EMBOUT DE DISTRIBUTION DE LIQUIDE ET POCHE A EAU MUNIE D'UN TEL EMBOUT L'invention se rapporte au domaine des embouts de distribution de liquide L'invention se rapporte notamment à un embout de distribution d'un liquide, du type dans lequel l'embout comporte un corps principal délimitant une chambre de distribution, du type dans lequel le corps principal comporte une paroi périphérique qui s'étend longitudinalement et une paroi transversale avant qui ferme la chambre à une de ses extrémités longitudinales, du type dans lequel la paroi transversale avant comporte au moins une fente, et du type dans lequel le corps principal est réalisé en matériau souple de telle sorte que, sous l'effet d'une pression exercée sur la paroi périphérique, la paroi transversale se déforme et provoque l'ouverture de la fente pour permettre la distribution de liquide Un tel embout est plus particulièrement destiné à tre employé dans des systèmes de « poche à eau » utilisés notamment par les sportifs pour transporter une boisson, que ce soit de l'eau ou une boisson énergétique. Un tel système comporte un réservoir de liquide, généralement souple, qui est destiné à tre intégré dans un système de portage tel qu'un sac à dos. Un tuyau souple est branché sur le réservoir et comporte, à son extrémité libre, un embout de distribution par lequel l'utilisateur peut aspirer le liquide contenu dans le réservoir, sans devoir ôter le réservoir de son dos. Le tuyau est donc suffisamment long pour que l'embout se situe à proximité de la bouche de l'utilisateur. Un tel système permet à l'utilisateur de se désaltérer sans avoir à arrter son activité. Un tel système est par exemple décrit dans le document US-5,791,510.

Dans un tel système, l'embout de distribution doit pouvoir tre fermé de manière étanche de manière à ne pas laisser échapper de liquide tant que l'utilisateur ne veut pas boire, ceci mme lorsque le réservoir est secoué ou se trouve comprimé. Au contraire ; il doit pouvoir tre ouvert et refermé très facilement par l'utilisateur, si possible sans les mains.

Les embouts du type décrit plus haut permettent une ouverture facile par simple pression et une fermeture automatique, mais il apparaît généralement que l'étanchéité à la fermeture de ces embouts n'est pas entièrement satisfaisante. En effet, l'ouverture est obtenue en déformant le corps principal de l'embout et la fermeture se fait grâce au retour élastique de l'embout dans une position neutre dans laquelle les deux bords de la fente de distribution sont en appui l'un contre l'autre. Or, pour que l'ouverture se fasse facilement, ce qui nécessite une déformation importante de l'embout, l'embout est réalisé avec un matériau très souple, tel qu'un PVC, un silicone ou un caoutchouc. La souplesse de ces matériaux, utile pour faciliter l'ouverture, devient un handicap pour l'étanchéité de la fermeture. En effet, l'effet ressort du matériau est inversement proportionnel à sa souplesse. Ainsi, en position neutre du corps principal, la force de fermeture de la fente est très faible, d'autant plus que le corps principal est alors peu ou pas déformé. Cette faiblesse de la force de fermeture de la fente devient encore plus prononcée lorsque le matériau vieillit et qu'il perd mme une petite partie de ses propriétés élastiques. L'embout devient alors rapidement une source de fuite du liquide.

Dans le document US-5,791,510, il est proposé un embout sur lequel on a fixé une bague externe qui entoure l'embout et qui tend à le comprimer dans le sens d'une fermeture de la fente. Dans le document, il est décrit que cette bague doit tre agencée à une certaine distance de l'extrémité de l'embout. On comprend en effet que cette bague doit tre située en arrière d'une zone préférentielle de pincement sur laquelle l'utilisateur agit pour déformer l'embout car, dans le cas contraire, la déformation imposée par l'utilisateur se trouverait annulée par la présence de la bague qui empcherait cette déformation de se répercuter jusqu'à la paroi transversale avant. De la sorte, la force de compression exercée par la bague s'exerce à une distance non négligeable de la face transversale avant de l'embout dans laquelle est pratiquée la fente. L'efficacité de cette compression n'est donc pas aussi importante qu'on pourrait le souhaiter car une partie de l'effort est absorbé par déformation de la partie du corps de l'embout qui se situe entre la bague et la face transversale avant. Ces déformations parasites du corps de l'embout peuvent empcher un bon plaquage des bords de la fente l'un contre l'autre.

L'invention a donc pour but de proposer un embout de distribution de liquide qui, tout en demeurant très simple et très agréable d'utilisation, assure une fermeture parfaitement étanche.

Dans ce but, l'invention propose un embout de distribution d'un liquide, du type dans lequel l'embout comporte un corps principal en matériau élastiquement déformable comportant une paroi périphérique longitudinale et une paroi transversale avant qui comporte au moins une fente de distribution, caractérisé en ce que l'embout comporte une pince munie d'au moins deux branches qui s'étendent longitudinalement le long de la paroi périphérique du corps principal dans un plan sensiblement perpendiculaire à une direction principale de la fente, et dont les extrémités avant exercent sur le corps principal un effort de compression selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction principale de la fente.

L'invention concerne aussi une poche à eau, du type comportant un réservoir de liquide sur lequel est branché un tuyau d'alimentation muni, à son extrémité libre, d'un embout de distribution, caractérisée en ce que l'embout incorpore l'une quelconque des caractéristiques précédentes.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description détaillée qui suit et au vu des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un embout selon l'invention dans laquelle le corps principal est illustré en traits pleins tandis que la pince est représentée en traits pointillés ; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 dans laquelle le corps principal est illustré en traits pointillés et la pince est représentée en traits pleins ; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de l'embout des figures 1 et 2, avant que l'embout ne soit monté sur un tuyau d'alimentation ;

- la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, après le montage de l'embout sur le tuyau ; - les figures 5 et 6 sont des vues en coupe transversale selon la ligne 5-5 de la figure 4 illustrant l'embout selon l'invention respectivement en configuration ouverte et en configuration fermée ; et - les figures 7 et 8 sont des vues schématiques en perspective illustrant deux variantes de réalisation de l'invention.

Sur les figures 1 à 6, on a illustré un premier mode de réalisation d'un embout 10 de distribution de liquide selon l'invention. L'embout 10 ici présenté est destiné à tre monté à l'extrémité libre d'un tuyau d'alimentation 34 dont l'autre extrémité est destinée à tre raccordée à un réservoir de liquide, par exemple une poche à eau dans laquelle il est possible de stocker une boisson. Le tuyau 34 est de préférence un tuyau souple qui est de longueur suffisante pour que l'embout se trouve à proximité de la bouche de l'utilisateur lorsque la poche à eau est portée dans le dos de l'utilisateur.

De manière connue, l'embout 10 comporte un corps principal 12 qui est réalisé dans un matériau plastique très souple, par exemple en PVC (polychlorure de vinyle), en silicone, ou en caoutchouc. Le corps principal 12 comporte une paroi périphérique 14 allongée selon un axe longitudinal qui est par exemple une paroi sensiblement cylindrique d'axe longitudinal Al. La paroi périphérique délimite donc une chambre qui est fermée à une extrémité longitudinale avant par une paroi transversale avant 16 du corps principal. De préférence, cette paroi transversale 16 est réalisée venue de matière avec la paroi périphérique de telle sorte que le corps principal 12 est ici constitué d'une seule pièce. Cependant, la paroi transversale pourrait aussi tre réalisée sous la forme d'une pièce indépendante, éventuellement en utilisant un matériau différent de celui de la paroi périphérique, et tre fixée à l'extrémité avant de la paroi périphérique.

Cette paroi transversale 16 peut tre plane ou légèrement bombée soit vers l'extérieur, soit vers l'intérieur. De manière connue, la face transversale avant 16 est munie d'une fente de distribution de liquide 18 qui, tant que l'embout est dans une configuration neutre, non déformée, est fermée. Dans l'exemple illustré, la fente 18 est une fente simple et rectiligne.

Toutefois, on peut prévoir que la paroi transversale 16 présente plusieurs fentes, par exemple des fentes sensiblement parallèles, ou qu'elle comporte une fente de forme plus complexe, par exemple une fente courbe ou une fente en H.

Au sens de l'invention, la fente 18 présente une direction principale qui est celle de sa plus grande dimension.

La fente 18 comporte des bords opposés qui sont en contact l'un contre l'autre tant que l'embout est dans sa configuration neutre de sorte que la chambre délimitée par le corps principal 12 est fermée à son extrémité longitudinale avant. L'étanchéité de la fermeture ainsi réalisée résulte de la force d'appui des bords l'un contre l'autre, mais aussi de la nature et de la souplesse du matériau constituant la paroi transversale avant 16. Dans certains cas, les

bords de la fente pourront présenter des géométries perfectionnées, par exemple des géométries biseautées.

L'extrémité longitudinale arrière du corps principal 12 est ouverte pour former une entrée permettant l'admission du liquide à l'intérieur de la chambre délimitée par le corps principal.

Cette extrémité longitudinale arrière est destinée à tre montée à l'extrémité du tuyau d'alimentation 34. Dans l'exemple des figures 1 à 6, le tuyau 34 est engagé longitudinalement à l'intérieur de la paroi périphérique 14, mais, dans certains cas, il pourra tre envisagé que l'extrémité arrière de l'embout puisse tre engagée à l'intérieur de l'extrémité libre du tuyau.

Dans ce cas, l'extrémité arrière de l'embout 10 pourra présenter un diamètre rétréci.

De manière connue, l'ouverture de la fente 18, permettant la distribution du liquide, est obtenue en déformant l'embout, de préférence par une force de compression F exercée selon une direction sensiblement parallèle à la direction principale de la fente 18. Pour cela, on a par exemple aménagé sur l'embout deux méplats 20 formés sur la surface : externe de la paroi périphérique 14, dans la moitié avant de celle-ci. Par rapport à l'axe Al, les méplats 20 sont diamétralement opposés selon la direction principale de la fente. Ces méplats matérialisent une zone privilégiée de pincement que l'utilisateur peur repérer simplement au toucher. En exerçant une force de compression sur les méplats 20, avec les dents ou avec les lèvres, l'utilisateur écrase la paroi périphérique 14, laquelle provoque une déformation de la paroi transversale avant 16. Cette déformation de la paroi transversale 16 se traduit par un écartement des bords de la fente 18 qui s'ouvre ainsi pour laisser passer le liquide, Lorsque l'utilisateur cesse d'exercer la force de compression, le corps principal est censé retrouver élastiquement sa configuration initiale dans laquelle les bords de la fente 18 sont en appui étanche l'un contre l'autre.

Selon l'invention, l'embout 10 comporte des moyens pour améliorer l'étanchéité de cette fermeture, à savoir notamment une pince 24 comportant au moins deux branches longitudinales 26 qui exercent le corps principal 12 un effort de compression selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction générale de la fente 18 pour serrer les deux bords de celle-ci l'une contre l'autre.

Dans les exemples illustrés, cette pince est réalisée sous la forme d'une pièce en matière plastique réalisée par moulage, et elle est au moins en partie noyée à l'intérieur de la matière constituant le corps principal.

Les branches 26 s'étendent sensiblement le long de la moitié longitudinale avant de l'embout de telle sorte que leur extrémité avant soit agencée à proximité de la paroi transversale avant 16. Ainsi, la distance séparant l'extrémité avant des branches 26 de la paroi transversale 16 est de préférence inférieure à 10 mm, et encore plus préférentiellement inférieure à 5mm.

A leur extrémité arrière, les branches 26 sont réunies l'une à l'autre par un pont de liaison 28. Dans les exemples de réalisation illustrés respectivement aux figures 1 à 6 et à la figure 7, le pont de liaison 28 est réalisé sous la forme d'un anneau qui est sensiblement de mme

diamètre que la paroi périphérique 14. Dans le mode de réalisation de la figure 8, le pont de liaison 28 est réalisé sous la forme d'un demi-anneau. Dans les deux cas, le pont de liaison ne perturbe pas l'écoulement du liquide à l'intérieur de l'embout. Toutefois, on peut éventuellement réaliser ce pont de liaison sous la forme d'une traverse s'étendant en travers de la chambre délimitée par l'embout 10.

Dans tous les cas, le pont de liaison 28 permet de fixer l'écartement des extrémités arrière des branches 26, mais celles-ci conservent la possibilité de pivoter par rapport à leur point d'ancrage sur le pont de liaison 28.

Dans les exemples illustrés, la pince 24 comporte deux branches 26 agencées sensiblement dans un plan qui contient l'axe Al et qui est perpendiculaire à la direction principale de la fente 18. Elles sont prévues pour exercer sur le corps principal 12 un effort sensiblement contenu dans ce mme plan. Cependant la pince pourrait comporter plus de branches, par exemple quatre branches agencées par groupes de deux de chaque côté d'un plan longitudinal contenant la direction principale de la fente 18. Dans ce cas, la pince pourrait tre agencée pour que les branches exercent sur le corps principal des efforts parallèles et opposés deux à deux, ou des efforts concentriques dirigés vers l'axe Al. Dans ce dernier cas, la résultante des efforts exercés par les deux branches d'un mme groupe serait toutefois équivalente à un effort de compression sensiblement perpendiculaire à la direction principale de la fente.

Les branches 26 présentent en section transversale une superficie relativement faible par rapport à la superficie correspondante du corps principal. Le profil de cette section transversale peut tre un arc de cercle. Ainsi, dans l'exemple illustré, les branches présentent une hauteur (selon la direction circonférentielle par rapport à l'axe Al) de quelques millimètres, par exemple une valeur entre trois et six fois inférieure au diamètre de l'embout et une épaisseur (selon la direction radiale par rapport à l'axe Al) de l'ordre de 1 à 2 millimètres. De cette façon, les branches 26 ne perturbent pas de manière significative la déformation de la partie avant de l'embout lorsque l'utilisateur veut provoquer l'ouverture de la fente 18. Toutefois, pour plus de solidité, les branches 26 présentent avantageusement une portion de hauteur élargie au niveau de leur raccordement au pont de liaison.

Divers moyens sont possibles pour permettre aux branches 26 d'exercer sur le corps principal l'effort voulu de compression.

Dans le mode de réalisation de la figure 8, la pince 24 est noyée dans le corps principal 12 dans un état précontraint, c'est-à-dire que, au moment de sa fixation dans le corps principal, les extrémités avant des branches 26 sont maintenues artificiellement dans un état d'écartement par rapport à un état naturel de repos. Une fois que le corps principal 12 est surmoulé autour de la pince 24, celle-ci se trouve figée dans cette position déformée élastiquement, et elle exerce alors en permanence l'effort de compression voulu sur le corps principal 12. Dans ce mode de réalisation, on exploite donc l'élasticité et l'effet ressort de la pince 24, et notamment de son pont de liaison 28, pour générer l'effort voulu. Cette compression se trouve efficacement transmise jusqu'à la paroi transversale avant grâce au fait

que les extrémités avant des branches s'avancent jusqu'à proximité de la paroi transversale avant.

Dans le mode de réalisation de la figure 7, l'effort de compression est fourni par une bague élastique externe 30 qui est montée serrée sur le corps principal. Il n'est donc pas besoin de maintenir la pince dans un état de précontrainte au moment de sa fixation sur le corps principal, ce qui facilite la fabrication de l'embout. La bague élastique externe 30 agit sur les branches 26 dans le sens de leur rapprochement et elle est agencée longitudinalement en avant du pont de liaison 28 de la pince 24, mais de préférence en arrière de la zone de pincement 20 privilégiée du corps principal 12. La bague est ainsi suffisamment éloignée de l'extrémité avant de l'embout pour que l'utilisateur ne la sente pas, ce qui pourrait tre inconfortable.

Cependant, grâce à la relative rigidité des branches 26 et à leur allongement jusqu'à l'extrémité avant de l'embout, l'effort de compression est transféré jusqu'à la paroi transversale avant 16, ce qui assure là encore une parfaite fermeture de la fente 18. Dans ce mode de réalisation, on utilise notamment la relative raideur des branches 26 pour transmettre l'effort généré par la bague jusqu'à l'endroit ou l'on souhaite que cet effort soit appliqué, c'est-à-dire au niveau de la face transversale avant 16.

Les figures 1 à 6 illustrent un mode de réalisation préféré de l'invention dans lequel, comme à la figure 8, l'énergie de compression est fournie essentiellement par un élément externe, à savoir le tuyau d'alimentation 34, et est transmise jusqu'à la face avant 16 par les branches 26 de la pince 34.

Dans ce mode de réalisation, on peut voir que le pont de liaison annulaire 28 forme une saillie radiale interne par rapport à la surface interne de la paroi périphérique 12. Elle délimite ainsi dans la chambre de distribution une partie avant et une partie arrière dans laquelle le tuyau est prévu pour tre engagé longitudinalement. Dans ce mode de réalisation, on peut voir que chaque branche 26 comporte un prolongement 36 qui s'étend longitudinalement vers l'arrière au-delà du pont de liaison annulaire 28, le long de la partie arrière de l'embout. Ces prolongements sont par exemples noyés dans la paroi périphérique 12. Les prolongements présentent par exemple, en section transversale, un profil en arc de cercle. Dans le mode de réalisation illustré, la hauteur (selon la direction circonférentielle) des prolongements est comprise entre le quart et le tiers du diamètre de la partie arrière de l'embout.

Comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, les diamètres respectifs du tuyau 34 et de la partie arrière de la chambre de distribution sont prévus de telle façon que le tuyau soit reçu avec serrage dans l'embout. De la sorte, le tuyau tend à provoquer un écartement transversal des prolongements arrières 36 des branches 26. Le pont de liaison étant relativement rigide, 8 cet écartement des prolongements arrière tend à provoquer au contraire, par pivotement des branches autour de leur point d'ancrage sur le pont 28, un rapprochement 8'des extrémités avant des branches 26. Ainsi, l'effort de serrage du tuyau 34 dans l'embout est transformé par la pince 24 en un effort de compression au niveau de la paroi transversale avant 16. Chaque branche 26 fonctionne avec son prolongement arrière 34 comme un levier articulé autour de

son ancrage sur le pont de liaison 28. On note d'ailleurs que le pont de liaison faisant saillie à l'intérieur de la chambre, il forme une butée empchant d'enfoncer le tuyau 34 trop en avant dans l'embout 10, ce qui pourrait contrarier le mouvement de rapprochement des extrémités avant des branches 26.

Lorsque l'embout 10 est déformé pour provoquer l'ouverture de la fente 18, la force de rappel élastique qui tend à provoquer le retour de l'embout à son état neutre fermé provient d'une part de l'énergie élastique emmagasinée par la déformation du corps principal, de la pince, mais aussi du tuyau puisqu'une patrie de l'écartement des branches lors de l'ouverture se répercute sous la forme d'une compression du tuyau par les prolongements arrières 36.

Dans les modes de réalisation présentés, la pince est fixée au corps principal par surmoulage. Ce surmoulage peut tre complet ou partiel, certaines partie de la pince dépassant alors à la surface du corps principal. Toutefois d'autres modes de montage et de fixation sont possibles. La pince 14 pourrait ainsi tre une pièce entièrement externe au corps principal 12, simplement emboîtée sur celui-ci. Des fixations par collage ou par emboîtement de formes complémentaires pourraient aussi tre utilisées.

L'embout selon l'invention vient d'tre décrit pour son montage dans un système de poche à eau comportant un long tuyau d'alimentation. Toutefois, un embout de ce type peut aussi tre monté directement sur un réservoir d'eau tel qu'un bidon prévu pour tre monté sur un vélo.

Grâce à l'invention, du fait que les efforts de fermeture sont transmis essentiellement par la pince, on peut concevoir la partie avant du corps principal plus prioritairement en fonction de contraintes d'ergonomie, sans avoir à se soucier de l'effet ressort de cette pièce On pourra aussi choisir pour le corps principal un matériau répondant mieux à des considérations d'étanchéité du contact des bords de la fente ou répondant mieux aux contraintes de confort.