DOMAINE DE L’INVENTION

[1 ] La présente invention concerne les vestes de sauvetages permettant à son utilisateur d’être secouru plus facilement en cas de danger critique, notamment dans des contextes de randonnée en montagne ou maritime.

[2] La présente invention vise à constituer une veste non exclusivement maritime, adaptée pour des situations variées, et qui minimise notamment son poids et son encombrement.

ETAT DE L’ART

[3] On connaît des vestes de sauvetage adaptées pour le sauvetage en cas de noyade. Par soucis de permettre à un utilisateur de survivre spécifiquement à une noyade, ces vestes comportent souvent des moyens de gonflage sophistiqués permettant la flottaison de l’utilisateur après gonflage, au détriment de toute performance de la veste sur d’autres critères : poids, encombrement, ergonomie en dehors de l’eau, variété de fonctionnalités...

[4] Ces solutions sont donc lourdes à mettre en place et inadaptées dans des situations autres que les situations à risques de noyades. Notamment, ce genre de veste n’a souvent rien de prévu pour les dangers différents de la noyade, à l’encontre desquels elles sont donc inutiles ou inutilisées, en l’absence de danger en cours ou imminent. Surtout, ces vestes n’ont pas de moyen de prévention ou de secours pour les dangers de montagne, et elles sont souvent uniquement utilisées en cas de danger imminent ou en cours.

RESUME DE L’INVENTION

[5] La présente invention a pour but de pallier au moins certains des inconvénients précités et de proposer une veste légère qui sera portée par un randonneur exposé à de nombreux risques et non uniquement de noyade, et dépourvu de système de gonflage, ainsi capable de cumuler des avantages de simplicité, efficacité et fiabilité pour sa mise en oeuvre, et ce pour des utilisations préventives ou en secours, sur une grande variété d’activité.

[6] Au vu de ce qui précède, l’invention a pour objet un module de contrôle destiné à être fixé sur un vêtement, comportant une coque et une base mince en caoutchouc, ledit module de contrôle ayant des moyens de fixation du module sur un vêtement, la coque renfermant un circuit électronique comportant une batterie et des moyens de signalement du porteur du vêtement, le module de contrôle comportant en outre des éléments photovoltaïques disposés sur la coque.

[7] De préférence, certains des moyens de signalement sont adaptés pour permettre une mise en visibilité du porteur du vêtement par des moyens d’éclairage.

[8] Par exemple, certains des moyens de signalement sont adaptés pour permettre une mise en visibilité du porteur du vêtement par des moyens de rétroéclairage autocollant réfléchissant entourant la coque.

[9] Avantageusement, le module comporte un bouton d’activation des moyens de signalement disposé sur une courbure concave d'un pourtour extérieur de la coque, ladite coque ayant une forme générale en haricot adaptée ergonomiquement à la main d’un utilisateur.

[10] Selon une forme de réalisation, certains des moyens de signalement comportent un émetteur de signal radio, GPS ou GSM.

[1 1 ] Dans un mode de réalisation, certains des moyens de signalement comportent un module de microphone et haut-parleur.

[12] Avantageusement, certains des moyens de signalement comportent un accéléromètre configuré pour détecter un mouvement de chute du module de contrôle.

[13] Le module de contrôle peut comprendre en outre des moyens de fixation du module de contrôle sur un vêtement permettent la fixation par couture, collage ou clipsage de la base sur le vêtement.

[14] L'invention concerne également une veste de sauvetage comportant deux pans latéraux joints à l’arrière de la veste par un pan arrière de la veste, les deux pans latéraux comprenant deux ouvertures pour le passage des bras d’un utilisateur, les deux pans latéraux étant joints à l’avant de la veste par des moyens de fermeture amovible à l’avant de la veste, les deux pans latéraux et le pan arrière étant garnie intérieurement de mousse, la veste comportant en outre au moins un module de contrôle selon l’une quelconque des revendications précédentes disposé en position centrée sur l’un des pans latéraux ou sur le pan arrière.

[15] De préférence, la veste de sauvetage comporte un distributeur de liquide ayant un contenant étanche souple placé sur une face intérieure d’un des pans latéraux et relié à sa sortie à un tuyau ayant un embout adapté pour la distribution dudit liquide depuis le contenant étanche souple.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[16] Un mode de réalisation préféré de l’invention va désormais être décrit à titre d’exemple uniquement et en référence aux figures dans lesquelles :

- [Fig 1] représente une veste de sauvetage en vue de face ;

- [Fig 2] représente une veste de sauvetage en vue arrière ;

- [Fig 3] représente l’intérieur d’une production latérale de la veste de sauvetage ;

- [Fig 4] représente le module de contrôle et ses composants.

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION

[17] La Figure 1 illustre une veste de sauvetage selon l’invention, portée par un utilisateur et vue de face. Elle comprend deux pans latéraux 4.

[18] Comme illustré par la Figure 2, les pans latéraux sont joints à l’arrière de la veste 4,5 par un pan arrière 5 de la veste 4,5.

[19] Les deux pans latéraux 4 comprennent deux ouvertures pour le passage des bras d’un utilisateur. Ils sont joints à l’avant de la veste 4,5 par des moyens de fermeture amovible 6 à l’avant de la veste 4,5, qui sont de façon connus constitués par exemple de clips, d’une fermeture éclair, de boutons... dépendamment du style voulu.

[20] Les pans latéraux 4 et arrière 5 sont garnis intérieurement de mousse. Néanmoins, il s’agit d’une veste légère destinée à être portée également en activité, notamment en situation de randonnée en montagne. La veste 4,5 est donc particulièrement compact contrairement aux vestes existantes, et peu limitante des mouvements de l’utilisateur. Ainsi, la veste légère et confortable est destinée à être portée pendant longtemps et de façon préventive, ce qui permet de prévenir et protéger l’utilisateur dans des situations dangereuses auxquelles il peut s’exposer, telles que se perdre ou se blesser, indépendamment que ces situations surviennent effectivement ou non.

[21 ] Contrairement aux vestes de sauvetage classiques, celle-ci ne comporte pas de système de gonflage. La veste est remplie de mousse et d'air, pour être flottante en cas de chute dans un plan d'eau.

[22] Le mélange de la mousse alliée à de l’air dans les pans de la veste 4,5 permet une assistance à la flottaison en cas de chute de l’utilisateur dans de l’eau, et ce sans qu’il ait à effectuer un gonflage avant ou au moment de la chute dans l’eau.

[23] La veste 2 comporte en outre au moins un module de contrôle 1 .

[24] Le module 1 peut être disposé sur l’un des pans latéraux 4, en position centrée horizontalement sur ledit pan latéral 4. Il peut également être placé sur le pan arrière 5, centré horizontalement sur le dos de l’utilisateur.

[25] Comme illustré par les Figues 1 et 2, on peut bien sûr prévoir plusieurs modules 1 , notamment un module sur chaque pan latéral 4 et un dorsal. En outre, on place préférentiellement ces modules en hauteur sur la veste 4,5, à savoir à proximité des épaules de l’utilisateur, ce qui facilite leur utilisation et augmente leur efficacité lorsqu’il s’agit d’apporter de la visibilité de l’utilisateur aux secouristes et que celui- ci est debout.

[26] Comme illustré par la Figure 3, la veste 4,5 peut comporter un distributeur 16 de liquide 19 ayant un contenant étanche souple 18. Il peut notamment être placé sur une face intérieure d’un des pans latéraux 4, ce qui permet de le protéger de l’environnement, par exemple de le protéger des perçages par des ronces au cours d’une randonnée.

[27] Le distributeur 16 est relié, par une sortie du contenant étanche souple 18, à un tuyau 20 ayant un embout 22 adapté pour la distribution du liquide 19 contenu dans le contenant étanche souple 18.

[28] On obtient ainsi à la fois une réserve qui peut être précieuse si l’utilisateur est perdu et déshydraté, et aussi pouvant être facilement accessible pour l’utilisateur dans différentes positions, même s’il est en train de marcher, s’il est allongé ou s’il est immergé dans l’eau.

[29] La veste peut en outre prévoir une poche 24, intérieure ou extérieure, refermable ou non, permettant de ranger des aliments, par exemple en prévention d’un manque de sucre, ou pour avoir des réserves en cas d’attente de secours.

[30] A cet effet, le distributeur 16 ainsi que le module 1 sont prévus pour être parfaitement étanches à l’eau.

[31 ] La Figure 4 détaille le module de contrôle 1 prévu pour être adapté sur un vêtement, notamment sur la veste de sauvetage.

[32] Le module 1 comporte une coque extérieure 30 et une base mince en caoutchouc 14.

[33] La base en caoutchouc 14 est cousue au tissu. L'utilisation du caoutchouc permet de garder la flexibilité de la veste 4,5, rendant son utilisation confortable sans compromettre l'intégrité des modules.

[34] La coque 30 est préférentiellement également flexible, et comporte par exemple du polycarbonate. La flexibilité totale du module 1 permet de rendre plus confortable le port de la veste comportant plusieurs modules 1 , dès lors que la coque 30 ainsi que sa base mince en caoutchouc 14, également flexible, s’adaptent aux mouvements de la veste, ce qui libère la liberté de mouvement de l’utilisateur.

[35] Le module de contrôle 1 a des moyens de fixation 50 du module 1 sur un vêtement 4,5, notamment sur la veste 4,5, mais on pet l’envisager sur d’autres types de vêtements.

[36] Le module de contrôle peut être retiré et attaché à une autre veste. Ceci permettre également à l'utilisateur d'attacher le module à sa veste préférée, mais également à récupérer le module 1 en cas de fin de vie du vêtement seul.

[37] Les moyens de fixation 50 sont prévus sur la base en caoutchouc 14. Trois techniques sont particulièrement avantageuses pour la fixation de la base 14 sur la veste 4,5 : le clipsage, la couture et le collage.

[38] Par clipsage, le module 1 peut être attaché par des boutons clipsables complémentaires prévus sur le module et sur la base 14 fixée sur la veste 4,5. Les boutons clipsables sont par exemple en plastique. [39] Par couture, le module 1 peut être cousu à travers la fine base en caoutchouc 14 de manière à être parfaitement solidaire de la veste 4,5.

[40] Par collage, le module de contrôle peut être directement attaché à la veste par une bande adhésive, notamment adhésive sur ces deux faces.

[41 ] La coque 30 du module 1 renferme un circuit électronique 31 comportant une batterie 34 et des moyens de signalement 36,38,40,44,46,48 de l’utilisateur porteur de la veste 4,5.

[42] Le module de contrôle 1 comporte en outre des éléments photovoltaïques 12 disposés sur la coque 30 et adaptés pour alimenter en électricité la batterie 34.

[43] Certains des moyens de signalement 36,38,40,44,46,48 peuvent être adaptés pour permettre une mise en visibilité du porteur du vêtement 4,5 par des moyens d’éclairage 44, tels que des diodes électroluminescentes (LEDs), ou un ruban de LEDs, notamment de couleur rouge, qui augmente la visibilité par l’œil humain.

[44] Les moyens d’éclairage 44 peuvent également être adaptés pour permettre à l’utilisateur d’éclairer son chemin en cas de situation nocturne, par exemple s’il s’est perdu en montagne à la tombée de la nuit, ce qui lui évite d’avoir à amener et porter à la main une lampe torche pour s’éclairer.

[45] Par exemple, la mise en visibilité du porteur du vêtement 4,5 est faite par des moyens de rétroéclairage 48 autocollant réfléchissant entourant la coque 30. On peut notamment prévoir une bande réfléchissante autocollante autour de la coque 30.

[46] Avantageusement, un bouton d’activation 32 sur la coque 30, qui permet l’activation ou la désactivation des moyens de signalement 36,38,40,44,46,48.

[47] Ce module 1 peut ainsi abriter tous les systèmes de contrôle et de communication favorisant l’alerte et l’arrivée de secours.

[48] Le bouton 32 est avantageusement disposé sur une courbure concave d'un pourtour extérieur de la coque 30. On facilite ainsi la préhension du bouton 32, de type bouton-poussoir, et l’activation des fonctions du circuit électronique 31 .

[49] La coque 30 peut avoir une forme générale en haricot adaptée ergonomiquement à la main d’un utilisateur. [50] C’est notamment le cas des coques prévues à l’avant de la veste 4,5, à savoir prévues sur les pans latéraux 4, puisque celles-ci sont destinées à être directement accessibles par l’utilisateur.

[51 ] On notera que la concavité est plus favorablement disposée en direction de l’épaule de l’utilisateur, de sorte que le bouton 32 d’un module latéral soit atteint et attrapé plus facilement soit par la main opposée au côté de ce module latéral sur la veste 4,5, et alors plus particulièrement plus facilement activée par le pouce, opposé aux autres doigts, soit par la main du même côté de la veste 4,5 que ce module latéral, et alors plus particulièrement plus facilement activée par les quatre doigts de cette main autres que le pouce en opposition avec la paume de la main.

[52] La forme est ainsi particulièrement ergonomique par son accessibilité et la facilité de la préhension pour n’importe quelle main de l’utilisateur ainsi également qu’une main d’une autre personne que l’utilisateur. Cette facilité et ce gain de temps sont particulièrement importants pour les situations critiques.

[53] On peut bien entendu prévoir que tout module 1 disposé sur la veste 4,5 de façon moins accessible à l’utilisateur, notamment tout module 1 qui serait disposé sur le pan arrière 5, soit couplé par son circuit électronique 31 au circuit électronique 31 d’au moins un module comportant un bouton d’activation 32, de sorte que l’activation de l’un entraine l’activation de l’autre.

[54] Ainsi, on prévoit par exemple un module arrière et son éclairage, connectés au module avant par un fil cousu sous la veste permet pour donner plus de visibilité de la personne en danger.

[55] Selon une forme de réalisation, certains des moyens de signalement 36,38,40,44,46,48 comportent un émetteur de signal radio, GPS ou GSM, 40, 46. Il permet de transmettre un signal d’alerte aux alentours et de prévenir les secours, ou d’aider les secouristes à retrouver l’utilisateur qui se serait perdu.

[56] En particulier, l’émetteur de signal radio 46 transmet un signal radio sur une fréquence spécifique aux urgences. Ceci ouvre une ligne de communication directe avec les services d'urgence et permet de fait, un temps de réponse plus rapide. Dans l’état actuel de la technique, les moyens de communication télémétriques des secours sont de sensiblement quatre-cent-six méga Hertz. [57] L’émetteur radio peut être couplé à un module GSM et/ou GPS 40 qui connecte la veste aux réseaux cellulaires, permettant à l'utilisateur d'appeler et de communiquer avec les services d'urgence à proximité.

[58] Dans un mode de réalisation, certains des moyens de signalement 36,38,40,44,46,48 comportent en outre un module de microphone et haut-parleur 36, 38, qui permet ainsi la communication entre l’utilisateur et les secours. On peut en outre prévoir que le module de microphone et haut-parleur 36, 38 soit capable d’émettre un signal sonore aidant à retrouver l’utilisateur, ou encore puisse émettre un ensemble d’enregistrements audio préenregistrés, tels que des instructions de secours destinées à rassurer ou aider l’utilisateur.

[59] Avantageusement, certains des moyens de signalement 36,38,40,44,46,48 comportent un accéléromètre 42 configuré pour détecter un mouvement de chute du module de contrôle 1 .

[60] L’accéléromètre 42 détecte les mouvements brusques qui peuvent signifier un accident, tel qu'une chute, et active le mode d'urgence.

[61 ] Lorsqu'ils sont inactifs, la plupart des modules sont en mode veille pour économiser l'énergie, tandis que l’accéléromètre 42 est essentiellement le seul maintenu actif, configuré pour détecter tout mouvement brusque pouvant signifier un accident.

[62] Le mode d’urgence peut être activé par l’utilisateur via le bouton d’activation 32, ou par l’accéléromètre 42.

[63] Le mode d’urgence doit être activé lorsqu'un accident a été détecté. L’accéléromètre est alors le seul module qui devient inactif, tandis que s’activent le module de microphone et haut-parleur 36, 38, les modules GPS et GSM 40, les bandes de lumière LEDs 44, et l’émetteur radio 46 à sensiblement quatre-cent- six méga Hertz.

[64] Les autorités sont alors informées par le biais de l'émetteur radio 46.

[65] Elles sont également contactées via le module GSM/GPS 40, permettant à l'utilisateur de communiquer directement avec les services d'urgence, et de signaler sa localisation via un satellite d'urgence dédié qui reçoit les données et les envoie aux services d'urgence les plus proches.

[66] Les LEDs s'allument pour rendre l'utilisateur plus visible, surtout dans l'obscurité. [67] Grâce à la veste de l’invention, les services d'urgence localisent l'utilisateur en danger, qui s’est perdu ou ayant subi un accident, grâce aux coordonnées et aux lumières sur la veste, et le sauvetage de l'utilisateur se produit dans un délai moyen de quarante-cinq minutes.