Titre de l'invention : Dispositif lumineux pour véhicule automobile comportant un système de régulation de

l’humidité à l’intérieur dudit dispositif lumineux

[1] [L’invention concerne un dispositif lumineux pour véhicule automobile comportant un système de régulation de l’humidité à l’intérieur dudit dispositif lumineux.

[2] De façon connue, les dispositifs lumineux pour véhicule automobile sont protégés du milieu extérieur par un boîtier fermé par une glace. Ce boîtier est typiquement réalisé dans une matière plastique poreuse permettant à l’humidité de s’y infiltrer. L’humidité à l’intérieur d’un dispositif lumineux pour véhicule automobile met en péril son bon fonctionnement. En effet, la présence d’humidité peut provoquer la formation de condensation à l’intérieur du dispositif lumineux pour véhicule automobile. La condensation peut alors modifier les propriétés optiques dudit dispositif lumineux, notamment de sa glace, venant ainsi perturber la projection d’un faisceau lumineux par ce dispositif, et pouvant par conséquence le rendre éblouissant.

[3] Une solution connue pour traiter cette condensation consiste en un système

comprenant un boîtier dans lequel est disposé de façon fixe un absorbeur d’humidité et comportant une première et une deuxième interface d’échange gazeux avec l’intérieur du dispositif lumineux, respectivement avec l’extérieur, ainsi qu’un système de cloisonnement comprenant une partie mobile apte être déplacée par un système d’actionnement vers une première configuration, respectivement une deuxième configuration, dans laquelle le système de cloisonnement et le boîtier sont agencés pour permettre un échange gazeux entre l’absorbeur d’humidité et l’intérieur du dispositif lumineux, respectivement l’extérieur du dispositif lumineux, via la première interface, respectivement la deuxième interface. Dans ce système, la partie mobile est ainsi placée de façon cyclique dans la première configuration pour que l’absorbeur absorbe l’humidité présente à l’intérieur du dispositif lumineux puis dans la deuxième configuration pour que l’humidité de l’absorbeur soit dissipée à l’extérieur du dispositif lumineux. [4] Les absorbeurs connus ont une capacité maximale d’absorption d’humidité au- delà de laquelle ils sont saturés. En outre, ces absorbeurs voient cette capacité d’absorption diminuer au cours du temps et peuvent ainsi être saturés plus rapidement en fin de vie qu’au début. Ainsi, dans le système connu, la partie mobile peut donc être placée dans la première configuration alors même que l’absorbeur reste saturé d’humidité. Dans ce cas, le système ne remplit plus sa fonction de régulation. Cette fonction de régulation peut également être compromise lors d’une défaillance d’un composant du système.

[5] Il existe donc un besoin de fournir un système de régulation d’humidité, dont le fonctionnement reste viable, en cas de défaillance d’un élément de ce système. L’invention vise à répondre à ce besoin.

[6] A cet effet, l’invention propose un dispositif lumineux pour véhicule automobile, comportant un système de régulation de l’humidité à l’intérieur dudit dispositif lumineux, ledit système comprenant : un boîtier dans lequel est disposé de façon fixe un absorbeur d’humidité et comportant une première interface d’échange gazeux avec l’intérieur du dispositif lumineux ; une deuxième interface d’échange gazeux avec l’extérieur du dispositif lumineux ,un système de cloisonnement comprenant une partie mobile apte être déplacée par un système d’actionnement vers : une première configuration dans laquelle le système de cloisonnement et le boîtier sont agencés pour permettre un échange gazeux entre l’intérieur du dispositif lumineux et l’absorbeur d’humidité via la première interface, une deuxième configuration dans laquelle le système de cloisonnement et le boîtier sont agencés pour permettre un échange gazeux entre l’absorbeur d’humidité et l’extérieur du dispositif lumineux via la deuxième interface.

[7] Afin de pallier les problèmes de l’art antérieur, ladite partie mobile est apte à être déplacée par le système d’actionnement vers une configuration de sécurité dans laquelle le système de cloisonnement et le boîtier sont agencés pour permettre un échange gazeux entre l’intérieur et l’extérieur du dispositif lumineux via simultanément les première et deuxième interfaces.

[8] Grâce à l’invention, le système est apte à adopter une configuration de sécurité assurant l’aération du dispositif lumineux via les première et deuxième interfaces, ce qui a pour effet d’homogénéiser le niveau d’humidité entre l’intérieur et l’extérieur du dispositif lumineux. Cette configuration permet de maintenir la viabilité de ce dernier dans le cas de la défaillance d’un élément du système, par exemple l’absorbeur.

[9] Avantageusement, la deuxième interface comporte un filtre communiquant avec l’extérieur du dispositif lumineux, ledit filtre étant perméable aux gaz et

sensiblement imperméable aux liquides. Cette caractéristique a pour effet d’éviter la pénétration de gouttelettes d’eau via le filtre. Le cas échéant, le filtre peut être une membrane, par exemple en PTFE expansé.

[10] Avantageusement, l’absorbeur est apte à absorber de l’humidité sans

alimentation en énergie. Par exemple, l’absorbeur est un zéolithe ou un gel de silice. De la sorte, l’absorbeur, s’il n’est pas saturé, absorbe l’humidité même lorsque le système de régulation de l’humidité n’est pas alimenté en énergie.

[11 ] Avantageusement, l’absorbeur est disposé de façon fixe à l’intérieur du boîtier du système de régulation de l’humidité. Par exemple, il est étendu sur tout ou partie de la surface formée par les parois délimitant l’intérieur du système de régulation de l’humidité.

[12] De préférence, le système de régulation comporte un organe de dissipation de l’humidité apte à dissiper l’humidité stockée dans l’absorbeur d’humidité. De la sorte, l’absorbeur n’est plus saturé et sa capacité d’absorption peut être régénérée. Par exemple, l’organe de dissipation est apte à chauffer l’absorbeur d’humidité, de sorte à ce que l’humidité absorbée par l’absorbeur d’humidité soit dissipée lorsqu’il est chauffé.

[13] Avantageusement, l’organe de dissipation de l’humidité a une surface de

dissipation de l’humidité dans le boîtier du système de régulation de l’humidité. Par exemple, l’organe de dissipation est en contact avec l’absorbeur d’humidité. Par exemple, l’absorbeur d’humidité est disposé sur tout ou partie de la surface de dissipation de l’humidité disponible de l’organe de dissipation de l’humidité à l’intérieur du système de régulation de l’humidité.

[14] Avantageusement, le système d’actionnement comprend une unité de

commande comportant un moyen de détection d’une défaillance dans le fonctionnement du système de régulation d’humidité, l’unité de commande étant agencée pour commander le système d’actionnement le passage de la partie mobile de cloisonnement en configuration de sécurité lorsque ladite défaillance est détectée.

[15] Avantageusement, l’unité de commande est agencée pour contrôler l’organe de dissipation. Ainsi, la même unité de commande centralise plusieurs fonctions de contrôle, ce qui a pour effet de réduire le nombre de composants

électroniques du système, et le rend donc moins coûteux.

[16] De préférence, l’unité de commande est agencée pour désactiver l’organe de dissipation lorsque ladite défaillance est détectée, de sorte que l’humidité ne soit pas dissipée lorsqu’un échange gazeux est permis entre l’absorbeur et l’intérieur du dispositif lumineux. En outre, aucune puissance électrique n’est consommée lors d’une défaillance.

[17] Avantageusement, l’unité de commande est agencée pour respectivement activer et désactiver l’organe de dissipation lorsque la partie mobile est respectivement dans la première et dans la deuxième configuration. De la sorte, l’humidité n’est pas dissipée lorsqu’un échange gazeux est permis entre l’absorbeur d’humidité et l’intérieur du dispositif lumineux, et, lorsque de l’humidité est dissipée, elle est échangée avec l’air extérieur au dispositif lumineux via la deuxième interface.

[18] Avantageusement, l’unité de commande est agencée pour commander

l’actionnement de la partie mobile vers les première et deuxième positions.

[19] Avantageusement, l’unité de commande comprend un moyen de détection d’une défaillance incluant un ou plusieurs capteurs de grandeurs physiques dans le système et/ou un ou plusieurs détecteurs d’état du système, notamment choisi parmi : un capteur d’humidité, un chronomètre, un thermomètre, un dispositif apte à mesurer la tension aux bornes d’un actionneur du système d’actionnement ou aux bornes de l’organe de dissipation, un dispositif apte à mesurer l’intensité à travers un actionneur du système d’actionnement ou à travers l’organe de dissipation, un détecteur de la configuration de la partie mobile du système de cloisonnement et un détecteur de l’activation de l’organe de dissipation. [20] Avantageusement, l’unité de commande calcule un ou plusieurs critères basés sur une ou plusieurs mesures et/ou sur l’évolution d’une ou plusieurs mesures sur une durée déterminée, par exemple une dérivée. Lorsque l’un ou plusieurs de ces critères dépassent un seuil prédéfini, la défaillance est détectée. Par exemple, si l’absorbeur était régénéré par le système de dissipation dans la deuxième configuration pendant un temps prédéterminé, puis que le système de cloisonnement est déplacé en première configuration, et que la dérivée de l’humidité mesurée dans le boîtier du système de régulation de l’humidité par rapport au temps est en deçà d’un seuil prédéterminé, la défaillance est détectée.

[21] Avantageusement, l’unité de commande comporte une mémoire pour

mémoriser les seuils prédéterminés et/ou les constantes prédéterminées utiles au calcul des critères, et un ou plusieurs comparateurs permettant de déclencher le passage de la partie mobile en configuration de sécurité lorsque l’un ou plusieurs critères surpasse un seuil prédéterminé.

[22] Avantageusement, le système de cloisonnement est agencé pour que dans la première configuration, la partie mobile soit positionnée vis-à-vis de la deuxième interface pour interdire les échanges gazeux du boîtier du système de régulation vers l’extérieur du dispositif lumineux. Cette caractéristique a pour avantage que, dans la première configuration, l’absorbeur absorbe l’humidité de l’air provenant de l’intérieur du dispositif lumineux, mais l’humidité de l’air extérieur n’est pas absorbée afin de ne pas saturer l’absorbeur, ce qui augmente la quantité de l’humidité de l’intérieur du phare pouvant être absorbée, et améliore donc l’efficacité du système de régulation de l’humidité.

[23] Avantageusement, dans la deuxième configuration, la partie mobile est

positionnée vis-à-vis de la première interface pour interdire les échanges gazeux du boîtier du système de régulation vers l’intérieur du dispositif lumineux. De la sorte, lorsque que l’humidité absorbée par l’absorbeur est dissipée, dans la deuxième configuration, un échange gazeux vers l’extérieur du dispositif lumineux est permis afin d’extraire vers l’extérieur du dispositif lumineux l’humidité de l’absorbeur dissipée. L’interdiction des échanges gazeux par la première interface évite que cette humidité soit relâchée dans l’air à l’intérieur du dispositif lumineux. Par conséquent, l’efficacité du système de régulation de l’humidité est améliorée.

[24] Avantageusement encore, dans la configuration de sécurité, la partie mobile est positionnée de sorte à permettre les échanges gazeux du boîtier du système de régulation simultanément vers l’intérieur et l’extérieur du dispositif lumineux à travers les première et deuxième interfaces.

[25] Dans un mode de réalisation de l’invention, le système de cloisonnement est agencé pour que, lorsque la partie mobile est positionnée vis-à-vis de la deuxième interface pour interdire les échanges gazeux du boîtier du système de régulation vers l’extérieur du dispositif lumineux, elle soit plaquée contre la deuxième interface. Dès lors, l’interdiction des échanges gazeux entre le boîtier du système de régulation d’humidité et l’extérieur du phare est réalisée de façon économique et simple, ce qui favorise la fiabilité du système de régulation de l’humidité.

[26] De façon alternative ou cumulative, le système de cloisonnement est agencé pour que, lorsque la partie mobile est positionnée vis-à-vis de la première interface pour interdire les échanges gazeux du boîtier du système de régulation vers l’extérieur du dispositif lumineux, elle soit plaquée contre la première interface.

[27] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le système de

cloisonnement est agencé pour que, lorsque la partie mobile est positionnée vis- à-vis de l’une des interfaces pour interdire les échanges gazeux du boîtier du système de régulation vers l’intérieur ou l’extérieur du dispositif lumineux, elle définisse une cloison étanche. De la sorte, il est aisé d’obtenir l’hermétisme de l’interface lorsqu’elle interdit un échange gazeux lorsque la partie mobile est positionnée en vis-à-vis de cette interface d’échange gazeux, par exemple en y adjoignant un joint d’étanchéité. Cela augmente l’efficacité de l’interdiction d’échange gazeux, ce qui permet une meilleure efficacité du système de régulation de l’humidité.

[28] De préférence, dans la configuration de sécurité, la partie mobile est

positionnée dans une position intermédiaire entre les positions correspondant aux première et deuxième configurations. Cette caractéristique offre l’avantage que la configuration de sécurité est disposée de sorte à être sur le trajet de la partie mobile entre les première et deuxième configurations de la partie mobile, de sorte à ce que le système de cloisonnement puisse être déplacé rapidement vers cette position de sécurité.

[29] Si on le souhaite, le système de cloisonnement peut être agencé pour que, dans la configuration de sécurité, la partie mobile soit positionnée plus proche de chacune des première et deuxième interfaces que dans les positions où elle permet les échanges gazeux via les première et deuxième interfaces. Le cas échéant, le débit d’air entre l’intérieur et l’extérieur du dispositif lumineux servant à aérer le système de régulation de l’humidité est inférieur au débit d’air traversant respectivement la première et la deuxième interface, lorsque la partie mobile est respectivement dans la première et la deuxième configuration.

[30] Avantageusement, le système d’actionnement comporte un actionneur

agencé pour déplacer la partie mobile. Le cas échéant, l’actionneur peut être un actionneur électromécanique, un moteur pas-à-pas, un actionneur

électromagnétique.

[31] Dans un mode de réalisation de l’invention, la première interface est une

ouverture dans la paroi du boîtier du système de régulation de l’humidité débouchant sur l’intérieur du dispositif lumineux.

[32] Le cas échéant, le boîtier du système de régulation de l’humidité à l’intérieur dudit dispositif lumineux peut être formé intégralement ou en partie par le boîtier du dispositif lumineux. Avantageusement, la partie ou l’intégralité du boîtier du système de régulation de l’humidité formée par le dispositif lumineux

communique avec l’extérieur du boîtier du dispositif lumineux et la deuxième interface est réalisée à travers une ouverture de la partie ou l’intégralité du boîtier du système de régulation de l’humidité formée par le dispositif lumineux débouchant sur l’extérieur du dispositif lumineux. Cumulativement ou

alternativement, la partie ou l’intégralité du boîtier du système de régulation de l’humidité formée par le dispositif lumineux communique avec l’intérieur du boîtier du dispositif lumineux et la première interface est réalisée par une ouverture de la partie ou l’intégralité du boîtier du système de régulation de l’humidité formée par le dispositif lumineux débouchant sur l’intérieur du dispositif lumineux.

[33] Alternativement, le boîtier du système de régulation de l’humidité peut être fixé à l’extérieur du boîtier du dispositif lumineux et la première interface est un conduit permettant un échange gazeux entre le boîtier du système de régulation de l’humidité et l’intérieur du boîtier du dispositif lumineux. Dès lors, il est possible d’adapter le système de régulation de l’humidité sur des dispositifs lumineux à l’intérieur desquels l’espace ne permet pas d’accommoder le système de régulation de l’humidité.

[34] Alternativement, le boîtier du système de régulation de l’humidité est fixé à l’intérieur du boîtier du dispositif lumineux et la deuxième interface est un conduit permettant un échange gazeux entre le boîtier du système de régulation de l’humidité et l’extérieur du boîtier du dispositif lumineux. Lorsque l’espace pour intégrer le boîtier du système de régulation de l’humidité est contraint, cela garantit une liberté additionnelle dans son positionnement à l’intérieur du dispositif lumineux.

[35] Dans un mode de réalisation, la partie mobile du système de cloisonnement comprend une unique cloison mobile et le système d’actionnement comporte un actionneur pour déplacer ladite unique cloison mobile. De la sorte, le système de régulation de l’humidité est réalisé de façon économique et efficace.

[36] Dans un autre mode de réalisation, la partie mobile du système de

cloisonnement comprend au moins deux cloisons mobiles, ce qui a pour effet d’offrir une plus grande flexibilité dans l’agencement du dispositif de régulation de l’humidité.

[37] Avantageusement, le système de cloisonnement est agencé pour que, dans la première configuration, une première cloison mobile soit positionnée vis-à-vis de la deuxième interface pour interdire les échanges gazeux du boîtier du système de régulation vers l’extérieur du dispositif lumineux et, dans la deuxième configuration, une deuxième cloison mobile soit positionnée vis-à-vis de la première interface pour interdire les échanges gazeux du boîtier du système de régulation vers l’intérieur du dispositif lumineux. [38] Dans un mode de réalisation de l’invention, le système d’actionnement comporte un actionneur agencé pour déplacer au moins la première et la deuxième cloisons mobiles. Par exemple, un premier et un deuxième mécanisme de transmission transmettent le mouvement de l’actionneur respectivement à la première et à la deuxième cloisons mobiles. Par exemple, le premier et le deuxième mécanisme de transmission sont un même dispositif.

[39] Alternativement, le système d’actionnement comporte au moins deux

actionneurs, chaque actionneur étant agencé pour déplacer l’une des cloisons mobiles. Cette caractéristique permet de réaliser des configurations

supplémentaires, par exemple une configuration dans laquelle les échanges gazeux via les première et deuxième interfaces sont interdits. Avantageusement, l’unité de commande contrôle les au moins deux actionneurs.

[40] Dans un autre mode de réalisation de l’invention, le système d’actionnement est agencé pour déplacer la partie mobile vers une position correspondant à la configuration de sécurité et à maintenir la partie mobile dans cette position lorsqu’il n’est pas alimenté en énergie. De la sorte, la viabilité du système régulation de l’humidité est assurée en cas de défaillance de l’actionneur ou de son alimentation.

[41] De préférence, le système d’actionnement comprend au moins un dispositif de rappel apte à exercer une force de rappel sur la partie mobile vers la position correspondant à la configuration de sécurité. De la sorte, le déplacement et le maintien de la partie mobile vers la configuration de sécurité est réalisé de façon économique et efficace. Par exemple, le dispositif de rappel est un ressort.

[42] Avantageusement, le système d’actionnement comporte au moins une butée définissant une fin de course lors du rappel de la partie mobile, notamment vers la position correspondant à la configuration de sécurité. De la sorte, la partie mobile est efficacement maintenue dans la configuration de sécurité.

[43] Avantageusement encore, la butée est une butée escamotable, de sorte que, lors du rappel, la configuration de sécurité soit définie par une la fin de course lui étant propre. Ainsi, le système d’actionnement contrôle la position de la partie mobile lorsqu’il n’est pas alimenté en énergie. [44] Dans un mode de réalisation, le système d’actionnement ne maintient pas la partie mobile dans la configuration de sécurité lorsque la butée n’est pas déployée, et maintient la partie mobile dans la configuration de sécurité lorsque la butée est déployée.

[45] Dans un autre mode de réalisation, inversement, le système d’actionnement maintient la partie mobile dans la configuration de sécurité lorsque la butée n’est pas déployée, et ne maintient pas la partie mobile dans la configuration de sécurité lorsque la butée est déployée.

[46] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l’aide de la description des exemples et des dessins parmi lesquels:

[47] La [Figure 1A] est une vue en coupe d’une partie d’un dispositif lumineux selon un premier mode de réalisation de l’invention, illustré dans la deuxième configuration,

[48] La [Figure 1 B] est une vue en coupe du dispositif lumineux de la [Figure 1 A], illustré dans la première configuration,

[49] La [Figure 1 C] est une vue en coupe du dispositif lumineux de la [Figure 1 A], illustré dans la configuration de sécurité,

[50] La [Figure 2A] est une vue en coupe d’une partie d’un dispositif lumineux selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, illustré dans la deuxième configuration,

[51] La [Figure 2B] est une vue en coupe du dispositif lumineux de la [Figure 2A], illustré dans la première configuration,

[52] La [Figure 2C] est une vue en coupe du dispositif lumineux de la [Figure 2A], illustré dans la configuration de sécurité,

[53] La [Figure 3A] est une vue en coupe d’une partie d’un dispositif lumineux selon un troisième mode de réalisation de l’invention, illustré dans la deuxième configuration,

[54] La [Figure 3B] est une vue en coupe du dispositif lumineux de la [Figure 3A], illustré dans la première configuration, [55] La [Figure 3C] est une vue en coupe du dispositif lumineux de la [Figure 3A], illustré dans la configuration de sécurité.

[56] Si les figures exposent l'invention de manière détaillée pour sa mise en

œuvre, elles peuvent bien entendu servir à mieux définir l'invention le cas échéant. De même, il est rappelé que, pour l'ensemble des figures, les mêmes éléments sont désignés par les mêmes repères. On comprendra également que les modes de réalisation de l’invention illustrés par les figures sont données à titre d’exemple non limitatif. Par conséquent, d’autres configurations du dispositif lumineux selon l’invention peuvent être réalisées, notamment par variations de l’agencement et du dimensionnement du boîtier, des interfaces, des parois mobiles et du système de régulation de l’humidité.

[57] La [Figure 1A] montre un dispositif lumineux comportant un système de

régulation de l’humidité selon un premier mode de réalisation de l’invention, dans lequel le boîtier du système de régulation de l’humidité intégralement formé par le boîtier du dispositif lumineux 5. Le boîtier du système de régulation définit une enceinte 10 et comporte des première et deuxième interfaces 1 et 2 d’échanges gazeux entre cette enceinte 10 et l’intérieur 3, respectivement l’extérieur 4, du dispositif lumineux. La première interface 1 est ici une ouverture dans la paroi entre l’intérieur du boîtier du système de régulation de l’humidité et l’intérieur du boîtier du dispositif lumineux 3. La deuxième interface 2 comprend ici un filtre imperméable aux liquides et perméable à l’air, qui évite l’introduction d’eau liquide dans le système de régulation de l’humidité via la deuxième interface 2.

[58] Le système de régulation de l’humidité comporte un absorbeur 7 sous la

forme d’un gel de silice disposé dans l’enceinte 10 et apte à absorber l’humidité de l’air présent dans l’enceinte 10. L’absorbeur 7 est disposé sur un dissipateur d’humidité 8, réalisé sous la forme d’un dissipateur de chaleur capable de chauffer l’absorbeur d’humidité. Lors que le dissipateur d’humidité 8 dissipe de la chaleur, l’absorbeur 7 est chauffé et l’humidité absorbée par l’absorbeur d’humidité est dissipée dans l’enceinte 10. Le dissipateur d’humidité 8 est contrôlé par une unité de commande (non représentée).

[59] Dans ce mode de réalisation, le dispositif lumineux comporte un système de cloisonnement comprenant une unique cloison mobile 9 comportant une première et une deuxième face. La cloison mobile 9 est entraînée en rotation par un actionneur 6 contrôlé par l’unité de commande. La cloison mobile 9 est ainsi apte à interdire la circulation de l’air via respectivement les première et deuxième interfaces 1 et 2 de façon hermétique, lorsque respectivement les première et deuxième faces sont plaquées contre respectivement les première et deuxième interfaces 1 et 2.

[60] Dans la [Figure 1A], la cloison mobile 9 est positionnée par l’actionneur 6

dans la deuxième configuration de sorte à être plaquée contre la première interface 1 pour interdire un échange gazeux via cette dernière. La deuxième interface 2 est ainsi laissée libre pour permettre un échange gazeux via la deuxième interface 2 entre l’enceinte 10 et l’extérieur 4 du dispositif lumineux. En outre, le dissipateur d’humidité 8 est activé par l’unité de commande de sorte à ce que l’humidité stockée dans l’absorbeur 7 puisse être dissipée dans l’enceinte 10 et s’évacuer vers l’extérieur 4.

[61] La [Figure 1 B] montre le dispositif lumineux de la [Figure 1 A], uniquement différenciée en ce que, la cloison mobile 9 est dans la première configuration. La cloison mobile 9 est positionnée par l’actionneur 6 dans la première configuration de sorte à être plaquée la deuxième interface 2 pour interdire un échange gazeux via cette dernière. La première interface 1 est ainsi laissée libre pour permettre un échange gazeux via la première interface 1 entre l’enceinte 10 et l’intérieur 3 du dispositif lumineux. En outre, le dissipateur d’humidité 8 est désactivé par l’unité de commande de sorte à ce que l’humidité de l’air présent à l’intérieur 3 du dispositif lumineux soit transférée vers l’enceinte 10 et soit absorbée par l’absorbeur 7.

[62] La [Figure 1 C] montre le dispositif lumineux de la [Figure 1 A], uniquement différenciée en ce que, la cloison mobile 9 est dans une configuration de sécurité. L’unité de commande comporte un moyen de détection d’une défaillance dans le fonctionnement du système de régulation d’humidité, par exemple une horloge mesurant la durée de vie de l’absorbeur 7 depuis sa mise en service. Lorsque cette durée de vie dépasse un seuil prédéterminé, la capacité de dissipation de l’absorbeur 7 n’est plus suffisante pour garantir la viabilité du système de régulation de l’humidité, puisque l’absorbeur 7 ne peut plus dissiper son humidité. Dès lors, l’unité de commande contrôle le déplacement de la cloison mobile 9 dans une configuration de sécurité. Dans cette configuration de sécurité, l’actionneur 6 maintient ladite cloison mobile 9 dans une position intermédiaire entre les première et deuxième interfaces 1 et 2, qui permet simultanément des échanges gazeux, via la première interface 1 et la deuxième interface 2, entre l’enceinte 10 et l’intérieur 3, respectivement l’extérieur 4 du dispositif lumineux. Dès lors, l’humidité de l’air présent à l’intérieur 3 du dispositif lumineux peut être évacuée naturellement vers l’extérieur 4, malgré la défaillance du système de régulation.

[63] Les [Figure 2A], [Figure 2B] et [Figure 2C] montrent un dispositif lumineux selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, conforme au mode de réalisation de la [Figure 1A], à l’exception du système de cloisonnement. Dans ce mode de réalisation, le système de cloisonnement comporte une partie mobile comprenant une première cloison mobile 11 et une deuxième cloison mobile 12. La cloison mobile 11 est entraînée en rotation par un actionneur 13 contrôlé par une unité de commande (non représentée). La cloison mobile 11 est ainsi apte à interdire la circulation de l’air via la première interface 1 de façon hermétique. La cloison mobile 12 est entraînée en rotation par un actionneur 14 contrôlé par l’unité de commande. La cloison mobile 12 est ainsi apte à interdire la circulation de l’air via la deuxième interface 2 de façon hermétique. L’unité de commande contrôle ainsi les actionneurs 13 et 14 de sorte à plaquer l’une des cloisons mobiles 11 et 12 contre l’interface associée 1 et 2 et pour déplacer l’autre des cloisons mobiles à distance de l’autre interface, de sorte à interdire la circulation de l’air via respectivement les première et deuxième interfaces 1 et 2 de façon hermétique.

[64] Ainsi, dans la [Figure 2A] représentant la deuxième configuration, :

l’actionneur 13 maintient la première cloison mobile 11 plaquée contre la première interface 1 de sorte à interdire un échange gazeux via cette dernière, et l’actionneur 14 maintient la deuxième cloison mobile 12 à distance de la deuxième interface 2 de sorte à permettre un échange gazeux entre l’enceinte 10 et l’extérieur 4 du dispositif lumineux. [65] Ainsi, dans la [Figure 2B] représentant la première configuration, : l’actionneur 14 maintient la deuxième cloison mobile 12 plaquée contre la deuxième interface 2 de sorte à interdire un échange gazeux via cette dernière, et l’actionneur 13 maintient la première cloison mobile 11 à distance de la première interface 1 de sorte à permettre un échange gazeux entre l’enceinte 10 et l’intérieur 3 du dispositif lumineux.

[66] Enfin, comme représenté en [Figure 2C] représentant une configuration de sécurité, lorsque l’unité de commande détecte une défaillance du système de régulation de l’humidité, elle commande les actionneurs 13 et 14 de sorte à ce que la première cloison mobile 11 et la deuxième cloison mobile 12 soient maintenues à distance des interfaces 1 et 2 pour permettre des échanges gazeux simultanément via ces interfaces 1 et 2 entre l’enceinte 10 et l’intérieur 3 et l’extérieur 4 du dispositif lumineux.

[67] Les [Figure 3A], [Figure 3B] et [Figure 3C] montrent un dispositif lumineux selon un troisième mode de réalisation de l’invention, conforme au mode de réalisation de la [Figure 1A], à l’exception du système de cloisonnement. Dans ce mode de réalisation, le système de cloisonnement comporte une partie mobile comprenant une première cloison mobile 11 et une deuxième cloison mobile 12. Les cloisons mobiles 11 et 12 sont reliées entre elles un bras relié aux cloisons mobiles 11 , 12 par des liaisons pivots 15 et 16. Le bras est entraîné en

mouvement par un unique actionneur 17 contrôlé par une unité de commande (non représentée). Chaque cloison mobile 11 et 12 est apte à interdire la circulation de l’air via l’une des première et deuxième interface 1 et 2 de façon hermétique. L’unité de commande contrôle ainsi l’actionneur 17 de sorte à plaquer l’une des cloisons mobiles 11 et 12 contre l’interface associée 1 et 2, le déplacement de cette cloison entraînant le déplacement de l’autre des cloisons mobiles à distance de l’autre interface, de sorte à interdire la circulation de l’air via respectivement les première et deuxième interfaces 1 et 2 de façon

hermétique.

[68] Dans la [Figure 3A], représentant la deuxième configuration : l’actionneur 17 maintient la première cloison mobile 11 plaquée contre la première interface 1 de sorte à interdire un échange gazeux via cette dernière, le déplacement de la cloison mobile 11 entraînant le déplacement, via le bras et les pivots 15 et 16, de la deuxième cloison mobile 12 à distance de la deuxième interface 2 de sorte à permettre un échange gazeux entre l’enceinte 10 et l’extérieur 4 du dispositif lumineux.

[69] Dans la [Figure 3B], représentant la première configuration : l’actionneur 17 maintient la deuxième cloison mobile 12 plaquée contre la deuxième interface 2 de sorte à interdire un échange gazeux via cette dernière, le déplacement de la cloison mobile 12 entraînant le déplacement, via le bras et les pivots 15 et 16, de la première cloison mobile 11 à distance de la première interface 1 de sorte à permettre un échange gazeux entre l’enceinte 10 et l’intérieur 3 du dispositif lumineux.

[70] Enfin, comme représenté en [Figure 3C] représentant une configuration de sécurité, lorsque l’unité de commande détecte une défaillance du système de régulation de l’humidité, elle commande l’actionneur 17 de sorte à ce que la première cloison mobile 11 et la deuxième cloison mobile 12 soient maintenues à distance des interfaces 1 et 2 pour permettre des échanges gazeux

simultanément via ces interfaces 1 et 2 entre l’enceinte 10 et l’intérieur 3 et l’extérieur 4 du dispositif lumineux.

[71] La description qui précède explique clairement comment l’invention permet d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée et notamment de proposer un système de régulation d’humidité apte à adopter une configuration de sécurité, en cas de défaillance d’un élément de ce système, assurant l’aération du dispositif lumineux via les première et deuxième interfaces. Cette configuration permet de maintenir la viabilité de ce dernier dans le cas de la défaillance d’un élément du système, par exemple l’absorbeur.

[72] L’invention ne saurait se limiter aux modes de réalisation spécifiquement donnés dans ce document à titre d’exemples non limitatifs, et s’étend en particulier à tous moyens équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de ces moyens. Ainsi, les caractéristiques, les variantes et les différentes formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.