« Système de fixation invisible » DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention concerne le domaine des dispositifs de fixation utilisés pour permettre la solidarisation d'un habillage sur des lambourdes ou des profilés. Elle trouvera pour application particulière, le montage ou l’assemblage de différents types de lames et/ou de parements pour former un plancher comme par exemple une terrasse. ETAT DE LA TECHNIQUE

Dans le domaine des planchers, plus particulièrement des terrasses, il existe de nombreuses solutions pour permettre l'alignement et le maintien en position des parements contre des profilés. La pose des parements sur les profilés s'effectue généralement à partir d'une première extrémité de la surface à recouvrir jusqu'à une deuxième extrémité en fixant au fur et à mesure et alternativement, un parement de plancher, un système de fixation, et un autre parement de plancher. Le système de fixation est une pièce pouvant généralement être fixée solidairement au profilé et coopérant avec deux parements adjacents pour les maintenir en position.

Ce type de dispositif présente plusieurs inconvénients comme par exemple le fait qu’il soit difficile de mettre en position le système de fixation avec le profilé. Pour pallier ce problème, on rencontre des solutions comme par exemple le document US2014096469A1 dans lequel est divulguée une solution présentant un système de fixation formé d’un ensemble monobloc présentant une embase destinée à être insérée dans la rainure d’un profilé. L’ensemble monobloc présentant également une extrémité solidaire de l’embase est destinée à s’insérer dans une rainure d’une planche de parement. Cette solution présente pour inconvénient d’être relativement complexe à mettre en œuvre. Par ailleurs, il s’avère qu’en pratique la fiabilité de la fixation du parement au profilé est souvent insatisfaisante. Un objet de la présente invention est donc de proposer une solution qui permette de supprimer ou de limiter au moins l’un des inconvénients précités.

Il est également connu des solutions techniques comme celles du document EP 2 942451 A1 et du document US 2012/152326 A1. Ces solutions ne permettent néanmoins pas une fixation de parements à un profilé de manière satisfaisante.

Il existe donc un besoin quant à une solution permettant l'amélioration du maintien en position d’un système de fixation relativement à un profilé.

Les autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description suivante et des dessins d'accompagnement. Il est entendu que d'autres avantages peuvent être incorporés.

RESUME DE L’INVENTION

Pour atteindre cet objectif, selon un mode de réalisation on prévoit un système de fixation pour la solidarisation d’un parement comprenant une rainure sur un profilé, le système de fixation comprenant un corps qui comprend une embase, le système de fixation comprenant également un élément de maintien muni d’une portion d’appui destinée à s’insérer dans une rainure du parement, le système de fixation étant caractérisé en ce qu’il comprend une deuxième portion de coopération solidaire de la portion d’appui et configurée pour coopérer par vissage avec une première portion de coopération portée par le corps, selon un axe de rotation, de sorte à ce que la rotation de la portion d’appui permette de sélectivement éloigner ou rapprocher la portion d’appui du corps.

Le système de fixation comprenant également :

- une collerette située, en projection selon l’axe de rotation, à distance de la portion d’appui et entre la portion d’appui et l’embase, la collerette présentant une face inférieure tournée au regard d’une face supérieure de l’embase.

La collerette étant conformée de sorte à ménager un espace entre ladite face inférieure de la collerette et ladite face supérieure de l’embase, l’espace étant destiné à loger une partie du profilé,

Le système étant configuré de sorte à ce que la collerette :

- soutienne à elle seule, sans déformation, le poids du système de fixation lorsqu’elle est au contact du profilé,

- puisse se déformer élastiquement lorsqu’elle est au contact du profilé et qu’elle est soumise à un au moins effort exercé par un utilisateur, cet effort ayant au moins une composante parallèle à l’axe de rotation, la collerette étant solidaire en translation le long de l’axe de rotation de l’un parmi le corps et l’élément de maintien au moins sous l’effet dudit effort.

Selon un autre aspect, l’invention porte sur un ensemble comprenant un profilé et le système de fixation, configuré de sorte que dans une configuration de solidarisation, au moins une portion du profilé est disposée, de préférence enserrée ou intercalée, entre la face inférieure de la collerette et la face supérieure de l’embase pour permettre la solidarisation ou le maintien du système avec le profilé, c’est-à-dire enserrée dans ledit espace.

Selon un autre aspect, l’invention porte sur un procédé de solidarisation d’un parement sur un profilé à l’aide du système de fixation le procédé comprenant :

- une étape d’amenée du système de fixation dans une ouverture du profilé jusqu’à amener la collerette au contact du profilé, puis i. une étape au cours de laquelle l’utilisateur exerce, de préférence manuellement, sur l’élément de maintien un effort au moins en rotation selon l’axe de rotation de sorte à déformer la collerette en translation selon l’axe de rotation et à faire tourner l’embase autour de l’axe de rotation pour faire passer le système de fixation dans une configuration de solidarisation.

Un autre aspect concerne un procédé de verrouillage dans lequel lorsque le système de fixation est dans la configuration de solidarisation, le parement est positionné sur le profilé de sorte à ce que la portion d’appui soit en regard d’une face d’appui de la rainure du parement, de sorte à ce que la rotation de l’élément de maintien selon l’axe de rotation permette un rapprochement de la portion d’appui contre la rainure jusqu’à y exercer une force de pression suffisante au maintien en position du parement sur le profilé.

Le système de fixation proposé permet de faciliter considérablement la pose des parements. Il permet par ailleurs d’améliorer la précision et la fiabilité de la pose.

Contrairement aux autres procédés, la présente invention permet une amplitude de rapprochement quasi illimité de la portion d’appui sur le parement afin d’assurer le maintien du parement sur le profilé quelle que soit la dimension de la hauteur de rainure et/ou des variations dimensionnelles du parement.

Sans la présente invention il faudrait proposer une solution permettant d’optimiser l’étape de maintien du système de fixation dans le profilé sans élément de boulonnerie supplémentaire.

La présente invention permet préférentiellement d’éviter de faire varier les dimensions du système de fixation afin de pouvoir s’adapter aux différentes épaisseurs de parements disponibles sur le marché.

De ce fait, la présente invention permet de limiter les coûts de production d’une solution technique pouvant s’adapter à différents types de parements en proposant un réglage selon l'épaisseur des éléments d'habillage que l'on souhaite positionner.

La présente invention permet ainsi d’ajuster le serrage des parements selon différentes épaisseurs. En effet, dans le cas de parements en bois, le niveau d’hygrométrie peut avoir une influence conséquente sur l’épaisseur de l’élément d’habillage. Dans ce cas, la présente solution permet un ajustement optimisé du serrage des parements sur les profilés.

Cette solution permet en outre de limiter le contact du parement avec le profilé afin d’éviter la rétention d’humidité entre le parement et le profilé. Cela permet également un séchage rapide et optimisé du profilé pouvant être à base de bois ou d’un matériau absorbant. Ainsi, la stabilité dimensionnelle des lames de parement est améliorée. Cette solution présente un avantage important puisqu’elle permet un maintien optimisé du système de fixation avec le profilé.

Cette solution présente pour avantage additionnel que le profilé peut présenter une forme très simple. En particulier, le profilé n’a pas besoin d’être conçu de sorte que l’une de ses parties coopère avec l’élément de maintien 32.

Selon un mode de réalisation, on prévoit un ensemble comprenant un profilé s’étendant selon une direction principale et un système de fixation, l’ensemble étant configuré pour permettre la solidarisation d’un parement comprenant une rainure sur un profilé. Le système de fixation comprend un corps qui comprend une embase ainsi qu’un élément de maintien. L’élément de maintien est muni d’une portion d’appui destinée à s’insérer dans une rainure du parement. Le système de fixation comprenant une deuxième portion de coopération solidaire de la portion d’appui et configurée pour coopérer par vissage avec une première portion de coopération portée par le corps, selon un axe de rotation, de sorte à ce que la rotation de la portion d’appui permette de sélectivement éloigner ou rapprocher la portion d’appui du corps. Le système de fixation comprend également une collerette située, en projection selon l’axe de rotation, à distance de la portion d’appui et entre la portion d’appui et l’embase, la collerette présentant une face inférieure tournée au regard d’une face supérieure de l’embase, la collerette étant conformée de sorte à ménager un espace entre ladite face inférieure de la collerette et ladite face supérieure de l’embase, l’espace étant destiné à loger une partie du profilé. Le système est configuré de sorte à ce que la collerette :

- soutienne à elle seule, sans déformation, le poids du système de fixation lorsqu’elle est au contact du profilé,

- puisse se déformer élastiquement lorsqu’elle est au contact du profilé et qu’elle est soumise à au moins effort exercé par un utilisateur, cet effort ayant au moins une composante parallèle à l’axe de rotation, la collerette étant solidaire en translation le long de l’axe de rotation de l’un parmi le corps et l’élément de maintien au moins sous l’effet dudit effort.

L’ensemble est configuré de sorte que dans une configuration de solidarisation, la collerette se déforme élastiquement lorsqu’elle est au contact du profilé, que le système est entraîné en rotation selon l’axe de rotation et qu’au moins une portion du profilé est disposée dans ledit espace, de préférence intercalé, entre la face inférieure de la collerette et la face supérieure de l’embase pour permettre le maintien du système avec le profilé.

Selon un exemple, lorsque la portion d’appui est entraînée manuellement en rotation selon l’axe de rotation par l’utilisateur, la collerette se déforme élastiquement au contact du profilé pour permettre au système de fixation d’atteindre la configuration de solidarisation.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront mieux de la description détaillée d’un mode de réalisation de cette dernière qui est illustré par les dessins d’accompagnement suivants dans lesquels : La figure 1A représente un exemple de système de fixation dans une vue en coupe selon un plan perpendiculaire à la deuxième direction transversale.

La figure 1B représente une vue agrandie du système de fixation représenté à la figure 1A.

La figure 1C représente une vue en perspective du système de fixation représentée à la figure 1 A.

La figure 2A représente une vue en perspective d’un ensemble selon un exemple de réalisation de l’invention, l’ensemble comprenant un système de fixation, un profilé et un parement avec le système de fixation dans une configuration de coulissement avec le profilé.

La figure 2B représente une vue en coupe selon un plan perpendiculaire à la deuxième direction transversale de l'ensemble représenté à la figure 2A.

La figure 2C représente une vue agrandie d’une portion de l'ensemble représenté à la figure 2B. La figure 3A représente une vue en perspective de l'ensemble comprenant un profilé, un parement et plusieurs systèmes de fixation dont certains coopérant avec le profilé et/ou le parement, l’ensemble étant dans une configuration de fixation.

La figure 3B représente une vue en coupe selon un plan perpendiculaire à la deuxième direction transversale de l'ensemble représenté en figure 3A.

La figure 3C représente une vue zoomée de l'ensemble représenté en figure 3B.

La figure 4A représente une vue en coupe d’un exemple d’ensemble dans une configuration de solidarisation dans lequel la collerette et le corps sont deux pièces distinctes l’une de l’autre.

Les figure 4B à 4C représentent un exemple de système de fixation dont l’embase présente des ergots formant un profil de came.

La figure 5 représente une vue en perspective d’un exemple d’ensemble dans une configuration de solidarisation dans lequel le profilé comprend des perforations.

Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Avant d’entamer une revue détaillée des modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci- après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en association ou alternativement.

Selon un exemple non limitatif, l’embase présente une largeur d’embase selon une première direction transversale et une profondeur d’embase selon une deuxième direction transversale perpendiculaire à la première direction transversale, la largeur d’embase étant supérieure à la profondeur d’embase. La première direction transversale et la deuxième direction transversale sont perpendiculaires à l’axe de rotation.

Selon un exemple, la collerette est conformée de sorte que sa déformation intervienne sous un effort de pression exercé manuellement par l’utilisateur.

Selon un exemple le profilé s’étend selon une direction principale. Selon un exemple, la collerette est conformée de sorte à ménager un espace entre ladite face inférieure de la collerette et ladite face supérieure de l’embase. Avantageusement l’espace est destiné à loger une partie du profilé.

Selon un exemple l’espace présente une hauteur d’espace, mesurée selon une direction parallèle à l’axe de rotation, supérieure ou égale à 2 mm, l’espace présentant une largeur d’espace mesurée selon la première direction transversale depuis un bord de la collerette supérieure ou égale à 2 mm.

Selon un exemple, la hauteur de l’espace mesurée selon une direction parallèle à l’axe de rotation est supérieure ou égale à 5 mm.

Selon un exemple, la largeur de l’espace mesurée selon la première direction transversale (Y) depuis un bord de la collerette est supérieure ou égale à 5 mm.

Selon un exemple, la largeur d’embase du corps est mesurée selon la première direction transversale depuis un premier bord de l’embase jusqu’à un deuxième bord avantageusement symétrique relativement à l’axe de rotation.

Selon un exemple, la largeur d’embase est supérieure ou égale au double de la profondeur d’embase.

Cela permet une insertion/retrait du système de fixation dans une ouverture du profilé et préférentiellement le passage d'une configuration de glissement à une configuration de solidarisation par rotation du système de fixation d’au moins 80 degrés relativement au profilé. Selon un exemple, la collerette comprend une portion dont l’épaisseur mesurée parallèlement à l’axe de rotation est inférieure ou égale à 8mm, de préférence inférieure à 5 mm et de préférence inférieure à 2 mm.

Cela permet une déformation élastique optimisée de la collerette lorsqu'elle coopère avec une zone d’appui inférieure du profilé. En effet, la déformation élastique de la collerette entraîne le coincement d’au moins une portion du profilé dans l’espace du système de fixation.

Selon un exemple, la profondeur d’embase est inférieure à une dimension en profondeur de la collerette selon la deuxième direction transversale.

Cela permet une insertion du système de fixation, à la verticale, dans l'ouverture de sorte à ce que l'embase pénètre à l'intérieur de l'ouverture sans que la collerette n’y pénètre.

Selon un exemple, la largeur d’embase est supérieure à une dimension en largeur de la collerette selon la première direction transversale.

Selon un exemple, la collerette présente une dimension en largeur selon la première direction transversale et une dimension en profondeur selon la deuxième direction transversale, la dimension en largeur étant égale à la dimension en profondeur.

Selon un exemple, la dimension en profondeur et la dimension en largeur étant des dimensions sensiblement égales.

Selon un exemple, la collerette comprend quatre bords arrondis, et avantageusement deux coins réduits. Selon un exemple, l’ensemble comprend un parement comportant une rainure, configurée pour recevoir une partie de la portion d’appui, l'ensemble étant configuré de sorte à ce qu’au moins une portion du parement soit prise en étau entre la portion d’appui et le profilé.

Cela permet une fixation du parement contre le profilé sans que le système de fixation ne dépasse d'une surface supérieure du parement. Ainsi, le système de fixation n'est pas directement visible, voire invisible depuis l’angle de vue d’une personne, soutenu par la surface supérieure du parement.

Selon un exemple, dans la configuration de solidarisation, la portion d’appui exerce une force de pression sur une face d’appui de la rainure afin de permettre la solidarisation du parement contre le profilé. Selon un exemple, l’ensemble est configuré de sorte que le parement et le profilé soient directement en contact. Ainsi la collerette n’est pas disposée entre le parement et le profilé. Selon un exemple, le profilé présente, en coupe selon un plan perpendiculaire à sa direction principale d’extension, une section en U présentant deux extrémités et dont au moins une des deux extrémités est repliée vers l'intérieur du U de sorte à former au moins une lèvre apte à être disposée, de préférence enserrée entre ladite face inférieure de la collerette et ladite face supérieure de l’embase.

Cela permet notamment l'utilisation de profilés métalliques dont la mise en œuvre d'une lèvre est relativement simple à réaliser à partir d’un procédé d'extrusion ou de pliage.

Selon un exemple, dans la configuration de solidarisation, la collerette est configurée pour coopérer avec le profilé sans qu’il n’y ait de contact entre le parement et la collerette.

Ainsi, l’effort entre le parement et le profilé ne passe pas par la collerette, ce qui offre une forte fiabilité dans la fixation.

Selon un exemple, le profilé présente au moins deux zones d’appui supérieures définissant un plan sur lequel repose le parement, le profilé présentant également au moins deux zones d’appui inférieures, verticalement situées en dessous des zones d’appui supérieures, l'ensemble étant configuré pour que dans une configuration de solidarisation, la collerette repose sur les deux zones d'appui inférieures tout en laissant libre les zones d’appui supérieures.

Avantageusement, les zones d’appuis supérieures sont les plus étroites possibles afin de diminuer la zone de contact entre le parement et le profilé ce qui permet d’éviter les zones de rétention d’humidité comme par exemple en facilitant l’écoulement des eaux de pluie dans l’ouverture du profilé.

Ainsi, l’effort de pression entre le parement et le profilé ne passe pas par la collerette ce qui offre une forte fiabilité dans la fixation.

Selon un exemple, le profilé présente une ouverture présentant une largeur et une longueur, la longueur de l’ouverture étant de préférence sensiblement identique à la longueur du profilé, le corps du système de fixation étant conformé de sorte que :

- le corps pénètre dans l’ouverture par un déplacement vertical lorsque le corps présente par rapport au profilé une orientation angulaire correspondant à une configuration d’amenée ;

- le corps ne peut pas pénétrer dans l’ouverture par un déplacement vertical au moins lorsque le corps présente par rapport au profilé une orientation angulaire orientée de 90° par rapport à la configuration d’amenée.

Cela permet de faciliter la manipulation du système de fixation par un utilisateur. En effet, le système de fixation est configuré de sorte qu’il ne soit pas possible de l'utiliser d’une autre manière que celle initialement prévue.

Selon un exemple, dans la configuration de coulissement le corps est configuré de sorte à pouvoir coulisser dans l'ouverture.

Selon un exemple, dans une configuration de coulissement, l’embase 313 est insérée dans une ouverture du profilé et le système de fixation 3 est supporté par le profilé en reposant sur la collerette, de préférence en reposant uniquement sur la collerette.

Cela permet une rotation optimisée du système de fixation relativement au profilé selon l’axe de rotation.

Selon un exemple, le corps comprend au moins un ergot s’étendant depuis la face supérieure de l’embase et configuré pour pénétrer dans un logement porté par le profilé lorsque le système de fixation est amené par l’utilisateur depuis la configuration de coulissement jusqu’à la configuration de solidarisation.

Cela permet un renforcement du maintien en position du système de fixation 3 relativement au profilé dans une configuration de solidarisation.

Selon un exemple, l’ergot est configuré pour être inséré et/ou retiré depuis le logement par déformation élastique de la collerette, de préférence sous un effort exercé manuellement par l’utilisateur de préférence par une pression verticale, selon l’axe de rotation, du haut vers le bas et /ou combinée avec une rotation selon l’axe de rotation.

Selon un exemple, le profilé comprend une ouverture présentant au moins une paroi et l'embase comprend un élément de butée configuré de sorte à arrêter la rotation du système de fixation dans l’ouverture lorsque l’utilisateur fait tourner le système de fixation dans l’ouverture autour de l’axe de rotation et que le système de fixation atteint, vis-à-vis du profilé, une position angulaire donnée correspondant à la configuration de solidarisation.

Ainsi, l’élément de butée permet de faciliter la mise en position du système de fixation depuis la configuration de coulissement jusqu’à la configuration de solidarisation. Cela permet de rendre plus rapide et plus fiable le montage de l’ensemble.

Selon un exemple, l’embase présente un pourtour présentant au moins une première portion et au moins une deuxième portion, formant l’élément de buté, radialement plus éloignée de l’axe de rotation que la première portion, de préférence, l’embase comprend deux premières portions formant chacune un coin réduit présentant avantageusement une forme arrondie formant un angle de courbure et/ ou présentant un pan coupé plat à 45° , les coins réduits étant configurés pour permettre une rotation du système dans le profilé selon l’axe de rotation jusqu’à ce que l’élément de butée entre au contact du profilé.

Selon un exemple, le corps est configuré de sorte à pouvoir tourner d’au maximum 90° dans l’ouverture 22, par rapport au profilé selon un axe parallèle à l’axe de rotation avant que l’élément de butée stoppe cette rotation en venant au contact de la paroi du profilé. Selon un exemple, la liaison vis-écrou entre l’élément de maintien et le corps est configurée de sorte à présenter un frottement :

- suffisamment élevé pour que lorsque le système de fixation n’est pas dans la configuration de solidarisation et que lorsque l’élément de maintien est entraîné en rotation selon l’axe de rotation, par un utilisateur, le corps soit également entraîné en rotation selon l’axe de rotation,

- suffisamment faible pour que, lorsque le système de fixation est dans la configuration de solidarisation et que l’élément de maintien est entraîné en rotation selon l’axe de rotation, par un utilisateur, l’élément de maintien est tourné par rapport au corps autorisant ainsi un vissage de l’élément de maintien sur le corps, de préférence en maintenant le corps immobile en rotation selon l’axe de rotation.

Cela permet à l’utilisateur de manipuler uniquement le système de fixation, formant un ensemble monobloc pendant toutes les phases d’amenée et de coulissement du système de fixation à l’intérieur du profilé jusqu’à la mise en configuration de solidarisation. Une fois le système de fixation parvenu en configuration de solidarisation, la rotation de l’élément de maintien provoque le vissage de ce dernier dans le corps.

Cette construction du système de fixation permet un assemblage rapide et parfaitement précis de l’ensemble.

Selon un exemple, l’élément de maintien comprend une tête de vissage comprenant une portion d’appui, et l’élément de maintien est configuré pour former avec au moins une partie du corps, une liaison vis-écrou de sorte à sélectivement rapprocher ou éloigner la tête de la face supérieure du corps.

Selon un exemple, l’ergot est configuré pour être inséré et/ou retiré depuis le logement par, de préférence uniquement par :

- une déformation élastique de la collerette sous l’effet d’un effort de pression exercé par l’utilisateur sur l’élément de maintien, de préférence manuellement, selon l’axe de rotation,

- puis d’un effort de rotation exercé par l’utilisateur sur l’élément de maintien, de préférence manuellement, selon l’axe de rotation.

Selon un exemple, l’ergot présente une pente inclinée formant pour le profilé un profil de came, le profil de came étant conformé de sorte que lorsque l’utilisateur exerce sur l’élément de maintien, de préférence manuellement, un effort de rotation selon l’axe de rotation selon un premier sens, l’ergot éloigne la face supérieure de l’embase du profilé.

Selon un exemple, la collerette et l’embase forment une pièce monobloc, de préférence venue d’une même matière.

Selon un exemple, la collerette est portée uniquement par l’élément de maintien, de préférence, la collerette et l’élément de maintien présentent une friction relative qui empêche le coulissement de la collerette le long de l’axe de rotation sous l’effet de son poids, et de préférence sous l’effet dudit effort exercé par l’utilisateur. Par exemple, cette friction relative est permise par le moulage de la collerette sur l’élément de maintien. Selon un exemple ledit effort exercé par l’utilisateur comprend, de préférence uniquement, ledit effort en rotation selon l’axe de rotation pour faire tourner l’embase autour de l’axe de rotation, ledit effort de rotation permettant à un profil de came porté par l’ergot de déformer la collerette en translation selon l’axe de rotation.

Ensemble dans lequel le profilé comprend une ouverture présentant des perforations en fond de l’ouverture de sorte à faciliter la ventilation du profilé et l’évacuation de l’eau qui serait susceptible d’y stagner.

Selon un mode de réalisation, la collerette se déforme élastiquement lorsqu’elle est au contact du profilé et que le système est entraîné en rotation selon l’axe de rotation.

Selon un mode de réalisation, l’épaisseur de la collerette mesurée parallèlement à l’axe de rotation diminue lorsque l’on s’éloigne dudit axe de rotation, de préférence jusqu’à présenter une épaisseur inférieure à 2 mm à son extrémité la plus éloignée de l’axe de rotation.

On entend par « profilé » un produit présentant au moins une portion de section constante, le profilé pourra être notamment obtenu par un procédé d’extrusion ou de pliage.

On entend par « parement » un produit présentant une surface configurée pour soutenir des personnes ou du mobilier constituant un voile de préférence à l’horizontal qui pourra s’entendre comme une « lame » ou une « lame de parement » ou encore comme par exemple du lambris ou du bardage de façade constituant un voile plutôt vertical, ou bien même une « dalle ».

On entend par « déformation élastique » de la collerette, une déformation réversible et proportionnelle aux forces exercées par un élément extérieur sur la collerette.

Il est précisé que, dans le cadre de la présente invention, les termes « sur », « surmonte », « recouvre », « sous-jacent », en « vis-à-vis » et leurs équivalents ne signifient pas forcément « au contact de ». Ainsi par exemple, l’assemblage ou l’application d’un premier élément sur un deuxième élément, ne signifie pas obligatoirement que les deux éléments sont directement au contact l’un de l’autre, mais signifie que le premier élément recouvre au moins partiellement le deuxième élément en étant soit directement à son contact, soit en étant séparée de lui par au moins un autre élément.

Dans la description qui suit, sauf indication contraire, lorsque l'on fait référence à des qualificatifs de position absolue, tels que les termes "avant", "arrière", "haut", "bas", "gauche", "droite", etc., ou relative, tels que les termes "dessus", "dessous", "supérieur", "inférieur", etc., ou à des qualificatifs d'orientation, tels que les termes "horizontal", "vertical", "latéral"... etc., il est fait référence à l'orientation des figures correspondantes, étant entendu que, dans la pratique, les dispositifs et assemblages décrits peuvent être orientés différemment.

Les termes « sensiblement », « environ », « de l'ordre de » signifient « à 10% près, de préférence à 5% près » ou, lorsqu'il s'agit d'une orientation angulaire, « à 10° près ». Ainsi, une direction sensiblement normale à un plan signifie une direction présentant un angle de 90±10° par rapport au plan.

Dans la suite de la description, le terme « sur » ne signifie pas nécessairement « directement sur ». Ainsi, lorsque l’on indique qu’une pièce ou qu’un organe A est en appui « sur » une pièce ou un organe B, cela ne signifie pas que les pièces ou organes A et B soient nécessairement en contact direct avec l’autre. Ces pièces ou organes A et B peuvent être soit en contact direct soit être en appui l’une sur l’autre par l’intermédiaire d’une ou plusieurs autres pièces. Il en est de même pour d’autres expressions telles que par exemple l’expression « A agit sur B » qui peut signifier « A agit directement sur B » ou « A agit sur B par l’intermédiaire d’une ou plusieurs autres pièces ».

Dans le cadre de la présente demande de brevet, l’expression « intercalé cinématiquement entre » ne signifie pas nécessairement pas au « contact de ». Ainsi, si une pièce A est intercalée cinématiquement entre une pièce B et une pièce C, cela ne signifie pas que A et B sont nécessairement en contact direct ou que A et C sont nécessairement en contact direct. Cela signifie qu’un mouvement ou qu’un effort de la pièce B, respectivement de la pièce C, peut-être au moins en partie transmis à la pièce C, respectivement à la pièce B, par l’intermédiaire de la pièce A.

Dans la présente demande de brevet, lorsque l’on indique que deux pièces sont distinctes, cela signifie que ces pièces sont séparées. Elles sont :

- positionnées à distances l’une de l’autre, et/ou

- mobiles l’une par rapport à l’autre et/ou

- solidaires l’une de l’autre en étant fixées par des éléments rapportés, cette fixation étant démontable ou non.

Une pièce unitaire monobloc ne peut donc pas être constituée de deux pièces distinctes.

Dans la présente demande de brevet, le terme « solidaire » utilisé pour qualifier la liaison entre deux pièces signifie que les deux pièces sont liées/fixées l’une par rapport à l’autre, selon tous les degrés de liberté, sauf s’il est explicitement spécifié différemment. Par exemple, s’il est indiqué que deux pièces sont solidaires en translation selon une direction X, cela signifie que les pièces peuvent être mobiles l’une par rapport à l’autre sauf selon la direction X. Autrement dit, si on déplace une pièce selon la direction X, l’autre pièce effectue le même déplacement.

Dans la description détaillée qui suit, il pourra être fait usage de termes tels que « horizontal », « vertical », « longitudinal », « transversal », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « avant », « arrière », « intérieur », « extérieur ». Ces termes doivent être interprétés de façon relative en relation avec la position normale de l’ensemble : système de fixation/profilé/parement. Par exemple, un parement dans la présente invention disposé horizontalement sur un profilé, n’exclut pas que le l’ensemble soit orienté pour la réalisation d’une paroi verticale.

APPROCHE STRUCTURELLE DU SYSTÈME DE FIXATION

Comme illustré aux figures 1A à 1C et selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, le système de fixation 3 comprend un corps 31 et un élément de maintien 32. Le corps 31 et l’élément de maintien 32 sont configurés de sorte à pouvoir coopérer ensemble via une liaison vis écrou selon l'axe de rotation Z32. Avantageusement, la première portion de coopération 312 et la deuxième portion de coopération 322 sont configurées pour permettre une coopération par liaison hélicoïdale entre le corps 31 et l’élément de maintien 32. Selon un mode de réalisation particulier, la collerette 311 et l’élément de maintien 32 coopèrent par une liaison hélicoïdale, de préférence une liaison vis/écrou permettant une solidarisation en translation selon l’axe de rotation Z32 de la collerette 311 avec l’élément de maintien 32.

LE CORPS

Le corps 31 comprend une embase 313 ainsi qu’une collerette 311. La collerette 311 est solidaire de l’embase 313. Elle est située au-dessus de l’embase 313.

La collerette 311 peut présenter une forme pleine comme illustré, ou au contraire être ajourée. Avantageusement, la dimension en largeur de la collerette Y311 est inférieure à la largeur d’embase Y313.

La largeur d’embase Y313 est préférentiellement supérieure à la profondeur d’embase X313, de préférence supérieure ou égale au double de la profondeur d’embase X313.

Selon un exemple, la largeur d’embase Y313 est supérieure à une dimension en largeur Y311 de la collerette 311 selon la première direction transversale Y, de préférence la largeur d’embase est au moins 1 ,1 fois supérieure à la dimension en largeur Y311 , de préférence 1 ,2 fois, de préférence 1 ,5 fois.

De manière préférée, la dimension en profondeur de la collerette X311 est supérieure ou égale à la profondeur d’embase X313.

Comme illustré à la figure 1C et selon un mode de réalisation particulier, l’embase 313 comprend une surface supérieure 313a à partir de laquelle s’étend au moins un ergot 315. De préférence, il s’agira de deux ergots 315 répartis symétriquement par rapport à l'axe de rotation Z32.

Selon un mode de réalisation préféré, le corps 31 est une pièce monobloc qui s’étend entre l’embase 313 et la collerette 311. Le corps 31 comprend également une première portion de coopération 312. Il pourra s’agir par exemple d’un trou taraudé. Selon un exemple, le trou taraudé s’étend depuis la collerette 311 et débouche au niveau de l’embase 313.

Selon un exemple préféré, le corps 31 et la collerette 311 forment une pièce monobloc. L'ÉLÉMENT DE MAINTIEN

L'élément de maintien 32 comprend une tête 321 et une deuxième portion de coopération 322 configurée pour coopérer avec la première portion de coopération 312 pour former une liaison vis-écrou. La tête 321 comprend préférentiellement une portion d'appui 321a configurée pour permettre un effort de pression selon l’axe de rotation Z32.

De manière préférée et comme illustré à la figure 1C, la deuxième portion de coopération 322 et la tête 321 forment ensemble une vis. La deuxième portion de coopération 322 s’étend dans le prolongement de la tête 321. La tête 321 et la deuxième portion de coopération 322 sont faits d’une même pièce. Ainsi la tête 321 et la deuxième portion de coopération 322 ne sont pas assemblées.

De manière préférée et comme illustré à la figure 1C, l’élément de maintien 32 est une vis à tête 321 comprenant :

- une portion de préhension 321b configurée pour être appréhendée pour un vissage/dévissage de l’élément de maintien 32 par la main d’un utilisateur lors de la configuration d’amenée ou de la configuration de coulissement afin par exemple d'entraîner en rotation l'élément de maintien 32 selon l’axe de rotation Z32 et relativement à un élément fixe relié au référentiel terrestre ;

- une portion d’outil 321c configurée pour coopérer avec un outil, de préférence une clef ou un tournevis, pour permettre un vissage/dévissage avec un couple plus important de l’élément de maintien 32 selon l’axe de rotation Z32 par l’utilisateur lors de la configuration de solidarisation.

Selon un mode de réalisation particulier, la portion d'appui 321a présente une sous-face avec une lèvre périphérique tranchante. La lèvre périphérique tranchante est configurée de sorte à pouvoir s'incruster à l'intérieur d’une portion d’un parement 1 afin de parfaire la solidarisation du parement 1 avec le système de fixation 3. Cela permet ainsi de limiter les glissements éventuels liés à la dilatation du parement 1 due à des variations hygrométriques.

Selon un exemple, l’élément de maintien 32 et la collerette 311 sont solidaires en translation selon l’axe Z32.

L’ESPACE D’ENSERREMENT

Comme illustré à la figure 1B, la collerette 311 présente une face inférieure 311a et l’embase 313 présente une face supérieure 313a en regard de la face inférieure 311a de sorte à générer un espace 317 entre la collerette 311 et l'embase 313. L’espace 317 s’étendant depuis un bord de la collerette 311b.

Selon un exemple, l’espace 317 présente une hauteur d’espace Z317 mesurée selon une direction parallèle à l’axe de rotation Z32 supérieure ou égale à 2 mm (10 ^-3 mètres), de préférence supérieure ou égale à 5 mm. Selon un exemple, l’espace 317 présente une largeur Y317 mesurée selon une direction transversale Y, perpendiculaire à l’axe de rotation Z32, depuis un bord 311b de la collerette 311 supérieure ou égale à 2 mm, de préférence supérieure ou égale à 5 mm. Avantageusement, la collerette 311 comprend une portion dont l'épaisseur Z311 mesurée parallèlement à l'axe de rotation Z32 est inférieure à 8mm, de préférence inférieure à 5 mm et de préférence inférieure ou égale à 2 mm de sorte à permettre une déformation élastique de ladite portion de la collerette 311 afin d’agrandir l’espace 317 pour y coincer une portion d’un profilé 2. De manière préférée, la portion d’appui 321a est différente et est à distance de la face supérieure de la collerette 311c.

De manière préférée la collerette 311 comprend une portion dont l'épaisseur Z311 mesurée parallèlement à l'axe de rotation Z32 est inférieure à 1/3 de l'épaisseur Z313 minimale de l’embase mesurée parallèlement à l'axe de rotation Z32. Z313 > 3 * Z311. De préférence Z313 > 5 * Z311. De préférence Z313 > 7 ^* Z311.

Ces valeurs permettent que la collerette 311 se déforme de manière privilégiée par rapport à l’embase 313. De manière préférée, sous l’effort exercé par l’utilisateur, la collerette 311 se déforme et l’embase 313 ne se déforme pas. Ainsi la collerette 311 peut assurer son rôle de maintien en position lors du positionnement du dispositif et l’embase 313 sert de pièce de rétention, pour un effort beaucoup plus élevé, afin d’enserrer le profilé entre la tête 321 et l’embase 313. APPROCHE STRUCTURELLE DE L’ENSEMBLE

Comme illustré à la figure 2A et selon un mode de réalisation privilégié par la présente invention, l'invention concerne un ensemble comprenant un parement 1 , un profilé 2 et un système de fixation 3 configuré pour permettre le maintien en position du parement 1 sur le profilé 2. COOPÉRATION SYSTÈME DE FIXATION / PROFILÉ

Selon un mode de réalisation préféré par la présente invention et comme illustré à la figure 2B, le profilé 2 est un profilé creux configuré de sorte à permettre, dans une configuration de glissement, un coulissement du système de fixation 3 à l’intérieur d’une ouverture 22 du profilé 2 selon la direction principale d'extension du profilé 2.

De manière préférée, l’ensemble est configuré de sorte à ce que le système de fixation 3 coopère par glissement avec le profilé 2 au niveau d’au moins un espace 317.

Comme illustré à la figure 2C, et selon un mode de réalisation particulier, l’embase 313 comprend un élément de butée 313b configuré de sorte à pouvoir coopérer au contact d'une paroi 22a de l’ouverture 22 afin de permettre un arrêt en rotation du corps 31 par rapport au profilé 2 lorsqu'il est entraîné en rotation selon l'axe de rotation Z32 par un utilisateur.

Selon un mode de réalisation particulier, l’embase 313 comprend au moins un élément de butée 313b permettant un arrêt en rotation selon l’axe de rotation Z32 du système de fixation 3 relativement au profilé 2 lorsque le système de fixation effectue une rotation supérieure à 80 degrés depuis la configuration d’amenée.

De manière préférée, le système de fixation 3 comprend deux espaces 317 répartis symétriquement par rapport à l’axe de rotation Z32.

Avantageusement, l’élément de butée 313b comprend une portion biseautée configurée de sorte à ne permettre un entraînement en rotation du système de fixation 3 au sein de l'ouverture 22 selon qu’un seul sens horaire ou anti horaire selon l’axe de rotation Z32.

Comme illustré à la figure 2B, le système de fixation 3 comprend une embase 313 configurée de sorte à pouvoir être orientée en rotation selon l’axe de rotation Z32 afin que :

- dans une portion angulaire de la configuration d’amenée, le système de fixation 3 puisse s’introduire verticalement, au moins partiellement dans une ouverture 22 du profilé 2.

- dans une portion angulaire de la configuration de solidarisation, le système de fixation 3 puisse prendre en étau au moins une portion du profilé 2, de préférence une lèvre 211.

Avantageusement, au moins une portion du profilé 2 est prise en étau par le corps 31 dans l'espace 317.

Selon un mode de réalisation particulier, la collerette 311 comprend au moins un bord droit configuré de sorte à permettre une coopération par appui du système de fixation de 3 sur le profilé 2. Le bord droit étant configuré de sorte à être parallèle avec la direction principale de l'extension du profilé 2.

Dès lors que le système de fixation 3 atteint l’orientation angulaire selon l’axe de rotation Z32 correspondant à la configuration de solidarisation. De manière préférée, l’ensemble est configuré de sorte que le système de fixation 3 et le profilé 2 puissent coopérer ensemble dans une configuration de coulissement. Ainsi, la collerette 311 repose sur une zone d’appui inférieure 21 b configurée pour soutenir le système de fixation 3. L'embase 313 étant disposée à l'intérieur de l'ouverture 22 suspendue à la collerette 311. L'embase 313 et la collerette 311 sont faites d’une même pièce. Le corps 31 est formé d’un seul tenant.

COOPÉRATION PAREMENT / PROFILÉ

Selon un mode de réalisation particulier, le profilé 2 comprend au moins deux zones d’appui supérieures 21a configurées pour former un plan horizontal et permettre un soutien vertical du profilé 2.

Avantageusement, les deux zones d’appui supérieures 21a définissent un plan configuré pour permettre le repos du parement 1.

Selon ce même exemple, le profilé 2 présente également au moins deux zones d’appui inférieures 21 b, verticalement situées en dessous des zones d’appui supérieures 21 a.

Avantageusement, les zones d’appui inférieures 21b sont plus proches de l’axe de rotation Z32 que les zones d’appui supérieures 21a

Selon un exemple, l'ensemble étant configuré de sorte que dans la configuration de solidarisation, la collerette 311 repose sur les deux zones d'appui inférieures 21b tout en laissant libre les surfaces d’appui supérieures 21 a pour permettre le repos du parement 1.

Ainsi, l’effort de pression est transmis du parement 1 au profilé 2 sans passer par la collerette 311 ce qui offre une forte fiabilité dans la fixation.

COOPÉRATION SYSTÈME DE FIXATION / PAREMENT

Selon un exemple, le système de fixation 3 est configuré de sorte à pouvoir coopérer par glissement avec un profilé 2 creux. De préférence il s’agit d’un profilé 2 présentant en coupe, selon un plan perpendiculaire à sa direction principale d’extension, une section en U. Avantageusement, le profilé 2 comprend deux lèvres 211. Ces lèvres 211 forment un retour vers l’intérieur de l’ouverture 22 du profilé 2. Chaque lèvre 211 forme un logement 23 qui s’étend sur toute la longueur du profilé 2. De préférence, ce retour est arrondi. Cette lèvre 211 présente l’extrémité inférieure 21c qui est son point situé verticalement le plus bas.

Selon un exemple particulier, l’extrémité inférieure 21c étant configurée pour coopérer au contact de la surface d’embase 313a dans la configuration de solidarisation.

APPROCHE FONCTIONNELLE

Selon un mode de réalisation particulier, une rotation manuelle d’au moins 70 degrés, de préférence d’au moins 80 degrés et de préférence inférieur à 90° du système de fixation 3 selon l'axe de rotation Z32 permet le passage d’une configuration de coulissement à une configuration de solidarisation du système de fixation 3 par rapport au profilé 2. En effet, lors de la rotation du système de fixation 3 selon l’axe de rotation Z32, l'embase 313 passe au-dessous des lèvres 211 alors que la collerette 311 passe au-dessus des lèvres 211. Plus en détail, lors de la rotation de l’embase, l’ergot 315 entre en butée avec la lèvre 211. L’effort de rotation exercé par l’utilisateur permet à la collerette 311 de se déformer verticalement de sorte à autoriser l’ergot 315 à passer sous l’extrémité inférieure 21c de la lèvre 211 et à pénétrer dans le logement 23. Pour cela, l’ergot 315 présente de préférence une face courbe, par exemple sphérique ou hémisphérique. Lorsque l’ergot 315 a franchi cette extrémité inférieure 21c, dont l’épaisseur correspond de préférence à l’épaisseur de la paroi 22a du profilé 2, la contrainte verticale exercée sur l’ergot 315 disparaît. La collerette 311 peut à nouveau se déformer pour revenir en position de repos. L’ergot 315 se déplace alors verticalement. De préférence, il vient se loger à l’intérieur du logement 23. L’ergot 315 est ainsi logé à l’intérieur de ce logement 23 et ne peut en sortir que si un nouvel effort est exercé, dont l’amplitude doit être suffisante pour déformer la collerette 311 afin de déplacer verticalement vers le bas l’ergot 315 jusqu’à le faire sortir du logement 23. Ainsi, la pièce de fixation 3 est maintenue dans la configuration de fixation et ne peut en sortir involontairement. Cela permet de rendre plus simple et fiable la pose de la pièce de fixation 3.

A la fin du déplacement angulaire la pièce de fixation 3 par rapport au profilé 2, l'élément de butée 313b vient coopérer au contact de la paroi intérieure 22a afin d'arrêter la rotation du corps 31 relativement au profilé 2 selon l’axe de rotation Z32. La configuration de solidarisation permet ainsi un arrêt en rotation et avantageusement un arrêt en translation par frottement, du système de fixation 3 par rapport au profilé 2.

Selon ce même mode de réalisation, la collerette présente une portion dont l'épaisseur minimale selon l’axe de rotation Z32 est inférieure ou égale à 2 mm de sorte que la prise en étau d’une portion du profilé 2 entre l'embase 313 et la collerette 311 entraîne une déformation élastique de la collerette 311 due à une force de pression verticale exercée par le profilé 2. L’embase 313 présente une épaisseur bien plus importante que la collerette 311. Typiquement, Z313 > 3 * Z3n et de préférence Z313 > 5 * Z311 De préférence Z313 > 7 * Z311. Z313 est l’épaisseur de l’embase 313 mesurée parallèlement à l'axe de rotation Z32 de préférence là où son épaisseur est la plus faible. Z311 est l’épaisseur de l’embase 31 mesurée parallèlement à l'axe de rotation Z32 de préférence là où son épaisseur est la plus faible.

Comme illustré aux figures 4B et 4C et selon un mode de réalisation, la face supérieure de l’embase 313a présente une inclinaison a par rapport à l’horizontal afin de faciliter la rotation de l’embase 313 sous les lèvres 211 de préférence, il pourra s’agir d’une inclinaison a supérieure à 3 degrés. Ainsi, il n’est plus nécessaire d’exercer une force de pression verticale pour faire passer l’embase 313 sous les lèvres 211.

Préférentiellement, l’ergot 315 présente une forme conformée pour faciliter la rotation selon un premier sens de rotation. Le premier sens de rotation correspond à l’amenée du système dans la configuration de fixation.

Ainsi, cette forme de l’ergot 315 présente un profil de came. La rotation de l’embase sous l’effort de rotation de l’utilisateur induit un déplacement relatif de l’ergot 315 et du profilé 2, en translation et parallèle à l’axe de rotation Z32. Cette composante en translation permet à l’embase 313 de passer sous les reliefs 21c du profilé 2 situés les plus bas (extrémité inférieure). Ainsi, l’utilisateur peut effectuer un mouvement uniquement en rotation ce qui génère un effort qui présente, en plus de la composante en rotation, une composante en translation parallèle à l’axe de rotation Z32. De manière également préférée l’ergot 315 comprend un élément de butée d’ergot pour rendre plus difficile la rotation selon un sens contraire au premier sens de rotation. Cet élément de butée peut présenter un relief à angle droit ou avec une forte pente, tout au moins une pente plus forte que l’inclinaison conformée pour faciliter la rotation dans le premier sens. L’ergot 315 pouvant présenter la forme d’un prisme triangulaire ou d’un demi-cône.

On notera que la présence d’au moins un ergot 315 présentant un profil de came peut être combinée à tous les modes de réalisation décrits ci-dessus. En particulier, cet ergot 315 présentant un profil de came peut être utilisé avec une collerette solidaire de l'embase comme illustré sur les figures 1C à 3C ou une collerette qui n’est pas solidaire de l’embase comme illustré en figure 4A.

Avantageusement, la déformation élastique de la collerette 311 permet de garantir un maintien en position par coincement du système de fixation 3 dans la configuration de solidarisation avec le profilé 2.

Préférentiellement, la déformation élastique de la collerette 311 s’effectue par transmission mécanique d’un effort au niveau de la zone d’appui inférieure 21b du profilé 2 sur la collerette 311.

L'ergot 315 et la collerette 311 sont avantageusement conformés de sorte à limiter à 90 degrés la rotation du système de fixation 3 par rapport au profilé 2. De préférence de sorte à limiter ladite rotation à 80 degrés selon l’axe de rotation Z32.

De manière préférée, l’ensemble est configuré de sorte à permettre un degré de liberté suffisant selon la direction en longueur du profilé 2 afin que le système de fixation 3 puisse coulisser le long dudit profilé 2 jusqu’à venir s’ajuster à la rainure 11 du parement 1 avant un éventuel serrage mécanique.

Ainsi, lorsque l’ergot 315 est inséré dans le logement 23, la pièce de fixation 3 peut coulisser le long du profilé 2.

CONFIGURATION D’AMENEE

Selon un mode de réalisation préféré, le système de fixation 3 est dans une configuration d’amenée lorsque l’embase 313 selon sa direction en largeur Y313 est sensiblement parallèle à la direction principale d’extension du profilé 2 et que le système de fixation 3 est au droit du profilé 2 de sorte à pouvoir être inséré verticalement dans l’ouverture 22.

CONFIGURATION DE COULISSEMENT

Selon un mode de réalisation préféré, le système de fixation 3 est dans une configuration de coulissement lorsque le corps 31 n'est pas arrêté en rotation selon l'axe 32 il peut alors librement tourner au sein d'une ouverture 22 du profilé 2. Ainsi lorsque l'embase 313 est située dans l'ouverture 22 et que simultanément l'utilisateur entraîne en rotation l'élément de maintien 32 selon l'axe de rotation Z32, alors, le corps 31 et également entraîné en rotation de sorte à ce que le corps 31 et l’élément de maintien 32 soient solidaires en rotation selon l'axe de rotation Z32. CONFIGURATION DE SOLIDARISATION

Selon un mode de réalisation, le système de fixation 3 est dans une configuration de solidarisation, notamment lorsque le corps 31 est arrêté en rotation selon l'axe de rotation Z32 dans le sens horaire par au moins un élément de butée 313b coopérant au contact d'une paroi 22a intérieure du logement 23 du profilé 2.

De manière préférée, lorsque le système de fixation 3 est dans la configuration de solidarisation, l'entraînement en rotation de l'élément de maintien 32 par l’utilisateur, selon l’axe de rotation Z32, et s’effectuant préférentiellement dans le sens horaire, enclenche le serrage mécanique de l'élément de maintien 32 relativement au corps 31 de sorte à ce que la liaison vis/écrou permette le rapprochement de la tête 321 avec l'embase 313.

De manière préférée, dans la configuration de serrage, la collerette 311 est déformée au contact de la lèvre 21 du profilé 2 et de manière simultanée, la face supérieure 313a est en appui sur l’extrémité inférieur 21 c de sorte à maintenir fermement en position par pincement, le système de fixation dans la rainure 11.

De plus, selon ce même mode de réalisation, la déformation de la collerette 311 est configurée pour s’effectuer contre le flanc intérieur de la lèvre 21 , du côté tourné vers l’intérieur de la rainure 11 de sorte à ce que la collerette 311 ne dépasse pas du profilé 2 selon une direction parallèle à l’axe de rotation Z32. Ainsi, la fixation du parement 1 sur le profilé 2 est d’autant plus robuste, car le parement 1 est enserré entre la portion d’appui 321a et le profilé 2, la collerette 311 déformable n’intervenant pas dans le serrage du parement.

La présente invention permet ainsi un positionnement aisé et un maintien par serrage du système de fixation 3 au sein de la rainure 11 du profilé 2.

CONFIGURATION DE SERRAGE

Selon un mode de réalisation particulier, le système de fixation 3 est dans une configuration de serrage lorsque :

- le parement 1 repose au contact du profilé 2 sans être au contact de la collerette 311 ,

- le système de fixation est dans ladite configuration de solidarisation et que la portion d’appui 321a exerce une force de pression sur la rainure 11 selon l’axe de rotation Z32.

MATÉRIAUX ET PROCÉDÉS DE FABRICATIONS DES DIFFERENTS ÉLÉMENTS DE L'ENSEMBLE

Selon un mode de réalisation particulier, le parement 1 est une pièce d'habillage utilisée comme élément permettant la réalisation d'un plancher et pouvant supporter le poids de personnes ou de mobiliers. Avantageusement, le parement 1 est fait de bois brut ou bien d’un matériau composite. Il pourra également s'agir de pierres naturelles ou reconstituées ; ou encore de dalles en grès, en céramique en béton ou en matériaux recyclés. Typiquement, le parement 1 est une planche de bois ou à base de bois.

Selon un mode de réalisation particulier, le parement 1 est une pièce d’habillage pouvant constituer un voile vertical pour la réalisation de bardage ou lambris.

LE PROFILÉ

Le profilé 2 peut-être en métal, de préférence en acier inoxydable. Il peut s'agir également d'un profilé 2 en un matériau composite et dont les propriétés mécaniques permettent le soutènement de parement de plancher. Le profilé 2 peut comprendre en fond d’ouverture 22, des perforations 22b pouvant permettre dans une configuration où les parements 1 sont disposés à l’horizontal, une évacuation des eaux de pluie ainsi qu’une ventilation des lames de parements 1 par le dessous. Dans le cadre du développement de la présente invention, il s’est avéré qu’avec un profilé avec une section en U, de l’eau avait tendance à stagner dans l’ouverture 22 du profilé 2 et entraînait une accélération de la détérioration des lames à cause de l’humidité... Ainsi, grâce aux perforations 22b, l’évacuation de l’eau est possible et la longévité des lames de parement 1 est augmentée. Ces perforations sont avantageusement de forme oblongue et peuvent permettre une coopération avec un système d’ancrage au sol.

LE SYSTÈME DE FIXATION

Selon un mode de réalisation particulier, le système de fixation 3 est venu d’une matière thermoplastique et est issu d'un procédé de moulage.

Avantageusement, le corps 31 et l'élément de maintien 32 sont issus d'un même procédé de moulage thermoplastique. Selon cet exemple, le moulage de l’élément de maintien 32 à l’intérieur du corps 31 permet de conférer un coefficient de friction important lors de la rotation de l’élément de maintien 32 par rapport au corps 31.

Selon un mode de réalisation alternatif, le système de fixation 3 peut être en métal et de préférence en acier.

AUTRES MODES DE RÉALISATION

Selon un mode de réalisation particulier, la collerette 311 et le corps 31 sont deux pièces distinctes, et pouvant être faites dans deux matériaux différents.

Selon un mode de réalisation particulier, le corps 31 comprend une matière thermoplastique et la collerette 311 comprend du métal de préférence de l’acier.

Comme illustré à la figure 4A et selon un mode de réalisation, la collerette 311 est une rondelle, de préférence en élastomère et de préférence pouvant comprendre un insert taraudé.

L’embase peut comprendre au moins une face supérieure d’embase 313a inclinée, de préférence formant une pente descendante depuis le centre du corps 31 vers l’extérieur. La face inclinée étant configurée de sorte à faciliter le passage de l’embase 313 en dessous de l’extrémité inférieure 21c.

Toutes les caractéristiques et effets techniques mentionnés en référence aux modes de réalisation illustrée sur les figures 1 à 3C sont parfaitement applicables et combinables au mode de réalisation illustré en figure 4A.

Le diamètre de la tête 321 de l’élément de maintien est avantageusement choisi pour pouvoir coopérer avec à la profondeur de la rainure 11 afin de permettre une prédétermination de l’espacement entre deux parements 1 et ainsi la tête 321 est également configurée pour servir d’entretoise entre chaque lame de parement 1.

Avantageusement, l’élément de maintien n’est pas arrêté en butée selon l’axe de rotation Z3 ₂ S1 ce n’est lorsque la portion d’appui 321a arrive au contact de la rainure 11. Ainsi, un resserrage est possible par un utilisateur dans le cas où l’épaisseur du parement 1 viendrait à diminuer, comme par exemple pour des raisons d’hygrométrie. De même, l’ensemble est configuré de sorte à ce que la tête reste accessible par un accès vertical entre deux parements 1 afin de permettre, à tout moment, un démontage d’au moins un parement

I ou d’un système de fixation 3.

Selon un exemple, la collerette 311 est portée uniquement par l’élément de maintien 32, de préférence, la collerette 311 et l’élément de maintien présente une friction relative qui empêche le coulissement de la collerette 311 le long de l’axe de rotation sous l’effet de son poids, et de préférence sous l’effet dudit effort exercé par l’utilisateur. La friction pouvant être due aux coefficients de frottement entre les deux matériaux qui composent respectivement la collerette 311 et l’élément de maintien 32. Selon un autre exemple, la collerette 311 comprend un insert taraudé empêchant le coulissement de la collerette 311 relativement à l’élément de maintien 32. Selon un mode de réalisation, la collerette 311 et l’embase 313 ne forment pas un élément monobloc.

PROCEDE DE SOLIDARISATION D’UN PAREMENT SUR UN PROFILE

Les paragraphes suivants décrivent un procédé permettant la solidarisation d’un parement 1 sur au moins un profilé 2 à l’aide du système de fixation 3.

Selon un mode de réalisation, le système de fixation 3 est, dans une première étape, amené au droit de l’ouverture 22 du profilé 2. Il est ensuite inséré verticalement dans l’ouverture 22 jusqu’à ce que la collerette 311 entre en contact avec la zone d’appui inférieure 21 b.

Cette première étape peut également s’effectuer avec une amenée latérale du système de fixation 3 depuis une extrémité du profilé 2 avec un positionnement de la collerette 311 au moins au-dessus, voire au contact de la zone d’appui inférieure 21b.

II s’ensuit une étape au cours de laquelle le système de fixation 3 peut coulisser en translation dans le profilé 2 jusqu’à la position souhaitée.

Ensuite la tête 321 est entraînée manuellement en rotation selon l’axe de rotation Z32 par un utilisateur de sorte à faire tourner le corps 31 en rotation afin de faire passer le système de fixation 3 dans une configuration de solidarisation.

La portion d’appui 321a est ainsi entraînée en rotation selon l’axe de rotation Z32 par l’utilisateur de sorte que la collerette 311 se déforme élastiquement au contact du profilé 2, de préférence au contact des lèvres 21 , pour permettre au système de fixation 3 d’atteindre la configuration de solidarisation. Cette rotation est de préférence d’au moins 80 degrés et/ ou inférieure à 90° pour permettre l’arrêt en rotation du corps 31 par blocage de l’élément de butée 313b contre la paroi 22a.

Ensuite, le parement 1 est positionné sur un plan du profilé 2 matérialisé par la zone d’appui supérieure 21a de sorte à ce que la portion d’appui 321a soit en regard d’une face d’appui 111 de la rainure 11.

Ensuite, et de préférence par l’intermédiaire d’un outil, l’élément de maintien 32 est entraîné en rotation selon l’axe de rotation Z32 permettant un rapprochement de la portion d’appui 321a contre la rainure 11 jusqu’à y exercer une force de pression suffisante au maintien en position du parement 1 sur le profilé 2. REFERENCES NUMERIQUES

1. parement

I I . rainure

I I I . face d’appui

2. profilé

21 . extrémités

21a. zone d’appui supérieure 21b. zone d’appui inférieure 21c. extrémité inférieure 211. lèvre

22. ouverture 22a paroi

23. logement

3. système de fixation

31 . corps

311. collerette 311a. face inférieure 311 b. bord

311 c. face supérieure de la collerette

312. première portion de coopération

313. embase

313a. face supérieure 313b. élément de butée

314. coins réduits

315. ergot 317. espace

32. élément de maintien

321. tête

321a. portion d’appui 321b. portion de préhension 321c. portion d’outil

322. deuxième portion de coopération a. inclinaison

X. deuxième direction transversale

Y. première direction transversale X311. dimension en profondeur Y311. dimension en largeur

X3 ₁₃ . profondeur d’embase Y313. largeur d’embase Z317. hauteur d’espace Y317. largeur d’espace Z32. axe de rotation