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Title:
KEY WITH DOUBLE EXTREMITY RAMP FOR SECURITY CYLINDER, CORRESPONDING CYLINDER AND ASSEMBLY COMPRISED OF SUCH KEY AND CYLINDER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1994/028273
Kind Code:
A1
Abstract:
Key (10) for a security cylinder comprising a handling element linked to an elongate key body having a rectilinear longitudinal axis, said key body being intended to be inserted into a key housing of said cylinder and being entirely comprised between, on the one hand, two parallel lateral planes and, on the other hand, two longitudinal edges situated between the two lateral planes, one of said edges forming the back (14) of the key body and the other edge being an active edge (15) intended to cooperate with the keying members of the securing cylinder, the back (14) and the active edge (15) being interconnected by a profile section comprising at the vicinity of the back (14) a longitudinal groove (11), with the free extremity area of the key body which is opposite to the handling element being at least partially oblique with respect to the longitudinal axis of the key body, the free extremity region of the key body comprising a first ramp (21) and a second ramp (22) which is offset with respect to the first ramp (21) in the insertion direction of the key (10) in the key housing of the cylinder, both ramps (21, 22) forming acute angles with the longitudinal axis of the key body.

Inventors:
MASSON GILLES
HABERT HERVE
PONT CHRISTIAN
MANGIN ROBERT
Application Number:
PCT/FR1994/000593
Publication Date:
December 08, 1994
Filing Date:
May 19, 1994
Export Citation:
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Assignee:
VACHETTE SA (FR)
International Classes:
E05B19/00; E05B19/06; E05B27/00; (IPC1-7): E05B27/00
Foreign References:
EP0166945A11986-01-08
EP0360462A21990-03-28
DE4036158A11991-06-20
Other References:
See also references of EP 0700479A1
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Clé (10) pour barillet de sûreté comportant un élément de manoeuvre lié à un corps de clé de forme allongée ayant un axe longitudinal rectiligne, par lequel passe le plan longitudinal médian PI dudit corps de clé, ledit corps de clé étant destiné à être enfoncé dans un logement de clé (7) dudit barillet et étant entièrement compris entre, d'une part, deux plans latéraux P3, P4, parallèles au plan longitudinal médian PI, et, d'autre part, deux bordures longitudinales disposées entre les deux plans latéraux précités, l'une de ces bordures constituant le dos (14) du corps de clé et l'autre constituant une bordure active (15) destinée à coopérer avec des organes de clavetage (4, 6) dudit barillet de sûreté, le dos (14) et la bordure active (15) étant reliés entre eux par un profilé comportant, au voisinage du dos (14), une rainure longitudinale (11) dont le fond (lia) est une zone de paroi ayant, parallèlement à l'axe longitudinal du corps de clé, un plan longitudinal moyen P2, la ligne de la bordure active (15), qui est équidistante des deux arêtes délimitant latéralement ladite bordure active, étant dans un plan P5 décalé transversalement par rapport au plan longitudinal moyen P2, la zone d'extrémité libre du corps de clé, qui est opposée à l'élément de manoeuvre, étant, au moins partiellement, oblique par rapport à l'axe longitudinal du corps de clé, caractérisée par le fait que la zone d'extrémité libre du corps de clé comporte une première rampe (21) définie en bout de la zone de paroi du profilé, qui délimite ladite rainure (11), et une deuxième rampe (22) définie en bout de la bordure active (15), la deuxième rampe (22) étant en retrait par rapport à la première rampe (21) dans le sens d'enfoncement de la clé (10) dans le logement de clé (7) du barillet, les deux rampes (21, 22) formant des angles aigus avec l'axe longitudinal du corps de clé.
2. Clé selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la zone d'extrémité libre du corps de clé est conformée en pointe, un sommet (19) étant ainsi défini à une extrémité de la première rampe (21).
3. Clé selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le sommet (19) formant l'extrémité du corps de clé est disposé au niveau de la partie médiane du fond (lia) de la rainure (11).
4. Clé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée par le fait que le plan longitudinal médian PI du corps de clé et le plan longitudinal P5 de la bordure active (15) sont sensiblement confondus.
5. Clé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée par le fait que l'extrémité libre de la bordure active (15) coupe la première rampe (21) selon une arête (23), dont le point milieu est à une distance de la ligne longitudinale médiane du dos (14) de clé inférieure à celle existant entre ladite ligne et la face de la paroi inférieure (llç) de la rainure 11 qui est la plus éloignée du dos (14) de la clé, ladite paroi dite "inférieure" étant celle qui est reliée à la bordure active (15) du corps de clé.
6. Clé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que l'angle formé avec l'axe du corps de clé par la première rampe (21) est supérieur à celui formé avec ledit axe par la deuxième rampe (22).
7. Barillet de sûreté destiné à coopérer avec une clé (10) selon l'une des revendications 1 à 6, ledit barillet comportant un rotor cylindrique (1) susceptible de tourner dans un stator (2), un logement de clé (7) étant pratiqué longitudinalement dans le rotor (1), des organes de clavetage (4, 6) étant disposés dans l'ensemble (rotor 1 /stator 2) et étant poussés élastiquement en position de clavetage en l'absence de clé dans le logement de clé (7), le déclavetage n'intervenant que si la clé (10) appropriée est mise en place dans ledit logement de clé (7), chaque organe de clavetage (4, 6) pouvant se déplacer en translation selon un axe rectiligne, une nervure longitudinale (8) faisant saillie latéralement dans le logement de clé (7), un espace résiduel (9) étant ménagé entre ladite nervure (8) et la face en regard (7a) dudit logement de clé 7, caractérisé par le fait qu'en l'absence de clé, chaque organe de clavetage (4, 6) poussé élastiquement traverse le logement de clé (7) jusqu'à venir en butée contre ladite nervure (8), l'organe de clavetage (4, 6) comportant un relief (18) qui, lors de la mise en butée de l'organe de clavetage contre la nervure (8), pénètre dans un évidement (17) prévu à cet effet dans ladite nervure (8), l'espace résiduel (9) permettant d'agir sur l'organe de clavetage pour dégager le relief (18) de son évidement (17).
8. Barillet selon la revendication 7, caractérisé par le fait que l'organe de clavetage est constitué d'une goupille de rotor (6) et d'une goupille de stator (4) disposées dans un même alésage (16), la goupille de stator (4) étant poussée par un ressort (5), la goupille de rotor (6) s 'appuyant, par une de ses bases, sur la goupille de stator (4) et portant, sur son autre base, le relief (18), qui est destiné à s'engager dans la nervure (8).
9. Barillet selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le relief est un téton hémisphérique (18) disposé selon l'axe de la goupille de rotor (6), qui le porte, et que les goupilles de rotor (6) et de stator (4) sont cylindriques, l'axe de l'alésage (16) étant perpendiculaire à l'axe du rotor (1).
10. Barillet selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait que le logement de clé a un plan longitudinal médian qui passe par l'axe du rotor (1), la face de la nervure (8) sur laquelle peut venir en appui une goupille de rotor (6) étant perpendiculaire audit plan longitudinal médian du logement de clé (7).
11. Ensemble constitué par un barillet selon l'une des revendications 7 à 10 et une clé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que la première rampe (21) de la clé (10) agit sur l'organe de clavetage dans l'espace résiduel (9) ménagé à cet effet, l'obliquité de ladite rampe (21) étant telle que le relief (18) de l'organe de clavetage est dégagé de son évidement (17) lorsque la deuxième rampe (22) arrive au contact dudit relief (18).
12. Ensemble selon la revendication 11, incluant un barillet selon la revendication 8, caractérisé par le fait qu'au cours de l'enfoncement de la clé (10) dans son logement (7), le relief (18) s'appuie sur la bordure active (15) de la clé (10), le dessin de ladite bordure active (15) étant tel que, dans la position d'enfoncement maximum de la clé (10) dans son logement (7), l'interface (goupille de rotor 6/goupille de stator 4) est amené au niveau de l'interface (rotor 1 /stator 2).
Description:
CLÉ A DOUBLE RAMPE D'EXTRÉMITÉ POUR BARILLET DE SÛRETÉ, BARILLET CORRESPONDANT ET ENSEMBLE CONSTITUÉ D'UNE TELLE CLÉ ET D'UN TEL BARILLET

La présente invention a trait à un barillet de sûreté destiné à être manoeuvré par une clé, par exemple pour l'entraînement des organes mobiles d'une serrure. L'invention concerne également la clé correspondant à ce barillet et l'ensemble constitué par le barillet et la clé qui lui est associée.

On sait que l'on recherche, de façon permanente, à améliorer la sécurité des barillets de sûreté, c'est-à-dire à rendre plus difficile leur manoeuvre par effraction. De façon classique, un barillet de sûreté est constitué d'un stator, à l'intérieur duquel peut tourillonner un rotor manoeuvré par une clé ; la clé est engagée dans un logement de clé pratiqué longitudinalement dans le rotor ; pour bloquer la rotation du rotor par rapport au stator en l'absence de la bonne clé, on utilise une pluralité d'organes de clavetage. Selon un mode de réalisation courant, un organe de clavetage est constitué d'une goupille de rotor et d'une goupille de stator placées à l'intérieur d'un même alésage, la goupille de stator étant poussée par un ressort en direction de l'axe du rotor ; lorsque la clé est en position dans son logement, la bordure active de la clé, qui porte une denture, positionne chaque goupille de rotor de façon telle que l'interface (goupille de rotor/goupille de stator) se trouve exactement au niveau de l'interface (rotor/stator) et, dans ces conditions, le rotor peut tourner par rapport au stator. On constate que, dans un tel dispositif, il est nécessaire que les goupilles de rotor soient en saillie dans le logement de clé pour coopérer avec la bordure active de la clé.

Or, cette disposition permet aux spécialistes de l'effraction, de faire tourner le rotor au moyen d'un simple outil, généralement appelé "crochet". Au moyen de cet outil, on exerce sur le rotor un couple de rotation qui amène le rotor à être bloqué par celle des goupilles qui a le moins de jeu dans son logement ; à ce moment, en tirant le crochet sur toute la longueur du rotor, on vient enfoncer successivement toutes les goupilles et, en particulier, celle qui assurait le blocage (rotor/stator) : à ce moment, le rotor tourne d'un léger angle qui l'amène à être bloqué par une autre goupille, dès lors que le couple de rotation est maintenu

au moyen du crochet. On voit donc que, par cette technique, un spécialiste peut, après n déplacements longitudinaux du crochet, faire tourner le rotor d'un barillet comportant n organes de clavetage.

On a déjà proposé de renforcer la sécurité de ce type de barillet en adjoignant au dispositif classique de goupilles, qui vient d'être décrit, des dispositifs annexes comme, par exemple, des goupilles latérales venant prendre appui sur les flancs latéraux du corps de clé dans des empreintes prévues à cet effet. On a également proposé de mettre en place dans la clé un corps mobile susceptible de venir pousser une goupille de rotor au moment où la clé se trouve dans la position appropriée dans son logement. Ces dispositifs rendent assurément l'effraction plus difficile, mais ils sont relativement coûteux compte-tenu de la complexité du barillet correspondant et des clés y afférentes. La présente invention a pour but de décrire un barillet de sûreté et la clé correspondante susceptible, malgré sa simplicité de construction, de rendre très difficile, voire impossible, toute effraction au moyen d'un crochet. Selon l'invention, on propose un barillet de sûreté dans lequel l'organe de clavetage poussé élastiquement traverse tout le logement de clé jusqu'à être en appui contre une nervure longitudinale prévue dans ledit logement ; l'organe de clavetage pénètre, par un relief, dans la nervure, et un espace résiduel est ménagé entre ladite nervure et la paroi du logement de clé qui lui fait vis-à-vis. La clé comporte, au niveau de la nervure du barillet, une rainure de profil correspondant et peut donc être engagée dans le logement de clé. L'extrémité de la clé est taillée en biseau, de sorte que le fond de la rainure forme, à l'extrémité de la clé, une première rampe qui, dans l'espace résiduel, vient appuyer sur l'organe de clavetage pour obtenir le dégagement du relief hors de la nervure au cours de l'enfoncement de la clé ; lorsque ce dégagement est réalisé, la denture de la bordure active de la clé vient coopérer, par une deuxième rampe, avec le relief de l'organe de clavetage, ce qui permet l'enfoncement ultérieur de la clé jusqu'à l'organe de clavetage suivant, avec lequel le même mode de fonctionnement est réalisé. La présence de cette double rampe à l'extrémité de la clé permet donc la manoeuvre de l'organe de clavetage alors que le relief porté par celui-ci n'est pas directement

accessible à l'action d'un crochet. Si la clé ne possédait qu'une seule rampe d'extrémité pratiquée sur sa bordure active, l'enfoncement de la clé ne serait pas possible puisque cette rampe viendrait buter contre la nervure, sans pouvoir agir sur le relief de l'organe de clavetage. Le fonctionnement n'est possible que grâce à la présence de deux rampes : la première, située dans l'espace résiduel, vient attaquer l'organe de clavetage lui-même, pour assurer le dégagement du relief, après quoi la seconde vient agir sur le relief dégagé.

La réalisation d'un tel dispositif ne présente pas de complexité particulière, ce qui permet d'obtenir un barillet de sûreté de prix de revient limité. Néanmoins, l'effraction d'un tel barillet est extrêmement difficile car le crochet ne peut pas agir sur le relief de l'organe de clavetage, lequel est dissimulé. Il faudrait donc agir avec un crochet directement sur l'organe de clavetage, dans l'espace résiduel, mais, dans ce cas, le crochet bute sur une autre nervure du rotor, qui vient au-dessous de la paroi inférieure de la rainure de clé ; l'action de ce crochet permet donc seulement de dégager le relief hors de la nervure où il se trouvait dissimulé et, dans ce cas, il faudrait agir avec un deuxième crochet pour pousser le relief, comme l'aurait fait la bordure active de la clé. La manipulation de deux crochets à l'intérieur d'un espace aussi restreint que le logement de clé est pratiquement impossible et, en outre, la clé peut comporter, entre la rainure susmentionnée et la bordure active, d'autres rainures et nervures, de sorte que le second crochet pourrait très bien ne même pas être susceptible de pousser le relief de l'organe de clavetage jusqu'à la position, qui assure la libération du rotor par rapport au stator. On voit donc que ce dispositif, malgré sa simplicité, confère au barillet un haut degré de sécurité.

On a déjà proposé, dans FR-A-2 565 281, une clé pour barillet de sûreté comportant un élément de manoeuvre lié à un corps de clé de forme allongée ayant un axe longitudinal rectiligne, par lequel passe le plan longitudinal médian PI dudit corps de clé, ledit corps de clé étant destiné à être enfoncé dans un logement de clé dudit barillet et étant entièrement compris entre, d'une part, deux plans latéraux P3, P4, parallèles au plan longitudinal PI, et, d'autre part, deux bordures longitudinales disposées entre les deux plans latéraux précités, l'une de

ces bordures constituant le dos du corps de clé et l'autre constituant une bordure active destinée à coopérer avec des moyens de clavetage dudit barillet de sûreté, le dos et la bordure active étant reliés entre eux par un profilé comportant, au voisinage du dos, une rainure longitudinale, dont le fond est une zone de paroi ayant, parallèlement à l'axe longitudinal du corps de clé, un plan longitudinal moyen P2, la ligne de la bordure active, qui est équidistante des deux arêtes délimitant latéralement ladite bordure active, étant dans un plan P3 décalé transversalement par rapport au plan longitudinal moyen P2, la zone d'extrémité libre du corps de clé, qui est opposée à l'élément de manoeuvre, étant, au moins partiellement, oblique par rapport à l'axe longitudinal du corps de clé. Cet arrangement ne permet pas à lui seul de réduire les risques d'effraction car les organes de clavetage sont accessibles directement à la rampe d'extrémité de la bordure active de la clé et donc accessibles directement à l'action d'un crochet mis en place dans le logement de clé. Par rapport à l'état de la technique, la clé selon l'invention est caractérisée par le fait que la zone d'extrémité libre du corps de clé comporte une première rampe, définie en bout de la zone de paroi du profilé qui délimite la rainure, et une deuxième rampe, définie en bout de la bordure active, la deuxième rampe étant en retrait par rapport à la première rampe, dans le sens d'enfoncement de la clé dans le logement de clé du barillet, les deux rampes formant des angles aigus avec l'axe longitudinal du corps de clé.

Dans un mode préféré de réalisation de la clé selon l'invention, la zone d'extrémité libre du corps de clé est conformée en pointe, un sommet étant ainsi défini à une extrémité de la première rampe ; on peut prévoir que le sommet formant l'extrémité du corps de clé soit disposé au niveau de la partie médiane du fond de la rainure. Avantageusement, le plan longitudinal médian PI du corps de clé et le plan longitudinal moyen P5 de la bordure active sont sensiblement confondus. On préfère que l'extrémité libre de la bordure active coupe la première rampe selon une arête, dont le point milieu est à une distance de la ligne longitudinale médiane du dos de clé inférieure à celle existant entre ladite ligne et la face de la paroi dite "inférieure" de la rainure, qui est la plus éloignée du dos de clé, ladite paroi dite "inférieure" étant celle qui est reliée à la bordure active du corps de

clé. On préfère également que l'angle formé avec l'axe du corps de clé par la première rampe soit supérieur à celui formé avec ledit axe par la deuxième rampe, ce qui permet d'assurer le dégagement du relief de l'organe de clavetage par une plus faible course de la clé dans son logement et, donc, de raccourcir la longueur totale de la clé.

La présente invention a également pour objet un barillet de sûreté destiné à coopérer avec une clé telle que ci-dessus définie, ledit barillet comportant un rotor cylindrique susceptible de tourner dans un stator, un logement de clé étant pratiqué longitudinalement dans le rotor, des organes de clavetage étant disposés dans l'ensemble (rotor/stator) et étant poussés élastiquement en position de clavetage en l'absence de clé dans le logement de clé, le déclavetage n'intervenant que si la clé appropriée est mise en place dans ledit logement de clé, chaque organe de clavetage pouvant se déplacer en translation selon un axe rectiligne, une nervure longitudinale faisant saillie latéralement dans le logement de clé, un espace résiduel étant ménagé entre ladite nervure et la face en regard dudit logement de clé, caractérisé par le fait qu'en l'absence de clé, chaque organe de clavetage poussé élastiquement traverse le logement de clé jusqu'à venir en butée contre ladite nervure, l'organe de clavetage comportant un relief qui, lors de la mise en butée de l'organe de clavetage contre la nervure, pénètre dans un évidement prévu à cet effet dans ladite nervure, l'espace résiduel permettant d'agir sur l'organe de clavetage pour dégager le relief de son évidement.

Dans un mode préféré de réalisation, l'organe de clavetage est constitué d'une goupille de rotor et d'une goupille de stator, disposées dans un même alésage, la goupille de stator étant poussée par un ressort, la goupille de rotor s 'appuyant, par une de ses bases, sur la goupille de stator et portant, sur son autre base, le relief qui est destiné à s'engager dans la nervure ; on peut prévoir que le relief est un téton hémisphérique disposé selon l'axe de la goupille de rotor qui le porte et que les goupilles de rotor et de stator sont cylindriques, l'axe de l'alésage étant perpendiculaire à l'axe du rotor. Avantageusement, le logement de clé a un plan longitudinal médian, qui passe par l'axe du rotor, la face de la nervure sur laquelle peut venir en appui une goupille de rotor étant perpendiculaire audit plan longitudinal médian du logement de clé.

La présente invention a, enfin, pour objet un ensemble constitué par un barillet tel que ci-dessus défini et une clé telle que ci-dessus définie, caractérisé par le fait que la première rampe de la clé agit sur l'organe de clavetage, dans l'espace résiduel ménagé à cet effet, l'obliquité de ladite rampe étant telle que le relief de l'organe de clavetage est dégagé de son évidement lorsque la deuxième rampe arrive au contact dudit relief.

Dans un mode préféré de réalisation relatif à un ensemble comportant un barillet dont chaque organe de clavetage est constitué d'une goupille de rotor et d'une goupille de stator, on prévoit qu'au cours de l'enfoncement de la clé dans son logement, le relief s'appuie sur la bordure active de la clé, le dessin de ladite bordure active étant tel que, dans la position d'enfoncement maximum de la clé dans son logement, l'interface (goupille de rotor/goupille de stator) est amené au niveau de l'interface (rotor/stator).

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire maintenant, à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation représenté sur le dessin annexé.

Sur ce dessin : - la figure 1 représente, en élévation, et partiellement avec des pointillés représentant certaines parties cachées, un barillet selon l'invention ;

- la figure 2 représente une coupe selon II-II de la figure 1 ;

- la figure 3 représente, en perspective, l'extrémité du corps de clé de la clé associée au barillet de la figure 1 ;

- la figure 4 représente une coupe selon IV-IV de la figure 3 ;

- la figure 5 représente une coupe selon V-V de la figure 1 ;

- la figure 6 A représente, dans le même plan de coupe que la figure 5, la position des divers éléments au début de l'introduction de la clé, lorsque la première rampe de la clé vient au contact de la première goupille de rotor, ce plan de coupe étant repéré par la ligne VIA-VIA de la figure 6B ;

- la figure 6B représente, schématiquement, la position relative de la clé et de la goupille de rotor pour la figure 6A, la clé étant représentée en coupe selon le plan VIB de la figure 6A et étant vue selon la flèche F ;

la figure 6C représente une vue selon la flèche FI de la figure

6B

- la figure 7A représente une vue analogue à celle de la figure 6 A, lorsque la clé a été légèrement enfoncée dans son logement de façon que la deuxième rampe vienne en contact avec le téton hémisphérique de la goupille de rotor ;

- la figure 7B représente une vue analogue à celle de la figure 6B pour la position d'entrée de clé correspondant à la figure 7 A ;

- la figure 7C représente une vue analogue à celle de la figure 6C dans la position des éléments correspondant à la figure 7B ;

- la figure 8A représente une coupe transversale du barillet de la figure 1 dans le plan V-V pour une position d'enfoncement de la clé qui a amené l'interface (goupille de rotor/goupille de stator) au niveau de l'interface (rotor/stator) ; - la figure 8B représente, schématiquement, la position relative de la clé et de la goupille de rotor pour la représentation de la figure 8A, le plan de coupe de la figure 8A étant désigné par VϋlA-VIIIA sur la figure 8B ;

- la figure 9 représente, en perspective, une vue partielle du rotor coupé selon un plan parallèle au plan longitudinal médian du logement de clé, les goupilles de rotor et de stator étant représentées au droit de leur logement.

En se référant au dessin, on voit que l'on a désigné par 1 le rotor du barillet selon l'invention et par 2 le stator dans lequel tourillonne ledit rotor. Le stator 2 comporte, dans sa partie basse, un prolongement 3, où sont partiellement logés les goupilles de stator 4 et leurs ressorts associés 5. Pour la suite de la description, on supposera que le prolongement 3 constitue la partie inférieure du barillet. Chaque organe de clavetage du barillet selon l'invention est constitué par l'ensemble d'une goupille de rotor 6 et d'une goupille de stator 4, disposées à l'intérieur d'un même alésage cylindrique 16. Le rotor comprend un logement de clé 7, disposé longitudinalement dans un plan axial du rotor. A l'intérieur de ce logement de clé fait saillie une nervure longitudinale 8 ; un espace résiduel 9 est ménagé entre la nervure 8 et la face plane 7g du logement de clé, qui lui fait vis-à-vis.

Lorsque la clé appropriée est introduite dans le logement de clé 7 et enfoncée à fond dans ledit logement, l'interface (goupille 6/goupille 4) se trouve au niveau de l'interface (rotor 1 /stator 2) et ce, pour chacun des organes de clavetage du barillet selon l'invention. Ce barillet comporte une pluralité d'organes de clavetage parallèles, dont les axes sont disposés selon le plan axial de symétrie Q du barillet.

Au-dessous de la nervure 8, en direction du prolongement 3, le logement de clé 7 comporte un profil qui correspond à celui de la clé associée désignée par 10 dans son ensemble ; ce profil comporte, sur la face du logement de clé qui prolonge la partie plane 7a, deux nervures 7b, 7ç_ et, sur la face opposée, deux nervures 8k, ζ_, décalées en hauteur par rapport aux précédentes, de sorte que la section droite du logement de clé a, au-dessous de la nervure 8, une forme sinueuse.

La clé 10 a, bien entendu, un profil général complémentaire de celui du logement de clé 7. En contrepartie de la nervure 8, la clé 10 comporte une rainure de profil complémentaire 11 ; en contrepartie des nervures 7b et 7c_, on trouve des rainures 12k et 12ç ; en contrepartie des nervures 8b et 8c_, on trouve des rainures 13b et 13ç_. La clé 10 est comprise entre deux plans latéraux P3 et P4 et elle est délimitée par deux bordures transversales : la bordure supérieure 14 constitue le dos de la clé et est légèrement arrondie pour s'adapter à la forme de l'interface (rotor/stator), le dos de la clé venant au niveau dudit interface lorsque la clé est mise en place dans son logement ; la bordure opposée au dos de la clé a été désignée par 15 et constitue la bordure active de la clé, c'est-à-dire celle qui porte les dentures destinées à coopérer avec les organes de clavetage pour assurer leur positionnement convenable afin de libérer le rotor par rapport au stator. Le fond de la rainure 11 est constitué par une paroi plane, dont le plan longitudinal moyen a été désigné par P2. La bordure active 15 de la clé est délimitée latéralement entre deux arêtes et la ligne moyenne équidistante de ces deux arêtes se trouve dans un plan P5. Le plan P5 est décalé transversalement par rapport au plan P2. L'ensemble du corps de clé comporte un plan longitudinal médian PI, qui est sensiblement confondu avec P5. La rainure 11 est donc délimitée par un fond lia, ayant pour plan longitudinal médian le plan P2, par une bordure supérieure 11b, qui définit le dos de clé 14, et par une bordure

inférieure llc_, qui s'étend transversalement pour rejoindre le profil sinueux de la clé, lequel, vers le bas, aboutit à la bordure active 15.

Lorsque la clé est enfoncée complètement dans son logement de clé 7, la paroi inférieure llç de la rainure 11 vient en appui sur la nervure 7b, laquelle limite donc vers le bas l'espace résiduel 9.

Les goupilles 4 et 6 se déplacent dans des alésages cylindriques 16, qui débouchent au droit de la nervure 8. Selon l'axe des alésages 16, on a pratiqué un perçage 17, de diamètre plus faible que celui des alésages, ce perçage traversant de part en part la nervure 8. Le ressort 5 pousse la goupille 6 contre la face en regard de la nervure 8, ladite face étant perpendiculaire au plan longitudinal médian du logement de clé. Sur la face de la goupille de rotor 6, qui vient en appui contre la nervure 8, on a disposé un téton hémisphérique 18, de même diamètre que le perçage 17. Le téton hémisphérique 18 a le même axe que la goupille de rotor 6 et constitue donc un relief, qui peut pénétrer dans l' évidement formé par le perçage 17.

L'extrémité libre du corps de clé est conformée en pointe. Le sommet 19 de la clé se trouve au niveau de la zone centrale du fond lia de la rainure 11. Cette extrémité en pointe est délimitée, en direction du dos de la clé, par un biseau 20 et, dans la direction opposée, par deux rampes : l'une, disposée au droit du fond lla_de la rainure 11, a été désignée par 21 ; l'autre, constituant l'extrémité de la bordure active 15 de la clé, a été désignée par 22. La première rampe 21 a la même inclinaison que le biseau 20, par rapport à l'axe longitudinal de la clé 10, et la deuxième rampe 22 a une inclinaison plus faible. La rampe 22 coupe le plan de la rampe 21 dans une zone située dans l'épaisseur de la paroi llç, selon une arête 23.

Le fonctionnement du dispositif qui vient d'être décrit va être maintenant explicité. Lorsque l'on présente la clé 10 à l'entrée du logement de clé, le rotor se trouve dans la position représentée sur la figure 2, c'est-à-dire que toutes les goupilles de rotor 6 sont en appui contre la face inférieure de la nervure 8. Au début de l'introduction de la clé, la rampe 21 vient, dans l'espace résiduel 9, en appui contre la bordure de la base supérieure de la première goupille de rotor 6 ; sous cet appui, la goupille de rotor 6 descend dans son alésage en comprimant le

ressort 5. Le début de cette phase est représenté sur les figures 6A, 6B, 6C. Lorsque l'on poursuit l'enfoncement de la clé, le téton 18 qui était enfoncé dans le perçage 17 vient à être dégagé du perçage et l'arête 23 vient alors juste au-dessus du sommet du téton 18. Le téton 18 vient alors en contact avec la rampe 22 et un enfoncement ultérieur de la clé provoque la descente de la goupille de rotor 6 en raison de l'appui du téton 18 sur la rampe inclinée 22 puis sur la bordure active 15 de la clé, qui fait suite à la rampe 22. On voit donc que, de la sorte, bien que, en position de repos, le téton 18 se trouve dans l'épaisseur de la nervure 8, on peut, avec cette clé, venir attaquer le téton 18 par la bordure active de la clé en raison d'une action préalable de la rampe 21 dans l'espace résiduel 9. La descente de la goupille de rotor sous l'action de la rampe 21 doit être suffisante pour assurer l'échappement du téton 18 hors du perçage 17. Lorsque la goupille de rotor 6 du premier organe de clavetage atteint par la clé a été, par son téton 18, mise en contact avec la bordure active 15, la clé peut s'enfoncer jusqu'à ce que la rampe 21 vienne en contact avec la base supérieure de la goupille de rotor du deuxième organe de clavetage et, de la sorte, le téton 18 de ce deuxième organe de clavetage vient à son tour en appui contre la bordure active 15. L'enfoncement progressif de la clé met ainsi tous les tétons 18 en appui sur la bordure active de la clé et, lorsque la clé est enfoncée à fond dans son logement de clé, tous les tétons 18 se trouvent dans les encoches de la bordure active qui leur sont destinées, de sorte que les interfaces (goupille 6/goupille 4) se trouvent tous au niveau de l'interface (rotor 1 /stator 2) : le rotor est libre de tourner par rapport au stator;

Comme il a été précédemment indiqué, l'effraction avec un crochet est pratiquement impossible ; on peut mettre en place un premier crochet dans l'espace résiduel 9 et appuyer sur la goupille de rotor 6 jusqu'au niveau supérieur de la nervure 7b ; après quoi il faut mettre en place un autre crochet pour venir appuyer sur le téton 18 mais, de toute façon, cet autre crochet ne pourra pas descendre plus bas que la nervure 7ç ; et, bien entendu, cette opération devrait être recommencée pour tous les autres organes de clavetage. On voit que l'effraction est ainsi rendue pratiquement impossible.




 
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