C'est ainsi qu'il pourra s'agir de calculatrices de poche, de téléphones cellulaires, de convertisseurs d'une monnaie en une autre monnaie, de télécommandes pour matériels hi-fi ou destinées à l'ouverture et à la fermeture de portes ou portails, de digicodes fixes, d'organiseurs, etc.

Dans tous ces types d'appareils, la miniaturisation actuelle des composants électroniques les constituant pourrait permettre la réduction de leurs dimensions de manière très significative, or une telle réduction devient vite incompatible avec les dimensions à donner au clavier à touches pour que celui-ci demeure d'une manipulation aisée, tant au niveau du toucher pour appuyer sur les touches qu'au niveau de la vue, pour certaines personnes.

D'ailleurs, force est de constater, dans le cas par exemple de calculatrices de poche de très faibles dimensions que l'utilisateur doit souvent recommencer sa manipulation car les touches sont si petites et si rapprochées les unes des autres qu'il ait souvent exercé une pression sur deux touches adjacentes faussant l'opération, quand toutefois l'on s'en rend compte, ce qui veut dire que dans le cas contraire, la fausse manipulation peut tre à l'origine d'erreurs pouvant tre lourdes de conséquences.

Bien entendu, de manière évidente, l'on pourrait penser à rendre à ces appareils, des dimensions et des

formes compatibles avec une manipulation aisée de leur clavier mais, dans ce cas, il serait nécessaire, soit-de tenir l'appareil d'une main et d'appuyer sur les touches à l'aide de l'autre main, voire mme poser l'appareil sur un plan fixe pour effectuer la manipulation.

Cela ne va pas dans le sens du progrès et dans le but recherché, à savoir permettre une manipulation aisée de ces appareils à l'aide d'une seule main afin de répondre non seulement à un confort d'utilisation, mais également à une adaptation des vicissitudes de la vie moderne au cours de laquelle il s'avère souvent nécessaire d'effectuer certaines manipulations de certains appareils d'une seule main, par exemple lors de la conduite automobile, ou dans toute autre circonstance.

La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités et d'atteindre les objectifs qui viennent d'tre fixés.

A cet effet, elle concerne un appareil du type comportant un boîtier renfermant des circuits propres à sa fonction et disposant, à sa partie supérieure apparente, d'un clavier de commande à touches alphanumériques, caractérisé en ce que la surface supérieure du clavier est définie par au moins deux plans sur l'un desquels est disposée au moins une touche, de manière à ce que celle-ci ne puisse tre pressée par inadvertance, simultanément à une autre touche adjacente.

Comme on le verra plus avant, un tel concept de réalisation d'un clavier permet de réduire notablement ses dimensions, tout en conservant un confort d'utilisation pouvant tre de surcroît rendu agréable grâce à une ergonomie telle à rendre l'appareil utilisable d'une seule main.

La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre et qui devront tre considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.

Cette description, donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut tre réalisée, en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil muni d'un clavier selon l'invention, suivant un exemple de réalisation ; -la figure 2 est une vue de dessus d'un appareil suivant la figure 1 ; -la figure 3 est une vue d'extrémité d'un appareil suivant les figures 1 et 2 ; -la figure 4 est une vue schématique selon la figure 3 ; -la figure 5 est une vue en perspective de l'appareil selon les figures précédentes, combiné à un porte-clés.

Comme visible sur l'ensemble des figures, la surface supérieure du clavier 3 est définie par au moins deux plans I et II, dans lesquels s'inscrivent deux faces 5 et 6 rectangulaires, reliées par l'un de leurs côtés longitudinaux pour former entre elles un angle a plus petit que 180°, chacune desdites faces 5 et 6 supportant une série de touches 4 en ligne, parallèles entre elles.

Plus précisément, selon l'exemple de réalisation choisi, la surface supérieure du clavier 3 est définie par trois plans I, II, III, dans lesquels s'inscrivent trois faces rectangulaires 5,6,7, reliées par leurs côtés longitudinaux pour former deux angles a, chacun d'eux étant

inférieur à 180°, de manière à ce que ledit clavier 3 forme un prisme droit, de section transversale trapézoïdale.

En fait, les trois faces rectangulaires 5,6,7 définissant la surface supérieure du clavier 3 sont de dimensions sensiblement identiques et forment entre elles deux angles a de valeurs également sensiblement identiques, de manière à ce que ledit clavier 3 forme un prisme de section transversale en forme de trapèze régulier, chacune desdites faces 5,6,7 supportant une série de touches en ligne 4, parallèles entre elles, et alignées, tant dans le sens longitudinal que transversal.

Le clavier prismatique 3 de section trapézoïdale régulière coopère, en fermeture par sa base rectangulaire, avec un contour correspondant délimité par les quatre côtés verticaux d'un boîtier de base 2 formant globalement un parallélépipède rectangle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface supérieure du clavier 3 de section trapézoïdale est reliée aux côtés transversaux d'extrémités 8,9 du boîtier parallélépipédique par deux pans obliques de raccordement 10 et 11.

L'un des pans obliques d'extrémité 11 comporte un écran 12 de visualisation des manipulations effectuées sur le clavier alphanumérique 3.

Avantageusement, l'écran 12 peut tre équipé d'une loupe afin de faciliter la lecture de l'écran 12.

Par ailleurs, l'autre pan oblique d'extrémité 10 constitue une quatrième face apte à supporter au moins une touche 4 de fonction prédéterminée.

Comme il a été démontré sur la figure 4, le développé a, b, c, dans le sens transversal, des trois faces trapézoïdales 5,6,7 du clavier 3 est d'une dimension L' supérieure à celle L de sa base d, d'où de la largeur

identique L du boîtier parallélépipédique 2, de manière à ce que pour une largeur donnée L dudit boîtier 2 qui est prédéterminée pour rendre ce dernier compatible avec une prise ergonomiquement aisée d'une seule main par un utilisateur, le clavier 3 n'en soit pas tributaire et puisse avoir une largeur développée L'plus grande que L, autorisant ainsi un espacement transversal relativement plus important de deux lignes de touche 4 consécutives qui, combiné au fait que ces lignes soient situées sur des plans différents, permet d'éviter d'exercer une pression simultanée sur deux touches 4 proches l'une de l'autre.

L'invention ne se limite pas au mode de réalisation qui vient d'tre décrit mais, au contraire, elle en embrasse toutes les variantes.

C'est ainsi que la surface supérieure du clavier pourra tre définie par au moins deux plans passant par au moins deux génératrices d'un cylindre ou parties de cylindre, sur lesquels plans sont disposées au moins deux séries de touches 4 en ligne, parallèles entre elles.

Egalement, selon une autre variante, la surface supérieure du clavier 3 pourra tre définie par une pluralité de plans tangentiels d'une sphère ou partie de sphère, sur chacun d'eux étant disposée une touche 4 différente constituant autant de facettes.

Il est rappelé que l'appareil selon l'invention pourra trouver une application intéressante dans le cas de calculatrices de poche, de téléphones cellulaires, dans la télécommande de matériels hi-fi, de portes ou de portails, de clôtures ou de garages, dans les digicodes fixes ou encore dans les organiseurs.

L'invention trouve également une application particulièrement avantageuse dans les convertisseurs d'une monnaie dans une autre monnaie.

Cela est illustré à la figure 5 où l'on des touches E et F disposées sur le pan incliné 10 qui servent à convertir des euros en francs ou des francs en euros.

Elles peuvent tre modifiées en fonction du change requis.

Une fois la saisie achevée, il suffit d'appuyer sur la touche F pour que le circuit intégré contenu dans le boîtier 2 affiche le résultat en francs, ou sur la touche E pour l'afficher en euros.

Comme il a été précisé ci-dessus, les touches E et F sont variables en fonction de l'utilisation. En effet, elles pourront par exemple tre remplacées par E et D s'il s'agit d'une conversion de deutsche marks en euros, voire mme par F et D s'il s'agit d'une conversion de francs en deutsche marks.

La parité de la monnaie à convertir peut tre modifiée à tout moment. En effet, il suffit pour cela de saisir cette nouvelle donnée et de la mémoriser à l'aide d'une pointe en appuyant sur une touche 13 prévue à cet effet.

Comme le montre également la figure 5, il est possible d'adjoindre à l'appareil selon l'invention, un porte-clés 14 fixé à l'avant de celui-ci.

Celui-ci pourra tre composé en son milieu d'un médaillon 15, chaque face de celui-ci faisant apparaître la monnaie concernée, par exemple pour le cas d'une conversion euros-francs ou francs-euros, d'un côté il sera imprimé le drapeau européen et de l'autre côté le drapeau français.

Egalement, la face arrière du boîtier 2 est prévue pour faire apparaître un logo publicitaire, voire un message publicitaire.

Cet appareil peut aussi tre fixé sur les monnayeurs de chariots tels qu'on les rencontre dans les supermarchés.

Dans ce cas, l'appareil convertit et cumule les sommes dans la monnaie désirée.

A titre d'exemple, l'appareil selon 1'exemple décrit ci-dessus a des dimensions réduites à 8 cm de long, 4 cm de large et 2 cm de haut.