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Title:
MACHINE FOR LABELLING A CYLINDRICAL OBJECT SUCH AS A CABLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/079232
Kind Code:
A1
Abstract:
A machine for labelling a cylindrical object, of which one side of the frame carries a clamp in order to block the object to be labelled and of which the other side is equipped with a labelling rotor, comprises: a transverse chuck (32) with three jaws (321, 322) whose movement is controlled by a cam system activated by the activation of the labelling rotor, and a label-feeding device (5) which is carried by the labelling rotor and by which the label (E) to be applied is delivered to the press roller (51) of one (322) of the jaws, in proximity to the object positioned on the axis (XX).

Inventors:
KLEINKLAUSS CLÉMENT (FR)
LEMMER CHRISTIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/052044
Publication Date:
May 11, 2023
Filing Date:
October 27, 2022
Export Citation:
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Assignee:
C A B CAB TECH (FR)
International Classes:
B65C3/02
Foreign References:
EP1832519A12007-09-12
US20080073023A12008-03-27
US20190263552A12019-08-29
US20130019565A12013-01-24
Attorney, Agent or Firm:
CABINET HERRBURGER (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Machine d’étiquetage (100) d’un objet cylindrique tel que câble, comprenant :

- un châssis définissant un axe d’enroulement (XX) sur lequel est maintenu l’objet à étiqueter (O) et muni d’une fente d’entrée (12) pour l’objet (O) à mettre sur l’axe d’enroulement (XX),

- une pince de centrage portée par le châssis (1) pour tenir l’objet (O),

- un rotor d’étiquetage tournant autour de l’axe d’enroulement (XX) et ayant une fente d’introduction venant à l’arrêt dans la position d’introduction définie par la fente d’entrée (12) du châssis (1),

- un mécanisme d’entraînement du rotor, machine caractérisée en ce que au moins un côté (l ia, 11b) du châssis (1) selon l’axe d’étiquetage (XX) porte une pince (2) pour bloquer l’objet à étiqueter (O) et l’autre côté (11b) est muni d’un rotor d’étiquetage (3) porté par la paroi latérale (13) du châssis, le rotor d’étiquetage (3) comprenant :

A. un mandrin transversal (32),

* coaxial à l’axe (XX),

* porté par une paroi latérale (13) du châssis (1) et ayant

* des mors (321, 322) mobiles par rapport à l’axe (XX),

** à mouvement commandé par un système de came activé par la rotation du rotor d’étiquetage (3),

** les mors (321, 322) ayant des rouleaux (328, 51) d’axe parallèle à l’axe (XX) pour s’appuyer contre la surface de l’objet (O) et rouler sur celle-ci,

B. un dispositif d’alimentation en étiquettes (5),

* porté par le rotor d’étiquetage (3),

* fournissant l’étiquette à poser (E) au rouleau d’appui (51) de l’un (322) des mors, au voisinage de l’objet (O) positionné sur l’axe (XX),

C. un mécanisme d’entraînement (4) commandé, arrêtant le rotor (3) dans la position d’arrêt dans laquelle) la fente d’introduction du mandrin transversal (32) coïncide avec celle (12) du châssis (1).

2. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mandrin transversal (32) comprend : un disque de support (32) portant les mors (321, 322), une couronne dentée (41) portée par un disque (411), les disques (32, 411) étant situés de part et d’autre de la paroi (1 la) du châssis (1) et reliés par leurs moyeux (312, 413) traversés par l’axe XX formant un équipage solidaire en rotation, un palier (44) formé de galets (411) portés par la paroi (13) et répartis sur un cercle centré sur l’axe (XX) et sur lesquels roule la couronne dentée (41) par sa surface intérieure.

3. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 2, caractérisée en ce que

- le disque de support (31) est combiné à un disque de came (33),

A. le disque de came (33)

* est monté pivotant par rapport au disque de support (31) et,

* a des coulisses de guidage (332) inclinées par rapport à la direction radiale, symétriques en rotation par rapport à l’axe (XX),

B. le disque de support (31) a

* des coulisses radiales (313) associées chacune à une coulisse de guidage (332),

C. chaque mors (321, 322) a un organe suiveur (325, M), engagé de manière mobile à l’intersection d’une coulisse radiale (313) et d’une coulisse de guidage (332),

D. la rotation relative du disque de support (31) selon son sens de rotation par rapport au disque de came (33) produisant le déplacement radial des mors par rapport à l’axe (XX) dans le sens ouvrant (+R) ou dans le sens fermant (-R).

4. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif d’alimentation (5) comprend :

A. un convoyeur d’étiquettes (52) ayant

* un axe entraîné (521) et

* un autre axe (522) parallèle à l’axe entraîné (521),

* des courroies transporteuses (523) passant sur les axes (521, 522) et formant une surface de transport recevant le côté encollé de l’étiquette (E),

B. un rouleau applicateur (51) devant le convoyeur (52) et parallèle à l’axe (XX),

C. un moteur (54) relié au convoyeur d’étiquette (52) pour l’entraîner,

D. une barrette d’interface (55) à l’extrémité radiale la plus éloignée de l’axe (XX) pour être en contact avec une barrette d’interface fixe (6) portée par le châssis (1), lorsque le mors (522) portant le dispositif d’alimentation en étiquettes (5) est en position d’arrêt, radialement extérieure pour alimenter et activer le convoyeur d’étiquette (52),

E. le contact entre les barrettes d’interface (6/55) s’établissant par la rotation du rotor d’étiquetage (3) dans le sens ouvrant (+R) arrivé à la position d’arrêt et le contact se coupant pour la rotation du rotor d’étiquetage (3) dans le sens fermant (-R).

5. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 4, caractérisée en ce que le dispositif d’alimentation en étiquette (5) comprend : - un patin-conformateur (53) au-dessus du convoyeur (52) et imbriqué dans celui-ci pour déformer transversalement la section de l’étiquette (E) au cours de son transport et lui imprimer des ondulations longitudinales pour la rigidifier en sortie du dispositif d’alimentation (5) juste en amont de l’intervalle de jonction entre l’objet (O) et le rouleau d’appui (51) pour que l’extrémité avant de l’étiquette soit rigide face au rouleau (51) pendant la coupure de l’entraînement du convoyeur (52) au début de la phase d’enroulement de l’étiquette, avant que le rouleau (51) ne touche l’objet et commence à rouler sur celui-ci, entraînant ainsi le convoyeur (52).

6. Machine d’étiquetage (100) selon les revendications 4 et 5, caractérisée en ce que le convoyeur d’étiquette (52) comprend :

- les deux axes (521, 522) qui ont chacun la même succession de gorges (71) séparées par des segments cylindriques (72),

- des courroies transporteuses (523) venant dans les gorges (71) et,

- le patin conformateur (53) comporte des nervures longitudinales (531) venant en saillie dans les intervalles entre les courroies transporteuses (523) des roulettes (7).

7. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 4, caractérisée en ce que le moteur (54) du dispositif d’alimentation en étiquettes (5) est relié au rouleau applicateur (51) et au convoyeur d’étiquettes (52) par un train d’engrenages (541-545), réversible, tel que

A. le moteur (54) en position d’arrêt du rotor d’étiquetage (3) en phase préliminaire, entraîne l’axe d’entraînement (521) du convoyeur (52) pour transférer l’étiquette (E),

B. le moteur (54) étant arrêté après la phase préliminaire, le contact du rouleau applicateur (51) avec l’objet (O) est assuré par la rotation du rotor d’étiquetage (3) dans le sens fermant entraînant le convoyeur d’étiquette (52) dans le sens de l’alimentation de l’étiquette (E) au début du mouvement du rotor (3) dans le sens de fermeture du mandrin (32) pour la pose de l’étiquette,

- le rouleau applicateur (51) roulant sur l’objet (C) et lui appliquant l’étiquette.

8. Machine d’étiquetage (100) selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que le rotor d’étiquetage (3) a un mécanisme d’entraînement (4) comprenant une courroie crantée (43) engrenant avec la couronne dentée (41) et avec un pignon (422) du moteur (423), la courroie (43) passant sur deux pignons (421) portés par la paroi (13) du châssis ( 1) et délimitant entre eux le segment d’entraînement (42) sur lequel la couronne dentée (41) est en contact avec la courroie (43).

9. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les mors (321 , 322) comprennent chacun

- une embase (323) munie d’une console (327, 327a) portant un rouleau (328, 51) respectif, ayant :

* l’embase (323) portant une console (327, 327a) portant un rouleau (328, 51), parallèle à l’axe (XX) pour venir au contact de l’objet (O) en position refermée de chaque mors et,

- une plaquette de retenue (324) fixée au dispositif de support (31), à cheval sur une coulisse radiale (313) respective, pour retenir l’embase (323) contre le disque de support (31) et former un rail radial de guidage de l’embase (323) et,

- l’organe suiveur (325, M) est solidaire du dessous de l’embase (323) pour coopérer avec les coulisses (313, 332).

10. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 9, caractérisée en ce que la console (327a) solidaire de l’embase (323) comprend

- un support de rouleau (3272) muni du rouleau (328) (328a, 328b) et dont une extrémité est relié par un pivot (3273) à la console (237b) et l’autre extrémité du côté de l’embase comporte un limiteur de course (3275, 3756) avec un ressort de compression (3274) pour ouvrir élasti- quement l’angle entre la console et le support.

11. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 10, caractérisée en ce que la console (327b) a une fente de guidage (3271) recevant le support (3272) en forme de lame, munie d’un trou oblong (3276) traversé par une broche (3275) de la console pour former le limiteur de course.

12. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 9, caractérisée en ce que le rouleau (28) est formé de deux parties coaxiales (378a, b).

13. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comprend :

- une commande (9) reliée à :

* un moteur (423) du rotor d’étiquetage (3) et,

* un moteur (54) du dispositif d’alimentation en étiquettes (5), pour commander l’opération d’étiquetage par - la mise du rotor d’étiquetage (3) en position d’arrêt avec correspondance de la fente d’entrée (34) du rotor (3) sur celle (12) du châssis (1) et,

- le positionnement de l’étiquette (E) en attente, à proximité du rouleau d’appui (51), le rotor d’étiquetage (3) étant en position d’arrêt et,

- la mise en rotation du rotor d’étiquetage (3) pour la phase de pose de l’étiquette (E) par le rotor (3).

14. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 13, caractérisée en ce que le mécanisme d’entraînement (4) comprend :

- une butée (333) portée par le disque de came (33), active pour le sens ouvrant (+R) et,

- un cliquet (334) porté par le châssis (1) sur le trajet circulaire de la butée (333) pour retenir le disque de came (33) dans le sens ouvrant (+R) et laisser passer la butée (333) et le disque de came (33) dans le sens fermant (-R).

15. Machine d’étiquetage (100) selon les revendications 13 et 14, caractérisé en ce que

- la commande du moteur (423) du rotor (3)

- fait tourner le disque de support (31) avec une vitesse de rotation relative dans le sens ouvrant (+R) et arrête le mouvement lorsque les mors (321, 332) sont en position ouverte,

- après l’arrêt du moteur (423), commande le convoyeur d’étiquette (52) pour prépositionner l’étiquette (E) devant le rouleau applicateur (51) en fonction des paramètres de l’étiquette (E) et de l’objet (O), et

- commande la pose de l’étiquette par la mise en rotation du disque de support (31) dans le sens fermant (-R) pour effectuer le nombre de tours (ou fractions de tour) nécessaire à la pose de l’étiquette (E) et,

- à la fin de la pose de l’étiquette (E), elle commande le disque de support (31) dans le sens ouvrant (+R) pour mettre le rotor d’étiquetage (3) en position d'arrêt.

16. Machine d’étiquetage (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pince (2) portée par une platine (21) fixée à un côté (l ia, 11b) du châssis (1) comprend de façon symétrique par rapport au plan d’entrée (YY) passant par l’axe d’étiquetage (XX) : une première partie ayant :

- un bras (22) libre en mouvement, dont

* l’extrémité avant (22a) est reliée par une articulation (24) à une main (23) recevant en partie l’objet (O),

- la main (23) étant asservie par une coulisse longitudinale (232) à un point fixe (25) à la platine (21) , et * l’extrémité arrière (22b) a

* un secteur denté (27) en arc de cercle et,

* elle est reliée par un pivot à un coulisseau (29) d’une coulisse (27) dans le plan d’entrée (YY), une seconde partie

- symétrique de la première partie et ayant les mêmes composants symétriques,

- le coulisseau (29) étant commun aux deux bras (22) symétriques,

* un ressort de rappel (28) reliant les deux bras (22) en y étant fixé à un point situé entre l’extrémité avant (22) à une extrémité arrière (22b) de chaque bras (22),

* les ouvertures (231) des deux mains (23) se chevauchant à la manière des lames de ciseaux autour de l’objet (O) sur l’axe d’étiquetage (XX).

Description:
Titre : Machine d’étiquetage d’un objet cylindrique tel qu’un câble

DOMAINE DE L’INVENTION

La machine d’étiquetage d’un objet cylindrique tel qu’un câble ou une tige ou un tube dépose une étiquette sur un objet tubulaire cylindrique de section circulaire ou assimilée à une section circulaire par un mouvement de rotation relative entre la tête de dépose de l’étiquette et l’objet à étiqueter pour enrouler l’étiquette autour de l’objet sur une fraction de périphérie ou sur plusieurs tours, par exemple, une étiquette hélicoïdale.

ETAT DE LA TECHNIQUE

L’une des difficultés des machines à étiqueter réside dans la taille des objets cylindriques à étiqueter. Plus la taille est petite et plus l’étiquetage est difficile.

Ainsi, on connaît une machine d’étiquetage d’objets cylindriques de faible diamètre ; cette machine comprend un bâti avec un rotor tournant autour d’un axe que l’on peut appeler "axe d’étiquetage".

Le rotor est monté à rotation autour de l’axe XX matérialisé par le bâti comprenant deux paires de côtés, mobiles perpendiculairement à l’axe du produit ou de défilement d’un câble.

Ces deux paires d’éléments constituent des pinces ayant une entrée triangulaire, l’une des pinces venant sur le dessus et l’autre sur le dessous. En principe, ces deux parties peuvent fonctionner séparément pour se rapprocher de l’axe XX par leur découpe de forme triangulaire, chevauchant la pièce cylindrique à étiqueter, de façon à tenir la pièce immobile, orientée selon l’axe XX.

Le bâti comporte un rotor d’étiquetage centré sur l’axe XX. Ce rotor formé par deux disques d’extrémité dont l’un est, par exemple, denté, a une ouverture longitudinale, à section en V, dans la direction transversale. L’ouverture du rotor arrive au-delà de l’axe XX de sorte que lorsque le rotor est en position de chargement, avec la découpe orientée vers l’avant, permet d’engager la pièce cylindrique dans la machine pour la positionner sensiblement sur l’axe. Ce positionnement est ensuite confirmé par le rapprochement des deux parties d’entrée de la machine à étiqueter. Le rotor a une ouverture en forme de U, débouchant à sa périphérie et allant jusqu’au-delà de l’axe XX. Cette ouverture permet de placer l’objet à étiqueter, dans l’axe XX de la machine et de le tenir dans cette position, fixe en rotation, par les deux paires de mâchoires d’extrémité. Le rotor se compose d’un rouleau souple venant contre l’objet à étiqueter et coopérant avec un bloc souple, muni d’une encoche, coiffant longitudinalement le produit à étiqueter au même titre que le galet du rotor de façon à appliquer l’étiquette autour de l’objet pendant la rotation du rotor.

Cette machine nécessite l’introduction de l’étiquette jusqu’au rouleau souple qui s’appuie contre le produit à étiqueter. La rotation du rotor applique l’étiquette autour de l’objet à étiqueter. Cette application est faite à la fois par le rouleau du rotor et par la surface de contact entre le bloc souple et la surface du produit à étiqueter. Le bloc souple a une encoche transversale en section en V, pour augmenter la surface de contact et régulariser l’appui de l’étiquette sur l’objet.

Cette machine à étiqueter, qui permet, certes, d’étiqueter des objets de faible diamètre tels que des câbles, a l’inconvénient d’être relativement compliquée et d’appliquer l’étiquette, avec le rouleau tournant autour de l’objet et par le contact par glissement entre le bloc souple et l’étiquette sur le produit.

BUT DE L’INVENTION

La présente invention a pour but de développer une telle machine d’étiquetage de fonctionnement très souple, simple à réaliser, fiable dans son fonctionnement et permettant de recevoir des objets de différentes sections pour les entourer d’une ou plusieurs étiquettes ou d’une étiquette sur plusieurs tours.

EXPOSE ET AVANTAGES DE L’INVENTION

A cet effet, l’invention a pour objet une machine d’étiquetage du type depuis ci-dessus et caractérisé en ce que au moins un côté du châssis selon l’axe d’étiquetage porte une pince pour bloquer l’objet à étiqueter et l’autre côté est muni d’un rotor d’étiquetage porté par la paroi latérale du châssis, le rotor d’étiquetage comprenant :

A. un mandrin transversal,

* coaxial à l’axe,

* porté par une paroi latérale du châssis et ayant

* des mors mobiles par rapport à l’axe, ** à mouvement commandé par un système de came activé par la rotation du rotor d’étiquetage,

** les mors ayant des rouleaux d’axe parallèle à l’axe pour s’appuyer contre la surface de l’objet et rouler sur celle-ci,

B. un dispositif d’alimentation en étiquettes,

* porté par le rotor d’étiquetage,

* fournissant l’étiquette à poser au rouleau d’appui de l’un des mors, au voisinage de l’objet positionné sur l’axe,

C. un mécanisme d’entraînement commandé, arrêtant le rotor (dans la position d’arrêt dans laquelle) la fente d’introduction du mandrin transversal coïncide avec celle du châssis.

La simplification de la structure permet non seulement un gain de fabrication mais aussi une meilleure efficacité de la pose de l’étiquette du point de vue de la précision de celle-ci notamment l’adaptation très souple aux paramètres des étiquettes successives qui peuvent être quelconques et varier considérablement d’une étiquette à l’étiquette suivante pour le même objet ou un objet différent. Cela est d’autant plus intéressant que la simplification de la structure de la machine réduit son inertie et permet un fonctionnement variable, adapté, plus rapide de cette machine combinée à une imprimante d’étiquettes.

La simplicité de la structure de la machine évite les problèmes entraînés par la complexité des machines de l’état de la technique tant pour les interventions sur la machine que l’intégration de la machine dans une ligne de production.

Le caractère modulaire des composants de la machine tels que les pinces, le rotor d’étiquetage, le dispositif d’alimentation en étiquette ou d’entrainement simplifie l’entretien et les éventuelles interventions sur la machine. Cela est d’autant plus important que les interventions en cas d’incidents survenus en cours de production sont très simples et rapides. Cela réduit ainsi le temps d’intervention et d’arrêt d’une ligne de production.

La compacité de la machine facilite et simplifie son intégration dans des lignes de production ou dans des postes de travail, quel que soit l’orientation des objets à étiqueter, orientation qui peut être imposée par une ligne de production.

Suivant une autre caractéristique le mandrin transversal comprend :

- un disque de support portant les mors,

- une couronne dentée portée par un disque, - les disques étant situés de part et d’autre de la paroi du châssis et reliés par leurs moyeux traversés par l’axe formant un équipage solidaire en rotation,

- un palier formé de galets portés par la paroi et répartis sur un cercle centré sur l’axe et sur lesquels roule la couronne dentée par sa surface intérieure.

La structure du mandrin transversal simplifie son montage en bénéficiant en plus du support du châssis qui forme le palier de cet ensemble rotatif.

Suivant une autre caractéristique le disque de support est combiné à un disque de came,

A. le disque de came

* est monté pivotant par rapport au disque de support et,

- a des coulisses de guidages inclinées par rapport à la direction radiale, symétriques en rotation par rapport à l’axe,

B. le disque de support a

* des coulisses radiales associées chacune à une coulisse de guidage,

C. chaque mors a un organe suiveur de, étant engagé de manière mobile à l’intersection d’une coulisse radiale et d’une coulisse de guidage,

D. la rotation relative du disque de support par rapport au disque de came produisant le déplacement radial des mors par rapport à l’axe dans le sens ouvrant ou dans le sens fermant selon le sens de la rotation du disque de support.

Le mandrin transversal intègre ainsi son mode de fonctionnement pour l’ouverture du mandrin face à l’entrée de l’objet du châssis, sans nécessiter la commande séparée des composants de la machine.

Suivant une autre caractéristique le dispositif d’alimentation comprend :

A. un convoyeur d’étiquette ayant

* un axe entraîné et

* un autre axe parallèle à l’axe entraîné,

* des courroies transporteuses passant sur les axes et formant une surface de transport recevant le côté encollé de l’étiquette,

B. un rouleau applicateur devant le convoyeur et de direction parallèle à l’axe,

C. un moteur relié au convoyeur d’étiquette pour l’entraîner,

D. une barrette d’interface à l’extrémité radiale la plus éloignée de l’axe pour être en contact avec une barrette d’interface fixe portée par le châssis, lorsque le mors portant le dispositif d’alimentation en étiquettes est en position d’arrêt, radialement extérieure pour alimenter et activer le convoyeur d’étiquette, E. le contact entre les barrettes d’interface s’établissant par la rotation du rotor d’étiquetage dans le sens ouvrant arrivé à la position d’arrêt et le contact se coupant pour la rotation du rotor d’étiquetage dans le sens fermant.

Le convoyeur d’étiquette qui constitue un composant ou un module interchangeable du mandrin transversal est lui-même intégré automatiquement dans le fonctionnement du mandrin. Il constitue un composant facilement accessible pour l’entretien et son éventuel remplacement.

Suivant une autre caractéristique le dispositif d’alimentation en étiquette comprend un patin-conformateur au-dessus du convoyeur et imbriqué dans celui-ci pour déformer transversalement la section de l’étiquette au cours de son transport et lui imprimer des ondulations longitudinales pour la rigidifier en sortie du dispositif d’alimentation juste en amont de l’intervalle de jonction entre l’objet et le rouleau d’appui pour que l’extrémité avant de l’étiquette soit rigide face au rouleau pendant la coupure de l’entraînement du convoyeur au début de la phase d’enroulement de l’étiquette, avant que le rouleau ne touche l’objet et commence à rouler sur celui-ci, entraînant ainsi le convoyeur.

La structure rigidifiée « tuilée > donnée à l’étiquette en temps caché et de façon réversible facilite l’étape en général très délicate et source de difficultés : celle du début du passage de l’étiquette sur l’objet. Cela est d’autant plus important que ce passage conditionne le résultat de la pose de l’étiquette.

L’étiquette auto-adhésive et souple est transportée sur les courroies qui tendent à l’emporter en rotation à la sortie du convoyeur. La conformation de l’étiquette assure son décollement et sa trajectoire dans l’intervalle libre vers l’objet.

Suivant une autre caractéristique, le convoyeur d’étiquettes comprend :

- les deux axes ont chacun la même succession solidaire de gorges séparées par des segments cylindriques,

- des courroies transporteuses venant dans les gorges, et,

- le patin conformateur comporte des nervures longitudinales venant en saillie dans les intervalles entre les courroies transporteuses des roulettes.

Le convoyeur limité à des éléments très simples est garant de l’efficacité du fonctionnement et de la réduction des incidents qui peuvent être occasionnés par le transport de l’étiquette encollée et l’accumulation éventuelle de résidus de colle sur le convoyeur. Suivant une autre caractéristique, le moteur du dispositif d’alimentation en étiquettes est relié au rouleau applicateur et au convoyeur d’étiquette par un train d’engrenages, réversible, tel que

A. le moteur en position d’arrêt du rotor d’étiquetage en phase préliminaire, entraîne l’axe d’entraînement du convoyeur pour transférer l’étiquette,

B. le moteur étant arrêté après la phase préliminaire, le contact du rouleau applicateur avec l’objet par la rotation du rotor d’étiquetage dans le sens fermant entraînant le convoyeur d’étiquette dans le sens de l’alimentation de l’étiquette au début du mouvement du rotor dans le sens de fermeture du mandrin pour la pose de l’étiquette,

- le rouleau applicateur roulant sur l’objet et lui appliquant l’étiquette.

Le dispositif d’entrainement de l’alimentation en étiquettes intègre lui aussi une étape de fonctionnement de la machine ou plus exactement du mandrin puisque l’entraînement est d’abord assuré de manière active par le moteur pendant l’arrêt du mandrin dans la phase initiale puis l’entraînement est assuré de manière passive après l’arrêt du moteur, par le mouvement de rotation appliqué au mandrin.

Suivant une autre caractéristique le rotor d’étiquetage a un mécanisme d’entraînement comprenant une courroie crantée engrenant avec la couronne dentée et avec un pignon du moteur, la courroie passant sur deux pignons portés par la paroi du châssis et délimitant entre eux le segment d’entraînement sur lequel la couronne dentée est en contact avec la courroie.

Cette structure se caractérise par sa simplicité et sa souplesse sachant que globalement le mandrin doit permettre d’introduire l’objet et de le placer sur son axe géométrique de rotation et que tous les composants circulaires du mandrin doivent avoir pour cette raison une coupure ou une interruption périphérique jusqu’à l’axe de rotation et que toutes ces interruptions de superposent et constituent ainsi une interruption globale dans la périphérie du mandrin.

Suivant une autre caractéristique les mors comprennent chacun

- une embase munie d’une console portant un rouleau respectif, d’axe parallèle ayant :

- une embase portant une console portant un rouleau, d’axe parallèle à l’axe pour venir au contact de l’objet en position refermée de chaque mors et,

- une plaquette de retenue fixée au dispositif de support, à cheval sur une coulisse radiale respective, pour retenir l’embase contre le disque de support et former un rail radial de guidage de l’embase et, - l’organe suiveur est solidaire du dessous de l’embase pour coopérer avec les coulisses.

La structure très simple des mors dont le fonctionnement automatique est commandé par la rotation du mandrin, facilite l’entretien et les interventions éventuelles tout en garantissant la précision de la tenue de l’objet pendant la phase d’étiquetage.

Suivant une autre caractéristique la console solidaire de l’embase comprend

- un support de rouleau muni du rouleau dont une extrémité est reliée par un pivot à la console et l’autre extrémité comporte un limiteur de course avec un ressort de compression pour ouvrir élastiquement l’angle entre la console et le support.

Cette console munie d’un rouleau * flottant * garantit le bon contact avec l’étiquette malgré les irrégularités inévitables de la surface de l’objet et participe ainsi de façon importante à la qualité de la pose de l’étiquette.

Suivant une autre caractéristique la console a une fente de guidage recevant le support en forme de lame, munie d’un trou oblong traversé par une broche de la console pour former le limiteur de course.

Il s’agit là d’une forme de réalisation simple du montage flottant qui n’est pas affectée par le fait que le mors est un élément entraîné en rotation.

Suivant une autre caractéristique le rouleau 28 est formé de deux parties coaxiales.

Cette structure permet un contact différencié avec l’objet surtout si l’une des parties du rouleau est en contact avec l’étiquette et l’autre est en contact avec la surface de l’objet dans le cas d’une étiquette de largeur réduite.

Suivant une autre caractéristique la machine comprend une commande reliée à :

*un moteur du rotor d’étiquetage et,

*un moteur du dispositif d’alimentation en étiquette, pour commander l’opération d’étiquetage par

- la mise du rotor d’étiquetage en position d’arrêt avec correspondance de la fente d’entrée du rotor sur celle du châssis,

- le positionnement de l’étiquette en attente, à proximité du rouleau d’appui, le rotor d’étiquetage étant en position d’arrêt et, - la mise en rotation du rotor d’étiquetage pour la phase de pose de l’étiquette par le rotor.

Ce système est ainsi adapté facilement aux différents types d’étiquette.

Suivant une autre caractéristique le mécanisme d’entraînement comprend :

- une butée portée par le disque de came, active pour le sens ouvrant et,

- un cliquet porté par le châssis sur le trajet de la butée pour retenir le disque de came dans le sens ouvrant et laisser passer la butée et le disque de came dans le sens fermant.

Ce système est ainsi adapté facilement aux différents types d’étiquette.

Suivant une autre caractéristique la commande du moteur du rotor

- fait tourner le disque de support avec une vitesse de rotation relative dans le sens ouvrant et arrête le mouvement du lorsque les mors sont en position ouverte,

- après l’arrêt du moteur, commande le convoyeur d’étiquette pour prépositionner l’étiquette devant le rouleau applicateur en fonction des paramètres de l’étiquette et de l’objet, et

- commande la pose de l’étiquette par la mise en rotation du disque de support dans le sens fermant pour effectuer le nombre de tours (ou fractions de tour) nécessaire à la pose de l’étiquette et,

- à la fin de la pose de l’étiquette, elle commande le disque de support dans le sens ouvrant pour mettre le rotor d’étiquetage en position d’arrêt.

Ce système est ainsi adapté facilement aux différents types d’étiquette.

Suivant une autre caractéristique la pince portée par une platine fixée à un côté du châssis comprend de façon symétrique par rapport au plan d’entrée passant par l’axe d’étiquetage : une première partie ayant :

- un bras libre en mouvement, dont

* l’extrémité avant est reliée par une articulation à une main recevant en partie l’objet,

- la main étant asservie par une coulisse longitudinale à un point fixe à la platine, et

- l’extrémité arrière a

* un secteur denté en arc de cercle,

* l’extrémité arrière est reliée par un pivot à un coulisseau d’une coulisse dans le plan d’entrée, une seconde partie - symétrique de la première partie et ayant les mêmes composants symétriques,

- le coulisseau étant commun aux deux bras symétriques,

* un ressort de rappel reliant les deux bras en y étant fixés à un point situé entre l’extrémité avant à une extrémité arrière de chaque bras,

* les ouvertures des deux mains se chevauchant à la manière des lames de ciseaux autour de l’axe d’étiquetage.

La pince constitue un module indépendant pour la mise en place et la tenue de l’objet. Ce module peut comporter un capteur de fin de course qui détecte le positionnement de l’objet sur l’axe par la fermeture de la pince et libère ainsi la poursuite des opérations, c’est-à-dire de la phase d’étiquetage.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l’aide d’un mode de réalisation représenté dans les dessins annexés dans lesquels :

[Fig. 1] vue en perspective de la machine d’étiquetage sans son habillage,

[Fig. IA] vue du côté dégagé de la machine de la figure 1,

[Fig. IB] vue de l’autre côté de la machine,

[Fig. 2] mise en place d’un objet à étiqueter dans la pince de centrage,

[Fig. 2A] vue en perspective de deux pinces tenant un objet à étiqueter,

[Fig. 2B] vue en perspective d’une pince sur sa platine,

[Fig. 2C] vue de détail de la pince ouverte,

[Fig. 2D] vue de détail de la pince refermée sur un objet,

[Fig. 2E] vue de détail de la pince en position de maintien de l’objet, [Fig. 3] vue en perspective éclatée du dispositif d’entraînement du rotor de part et d’autre du côté de la machine,

[Fig. 3 A] vue du côté rotor de la machine ouverte,

[Fig. 3B] vue du côté rotor après enlèvement du secteur basculant,

[Fig. 3C] vue éclatée du mécanisme d’entraînement du rotor d’étiquetage,

[Fig. 3D] vue éclatée du disque de support du rotor d’étiquetage,

[Fig. 3E] vue schématique du disque de came et de son fonctionnement,

[Fig. 3AA] vue de côté d’une variante de rotor,

[Fig. 3BB] vue de côté de la variante de rotor après enlèvement du secteur basculant,

[Fig. 3CC] vue éclatée du dispositif d’entraînement de la variante de rotor,

[Fig. 4] vue en perspective du disque du rotor d’étiquetage côté intérieur,

[Fig. 4A] vue de côté du rotor d’étiquetage en position ouverte d’attente, [Fig. 4B] vue en perspective d’un mors,

[Fig. 4C] vue de dessus du mors de la figure 4B en position rétractée, [Fig. 4D] vue de dessus du mors de la figure 4B en position déployée, [Fig. 4E] vue de dessus d’une variante de forme de console de mors, [Fig. 4F] vue de face d’une variante de mors,

[Fig. 4G] vue éclatée de la variante de mors de la figure 4F,

[Fig. 5] vue de côté du dispositif de pose d’une étiquette,

[Fig. 5A] vue de côté retournée du dispositif d’alimentation en étiquettes,

[Fig. 5B] vue de côté du dispositif d’alimentation en étiquettes sans sa platine,

[Fig. 5C] vue de face du dispositif d’alimentation en étiquettes,

[Fig. 5D] vue de dessous du dispositif d’alimentation en étiquettes,

[Fig. 6] vue en perspective de la zone axiale de la tête d’étiquetage recevant une étiquette,

DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION

Selon les figures 1 et 2, l’invention a pour objet une machine d’étiquetage 100 dans laquelle on place un objet à étiqueter O, de forme cylindrique, de section habituellement circulaire ou ayant au moins une symétrie de rotation et qui a une certaine longueur, par exemple, une tige ou un tronçon de câble, de diamètre variant dans une plage de diamètres compatibles avec les paramètres de la machine 100.

Par convention, l’avant AV de la machine 100 est le côté de l’entrée de l’objet O et l’arrière AR, est le côté opposé par lequel sont introduites les étiquettes B à poser venant, par exemple, d’une imprimante dont le fonctionnement est synchronisé sur celui de la machine d’étiquetage 100 ou la ligne de production dans laquelle est intégrée la machine d’étiquetage 100.

Le côté 1 la de la machine 100 apparaissant à la figure 1 montre la pince de centrage 2 ; le côté opposé 11b visible à la figure 2 est le côté du rotor d’étiquetage qui peut être également équipé d’une pince de centrage.

La machine 100 sans son habillage montre la pince de centrage 2 bordant la fente d’entrée 12 de l’objet à étiqueter O pour le tenir et le bloquer en position centrée par un mandrin de centrage d’un rotor d’étiquetage qui se ferme automatiquement pour rouler autour de l’objet pour la pose de l’étiquette comme cela sera décrit ultérieurement. L’alimentation en étiquettes E se fait au fur et à mesure de l’introduction d’un objet O, suivie de l’opération d’étiquetage, commandée par la mise en place automatique ou manuelle d’un objet O.

Le châssis 1 muni à l’avant AV de la fente transversale 12 d’introduction de l’objet O, dans les côtés 1 la, 11b du châssis 1 dont l’un (1 la) ou des deux portent la pince de centrage 2 maintenant l’objet O selon l’axe XX pour être positionné par rapport à un rotor d’étiquetage posant l’étiquette sur l’objet en tournant autour de l’objet maintenu par la ou les pinces de centrage 2.

Après la pose de l’étiquette, l’objet O est extrait de la machine 100 ou est avancé d’un pas dans le sens de sa longueur (direction axiale de l’objet encore appelée axe d’étiquetage XX) si l’objet est une pièce continue sur laquelle on pose des étiquettes à des intervalles donnés ; cet objet est bobiné ou éventuellement sectionné ensuite en tronçons.

La figure IA présente le côté 1 la de la machine d’étiquetage 100 après l’enlèvement de la pince 2 montrant la structure enveloppante du châssis 1 entourant en partie le volume cylindrique circulaire dans lequel tourne le rotor d’étiquetage 3 avec son mandrin transversal 32 porté par un disque de support 31 et roulant sur l’objet en tournant autour de lui pour le maintenir selon l’axe XX pendant que l’étiquette est enroulée et pressée autour de l’objet O.

Le dispositif d’alimentation en étiquettes 5 a été détaché du mandrin transversal 32 porté par le disque de support 31 du rotor 3 pour mieux montrer le mandrin 32.

La figure IB est une vue de l’autre côté 11b du châssis 1 laissant apparaître le mécanisme d’entraînement 4 du rotor d’étiquetage 3. Le mécanisme d’entraînement 4 est couvert par une plaque de guidage 14 portant une pince de centrage ; elle est fixée au châssis 1, couvrant le côté de la fente d’entrée 12.

Les deux côtés l ia, 11b du châssis 1 laissent dégagée la fente d’entrée 12, orientée légèrement vers le haut (ligne directrice YY) représentant la trace du plan d’introduction YY de l’objet.

La fente 12 laisse dégagée une zone circulaire 121 autour de l’axe de centrage XX. Cette zone a un diamètre nettement supérieur à celui du plus grand objet à étiqueter et qui sera mis sensiblement dans cette position centrée sur l’axe XX. La figure 2 montre après enlèvement de la plaque de guidage 14, la pince de centrage 2 du côté 1 la pour tenir l’objet O en position centrée, pour son étiquetage. La pince de centrage 2 est formée de deux bras 22 s’écartant élastiquement pour définir un emplacement de réception, en forme de V ouvert (fig. 1) selon la fente d’entrée 12 ; la poussée exercée par l’objet O referme la pince 2 sur l’objet par le passage des composants de la pince par une position métastable ; la pince 2 tient l’objet O dans la position centrée par rapport à l’axe transversal (XX). Les objets cylindriques peuvent avoir des diamètres différents les uns des autres dans la mesure de la capacité dimensionnelle de la machine, c’est-à- dire de la pince et des autres composants de la machine appliquant l’étiquette.

La figure 2A montre les deux pinces de centrage 2, 2a des deux côtés l ia, 11b tenant l’objet O. Ces deux modules sont assemblés et s’installent sur les deux côtés du châssis 1. La forme des platines 21, 21a est légèrement différente pour les branches délimitant leur ouverture en V.

La figure 2B montre la pince 2 et sa platine 21 avec la plaque de guidage 14 fixée à la platine 21 elle-même fixée au châssis 1 par les trois points de fixation 213. Cette plaque 14 guide les éléments mobiles qu’elle couvre et qui seront décrits ultérieurement. Dans la zone circulaire 121 la pince 1 est ouverte comme les deux branches d’une paire de ciseaux. La plaque de protection 14 est fixée à la platine 21 par les points de fixation 214 ayant par ailleurs une autre fonction comme apparaîtra ci-après.

La pince de centrage 2 est décrite de façon plus détaillée, à l’aide des figures 2C-2E.

La figure 2C montre la pince de centrage 2 sans la plaque de protection 14, en position ouverte ; montée sur la platine de support 21 et forme un ensemble symétrique par rapport à la direction (ou plan d’introduction (YY) de mise en place de l’objet O. Elle comporte deux bras 22 symétriques. L’extrémité avant 22a de chaque bras 22 est reliée par une articulation 24 à une main 23 munie d’une découpe d’entrée 231 en forme de V couché. La main 23 est elle-même retenue par sa coulisse longitudinale 232 à un pivot fixe 25 porté par la platine 21. Le côté extérieur de la main 23 est retenu par une butée fixe 26 limitant son mouvement d’ouverture en tenant compte des autres paramètres dimensionnels de l’ensemble articulé constitué par la combinaison du bras 22 et de la main 23. La butée 26 est constituée par la vis de fixation 214 de la platine 21. Les deux mains 23 de la pince 2 se chevauchent et s’imbriquent comme les deux lames d’une paire de ciseaux. Pour éviter que les deux mains 23 ne s’écartent l’une de l’autre en serrant l’objet O, elles sont imbriquées : l’une des mains 23 est formée de deux lames 23a, b délimitant un intervalle recevant la lame unique 23c formant l’autre main 23. Cette structure à une et deux lames imbri¬

5 quées apparait aussi dans les coulisses 232.

Alors que l’extrémité avant 22a du bras 22 porte l’articulation 24, l’extrémité arrière 22b du bras 22, retenue par une butée 221 a un secteur denté 27 en arc de cercle, pour venir, en position tangente au plan de0 symétrie YY, engrener avec la denture symétrique de l’extrémité 22b de l’autre bras 22. Dans cet exemple, les butées 221 sont également constituées par les vis 214 de fixation de la plage 14 à la platine 21.

Le bras 22 sensiblement en forme d’équerre est relié par son coude 22c à un ressort de rappel 28 tirant le bras 22 vers le plan de symétrie YY.

Le mouvement symétrique d’engrènement des secteurs dentés 27 des extrémités 22b des deux bras est asservi par un coulisseau 29 guidé librement dans une coulisse 211 de la platine 21 , selon l’axe de symétrie YY ; le coulisseau 29 porte deux pivots symétriques cachés par les extrémités 22b des bras et autour desquels pivotent ces deux extrémités 22b.

Les deux mains 23 imbriquées pivotent et coulissent à plat contre la platine 21. Cette imbrication est aussi prévue pour la région de l’articulation 24 de la main 23 et de l’extrémité avant 22a du bras 22.

Dans la position d’ouverture de la pince 2 (fig. 2C), les bras 22 poussent les mains 23 jusqu’à ce que la coulisse 232 soit avancée complètement et vienne en appui contre le pivot fixe 25 formant une butée. Le mouvement de recul du bras 22 est limité par la butée 221.

La figure 2D montre la pince de centrage 2 au début de sa fermeture sur un objet O. L’objet O tenu par deux côtés de la fente d’entrée de la machine est poussé (P) vers la position axiale O contre la réaction produite par le ressort de rappel 28 sur lequel tire la branche 22, poussée par la main 23 à laquelle la branche 22 est reliée par l’articulation 24. Dans ce mouvement articulé, symétrique, complexe, la main 23 est repoussée et glisse par sa coulisse 232 sur le pivot fixe 25 ; la coulisse 232 recule sur le pivot 25 comme le montre la comparaison des figures 2A, 2C et 2D.

La figure 2E montre l’étape finale de positionnement de l’objet O. La main 23 est repoussée par sa coulisse 232 dont l’extrémité avant est maintenant en appui contre le pivot fixe 25. Même si la poussée P exercée sur l’objet P continue, la main 23 ne peut que pivoter autour du pivot 25. Or, ce même pivotement n’est pas possible car cette position est la position finale de l’objet O : le triangle isocèle de sommet formé par l’objet O et dont la base est délimitée par les deux pivots fixes 25 ne peut se déformer.

Cette position est celle de l’objet O dans le plan YY qui peut être légèrement décalée dans la direction YY par rapport à l’axe de centrage XX selon le diamètre de l’objet. Cet éventuel décalage ne perturbe pas le fonctionnement du rotor d’étiquetage 3.

Dans le cas d’un objet O de diamètre relativement important ne permettant pas la fermeture complète de la pince comme à la figure 2E par le positionnement de l’objet au-delà de la droite passant par les deux pivots fixes 25. Cet objet O néanmoins, est tenu sur l’axe d’étiquetage XX.

La structure détaillée de la machine 100 avec son rotor d’étiquetage 3 apparaît aux figures 3 et 4 ainsi qu’aux figures associées.

La figure 2E montre aussi la structure imbriquée des deux mains 23 apparaissant bien à l’arrière des deux mains ; l’une a deux lames dont l’intervalle reçoit et guide la lame de l’autre main.

La figure 3 est une vue extérieure en perspective (côté 11b) du mécanisme d’entraînement 4 du rotor d’étiquetage 3, de part et d’autre de la paroi 13 (non transparente) du châssis 1.

La largeur de la machine 100 étant faible car limitée à la longueur habituelle de la région de l’objet à étiqueter O et à son maintien pendant l’étiquetage, le rotor d’étiquetage 3 se limite, pour son soutien et son entraînement, à des moyens situés seulement du côté 1 lb du châssis ; cela a aussi l’avantage d’éviter une structure symétrique complexe avec deux paliers des deux côtés qui devraient en tenir compte de l’ouverture transversale dans la tête d’étiquetage, nécessaire pour placer l’objet à étiqueter O sur ou au voisinage de l’axe d’étiquetage XX.

Le rotor d’étiquetage 3 est porté par un disque de support 31 muni d’une fente radiale 311 pour introduire l’objet et le mettre en position d’étiquetage. Le disque de support 31 située au-delà de la paroi latérale 13 est porté par une couronne dentée 41, ouverte également par une fente radiale 412 selon la forme de cette fente d’entrée 311 et la fente 12 de la paroi 13 faisant partie du châssis ; ces fentes et ouvertures coïncident lorsque le disque de support 31 et la couronne dentée 41 sont en position d’arrêt correspondant à l’introduction de l’objet ou à son enlèvement une fois étiqueté. Une courroie crantée 43 engrène avec la couronne dentée 41 sur un segment d’entraînement 42 défini par deux pignons 421 portés par la paroi 13 ; il constitue le berceau sur lequel s’appuie la couronne dentée 41 du rotor. La courroie crantée 43 est une courroie à double face passant sur les pignons 421 ainsi que sur le pignon 422 du moteur 423.

La figure 3 montre, au-delà de la paroi 13, un disque de came 33 associé au disque de support 31 pour commander le mouvement des mors du mandrin transversal 32. Pour cela le disque de came 33 a trois coulisses de guidage 332 courbes, inclinées par rapport à la direction radiale et permettant d’entraîner les mors du mandrin transversal 32 entre une position ouverte et une position refermée sur l’objet. Par définition, la direction radiale est une direction quelconque issue du centre constitué par l’axe XX.

De façon plus détaillée, après enlèvement de la plaque de guidage 14 (fig. IB) fixée au châssis 1, la figure 3A montre le mécanisme d’entraînement 4 couvert par un écran pivotant 15 protégeant l’accès à la fente d’entrée 12 du côté 11b du châssis.

L’écran 15 est un secteur monté pivotant sur le châssis 1 par son sommet 151 ; le côté opposé à ce sommet est un secteur de cercle, partiellement denté 152 coopérant avec un pignon 153 d’un dispositif d’entraînement commandé pour pivoter l’écran 15 en position de protection active ou en retrait pour permettre l’accès à la fente 12. L’écran 15 est guidé par le galet 154 logé dans une coulisse 155 en arc de cercle centrée sur le pivot 151.

L’écran pivotant 15 est retenu dans la direction transversale de l’axe XX en position de condamnation de l’entrée 12 (du côté 11b) par des vis.

L’écran 15 ayant été enlevé, la figure 3B montre le mécanisme d’entraînement 4 en position d’arrêt ou d’attente, laissant dégagée la fente d’entrée 131 ; la vue éclatée (figure 3C) montre les composants du mécanisme 4 installés de part et d’autre de la paroi 13.

Le mécanisme d’entraînement 4 se compose d’une partie d’entraînement, côté extérieur de la paroi 13 et d’une partie intérieure associée au rotor d’étiquetage 3, l’ensemble étant porté à rotation par une couronne de galets fixés à la paroi 13.

Selon les figures 3B et 3C, le mécanisme d’entraînement 4 se compose de la couronne dentée 41 roulant par sa surface intérieure sur un palier de la paroi 13, formé par une couronne circulaire de galets 441 montés sur des pivots 442 entourant l’ouverture 131 de la paroi 13. La couronne dentée 41 est retenue dans la direction transversale (axe XX) sur le palier formé par les galets 41, la surface intérieure de la couronne 41 étant munie d’un rebord.

5 La couronne dentée 41 a une face en forme de disque 411 munie d’une fente d’entrée 412 et de trous circulaires 413 correspondant aux pivots 442 des galets 441 pour accéder à ceux-ci pour leur fixation à travers le disque 411 pour installer et retenir la couronne dentée 41, la surface intérieure de la couronne 41 étant munie d’un rebord. Les galets 4410 sont d’abord positionnés et retenus provisoirement dans ou à travers les trous circulaires 413 et la couronne 41 ; la couronne 41 est ainsi mise en place par les galets 441 sur les pivots 442 ; les galets sont ensuite vissés à ces pivots 442 et retiennent la couronne 41 qui sera également associée solidairement au moyeu 312 du disque de support 31 à travers le logement en arc de cercle 131 formant un palier.

La couronne dentée 41 est entraînée par la courroie 43 crantée sur ses deux faces, passant sur les pignons 421 montés sur des axes portés par la paroi 13.

La denture de la courroie 43 et celle de la couronne 41 sont calculées pour tenir compte de la répartition des dents sur la couronne 41 et le nombre de dents du segment de la courroie chevauchant la fente 412 ; ce segment à une forme droite de corde de cercle et non pas courbe d’arc de cercle lorsque la fente 412 est sur le segment d’entraînement 42.

La courroie 43 passe sur le pignon de sortie 422 du moteur 423 fixé au côté intérieur de la paroi 13 pour éviter le relief que ferait le moteur 423 sur le côté extérieur. Le moteur 423 est commandé pour une commande précise du mouvement de la couronne dentée 41.

Le disque 411 de la couronne 41 est relié par son moyeu incomplet 413, coupé par la fente 412, au moyeu incomplet 312 du disque de support 31 du rotor d’étiquetage 3, de façon que leurs fentes 412, 311 coïncident. Ainsi, l’ensemble formé par la couronne dentée 41 solidaire du disque 411 et le disque de support 31 avec leurs moyeux combinés est monté à rotation à cheval sur la paroi 13 par le palier 44. L’assemblage est fait par des vis 415.

Le moyeu incomplet 312 du disque de support 31 forme le palier de rotation du disque de came 33 associé au disque de support 31.

Selon la figure 3D, le disque de came 33 comporte trois coulisses de guidage 332 inclinées par rapport à une direction radiale ; est sont identiques et réparties de façon équiangulaire autour de l’axe de rotation XX et qui ont chacune une extension angulaire autour de cet axe XX entre une extrémité intérieure 332a tournée vers l’axe XX et une extrémité extérieure 332b du côté du bord du disque.

Le bord extérieur circulaire du disque de came 33 comporte une butée 333 pour un sens de rotation en coopérant avec un cliquet 334 porté par la paroi 13. Par la rotation de la couronne dentée 41, cette butée 333 commande l’ouverture du mandrin transversal 32 et aligne les fentes d’entrée 311, 331, 412 sur la fente d’entrée 12 à l’arrêt pour permettre la mise en place d’un objet à étiqueter et son extraction une fois étiqueté.

Sur le côté intérieur, le disque de support 31 porte le mandrin transversal 32 formé de trois mors 321, 321, 322 orientés radialement sur l’axe XX et répartis de façon équiangulaire : deux mors 321 en position basse (selon l’orientation à l’arrêt de la figure 3D) dont l’un est, par exemple, orienté dans la direction de la fente d’entrée 311 du disque 31. Le troisième mors appelé mors principal 322 reçoit le dispositif d’alimentation en étiquettes 5.

Les mors 321, 322 ont chacun une embase 323 coulissant dans une plaquette 324 fixée au disque de support 31 pour être retenus au disque et guidés dans la direction radiale. Cette fixation d’un mors 321, 322 au disque de support 31 est identique pour les trois mors. La fixation de chaque plaquette 324 au disque 31 est schématisée par quatre lignes en traits interrompus dirigés vers les quatre taraudages 3131 associés à chaque coulisse radiale 313. Chaque embase 323 porte un organe suiveur 325 reliant, de manière mobile, le disque de support 31 et le disque de came 33, cet organe suiveur 325 est asservi à l’intersection d’une coulisse radiale 313 du disque de support 31 et d’une coulisse de guidage 332 du disque de came 33 : l’organe suiveur 325 combine sur sa face venant contre le disque de support 31, un guide radial 3251 pour la coulisse radiale 313 et sur celui-ci un axe 3252 venant dans la coulisse de guidage 332. L’organe suiveur 325 est schématisé par le point M à la figure 3E.

Ainsi, l’organe suiveur 325 guide élastiquement le mors 321, 322 entre sa position ouverte et sa position fermée contre l’objet O pour s’adapter à son diamètre. Ce montage est le même pour les trois mors 321, 322. Le guidage radial des mors est ainsi assuré à la fois par le rail que forme la plaquette 324 et par la coulisse radiale 313.

En phase préparatoire précédant l’enroulement de l’étiquette, la couronne dentée 41, tourne dans le sens (+R) et entraîne dans le même sens (+R) le disque de came 33 par la liaison constituée par le suiveur de came 325 (point de liaison M); ce point de liaison M est entraîné dans le sens (+R) par la coulisse radiale 313 du disque de support 31 ; ce point est aussi dans la coulisse 332 du disque de came 33 dans laquelle il glisse, tout en entraînant le disque de came 33 dans le même sens. Lorsque la butée 333 du disque de came 33 rencontre le cliquet 334, en position fixe sur le châssis, le disque de came 33 s’immobilise, mais le disque de support 31 continue de tourner entraînant le point M vers l’extrémité extérieurement 32b de la coulisse de guidage 332. Ce mouvement d’entraînement dans le sens (+R) est commandé par le mécanisme d’entraînement 4 pour s’arrêter dès que le point de liaison M est près de l’extrémité extérieure de la coulisse radiale 313 ou le point défini par la distance radiale de l’extrémité 332b de la coulisse de guidage 332. Le disque de came 33 devient alors solidaire en rotation du disque de support 31 et comme il est bloqué par sa butée 333 contre le cliquet 334, le mouvement de rotation doit s’arrêter dans ce sens (+R) soit de façon programmée, soit par la détection du couple opposé au couple moteur et qui ne doit pas dépasser un seuil de sécurité.

La rotation dans le sens (+R) produit l’ouverture du mandrin par l’écartement des mors et la rotation en sens inverse (-R) produit la fermeture du mandrin par le rapprochement des mors.

Les positions de la butée 333 par rapport à la fente 331 et du cliquet 334 sont choisies pour que le disque de came 33 soit arrêté avec sa fente 331 en coïncidence avec la fente d’entrée 12 du châssis 1.

Pour les mêmes raisons, les coulisses radiales 313 sont positionnées pour qu’à l’arrêt du disque 31, sa fente 311 soit dans la même position que celle du disque de came 33 et la fente d’entrée 12.

Cette position d’arrêt est la position de repos ou d’attente pour l’introduction de l’objet O à étiqueter ou l’extraction de l’objet O étiqueté, les mors 321, 322 étant écartés dans cette position d’arrêt.

Après la mise en place de l’objet O à étiqueter, la couronne dentée 41 est entraînée dans le sens de rotation de fermeture (-R) et le mouvement d’enroulement de l’étiquette peut commencer.

Comme cela est aussi schématisé à la figure 3E, au début de cette phase de rotation (-R), le disque de support 31 immédiatement entraîné en rotation entraîne progressivement le disque de came 33 de sorte que le point M se déplace dans le sens de fermeture (-D) vers l’axe XX dans la coulisse radiale 313 jusqu’à ce que les mors 321, 322 touchent le contour de l’objet O et arrêtent leur mouvement. Le disque de came 33 est alors entraîné à la même vitesse que le disque de support 31 et l’ensemble peut passer le cliquet 334 puisque la butée 333 a une rampe pour ce sens de rotation (-R).

Les figures 3A, AA, 3B, BB, 3C, CC montrent une variante de réalisation du mécanisme d’entrainement 4 qui diffère du mode de réalisation précédent par le nombre de galets 441 et l’ajout d’un pignon de renvoi 424 pour la courroie 43. Les autres éléments sont inchangés et leur description ne sera pas répété.

La figure 4 est une vue en perspective du rotor d’étiquetage 3. Le rotor d’étiquetage en position d’arrêt est aligné sur la fente d’entrée 12 du châssis 1 de la machine. Le disque 31 du rotor porte les trois mors 321, 321, 322 orientés radialement et répartis de façon équiangulaire : deux mors 321 en position basse (en position d’arrêt selon l’orientation de la figure 4) dont l’un est, par exemple, orienté sur la fente d’entrée 12 du disque support 31 et les deux autres 321, 322 font un angle de 120° en orientation radiale toujours centrés sur l’axe transversal d’étiquetage XX. Les mors 321 , 322 sont coulissants radialement, asservis par l’organe suiveur 325 entre leur position écartée et leur position resserrée élastiquement contre l’objet pour s’adapter aux diamètres différents des objets ; les mors sont montés sur leur embase 323 solidaire de l’organe suiveur 325 coopérant avec la coulisse courbe de façon à permettre aux mors de reculer de façon élastique en comprimant les ressorts 326 (fig. 4C) pour s’adapter à la section de l’objet à étiqueter.

Le mors principal 322 (en position haute selon la figure 4) comporte un rouleau applicateur 51 qui sert à appliquer l’étiquette. Ce rouleau est l’équivalent des rouleaux 328 des deux autres mors 321.

Le mors principal 322, porte en amont du rouleau 51, le dispositif d’alimentation en étiquettes 5 comprenant un convoyeur d’étiquette 52 formé par de minces courroies transporteuses 523 qui reçoivent la surface encollée de l’étiquette E selon des lignes de contact. L’étiquette vient par son côté non adhésif contre un patin conformateur 53.

De façon plus détaillée, la figure 4A montre le côté intérieur du rotor d’étiquetage 3 en position d’arrêt, aligné sur la fente d’entrée 12 du châssis 1. L’orientation de cette vue étant opposée à celle de la vue des figures 3, 3A-3F, le sens de rotation des figures 4, 4A est opposé. Les sens fermant et ouvrant sont indiqués par les références (-R), (+R).

Pour se mettre en position d’attente et ouvrir le mandrin transversal 32, la rotation se fait dans le sens (+R) et pour la pose de l’étiquette, le sens de rotation du mandrin 2 est le sens (-R). Les figures 4B-4E montrent les détails d’un mode de réalisation du mors 321 en perspective et en vue de dessus.

Le mors 321 est composé de la plaquette 324 fixée au disque de support 3 1 et formant un rail retenant l’embase 323 contre le disque de support 3 1. L’embase 323 est poussée vers l’axe XX par deux ressorts de compression 326.

L’embase 323 porte une console 327 dont la tranche est équipée d’un rouleau 328, de préférence divisé en deux parties coaxiales pour mieux adapter les efforts exercés sur l’objet O à travers l’étiquette et tenir compte des irrégularités axiales de la surface de l’objet O lorsque le mors 321 roule sur l’objet et sur l’étiquette posée sur celui-ci.

L’axe du rouleau 328, libre en rotation, est perpendiculaire à la surface du disque de support 31, c’est-à-dire que cet axe est parallèle à l’axe XX et le contact entre le rouleau 328 et la surface de l’objet O est un contact linéaire.

La figure 4C montre l’embase 323 rétractée, appuyée contre l’objet et la figure 4D montre l’embase déployée lorsqu’elle est libre, rétractée ou encore non appuyée contre l’objet.

La forme de la console 327a du mors 321 de la figure 4E est légèrement tronquée et déformée à cause de l’encombrement que constitue l’extrémité du dispositif d’alimentation en étiquettes 5 venant très près de l’axe XX, à côté de ce mors 321. Les mors 321 montés sur leur embase à ressorts, elle-même entraînée par l’organe suiveur 325 coopérant avec la coulisse de guidage 332 peuvent reculer de façon élastique en comprimant les ressorts 326 pour s’adapter à la section de l’objet à étiqueter. Cela se traduit par le déplacement de l’organe suiveur 325 et ainsi par un décalage angulaire entre le disque de came 33 et le disque de support 31 qui est sans importance pendant la pose de l’étiquette puisque ce décalage n’existe pas en position d’arrêt (mise en place de l’objet ou son enlèvement après étiquetage).

Le mors principal 322 comprend comme les deux autres mors 321 une embase 323 coulissant dans une plaquette 324 fixée au disque de support 31 n’apparaissant pas dans les figures. L’embase du mors principal 322 coulisse dans le rail constitué par la plaquette 324 contre l’action des ressors 326 comme l’ensemble des deux autres mors 321. Le mors principal 322 comporte un rouleau applicateur 51 qui sert à appliquer l’étiquette. Ce rouleau 51 équivalent des rouleaux 328 de chacun des deux autres mors 321 est intégré au dispositif d’alimentation en étiquettes 5.

Pour les raisons données ultérieurement, le diamètre du rouleau applicateur 51 est plus grand que celui des rouleaux 328 et sa matière est plus souple que celle des rouleaux 328.

Le mors principal 322 porte le dispositif d’alimentation en étiquettes 5 et le rouleau applicateur 51 intégré au dispositif d’alimentation en étiquettes 5 formant un ensemble démontable fixé à la console 327a de forme différente de la console 327 du mors 321.

Le dispositif d’alimentation 5 comporte une barrette d’interface 55 pour sa commande et son alimentation électrique en position d’arrêt dans laquelle la barrette 55 est en contact avec une barrette d’interface fixe 6 solidaire du châssis 1. Elle s’en dégage par le mouvement de rotation (+R) en phase préparatoire.

Les figures 4F, 4G montrent une variante de réalisation d’un mors 421 muni d’un rouleau 328.

Selon la vue de face (figure 4F) le mors 321a se compose d’une plaquette 324 portant une console 327b. La console 327b est munie d’une fente de guidage 3271 radiale par rapport au disque de support 31. La fente de guidage 3271 reçoit un support de rouleau 3272 en forme de lame portant un rouleau 328 en deux parties 328a, b, coaxiales.

Le support 3272 est engagé dans la fente 3271 en y étant retenu du côté distal par rapport à l’embase 3232 par un pivot 3273 engagé dans un perçage de la console et dans le support 3272. L’autre extrémité proximale du support 3272 est retenue par un limiteur de course formé par un trou oblong 3276 dans la lame du support 3272 et traversé par une broche 3275 logée dans un perçage de la console 327b. Ce limiteur de course (3275, 3276) est complété par un ressort de compression 3274 entre le fond de la fente 3271 et le support pour ouvrir élastique- ment l’angle entre la console 327a et le support 3272.

Le pivotement élastique du support 3272 permet de compenser le jeu de guidage du mors 321a du côté du disque de support 31 qui est le côté préférentiel de guidage de l’étiquette E c’est-à-dire le côté par lequel l’étiquette sera guidée dans le dispositif d’alimentation en étiquette, quel que soit la largeur de l’étiquette. La figure 5 montre le dispositif d’alimentation en étiquettes 5 selon son orientation de la figure 4 et la figure 5A le montre côté tourné vers le disque de support 31.

Le mors principal 322 a une platine avant 56 munie de paliers non référencés pour le rouleau applicateur 51 et les arbres 521, 522 du convoyeur. La platine avant 56 et sa platine arrière 57 composent les joues du dispositif d’alimentation 5. Le dispositif assemblé est monté sur le mors principal 322 coulissant sur la plaquette 324 fixée au disque de support 311 comme celle des deux autres mors 321.

Le rouleau applicateur 51 a un diamètre nettement supérieur à celui des deux autres rouleaux 328 car il a une fonction de transfert de l’étiquette E. Comme déjà indiqué, les axes sont parallèles à l’axe XX pour venir en contact linéaire avec l’objet cylindrique O.

Le rouleau applicateur 51 a une certaine souplesse pour épouser une zone longitudinale de l’objet, bien amorcer la fixation de l’étiquette et résister à la traction périphérique exercée sur l’étiquette au cours du mouvement d’enveloppement de l’étiquette.

Le dispositif d’alimentation 5 composé du rouleau applicateur 51 recevant l’étiquette E d’un convoyeur d’étiquette 52 combiné à un patin- conformateur 53 est entraîné par un moteur 54 alimenté et commandé par l’intermédiaire de la barrette dïnterface 55 venant en contact en position d’arrêt, avec une barrette d’interface 6, fixe, solidaire du châssis 1.

La sortie du moteur 54 porte un pignon 541 relié à un pignon intermédiaire 542 engrenant avec le pignon 543 du rouleau applicateur 51 et avec un pignon 544 engrené avec le pignon 545 l’arbre entraîné 521 du convoyeur d’étiquettes 52.

Les courroies transporteuses 523 qui reçoivent la face encollée de l’étiquette E passent sur les deux arbres 521, 522 selon des lignes de contact.

Le convoyeur 52 est surmonté du patin conformateur 53 à section crénelée pour s’appuyer sur le dessus de l’étiquette E et lui imprimer une section transversale ondulée (section dite tuilée) qui la rigidifie longitudinalement.

L’entrée du conformateur 53 est évasée ou précédée en amont d’un rouleau rigide 524 libre au contact des courroies et qui s’appuie sur l’étiquette déjà avancée sur le convoyeur 52 pour la déformer sous le plan tangent au-dessus des courroies transporteuses 523 et ainsi faciliter l’arrivée de l’étiquette sous le patin conformateur 53.

Le dispositif d’alimentation 5 est commandé pour entraîner le convoyeur 52 et le rouleau d’entrée 524 par son contact avec les courroies convoyeuses 523 avant l’arrivée du bord de l’étiquette E. Ce mouvement de rotation force le bord avant de l’étiquette dans l’intervalle ouvert entre le dessus des courroies transporteuses 523 et le rouleau 524, même si le bord avant est éventuellement relevé. Le convoyeur 52 entraîne ainsi l’étiquette E pour l’arrêter juste avant son contact avec le rouleau applicateur 51.

L’étiquette E étant "tuilée", sa partie avant, en porte-à-faux reste dans le "plan" de l’étiquette et ne remonte, ni ne s’affaisse.

Après cette phase préliminaire, le disque de support 31 commence à tourner dans le sens fermant (-R) avec le mors 322 et le dispositif d’alimentation 5 de sorte que sa liaison avec le disque de came 33 referme les mors 321 , 322 vers l’objet O jusqu’à le toucher.

Dès le contact du rouleau applicateur 51 avec le contour de l’objet O, le pivotement du dispositif d’alimentation 5 fait rouler le rouleau applicateur 51 dans le sens des flèches (figure 5B). Le moteur 54 étant arrêté, il n’oppose pas de couple et le train d’engrenages 543, 542, 544, 545 entraîne le convoyeur 52 qui fait avancer l’étiquette E.

Il convient de remarquer qu’à la figure 5B, le dispositif 5 est représenté avec le convoyeur 52 en position horizontale, uniquement pour faciliter la présentation alors qu’en réalité, cette position angulaire qui correspond au contact du rouleau applicateur 51 avec l’objet O peut être différente.

Lorsque l’étiquette E est prépositionnée, le mandrin transversal 32 se referme après le début de rotation du rotor d’étiquetage 3 dans le sens d’application de l’étiquette (-R) ; sa barrette d’interface 55 se détache de la barrette complémentaire fixe 6.

La rotation dans le sens (-R) produit, dès le début du mouvement, le rapprochement des mors 321, 322 de l’objet O et de l’axe XX de sorte que la barrette d’interface 55 pourra passer sous la barrette complémentaire 6, fixe dès le premier tour du mandrin 32 ; cela permet à la machine d’enrouler une étiquette sur plusieurs tours.

Les figures 5B, 5C montrent la structure du convoyeur 52 et sa coopération avec le patin-conformateur 53. Les arbres épaulés 521, 522 de même forme se composent d’une succession de gorges 71 séparées par des segments cylindriques 72 de diamètre réduit. L’arbre 521 est entraîné.

Les gorges 71 de section circulaire reçoivent les courroies transporteuses 523 qui sont elles aussi de section circulaire.

Le dessous du patin conformateur 53 a une succession de nervures longitudinales 531, dont le sommet 532 est muni d’une matière lubrifiante pour faciliter le glissement du dessus de l’étiquette E.

Ces nervures 531 sont associées aux intervalles des gorges 71 et elles pénètrent dans le plan tangent au-dessus des roulettes de façon à déformer transversalement l’étiquette E et lui imprimer l’ondulation transversale apparaissant à la figure 5C.

La vue de dessous du convoyeur 52 de la figure 5D montre l’imbrication du patin conformateur 53 et du convoyeur d’étiquette 52 par l’alternance des gorges 71 et les nervures 524 du patin conformateur 53.

La vitesse périphérique du rouleau 51 et la vitesse de défilement du convoyeur d’alimentation 52 sont identiques ou au moins très voisines par le dimensionnement des diamètres des rouleaux du convoyeur 52 et du rouleau applicateur 51 ainsi que des pignons de façon que, pendant la phase d’enroulement de l’étiquette sur l’objet O, l’étiquette E soit poussée par le convoyeur 52 à une vitesse voisine de la vitesse périphérique du rouleau applicateur 51.

Les différents mouvements de la machine 100, c’est-à-dire le rapprochement des mors et la fourniture de l’étiquette sont commandés ; le cycle est déclenché par la mise en place de l’objet O dans les pinces en l’alignant sur l’axe XX.

Le paramétrage de la machine est fait en fonction des différents types d’objets et d’étiquettes.

En résumé, l’invention porte sur une Machine d’étiquetage 100 d’un objet cylindrique tel que câble, comprenant : un châssis définissant un axe d’enroulement XX sur lequel est maintenu l’objet à étiqueter O et muni d’une fente d’entrée 12 pour l’objet O à mettre sur l’axe d’enroulement XX, une pince de centrage portée par le châssis 1 pour tenir l’objet O, un rotor d’étiquetage tournant autour de l’axe d’enroulement XX et ayant une fente d’introduction venant à l’arrêt dans la position d’introduction définie par la fente d’entrée 12 du châssis 1, un mécanisme d’entraînement du rotor, machine caractérisée en ce que au moins un côté 1 la, 11b du châssis 1 selon l’axe d’étiquetage XX porte une pince 2 pour bloquer l’objet à étiqueter O et l’autre côté 11b est muni d’un rotor d’étiquetage 3 porté par la paroi latérale 13 du châssis, le rotor d’étiquetage 3 comprenant : un mandrin transversal 32, coaxial à l’axe XX, porté par une paroi latérale 13 du châssis 1 et ayant des mors 321, 322 mobiles par rapport à l’axe XX, à mouvement commandé par un système de came activé par la rotation du rotor d’étiquetage 3, les mors 321, 322 ayant des rouleaux 328, 51 d’axe parallèle à l’axe XX pour s’appuyer contre la surface de l’objet O et rouler sur celle-ci, un dispositif d’alimentation en étiquettes 5, porté par le rotor d’étiquetage 3, fournissant l’étiquette à poser E au rouleau d’appui 51 de l’un 322 des mors, au voisinage de l’objet O positionné sur l’axe XX, un mécanisme d’entraînement 4 commandé, arrêtant le rotor 3 dans la position d’arrêt dans laquelle la fente d’introduction du mandrin transversal 32 coïncide avec celle 12 du châssis 1.

Suivant une caractéristique, le mandrin transversal 32 comprend : un disque de support 32 portant les mors 321, 322, une couronne dentée 41 portée par un disque 411, les disques 32, 411 étant situés de part et d’autre de la paroi 1 la du châssis 1 et reliés par leurs moyeux 312, 413) traversés par l’axe XX formant un équipage solidaire en rotation, un palier 44 formé de galets 411 portés par la paroi 13 et répartis sur un cercle centré sur l’axe XX et sur lesquels roule la couronne dentée 41 par sa surface intérieure.

Suivant une autre caractéristique le disque de support 31 est combiné à un disque de came 33, le disque de came 33 est monté pivotant par rapport au disque de support 31 et, a des coulisses de guidage 332 inclinées par rapport à la direction radiale, symétriques en rotation par rapport à l’axe XX, le disque de support 31 a des coulisses radiales 313 associées chacune à une coulisse de guidage 332, chaque mors 321, 322 a un organe suiveur 325, M, engagé de manière mobile à l’intersection d’une coulisse radiale 313 et d’une coulisse de guidage 332, la rotation relative du disque de support 31 selon son sens de rotation par rapport au disque de came 33 produisant le déplacement radial des mors par rapport à l’axe XX dans le sens ouvrant +R ou dans le sens fermant -R.

Suivant une autre caractéristique, le dispositif d’alimentation 5 comprend : un convoyeur d’étiquettes 52 ayant un axe entraîné 521 et un autre axe 522 parallèle à l’axe entraîné 521 , des courroies transporteuses 523 passant sur les axes 521, 522 et formant une surface de transport recevant le côté encollé de l’étiquette E, un rouleau applica- teur 51 devant le convoyeur 52 et parallèle à l’axe XX, un moteur 54 relié au convoyeur d’étiquette 52 pour l’entraîner, une barrette d’interface 55 à l’extrémité radiale la plus éloignée de l’axe XX pour être en contact avec une barrette d’interface fixe 6 portée par le châssis 1 , lorsque le mors 522 portant le dispositif d’alimentation en étiquettes 5 est en position d’arrêt, radialement extérieure pour alimenter et activer le convoyeur d’étiquette 52, le contact entre les barrettes d’interface 6/55 s’établissant par la rotation du rotor d’étiquetage 3 dans le sens ouvrant +R arrivé à la position d’arrêt et le contact se coupant pour la rotation du rotor d’étiquetage 3 dans le sens fermant -R.

De manière particulièrement avantageuse, le dispositif d’alimentation en étiquette 5 comprend : un patin-conformateur 53 au-dessus du convoyeur 52 et imbriqué dans celui-ci pour déformer transversalement la section de l’étiquette E au cours de son transport et lui imprimer des ondulations longitudinales pour la rigidifîer en sortie du dispositif d’alimentation 5 juste en amont de l’intervalle de jonction entre l’objet O et le rouleau d’appui 51 pour que l’extrémité avant de l’étiquette soit rigide face au rouleau 51 pendant la coupure de l’entraînement du convoyeur 52 au début de la phase d’enroulement de l’étiquette, avant que le rouleau 51 ne touche l’objet et commence à rouler sur celui-ci, entraînant ainsi le convoyeur 52.

De manière avantageuse, le convoyeur d’étiquette 52 comprend : les deux axes 521 , 522 qui ont chacun la même succession de gorges 71 séparées par des segments cylindriques 72, des courroies transporteuses 523 venant dans les gorges 71 et, le patin conformateur 53 comporte des nervures longitudinales 531 venant en saillie dans les intervalles entre les courroies transporteuses 523 des roulettes 7.

Selon une autre caractéristique, le moteur 54 du dispositif d’alimentation en étiquettes 5 est relié au rouleau applicateur 51 et au convoyeur d’étiquettes 52 par un train d’engrenages 541-545, réversible, tel que le moteur 54 en position d’arrêt du rotor d’étiquetage 3 en phase préliminaire, entraîne l’axe d’entraînement 521 du convoyeur 52 pour transférer l’étiquette E, le moteur 54 étant arrêté après la phase préliminaire, le contact du rouleau applicateur 51 avec l’objet O est assuré par la rotation du rotor d’étiquetage 3 dans le sens fermant entraînant le convoyeur d’étiquette 52 dans le sens de l’alimentation de l’étiquette E au début du mouvement du rotor 3 dans le sens de fermeture du mandrin 32 pour la pose de l’étiquette, le rouleau applicateur 51 roulant sur l’objet C et lui appliquant l’étiquette.

Selon l’invention, le rotor d’étiquetage 3 a un mécanisme d’entraînement 4 comprenant une courroie crantée 43 engrenant avec la couronne dentée 41 et avec un pignon 422 du moteur 423, la courroie 43 passant sur deux pignons 421 portés par la paroi 13 du châssis 1 et délimitant entre eux le segment d’entraînement 42 sur lequel la couronne dentée 41 est en contact avec la courroie 43. Dans ce rotor d’étiquetage, les mors 321, 322 comprennent chacun une embase 323 munie d’une console 327, 327a portant un rouleau 328, 51 respectif, ayant : l’embase 323 portant une console 327, 327a portant un rouleau 328, 51, parallèle à l’axe XX pour venir au contact de l’objet O en position refermée de chaque mors et, une plaquette de retenue 324 fixée au dispositif de support 31, à cheval sur une coulisse radiale 313 respective, pour retenir l’embase 323 contre le disque de support 31 et former un rail radial de guidage de l’embase 323 et, l’organe suiveur 325, M est solidaire du dessous de l’embase 323 pour coopérer avec les coulisses 313, 332.

Suivant une autre caractéristique avantageuse la console 327a solidaire de l’embase 323 comprend un support de rouleau 3272 muni du rouleau 328 328a, 328b et dont une extrémité est relié par un pivot 3273 à la console 237b et l’autre extrémité du côté de l’embase comporte un li- miteur de course 3275, 3756 avec un ressort de compression 3274 pour ouvrir élastiquement l’angle entre la console et le support.

En particulier, la console 527b a une fente de guidage 3271 recevant le support 3272 en forme de lame, munie d’un trou oblong 3276 traversé par une broche 3275 de la console pour former le limiteur de course.

Selon l’invention, le rouleau 28 est formé de deux parties coaxiales 378a, b.

Suivant une autre caractéristique une commande 9 reliée à : un moteur 423 du rotor d’étiquetage 3 et, un moteur 54 du dispositif d’alimentation en étiquettes 5, pour commander l’opération d’étiquetage par la mise du rotor d’étiquetage 3 en position d’arrêt avec correspondance de la fente d’entrée 34 du rotor 3 sur celle 12 du châssis 1 et, le positionnement de l’étiquette E en attente, à proximité du rouleau d’appui 51, le rotor d’étiquetage 3 étant en position d’arrêt et, la mise en rotation du rotor d’étiquetage 3 pour la phase de pose de l’étiquette E par le rotor 3.

Suivant une autre caractéristique, le mécanisme d’entraînement 4 comprend : une butée 333 portée par le disque de came 33, active pour le sens ouvrant +R et, un cliquet 334 porté par le châssis 1 sur le trajet circulaire de la butée 333 pour retenir le disque de came 33 dans le sens ouvrant +R et laisser passer la butée 333 et le disque de came 33 dans le sens fermant -R. Dans la machine d’étiquetage 100, la pince 2 portée par une platine 21 fixée à un côté l ia, 11b du châssis 1 comprend de façon symétrique par rapport au plan d’entrée YY passant par l’axe d’étiquetage XX : une première partie ayant :

- un bras 22 libre en mouvement, dont

* l’extrémité avant 22a est reliée par une articulation 24 à une main 23 recevant en partie l’objet O,

- la main (23) étant asservie par une coulisse longitudinale 232 à un point fixe (25) à la platine 21, et

* l’extrémité arrière 22b a

* un secteur denté 27 en arc de cercle et,

* elle est reliée par un pivot à un coulisseau 29 d’une coulisse 27 dans le plan d’entrée YY, une seconde partie

- symétrique de la première partie et ayant les mêmes composants symétriques,

- le coulisseau 29 étant commun aux deux bras 22 symétriques,

* un ressort de rappel 28 reliant les deux bras 22 en y étant fixé à un point situé entre l’extrémité avant 22 à une extrémité arrière 22b de chaque bras 22,

* les ouvertures 231 des deux mains 23 se chevauchant à la manière des lames de ciseaux autour de l’objet O sur l’axe d’étiquetage XX.

NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX

100 Machine d’étiquetage 1 Châssis enveloppant l 1a Côté du châssis / côté pince 11b Côté du châssis / côté rotor d’étiquetage 12 Fente d’introduction et de positionnement de l’objet 121 Zone circulaire autour de l’axe XX 13 Paroi latérale 131 Fente d’entrée 132 Logement en arc de cercle de la paroi 13 14 Plaque de guidage 15 Ecran pivotant 151 Pivot du sommet de l’écran 152 Secteur denté 153 Pignon du moteur 154 Galet de guidage 155 Coulisse 156 Vis 2 Pince de centrage 21 Platine 211 Coulisse 212 Vis 213 Point de fixation de la platine 21 au châssis 1 214 Point de fixation de la plaque 14 à la platine 21 22 Bras 22a Extrémité avant du bras 22b Extrémité arrière du bras 22c Coude 221 Butée 23 Main 231 Découpe d’entrée 232 Coulisse longitudinale 24 Articulation reliant le bras à la main 25 Pivot fixe (dans la coulisse de la main) 26 Butée fixe 27 Secteur denté en arc de cercle 271 Découpe de la main 28 Ressort de rappel 29 Coulisseau 3 Rotor d’étiquetage 31 Disque de support 311 Fente d’entrée 312 Moyeu incomplet 313 Coulisse radiale 3131 Taraudage

32 Mandrin transversal 321 Mors

3211 Rouleau

322 Mors principal

323 Embase

324 Plaquette de retenue

325 Organe suiveur

3251 Guide radial

3252 Axe

326 Ressort

327 Console

327a Console du mors principal 322

327b Console à support pivotant

3271 Fente de guidage

3272 Support de rouleau

3273 Pivot

3274 Ressort de compression

3275 Broche

3276 Trou oblong

328 Rouleau

328a, b Parties du rouleau

33 Disque de came

331 Fente

332 Coulisse de guidage

332a Extrémité intérieure

332b Extrémité extérieure

333 Butée dans le sens ouvrant 334 Cliquet pour le sens fermant 4 Mécanisme d’entraînement du rotor 41 Couronne dentée 411 Disque de la couronne dentée 412 Fente d’entrée 413 Moyeu incomplet 414 Trou circulaire 415 Vis d’assemblage des moyeux 42 Segment d’entraînement 421 Pignon porté par la paroi 13 422 Pignon moteur 423 Moteur 424 Pignon de renvoi 43 Courroie crantée 44 Palier de la couronne dentée 441 Galet formant le palier 44 442 Pivot de galet 5 Dispositif d’alimentation en étiquettes 51 Rouleau applicateur 52 Convoyeur d’étiquette 521 Arbre épaulé, entraîné 522 Arbre épaulé 523 Courroie transporteuse 524 Rouleau rigide 53 Patin conformateur 531 Nervure longitudinale 532 Sommet de la nervure 54 Moteur 55 Barrette d’interface 56 Platine avant 57 Platine arrière 6 Barrette d’interface fixe 71 Gorge 72 Segment cylindrique AV Avant AR Arrière E Etiquette O Objet à étiqueter XX Axe d’étiquetage ou d’enroulement YY Plan d’entrée +R Sens de rotation ouvrant -R Sens de rotation fermant +D Déplacement vers l’extérieur / ouverture du mandrin -D Déplacement vers le centre XX / fermeture du mandrin