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Title:
MACHINE FOR SIMULTANEOUSLY SPREADING GRAVEL AND BINDER ON THE GROUND
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/046288
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a machine comprising a mobile chassis bearing a storage hopper (2) for receiving and holding gravel, a tank (4) for binder, a regulating hopper (3), likewise for receiving and holding gravel, a transverse binder ramp (6), fed with binder from the tank (4), a device (5) for extracting gravel, located at the base and at the outlet of the regulating hopper (3) designed to spread the gravel on the ground (S), at the rear of the binder ramp (6), a conveyor (22) for transferring gravel from the storage hopper (2) into the regulating hopper (3). The machine is characterized in that said storage (2) and regulating (3) hoppers are adjacent and have each the general shape of a dihedral, whereof the opening faces upwards, and the line of intersection downwards, said ridge being transversely oriented, thereby providing their walls, viewed laterally, a global W-shape, and said binder tank (4) is housed in the space located inside and at the base of said W. Thus, the machine is very compact while having high storage capacity. The invention is useful for road works.

Inventors:
CHAMBARD PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/003874
Publication Date:
June 05, 2003
Filing Date:
November 13, 2002
Export Citation:
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Assignee:
CHAMBARD (FR)
CHAMBARD PIERRE (FR)
International Classes:
E01C19/21; (IPC1-7): E01C19/21
Foreign References:
FR2538014A11984-06-22
FR2800104A12001-04-27
FR2795437A12000-12-29
US5069578A1991-12-03
Attorney, Agent or Firm:
Le Faou, Daniel (Cabinet Regimbeau Espace Performance Bâtiment K Saint-Grégoire Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Machine d'épandage en continu de liant et de cailloux sur le sol, destinée à la confection et/ou à la réparation d'une chaussée, qui comprend un châssis mobile supportant : une première trémie (2), dite de stockage, de grande capacité, destinée à recevoir et à contenir des cailloux à épandre ; une citerne (4) destinée à recevoir et contenir le liant ; une seconde trémie (3), dite de régulation, de capacité sensiblement inférieure à celle de la première trémie (2), également destinée à recevoir et à contenir des cailloux à épandre ; au moins une rampe à liant (6) disposée transversalement par rapport à la direction d'avancement de la machine, alimentée en liant depuis ladite citerne (4) ; un dispositif (5) situé à la base et à la sortie de la trémie de régulation (3), qui est adapté pour assurer l'extraction des cailloux hors de cette trémie, et leur distribution au sol (S), à l'arrière de la rampe à liant (6), lorsqu'on considère le sens d'avancement (H) de la machine sur la chaussée ; un convoyeur (22) apte à transférer des cailloux, au cours de l'opération d'épandage, de la trémie de stockage (2) dans la trémie de régulation (3) ; caractérisée par le fait que lesdites trémie de stockage (2) et de régulation (3) sont adjacentes et ont chacune la forme générale d'un dièdre, dont l'ouverture est tournée vers le haut, et l'arte vers le bas, cette arte étant orientée transversalement par rapport à la direction d'avancement de la machine, ce qui confère à leurs parois, vues de côté, l'allure générale d'un"W", ladite citerne à liant étant logée dans l'espace situé à l'intérieur et à la base des branches de ce"W".
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ladite citerne à liant (4), vue de côté, présente un contour approximativement triangulaire, à angles arrondis, qui s'inscrit complémentairement dans l'espace situé à l'intérieur et à la base des branches dudit"W".
3. Machine selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que ledit convoyeur (22) comprend au moins un transporteur à bande.
4. Machine selon la revendication 3, caractérisée par le fait que ledit transporteur à bande (22) s'étend de l'avant vers l'arrière et de bas en haut sous la face arrière du dièdre constitutif de la paroi de ladite trémie de stockage (2), et est adapté pour acheminer les gravillons depuis une fentre d'échappement (21) découpée dans cette paroi (20), au voisinage de l'arte du dièdre, en partie supérieure de la face avant du dièdre constitutif de la paroi de ladite trémie de régulation (3), et pour les déverser en continu dans cette dernière.
5. Machine selon la revendication 4, caractérisée par le fait qu'elle comporte une paire de transporteurs à bande (22a, 22b) placés parallèlement, côte à côte.
6. Machine selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée par le fait que ladite trémie de stockage (2) en forme de dièdre est articulée autour d'un axe horizontal et transversal (YY') situé au voisinage de son arte, des moyens étant prévus pour la faire pivoter vers le haut et vers l'avant autour de cet axe.
7. Machine selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée par le fait qu'elle comporte une seconde rampe à liant (6a), disposée parallèlement à proximité de ladite rampe à liant (6b), ainsi qu'une rampe de projection d'eau chaude (90), positionnée parallèlement, entre ces deux rampes à liant (6a, 6b).
8. Installation mobile d'épandage en continu de liant et de cailloux sur le sol, destinée à la confection et/ou à la réparation d'une chaussée, qui comporte une machine (1 ; 1') conforme à l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend un véhicule automoteur (7) dit de transfert muni à l'avant d'une trémie réceptrice (71) pour des cailloux qui peuvent y tre déversés depuis un camionbenne (8), et pourvu d'un convoyeur (72), tel qu'un tapis transporteur, apte à acheminer les cailloux de ladite trémie réceptrice (71) vers l'arrière du véhicule, à une hauteur convenable, de telle sorte que, ce véhicule de transfert étant intercalé entre le camionbenne (8) et la machine d'épandage (1 ; 1'), il assure l'alimentation de cette dernière en cailloux, ceuxci étant déversés en partie aval du convoyeur, et à l'arrière du véhicule de transfert, dans la trémie de stockage (2) de ladite machine d'épandage.
9. Installation conforme à la revendication 8, caractérisée par le fait que ledit véhicule de transfert comporte, en outre, une citerne calorifugée (73) servant de réserve pour le liant.
10. Installation selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisée par le fait que ladite machine d'épandage (1 ; 1') est une remorque apte à tre attelée audit véhicule de transfert (7) et à tre tractée par celuici.
Description:
MACHINE D'EPANDAGE SIMULTANE DE CAILLOUX ET DE LIANT SUR LE SOL La présente invention concerne une machine d'épandage continu et simultané de liant et de cailloux sur le sol, pour la confection ou la réparation d'une chaussée.

Elle concerne aussi une installation complète d'épandage, incluant une telle machine.

La machine qui fait l'objet de l'invention est du type comprenant un châssis mobile, lequel supporte : - une première trémie, dite de stockage, de grande capacité, destinée à recevoir et à contenir des cailloux (gravillons) à épandre ; - une citerne destinée à recevoir et contenir le liant (émulsion de bitume, notamment) ; - une seconde trémie, dite de régulation, de capacité sensiblement inférieure à celle de la première trémie, également destinée à recevoir et à contenir des cailloux à épandre ; - au moins une rampe à liant disposée transversalement par rapport à la direction d'avancement de la machine, alimentée en liant depuis ladite citerne ; - un dispositif situé à la base et à la sortie de la trémie de régulation, qui est adapté pour assurer l'extraction des cailloux hors de cette trémie, et leur distribution au sol, à l'arrière de la rampe à liant, si on considère le sens d'avancement de la machine sur la chaussée ; - un convoyeur apte à transférer des cailloux, au cours de l'opération d'épandage, de la trémie de stockage dans la trémie de régulation.

L'état de la technique en la matière peut tre illustré par le document FR-2 538 014.

Dans cette réalisation connue, la machine est un ensemble routier motorisé, composé d'un tracteur et d'une semi-remorque, sur laquelle sont regroupés, de l'avant vers l'arrière, la citerne à liant, les première et seconde trémies, et les rampes d'épandage de liant et de cailloux.

La trémie de stockage possède un fond"roulant" (à tapis caoutchouté) apte à transférer les cailloux vers la seconde trémie.

La citerne à liant a une forme cylindrique, d'axe horizontal, transversal par rapport à la direction (longitudinale) d'avancement (cf. figure 1).

La présente invention se propose de perfectionner une telle machine, notamment en en augmentant la compacité de manière optimisée, et en améliorant les capacités et facilités d'usage. Un objectif de l'invention, en particulier, est de permettre un approvisionnement en cailloux facile, et possible sans interruption de l'opération d'épandage, de la machine.

Ceci pose évidemment des difficultés lorsque, comme dans l'objet du FR-2 538 014 précité, la citerne à liant est située à l'avant de la trémie de stockage.

Les objectifs qui viennent d'tre énoncés sont atteints, conformément à l'invention, grâce au fait que lesdites trémie de stockage et de régulation sont adjacentes et ont chacune la forme générale d'un dièdre, dont l'ouverture est tournée vers le haut, et l'arte vers le bas, cette arte étant orientée transversalement par rapport à la direction d'avancement de la machine, ce qui confère à leurs parois, vues de côté, l'allure générale d'un"W", ladite citerne à liant étant logée dans l'espace situé à l'intérieur et à la base des branches de ce"W".

Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques possibles, mais non limitatives de l'invention : - Ladite citerne à liant, vue de côté, présente un contour approximativement triangulaire, à angles arrondis, qui s'inscrit complémentairement dans l'espace situé à l'intérieur et à la base des branches dudit"W" ; - Ledit convoyeur comprend au moins un transporteur à bande ; - Ledit transporteur à bande s'étend de l'avant vers l'arrière et de bas en haut sous la face arrière du dièdre constitutif de la paroi de ladite trémie de stockage, et est adapté pour acheminer les gravillons depuis une fentre d'échappement découpée dans cette paroi, au voisinage de l'arte du dièdre, en partie supérieure de la face avant du dièdre constitutif de la paroi de ladite trémie de régulation, et pour les déverser en continu dans cette dernière ; - Cette machine comporte une paire de transporteurs à bande placés parallèlement, côte à côte ; - Ladite trémie de stockage en forme de dièdre est articulée autour d'un axe horizontal et transversal situé au voisinage de son arte, des moyens étant prévus pour la faire pivoter vers le haut et vers l'avant autour de cet axe ; - La machine comporte une seconde rampe à liant, disposée parallèlement à proximité de ladite rampe à liant, ainsi qu'une rampe de projection d'eau chaude, positionnée parallèlement, entre ces deux rampes à liant.

L'installation mobile d'épandage en continu de liant et de cailloux sur le sol, destinée à la confection et/ou à la réparation d'une chaussée, qui est

également couverte par la présente invention, comporte une machine telle que décrite ci-dessus.

Cette installation est remarquable en ce qu'elle comprend un véhicule automoteur-dit de transfert-muni à l'avant d'une trémie réceptrice pour des cailloux qui peuvent y tre déversés depuis un camion-benne, et pourvu d'un convoyeur, tel qu'un tapis transporteur, apte à acheminer les cailloux de ladite trémie vers l'arrière du véhicule, à une hauteur convenable, de telle sorte que, ce véhicule de transfert étant intercalé entre le camion-benne et la machine d'épandage, il assure l'alimentation de cette dernière en cailloux, ceux-ci étant déversés en partie aval du convoyeur, et à l'arrière du véhicule de transfert, dans la trémie de stockage de ladite machine d'épandage.

Avantageusement, ce véhicule de transfert comporte, en outre, une citerne calorifugée servant de réserve pour le liant.

De préférence, la machine d'épandage est une remorque apte à tre attelée à ce véhicule de transfert, et à tre tractée par celui-ci.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en tre faite, en référence aux dessins annexés, qui en représentent, à titre indicatif mais non limitatif, des modes de réalisation possibles.

Sur ces dessins : - La figure 1 est une vue schématique, en perspective, d'un premier mode de réalisation possible de la machine d'épandage (dont l'avant est dirigé vers la droite de la figure) ; - La figure 2 est une vue de côté, également schématique, de cette machine (avant cette fois dirigé vers la gauche de la figure) ; - La figure 3 est une vue de dessus de la machine, également très schématique, et partielle, cette figure étant destinée plus particulièrement à illustrer le mode de transfert des cailloux de la première à la seconde trémie ; - La figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 2, illustrant la possibilité de basculement vers l'avant de la trémie de stockage ; - La figure SA est une vue similaire à celle de la figure 4, illustrant une opération d'épandage ; - La figure 5B est une vue analogue à celle de la figure 5A, montrant l'opération lorsque la cuve de stockage, presque vidée, est basculée vers l'avant ; - La figure 6 représente, vu de côté, le véhicule de transfert en cours d'opération d'épandage en période d'approvisionnement de la machine en cailloux ;

- La figure 7 représente l'installation au cours d'une opération d'épandage, en période d'approvisionnement de la machine en cailloux ; - La figure 8 est une vue similaire à celle de la figure 2, représentant un second mode de réalisation possible de la machine.

La machine 1, illustrée par les figures 1 à 5, est une machine d'épandage continu et simultané de liant et de cailloux-ou gravillons-sur le sol, pour la confection ou la réparation d'une chaussée.

Sur les figures, le sol-supposé horizontal-est référencé S.

La machine 1 est un véhicule du type semi-remorque, comprenant un châssis 10, monté sur deux paires de roues 11, et dont la partie avant 100, formant timon, est destinée à tre attelée à un véhicule tracteur.

Ce châssis 10, sensiblement horizontal, supporte de l'avant vers l'arrière, une première trémie à cailloux 2-dite de stockage-, de grande capacité, une citerne à liant 4, et une seconde trémie à cailloux 3-dite de régulation-, dont la capacité est sensiblement inférieure à celle de la première trémie 2.

A titre indicatif, les volumes des trémies 2 et 3 sont respectivement de 12 et de 4 m3, tandis que la citerne 4 peut contenir 6 000 litres de liant.

Les longueur et largeur hors tout de la machine sont respectivement en position"route"de l'ordre de 11,00 m et de 2,50 m.

Les longueurs des trémies 2 et 3 en partie supérieure, au niveau de leur ouverture, sont, respectivement, de l'ordre de 5 à 6 m et 2,50 m. Sa largeur hors tout est de l'ordre de 4 mètres en position"travail", par suite du déploiement transversal des extensions latérales de la bavette et de la contre-bavette du gravillonneur, et de la rampe à liant.

La hauteur de la trémie 2 par rapport au plan supérieur du châssis 10 est de l'ordre de 1,70 m.

Une paire de béquilles télescopiques 13 montées sous le châssis 10, en avant des roues 11 permet de maintenir le châssis en position horizontale lorsque la machine est au repos. Leurs pieds d'appui au sol sont relevés, de façon à tre escamotés, avant toute opération d'épandage.

De chaque côté du châssis sont prévus des coffres de rangement 15- 15', destinés à recevoir des balais, pelles, et autres outils divers, susceptibles d'tre utiles aux opérateurs.

A l'arrière de la machine 1, en partie basse du châssis 10, est fixée une rampe à liant 6, disposée transversalement par rapport à la direction d'avancement de la machine, symbolisée par la flèche H sur la figure 5 ; cette rampe

est alimentée en liant depuis ladite citerne 4 par des moyens connus de l'homme du métier, incluant une pompe à liant et un compresseur. Cette rampe est composée d'une pluralité de buses juxtaposées dont le débit est contrôlé par des clapets pneumatiques. Chaque buse active projette un jet de liant bitumineux, liquide et chaud, vers le bas, sur la chaussée (flèches 60, figure 5).

Une bavette verticale 14 formant écran met les roues 11 à l'abri des projections de liant.

Toujours à l'arrière de la machine 1, à la base et en sortie de la trémie de régulation 3, est installé un dispositif 5 de type connu en soi, adapté pour assurer l'extraction des cailloux hors de cette trémie, et leur distribution au sol S, à l'arrière de la rampe à liant 6, lorsqu'on considère le sens d'avancement H de la machine sur la chaussée.

Ce dispositif comprend un rouleau extracteur rotatif 50, d'axe horizontal, mû par un moteur approprié, et dont le sens de rotation est symbolisé par la flèche i sur la figure 5A, une bavette galbée 51 inclinée vers le bas et vers l'avant, dont le rôle est de répartir de manière homogène le flux de cailloux distribués par le rouleau selon la direction transversale, et une contre-bavette 52 adaptée pour freiner les cailloux au cours de leur chute. Une roue à palettes rotative 54 émiette la masse de cailloux, et régularise l'extraction, tout en calibrant l'épaisseur du flux sortant de la trémie 3 pour parvenir au rouleau extracteur 50.

La largeur d'épandage est contrôlée par une série de volets et/ou de trappes juxtaposées disposées en sortie de trémie, juste en amont du rouleau extracteur rotatif.

Des systèmes de ce genre sont bien connus en soi, par exemple par les documents FR-2 528 085, FR-2 576 336 et FR-2 647 131, auxquels on pourra se reporter au besoin.

Ils sont susceptibles d'équiper la présente machine.

Tout à l'arrière de la machine est montée une passerelle 53 adaptée pour recevoir un opérateur. Elle est équipée de moyens de commande, notamment du dosage et de la largeur d'épandage.

Selon une caractéristique essentielle de l'invention, les deux trémies 2 et 3 ont chacune la forme approximative d'un dièdre ouvert vers le haut, dont l'arte est orientée transversalement et située vers le bas, au niveau de la plate-forme de châssis 10.

Elles sont accolées en partie supérieure.

On a désigné par les références 23 et 20 les parois inclinées constitutives des fonds avant et arrière de la trémie 2. Elles forment un angle dont la valeur est respectivement de l'ordre de 40 et de 25 degrés par rapport à l'horizontale.

Les parois correspondantes avant 30 et arrière 31 de la trémie 3 sont à angle droit ; elles forment, par rapport à l'horizontale, des angles d'environ 40 et 50 degrés, respectivement.

Ces valeurs sont choisies pour permettre un bon écoulement des cailloux vers le fond de chaque trémie.

La paroi arrière de la trémie 3 est tronquée, de manière à présenter une portion supérieure verticale 32, qui limite l'encombrement en longueur de la machine.

Chaque trémie 2-3 possède des flancs latéraux 200a, 200b, respectivement 300a, 300b qui sont verticaux.

Vues de côté, les parois de trémie accolées 23-20 et 30-31 ont une configuration générale en forme de"W".

Selon une autre caractéristique essentielle de l'invention, la citerne à liant 4 est logée dans l'espace situé au-dessus de la plate-forme de châssis horizontale 10, sensiblement au niveau du train de roues 11, entre et en dessous les deux parois de dièdre 20 et 30.

La citerne 4 s'inscrit donc, vue de côté, sous et entre les deux branches intérieures du"W"susmentionné.

Afin d'occuper au mieux l'espace disponible en cet endroit et, corrélativement, d'optimiser la compacité de la machine, la citerne 4 présente, vue de côté, une forme sensiblement triangulaire à angle arrondis (voir figure 2 notamment).

La paroi de la citerne qui correspond au côté inférieur de ce triangle est située dans un plan sensiblement horizontal, et repose sur le châssis 10.

Les parois correspondant aux deux autres côtés du triangle sont parallèles et contiguës aux parois 20 et 30, respectivement, en dessous desquelles elles s'étendent.

Sur les côtés, la citerne 4 est délimitée et fermée par des parois latérales verticales.

Les deux trémies 2,3 et la citerne à liant 4 ont des parois métalliques, par exemple en acier. La paroi de la citerne 4, de plus, est calorifugée de manière à contenir le liant chaud et le conserver à l'état liquide. Le chauffage du liant, à base de bitume, est assuré par des moyens non représentés, connus en soi.

La machine est équipée d'une paire de transporteurs à tapis mobile (bandes sans fin) 22a, 22b, qui s'étendent obliquement, côte à côte, sous la paroi de fond de trémie 20. Ils sont situés symétriquement de part et d'autre du plan de symétrie longitudinal de la machine. Chaque tapis est guidé sur des rouleaux supérieur 220 et inférieur 221 d'axe horizontal. Le rouleau supérieur 220 est entraîné en rotation, à vitesse uniforme-et de préférence réglable-par un moteur approprié de sorte que le brin supérieur du tapis se déplace de bas en haut, vers l'arrière de la machine (flèches f). L'espace entre les brins supérieurs des deux tapis est suffisant pour autoriser le passage d'une certaine épaisseur de couche de cailloux qui sont collectés au fond de la trémie par des ouvertures, ou fentres, 21 découpées dans la paroi 20, à l'aplomb de la partie amont des transporteurs.

Les tapis 22 sont par exemple des bandes souples en matière synthétique munies de barrettes transversales. Leur largeur, à titre indicatif, est de l'ordre de 0,8 m et la longueur de chacun de leurs brins-aller et retour-est comprise entre 5,5 m et 6,5 m par exemple.

Leur extrémité aval, qui correspond au rouleau moteur 220, surplombe l'entrée de la trémie 3, juste au-dessus du bord supérieur de la paroi 30.

On notera que l'un des flancs latéraux et verticaux de la citerne à liant 4 s'inscrit dans le mme plan vertical que les parois latérales correspondantes des trémies 2 et 3. Ces dernières ont la mme largeur L, qui détermine la largeur de la machine.

Cependant, la citerne 4 a une largeur 1 sensiblement plus faible que L, si bien que son flanc opposé est situé à l'intérieur du châssis par rapport aux parois de trémie situées de ce côté (en haut sur la figure 3).

De la sorte est ménagé sur l'un des côtés de la citerne un espace libre E servant à loger différents équipements 16, qui sont fixés sur la zone latérale de châssis 101 se trouvant ainsi dégagée (voir figure 1).

Ces équipements peuvent consister en différents appareils utiles au fonctionnement de la machine, tels que notamment, un moteur thermique, un moteur hydraulique piloté par automate, une pompe à liant entraînée par ce moteur hydraulique, un système électrique de commande du chauffage du liant, un compresseur et un réservoir d'air (pour le pilotage des clapets de buses à liant).

Ils sont avantageusement recouverts d'un capot protecteur.

Dans le mode de réalisation illustré, la trémie 2 est articulée à sa base, au voisinage de son arte de dièdre, autour d'un axe transversal horizontal Y-

Y'. Cet axe correspond par exemple à l'axe des rouleaux de renvoi 221, ou est proche de ce dernier.

Des moyens appropriés, tels qu'une paire de vérins hydrauliques (non représentés) par exemple, sont prévus pour permettre de faire basculer cette trémie 2 vers le haut et vers l'avant (flèche g, figure 2). Cette position relevée et avancée de la trémie ne compromet pas le fonctionnement de la machine. Au contraire, il favorise l'écoulement des cailloux qui, en fin de vidage de la trémie, ont tendance à rester reposer sur la paroi 20 moins inclinée. Ceux-ci sont ainsi forcés de glisser sous l'effet de la gravité vers les fentres 21, puis de se déposer sur les tapis élévateurs 22, après avoir traversé lesdites fentres, afin d'tre transférés dans la trémie 3 (voir figure 5B).

En nous référant plus particulièrement aux figures 5A et SB, nous allons maintenant expliquer comment s'opère l'épandage simultané et synchrone de cailloux et de liant sur un sol S, lequel consiste en une chaussée à confectionner ou à réparer.

On suppose que, la béquille 13 étant relevée, en position inactive, la machine est attelée et tractée par un véhicule moteur approprié, vers la gauche des figures (flèche H).

La trémie de stockage 2 est initialement remplie d'un volume maximal de cailloux Cl, et la trémie de régulation 3 contient un certain volume "tampon"de cailloux C2.

La citerne 4 est remplie de liant.

A titre indicatif, la vitesse de déplacement est de l'ordre de 1 m/s.

Un système de commande approprié assure, au cours de cette avance de la machine 1, concomitamment, et en synchronisme, l'entraînement des tapis 22a - 22b, la rotation du rouleau 50, et l'alimentation de la rampe à liant 6.

L'opération est contrôlée par une personne (non représentée) qui se trouve sur la plate-forme de passerelle 53. Celle-ci contrôle aussi, le cas échéant, la largeur d'épandage. Des organes détecteurs ad hoc sont prévus pour déclencher une alarme et/ou arrter l'opération en cas d'anomalie.

La masse de cailloux Cl descend par gravité dans le fond de la trémie 2 et traverse les ouvertures de fond de trémie 21a, 21b, pour se déposer sur les tapis mobiles 22a, 22b. Ceux-ci acheminent les cailloux progressivement, en continu, sous forme d'une couche C2 de faible épaisseur vers l'arrière et vers le haut.

A titre indicatif, l'épaisseur de cette couche est de 5 cm environ.

Ces cailloux C2 sont déversés dans la trémie de régulation 3 de manière à y constituer une masse tampon C3 de volume sensiblement constant.

Les organes rotatifs 54 et 50 en extraient les cailloux, qui s'écoulent successivement sur la bavette 51 et sur la contre-bavette 52, (couche C4) pour se répartir au sol de manière homogène (couche C5), sur toute la largeur d'épandage souhaitée par l'opérateur.

Préalablement, juste devant cet épandage, les buses de la rampe 6 ont projeté, sous forme de jets 60 dirigés vers le bas, une fine couche de liant L dans laquelle viennent se déposer les cailloux.

Lorsque la trémie de stockage 2 est presque vide, la masse de cailloux résiduelle C1, qui repose sur la paroi de fond de plus faible pente 23, peine à descendre.

C'est alors qu'est commandé, soit automatiquement, soit manuellement, le basculement g de cette trémie vers l'avant (figure 5B).

L'augmentation de l'inclinaison de la paroi arrière 20 assure ainsi la descente des cailloux Cl contenus dans la trémie 2, jusqu'au du vidage complet de cette dernière. Un organe déflecteur approprié (non représenté), tel qu'un dièdre à arte orientée longitudinalement, et dirigée vers le haut, est avantageusement monté au fond de la trémie de stockage 2 ; situé entre les deux fentres d'évacuation 21a, 21b, il canalise les résidus de fin de vidage vers ces fentres, favorisant le vidage complet.

Avantageusement, la machine 1 est attelée à un véhicule spécial, tel que celui représenté sur la figure 6, référencé 7, et est tracté par ce dernier durant l'opération.

Le véhicule 7, dit de transfert, est un camion automoteur, à châssis 70 monté sur roues 701,702, comportant une cabine de conduite 700.

L'arrière du châssis 70 est équipé d'une sellette 74, adaptée à l'attelage articulé du timon 100 de la machine 1. Le timon peut pivoter selon plusieurs degrés de liberté (rotule) par rapport au châssis 70 du tracteur.

Ce véhicule est équipé en partie avant, juste devant et à la base de la cabine 700, d'une trémie 71. Celle-ci a une configuration analogue à celle de la trémie de stockage 2, mais un volume sensiblement inférieur.

Elle a la forme générale d'un dièdre ouvert vers le haut, d'arte inférieure horizontale et transversale ; elle est fermée sur les côtés par des cloisons verticales.

Un tapis transporteur-ou une paire de tapis transporteurs-72, s'étendant obliquement vers l'arrière et vers le haut, agissant de manière similaire aux tapis 22 de la machine 1, permet (tent) de transférer les cailloux de la trémie 71 dans la trémie 2, lorsque la machine 1 est tractée par le véhicule 7. Le mouvement ascendant vers l'arrière du brin supérieur du tapis 72 est symbolisé par la flèche k sur la figure 6. La portion aval 72', moins inclinée que le reste du transporteur 72, surplombe de manière optimisée l'avant de la trémie basculante 2, permettant d'y déverser des cailloux quel que soit le degré de pivotement de cette trémie 2, et mme si les axes longitudinaux du tracteur 7 et de la machine remorquée ne sont pas alignés, ce qui est le cas dans les virages.

Il est par exemple prévu une paire de transporteurs parallèles 72 disposés de chaque côté de la cabine 700, celle-ci étant alors située centrée sur le châssis 70, tout en ayant une largeur nettement plus faible que ce dernier, afin de présenter des espaces de dégagement latéraux suffisants pour le passage des transporteurs.

Le-ou les-tapis sans fin 72 sont entraînés par des moyens appropriés, tels qu'un moteur hydraulique par exemple, à une vitesse continue et uniforme en rapport avec celle des tapis 22.

Des découpes ou fentres latérales similaires aux fentres 21 autorisent l'échappement des cailloux par gravité à travers le fond de la trémie 71, et leur chute sur le-ou les-transporteur (s) 72.

De préférence, le châssis 70 supporte une citerne à liant calorifugée 73, servant de réserve à liant.

Ainsi, en cas d'épuisement du volume de liant équipant la machine 1, il est possible d'en pomper une certaine quantité dans cette citerne auxiliaire, ceci grâce à des moyens appropriés (non représentés), et de la transférer dans la citerne 4. Avantageusement, la citerne 73, vue de côté, a la forme d'un triangle rectangle à angles arrondis, s'inscrivant sous un encombrement minimal entre la cabine 700 et la sellette 74, sous le (ou les) tapis 72.

La trémie 71 est destinée à recevoir des cailloux à partir d'un camion 8 à benne basculante 80 se déplaçant juste devant l'attelage constitué par le véhicule tracteur 7 et la machine tractée 1, au cours d'une opération d'épandage (voir figure 7).

Lorsqu'un camion-benne 8 est vide, il peut tre remplacé par un autre, plein, et ainsi de suite, sans que la rotation des camions approvisionneurs ne compromette la continuité de l'épandage synchrone de liant et de cailloux.

Sur la figure 6, on a désigné par la référence C les cailloux déversés par une benne 80 dans la trémie 71. Les cailloux sortant de cette dernière sont acheminés en continu, sous forme d'une couche CO vers le haut et vers l'arrière (flèche k) et sont déversés et recueillis dans la trémie de stockage 2 pour former la masse de cailloux C1, dont le cheminement ultérieur dans la machine d'épandage a déjà été décrit plus haut.

A titre indicatif, les principaux paramètres de travail sont les suivants : -Vitesse d'épandage : 1 m/s ; - Largeur d'épandage : 4 m ; - Dosage du liant : 1,2 kg/m2 ; - Dosage des cailloux : 12 litres/m2 Ceci correspond à une mise en oeuvre de 18 m3/h de liant et de 180 m3/h de cailloux environ.

Dans le second mode de réalisation illustré à la figure 8, la machine, référencée 1', est pourvue d'un petit réservoir additionnel 9 fixé sur le châssis 10, juste devant la citerne à liant 4.

Ce réservoir, également calorifugé, contient de l'eau chaude sous pression.

Cette machine comporte deux rampes à liant similaires 6a, 6b, placées l'une devant l'autre, à faible distance mutuelle.

Entre ces deux rampes est montée une rampe additionnelle 90 apte à projeter au sol de l'eau chaude. Celle-ci lui est fournie depuis le réservoir 9 par un système d'alimentation approprié (non représenté).

Cette machine permet de mettre en oeuvre le procédé d'épandage décrit dans le FR-A-2 800 104, auquel on pourra se reporter au besoin.

Elle fonctionne de manière identique à celle qui fait l'objet du premier mode de réalisation décrit plus haut, la seule différence se situant au niveau de la consistance du liant répandu.

Bien que, dans le mode d'exécution décrit plus haut décrit plus haut, la trémie de stockage soit montée pivotante par rapport au châssis qui la supporte (autour de l'axe Y-Y'), il est clair que l'invention couvre également le cas d'une machine de conception plus simple, dans laquelle cette trémie 2 est montée fixe sur le châssis 10. Dans ce cas, avantageusement, l'angle d'inclinaison de la paroi 20 est augmenté afin de permettre un vidage complet des cailloux. A cet effet, il est

avantageusement supérieur à 35° par rapport à l'horizontale, par exemple de l'ordre de 40°.




 
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