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Title:
LAMINATED VEHICLE GLAZING AND DEVICE COMPRISING AN ASSOCIATED NEAR-INFRARED VISION SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/175635
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to laminated vehicle glazing (100a) that comprises a first extra-clear glass sheet (outer glazing 1), a lamination interlayer (3) and a second glass sheet (inner glazing 2) with a through-hole (4) extending through the second sheet and including a polymer part (9). The invention also relates to such a glazing with an infrared vision system (7).

Inventors:
YAVARI KEIHANN (FR)
MIMOUN EMMANUEL (FR)
JAAFAR ADIL (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050295
Publication Date:
August 25, 2022
Filing Date:
February 18, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
B32B3/26; B32B17/10
Domestic Patent References:
WO2018178883A12018-10-04
WO2018178286A12018-10-04
WO2018153012A12018-08-30
WO2005049757A12005-06-02
WO1993007329A11993-04-15
WO2004025334A22004-03-25
Foreign References:
US20040258929A12004-12-23
EP1329433A12003-07-23
US5162046A1992-11-10
US6132882A2000-10-17
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401), notamment routier ou ferroviaire, en particulier pare-brise, lunette arrière, en particulier bombé, d’épaisseur donnée, comportant :

- une première feuille de verre (1 ) destinée à être le vitrage extérieur avec une première face principale externe F1 (11) et une deuxième face principale interne F2 (12) orientée vers l’habitacle

- un intercalaire de feuilletage (3, 33, 34) en matière polymère dite matière intercalaire avec une face principale Fa orienté vers F2 (31 ) et avec une face principale Fb opposée à Fa (32)

- une deuxième feuille de verre (2) destinée à être le vitrage intérieur avec une troisième face principale F3 (13) côté F2 et une quatrième face principale F4 (14) interne orientée vers l’habitacle caractérisé en ce que la première feuille de verre (1 ) présente une teneur pondérale en oxyde de fer total d’au plus 0,05% et la deuxième feuille de verre présente de préférence une teneur pondérale en oxyde de fer total d’au moins 0,4%, en ce qu’il comporte :

- un trou traversant (4), dans l’épaisseur de la deuxième feuille de verre, le trou traversant étant centimétrique, trou délimité par une paroi (401 à 404), trou fermé ou débouchant, en ce qu’il comporte dans le trou traversant, une pièce (9) en matière polymère, transparente au moins à une longueur d’onde dite de travail dans l’infrarouge dans une gamme allant de 800nm à 1800nm, pièce de préférence d’épaisseur d’au moins 0,3mm, pièce avec une tranche en contact ou espacée de la paroi d’une distance d’au plus 5mm, la pièce ayant une surface principale dite de liaison (91) orientée vers la face F2 et une surface principale dite surface intérieure à l’opposé de la surface de liaison, la surface intérieure (92) comportant un élément antireflet (101 ) à ladite longueur d’onde de travail, et en ce qu’il comporte un moyen de liaison polymère (9’), colle ou un film thermoplastique, distinct de ladite matière polymère et éventuellement de ladite matière intercalaire, d’épaisseur d’au plus 1 ,5mm, transparent au moins à ladite longueur d’onde dite de travail dans l’infrarouge

- le moyen de liaison, est en contact adhésif avec la face Fb (32),

- ou lorsque l’intercalaire de feuilletage présente un trou traversant d’intercalaire au droit dudit trou traversant (4) de la deuxième feuille le moyen de liaison est en contact adhésif avec la face F2 ou avec un élément fonctionnel, d’épaisseur submillimétrique, sur la face F2.

2. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu’en regard dudit trou traversant (4), la première feuille de verre (1 ), l’intercalaire de feuilletage (3), la pièce (9) avec ledit élément antireflet (101 ) présente une transmission totale d’au moins 90,0% à la longueur d’onde de travail.

3. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que l’élément antireflet (101 ) comporte un revêtement antireflet sur la surface intérieure.

4. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon la revendication précédente caractérisé en ce que le revêtement antireflet (101 ) comporte une couche de silice poreuse, notamment une couche sol gel de silice nanoporeuse.

5. Vitrage feuilleté de véhicule selon la revendication 3 caractérisé en ce que le revêtement antireflet comporte un empilement de couches diélectriques alternant haut et bas indice de réfraction à ladite longueur d’onde de travail.

6. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la pièce (9) est espacée de la paroi d’une distance d’au moins 0,3mm et d’au plus 3mm.

7. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la pièce (9) est en polycarbonate, en polyméthacrylate de méthyle.

8. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le film de liaison (9’) est un thermoplastique sans plastifiant.

9. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401 ) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le film de liaison (9’) est un polyuréthane thermoplastique, en particulier le copolymère éthylène/acétate de vinyle (EVA), un polymère, comme le PVB, contenant moins de 15% en poids de plastifiants, de préférence moins de 10% en poids et encore mieux moins de 5% en poids ou un polymère, notamment PVB, sans plastifiant.

10. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que l’intercalaire de feuilletage comporte un PVB (3), ayant éventuellement un trou d’intercalaire partiel, au droit du trou traversant ou en ce que l’intercalaire de feuilletage comporte un PVB (3), ayant un trou traversant d’intercalaire, au droit du trou traversant, le moyen de liaison est un film thermoplastique de liaison (9’), notamment un PVB, contenant moins de 15% en poids de plastifiants, de préférence moins de 10% en poids et encore mieux moins de 5% en poids.

11. Vitrage feuilleté de véhicule selon l’une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que la colle est thermodurcissable ou thermofusible ou sensible à la pression.

12. Vitrage de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte sous et/ou dans le trou traversant un filtre sélectif (63, 110) absorbant dans le visible et transparent à la longueur d’onde de travail, espacé ou associé à la surface de liaison (91 ) ou la pièce (9) forme ledit filtre sélectif, ou le film de liaison est un feuillet qui est un film de camouflage, notamment en face dudit trou traversant le vitrage feuilleté présentant alors une transmission totale d’au plus 10,0%, 5,0%, ou 1 ,0% ou 0,5% dans le visible notamment au moins à une valeur de référence dans une gamme de 400nm à 700nm.

13. Vitrage feuilleté de véhicule (400) selon la revendication 12 caractérisé en ce que la pièce (9) forme ledit filtre sélectif ou le film de liaison est un feuillet qui est un film de camouflage.

14. Vitrage feuilleté de véhicule (100 à 300) selon la revendication 12 caractérisé en ce que le filtre sélectif (110) est ledit revêtement dit de camouflage sur la face F2 (12), en regard du trou traversant (4), et même dépassant sous la face F3 (13).

15. Vitrage feuilleté de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte un insert entre la paroi du trou traversant et la pièce notamment insert fermé si le trou traversant est fermé.

16. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que le trou traversant (4) présente une section de surface Sc, notamment trapézoïdale ou rectangulaire ou en disque ou ovale, de préférence de plus petite dimension d’au moins 3cm, de plus grande dimension d’au plus 20cm.

17. Vitrage feuilleté de véhicule (400’, 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte une zone de chauffage locale (64) sous et/ou dans ledit trou traversant (4), espacée ou sur la surface de liaison (91), notamment par un arrangement de pistes ou fil(s) d’un matériau électroconducteur notamment absorbant ou par une couche chauffante (64) en matériau électroconducteur transparent à ladite longueur d’onde dite de travail, de préférence avec au moins deux amenées de courant, en particulier deux bus bars locaux (65,66) ou connecteur(s) plat(s), de préférence masquées de l’extérieur.

18. Vitrage feuilleté de véhicule (400’, 401 ) selon la revendication 17 caractérisé en ce que la couche chauffante (64) étant espacée de la surface de liaison notamment sous le trou traversant et s’étendant sous la face F3, avec éventuellement les deux bus bars locaux tout ou partie décalé du trou traversant, sous la face F3.

19. Vitrage feuilleté de véhicule selon la revendication 17 caractérisé en ce que la couche chauffante (64) est sur la surface de liaison (91) avec deux bus bars locaux (65, 66) de préférence en périphérie masqués de l’extérieur par une couche de masquage opaque (5) et/ou par un filtre sélectif plus vers l’extérieur que les bus bars notamment un revêtement de camouflage (102) sur la face F2.

20. Vitrage feuilleté de véhicule selon l’une des revendications 1 à 16 caractérisé en ce qu’il comporte au moins un premier fil métallique, notamment chauffant, lié à l’intercalaire de feuilletage, en regard du trou traversant.

21. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 300) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que ledit revêtement fonctionnel (102) a une première zone en regard du trou traversant (4), le revêtement fonctionnel transparent à ladite longueur d’onde dite de travail dans la première zone, notamment revêtement de camouflage.

22. Vitrage feuilleté de véhicule (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comporte sur la face F2 une couche fonctionnelle (5) s’étendant sur toute ou partie du vitrage, notamment couche électroconductrice transparente, athermique, éventuellement chauffante, en particulier un empilement à l’argent, ou encore couche de masquage opaque, notamment un émail, couche fonctionnelle absorbante à ladite longueur d’onde de travail et:

- qui est absente dudit trou traversant au moins dans la zone centrale dudit trou traversant et présente en bordure du trou traversant entre la face F2 et Fa, et en ce qu’éventuellement ledit revêtement fonctionnel sur la face F2 est transparent à la longueur d’onde de travail, est en regard du trou traversant étant en contact de ladite couche fonctionnelle, notamment sur ou sous la couche fonctionnelle, notamment couche chauffante locale ou revêtement de camouflage formant un filtre sélectif.

23. Dispositif caractérisé en ce qu’il comprend :

- ledit vitrage feuilleté (100a à 401) selon l’une des revendications précédentes

- un système de vision infrarouge à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge disposé dans l’habitacle derrière ledit vitrage et comportant un émetteur et/ou récepteur (7), de façon à envoyer et/ou recevoir un rayonnement traversant la première feuille de verre au niveau du trou traversant.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : VITRAGE FEUILLETE DE VEHICULE ET DISPOSITIF AVEC SYSTEME DE

VISION PROCHE INFRAROUGE ASSOCIE

L’invention se rapporte à un vitrage feuilleté, en particulier un pare-brise, dans un véhicule notamment routier, de train en association avec un système de vision dans le proche infrarouge. L’invention décrit également un dispositif combinant ledit vitrage et le système de vision.

Les vitrages pour véhicules autonomes et la technologie associée évoluent constamment, notamment pour améliorer la sécurité.

La télédétection par laser ou LIDAR, acronyme de l'expression en langue anglaise « light détection and ranging » ou « laser détection and ranging » (soit en français « détection et estimation de la distance par la lumière » ou « par laser ») est utilisable dans des véhicules autonomes au niveau des phares.

Plus récemment la demande de brevet W020180153012 propose de placer un LIDAR fonctionnant dans le proche infrarouge entre 750nm et 1050nm derrière le pare-brise feuilleté comportant deux feuilles de verre extraclair et un filtre infrarouge.

Les performances de ce dispositif de vision (vitrage associé au LIDAR) peuvent être améliorées.

Pour ce faire, la présente invention se rapporte à un vitrage feuilleté (et/ou bombé) de véhicule notamment routier (voiture, camion, transport en commun: bus, car etc) ou ferroviaire (en particulier à vitesse maximale d’au plus 90km/h ou d’au plus 70km/h, en particulier les métros, tramway), notamment bombé, en particulier un pare-brise, ou encore une lunette arrière, voire un vitrage latéral, d’épaisseur E1 donnée par exemple subcentimétrique notamment d’au plus 5mm pour un pare-brise de véhicule routier, vitrage comportant :

- un première feuille de verre, notamment bombée, destinée à être le vitrage extérieur, avec une première face principale externe F1 et une deuxième face principale interne F2 orientée vers l’habitacle, si véhicule automobile d’épaisseur de préférence d’au plus 4mm, et même d’au plus 3mm ou 2,5mm, - notamment 2,1 mm, 1,9mm, 1,8mm, 1,6mm et 1 ,4mm- et de préférence d’au moins 0,7mm ou 1mm - un intercalaire de feuilletage (mono ou multifeuillet), éventuellement neutre, clair, extraclair ou teinté notamment gris ou vert, en matière polymère de préférence thermoplastique et mieux encore en polyvinylbutyral (PVB), de préférence si véhicule routier d’épaisseur d’au plus 1 ,8mm, mieux d’au plus 1,2mm et même d’au plus 0,9mm (et mieux d’au moins 0,3mm et même d’au moins 0,6mm), l’intercalaire de feuilletage étant éventuellement acoustique et/ou ayant éventuellement une section transversale diminuant en forme en coin du haut vers le bas du vitrage feuilleté (en particulier un parebrise) pour un affichage tête haute (HUD pour Head Up Display en anglais), intercalaire de feuilletage avec une face principale Fa orienté vers F2 et avec une face principale Fb opposée à Fa

- une deuxième feuille de verre destinée à être le vitrage intérieur, de préférence bombée et en particulier teintée, avec une troisième face principale F3 côté F2 et une quatrième face principale F4 interne orientée vers l’habitacle, si véhicule routier d’épaisseur de préférence inférieure à celle du premier vitrage, même d’au plus 3mm ou 2mm - notamment 1 ,9mm, 1 ,8mm, 1 ,6mm et 1 ,4mm- ou même d’au plus 1 ,3mm, et de préférence d'au moins 0,7mm, l’épaisseur des première et deuxième feuilles de verres étant de préférence strictement inférieure à 5 ou 4mm, même à 3,7mm.

La deuxième feuille de verre notamment à base de silice, sodocalcique, de préférence silicosodocalcique, voire aluminosilicate, ou borosilicate présente de préférence une teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe 2 Ü 3 ) d’au moins 0,4% et de préférence d’au plus 1 ,5%.

La première feuille de verre notamment à base de silice, sodocalcique, silicosodocalcique, ou aluminosilicate, ou borosilicate, présente une teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe 2 Ü 3 ) d’au plus 0,05% (500ppm), de préférence d’au plus 0,03% (300ppm) et d’au plus 0,015% (150ppm) et notamment supérieure ou égale à 0,005%. Le rédox de la première feuille de verre est de préférence supérieur ou égal à 0,15.

Autrement dit, de préférence la première feuille de verre notamment à base de silice, sodocalcique, silicosodocalcique, ou aluminosilicate, ou borosilicate présente une

Le vitrage selon l’invention comporte en outre :

- un trou traversant dans l’épaisseur de la deuxième feuille de verre, le trou traversant étant (de taille) centimétrique (suivant la surface de la deuxième feuille de verre), trou délimité par une paroi, trou délimité par une paroi, trou fermé ou débouchant (encoche) (sur un bord longitudinal notamment),

- dans le trou traversant et éventuellement sous le trou traversant (sous la face F3) et/ou (sur)afleurant à la face F4, une pièce en matière polymère (de préférence au moins 90% ou même95% ou 100% en poids de polymère, éventuellement chargé d’additifs organiques ou inorganiques ou renforcé en fibres, organiques ou inorganiques) transparente au moins à une longueur d’onde dite de travail dans l’infrarouge dans une gamme allant de 800nm à 1800nm, en particulier de 850nm à 1600nm, notamment 905±30nm et/ou 1550±30nm.

La pièce selon l’invention a :

- une surface principale dite de liaison, en particulier nue ou revêtue d’une couche fonctionnelle,

- et une surface principale dite surface intérieure à l’opposé de la surface de liaison, la surface intérieure comportant un élément antireflet à ladite longueur d’onde de travail, La pièce selon l’invention est notamment d’épaisseur d’au moins 0, 1 mm et de préférence d’au moins 0,3mm et même d’au moins 0,7mm et de préférence d’au plus 3mm, notamment pièce de taille (largeur et/ou surface) inférieure au trou traversant, pièce avec une tranche en contact ou espacée de la paroi délimitant le trou traversant d’au plus 5mm, de préférence espacée et d’une distance d’au plus 2mm et même allant de 0,3 à 2mm.

Le vitrage comporte un moyen de liaison polymère, colle ou un film (feuillet) thermoplastique, transparent au moins à ladite longueur d’onde dite de travail dans l’infrarouge, moyen de liaison distinct de ladite matière polymère et notamment distinct de ladite matière intercalaire d’épaisseur d’au plus 1 ,5mm et mieux d’au plus 1 mm ou 500pm.

Le moyen de liaison, de préférence film thermoplastique, en contact adhésif avec la face Fb, ou, lorsque l’intercalaire de feuilletage présente un trou traversant d’intercalaire au droit dudit trou traversant de la deuxième feuille, le moyen de liaison, colle ou film, en contact adhésif avec la face F2 ou un élément fonctionnel (de préférence revêtement fonctionnel) d’épaisseur submillimétrique et même d’au plus 200nm sur la face F2.

Ledit revêtement fonctionnel en particulier a une première zone en regard du trou traversant, le revêtement fonctionnel est transparent à ladite longueur d’onde dite de travail dans la première zone, notamment est revêtement de camouflage. En particulier, le trou traversant est débouchant sur ledit bord ou ladite tranche longitudinale supérieure ou est fermé (entouré par la paroi de verre de la deuxième feuille) notamment à proximité de la tranche longitudinale supérieure.

Ainsi selon l’invention, pour atteindre un niveau élevé de transmission on sélectionne pour le vitrage feuilleté:

1) un verre extérieur extraclair dans le proche infrarouge visé,

2) un verre intérieur plus absorbant dans le proche infrarouge visé que le verre extérieur et nécessairement évidé

Cette solution est plus performante que celle basée sur deux verres extraclairs pleins. En outre en évitant l’usage d’un deuxième verre extraclair, elle améliore le confort (chaleur dans le véhicule), l’esthétique et est plus économique.

L’oxyde de fer, présent comme impureté dans la plupart des matières premières naturelles utilisées en verrerie (sable, feldspath, calcaire, dolomie...), absorbe à la fois dans le domaine du visible et proche ultraviolet (absorption due à l’ion ferrique Fe 3+ ) et surtout dans le domaine du visible et proche infrarouge (absorption due à l’ion ferreux Fe 2+ ) c’est pourquoi on réduit l’oxyde de fer dans la première feuille de verre.

Dans la deuxième feuille de verre, on peut donc choisir une teneur en oxyde de fer plus élevée.

Par ailleurs, pour améliorer la sécurité, on ajoute cette pièce selon l’invention dans le trou traversant qui pour ne pas pénaliser l’efficacité du LIDAR est en matériau polymère transparent à la longueur d’onde de travail et grâce à l’élément antireflet avec une transmission particulièrement élevée. L’élément antireflet peut être un revêtement antireflet ou la surface intérieure qui texturée (traitement de surface etc) notamment nanotexturée.

De préférence, en regard dudit trou traversant, le vitrage comportant la première feuille de verre, l’intercalaire de feuilletage, la pièce avec ledit élément antireflet (revêtement antireflet ou surface texturée) présente une transmission totale d’au moins 90,0%, 91 ,0%, ou même 92,0% ou 93,0% à la longueur d’onde de travail notamment 905±30nm et/ou 1550±30nm notamment mesurée à la normale (90°) ou même de préférence aussi à 60° ou même jusqu’à 60° par rapport au plan (local) de la pièce par exemple côté élément antireflet. La transmission totale dans l’infrarouge est mesurée par exemple avec un spectrophotomètre tel que le lamba 900 de Perkin Elmer. Naturellement, dans une réalisation, si on utilise un système de vision multi spectral (dans le proche infrarouge et dans le visible), on peut également souhaiter qu’en regard dudit trou traversant, le vitrage comportant la première feuille de verre, l’intercalaire de feuilletage, la pièce avec ledit élément antireflet (revêtement antireflet ou surface texturée) présente une transmission totale d’au moins d’au moins 90%, 91%, ou même 92% à une autre longueur d’onde de travail dans le visible notamment entre 400nm et

700nm notamment mesurée à la normale ou même de préférence de 90° jusqu’à 60° par rapport au plan local de la pièce, par exemple côté élément antireflet.

De préférence, avant montage, la pièce avec ledit élément antireflet (revêtement antireflet ou surface texturée) présente une transmission totale d’au moins 91,0%, 92,0%, ou même 93,0% ou 95% à la longueur d’onde de travail notamment 905±30nm et/ou 1550±30nm notamment mesurée à la normale (90°) ou même de préférence aussi à 60° ou même jusqu’à 60° par rapport au plan (local) de la pièce par exemple côté élément antireflet et même si on utilise un système de vision multi spectral, la pièce avec ledit élément antireflet (revêtement antireflet ou surface texturée) présente une transmission totale d’au moins 91%, 92%, ou même 93% à une autre longueur d’onde de travail dans le visible notamment entre 400nm et 700nm notamment mesurée à la normale ou même de préférence de 90° jusqu’à 60° par rapport au plan de la pièce, par exemple côté élément antireflet.

Pour quantifier la transmission du verre dans le domaine du visible, on définit souvent un facteur de transmission lumineuse, appelée transmission lumineuse, souvent abrégée « TL », calculé entre 380 et 780 nm et ramené à une épaisseur de verre de 3,2 mm ou 4 mm, selon la norme ISO 9050 :2003, en prenant donc en considération l’illuminant D65 tel que défini par la norme ISO/CIE 10526 et l'observateur de référence colorimétrique C.I.E. 1931 tel que défini par la norme ISO/CIE 10527.

Naturellement la transmission lumineuse T L du vitrage feuilleté dans une zone sans trou (zone centrale du pare-brise) est de préférence d’au moins 70% ou 75%, 80% ou 85%, 88%. L’invention convient tout particulièrement pour les vitrages (parebrise, lunette etc) aux véhicules autonomes ou semi autonomes : niveau L2+, L3, L4 et L5 (« full » autonome) ainsi que les véhicules type Robot Taxi et navette (Shuttle) etc.

L’angle du vitrage, notamment un pare-brise de véhicule routier, peut être typiquement entre 21 ° et 36° par rapport au sol et en moyenne de 30°.

De préférence, l’élément antireflet comporte, voire consiste en, un revêtement antireflet sur la surface intérieure.

En particulier,

- le revêtement antireflet peut comprendre, voire consister en, un empilement de couches minces diélectriques (d’oxyde et/ou de nitrures de métal ou de silicium par exemple) alternant haut et bas indice de réfraction à la longueur d’onde de travail, notamment empilement obtenu par dépôt physique en phase vapeur dit PVD.

- ou le revêtement antireflet peut comprendre, voire consister en, une couche de silice poreuse, notamment une couche sol gel de silice nanoporeuse.

Le revêtement antireflet peut aussi comporter une surcouche si elle n’altère pas les propriétés antireflet.

Le revêtement antireflet notamment de silice poreuse selon l’invention peut avoir une épaisseur avantageusement comprise entre 10 nm et 10 pm (ces valeurs limites étant incluses), en particulier 50 nm et 1 pm et encore plus préférentiellement entre 70 et 500nm.

Dans un premier mode de réalisation de silice poreuse, les pores sont les interstices d’un empilement non compact des billes nanométriques, notamment de silice, cette couche étant décrite par exemple dans le document US20040258929.

Dans un deuxième mode de réalisation de silice poreuse, la couche poreuse est obtenue par le dépôt d’un sol de silice condensé (oligomères de silice) et densifié par des vapeurs de type NH3, cette couche étant décrite par exemple dans le document W02005049757. Dans un troisième mode de réalisation de silice poreuse, la couche poreuse peut aussi être de type sol gel telle que comme décrite dans le document EP1329433. La couche poreuse peut aussi être obtenue avec d’autres agents porogènes connus : des micelles de molécules tensioactives cationiques en solution et, éventuellement, sous forme hydrolysée, ou de tensioactifs anioniques, non ioniques, ou des molécules amphiphiles, par exemple des copolymères blocs. Dans un quatrième mode de réalisation de silice poreuse, la couche poreuse peut aussi être de type sol gel.

La couche de silice poreuse (ou nanoporeuse) peut présenter des pores fermés d’au moins 20nm, 50nm ou 80nm éventuellement avec des pores ayant une concentration augmentant en direction de la surface libre.

Les pores peuvent avoir une forme allongée, notamment en grain de riz. Encore plus préférentiellement, les pores peuvent avoir une forme sensiblement sphérique ou ovale. On préfère que la majorité des pores fermés, voire au moins 80% d’entre eux, aient une forme donnée sensiblement identique, notamment allongée, sensiblement sphérique ou ovale.

La silice poreuse peut être dopée par exemple pour améliorer encore davantage sa tenue hydrolytique dans le cas d’applications où une bonne résistance est nécessaire (façades, extérieurs etc). Les éléments dopants peuvent de préférence être choisis parmi Al, Zr, B, Sn, Zn. Le dopant est introduit pour remplacer les atomes de Si dans un pourcentage molaire pouvant de préférence atteindre 10%, encore plus préférentiellement jusqu’à 5%.

Le revêtement antireflet notamment couche de silice poreuse (sol gel) peut comporter une sous couche de protection chimique notamment d’épaisseur d’au plus 200nm par exemple, notamment une couche de silice dense, par sol gel surmonté d’une couche fonctionnelle sol gel de silice poreuse.

La sous-couche peut être à base de silice ou de dérivés au moins partiellement oxydés du silicium choisi parmi le dioxyde de silicium, des oxydes de silicium sous stoechiométriques, l'oxycarbure, l'oxynitrure ou l'oxycarbonitrure de silicium.

La sous-couche s'avère utile quand la surface sous-jacente est en verre silicosodocalcique car elle joue le rôle de barrière aux alcalins.

Cette sous-couche comprend donc avantageusement Si, O, éventuellement du carbone et de l'azote. Mais elle peut comprendre aussi des matériaux minoritaires par rapport au silicium, par exemple des métaux comme Al, Zn ou Zr. La sous-couche peut être déposée par sol-gel ou par pyrolyse, notamment par pyrolyse en phase gazeuse (CVD). Cette dernière technique permet d'obtenir des couches en SiO x C y ou en S1O2 assez aisément, notamment par dépôt directement sur le ruban de verre float dans le cas de substrats verriers. Mais on peut aussi effectuer le dépôt par une technique sous vide, par exemple par pulvérisation cathodique à partir d'une cible de Si (éventuellement dopée) ou d'une cible en sous-oxyde de silicium (en atmosphère réactive oxydante et/ou nitrurante par exemple). Cette sous-couche a de préférence une épaisseur d'au moins 5 nm, notamment une épaisseur comprise entre 10nm et 200 nm, par exemple entre 80nm et 120 nm.

On peut aussi mettre un élément antireflet (revêtement antireflet ou surface texturée) également en face F1 .

La face F1 peut comporter en outre une couche fonctionnelle : hydrophobe etc.

La pièce peut être espacée de la paroi d’une distance d’au moins 0,3mm et d’au plus 3 mm.

On préfère que la pièce soit espacée (espace vide ou comblé) mais pas trop pour garder sa fonction de sécurité.

La pièce peut être courbée (convexe) suivant la courbure de la première feuille de verre. Cette pièce peut être courbée par moulage.

Dans une réalisation, cette pièce est flexible, est courbée suivant la courbure de la première feuille de verre par exemple lors de l’assemblage avant le feuilletage (et après le bombage des première et deuxième feuilles de verre).

Avant feuilletage (avant assemblage) la pièce peut avoir subi un traitement thermique (à plus basse température que lors du bombage des feuilles de verres) pour former un revêtement antireflet. Par exemple il s’agit d’un revêtement (précurseur de silice sol gel avec agent porogène) qui est traité thermiquement (pour éliminer l’agent porogène) pour avoir la fonction antireflet par exemple pour former des nanopores.

La surface de liaison peut être nue et en contact adhésif (direct) avec la face Fb (intercalaire plein ou partiel troué, mono ou multifeuillet, de préférence PVB) ou le moyen de liaison

La surface de liaison peut être revêtue et le revêtement est en contact adhésif (direct) avec la face Fb (intercalaire plein ou partiel troué, mono ou multifeuillet, de préférence PVB) ou le moyen de liaison.

Au moins une fraction de l’épaisseur de la pièce (par exemple au moins 0,3mm) est dans le trou traversant et même l’épaisseur de la pièce est dans le trou traversant.

La surface de liaison est de préférence sous affleurante de la face F3 (notamment intercalaire de feuilletage avec trou partiel ou épaisseur réduite localement) ou affleurant de la face F3 ou surafflleurant de la face F3 (dans le trou), par une surépaisseur d’intercalaire via le film de liaison ici en matière de l’intercalaire ajoutée avant feuilletage etc. Et/ou la surface intérieure étant sous affleurante (dans le trou traversant), affleurant ou suraffleurant de la face F4. La pièce est polymère. De préférence, elle comporte au moins 90% ou 95 ou 99% ou 100% en poids de matière polymère. La pièce être une pièce extrudée, moulée par injection. La pièce peut être faite par RIM (« Reaction Injection Moulding » en anglais).

La pièce selon l’invention peut s’adapter à la courbure de la première feuille, en particulier être souple (flexible ou semiflexible) ou peut être rigide, peut être plane ou préformée courbée.

La pièce peut être à base de polyester en particulier un polyester tel que polyéthylène téréphtalate (PET), polyéthylène naphtalate (PEN), de poly(acide acrylique), de polyacrylate de polycarbonate (PC), un polyoléfine (polyéthylène, polypropylène), de polyuréthane, de polyméthacrylate de méthyle (PMMA), de polyamide, de polyimide, ou un polyvinyle chloride (PVC) un polystyrène (PS) voire de polymère fluoré tel que l’éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE), le polyfluorure de vinylidène (PVDF), le polychlorotrifluoréthylène (PCTFE), l’éthylène de chlorotrifluoréthylène (ECTFE), les copolymères éthylène-propylène fluorés (FEP).

La pièce, notamment d’au moins 1mm et/ou d’au moins 50% ou 80% de l’épaisseur de la deuxième feuille de verre, peut être en particulier polycarbonate PC, polyméthacrylate de méthyle PMMA voire polyester en particulier polytéréphtalate d’éthylène PET. La pièce, notamment PMMA, peut comporter un primaire d’adhésion côté face F2. Et/ou la face F2 (sans revêtement fonctionnel ou sur le revêtement fonctionnel) peut comporter un primaire d’adhésion, mono, bi ou tri-composants, par exemple à base de polyuréthane, polyester, polyvinyle acétate, isocyanate ..., épais de 5 à 30 pm La colle peut être un adhésif (résine organique, polymère) notamment sensible à la pression PSA ou thermofusible (par exemple dépôt par voie liquide ou ruban double face, d’épaisseur de 1 à 50pm) ou thermodurcissable. La colle peut être un adhésif thermoplastique.

Il existe plusieurs types d’adhésifs. Des adhésifs thermofusibles (hotmelt) qu’il faut faire fondre et qui collent quand ils durcissent, des thermodurcissables qui durcissent lorsque leurs composants réagissent (sous ultraviolet, notamment réticulation etc) ou lorsqu’un solvant s’évapore, des adhésifs sensibles à la pression PSA qui collent tout de suite, par simple contact.

La colle thermofusible ou HMA (hotmelt adhésive en anglais) peut être à base de polymères thermoplastiques (polyéthylènes, polypropylènes, polyamides et surtout des copolymères de type EVA ou encore d’élastomères polyoléfines ou POE en anglais).

La colle thermodurcissable peut être à base de silicone ou d’acrylique. La colle peut être de type colle optique (OCA ou optical clear adhesive en anglais).

Selon l’invention, la colle PSA peut être par exemple d’épaisseur d’au plus 50pm (type ruban adhésivé) en particulier d’au plus 20pm si dépôt par voile liquide.

La colle (non adhésivé) peut être par exemple un gel en particulier un hydrogel à base de polyacrylamide, polyvinyl alcool, polyuréthane, polysaccharide, polyéthylène glycol, acide polylactique, silicone.

La colle peut même être un adhésif sensible à la pression. Un adhésif sensible à la pression, abrégé PSA et communément appelé auto-adhésif, est un adhésif qui forme une liaison lorsqu’une pression lui est appliquée de manière à solidariser l'adhésif avec la surface à coller. Aucun solvant, ni d'eau, ou de chaleur n’est nécessaire pour activer l'adhésif. Il est utilisé dans des garnitures d'automobile, et dans une grande une grande variété d'autres produits.

Comme son nom l'indique "sensible à la pression", le degré de liaison entre une surface donnée et le liant autoadhésif est influencée par la quantité de pression utilisée pour appliquer l'adhésif sur la surface cible. D’autres facteurs interviennent également et sont importants pour une bonne adhérence telle que la douceur, l’énergie de surface, et l'élimination des contaminants.

La colle peut être une feuille d’adhésif sensible à la pression PSA.

Les PSA sont généralement conçus pour former une liaison et maintenir celle-ci à la température ambiante. L’homme de l’art veillera à choisir une formulation d'adhésif autoadhésif adaptée aux conditions de son utilisation. En effet, les PSA généralement voient leur adhérence se réduire ou disparaitre à basse température et voient leur capacité à tenir le cisaillement se réduire à températures élevées.

Les PSA sont généralement à base d’élastomère couplé avec un agent adhésif supplémentaire approprié ou agent « tackifiant » (par exemple, une résine ester).

Les élastomères peuvent être à base:

- d’acrylates, qui peuvent être suffisamment collant pour ne pas exiger un agent tackifiant supplémentaire.

- de nitriles

- de silicone, requérant des agents tackifiants spéciaux telles que des résines de silicate de type « MQ », composées de triméthyle silane monofonctionnel ("M") qui a réagi avec tétrachlorure de silicium quadrifonctionnel ("Q"), les PSA à base de silicone sont par exemple des gommes et résines de polydiméthylsiloxane dispersées dans du xylène ou un mélange de xylène et toluène,

- des copolymères blocs à base de styrène tel que des copolymères blocs Styrène butadiène -styrène (SBS), Styrène-éthylène / butylène -styrène (SEBS), styrène- éthylène / propylène (SEP), Styrène isoprène -styrène (SIS),

- les éthers vinyliques.

Avantageusement, l’adhésif sensible à la pression est choisi parmi les PSA à base d’acrylates et les PSA à base de silicone.

Des adhésifs PSA sont commercialisés sous forme de rouleaux d’adhésifs double face. On peut citer comme PSA à base de silicone les adhésifs de Dow Corning® tel que le 2013 Adhesive, 7657 Adhesive, Q2-7735 Adhesive, Q2-7406 Adhesive, Q2-7566 Adhesive, 7355 Adhesive, 7358 Adhesive, 280A Adhesive, 282 Adhesive, 7651 Adhesive, 7652 Adhesive, 7356 Adhesive.

Le film de liaison thermoplastique peut être un polyuréthane thermoplastique (TPU), un thermoplastique sans plastifiant ou moins de 15% ou 5% en poids de plastifiants, le copolymère éthylène/acétate de vinyle (EVA), un PVB contenant moins de 15% en poids de plastifiants, de préférence moins de 10% en poids de plastifiants et encore mieux moins de 5% en poids ou un PVB sans plastifiant.

L’intercalaire de feuilletage peut comporter un PVB, ayant éventuellement un trou d’intercalaire partiel, au droit du trou traversant ou l’intercalaire de feuilletage comporte un PVB, ayant un trou traversant d’intercalaire, au droit du trou traversant, le moyen de liaison est un film thermoplastique de liaison, notamment un PVB contenant moins de 15% en poids de plastifiants, de préférence moins de 10% en poids et encore mieux moins de 5% en poids, en particulier d’épaisseur distincte (inférieure à) l’intercalaire de feuilletage.

En particulier on peut choisir comme PVB sans plastifiant le produit « MOWITAL LP BF » de la société KURARAY avec l’épaisseur que l’on souhaite notamment distincte, (inférieure à) l’épaisseur de l’intercalaire.

La pièce et le film de liaison sont par exemple préassemblés avant le feuilletage.

Le vitrage selon l’invention présente sous et/ou dans le trou traversant, de préférence du côté de la face F2 (plutôt que face F1), un filtre sélectif absorbant dans le visible et transparent à ladite longueur d’onde de travail, espacé (et côté F2) ou associé à la surface de liaison ou la pièce forme ledit filtre sélectif ou le film de liaison est un feuillet qui est un film de camouflage.

Le filtre sélectif (formant élément de camouflage) sert à cacher le système de vision infrarouge à ladite longueur d’onde de travail tel qu’un LIDAR de l’extérieur du véhicule sans pénaliser l’excellente transmission à la longueur d’onde de travail.

Ledit filtre sélectif (revêtement de camouflage en face F2, film polymère de camouflage notamment collé face F2) est par exemple local de surface SO donnée et la projection orthogonale de la surface SO sur la deuxième feuille englobe au moins la section Sc du trou traversant ou au moins 0,9Sc. Par exemple SO va de 0,9Sc à 1,2Sc. SO peut être plus petit que Sc notamment si une couche de masquage opaque déborde sous le trou traversant (en périphérie).

Le filtre sélectif (revêtement de camouflage en face F2, film polymère de camouflage notamment collé face F2) sous le trou traversant peut être plus étendu que le trou traversant par exemple pour cacher un ou d’autres capteurs comme détaillé plus tard. La pièce et le film de liaison de camouflage sont par exemple préassemblés avant le feuilletage.

De préférence, en face dudit trou traversant, le vitrage feuilleté (au moins l’ensemble comprenant la première feuille de verre, l’intercalaire de feuilletage, la pièce, le filtre sélectif) présente :

- une transmission totale d’au plus 10,0%, 5,0%, ou 1,0% ou 0,5% dans le visible (notamment au moins à une valeur de référence dans une gamme de 400 à 700nm ou dans toute la gamme allant de 400 à 700 nm) mesurée à 90°ou même de préférence aussi à 60° ou même jusqu’à 60° côté face F1, en particulier le filtre sélectif masquant (significativement) le trou traversant vu de la face F1

- de préférence tout en gardant une transmission totale d’au moins 90,0%, 91,0%, ou même 92,0% ou 93% à la longueur d’onde de travail notamment 905±30nm et/ou 1550±30nm notamment mesurée à la normale (90°) ou même de préférence aussi à 60° ou même jusqu’à 60° par rapport au plan (local) de la pièce par exemple côté élément antireflet.

La pièce peut former ledit filtre sélectif, la pièce est ainsi colorée en masse.

Dans une réalisation avantageuse, le filtre sélectif est un revêtement de camouflage qui est sur la face F2 (notamment nue, sans revêtement sous jacent).en regard du trou traversant et même dépassant sous la face F3. Le revêtement de camouflage est par exemple une couche pleine voire même avec des discontinuités par exemple formant une (micro ou nano)grille.

Le revêtement de camouflage peut être de toute nature : organique ou minéral, encre, vernis, (notamment une couche colorante détaillée ci-après), il peut être localisé au niveau dudit trou traversant ou plus étendu par exemple pour cacher un ou d’autres capteurs comme détaillé plus tard.

Le revêtement de camouflage peut dépasser au-delà du trou traversant par exemple d’au plus 50mm ou mieux d’au plus 20mm entre la face F2 et la face F3 dans une zone (vitrée) dite zone de bordure dudit trou et avoir une forme différente pour le filtre et le trou traversant par exemple.

Le filtre sélectif peut être un film polymère coloré (opaque en masse) ou avec un revêtement de camouflage collé ou en contact adhésif avec la face F2.

Pour un filtre sélectif impliquant un film polymère on préfère qu’il soit en contact adhésif avec la face F2 ou avec l’intercalaire de feuilletage.

De préférence le filtre sélectif (par exemple la pièce ou le revêtement sur la face F2 ou sur un film polymère) a sensiblement la même couleur (noir etc) et/ou densité optique que la couche de masquage opaque périphérique (noir etc). Par exemple l’écart de densité optique entre le filtre sélectif et couche de masquage opaque est d’au plus 5% , 3%, 2% et même ils sont de même couleur.

Le filtre sélectif peut être local, dans la région du trou traversant (occupant une fraction de surface du vitrage). et occuper moins de 30, 10%, 5% du vitrage.

Le filtre sélectif peut être de toute forme général rectangulaire, carré, identique et même homothétique à la forme du trou traversant.

La distance entre le bord longitudinal supérieur et le filtre sélectif peut être d’au plus 30mm, 20mm, 15mm et même 10mm.

De préférence, sous dans ledit trou traversant, le vitrage feuilleté comporte :

- au plus un film polymère fonctionnel (avec ou sans revêtement sur une ou deux faces) distinct de l’intercalaire et/ou du film de liaison

- et/ou au plus deux ou un revêtement fonctionnel notamment revêtement de camouflage collé ou sur la face F2 (surtout si la pièce est transparente dans le visible).

Dans une réalisation, sous le dit trou traversant, le vitrage feuilleté est - exempt de film polymère fonctionnel (avec ou sans revêtement sur une ou deux faces) distinct de l’intercalaire et/ou du film de liaison

- et même comporte au plus un revêtement fonctionnel notamment revêtement de camouflage sur la face F2 (surtout si la pièce est transparente dans le visible).

Le trou traversant est par exemple fermé (par opposition à débouchant comme une cavité pratiquée dans la tranche de la deuxième feuille) notamment espacé de la tranche de la deuxième feuille d’au moins 2cm, 5cm; 10cm ou plus encore.

Le filtre sélectif en film sous le trou traversant peut dépasser au-delà du trou traversant par exemple d’au plus 50mm ou mieux d’au plus 20mm entre la face F2 et la face F3 dans une zone (vitrée) dite zone de bordure dudit trou et d’avoir une forme différente pour le filtre sélectif et le trou traversant par exemple.

Le filtre sélectif sur la face F2 et/ou comportant un film (sous le trou traversant) va cacher le trou traversant et le LIDAR. Le filtre sélectif peut s’étendre au-delà de la zone du trou traversant sous la face F3. En effet, on peut aussi souhaiter couvrir une zone dépourvue de couche de masquage opaque (absorbant à la longueur d’onde de travail) par exemple une épargne de cette couche de masquage opaque ou encore une zone contiguë ou au voisinage.

Le filtre sélectif sur la face F2 et/ou comportant un film peut donc masquer en particulier d’une zone dite zone caméra pourvue de capteur(s) en particulier une caméra dans le visible ou dans l’infrarouge lointain (caméra thermique). Toutefois pour ce faire, le filtre sélectif présente une épargne (fermée ou débouchante) dans la zone prévue pour laisser passer les rayons lumineux issue de la scène à capter par la caméra visible et/ou une épargne (fermée ou débouchante) dans la zone prévue pour laisser passer les rayons issus de la scène à capter par la caméra thermique.

Le filtre sélectif sur la face F2 et/ou comportant un film peut entourer le trou choisi fermé (présent sur tout le pourtour du trou fermé) par exemple de forme similaire ou homothétique au trou. Le filtre sélectif peut aussi être une forme simple géométrique (rectangle etc) dans laquelle s’inscrit le trou fermé.

Pour ne pas identifier la zone LIDAR, le filtre sélectif ne forme pas de préférence une zone (sensiblement) opaque isolée (visible, identifiable depuis la face F1), adjacente à une zone transparente du vitrage feuilleté sur tout ou partie de son pourtour. Le filtre sélectif peut donc : - s’intégrer à une zone de masquage /décorative (comme celle habituelle en périphérie du vitrage) pourvu d’une épargne (débouchante ou fermée)

- être adjacente à cette zone de masquage

- et/ou s’étendre sous la face F3 pour former tout ou partie de cette zone décorative.

Dans une réalisation, le filtre sélectif comporte une couche colorante en un composé comportant une matrice (organique, polymérique, minérale ou hybride) et un agent colorant dispersé dans ladite matrice, ledit agent colorant absorbant (sensiblement la totalité de) la lumière située dans ledit domaine du visible et étant (sensiblement) transparent à ladite longueur de travail, couche colorante formant dans la zone dudit trou le revêtement de camouflage déjà décrit:

- sur la face F2

- ou sur l’intercalaire de feuilletage côté face FA ou FB, de préférence en PVB, en particulier encre comportant en outre des particules PVB

- ou sur un film polymère (transparent dans le visible et à la longueur d’onde de travail) notamment PET en contact adhésif ou collé à F2, d’épaisseur d’au plus 0,3mm, ou 0,15mm de préférence liée à la face F2.

La couche colorante peut être d’épaisseur submillimétrique et même d’au plus 20pm.

Le composé de la couche colorante peut être polymérique, ou hybride organique minérale. Le composé/la matrice polymérique de la couche colorante est choisi parmi des monomères, des oligomères, ou des polymères comprenant au moins une fonction méthacrylate, des époxydes, des vernis constitués de particules dispersées de PVB, latex, polyuréthane ou acrylate.

La couche colorante peut contenir tout pigment ou colorant possédant une transmittance dans l’infrarouge plus élevée que sa transmittance dans le visible comme une encre noire proche infrarouge qui absorbe substantiellement les longueurs d’ondes dans le visibles en transmettant celles dans le proche infrarouge. Par exemple, la couche colorante peut contenir des colorants ou encres comme les encres SpectreTM, par exemple SpectreTM 100, 110, 120, 130, 140, 150, ou 160 (Epolin, Newark, NJ); les encres Mimaki, par exemple Mimaki ES3, SS21, BS3, SS2, ou HS (Mimaki Global, Tomi- city, Nagano, Japan); ou les encres Seiko, par exemple Seiko 1000, 1300, SG700, SG740, ou VIC (Seiko Advance Ltd., Japan) ou encore encre noire IR9508 de MingBo anti Forgery Technology Co ltd

La couche colorante peut contenir un ou plusieurs composants de colorant noir, cyan, magenta ou jaune La couche colorante peut inclure des colorants ou pigments ou les deux. La couche colorante peut inclure Lumogen® Black FK 4280 ou Lumogen® Black FK 4281 (BASF, Southfield, Ml).

De préférence dans la couche colorante :

- l’agent colorant est choisi parmi le Sudan Black B®ou la Nigrosine Solvent black 5, et de préférence est le Sudan Black B®

- l’agent colorant représente entre 0,1 et 10% poids de la couche, de préférence entre 0,2 et 3% poids de la couche.

La couche colorante peut être un vernis moins de 30pm.

Pour la couche colorante, on peut jouer sur l’épaisseur de couche ou sur le pourcentage massique d’agent colorant, en particulier au moins de 1%, 5% à 20%, 30%.

Le filtre sélectif peut comprendre un film polymère coloré (opaque en masse) tel que de PET chargé dans sa masse en colorants par procédé de ‘deep-dyeing’ (teinture) en « roll-to-roll » ou rouleau à rouleau, notamment immersion dans un bain chaud avec les colorants. La concentration finale en colorant doit être suffisante pour apporter l’opacité dans le visible. On peut se référer au brevet WO9307329 ou US5162046.

On peut sur un film polymère (transparent ou coloré) tel que PET mettre une couche colorante par face principale.

On peut combiner un film polymère tel que PET teinté en masse et une couche colorante sur ce film, restant en face dudit trou ou sur la face F2.

On peut prévoir différentes étendues pour le filtre sélectif sous la face F3 et notamment espacé de la pièce :

- le filtre sélectif s’étend sous la face F3 au-delà dudit trou traversant, de l’extérieur prolonge une couche de masquage ou masque une épargne d’une couche de masquage périphérique,

- le filtre sélectif s’étend sous la face F3 au-delà dudit trou traversant, notamment de l’extérieur prolonge une couche de masquage ou masque une épargne d’une couche de masquage périphérique, le filtre sélectif présente au moins une ouverture ou discontinuité locale pour laisser passer les rayons lumineux notamment pour au moins un capteur additionnel en particulier capteur d’une caméra visible ou caméra thermique, en particulier caméra fixée à une platine en face F4 trouée pour laisser passer lesdits rayons lumineux ou électromagnétiques (caméra thermique). Le filtre sélectif peut être défini par un L * 1, a * 1 b * 1, définie dans l'espace chromatique L * a * b * CIE 1976. La couche de masquage de couleur C1 aussi est définie par un L * 2, a * 2 b * 2 avec un écart colorimétrique DE * donné par la formule suivante

De préférence DE * <4, mieux DE * <2 (l’œil humain discerne difficilement), encore mieux DE * <1 (l’œil humain ne discerne pas).

Dans une première configuration, le filtre sélectif sous la face F3 s’étend (largement) au-delà dans une zone de bordure du trou traversant (donc sous la deuxième feuille verre) pour former à lui seul un élément de masquage en particulier une bande de masquage périphérique et de préférence le long d’un bord longitudinal du vitrage, notamment bord longitudinal d’un pare-brise voire même un cadre de masquage.

Dans ce cas le filtre sélectif a double fonctionnalité et peut remplacer tout ou partie de l’émail opaque (en face F2 et/ou F3 et/ou F4) ou l’encre imprimée sur l’intercalaire de feuilletage traditionnellement utilisé.

Dans une réalisation, la couche de masquage et le filtre sélectif sont éventuellement dans des plans distincts et en dehors du trou traversant :

- ils sont contiguës au sens où leurs tranches (celles au voisinage du trou traversant) sont alignées ou même leurs faces principales peuvent en partie se faire face (recouvrement latéral sur au plus 50mm)

- ou sont décalés (les tranches sont décalées, sans contiguïté ni recouvrement) d’au plus 100pm pour maintenir cette impression visuelle de bande opaque continue (noire).

En particulier, la tranche du filtre sélectif est espacée (latéralement) d’au plus 100pm de l’épargne pour ne pas voir l’interruption de l’opacité à l’œil nu et la tranche de la couche de masquage formant le bord de l’épargne est espacé (latéralement) d’au plus 500pm de la paroi du trou traversant si on veut limiter l’étendue du filtre sélectif.

Dans le cas spécifique où la couche de masquage est une encre déposée (imprimée) sur l’intercalaire de feuilletage (PVB) on peut préférer que l’encre soit espacée du bord dudit trou traversant d’au moins 1cm pour éviter une délamination.

Dans le cas spécifique où la couche de masquage est une encre déposée (imprimée) sur l’intercalaire de feuilletage (PVB) on peut préférer que l’encre soit espacée du bord dudit trou traversant d’au moins 1cm pour éviter une délamination.

En particulier, le filtre sélectif est un revêtement de camouflage sur la face F2 et est recouvert par la couche de masquage notamment recouvrement sur au plus 50mm. En particulier, le filtre sélectif est un revêtement de camouflage sur la face F2 et la couche de masquage est sur l’une des faces FA ou FB notamment recouvrement sur au plus 50mm.

En particulier, le filtre sélectif est un revêtement de camouflage sur la face FA ou FB est recouvert par la couche de masquage, par exemple une encre, notamment recouvrement sur au plus 50mm

En particulier, le filtre sélectif est un revêtement de camouflage sur l’une des faces FA ou FB et la couche de masquage est sur l’autre des faces FA ou FB notamment recouvrement sur au plus 50mm.

En particulier, le filtre sélectif est un revêtement de camouflage sur l’une des faces F2, FA ou FB et la couche de masquage est sur la face F3 ou F4 notamment recouvrement (en projection) sur au plus 50mm.

La couche de masquage opaque est de préférence une couche continue (aplat avec un bord plein ou en variante un bord en dégradé (ensemble de motifs).

La couche de masquage peut être à 2mm ou 3mm (moins de 5mm) de la tranche du vitrage.

La couche de masquage peut être un bandeau encadrant le vitrage (pare-brise etc) notamment en émail noir. On crée donc une épargne dans cette couche de masquage Une autre couche de masquage peut être en face F3 ou F4.

L’intercalaire de feuilletage peut comporter un PVB, éventuellement comportant PVB/film fonctionnel tel que film polymère avec revêtement athermique / PVB, PVB éventuellement acoustique, PVB éventuellement ayant un trou traversant ou partiel d’intercalaire au droit du trou traversant.

Le trou traversant ou partiel d’intercalaire peut être plus large que le trou traversant (au moins avant feuilletage) en particulier d’au plus 5mm ou 10mm.

L’intercalaire de feuilletage peut comprendre un autre film plastique fonctionnel (transparent, clair ou teinté) par exemple un film de préférence en poly(éthylène téréphtalate) PET porteur d’une couche athermique, électroconductrice etc par exemple on a PVB / film fonctionnel/PVB entre les faces F2 et F3.

L’autre film plastique peut être d'une épaisseur comprise entre 10 et 100 pm. L’autre film plastique peut être plus largement en polyamide, polyester, polyoléfine (PE : polyéthylène, PP : polypropylène), polystyrène, polyvinyle chloride (PVC), poly téréphtalate d’éthylène (PET), polyméthacrylate de méthyle (PMMA), polycarbonate (PC). On préfère un film clair notamment le PET.

On peut utiliser par exemple un film clair de PET revêtu, par exemple XI R de la société Eastman, un film coextrudé en PET-PMMA, par exemple du type SRF 3M®, mais aussi de nombreux autres films (par exemple en PC, PE, PEN, PMMA, PVC).

Sans sortir du cadre de l’invention, l’intercalaire de feuilletage peut bien entendu comprendre plusieurs feuillets en matière thermoplastique de natures différentes, par exemple de duretés différentes pour assurer une fonction acoustique, comme par exemple décrit dans la publication US 6132882, notamment une ensemble de feuillets de PVB de duretés différentes. De même l’une des feuilles de verres peut être amincie par rapport aux épaisseurs classiquement utilisées.

L’intercalaire peut selon l’invention présenter une forme en coin, notamment en vue d’une application HUD (Head Up Display pour visualisation tête haute).

Comme intercalaire de feuilletage usuel (en feuillet(s) étirable(s)), outre le PVB, on peut citer le polyuréthane PU utilisé souple, un thermoplastique tel que le copolymère éthylène/acétate de vinyle (EVA), une résine ionomère. Ces plastiques ont par exemple une épaisseur entre 0,2 mm et 1 ,1mm, notamment 0,3 et 0,7mm.

L’espace entre la pièce et la paroi peut être rempli tout ou partie (ou non) par une matière de remplissage (organique et/ou inorganique) éventuellement adhésive (notamment résine, notamment thermodurcissable, hot melt, par exemple polyuréthane bicomposant, époxy etc). L’épaisseur de cette matière est par exemple inférieure à l’épaisseur de la deuxième feuille et/ou de la pièce.

Le vitrage peut comporter un insert entre la paroi du trou traversant et la pièce notamment insert fermé si le trou traversant est fermé. Un insert (annulaire, de type bague etc) par exemple en matière souple, polymère (polycarbonate etc) peut être logé, monté sur (notamment collé ou en force) sur la paroi de la deuxième feuille de verre : -pour servir de renfort mécanique,

-et/ou pour la fixation d’une pièce ou d’un module optique entre la pièce et le système de vision infrarouge (LIDAR), cet insert pouvant s’étendre au-delà du trou traversant, notamment sur la face F4. L’insert selon l’invention est de préférence espacé du système de vision infrarouge (LIDAR) et ne sert pas à sa fixation. Le vitrage comprend donc une fenêtre de communication englobant une (première) zone de la première feuille de verre en regard dudit trou traversant.

Le vitrage peut comprendre bien entendu une autre fenêtre de communication. Le vitrage peut donc comprendre une autre zone de la première feuille de verre en regard d’un autre trou traversant (fermé ou débouchant) de la deuxième feuille de verre délimité par une autre paroi doté d’une autre pièce (identique ou similaire à ladite pièce), en polymère, transparente au moins à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge, autre pièce d’épaisseur d’au moins 0,3mm, autre pièce avec une tranche en contact ou espacée de la paroi de l’autre trou d’une distance d’au plus 5mm et même d’au plus 3mm. Par exemple :

- ledit trou traversant est débouchant et l’autre trou traversant est fermé.

- les deux trous sont fermés.

Les trous peuvent être de taille similaires. Le trou traversant débouchant ou fermé (et même l’autre trou) peut avoir une section (transversale) Sc constante ou variable, notamment trapézoïdale ou rectangulaire ou en disque ou ovale, est par exemple de plus petite dimension (diamètre ou verticale) d’au moins 2cm, 3cm, 5cm et de préférence de plus grande dimension (notamment horizontale) d’au plus 30cm ou 25cm ou 20cm. Par exemple le trou traversant est en regard du récepteur du LIDAR et l’autre trou traversant est en regard de l’émetteur du LIDAR.

Le trou traversant (et même l’autre trou) est de préférence dans une région périphérique, de préférence la partie supérieure du vitrage (en position montée), et même dans une région centrale périphérique. Le trou traversant (et même l’autre trou) est en particulier localisé dans une région et occupent moins de 10% ou même moins de 1% du vitrage. Par exemple le bord bas du trou traversant est au plus distant de 50cm de la tranche longitudinale supérieure du vitrage.

Le trou traversant peut être :

- trou fermé (entouré par la paroi de la deuxième feuille de verre), donc au sein du vitrage notamment espacé de la tranche du vitrage la plus proche d’au moins 3cm ou 5cm

- ouvert ou débouchant, formant une encoche (périphérique).

La forme et les dimensions du trou traversant (et même de l’autre trou) sont configurées selon les techniques de l’art de manière à collecter efficacement et sélectivement l’ensemble des rayonnements traversant le vitrage (pare-brise, lunette etc), notamment dans le cas du LIDAR ceux réfléchis issu d’une plage d’angle solide extérieure au véhicule et provenant de la zone en avant du véhicule que l’on cherche à capturer via le LIDAR.

Le trou traversant (et même l’autre trou) peut avoir des coins arrondis.

Si le trou traversant est une encoche une partie de cette encoche sera masquée par le cadre du vitrage donc non fonctionnelle pour le système de vision infrarouge. Si le trou est fermé est trop près du bord il est en de même.

Si le trou traversant est fermé, le bord du trou traversant le plus proche de la tranche du vitrage (bord longitudinal supérieure de préférence et notamment dans une zone centrale) est distant de cette tranche du vitrage (de la deuxième feuille) de préférence d’au moins 2cm ou 3cm et mieux 5cm.

Le trou traversant peut être dans la zone centrale du bord longitudinal supérieur du pare- brise, zone usuelle du rétroviseur intérieur (rétroviseur adjacent au trou traversant ou rétroviseur supprimé suivant les véhicules) zone où une couche de masquage en face F2 et/ou lié à l’intercalaire est généralement plus large que sur les zones latérales adjacentes longeant le bord longitudinal supérieur (passager, conducteur..).

Le trou traversant (et même l’autre trou) et est de préférence plus long que haut.

De préférence, le trou traversant (et même l’autre trou) présente une dimension horizontale, dite longueur L1 , (parallèle au bord longitudinal supérieur) et une dimension verticale du trou, dite hauteur H1 (perpendiculaire au bord longitudinal supérieur), la longueur L1 est plus grande que la hauteur H1

En particulier la section du trou (et même l’autre trou) est un quadrilatère, notamment rectangle ou un trapèze, avec :

- un premier (grand) côté longitudinal dit supérieur (le plus proche de la tranche du bord longitudinal supérieur du vitrage) de longueur Lia de préférence d’au plus 30cm, 20cm ou 15cm ou 12cm

- un deuxième (grand) côté longitudinal dit inférieur (le plus éloigné de la tranche du bord longitudinal supérieur du vitrage, plus proche de la zone centrale) de préférence parallèle à la tranche du bord longitudinal supérieur du vitrage et de longueur L1b de préférence d’au plus 35cm ou 30cm ou 25cm ou 20cm et de préférence plus grande que celle du premier grand côté

- de hauteur (entre ces premier et deuxième grands côtés) de préférence d’au moins 5cm et même d’au plus 15cm. Si le trou est fermé, le premier (grand) côté longitudinal dit supérieur de préférence est parallèle à la tranche du bord longitudinal supérieur du vitrage et notamment espacé d’au moins 5cm ou 6cm de la tranche (du bord longitudinal supérieur du vitrage).

Si le trou est ouvert (encoche), le premier (grand) côté longitudinal dit supérieur de préférence est défini comme le bord supérieur de la zone évidée

On définit une ligne centrale M passant par le milieu du bord supérieur qui peut être un axe de symétrie du vitrage. Le trou traversant peut être central ainsi la ligne M passe par le trou traversant et le divise en deux parties notamment identiques.

Dans un mode de réalisation, le vitrage comporte une zone de chauffage (par fil(s), par couche) qui occupe tout ou partie de la surface du vitrage, classiquement en matériau transparent dans le visible mais pas forcément suffisamment transparent la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge du système de vision infrarouge (LIDAR) dans une gamme allant de 800nm à 1800nm, en particulier entre 850nm et 1600nm. En particulier on peut avoir une première zone de chauffage dite principale, s’étendant sur toute ou partie du vitrage éventuellement en dehors de la zone en face du trou traversant et en face dudit éventuel autre trou traversant.

On peut toutefois souhaiter que la fenêtre de communication (et l’autre éventuelle fenêtre de communication) soit préservée du givre ou de la buée notamment par chauffage. Ceci peut être fait par un ou des fils métalliques chauffants localisés en regard du trou traversant voire au voisinage ou encore par un ou des fils chauffants s’étendant sur toute ou partie du vitrage. L’arrangement du ou des fils peut permettre de conserver une transparence globale à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge.

Ceci peut être fait aussi par une couche chauffante locale en regard du trou traversant en matériau transparent à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge.

Dans un mode de réalisation, le vitrage selon l’invention peut comporter au moins un fil (un fil en serpentin par exemple) métallique notamment chauffant lié à l’intercalaire de feuilletage, au sein du feuilletage ou notamment côté face Fb notamment ancré sur la face Fb (ou encore côté Fa, ancré sur Fa) et éventuellement absent en face dudit trou traversant et dudit éventuel autre trou traversant.

On peut vouloir éviter le ou les fils chauffants en regard du trou traversant et/ou dudit éventuel autre trou traversant pour des raisons de distorsions optiques. Plus précisément, on peut avoir une zone de chauffage locale sous et/ou dans dudit trou traversant, en particulier espacée ou sur la surface de liaison, notamment par un arrangement de pistes ou fil(s) (fil(s) etc) d’un matériau notamment absorbant - arrangement pour garder la transparence globale- à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge ou par une couche chauffante en matériau transparent à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge, notamment organique (encre, polymère conducteur) ou inorganique.

La zone de chauffage locale peut être connectée à au moins deux amenées de courant qui sont en particulier un ou des connecteurs plats ou (dans le cas d’une couche chauffante) des (au moins deux) bus bars électroconducteurs (barre « omnibus ») destinés à la connexion à une source de tension de telle sorte qu'un trajet de courant pour un courant de chauffage est formée entre eux. Ce n’est pas toujours nécessaire d’avoir des bus bars dans le cas de fil(s) chauffant(s) pour le(s)quel(s) on peut utiliser un connecteur plat (utile pour des contacts ponctuels comme les fils).

Les deux amenées de courant sont de préférence masquées de l’extérieur par une couche de masquage opaque (dans le visible et le proche infrarouge à la longueur d’onde de travail) et/ou par un filtre sélectif (opaque dans le visible et transparent dans le proche infrarouge) plus vers l’extérieur que les bus bars notamment un revêtement de camouflage sur la face F2

L’épaisseur de la couche chauffante peut avoir une résistance par carré d’au plus 100 ou 50 ou même 30 ohm/carré.

L’alimentation peut être du 12V, 24V, 15V, 48V La couche chauffante est par exemple minérale.

Plus généralement, les bus bars locaux sont de préférence masqués de l’extérieur par un élément de masquage :

- revêtement et/ou film opaque (dans le visible et le proche infrarouge à la longueur d’onde de travail) sur la face F2, comme un émail (sérigraphé etc) ou sur ou dans l’intercalaire de feuilletage, comme une encre (imprimée)

- filtre sélectif (opaque dans le visible et transparent dans le proche infrarouge à la longueur d’onde de travail) de préférence revêtement de camouflage sur la face F2.

La zone de chauffage locale en particulier la couche chauffante locale peut s’étendre au- delà du trou traversant par exemple sur au plus 30mm. Elle peut être de même forme que le trou traversant, notamment homothétique (trapézoïdale etc) ou encore de toute autre forme par exemple rectangulaire (et trou trapézoïdal). Les deux bus bars locaux ou connecteur(s) plat(s) sont alors de préférence tout ou partie décalé du trou traversant sous la face F3 et même masqués de l’extérieur comme déjà décrit.

La couche chauffante locale peut être espacée de la surface de liaison notamment sous le trou traversant et s’étendant sous la face F3, avec les deux bus bars locaux tout ou partie décalé du trou traversant, sous la face F3 et même masqués de l’extérieur comme déjà décrit. Les premier et deuxième bus bars sont de préférence distants d’au plus 1cm du trou traversant.

La couche chauffante locale peut être espacée ou sur la surface de liaison, et les deux bus bars locaux sont distants d’au plus 30cm ou même 20cm, même sont latéraux notamment verticaux ou obliques suivant les petits côtés du trou traversant trapézoïdal.

La couche chauffante locale peut être sur la surface de liaison avec les deux bus bars locaux, de préférence en périphérie, masqués de l’extérieur comme déjà décrit par la couche de masquage opaque et/ou par un filtre sélectif, notamment un revêtement de camouflage sur la face F2.

Pour ce faire, la couche de masquage opaque alors peut déborder sous et en périphérie du trou traversant.

En cas de deux trous traversant, on peut avoir une autre zone de chauffage locale séparée ou une zone de chauffage locale commune.

On peut en particulier avoir :

- une éventuelle zone de chauffage principale avec au moins deux amenées de courant typiquement en zone périphérique du vitrage (sur un même bord, sur deux bords opposés ou encore deux bords adjacents du vitrage), par exemple par un revêtement électroconducteur chauffant (troué au droit du trou traversant)

- la zone de chauffage locale avec au moins deux amenées de courant ou bus bar (barre « omnibus ») locaux, premier et deuxième bus bars de préférence masqués de l’extérieur comme précité

De préférence les bus bars sont de part et d’autre du trou traversant Dans une configuration, les premier et deuxième bus bars, notamment au voisinage du trou traversant, sont sur deux côtés opposés du trou traversant

Un ou les bus bars (locaux) peuvent être continus ou discontinues par tronçons.

Les bus bars (locaux) sont en forme de bande notamment rectangulaires qui sont (au moins en partie) hors de la zone du trou traversant

La largeur des bus bars (locaux) est de préférence de 2mm à 30mm, de manière particulièrement préférée de 4mm à 20mm et en particulier de 10mm à 20mm.

Un busbar (local) notamment en couche (imprimé) contient de préférence au moins un métal, un alliage métallique, un composé métallique et/ou de carbone, en particulier de préférence un métal noble et, en particulier, de l'argent. Par exemple, la pâte d'impression contient de préférence des particules métalliques, des particules métalliques et / ou de carbone et, en particulier des particules de métal noble tel que des particules d'argent. L’épaisseur d’un bus bar en couche (imprimé) peut être de préférence de 5 pm à 40 pm, de manière particulièrement préférée de 8 pm à 20 pm et plus particulièrement de préférence de 8 pm à 12 pm.

En variante, cependant, on peut utiliser pour un ou chaque bus bar (local) une feuille électriquement conductrice, notamment une bande, par exemple rectangulaire. Le busbar contient alors, par exemple, au moins l'aluminium, le cuivre, le cuivre étamé, l'or, l'argent, le zinc, le tungstène et / ou de l'étain ou des alliages de ceux-ci. Ce bus bar en feuille (bande) a de préférence une épaisseur de 10pm à 500pm, de manière particulièrement préférée de 30pm à 300pm.

Le bus bar en feuille est en particulier utilisé pour les fils chauffants liés à l’intercalaire de feuilletage.

Le premier bus bar est de préférence (sensiblement) horizontal et le plus proche du bord longitudinal supérieur du vitrage et le deuxième bus bar est alors de préférence (sensiblement) horizontal, premier et deuxième bus bar de part et d’autre du trou traversant.

L’alimentation électrique en tension est par exemple par 15V ou 48V.

On adapte à façon la longueur des bus bar par exemple égaux ou plus longs ou que les côtés du trou traversant leur faisant face.

On souhaite rapprocher les bus bars le plus possible pour augmenter la densité de puissance dans la couche chauffante transparente. De préférence la distance entre bus bars est d’au plus 20cm ou 10cm ou 6cm. L’alimentation électrique des (premier, deuxième) bus bars peut être faire sans connectique, fil (‘wireless’ en anglais) et/ou avec un connecteur (fils, connecteurs plats etc).

Les bus bars peuvent être latéraux c’est-à-dire à gauche et à droite du trou traversant le long des bords latéraux du vitrage.

Le premier bus bar peut être de préférence latéral (vertical ou oblique) et le deuxième bus bar est alors de préférence (sensiblement) latéral (vertical ou oblique), premier et deuxième bus bar de part et d’autre du trou traversant.

Dans une première configuration (avec bus bars dédiés horizontaux):

- le premier bus bar local (feuille ou revêtement) est adjacent et même parallèle à un premier grand côté du trou traversant trapézoïdal (ou rectangulaire) de préférence grand côté le plus proche du bord longitudinal supérieur du vitrage,

- le deuxième bus bar local (feuille ou revêtement) est adjacent et même parallèle à un deuxième grand côté du trou traversant trapézoïdal (ou rectangulaire), bus bars de part et d’autre du trou traversant

Dans une deuxième configuration (avec bus bars dédiés latéraux (vertical ou oblique)):

- le premier bus bar local (feuille ou revêtement) est adjacent et même parallèle à un premier petit côté du trou traversant trapézoïdal (ou rectangulaire)

- le deuxième bus bar local (feuille ou revêtement) est adjacent et même parallèle à un deuxième premier petit côté du trou traversant trapézoïdal (ou rectangulaire), bus bars de part et d’autre du trou traversant

Dans le cas de trou traversant rond ou ovale les bus bars (sensiblement horizontaux ou latéraux, bus bars communs ou dédiés) peuvent être courbes pour suivre la forme du trou traversant.

Pour des bus bars sous et/ou décalés du trou traversant, on peut préférer de bus bars latéraux verticaux ou obliques (parallèles par rapport aux petits côtés du trou traversant) car les bus bars horizontaux peuvent générer des surépaisseurs locales favorisant les distorsions.

La première zone de chauffage locale et/ou zone de chauffage globale comporte par exemple un ou une pluralité de fils métalliques individuels, appelés « fils métalliques chauffants » qui relient des « busbars » entre eux. Le courant de chauffage passe par ces fils métalliques individuels.

En particulier, le vitrage peut comporter au moins un premier fil métallique (un fil en serpentin par exemple) notamment chauffant lié à l’intercalaire de feuilletage en regard du trou traversant notamment :

- côté face Fb notamment ancré sur la face Fb ou

- au sein de l’intercalaire de feuilletage entre un premier feuillet (côté face F2) et deuxième feuillet intercalaire (côté face F3), feuillets d’épaisseurs égales ou distinctes etc

- ou même notamment côté face Fa notamment ancré sur la face Fa

Le ou les fils métalliques chauffants notamment ont une épaisseur inférieure ou égale à 0,1 mm de préférence de cuivre, de tungstène, d'or, d'argent ou aluminium ou d'alliages d'au moins deux de ces métaux.

Le ou les fils sont avantageusement très minces de manière à ne pas, ou seulement très peu, détériorer la transparence du vitrage. De préférence, le ou les fils métalliques ont une épaisseur inférieure ou égale à 0,1 mm, en particulier comprise entre 0,02 et 0,04 mm, et idéalement entre 0,024 mm et 0,029 mm. Le ou les fils métalliques contiennent de préférence du cuivre, du tungstène, de l’or, de l’argent ou de l’aluminium ou un alliage d’au moins deux de ces métaux. L’alliage peut également contenir du molybdène, du rhénium, de l’osmium, de l’iridium, du palladium ou du platine.

Le ou les fils métalliques sont de préférence isolés électriquement.

Par ailleurs, le vitrage peut comporter sur la face F2, un film fonctionnel collé sur la face F2 (par de la colle par exemple sensible à la pression ou de préférence un revêtement fonctionnel d’épaisseur submilimétrique, notamment d’au plus 200pm ou 100pm, élément fonctionnel (revêtement fonctionnel) avec une première zone en regard du trou traversant, élément fonctionnel (revêtement fonctionnel) transparent à au moins la longueur d’onde dite de travail dans l’infrarouge au moins dans la première zone, notamment revêtement chauffant ou de préférence de camouflage formant un filtre sélectif (comme celui précité).

L’élément fonctionnel (revêtement fonctionnel) sur la face F2 peut être local, dans la région du trou traversant et occuper moins de 30, 10%, 5% du vitrage. L’élément fonctionnel (revêtement fonctionnel) sur la face F2 peut être de toute forme général rectangulaire, carré, identique et même homothétique à la forme du trou traversant.

L’élément fonctionnel sur la face F2 peut être un revêtement qui :

- est espacé d’une couche adjacente sur la face F2, en particulier couche de masquage opaque (noire, émail) avec une épargne au droit du trou traversant,

- ou recouvre ou est sous, sur moins de 5cm, de 1 cm, une couche adjacente sur la face F2 en particulier couche de masquage opaque (notamment noire, émail ou autre) avec une épargne au droit du trou traversant.

Comme déjà évoqué, le vitrage peut comporter entre la face F2 et Fa, une couche de masquage opaque notamment un émail (noir etc) sur la face F2 et/ou sur la face Fa (en particulier sur Fa une encre notamment noire etc), en bordure du trou traversant entre la face F2 et Fa, en particulier en zone périphérique et même centrale et de préférence le long du bord longitudinal du vitrage.

La couche de masquage est par exemple en face F2 et le revêtement de camouflage est sur la couche de masquage ou sous la couche de masquage et/ou la couche de masquage est sur la face Fa et le revêtement de camouflage sur la face F2 est en contact avec la couche de masquage.

La couche de masquage peut alors présenter une épargne au droit dudit trou traversant (au moins dans la zone centrale) et de préférence dépasse d’au plus 50mm, 30mm ou 20mm ou 10mm, 7mm ou 5mm dans le dit trou traversant.

Cette couche de masquage va masquer le système de vision infrarouge et/ou par exemple son boitier.

Une couche de masquage peut être une couche imprimée sur l’intercalaire de feuilletage par exemple sur le PVB.

La couche de masquage opaque est de préférence une couche continue (aplat avec un bord plein ou en variante un bord en dégradé (ensemble de motifs).

La couche de masquage peut être à 2mm ou 3mm (moins de 5 mm) de la tranche du vitrage (la plus proche).

La couche de masquage peut être un bandeau encadrant le vitrage (pare-brise etc) notamment en émail noir. On crée donc une épargne dans cette couche de masquage. Une autre couche de masquage (émail notamment noir etc) peut être en face F3 ou F4 notamment faisant face à la couche de masquage (et même de nature identique par exemple un émail notamment noir).

Plus largement, le vitrage peut donc comporter sur la face F2 (ou sur la face F3 ou encore sur un film polymère entre face F2 et F3) une couche fonctionnelle (athermique), s’étendant sur toute ou partie du vitrage, notamment électroconductrice transparente (dans le visible), éventuellement chauffante, en particulier un empilement à l’argent, ou encore une couche de masquage opaque, notamment un émail, couche fonctionnelle absorbante à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge et qui est absente dudit trou traversant au moins dans la zone centrale et en bordure du trou traversant entre la face F2 et Fa, notamment au moyen d’une épargne

Ledid revêtement fonctionnel est sur la face F2, transparent à la longueur d’onde de travail, est en regard du trou traversant, notamment couche chauffante locale (comme précité) ou revêtement de camouflage formant filtre sélectif (comme précité), étant éventuellement en contact de ladite couche fonctionnelle, notamment sur ou sous la couche fonctionnelle

La couche fonctionnelle peut alors présenter une épargne au droit dudit trou traversant (au moins dans la zone centrale) et de préférence qui dépasse d’au plus 50mm, 30mm ou 20mm ou 10mm, 7mm ou 5mm dans ledit trou traversant.

La couche fonctionnelle électroconductrice transparente (contrôle solaire et/ou chauffante) peut comporter un empilement de couches minces comprenant au moins une couche fonctionnelle métallique comme d’argent (en F2 ou de préférence F3 ou sur un film polymère). La ou chaque couche fonctionnelle (argent) est disposée entre des couches diélectriques.

Les couches fonctionnelles contiennent de préférence au moins un métal, par exemple, l'argent, l'or, le cuivre, le nickel et le chrome ou, ou d'un alliage métallique. Les couches fonctionnelles en particulier contiennent de préférence au moins 90% en poids .- du métal, en particulier au moins 99,9% en poids .- du métal. Les couches fonctionnelles peuvent être faits de métal pour l'alliage métallique. Les couches fonctionnelles contiennent de façon particulièrement préférée d'argent ou d'un alliage contenant de l'argent. L'épaisseur d'une couche fonctionnelle (argent etc) est de préférence de 5 nm à 50 nm, plus préférentiellement de 8 nm à 25 nm. Une couche diélectrique contient au moins une couche individuelle faite d'un matériau diélectrique, par exemple, contenant un nitrure tel que le nitrure de silicium ou d'un oxyde tel que l'oxyde d'aluminium. La couche diélectrique peut cependant contenir aussi une pluralité de couches individuelles, par exemple, des couches individuelles d'un matériau diélectrique, des couches, des couches de lissage, qui correspond à des couches de blocage et / ou des couches dites antireflets. L'épaisseur d'une couche diélectrique est, par exemple, de 10 nm à 200 nm. Cette structure de couche est généralement obtenue par une succession d'opérations de dépôt qui sont effectuées par un procédé sous vide tel que la pulvérisation cathodique magnétique supporté sur le terrain.

La couche électroconductrice transparente est une couche (monocouche ou multicouches donc empilement) de préférence d'une épaisseur totale inférieure ou égale à 2pm, de manière particulièrement préférée inférieure ou égale 1 pm.

Naturellement l’application la plus recherchée est que le vitrage soit un pare-brise d’un véhicule routier (automobile) ou même ferroviaire (à vitesse modérée).

Pour le verre de la première feuille de verre et/ou de la deuxième feuille de verre, il s’agit de préférence d’un verre du type silico-sodo-calcique.

Le verre intérieur et/ou extérieur peut avoir subi un traitement chimique ou thermique du type durcissement, recuit ou une trempe (pour une meilleure résistance mécanique notamment) ou être semi trempé.

Le verre de la première feuille de verre et/ou de la deuxième feuille de verre est de préférence du type flotté, c’est-à-dire susceptible d’avoir été obtenu par un procédé consistant à déverser le verre fondu sur un bain d’étain en fusion (bain « float »). On entend par faces « atmosphère » et « étain », les faces ayant été respectivement en contact avec l’atmosphère régnant dans le bain float et en contact avec l’étain fondu. La face étain contient une faible quantité superficielle d’étain ayant diffusé dans la structure du verre.

Par ailleurs, pour quantifier la transmission du verre dans le domaine du visible, on définit souvent un facteur de transmission lumineuse, appelée transmission lumineuse, souvent abrégée « TL », calculé entre 380 et 780 nm et ramené à une épaisseur de verre de 3,2mm ou 4mm, selon la norme ISO 9050 :2003, en prenant donc en considération l’illuminant D65 tel que défini par la norme ISO/CIE 10526 et l'observateur de référence colorimétrique C.I.E. 1931 tel que défini par la norme ISO/CIE 10527. Naturellement la transmission lumineuse TL du vitrage feuilleté dans une zone sans trou (zone centrale du pare-brise) est de préférence d’au moins 70% ou 75%, 80% ou 85%, 88%.

La deuxième feuille de verre est notamment verte, bleue, grise. La deuxième feuille de verre peut être verte par le Fe 2 Ü 3 ou encore bleue avec CoO et Se ou grise avec Se et CoO.

On peut citer notamment les verres de la Demanderesse dénommés TSAnx (0,5 à 0,6% de fer) TSA2+, TSA3+(0,8 à 0,9% de fer),TSA4+(1% de fer),TSA5+, par exemple verts. Le TSA3+ (2.1mm) a par exemple une transmission totale à 905mm d’environ 40% et à 1550mm d’environ 50%.

La deuxième feuille de verre peut présenter un rédox étant défini comme étant le rapport entre la teneur pondérale en FeO (fer ferreux) et la teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe2Ü3) entre 0,22 et 0,35 ou 0,30.

Ladite deuxième feuille de verre peut avoir une composition chimique qui comprend les constituants suivants en une teneur variant dans les limites pondérales ci-après définies :

Si0 2 64 - 75 %

AI2O3 0 - 5 %

B2O3 0 - 5 %,

CaO 2 - 15 %

MgO 0 - 5 %

Na 2 0 9 - 18 %

K 2 0 0 - 5 %

S0 3 0,1 - 0,35%

Fe2Ü3 (fer total) au moins 0,4% et même 0,4 à 1,5%,

Eventuellement Rédox 0,22 - 0,3 Et notamment moins de 0,1% d’impuretés.

La première feuille de verre peut être par exemple un verre silico-sodo-calcique comme le verre Diamant® de Saint-Gobain Glass, ou Optiwhite® de Pilkington, ou B270® de Schott, ou Sunmax® d’AGC ou d’autre composition décrite dans le document WO04/025334. On peut aussi choisir le verre Planiclear® de la société Saint-Gobain Glass.

Le vitrage feuilleté selon l’invention, en particulier pour voiture individuelle (parebrise etc) ou camion, peut être courbé (bombé) suivant one ou plus directions notamment avec pour la première feuille, la deuxième feuille un rayon de courbure de 10cm à 40cm. Il peut être plan pour les bus, trains, tracteurs.

Avec les matières premières naturelles ordinaires, la teneur pondérale totale en oxyde de fer est de l’ordre de 0,1% (1000 ppm). Pour abaisser la teneur en oxyde de fer, on peut choisir des matières premières particulièrement pures.

Dans la présente invention, la teneur en Fe 2 0 3 (fer total) de la première feuille de verre est de préférence inférieure à 0,015%, voire inférieure ou égale à 0,012%, notamment 0,010%, afin d’augmenter la transmission proche infrarouge du verre. La teneur en Fe 2 C>3 est de préférence supérieure ou égale à 0,005%, notamment 0,008% pour ne pas trop pénaliser le coût du verre.

Pour augmenter plus encore la transmission de la première feuille de verre dans l’infrarouge, on peut diminuer la teneur en fer ferreux au profit de la teneur en fer ferrique, donc d’oxyder le fer présent dans le verre. On vise ainsi des verres ayant un « rédox » le plus faible possible, idéalement nul ou quasi nul. Ce nombre peut varier entre 0 et 0,9, des rédox nuis correspondant à un verre totalement oxydé.

Les verres comprenant de faibles quantités d’oxyde de fer, notamment moins de 200 ppm, voire moins de 150 ppm, ont une tendance naturelle à présenter des rédox élevés, supérieurs à 0,4, voire même à 0,5. Cette tendance est probablement due à un déplacement de l’équilibre d’oxydoréduction du fer en fonction de la teneur en oxyde de fer. Le rédox de la première feuille de verre est de préférence supérieur ou égal à 0,15, et notamment compris entre 0,2 et 0,30, notamment entre 0,25 et 0,30. De trop faibles rédox contribuent en effet à la réduction de la durée de vie des fours.

Dans les verres selon l'invention (première et deuxième feuille), la silice Si0 2 est généralement maintenue dans des limites étroites pour les raisons suivantes. Au-dessus de 75 %, la viscosité du verre et son aptitude à la dévitrification augmentent fortement ce qui rend plus difficile sa fusion et sa coulée sur le bain d'étain fondu. Au-dessous de 60 %, notamment 64%, la résistance hydrolytique du verre décroît rapidement. La teneur préférée est comprise entre 65 et 75%, notamment entre 71 et 73%.

Ladite première feuille de verre peut avoir une composition chimique qui comprend les constituants suivants en une teneur variant dans les limites pondérales ci-après définies :

Si0 2 60 - 75 % AI2O3 0 - 10 % B2O3 0 - 5 %, de préférence 0

CaO 5 - 15 %

MgO 0 - 10 %

Na 2 0 5 - 20 % K 2 0 0 - 10 %

BaO 0 - 5 %, de préférence 0,

S0 3 0,1 - 0,4%

Fe 2 03 (fer total) 0 à 0,015%, et Rédox 0,1 - 0,3.

Dans l’ensemble du texte, les pourcentages sont des pourcentages pondéraux.

Les feuilles de verre sont de préférence formées parflottage sur un bain d’étain. D’autres types de procédé de formage peuvent être employés, tels que les procédés d’étirage, procédé « down-draw » (procédé d’étirage par le bas), procédé de laminage, procédé Fourcault...

La composition de verre de la première feuille de verre peut comprendre, outre les impuretés inévitables contenues notamment dans les matières premières, une faible proportion (jusqu'à 1 %) d'autres constituants, par exemple des agents aidant à la fusion ou l'affinage du verre (Cl...), ou encore des éléments provenant de la dissolution des réfractaires servant à la construction des fours (par exemple ZG0 2 ). Pour les raisons déjà évoquées, la composition selon l’invention ne comprend de préférence pas d’oxydes tels que Sb 2 0 3 , AS2O3 ou CeC>2.

La composition de la première feuille de verre ne comprend de préférence aucun agent absorbant les infrarouges (notamment pour une longueur d’ondes comprise entre 800 et 1800nm). En particulier, la composition selon l’invention ne contient de préférence aucun des agents suivants : les oxydes d’éléments de transition tels que CoO, CuO, Cr 2 Ü 3 , NiO, MnC>2, V2O5, les oxydes de terres rares tels que CeC>2, La 2 03, Nd 2 03, Er 2 03, OU encore les agents colorants à l’état élémentaire tels que Se, Ag, Cu. Parmi les autres agents de préférence exclus figurent également les oxydes des éléments suivants : Sc, Y, Pr, Sm, Eu, Gd, Tb, Dy, Ho, Tm, Yb, Lu. Ces agents ont bien souvent un effet colorant indésirable très puissant, se manifestant à de très faibles teneurs, parfois de l’ordre de quelques ppm ou moins (1 ppm = 0,0001%). Leur présence diminue ainsi très fortement la transmission du verre.

De préférence, la première feuille de verre présente une composition chimique qui comprend les constituants suivants en une teneur variant dans les limites pondérales ci- après définies : Si0 2 60 - 75 %

AI2O3 0-10%

B2O3 0-5 %, de préférence 0

CaO 5-15%

MgO 0-10%

Na 2 0 5 - 20 %

K 2 0 0-10%

BaO 0-5 %, de préférence 0,

S0 3 > 0,2 - 0,4%

Fe 2 03 (fer total) 0 à 0,015%, Et Rédox 0,2-0,30.

La première feuille de verre peut présenter une composition chimique qui comprend les constituants suivants en une teneur variant dans les limites pondérales ci-après définies :

Si0 2 60 - 75 %

AI2O3 0-10%

0-5 %, de préférence 0

CaO 5-15%

MgO 0-10%

Na 2 0 5 - 20 %

K 2 0 0-10%

BaO 0-5 %, de préférence 0,

S0 3 0,1 -0,4%

Fe 2 03 (fer total) 0 à 0,02%,

Et Rédox 0,15-0,3.

Dans la présente invention, la teneur en Fe 2 0 3 (fer total) est de préférence inférieure à 0,015%, voire inférieure ou égale à 0,012%, notamment 0,010%, ce afin d’augmenter la transmission proche infrarouge du verre. La teneur en Fe 2 0 3 est de préférence supérieure ou égale à 0,005%, notamment 0,008% pour ne pas trop pénaliser le coût du verre (de la deuxième feuille de verre).

Le rédox est de préférence supérieur ou égal à 0,15, et notamment compris entre 0,2 et 0,30, notamment entre 0,25 et 0,30. De trop faibles rédox contribuent en effet à la réduction de la durée de vie des fours. Dans les verres selon l'invention (première feuille, deuxième feuille), la silice S1O2 est généralement maintenue dans des limites étroites pour les raisons suivantes. Au-dessus de 75 %, la viscosité du verre et son aptitude à la dévitrification augmentent fortement ce qui rend plus difficile sa fusion et sa coulée sur le bain d'étain fondu. Au-dessous de 60 %, notamment 64%, la résistance hydrolytique du verre décroît rapidement. La teneur préférée est comprise entre 65 et 75%, notamment entre 71 et 73%.

D’autres compositions préférées selon l’invention pour la première feuille de verre sont reproduites ci-après :

Si0 2 65 - 75 %

AI2O3 0 - 3 %

CaO 7 - 12 %

MgO 2 - 5 %

Na 2 0 10 - 15 %

K 2 0 0 - 5 %

S0 3 0,1 - 0,3%

Fe 2 03 (fer total) 0 à moins de 0,015%, Et Rédox 0,1 - 0,3.

D’autres compositions préférées selon l’invention pour la première feuille de verre sont reproduites ci-après :

Si0 2 65 - 75 %

AI2O3 0 - 5 %

CaO 7 - 12 %

MgO 1 - 5 %

Na 2 0 10 - 15 %

K 2 0 0 - 5 %

S0 3 0,2 - 0,4%

Fe 2 03 (fer total) 0 à moins de 0,015%, Et Rédox 0,1 - 0,3.

L’invention se rapporte également à un dispositif qui comprend :

- le vitrage feuilleté tel que décrit précédemment

- un système de vision infrarouge à une longueur d’onde de travail dans l’infrarouge (voire multi spectral, également dans le visible, notamment entre 500 et 600nm), disposé dans l’habitacle derrière ledit vitrage et comportant un émetteur et/ou récepteur, de façon à envoyer et/ou recevoir un rayonnement traversant la première feuille de verre au niveau du trou traversant.

Le système de vision infrarouge (LIDAR) peut être de différentes technologies. Il permet de mesurer l’environnement du véhicule en déterminant la distance de l’objet le plus proche au véhicule dans une large gamme de directions angulaires. Ainsi l’environnement du véhicule peut être reconstitué en 3D. La technologie employée repose sur l’envoi d’un faisceau lumineux, et sa réception après avoir été réfléchi de manière diffuse sur un obstacle. Cela peut être fait par une source rotative, scannée par des microsystèmes électromécaniques (MEMS), ou par un système tout solide. Un seul flash de lumière peut aussi illuminer globalement l’environnement.

Pour toutes ces technologies, la lumière doit traverser deux fois le vitrage, à l’aller et au retour, ce qui explique la nécessité de disposer d’un vitrage d’une excellente transparence à la longueur du travail du LIDAR.

Avec une technologie DOPPLER on peut mesurer la vitesse en outre.

Le système de vision infrarouge (LIDAR) est de préférence espacé de l’élément antireflet.

La pièce selon l’invention est de préférence espacé du système de vision infrarouge (LIDAR) et/ou ne sert pas à sa fixation. Le système de vision infrarouge (LIDAR) peut être en face ou déporté dudit trou traversant (et de la pièce) par exemple un système optique est entre la pièce et le du système de vision infrarouge (LIDAR).

Le système de vision infrarouge (LIDAR) est par exemple fixé via la face F4 et/ou la carrosserie, la garniture du toit. Le système de vision infrarouge (LIDAR) peut être déporté.

Le système de vision infrarouge (LiDAR) est par exemple intégré à une platine ou embase multifonction apte à (conçue pour) optimiser son positionnement vis-à-vis du pare-brise et de la pièce en étant collé sur la face F4.

Certains modes de réalisations avantageux mais non limitatif de la présente invention sont décrits ci-après, qui peuvent bien entendu combinés entres eux le cas échéant. Les vues ne sont pas à l’échelle.

La figure 1 schématise en vue de coupe un pare-brise 100a dans un premier mode de réalisation de l’invention avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR. La figure 2a schématise en vue de face (côté habitacle) le pare-brise 100a du premier mode de réalisation de l’invention.

La figure 2b schématise en vue de face (côté habitacle) le pare-brise 100b en première variante du premier mode de réalisation de l’invention.

La figure 2c schématise en vue de face (côté habitacle) le pare-brise 100c en deuxième variante du premier mode de réalisation de l’invention.

La figure 3 schématise en vue de coupe un pare-brise 200 selon l’invention avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un deuxième mode de réalisation de l’invention. La figure 4 schématise en vue de face (côté habitacle) ce pare-brise 200.

La figure 5 schématise en vue de coupe un pare-brise 300 selon l’invention avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un troisième mode de réalisation de l’invention.

La figure 6 schématise en vue de coupe un pare-brise 400 selon l’invention avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un quatrième mode de réalisation de l’invention.

La figure 7 schématise en vue de coupe un pare-brise 500 selon l’invention, avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un cinquième mode de réalisation de l’invention. La figure 8 schématise en vue de face (côté habitacle) ce pare-brise 500 de la figure 8. La figure 9 schématise en vue de face (côté habitacle) le pare-brise 501 en variante du cinquième mode de réalisation.

La figure 1 schématise un pare-brise de véhicule notamment automobile 100a selon l’invention, avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR à 905nm ou 1550nm comportant un émetteur/ récepteur 7.

La figure 2a schématise en vue de face (côté habitacle) le pare-brise 100a du premier mode de réalisation de l’invention.

La figure 2b schématise en vue de face (côté habitacle) le pare-brise 100b en première variante du premier mode de réalisation de l’invention.

La figure 2c schématise en vue de face (côté habitacle) le pare-brise 100b en deuxième variante du premier mode de réalisation de l’invention. Ce système de vision 7 est placé derrière le pare-brise face à une zone qui se situe de préférence dans la partie centrale et supérieure du pare-brise. Dans cette zone, le système de vision infrarouge est orienté avec un certain angle vis-à-vis de la surface du pare-brise (face F4 14). En particulier, l’émetteur/récepteur 7 peut être orienté directement vers la zone de saisie d’images, selon une direction proche de la parallèle au sol, c'est-à-dire légèrement inclinée vers la route. Autrement dit, l’émetteur/récepteur 7 du LIDAR pet être orienté vers la route selon un angle faible avec un champ de vision adapté pour remplir leurs fonctions.

En variante le récepteur 7 est dissocié du l’émetteur, notamment adjacent.

Le pare-brise 100a est un vitrage feuilleté bombé comprenant :

- une feuille de verre externe 1, avec face extérieure F1 et face intérieure F2

- et une feuille de verre interne 2, par exemple d’épaisseur ou même de 1,6mm ou même moins, avec face extérieure F3 et face intérieure F4 côté habitacle

- les deux feuilles de verre étant liées l’une à l’autre par un intercalaire en matière thermoplastique 3 (mono ou multifeuillet), le plus souvent en polyvinylbutyral (PVB) de préférence clair, d’épaisseur submillimétrique éventuellement présentant une section transversale diminuant en forme en coin du haut vers le bas du vitrage feuilleté, par exemple un PVB (RC41 de Solutia ou d’Eastman) d’épaisseur 0,76mm environ ou en variante si nécessaire un PVB acoustique (tricouche ou quadricouche) par exemple d’épaisseur 0,81mm environ, par exemple intercalaire en trois feuillets PVB, PVB avec une face principale interne 31 et une face principale 32.

Le pare-brise de véhicule routier en particulier est bombé.

De façon classique et bien connue, le pare-brise est obtenu par feuilletage à chaud des première, deuxième feuilles de verre bombés 1 , 2 et de l’intercalaire 3. On choisit par exemple un PVB clair de 0,76mm.

La première feuille de verre 1 notamment à base de silice, sodocalcique, silicosodo calcique (de préférence), aluminosilicate, ou borosilicate, présente une teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe 2 Ü 3 ) d’au plus 0,05% (500ppm), de préférence d’au plus 0,03% (300ppm) et d’au plus 0,015% (150ppm) et notamment supérieure ou égale à 0,005%. La première feuille de verre peut présenter un rédox supérieur ou égal à 0,15, et notamment compris entre 0,2 et 0,30, notamment entre 0,25 et 0,30. On choisit notamment un verre OPTWHITE de 1 ,95mm.

La deuxième feuille de verre 2 notamment à base de silice, sodocalcique, de préférence silicosodo calcique (comme la première feuille de verre), voire aluminosilicate, ou borosilicate présente une teneur pondérale en oxyde de fer total d’au moins 0,4% et de préférence d’au plus 1,5%.

On peut citer notamment les verres de la Demanderesse dénommés TSAnx (0,5 à 0,6% de fer) TSA2+, TSA3+(0,8 à 0,9% de fer), TSA4+(1 % de fer), TSA5+, par exemple verts. On choisit par exemple un verre TSA3+ de 1 ,6mm.

Selon l’invention, dans une région centrale périphérique le long du bord longitudinal supérieur 10, le pare-brise 100a comporte :

- un trou traversant 4, ici fermé, de la deuxième feuille de verre 2, trou 4 donc délimité par une paroi du verre 401 à 404

- éventuellement dans une variante avec émetteur et récepteur dissocié, à proximité du trou traversant (qui est pour le récepteur) un autre trou traversant fermé de la deuxième feuille de verre 2 (qui est pour l’émetteur).

On définit une ligne centrale M passant par le milieu du bord supérieur qui peut être un axe de symétrie du vitrage.

Le trou traversant 4 peut être central ainsi la ligne M passe le divise en deux parties identiques.

Comme montré en figures 1a et 2a (vue de coupe suivant M), le trou traversant est ici trou fermé (entouré par la paroi de la feuille de verre), donc au sein du vitrage notamment -de section trapézoïdale - comportant :

- un premier grand côté 401 ou bord longitudinal dit supérieur le plus proche de la tranche du bord longitudinal supérieur du vitrage 10-parallèle à cette tranche- de longueur d’au plus 20cm par exemple 8cm et espacé d’au moins 5cm ou 6cm de la tranche 10

- un deuxième grand côté 402 ou bord longitudinal dit inférieur (le plus éloigné de la tranche du bord longitudinal supérieur 10, proche de la zone centrale) parallèle au premier grand côté de longueur d’au plus 25cm ou 20cm et de préférence plus grande que celle du premier grand côté par exemple 14cm,

- des premiers et deuxième petits côtés 403, 404, ou bords latéraux obliques.

La hauteur (entre les grands côtés 401 402) est d’au moins 5cm ici de 6cm.

L’autre trou peut être de même taille et de même forme. Par exemple ce sont deux trous horizontaux.

Comme montré en figures 2b et 2c, le trou traversant 4 peut être alternativement une encoche par exemple de forme trapézoïdale (figure 2b) ou rectangulaire (figure 2c) donc un trou traversant débouchant de préférence côté toit (sur le bord longitudinal supérieur 10).

Le trou traversant peut avoir des coins arrondis (figure 2b et 2c)

Le trou traversant 4 fermé ou débouchant peut être dans une autre région du pare-brise 100 ou même dans un autre vitrage du véhicule en particulier la lunette arrière.

Le pare-brise 100a comporte sur la face F2 12 une couche de masquage opaque par exemple noire 5, tel qu’une couche d’émail ou une laque, formant un cadre périphérique du parebrise (ou de la lunette) notamment le long du bord longitudinal supérieur 10 du vitrage et notamment le long du bord latéral gauche 10’ du vitrage.

Le bord externe 50 de la couche de masquage 5 le plus proche de la tranche 10 du vitrage peut être espacé de 1 ou 2mm à quelques cm de la tranche 10 (bord longitudinal). La couche de masquage opaque 5 a ici une largeur supérieure dans la zone centrale que dans les autres zones périphériques, de part et d’autre de la zone centrale. La couche de masquage 5 présente un bord (longitudinal) interne 51 dans la zone centrale du parebrise et un bord (longitudinal) interne 52 de part et d’autre de la zone centrale. Cette zone centrale étant dotée du trou fermé 4 (figure 2a) cette couche de masquage 5 comporte :

- au droit du trou 4, une première épargne suffisamment grande pour ne pas gêner les performances de l’émetteur récepteur (ou du récepteur dissocié) 7, notamment légèrement inférieure au trou traversant 4

- le cas échéant, dans la variante, au droit de l’autre trou, une deuxième épargne suffisamment grande pour ne pas gêner les performances 7 de l’émetteur dissocié, notamment légèrement inférieure à l’autre trou traversant.

La première épargne est ici de même forme trapézoïdale que le trou 4 avec deux grands côtés 501, 502 et deux petits côtés 503, 504. La première épargne peut être de préférence de taille identique ou inférieure au trou 4 par exemple les parois 501 à 504 délimitant la première épargne dépassant d’au plus 50mm ou 10mm ou même 5mm des parois du verre 401 à 404. En variante, c’est un rectangle ou toute autre forme notamment inscrite dans la surface du trou traversant (trapézoïdale ou autre).

La couche de masquage 4 est apte à masquer le boîtier 8 (plastique, métal etc) du LIDAR 7. Le boîtier 8 peut être collé à la face F4 14 par une colle 6 et au toit 80. Le boîtier peut être fixée à une platine 8’ montée en face F4 trouée pour laisser passer lesdits rayons IR. Le pare-brise 100 peut comporter un ensemble de fils métalliques quasi invisibles, par exemple de 50pm qui sont mis en place dans ou sur une face de l’intercalaire de feuilletage 3 (sur toute la surface), par exemple la face Fb 32 côté face F3, en forme des lignes droites ou non. Ces fils métalliques quasi invisibles sont ici absents au droit du trou traversant 4.

Dans le trou traversant et éventuellement sous le trou traversant (sous la face F3) et/ou surafleurant à la face F4, est présente une pièce 9 en matière polymère transparente (notamment PC ou PMMA) au moins à la longueur d’onde dite de travail dans l’infrarouge du LIDAR dans une gamme allant de 800nm à 1800nm, en particulier de 850nm à 1600nm, notamment 905±30nm et/ou 1550±30nm,

La pièce 9 a une surface principale dite de liaison 91 , en particulier nue ou revêtue d’une couche fonctionnelle et une surface principale 92 dite surface intérieure à l’opposé de la surface de liaison.

Un film de liaison thermoplastique 9’ notamment à faible taux de plastifiants ou sans plastifiant, a une face 91 ’ côté F2 en contact adhésif avec la face principale Fb ici et une face 92’ en contact adhésif avec a surface principale liaison 91. On préfère un film de liaison à une colle s’il reste tout ou partie du PVB 3

La surface intérieure 92 comportant un élément antireflet à ladite longueur d’onde de travail par exemple un revêtement antireflet de silice poreuse

La pièce 9 est d’épaisseur d’au moins 0,3mm et mieux d’au moins 0,7mm et de préférence d’au plus 3mm, notamment pièce de taille (largeur et/ou surface) inférieure au trou traversant,

La pièce 9 a une tranche en contact ou espacée de la paroi 401, 402 délimitant le trou traversant d’au plus 5mm, de préférence espacée et d’une distance d’au plus 2mm et même allant de 0,3 à 2mm.

La pièce est ici bombée. La pièce peut être flexible ou préformée.

La première-feuille de verre comporte, sur la face F2, un revêtement de camouflage 102, transparent à la longueur d’onde de travail dans l’infrarouge et absorbant dans le visible. Le revêtement de camouflage 102 est de forme rectangulaire dans cette région périphérique (en pointillés sur la figure 4 car non visible)

Les bords du revêtement de camouflage dépassent éventuellement entre la face F2 12 et la face Fa 31 par exemple au maximum de 10mm ou 5mm des parois 401 à 404 délimitant le trou traversant 4. Ici, le revêtement de camouflage 102 est sur la face F2 et recouvre un peu la couche de masquage 5 éventuelle sur la face F2.

Le revêtement de camouflage 102 présente alternativement une autre forme par exemple forme homothétique à celle de la section du trou traversant donc par exemple forme trapézoïdale.

Des variantes possibles sont les suivantes (sans être exhaustives) éventuellement cumulables :

- le revêtement de camouflage 102 ne dépasse pas du trou traversant et même est espacé du bord du trou traversant de préférence d’au plus 1cm ou 5mm

- le revêtement de camouflage 102 est espacé de la couche de masquage (par exemple qui est en face F2 notamment de l’émail) ou au moins ne la recouvre pas.

La figure 3 schématise en vue de coupe un pare-brise 200 selon l’invention avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un deuxième mode de réalisation de l’invention. La figure 4 schématise en vue de face (côté habitacle) ce pare-brise 200. Seules les différences avec le premier mode sont explicitées ci-après.

L’intercalaire de feuilletage est en deux feuillets de PVB 33, 34. Le feuillet côté face F3 a un trou traversant d’intercalaire au droit du trou traversant fermé délimité par parois 301 , 302, 303, 304.

Le trou d’intercalaire peut être de préférence de taille identique ou plus large que le trou Le trou d’intercalaire est ici de même forme trapézoïdale que le trou 4 avec deux grands côtés 301, 302 et deux petits côtés 303, 304.

Le trou d’intercalaire peut être de préférence de taille identique ou plus large que le trou 4 par exemple les parois 301 à 304 délimitant le trou d’intercalaire étant en retrait d’au plus 10mm ou 5mm des parois du verre 401 à 404. En variante, c’est un rectangle ou toute autre forme englobant la surface du trou traversant (trapézoïdale ou autre).

La figure 5 schématise en vue de coupe un pare-brise 300 selon l’invention avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un troisième mode de réalisation de l’invention.

Seules les différences avec le deuxième mode sont explicitées ci-après. L’intercalaire de feuilletage éventuellement en deux feuillets de PVB 33, 34 a un trou traversant d’intercalaire au droit du trou traversant fermé délimité par parois 301, 302, 303, 304.

Le trou traversant d’intercalaire peut être de préférence de taille identique ou plus large que le trou 4

Le trou traversant d’intercalaire est ici de même forme trapézoïdale que le trou 4 avec deux grands côtés 301, 302 et deux petits côtés 303, 304.

Le trou d’intercalaire peut être de préférence de taille identique ou plus large que le trou 4 par exemple les parois 301 à 304 délimitant le trou d’intercalaire étant en retrait d’au plus 10mm ou 5mm des parois du verre 401 à 404. En variante, c’est un rectangle ou toute autre forme englobant la surface du trou traversant (trapézoïdale ou autre).

En variante non exemplifiée le film de liaison est remplacé par une colle.

La figure 6 schématise en vue de coupe un pare-brise 400 selon l’invention avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un quatrième mode de réalisation de l’invention.

Seules les différences avec le troisième mode sont explicitées ci-après.

La pièce 9 est par exemple une pièce de camouflage opaque dans le visible en restant transparente à la longueur d’onde de travail. Le revêtement 102 est retiré ou remplacé par un revêtement fonctionnel par exemple une couche chauffante locale transparente à la longueur d’onde de travail.

En variante non exemplifiée le film de liaison est un feuillet qui est un film de camouflage. La pièce et le film de liaison sont par exemple préassemblés avant le feuilletage.

En variante non exemplifiée le film de liaison est remplacé par une colle.

La figure 7 schématise en vue de coupe un pare-brise 400 selon l’invention, avec un système de vision infrarouge tel qu’un LIDAR dans un cinquième mode de réalisation de l’invention. La figure 8 schématise en vue de face (côté habitacle) ce pare-brise 400 de la figure 7. La figure 9 schématise en vue de face (côté habitacle) un pare-brise 401 en variante du cinquième mode de réalisation.

Seules les différences avec le troisième mode sont explicitées ci-après. La pièce 9 est porteuse d’un revêtement chauffant 64 de forme trapézoïdale (comme la pièce) formant une zone de chauffage locale. Le revêtement chauffant est en matériau transparent à au moins la longueur d’onde dite de travail dans l’infrarouge.

Les bords longitudinaux horizontaux ou grands côtés 641 , 643 de la couche 64 sont parallèles aux grands côtés de la pièce 9. Les petits côtés 642, 644, peuvent être parallèles aux petits côtés de la pièce 9.

La zone de chauffage rectangulaire 64 est pourvue de deux amenées de courant ou premier et deuxième bus bars locaux (dédiés) horizontaux 65,66 alimentés en tension 67 par exemple par 15V ou 48V ou même 12V ou 24V.

Dans le cas d’une pièce ronde ou ovale les bus bars sensiblement horizontaux peuvent être courbes pour suivre la forme de la pièce.

On souhaite rapprocher les bus bars le plus possible pour augmenter la densité de puissance. De préférence la distance entre bus bars est d’au plus 20cm ou 10cm ou 6cm.

En figure 9, les deuxième bus bars sont latéraux 65, 66 ici obliques, parallèles par rapport aux petits côtés de la pièce 9. Dans le cas d’une pièce ronde ou ovale ces bus bars peuvent être courbes pour suivre la forme de la pièce.

En variante non exemplifiée, la face Fb comporte un premier fil métallique chauffant, ancré à l’intercalaire de feuilletage, en regard du trou traversant de la deuxième feuille de verre, premier fil serpentant. Le fil peut être aussi côté face Fa ou au sein de l’intercalaire de feuilletage.

On peut adapter l’alimentation électrique en conséquence. On peut utiliser un connecteur plat dans la zone supérieure par exemple entre le trou et le bord longitudinal supérieur. La zone de chauffage locale comporte une pluralité de fils chauffants, et connectés à l’alimentation électrique par deux bus bar horizontaux adjacents dans la zone supérieure au-dessus du trou traversant ou par un connecteur plat. En variante, La zone de chauffage locale comporte une pluralité de premiers fils chauffants, et connectés à l’alimentation électrique par des premier et deuxième bus bar horizontaux de part et d’autre du trou traversant.