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Title:
IRONING PRESS WITH MOTORISED PRESSURISATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/029955
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an ironing press comprising a work table (1) mounted on a base (2), and a heating soleplate (3) mounted on a soleplate arm (4) pivoting about a rear axis of rotation (S) borne by the base (2). Motoring means, housed beneath the work table (1) are controlled by a control circuit (42) housed in the soleplate arm (4) and selectively urge the heating soleplate (3) towards the work table (1). An angular position sensor generates an image signal of the soleplate arm (4) angular position relative to the work table (1), and said signal is used by the control means for causing or authorising the pressurisation of the ironing press if and only if the heating soleplate (3) is in the proximity of or in contact with the work table (1) or the object to be ironed thereon, thereby reducing the efforts required for operating the press, while ensuring high operational security.

Inventors:
JIMENEZ ANTONIO
Application Number:
PCT/EP1998/007808
Publication Date:
June 17, 1999
Filing Date:
December 03, 1998
Export Citation:
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Assignee:
NOVAM S A (CH)
International Classes:
D06F71/04; D06F71/06; (IPC1-7): D06F71/04; D06F71/06
Domestic Patent References:
WO1997035060A11997-09-25
Foreign References:
DE1254573B1967-11-23
Attorney, Agent or Firm:
Poncet, Jean-françois (chemin de Tillier Boîte postale 317 Annecy Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Presse à repasser ayant : . une table de travail (1) montée sur un socle (2), . une semelle chauffante (3) montée sur un bras de semelle (4) qui pivote, autour d'un axe de rotation postérieur (5) porté par le socle (2), entre une position ouverte à l'écart de la table de travail (1) et une position fermée en appui sur la table de travail (1), . des moyens moteurs (21) commandés par un circuit de commande (41,42) et en prise avec une transmission mécanique (23,24,16) pour solliciter sélectivement la semelle chauffante (3) vers la table de travail (1), caractérisée en ce que : . la presse à repasser comprend en outre des moyens de commande (35,42) pour provoquer ou autoriser la génération d'une force d'appui à grande intensité de la semelle chauffante (3) vers la table de travail (1) par les moyens moteurs (21) si et seulement si la semelle chauffante (3) est à proximité ou au contact de la table de travail (1) ou de l'objet à repasser qu'elle supporte, . la transmission mécanique comprend des moyens de désaccouplement (25, 26) autorisant une course de rotation libre du bras de semelle (4) par rapport à l'arbre moteur (22) des moyens moteurs (21) pendant son mouvement depuis la position ouverte vers la position fermée de la presse à repasser.
2. Presse à repasser selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de commandes comprennent : . des moyens capteurs (35) pour produire un signal d'autorisation lorsque la semelle chauffante (3) est à proximité ou au contact de la table de travail (1) ou de l'objet à repasser qu'elle supporte, . un circuit de commande (42) recevant le signal d'autorisation et autorisant ou provoquant, après réception dudit signal d'autorisation, le fonctionnement des moyens moteurs (21) et de la transmission mécanique (23) dans des conditions produisant ladite force d'appui à grande intensité.
3. Presse à repasser selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens capteurs (35) comprennent un capteur de position angulaire adapté entre le bras de semelle (4) et le socle (2), pour fournir un signal image de la position angulaire du bras de semelle (4), et un comparateur (42) pour comparer ledit signal image de la position angulaire du bras de semelle (4) avec une valeur de seuil déterminée et pour produire le signal d'autorisation.
4. Presse à repasser selon la revendication 3, caractérisée en ce que la valeur de seuil est choisie pour produire le signal d'autorisation lorsque la semelle chauffante (3) est écartée de la table de travail (1) selon une distance inférieure à l'épaisseur d'une main.
5. Presse à repasser selon 1'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que : . la transmission mécanique comprend des moyens élastiques de rappel (15, 115) engagés entre un premier point d'appui (9) et un second point d'appui (16), . l'un des premier (9) et second (16) points d'appui est associé au bras de semelle (4), et l'autre des premier (9) et second (16) points d'appui est associé au socle (2), . les moyens moteurs (21) sont agencés pour déplacer le second point d'appui (16) entre une première position (19) et une seconde position (20) le long de guides circulaires (18) centrés sur le premier point d'appui (9) lorsque le bras de semelle (4) est en position fermée, . les première (19) et seconde (20) positions sont telles que les moyens élastiques de rappel (15,115) sollicitent le bras de semelle (4) vers la position ouverte lorsque le second point d'appui (16) est en première position (19), et sollicitent le bras de semelle (4) vers la position fermée lorsque le second point d'appui (16) est en seconde position (20).
6. Presse à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens de commande (42) sollicitent les moyens moteurs (21) de façon à produire une sollicitation à faible couple du bras de semelle (4) dans son mouvement de rotation depuis la position ouverte jusqu'à la position fermée.
7. Presse à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens de commande (42) sollicitent les moyens moteurs (21) et la transmission mécanique de façon à mettre en prise les moyens moteurs (21) et le bras de semelle (4) en fin de mouvement d'ouverture du bras de semelle (4) pour produire un amortissement du mouvement d'ouverture.
8. Presse à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de commande (42) règlent la valeur de pression maximale de la presse à repasser en pilotant les moyens moteurs (21) de façon à régler l'angle maximum de rotation des moyens moteurs (21) pendant l'étape de mise en pression.
9. Presse à repasser selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comprend un tableau de commande (39) connecté aux moyens de commande (42) et comportant un dispositif d'entrée (53) actionnable par l'utilisateur pour fournir un signal d'entrée prenant sa valeur dans une série de valeurs correspondant chacune à une catégorie de tissus, les moyens de commande (42) produisant la pression appropriée correspondant à la catégorie de tissus en fonction dudit signal d'entrée.
10. Presse à repasser selon la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens de commande (42) pilotent des éléments chauffants (47, 48) de la semelle chauffante (3) et règlent ainsi la température de la semelle chauffante (3) en fonction dudit signal d'entrée.
11. Presse à repasser selon 1'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les moyens de commande (42) pilotent les moyens moteurs (21) pour supprimer la pression d'appui à grande intensité et autoriser 1'ouverture de la presse à repasser après une durée prédéterminée de maintien en pression.
12. Presse à repasser selon 1'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que les moyens de commande (42) génèrent un signal d'avertissement après une durée prédéterminée de maintien en pression.
13. Presse à repasser selon 1'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que les moyens de commande (42) suppriment la pression d'appui à grande intensité et autorisent l'ouverture de la presse à repasser dès l'actionnement de l'un quelconque des dispositifs d'entrée (53) lorsque la presse est en position fermée.
Description:
PRESSE A REPASSER A MISE EN PRESSION MOTORISEE DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne les presses à repasser, utilisées pour repasser du linge. Une presse à repasser comprend généralement une table de travail montée sur un socle et ayant une face supérieure conformée pour supporter l'objet à repasser. Une semelle chauffante, montée sur un bras de semelle, pivote autour d'un axe de rotation postérieur porté par le socle. Ainsi, la semelle chauffante pivote entre une position ouverte dans laquelle la semelle chauffante est relevée à l'écart de la table de travail pour permettre le positionnement de l'objet à repasser ou son retrait après repassage, et une position fermée dans laquelle la semelle chauffante est rabattue en appui sur la table de travail ou, en présence d'un objet à repasser, sur la face supérieure de l'objet à repasser posé sur la table de travail.

Dans la plupart des presses à repasser connues, la semelle chauffante est manipulée à la main, selon une procédure comprenant les étapes suivantes : -à partir de la position ouverte, après positionnement de 1'objet à repasser sur la table de travail, l'utilisateur appuie sur la face supérieure de la semelle chauffante ou sur une poignée qui lui est solidaire pour l'abaisser par rotation autour de l'axe de rotation postérieur jusqu'à la position fermée ; -l'utilisateur manipule alors un levier supérieur, articulé sur la semelle chauffante, pour abaisser ledit levier et produire ainsi une force de pression de la semelle chauffante en direction de la table de travail, pour mettre en pression l'objet à repasser pendant son échauffement par la semelle chauffante ; -après une durée de maintien en pression évaluée volontairement par l'utilisateur, celui-ci manipule le levier supérieur pour le relever et supprimer ainsi la pression de repassage ; -enfin, l'utilisateur accompagne la rotation de la semelle chauffante vers la position ouverte, mouvement produit par un ressort de rappel.

On comprend que l'utilisateur, notamment dans l'étape de mise en pression par manipulation du levier supérieur, produit un travail répétitif fatigant et peu valorisant. La manipulation du levier nécessite

en outre l'utilisation d'une main, qui se trouve ainsi indisponible pour une autre tâche.

L'utilisation d'une telle presse à repasser connue nécessite de faire appel à l'expérience de l'utilisateur, notamment pour déterminer le temps de maintien en pression approprié pour obtenir une qualité de repassage satisfaisante.

On a déjà proposé, dans le document DE 1 254 573 B, une presse à repasser industrielle dans laquelle les mouvements de la semelle chauffante sont produits par un vérin hydraulique associé à des tiroirs hydrauliques de distribution et une pompe entraînée par un moteur. Un disque distributeur commande les tiroirs hydrauliques de distribution de telle façon qu'une force motrice à plus grande intensité soit appliquée à la semelle chauffante lorsque celle-ci atteint une hauteur donnée.

L'inconvénient majeur d'une telle presse à repasser motorisée est le danger de pincement et de brûlure si l'utilisateur ou un enfant engage un membre entre la table de travail et la semelle chauffante pendant le fonctionnement du vérin hydraulique. La sécurité d'utilisation ne peut tre assurée.

EXPOSE DE L'INVENTION Le problème proposé par la présente invention est de concevoir une nouvelle structure de presse à repasser qui à la fois comporte des moyens de mise en pression motorisée, pour éviter à l'utilisateur des manipulations répétitives fastidieuses et fatigantes de mise en pression, et qui assure une grande sécurité dans la mise en pression motorisée de la presse, pour éviter tout risque de coincement d'un membre de l'utilisateur entre la semelle chauffante et la table de travail pendant l'étape de mise en pression pour repassage.

L'invention a également pour objet de prévoir de tels moyens motorisés de mise en pression qui soient particulièrement fiables, peu onéreux, économiques, peu encombrants, ne nécessitant qu'un moteur de faible puissance et un nombre minimum de capteurs.

Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, une presse à repasser selon 1'invention comprend : -une table de travail montée sur un socle, -une semelle chauffante montée sur un bras de semelle qui pivote, autour d'un axe de rotation postérieur porté par le socle, entre une position

ouverte à l'écart de la table de travail et une position fermée en appui sur la table de travail, -des moyens moteurs commandés par un circuit de commande et en prise avec une transmission mécanique pour solliciter sélectivement la semelle chauffante vers la table de travail pendant l'étape de mise en pression, -des moyens de commande pour provoquer ou autoriser la génération d'une force d'appui à grande intensité de la semelle chauffante vers la table de travail par les moyens moteurs si et seulement si la semelle chauffante est à proximité ou au contact de la table de travail ou de l'objet à repasser qu'elle supporte, -la transmission mécanique comprenant des moyens de désaccouplement autorisant une course de rotation libre du bras de semelle par rapport à l'arbre moteur des moyens moteurs pendant son mouvement depuis la position ouverte vers la position fermée de la presse à repasser.

Les moyens de commande peuvent avantageusement comprendre : -des moyens capteurs pour produire un signal d'autorisation lorsque la semelle chauffante est à proximité ou au contact de la table de travail ou de l'objet à repasser qu'elle supporte, -un circuit de commande recevant le signal d'autorisation et autorisant ou provoquant, après réception dudit signal d'autorisation, le fonctionnement des moyens moteurs et de la transmission mécanique dans des conditions produisant ladite force d'appui à grande intensité.

Selon un mode de réalisation, les moyens capteurs comprennent un capteur de position angulaire adapté entre le bras de semelle et le socle, pour fournir un signal image de la position angulaire du bras de semelle, et un comparateur pour comparer ledit signal image de la position angulaire du bras de semelle avec une valeur de seuil déterminée et pour produire le signal d'autorisation.

Pour assurer de bonnes conditions de sécurité, la valeur de seuil est avantageusement choisie pour produire le signal d'autorisation lorsque la semelle chauffante est écartée de la table de travail selon une distance inférieure à l'épaisseur d'une main.

Selon un mode de réalisation avantageux, la presse à repasser selon 1'invention est telle que : -la transmission mécanique comprend des moyens élastiques de rappel engagés entre un premier point d'appui et un second point d'appui,

-lun des premier et second points d'appui est associé au bras de semelle, et l'autre des premier et second points d'appui est associé au socle, -les moyens moteurs sont agencés pour déplacer le second point d'appui entre une première position et une seconde position le long de guides circulaires centrés sur le premier point d'appui lorsque le bras de semelle est en position fermée, -les première et seconde positions sont telles que les moyens élastiques de rappel sollicitent le bras de semelle vers la position ouverte lorsque le second point d'appui est en première position, et sollicitent le bras de semelle vers la position fermée lorsque le second point d'appui est en seconde position.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : -la figure 1 est une vue schématique de côté, en coupe partielle, d'une presse à repasser selon un premier mode de réalisation de la présente invention, à l'état de mise en pression ; -la figure 2 est une vue schématique illustrant la cinématique de mouvement de la presse de la figure 1 entre la position fermée et la position ouverte ; -la figure 3 est une vue de côté partielle en coupe longitudinale montrant la partie postérieure de la presse à repasser de la figure 1, en position fermée ; -les figures 4,5 et 6 illustrent, en vue de côté, une presse à repasser selon un second mode de réalisation, respectivement en position ouverte, en position fermée, et à l'état de mise en pression ; -les figures 7,8 et 9 illustrent, en vue de côté, une presse à repasser selon un troisième mode de réalisation, respectivement en position ouverte, en position fermée, et à l'état de mise en pression ; -les figures 10, 11 et 12 illustrent, en vue de côté, une presse à repasser selon un quatrième mode de réalisation, respectivement en position ouverte, en position fermée, et à l'état de mise en pression ;

-les figures 13,14 et 15 illustrent, en vue de côté, une presse à repasser selon un cinquième mode de réalisation, respectivement en position ouverte, en position fermée, et à l'état de mise en pression ; -la figure 16 est une vue en perspective d'un bloc moteur pour mise en pression motorisée selon les modes de réalisation des figures 1 à 15, à 1'état de presse ouverte ou de fin d'étape de pression ; -la figure 17 est une vue de face en coupe transversale de la partie inférieure de presse de la figure 1, montrant 1'adaptation du mécanisme de mise en pression motorisée ; -la figure 18 illustre le schéma électrique général de la presse selon un mode de réalisation de la présente invention ; -la figure 19 est un diagramme illustrant les mouvements de différentes pièces du mécanisme de mise en pression motorisée selon le mode de réalisation des figures 16 et 17 ; et -les figures 20 et 21 représentent un organigramme de fonctionnement général de la presse à repasser selon un mode de réalisation de 1'invention.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Comme le représentent les figures 1 et 2, une presse à repasser selon l'invention comprend, de façon générale, une table de travail 1 montée sur un socle 2, et une semelle chauffante 3 montée sur un bras de semelle 4 pivotant autour d'un axe de rotation postérieur 5 lui-mme porté par le socle 2.

Dans la réalisation illustrée sur les figures 1 et 2, le bras de semelle 4 est articulé autour de l'axe de rotation postérieur 5 selon une zone intermédiaire, et se prolonge au delà de l'axe de rotation postérieur 5 par une partie coudée 6 se développant vers le bas et dont l'extrémité inférieure 7 s'articule selon un axe transversal 70 sur un bras inférieur antéropostérieur 8 solidaire de la table de travail 1. L'extrémité antérieure du bras antéropostérieur 8 est en appui roulant sur le socle 2 par un chariot inférieur 9 muni de galets tels que le galet 10 roulant dans un chemin de roulement inférieur 11 ménagé dans le socle 2. Le chemin de roulement inférieur 11 se développe d'avant en arrière, comme illustré sur les figures 1 et 2, selon un parcours curviligne, par exemple circulaire, centré sur un centre supérieur 12 qui peut tre situé peu au dessous de la table de travail 1, tandis que le chemin de roulement inférieur 11 est situé peu au dessus de la base du socle 2. Le chemin de

roulement inférieur 11 se développe entre une extrémité postérieure 13 et une extrémité antérieure 14.

Des moyens élastiques de rappel 15, tels que des ressorts hélicoïdaux de compression, sont engagés entre le chariot inférieur 9 et un chariot supérieur 16. Le chariot supérieur 16 est muni de galets tels que le galet 17 se déplaçant sur un chemin de roulement supérieur 18 ménagé dans le socle 2. Le chemin de roulement supérieur 18 est incurvé, formant un guide de préférence circulaire, centré sur l'extrémité postérieure 13 du chemin de roulement inférieur 11, et se développe entre une extrémité supérieure et postérieure 19 et une extrémité inférieure et antérieure 20. L'extrémité supérieure et postérieure 19 du chemin de roulement supérieur 18 est légèrement en arrière du centre supérieur 12 d'incurvation du chemin de roulement inférieur 11.

Comme on le voit sur la figure 2, lors du mouvement de rotation de la semelle chauffante 3 et du bras de semelle 4 entre la position ouverte illustrée en trait plein sur la figure 2 et la position fermée illustrée en pointillés, le chariot supérieur 16 reste engagé dans l'extrémité supérieure et postérieure 19 du chemin de roulement supérieur 18, tandis que le chariot inférieur 9 se déplace sur le chemin de roulement inférieur 11 : le chariot inférieur 9 se trouve à l'extrémité postérieure 13 du chemin de roulement inférieur 11 lorsque la presse est à l'état fermé, tandis qu'il se trouve à l'extrémité antérieure 14 du chemin de roulement inférieur 11 lorsque la presse est à l'état ouvert. Par le fait que 1'extrémité supérieure et postérieure 19 du chemin de roulement supérieur 18 est légèrement en arrière du centre supérieur 12, les moyens élastiques de rappel 15 exercent une force de rappel tendant à ramener le chariot inférieur 9 vers l'extrémité antérieure 14 du chemin de roulement inférieur 11, provoquant l'avance du bras inférieur antéropostérieur 8 qui lui-mme provoque la rotation du bras de semelle 4 vers la position ouverte de presse à repasser.

Ainsi, les moyens élastiques de rappel 15, associés au chariot inférieur 9, au chariot supérieur 16, au chemin de roulement inférieur 11 et au chemin de roulement supérieur 18 constituent les moyens de rappel tendant à ramener la presse à repasser en position ouverte. Ces moyens élastiques de rappel 15 sont engagés entre un premier point d'appui (le chariot inférieur 9), et un second point d'appui (le chariot supérieur 16). Dans ce mode de réalisation, le premier point d'appui 9 est associé

au bras de semelle 4, et le second point d'appui 16 est associé au socle 2. Selon l'invention, on pourrait aussi adapter la structure en associant le premier point d'appui 9 au socle 2, et en associant le second point d'appui 16 au bras de semelle 4.

Ces principaux éléments se retrouvent sur la figure 17, en vue de face en coupe transversale : le socle 2, muni de pieds inférieurs d'appui non répertoriés, comporte en réalité une partie gauche 2 qui était visible sur la figure 1 et une partie droite symétrique 102, avec un chemin de roulement inférieur 11 dans la partie gauche 2 et un chemin de roulement inférieur 111 dans la partie droite 102, et avec un chemin de roulement supérieur 18 dans la partie gauche 2 et un chemin de roulement supérieur correspondant 118 dans la partie droite 102. Le chariot inférieur 9 comporte le galet 10 dans la partie gauche, et le galet 110 dans la partie droite. Le chariot supérieur 16 comporte le galet 17 dans la partie gauche et le galet 117 dans la partie droite. Entre le chariot supérieur 16 et le chariot inférieur 9, on retrouve des premiers moyens élastiques de rappel 15 dans la partie gauche, et des seconds moyens élastiques de rappel identiques 115 dans la partie droite.

On voit également, sur cette figure 17, les éléments mécaniques essentiels du dispositif de mise en pression motorisée selon l'invention.

Ce dispositif de mise en pression motorisée, également représenté en perspective sur la figure 16, comprend un moteur électrique 21 ayant un arbre moteur 22 transversal, qui entraine par l'intermédiaire d'un jeu d'engrenage réducteur 23, une douille rotative 24 coaxiale avec le chariot supérieur 16 et munie de lumières radiales diamétralement opposées telles que la lumière 25 dans lesquelles s'engage une clavette radiale 26 du chariot supérieur 16. Ainsi, un jeu d'environ 90°, correspondant à la longueur de la lumière 25, est ménagé entre la rotation du dernier pignon de l'engrenage 23 solidaire de la douille 24 et la rotation du chariot supérieur 16.

Le chariot supérieur 16 porte deux pignons d'extrémité 27 et 127 qui s'engagent respectivement sur une crémaillère gauche 28 et une crémaillère droite 128. La crémaillère gauche 28 est également visible sur la figure 1, et suit le trajet du chemin de roulement supérieur 18 en restant au dessous du chemin de roulement. Le moteur 21, ainsi que son train d'engrenage 23, est monté sur un support mobile 29 comportant deux fourches inférieures 30 et 130, dont on ne voit que les branches

postérieures sur les figures 16 et 17, et qui viennent en prise de part et d'autre du chariot inférieur 9. Le support mobile de moteur 29 est monté à rotation autour du chariot supérieur 16. Ainsi, les fourches 30 et 130 du support mobile de moteur 29 autorisent les mouvements de rapprochement et d'éloignement des deux chariots 9 et 16, tout en les reliant en permanence en empchant toute rotation du moteur 21 et de son support mobile 29 par rapport aux deux chariots 9 et 16.

La rotation du moteur électrique 21 permet ainsi d'entraîner en rotation 1'arbre du chariot supérieur 16 portant les deux pignons d'extrémité 27 et 127 en prise sur les crémaillères 28 et 128. Par cette rotation, le moteur électrique 21 provoque le déplacement du chariot supérieur 16 le long du chemin de roulement supérieur 18 entre une première position engagée à 1'extrémité supérieure 19 du chemin de roulement supérieur 18 et une seconde position (figure 1) réglable déplacée vers l'extrémité inférieure 20 du chemin de roulement supérieur 18. Les première et seconde positions sont telles que les moyens élastiques de rappel 15, engagés entre les points d'appui constitués par les chariots 9 et 16, sollicitent le bras de semelle 4 vers la position ouverte lorsque le second point d'appui 16 est en première position, et sollicitent le bras de semelle 4 vers la position fermée pour appliquer une pression supplémentaire lorsque le second point d'appui 16 est en seconde position. Cela produit une pression de la semelle chauffante 3 sur la table de travail 1 comme cela va tre maintenant expliqué.

Dans la position fermée sans pression de la presse à repasser, le chariot supérieur 16 se trouve engagé dans l'extrémité supérieure et postérieure 19 du chemin de roulement supérieur 18. La forme du chemin de roulement inférieur 11, centrée sur le centre supérieur 12, fait que dans cette position fermée de la presse à repasser, les moyens élastiques de rappel 15 nlont que très peu d'effets sur le bras de semelle 4, de sorte que la semelle chauffante 3 repose sur la table de travail 1 sans pression. Par la rotation du moteur électrique 21, on amène progressivement le chariot supérieur 16 en direction de l'extrémité inférieure et antérieure 20 du chemin de roulement supérieur 18, comme illustré sur la figure 1, modifiant l'orientation des moyens élastiques de rappel 15. On comprend que, lorsque le chariot supérieur 16 se déplace, le changement d'orientation des moyens élastiques de rappel 15 provoque progressivement une poussée du bras inférieur antéropostérieur 8 vers

l'arrière, et donc une poussée correspondante de la semelle chauffante 3 vers la table de travail 1. Par le fait que le chemin de roulement supérieur 18 est centré sur l'extrémité postérieure 13 du chemin de roulement inférieur 11, le travail nécessaire par le moteur électrique 21 pour produire la pression est très faible. On peut ainsi utiliser un moteur électrique 21 à faible couple, et donc à faible consommation et à faible volume.

On comprend que, si le moteur électrique 21 est en prise directe sur 1'arbre du chariot supérieur 16, le mouvement de rotation du bras de semelle 4 entre la position ouverte et la position fermée nécessite également la rotation de l'arbre moteur 22 du moteur 21. Pour éviter cela, et permettre ainsi un mouvement de rotation libre notamment pendant la rotation depuis la position ouverte jusqu'à la position fermée du bras de semelle 4, on prévoit les lumières telles que la lumière 25 autorisant la rotation du moteur 21 et de son support 29 autour de l'arbre du chariot supérieur 16, qui est lui-mme fixe car en prise sur les crémaillères 28 et 128 pendant ce mouvement de rotation.

On voit également, sur les figures 16 et 17, la présence d'un capteur angulaire 31, par exemple constitué d'un potentiomètre, monté rotatif sur un arbre 32 porté par le support mobile de moteur 29, et en prise sur 1'arbre du chariot supérieur 16 par 1'intermédiaire d'une roue dentée 33 engrenant sur un pignon 34 monté sur l'arbre du chariot supérieur 16. Le capteur angulaire 31 donne ainsi un signal image de la rotation de 1'arbre du chariot supérieur 16 par rapport au support mobile de moteur 29.

Sur la figure 3, en vue de côté en coupe longitudinale de la portion postérieure de la presse à repasser, on retrouve la table de travail 1, la semelle chauffante 3 et son bras de semelle 4, ainsi que le socle 2 et le bras inférieur antéropostérieur 8 articulé à 1'extrémité de la partie coudée 6 du bras de semelle 4. Un capteur de position angulaire 35 est prévu à l'articulation entre le bras de semelle 4 et le socle 2, autour de l'axe de rotation postérieur 5. Par exemple, l'axe postérieur 5 porte une roue dentée 36 solidaire en rotation du bras de semelle 4 et en prise sur un pignon 37 porté par un axe solidaire du socle 2 et portant un capteur angulaire tel qu'un potentiomètre. Ce capteur de position angulaire 35, ainsi adapté entre le bras de semelle 4 et le socle 2, permet de fournir un signal image de la position angulaire du bras de

semelle 4 entre la position fermée et la position ouverte de presse à repasser.

En se référant à nouveau à la figure 1, on voit que la semelle chauffante 3 est associée à une partie antérieure 38 constituant une poignée de manoeuvre pour l'entraînement du bras de semelle 4 entre la position ouverte et la position fermée de presse à repasser. La partie antérieure 38 comporte également un tableau de commande 39, regroupant les commandes de la presse à repasser.

Les figures 4 à 15 illustrent quatre autres modes de réalisation selon l'invention pour les moyens de motorisation de la mise en pression.

Ces quatre modes de réalisation reprennent le principe déjà utilisé dans le premier mode de réalisation, selon lequel on utilise les moyens de rappel élastiques du bras de semelle 4 vers sa position relevée pour générer la force de pression de la semelle 3 sur la table de travail 1, en modifiant l'orientation des moyens de rappel élastiques par l'actionnement d'un moteur. Les éléments correspondants des quatre modes de réalisation supplémentaires sont désignés par les mmes références numériques que dans le premier mode de réalisation. On retrouve ainsi la table de travail 1, le socle 2, la semelle chauffante 3, le bras de semelle 4 articulé autour d'un axe de rotation postérieur 5, et des moyens de rappel élastiques 15 engagés entre un premier chariot 9 et un second chariot 16. Dans ces quatre modes de réalisation supplémentaires, la table de travail l est solidaire du socle 2, qui est fixe, et le bras de semelle 4 pivote autour d'un axe postérieur fixe 5 du socle 2.

Dans le second mode de réalisation des figures 4 à 6, le premier chariot 9 est monté à l'extrémité d'une partie coudée postérieure descendante 6 du bras de semelle 4, tandis que le second chariot 16 se déplace dans un chemin de roulement 18 ménagé dans le montant postérieur du socle 2. Sur les figures 4 et 5, le second chariot 16 est engagé dans l'extrémité supérieure du chemin de roulement 18. Pour produire la pression, le second chariot 16 se déplace vers l'extrémité inférieure du chemin de roulement 18, comme illustré sur la figure 6.

Dans le troisième mode de réalisation illustré sur les figures 7 à 9, le premier chariot 9 est disposé au voisinage de l'extrémité postérieure de la base du socle 2, tandis que le second chariot 16 se déplace dans un chemin de roulement 18 prévu dans une partie coudée postérieure descendante 6 du bras de semelle 4. Sur les figures 7 et 8, le

second chariot 16 est logé à 1'extrémité supérieure du chemin de roulement 18. Pour produire la pression, le second chariot 16 est déplacé vers l'extrémité inférieure du chemin de roulement 18, comme illustré sur la figure 9.

Dans le quatrième mode de réalisation illustré sur les figures 10 à 12, le premier chariot 9 est logé à l'extrémité supérieure d'un montant postérieur du socle 2, tandis que le second chariot 16 se déplace sur un chemin de roulement 18 ménagé dans une portion coudée inférieure du bras de semelle 4 qui lui-mme est articulé selon un axe transversal inférieur 5 sur le socle 2. Hors pression, le second chariot 16 est logé en extrémité inférieure du chemin de roulement 18. La pression est obtenue en déplaçant le second chariot 16 vers l'extrémité supérieure du chemin de roulement 18.

Dans le cinquième mode de réalisation illustré sur les figures 13 à 15, le premier chariot 9 est disposé au voisinage de l'extrémité postérieure de la portion supérieure du bras de semelle 4, tandis que le bras de semelle 4 s'articule selon un axe transversal inférieur 5 à l'extrémité postérieure du socle 2. Le second chariot 16 se déplace dans un chemin de roulement 18 ménagé dans un montant postérieur du socle 2.

Hors pression, sur les figures 13 et 14, le second chariot 16 est logé à 1'extrémité inférieure du chemin de roulement 18. Pour produire la pression, le second chariot 16 est déplacé vers l'extrémité supérieure du chemin de roulement 18.

On se référera maintenant à la figure 18 illustrant la structure générale du circuit électrique de la presse à repasser selon un mode de réalisation particulier de l'invention.

Sur cette figure, on retrouve le tableau de commande 39, la semelle chauffante 3,1'axe de pivotement postérieur 5 avec son capteur de position angulaire 35, le bras de semelle 4, le socle 2, le moteur électrique 21 et le capteur angulaire 31.

Le moteur électrique 21 est alimenté à partir d'une source extérieure de tension électrique alternative 38, par l'intermédiaire d'un transformateur de tension 139, de moyens redresseurs 40 en série avec un commutateur électronique tel qu'un transistor 41. La ligne d'alimentation du moteur électrique 21, provenant du transistor 41, traverse un circuit de commande 42 puis une bande souple de connexion 43 à conducteurs multiples. Le courant traversant le moteur électrique 21 est mesuré par un

capteur de courant 44 procurant une information au circuit de commande 42 par une ligne 45. Le circuit de commande 42 commande le courant traversant le moteur électrique 21 en produisant un signal de commande envoyé sur la base 46 du transistor 41.

La semelle chauffante 3 comporte des éléments chauffants 47 et 48, connectés aux bornes de la source de tension alternative 38 par l'intermédiaire d'un commutateur électronique tel qu'un thyristor 49 dont la grille est commandée par le circuit de commande 42. Le circuit de commande 42 pilote ainsi les éléments chauffants 47 et 48, en régulant leur température en fonction d'une consigne et en fonction du signal d'entrée reçu sur une ligne 50 provenant d'un capteur de température 51 inséré dans la semelle chauffante 3.

Le moteur électrique 21 est un moteur à courant continu. Le tableau de commande 39 est relié au circuit de commande 42 par une bande flexible de connexion 52 à conducteurs multiples. Le circuit de commande 42 peut avantageusement tre disposé dans la partie coudée 6 du bras de semelle 4. Il est ainsi à l'écart des éléments chauffants de la presse à repasser.

Le circuit de commande 42 comprend un microcontrôleur, associé à un programme de commande adapté pour réaliser les étapes de fonctionnement de la presse à repasser.

En particulier, le circuit de commande 42 reçoit les signaux produits par le capteur de position angulaire 35, et utilise ces signaux pour commander de manière appropriée la rotation du moteur électrique 21 produisant la force de pression à grande intensité de la semelle chauffante 3 sur la table de travail 1. Plus particulièrement, le circuit de commande 42 est adapté pour provoquer ou autoriser la rotation du moteur électrique 21 dans le sens assurant le déplacement du chariot supérieur 16 vers l'extrémité inférieure et antérieure 20 du chemin de roulement supérieur 18 si et seulement si la semelle chauffante 3 est à proximité ou au contact de la table de travail 1 ou de l'objet à repasser qu'elle supporte. Pour cela, la rotation correspondante du moteur électrique 21 est assurée ou autorisée si et seulement si le signal produit par le capteur de position angulaire 35 indique que le bras de semelle 4 est au voisinage de la position qu'il doit avoir lorsque la presse à repasser est fermée.

On peut prévoir que le capteur de position angulaire 35 produit un signal d'autorisation lorsque la semelle chauffante 3 est à proximité ou au contact de la table de travail 1 ou de l'objet à repasser quelle supporte, et le circuit de commande 42 reçoit ce signal d'autorisation et autorise ou provoque le fonctionnement du moteur électrique 21 et de la transmission mécanique dans des conditions produisant la force d'appui à grande intensité de la semelle chauffante 3 sur la table de travail 1.

Le microcontrôleur du circuit de commande 42 réalise, par son programme interne, un comparateur permettant de comparer le signal image de la position angulaire du bras de semelle 4, provenant du capteur de position angulaire 35, avec une valeur de seuil déterminée pour produire un signal d'autorisation de rotation du moteur électrique 21.

La valeur de seuil est choisie pour produire le signal d'autorisation, et la rotation du moteur électrique 21, lorsque la semelle chauffante 3 est écartée de la table de travail 1 selon une distance inférieure à l'épaisseur d'une main, c'est-à-dire une distance inférieure à une valeur comprise entre 5 et 18 millimètres environ, au choix de l'homme du métier.

La figure 19 illustre le fonctionnement du dispositif représenté sur les figures précédentes, au cours d'un cycle complet de fonctionnement. La courbe supérieure Cl représente le signal produit par le capteur de position angulaire 35, donnant l'angle formé entre le bras de semelle 4 et la table de travail 1. La courbe C2 illustre l'angle de rotation de 1'arbre du chariot supérieur 16 par rapport au socle 2. La courbe C3 illustre l'angle que fait le support mobile de moteur 29 par rapport au socle 2. La courbe C4 illustre 1'angle de rotation de 1'arbre moteur 22 par rapport au support mobile de moteur 29.

La position initiale correspond à la presse à repasser à l'état ouvert. A partir de cette position, selon la courbe C1, le bras de semelle 4 pivote régulièrement jusqu'à atteindre l'angle minimum, par exemple un angle nul au point A. Pendant cette rotation, le support mobile de moteur 29 a pivoté d'environ 90° par rapport au socle 2, comme illustré par la courbe C3. L'arbre du chariot supérieur 16, en prise sur la crémaillère 28, est resté fixe. La rotation entre le support mobile de moteur 29 et l'arbre de chariot supérieur 16 est rendue possible par la présence de la lumière 25 dans la douille rotative 24. L'arbre moteur 22, comme illustré

par la courbe C4, n'a pas tourné, de sorte que l'utilisateur n'a pas à produire de force importante pour fermer la presse à repasser.

A partir du point A, le bras reste en position sensiblement constante, la semelle chauffante 3 étant en appui sur la table de travail 1 ou sur l'objet à repasser qui repose sur la table de travail 1. On provoque alors la rotation du moteur électrique 21, comme illustré par la courbe C4, jusqu'à un angle de rotation maximal R choisi correspondant à la pression désirée. Pendant cette rotation, le support mobile de moteur 29 pivote d'un angle supplémentaire, comme illustré par la courbe C3, jusqu'à un angle de pivotement maximum correspondant à la rotation choisie du moteur 21. Egalement, pendant ce pivotement, l'arbre de chariot supérieur 16 a tourné d'un angle comme illustré par la courbe C2.

Le circuit de commande 42 maintient alors la pression maximale pendant une durée de temporisation D déterminée, puis provoque la rotation inverse du moteur 21 comme illustré par la courbe C4. En début de rotation du moteur 21, la douille rotative 24 n'entraîne pas la clavette radiale 26 et l'arbre du chariot supérieur 16, tant que la clavette radiale 26 se déplace dans la lumière 25. Ensuite, la douille rotative 24 entraine le chariot supérieur 16 pour le ramener vers l'extrémité supérieure et postérieure 19 du chemin de roulement supérieur 18. Puis le moteur entreprend une rotation inverse, dans la portion de courbe E de la courbe C4, pour accompagner le mouvement de retour du support mobile de moteur 29 pendant 1'étape d'ouverture de la presse à repasser.

Ainsi, les moyens de commande sollicitent le moteur électrique 21 et la transmission mécanique de façon que le moteur électrique 21 soit en prise avec le bras de semelle 4 en fin du mouvement d'ouverture du bras de semelle 4, produisant un amortissement du mouvement d'ouverture de la presse à repasser, évitant que les moyens élastiques de rappel provoquent un mouvement d'ouverture rapide qui se termine par un choc contre une butée.

On notera que la pression à grande intensité produite par la semelle chauffante 3 sur la table de travail 1 dépend de la position du chariot supérieur 16 le long du chemin de roulement supérieur 18. Ainsi, les moyens de commande 42 peuvent régler librement la valeur de pression maximale de la presse à repasser, en pilotant le moteur électrique 21 de façon à régler 1'angle maximum de rotation du moteur pendant l'étape de mise en pression.

Dans les modes de réalisation illustrés sur les figures, en particulier sur la figure 18, la presse à repasser comporte un tableau de commande 39 ayant un dispositif d'entrée 53 actionnable par l'utilisateur pour fournir un signal d'entrée, envoyé par la bande souple de connexion 52 au circuit de commande 42. Le signal d'entrée prend sa valeur dans une série de valeurs correspondant chacune à une catégorie de tissus. Les catégories de tissus sont lues par l'utilisateur sur des étiquettes portées par l'objet à repasser. Ainsi, l'utilisateur reporte sur le dispositif d'entrée 53 les indications lues sur l'étiquette. Généralement, ces indications comportent actuellement trois catégories, de sorte que le dispositif d'entrée 53 est adapté pour entrer au moins trois valeurs correspondant chacune à une catégorie de tissus. Les moyens de commande 42, recevant le signal d'entrée, produisent les signaux nécessaires envoyés au moteur électrique 21 pour produire la pression appropriée correspondant à la catégorie de tissus en fonction du signal d'entrée.

Simultanément, les moyens de commande 42 peuvent piloter les éléments chauffants 47 et 48 de la semelle chauffante 3, et régler ainsi la température de la semelle chauffante 3 en fonction des mmes signaux d'entrée produits par le dispositif d'entrée 53. On peut ainsi régler simultanément la valeur de pression et la température de repassage.

Le microcontrôleur compris dans le circuit de commande 42 peut également tre programmé de façon à piloter le moteur électrique 21 en supprimant la pression d'appui à grande intensité et en autorisant 1'ouverture de la presse à repasser après une durée prédéterminée de maintien en pression. Cette durée peut tre constante. En alternative elle peut également tre dépendante du type de tissu selon le signal d'entrée provenant du dispositif d'entrée 53.

En alternative ou en complément, le circuit de commande 42 peut générer un signal d'avertissement envoyé à un dispositif avertisseur sonore ou lumineux, le signal d'avertissement étant émis après une durée prédéterminée de maintien en pression.

Pour des raisons de sécurité, on peut avantageusement prévoir que les moyens de commande suppriment la pression d'appui à grande intensité et autorisent l'ouverture de la presse à repasser, dès l'actionnement de l'un quelconque des dispositifs d'entrée tels que le dispositif 53 présent sur le tableau de commande 39 lorsque la presse est en position fermée.

Un organigramme de fonctionnement d'une presse à repasser selon le mode de réalisation précédemment décrit est représenté sur les figures 20 et 21. Cet organigramme se comprend de lui-mme, de sorte qu'aucune explication supplémentaire n'est nécessaire. On notera simplement que 1'organigramme ne contient que les étapes essentielles du fonctionnement telles que prévues dans les revendications et la description, et que des étapes subsidiaires conditionnelles de contrôle ou d'actionnement pourront tre insérées par l'homme du métier sans sortir du domaine de la présente invention. Le programme de commande du microcontrôleur du circuit de commande 42 pourra tre écrit par l'homme du métier de toutes manières assurant 1'exécution des étapes définies dans 1'organigramme.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.