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Patent Searching and Data


Title:
LOCK FOR MOTOR VEHICLE OPENING LEAF FITTING WITH A SPRING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/069882
Kind Code:
A1
Abstract:
The system (2) for an opening leaf (22) of a vehicle comprises: at least one upstream member (60), at least one spring (162), and at least one downstream member (64) capable of causing the opening leaf to open. The spring extends in series between the upstream member and the downstream member with reference to a kinematic chain along which a command to open the opening leaf is transmitted from the upstream member to the downstream member.

Inventors:
DEBROUCKE FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2010/068707
Publication Date:
June 16, 2011
Filing Date:
December 02, 2010
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SECURITE HABITACLE (FR)
DEBROUCKE FRANCOIS (FR)
International Classes:
E05B65/20; E05B15/04
Foreign References:
DE19842358A12000-03-30
US2989333A1961-06-20
EP1406028A12004-04-07
DE10232184A12004-02-05
DE19922221A12000-11-23
EP1158124A12001-11-28
Other References:
See also references of EP 2510172A1
Attorney, Agent or Firm:
JACQUOT, Ludovic (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Système d'ouverture (2) pour ouvrant (22) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend :

- au moins un organe amont (60; 34),

- au moins un ressort (162 ; 262), et

- au moins un organe aval (64 ; 36) apte à commander l'ouverture de l'ouvrant, le ressort s'étendant en série entre l'organe amont et l'organe aval par référence à une chaîne cinématique de transmission d'une commande d'ouverture de l'ouvrant de l'organe amont à l'organe aval.

2. Système selon la revendication précédente, agencé de sorte que l'organe amont (60 ; 34) transmet la commande d'ouverture à l'organe aval (64 ; 36) par l'intermédiaire seulement du ou des ressorts (162 ; 262).

3. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes agencé de sorte que l'organe amont (60 ; 34) peut venir en appui direct contre l'organe aval (64 ; 36) pour lui transmettre la commande d'ouverture.

4. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le ressort (162 ; 262) ou l'un au moins des ressorts s'étend entre deux leviers rotatifs (60, 64 ; 34, 36) du système.

5. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le ressort ou au moins l'un des ressorts s'étend dans une partie de la chaîne cinématique commandable seulement depuis une poignée extérieure (30) de l'ouvrant.

6. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le ressort ou au moins l'un des ressorts s'étend entre une poignée (4 ; 30) et un premier levier rotatif (60) faisant suite à la poignée dans la chaîne cinématique.

7. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le ressort (162) ou au moins l'un des ressorts s'étend en amont d'un câble (8) d'une serrure.

8. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le ressort (162) ou au moins l'un des ressorts s'étend entre deux leviers (60, 64) du système s'étendant en amont d'un câble (8) d'une serrure.

9. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le ressort ou au moins l'un des ressorts s'étend entre deux tronçons d'un câble d'une serrure.

10. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel le ressort ou au moins l'un des ressorts s'étend en aval d'un câble d'une serrure.

1 1. Système selon au moins l'une quelconque des revendications précédentes comprenant une serrure et dans lequel le ressort (262) ou au moins l'un des ressorts s'étend entre un levier d'embrayage (36) de la serrure et un levier (34) de la serrure s'étendant en amont du levier d'embrayage.

Description:
Serrure pour ouvrant de véhicule automobile muni d'un ressort

L'invention concerne les serrures d'ouvrant de véhicule.

Les serrures d'un ouvrant de véhicule comprennent habituellement un grand nombre de pièces permettant notamment de commander l'ouverture de l'ouvrant aussi bien depuis l'extérieur du véhicule que depuis l'intérieur. Parmi celles-ci, chacune des poignées extérieure et intérieure est en mesure de commander la rotation d'un même levier intermédiaire qui vient en appui contre un faux cliquet et entraîne que le pêne se sépare d'une gâche de la serrure, libérant ainsi l'ouvrant.

Lors de la manœuvre d'ouverture, l'utilisateur, lorsqu'il actionne l'une des poignées, fournit un effort dont l'intensité croit de façon très rapide puis retombe dès que le cliquet a libéré le pêne qui a libéré la gâche. L'allure de cette courbe d'effort est celle d'un pic et la sensation ressentie s'apparente à un choc. Cette allure de la montée en intensité s'explique par le fait que l'utilisateur doit faire franchir aux pièces un certain nombre de courses mortes, puis vaincre des efforts fournis par des ressorts de rappel du mécanisme et enfin fournir l'effort le plus élevé pour libérer le cliquet qui libère à son tour le pêne de la gâche. Toutefois, cette sensation de choc, même si elle est courante, est relativement désagréable.

Un but de l'invention est d'améliorer le confort de l'utilisateur lors de la commande de l'ouverture de l'ouvrant.

A cet effet, on prévoit selon l'invention un système d'ouverture pour ouvrant (22) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend :

- au moins un organe amont,

- au moins un ressort, et

- au moins un organe aval apte à commander l'ouverture de l'ouvrant, le ressort s'étendant en série entre l'organe amont et l'organe aval par référence à une chaîne cinématique de transmission d'une commande d'ouverture de l'ouvrant de l'organe amont à l'organe aval.

Ainsi, lors de l'action de l'utilisateur sur la poignée, l'effort fourni avant la manœuvre du cliquet est consacré en partie à solliciter le ressort inséré en série. Le ressort implique donc une plus grande montée en effort préalable au cours du mouvement d'ouverture. L'utilisateur doit par conséquent augmenter son effort plus tôt qu'il ne le faisait dans l'art antérieur précité. Cela entraîne un plus grand étalement dans le temps de cette montée en intensité, avec un effort sous forme d'une rampe. Si l'effort final à fournir est donc sensiblement le même, la progression pour l'atteindre débute plus tôt de sorte que l'utilisateur ne ressent pas un pic ou un choc lors de la manœuvre de la poignée mais au contraire une montée en intensité plus précoce et plus régulière. Le confort de la manœuvre s'en trouve amélioré. De préférence, le système est agencé de sorte que l'organe amont transmet la commande d'ouverture à l'organe aval par l'intermédiaire seulement du ou des ressorts.

Ainsi, la transmission de l'effort se fait par l'intermédiaire du seul ressort et non par contact direct entre les organes entre lesquels il se trouve interposé dans la chaîne cinématique. Une fois qu'un certain niveau de sollicitation du ressort a été atteint, le ressort transmet directement les efforts qu'il reçoit en amont vers l'organe en aval, c'est-à-dire par équilibre des efforts.

Dans un mode de réalisation, le système est agencé de sorte que l'organe amont peut venir en appui direct contre l'organe aval pour lui transmettre la commande d'ouverture.

Ainsi, on peut prévoir en fonctionnement courant que la sollicitation du ressort est seulement un préalable à la mise en contact des pièces en vue d'une transmission directe des sollicitations de l'une à l'autre pour la commande de l'ouverture de l'ouvrant. Un tel fonctionnement fournit en effet lui aussi une montée en effort précoce et progressive. Toutefois, il sera préférable de réserver un tel fonctionnement à un mode dit dégradé que l'on rencontrera par exemple dans un système selon le mode de réalisation précité mais dans laquelle le ressort est si fatigué qu'il est devenu insuffisant à transmettre lui-même la sollicitation d'une pièce à l'autre ou dans un mode de secours dans le cas où la charge nécessaire sur le cliquet est trop forte, notamment dans le cas d'une ouverture ayant lieu après un crash .

On pourra prévoir alternativement ou cumulativement que le ressort ou l'un au moins des ressorts s'étend :

- entre deux leviers rotatifs de la serrure ;

- dans une partie de la chaîne cinématique commandable seulement depuis une poignée extérieure de l'ouvrant ;

- entre une poignée et un premier levier rotatif faisant suite à la poignée dans la chaîne cinématique ;

- en amont d'un câble de la serrure ;

- entre deux leviers s'étendant en amont d'un câble de la serrure ;

- entre deux tronçons d'un câble de la serrure ;

- en aval d'un câble de la serrure ; et

- entre un levier d'embrayage de la serrure et un levier de la serrure s'étendant en amont du levier d'embrayage.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante de deux modes de réalisation et de variantes donnés à titre d'exemples non limitatifs en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une serrure selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

la figure 2 est un schéma montrant l'agencement de deux pièces de cette serrure entre lesquelles un ressort est interposé ;

- la figure 3 est un schéma de la chaîne cinématique de la serrure de la figure 1 ;

la figure 4 est une courbe générale de l'évolution de l'intensité de l'effort fourni par l'utilisateur en fonction de la course de la poignée lors de la manœuvre d'ouverture de la serrure de la figure 1 ;

- la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 ;

la figure 6 est une vue en perspective partielle d'une serrure selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et

les figures 7 et 8 sont des vues analogues aux figures 3 et 5 concernant la serrure de la figure 6.

Nous allons décrire en référence aux figures 1 et 2 une serrure 2 pour un ouvrant 22 de véhicule automobile selon un premier mode de réalisation de l'invention. L'ouvrant est par exemple une porte. Certaines pièces de la serrure mentionnées ci- après sont d'un type classique et ne sont pas décrites en détail et/ou illustrées. On pourra se référer, par exemple pour plus de détails sur certains aspects de la serrure, au document EP-1 158 124 au nom de la demanderesse.

Le système comprend les organes suivants qui sont agencés pour se manœuvrer l'un l'autre successivement dans l'ordre où ils sont cités ci-après pour la transmission d'une commande d'ouverture de l'ouvrant, en formant ainsi une chaîne cinématique : -une poignée d'ouverture 4,

-un levier de transfert 60,

-un ressort d'ouverture 162,

-un levier de sortie 64,

-un câble d'ouverture intérieure 8,

-un mécanisme 66, et

-une gâche 18,

Le mécanisme 66 comprend notamment les éléments suivants décrits à titre d'exemples dans le deuxième mode de réalisation :

- un levier intermédiaire d'ouverture 10,

-un faux cliquet 12,

-un cliquet 14, et

-un pêne 16 destiné à coopérer avec la gâche 18.

On a illustré à la figure 3 en tête de la chaîne cinématique la main 68 de l'utilisateur qui actionne la poignée 4,

Les deux leviers 60 et 64 sont montés mobiles à rotation par rapport à un bâti 20 de l'ouvrant 22, autour d'un axe de rotation commun 68. L'axe 68 est voisin d'une extrémité proximale de chaque levier. Une extrémité distale 70 du levier 60 coopère directement avec la poignée 4 tandis qu'une extrémité distale 72 du levier 64 coopère directement avec une extrémité du câble 8,

L'axe 68 est matérialisé par un arbre 74. Les deux leviers 60, 64 sont enfilés sur l'arbre en se succédant suivant la direction longitudinale de l'axe 68. Suivant cette direction, entre les deux leviers, est interposé un ressort 162 qui est en l'espèce un ressort hélicoïdal pour la torsion, comprenant ainsi une partie médiane hélicoïdale 76 et deux branches d'extrémités rectilignes 78 dont une seule est visible sur la figure 1 . La branche 78 est en appui suivant une direction circonférentielle à l'axe 68 contre un relief 69 du levier 70. Pareillement, l'autre extrémité du ressort est en appui suivant la direction circonférentielle contre un relief du levier 72 mais en sens opposé à l'appui associé au levier 70. Le ressort 162 tend ainsi à faire tourner les leviers l'un par rapport à l'autre en les écartant en suivant la direction de la double flèche 80,

Les deux leviers portent des reliefs respectifs 82 et 84 aptes à venir en contact l'un avec l'autre suivant la direction circonférentielle lorsqu'on rapproche les leviers l'un vers l'autre à rencontre de la force de rappel développée par le ressort 162.

L'ouverture de l'ouvrant s'effectue de la façon suivante.

On suppose que la main 68 de l'utilisateur actionne la poignée 4, ce qui fait tourner le levier de transfert 60 autour de l'axe 68 dans la direction de la flèche 80 sur la figure 1 , pour le rapprocher du levier de sortie 64. Le début de la manœuvre du levier 60 sert à solliciter le ressort 76 dont la branche 78 se rapproche d'abord de l'autre branche sans que le levier 64 se déplace. Tant que la sollicitation sur la poignée n'a pas engendré dans le ressort une sollicitation suffisante, le levier 64 reste immobile. Cette phase du mouvement est illustrée par le tronçon 48 de la courbe illustrée à la figure 4. Sur ce tronçon, l'intensité de l'effort fourni par l'utilisateur croît régulièrement en fonction de la course de la poignée jusqu'à atteindre un niveau qui va permettre le déplacement du levier 64. Le tronçon 48 correspond en quelque sorte à une phase au cours de laquelle on arme le ressort 162 et forme une rampe de montée en effort.

A ce stade où débute le deuxième tronçon 50 de la courbe, le ressort 162 est maintenant sollicité avec une intensité qui dépasse les forces de résistance mécanique de la partie de la chaîne cinématique se trouvant en aval. Le levier 60 entraîne donc maintenant le levier 64 en rotation autour de l'axe 68 dans la même direction 80. La manœuvre de la poignée 4 se trouve donc transmise par ces pièces au câble 8, puis au mécanisme 66 jusqu'à séparer le pêne de la gâche 18 et à permettre l'ouverture de l'ouvrant. Jusqu'à l'ouverture de l'ouvrant, c'est le tronçon 50 de la courbe de la figure 4 qui représente cette phase de la manœuvre. Il s'effectue sensiblement à intensité d'effort constante car le ressort a été choisi à cette fin, à savoir pour avoir une raideur telle que l'utilisateur n'a pas à augmenter sensiblement l'intensité de son effort sur ce tronçon.

Au cours du dernier tronçon 54, l'intensité de l'effort chute dans la mesure où le cliquet est débloqué du pêne, donc de la gâche.

Dans ce mode de réalisation, le ressort 162 se trouve très en amont dans la chaîne cinématique, ce qui permet de réduire les effets de pertes de rendement. On réduit également les phases de plateau provoquées par les courses mortes du mouvement de certaines pièces.

La figure 5 illustre une courbe 56 issue de relevés expérimentaux pour une serrure de l'art antérieur ainsi qu'une droite 158 indiquant le lissage produit en comparaison, avec la serrure de la figure 1 . On observe que, outre l'effet de lissage de l'intensité de l'effort qu'elle engendre, cette droite est peu inclinée par rapport à la direction horizontale. La montée en effort est donc précoce, régulière et relativement lente au cours du tronçon 48.

En mode dégradé, si le ressort 162 s'avère insuffisant, par exemple en raison d'une trop grande fatigue du matériau, ou de résistance exceptionnelle, notamment après un crash, pour transmettre à lui seul une sollicitation du levier 60 au levier 64, le levier 60 au cours de son mouvement vient en contact par le relief 82 avec le relief 84 du levier 64, Cet appui direct permet de déplacer le levier 64 au moyen du levier 60. Comme il faut néanmoins solliciter le ressort avant de mettre en contact les leviers, on retrouve une partie de la rampe de montée en effort.

Nous allons maintenant décrire un deuxième mode de réalisation de l'invention en référence aux figures 6 à 8. Le système comprend cette fois les organes suivants qui sont agencés pour se manœuvrer l'un l'autre successivement dans l'ordre où ils sont cités ci-après, pour la transmission d'une commande d'ouverture de l'ouvrant, en formant ainsi une chaîne cinématique :

- une poignée d'ouverture 4,

- un câble intérieur 6,

- un levier d'ouverture intérieure 8,

- un levier d'ouverture intermédiaire 10,

- un faux cliquet 12,

- un cliquet 14,

- un pêne 16, et

- une gâche 18. La poignée 4 est montée rotative par rapport au bâti 20 de l'ouvrant 22. Elle actionne, par l'intermédiaire du câble 6, le levier d'ouverture intérieure 8 qui est monté rotatif. Ce dernier actionne le levier d'ouverture intermédiaire 10 qui est également monté rotatif par rapport au bâti 20 autour d'un axe 24. Le faux cliquet 12 et le cliquet 14 sont montés mobiles à rotation par rapport au bâti 20 autour d'un même axe, mais sont mobiles l'un par rapport à l'autre. Les axes 24 et 26 sont distants et parallèles l'un à l'autre.

Le système comprend également les organes suivants qui sont agencés pour se manœuvrer l'un l'autre successivement dans l'ordre où ils sont cités ci-après, pour la transmission d'une commande d'ouverture de l'ouvrant, en formant ainsi une chaîne cinématique :

- une poignée extérieure 30,

- un câble extérieur 32,

- un levier d'ouverture extérieure 34,

- un ressort d'ouverture 262, et

- un levier d'embrayage 36.

Ainsi, la poignée extérieure 30 est fixée à une extrémité du câble 32 dont l'autre extrémité est fixée au levier d'ouverture extérieure 34. Ce dernier est monté mobile à rotation et peut manœuvrer le levier d'embrayage 36. Un embrayage 38 est interposé dans la chaîne cinématique entre le levier d'embrayage 36 et le levier d'ouverture intermédiaire 10. L'embrayage 38 peut prendre une configuration embrayée dans laquelle il permet la manœuvre du levier intermédiaire 10 au moyen du levier d'embrayage 36 ou une configuration débrayée dans laquelle le levier d'embrayage est inapte à manœuvrer le levier intermédiaire.

Les portions de chaîne cinématique allant des éléments 4 à 8 d'une part et 30 à 36 d'autre part sont distinctes et indépendantes l'une de l'autre. Elles permettent chacune, indépendamment l'une de l'autre, de manœuvrer le levier d'ouverture intermédiaire 10 pour séparer le cliquet 14 à l'égard du pêne 16 libérant ainsi la gâche 18 et ainsi ouvrir l'ouvrant. Lorsqu'il s'agit d'une manœuvre à partir de la poignée 30, cela suppose que l'embrayage 38 soit embrayé.

Les leviers 34 et 36 sont, tout comme les leviers 60 et 64 du premier mode, montés mobiles à rotation par rapport au support 20 autour de l'axe commun 24 en étant mobiles l'un par rapport à l'autre. Ici encore, le ressort 262, analogue au ressort 162 du premier mode, est interposé entre les deux pièces suivant la direction de l'axe 24 et a ses branches d'extrémité en appui circonférentiel sur les deux leviers respectifs.

Le fonctionnement obéit au même principe que dans le premier mode de réalisation, mis à part que le ressort 262 se trouve cette fois plus en aval dans la chaîne cinématique que dans le premier mode. Si donc l'utilisateur, avec sa main, actionne la poignée extérieure 30, il exerce une traction sur le câble 32 qui fait tourner autour de l'axe 24 le levier d'ouverture 34, Cette sollicitation arme progressivement le ressort 262 et l'utilisateur doit fournir un effort de plus en plus important pour poursuivre cet armement jusqu'à atteindre la sollicitation qui sera transférée par le ressort ainsi armé au levier d'embrayage 36. C'est le tronçon 48 du mouvement de la figure 4,

Au cours de la suite du mouvement, la manœuvre de la poignée déplace l'ensemble des pièces, y compris le levier d'ouverture intermédiaire 10, le faux cliquet 12, le cliquet 14 et le pêne 16, l'embrayage 38 permettant cette transmission de mouvement.

On a illustré sur la figure 8 :

- la courbe 56 relative à la serrure de l'art antérieur,

- sa droite de tendance 90 sur le tronçon 48, qui est fortement relevée par rapport à la direction horizontale, et

- la courbe 256 correspondant à des relevés expérimentaux pour la serrure du deuxième mode et sa droite 258 associée, nettement moins relevée par rapport à la direction horizontale que la droite 90.

Comme précédemment, les leviers 34 et 36 présentent des reliefs leur permettant de venir en appui directement l'un contre l'autre afin que le levier 34 puisse manœuvrer directement le levier 36 dans l'hypothèse où le ressort ne permettrait pas à lui seul la transmission de la force nécessaire.

Dans chacun de ces modes de réalisation, la serrure comprend un ou plusieurs ressorts de rappel en position de certaines des pièces, indépendants des ressorts 162 et 262, ces ressorts de rappel n'étant pas interposés en série dans la chaîne cinématique.

Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci. On pourra placer le ressort au choix à différents endroits de la chaîne cinématique. Le ressort pourra par exemple être interposé :

- entre deux leviers rotatifs de la serrure ;

- dans une partie de la chaîne cinématique commandable seulement depuis la poignée extérieure 30 de l'ouvrant ;

- entre la poignée 4, 30 et le premier levier rotatif 8, 34 faisant suite à la poignée dans la chaîne cinématique ;

- en amont d'un des câbles 6, 32 ;

- entre deux leviers de la serrure s'étendant en amont d'un des câbles 6, 32 ;

- entre deux tronçons d'un des câbles 6, 32 ;

- en aval d'un des câbles 6, 32 ; - dans la poignée entre un pilier de partie mobile de poignée et son levier d'entraînement ;

- entre deux branches de ce levier d'entraînement ; et

- entre le levier d'embrayage 36 et le levier 34 s'étendant en amont du levier d'embrayage.

On pourra également prévoir au moins deux ressorts chacun interposé en série dans la chaîne cinématique.

Par ailleurs, même si l'on a décrit ci-avant l'utilisation d'un ressort de type à flexion, d'autres types de ressorts peuvent également être utilisés par exemple des ressorts à torsion, compression, tels que des ressorts à lame ou hélicoïdaux.