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Title:
MASSAGE HEAD AND MASSAGE EQUIPMENT EMPLOYING SUCH A HEAD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/197317
Kind Code:
A1
Abstract:
This massage head comprises a housing, from the lower part of which there emerge two active members, of which the free lower edge, the opposite edge from the housing, is intended to be in contact with the skin of the patient. At least one of the said active members is made up of a flap (3, 4), articulated within the housing and capable of being given a pivoting movement so as to cause the free lower edge of the said active members to move closer together and further apart, the relative movement of the said at least one flap being brought about by means of a rotary cam formed within the housing, the axis of rotation of the cam being oriented substantially parallel to the direction of travel of the said at least one flap (3, 4). The cam comprises at least one camway formed on its periphery and intended to collaborate with the flap support(s) (9, 10), one of the ends of which is articulated in the housing.

Inventors:
FUSTER ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/059975
Publication Date:
November 01, 2018
Filing Date:
April 19, 2018
Export Citation:
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Assignee:
LPG SYSTEMS (FR)
International Classes:
A61H7/00
Foreign References:
FR1465964A1967-01-13
FR2934775A12010-02-12
US5843006A1998-12-01
FR584554A1925-02-10
EP1225094A22002-07-24
EP0224422A11987-06-03
EP0917452A11999-05-26
FR2934775A12010-02-12
Attorney, Agent or Firm:
VUILLERMOZ, Bruno et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Tête de massage comprenant un boîtier, de la partie inférieure duquel émergent deux organes actifs, dont le bord inférieur libre, opposé au boîtier, est destiné à être en contact avec la peau d'un patient, l'un au moins desdits organes actifs étant constitué d'un clapet (3, 4) articulé au sein du boîtier et susceptible d'être animé d'un mouvement de pivotement de telle sorte à induire le rapprochement et l'éloignement l'un de l'autre des bords inférieurs libres desdits organes actifs selon une direction de déplacement, le déplacement relatif dudit au moins un clapet par rapport au boîtier étant assuré au moyen d'une came rotative (8) ménagée au sein du boîtier, caractérisée :

- en ce que l'axe de rotation de la came (8) est orienté sensiblement parallèlement à la direction de déplacement dudit au moins un clapet (3, 4) ;

- en ce que la came (8) comprend au moins un chemin de came (13, 13') ménagé sur la périphérie (26) de ladite came;

- et en ce que ledit au moins un clapet (3, 4) est monté sur un support (9, 10), dont l'une des extrémités est articulée dans le boîtier, ledit support étant muni d'un organe (25) apte à coopérer avec le chemin de came (13, 13 ').

Tête de massage selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes actifs sont respectivement constitués d'une paroi fixe et d'un clapet (3, 4), seul ledit clapet étant animé d'un mouvement de pivotement.

Tête de massage selon la revendication 1, caractérisée en ce que les organes actifs sont chacun constitués d'un clapet (3, 4) articulés au sein du boîtier au moyen d'un support (9, 10), chacun desdits support coopérant avec un chemin de came (13, 13') ménagé à la périphérie de la came rotative (8)

Tête de massage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée :

• en ce que le ou les chemins de came (13) sont chacun constitués d'un évidement continu ménagé à la périphérie (26) de la came (8), et

• en ce que l'organe (25) du support (9, 10) du ou des clapets (3, 4) coopérant avec ledit chemin de came est constitué d'au moins un ergot (25) reçu dans ledit évidement. Tête de massage selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée :

• en ce que le ou les chemins de came (13') sont chacun constitués d'une excroissance continue, émergeant en saillie de la périphérie (26) de la came (8), et

• en ce que l'organe du support (9, 10) du ou des clapets (3, 4) coopérant avec le ou les chemins de came est constitué d'au moins une fourche dont les dents se positionnent de part et d'autre de ladite excroissance.

Tête de massage selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que l'extrémité libre des organes actifs, destinée à venir en contact avec la peau du patient, est constituée d'un embout amovible (14, 15), fixé réversiblement sur le support (9, 10) de clapet ou sur la paroi fixe.

Tête de massage selon la revendication 6, caractérisée en ce que les embouts (14, 15) adoptent différentes configurations et formes.

Tête de massage selon l'une des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que les embouts (14, 15) sont réalisés en un matériau souple et/ou abrasif, et sont susceptibles d'exciper des odeurs parfumées ou générer un effet glaçon.

Tête de massage selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisée en ce que l'un au moins des embouts (14, 15) est constitué d'un rouleau (5) libre en rotation, et dont l'axe de rotation est orienté parallèlement à l'axe d'articulation des supports (9, 10) de clapet au sein du boîtier ou perpendiculairement à l'axe de rotation de la came (8).

Tête de massage selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la rotation de la came (8) est assurée au moyen d'un couple moteur (28)/réducteur (27) monté fixe à l'intérieur de la came (8), et dont l'arbre de rotation du réducteur engendre la rotation d'un manchon périphérique dont est munie la came, et sur lequel sont ménagés le ou les chemins de came (13, 13').

11. Tête de massage selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la rotation de la came (8) est assurée au moyen d'un couple moteur (28)/réducteur (27) monté au sein du boîtier, mais extérieur à la came, l'arbre moteur du réducteur étant muni d'une roue dentée (33) engrenant sur un pignon (32) solidaire de la came, et dont l'axe de rotation coïncide avec l'axe de rotation de la came.

12. Tête de massage selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que le boîtier intégrant les moyens assurant le déplacement des clapets est désolidarisable de la tête de massage, et en ce que la rotation de la came (8) est assurée au moyen d'un moteur actionnant en rotation une roue dentée (41) engrenant directement ou indirectement sur un pignon (32) solidaire de la came et dont l'axe de rotation coïncide avec l'axe de rotation de la came, ledit moteur étant intégré dans la tête de massage elle-même (36), extérieurement audit boîtier.

13. Tête de massage selon la revendication 12, caractérisée en ce que la solidarisation/désolidarisation de la tête sur le boîtier est réalisée au moyen de languettes élastiques ou clips (37) reçues dans des logements (42) ménagés sur deux parois opposés du boîtier.

14. Tête de massage selon l'une des revendications 12 et 13, caractérisée en ce que le boîtier intègre une chambre de traitement (34), avantageusement amovible, au sein de laquelle, le ou les clapets (3 et 4) sont susceptibles de pivoter, le bord inférieur libre de la chambre de traitement étant destiné à venir au contact de la peau du patient.

15. Dispositif de massage mettant en œuvre une tête de massage selon l'une des revendications 1 à 14, et comportant une source d'énergie électrique propre à alimenter le moteur électrique actionnant lui-même le réducteur ou le moteur assurant la rotation de la came.

16. Dispositif de massage selon la revendication 15, comportant en outre une source de vide ou de dépression associée à la tête de massage, et débouchant en son sein.

Description:
TETE DE MASSAGE ET APPAREIL DE MASSAGE METTANT EN ŒUVRE UNE TELLE TETE

DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne une tête de massage, destinée à la mobilisation du tissu cutané. Elle concerne également un appareil de massage mettant en œuvre une telle tête.

L'objectif recherché par l'invention réside dans la réalisation de manière simple et efficace des opérations de massage, ce, aussi bien sur des êtres humains que sur des animaux.

ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE

On connaît différentes techniques de massage, généralement fonction des traitements à réaliser. De manière générale, elles visent à exercer sur le patient des contraintes faisant appel à des phénomènes de pression et/ou de déplacement et/ou de pincement notamment du tissu cutané.

Afin de faciliter l'action du masseur, on a proposé un grand nombre de dispositifs. Parmi ceux-ci, on a tout d'abord proposé la mise en œuvre d'appareils faisant appel à une simple action mécanique, par exemple au moyen d'ensembles comportant des billes ou boules montées sur un boîtier support, permettant le cas échéant de distribuer ou d'appliquer de manière concomitante un produit de traitement de type crème ou gel, tel que par exemple décrit dans le document FR A 1 225 094.

On a également proposé d'associer à ce traitement mécanique, un traitement d'aspiration de la peau du patient. A cet effet, les appareils de massage en question mettent en œuvre une tête de traitement reliée à un circuit d'aspiration, ladite tête de traitement étant constituée par un boîtier définissant une chambre interne à l'intérieur de laquelle débouche le circuit d'aspiration. Lorsque la tête de massage est appliquée contre le corps du patient, et en raison de l'aspiration générée par le circuit d'aspiration, il se forme un pli cutané à l'intérieur de la chambre interne, pli cutané qui s'appuie contre le bord périphérique de ladite chambre interne. L'action mécanique, quant à elle, peut être exercée par des rouleaux, ou des billes qui permettent d'exercer concomitamment à l'aspiration sur le corps du patient, une action de pression et/ou de déplacement et/ou de friction, notamment par vibration. Les solutions proposées dans ce contexte conduisent à des ensembles complexes, délicats à mettre en œuvre, et qui ne donnent pas entière satisfaction sur le plan des résultats.

Il a également été proposé des appareils de massage susceptibles de reproduire de manière simple des massages de type palper/rouler, c'est-à-dire consistant à exercer sur le patient une action continue, provoquant non seulement un pincement localisé du tissu cutané, mais également un déplacement progressif de la zone pincée de manière à provoquer un roulage dudit pli cutané, et ce, tout en exerçant une pression (voir par exemple EP A 224 422).

De tels appareils comportent un boîtier actionnable manuellement, à l'intérieur duquel sont montés deux rouleaux parallèles, montés libres en rotation ou entraînés positivement en rotation à l'intérieur du boîtier. Ces rouleaux peuvent être montés sur le boîtier à entraxe fixe, ou au contraire sont susceptibles de pouvoir s'écarter et se rapprocher automatiquement l'un de l'autre lors de l'opération de massage, ledit boîtier étant lui-même relié à des moyens d'aspiration permettant de créer une dépression entre lesdits rouleaux lorsque la tête munie de ces différents éléments est appliquée contre le corps du patient, ce, de façon à former un pli cutané en appui contre la surface des rouleaux.

Dans le document EP 0 917 452, on a proposé de remplacer les rouleaux en question par deux cloisons rapportées à l'intérieur du boîtier, articulées au sein de ce dernier de telle sorte à pouvoir être animées d'un mouvement de pivotement, ledit boîtier étant, là encore, relié à une source d'aspiration. Sous l'action de l'aspiration, il se créé un pli cutané venant s'insérer entre les deux cloisons à l'intérieur du boîtier. En raison de la progression dans un sens ou dans l'autre de la tête de massage munie d'un tel dispositif contre la peau du patient, le pli de peau ainsi formé subit un pincement saccadé.

Ce dispositif peut être perfectionné par la mise en œuvre d'une électrovanne au niveau du circuit d'aspiration, qui permet d'obtenir un fonctionnement en « tout ou rien », mais qui permet également de définir un débit contrôlé du flux d'air entre deux valeurs déterminées avec une possibilité de réglage entre lesdites valeurs. Une telle électrovanne montée sur le circuit d'aspiration permet donc d'obtenir un fonctionnement séquentiel de pulsation, de rythme tel qu'au cours de l'opération de massage, le taux d'aspiration varie de manière cyclique, provoquant ainsi un effet de vibration, de variation de la force d'aspiration et de prise de peau, améliorant ainsi l'efficacité du traitement et facilitant en outre sa mise en œuvre.

En l'absence de contrainte, les deux cloisons sont maintenues écartées l'une de l'autre par exemple au moyen de ressorts ou d'aimants, le pivotement desdites cloisons et donc le rapprochement de l'une par rapport à l'autre résultant de l'effet du vide et/ou de la dépression générée à l'intérieur du boîtier.

Afin d'améliorer encore le dispositif décrit ci-dessus, on a proposé dans le document FR 2 934 775 une tête de massage du type en question, munie de deux clapets susceptibles d'être animés d'un mouvement de pivotement de telle sorte à induire le rapprochement et l'éloignement de leur bord inférieur lorsqu'ils sont en contact avec le pli cutané, le déplacement relatif des clapets étant assuré au moyen d'une came rotative motorisée, orientée axialement par rapport à la tête de massage et dont le chemin de came dont elle est munie coopère avec lesdits clapets, de telle sorte à induire le mouvement de pivotement de ces derniers.

Cette tête de massage permet ainsi, tout d'abord, de pouvoir s'affranchir de toute source d'aspiration. Le pli cutané résulte ainsi de l'action mécanique engendrée par le bord inférieur libre des clapets. Si incontestablement, cette tête de massage permet d'améliorer la technique du masser/pincer, en raison du mode de motorisation des clapets, il est nécessaire afin de disposer d'une amplitude plus importante de l'action des clapets, d'augmenter le diamètre de la came, et donc corollairement l'encombrement généré par la tête, affectant, d'une part, sa mise en œuvre, et d'autre part, son ergonomie.

L'objectif recherché par la présente invention est, tout d'abord, d'optimiser le fonctionnement du dispositif décrit dans le document précédent, notamment en termes d'amplitude de débattement des clapets, et de leur action exercée au niveau de la peau du patient, et d'autre part, d'en diminuer l'encombrement. EXPOSE DE L'INVENTION

La présente invention vise donc une tête de massage comprenant un boîtier, de la partie inférieure duquel émergent deux organes actifs, dont le bord inférieur libre, opposé au boîtier, est destiné à être en contact avec la peau d'un patient, l'un au moins desdits organes actifs étant constitué d'un clapet articulé au sein du boîtier et susceptible d'être animé d'un mouvement de pivotement de telle sorte à induire le rapprochement et l'éloignement l'un de l'autre des bords inférieurs libres desdits organes actifs selon une direction de déplacement. Le déplacement relatif dudit au moins un clapet par rapport au boîtier est assuré au moyen d'une came rotative motorisée ménagée au sein du boîtier.

Selon l'invention :

- l'axe de rotation de la came est orienté sensiblement parallèlement à la direction de déplacement du clapet.

- la came comprend au moins un chemin de came ménagé sur sa périphérie.

- ledit clapet est monté sur un support, dont l'une des extrémités est articulée dans le boîtier, ledit support étant muni d'un organe apte à coopérer avec le chemin de came.

Par organe actif, on entend tout organe destiné à venir au contact de la peau du patient, afin notamment de générer un pli cutané. Ainsi, et selon une version de l'invention, les organes actifs sont respectivement constitués d'une paroi fixe et d'un clapet, le pli cutané résultant de la seule mobilisation du clapet. Dans une version avantageuse de l'invention, les organes actifs sont tous les deux constitués d'un clapet, dont le déplacement relatif de l'un par rapport à l'autre va induire également la formation du pli de peau et son pincement, ou de manière plus générale, une mobilisation du tissu cutané. En d'autres termes, l'invention consiste à ménager au sein du boîtier une came, à modifier l'orientation de la came et plus spécifiquement du ou des chemins de came dont elle est munie, ainsi que celui de son axe d'articulation, et d'autre part, de modifier la coopération entre cette came et le ou les clapets. Ainsi qu'il va être développé ci-après, ce changement de structure permet d'obtenir de manière simple une augmentation significative du débattement du bord inférieur libre du ou des clapets, ainsi que de jouer sur le couple, et donc corollairement l'effort exercé par lesdits bords inférieurs libres sur la peau du patient. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les chemins de came sont chacun constitués d'un évidement continu ménagé à la périphérie de la came, et l'organe du support du ou des clapets coopérant avec ledit chemin de came est constitué d'au moins un ergot reçu dans ledit évidement.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les chemins de came sont chacun constitués d'une excroissance continue, émergeant en saillie de la périphérie de la came, et l'organe du support du ou des clapets coopérant avec le chemin de came est constitué d'au moins une fourche dont les dents se positionnent de part et d'autre de ladite excroissance.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'extrémité des organes actifs, destinée à venir en contact avec la peau du patient, est constituée d'un embout amovible fixé réversiblement soit sur le support de clapet, soit sur la paroi fixe. Ces embouts peuvent adopter différentes configurations et formes, et en outre être réalisés en un matériau souple et/ou abrasif voire susceptibles d'exciper des odeurs parfumées ou générer un effet glaçon.

Par ailleurs l'un au moins de ces embouts peut être constitué d'un rouleau libre en rotation, et dont l'axe de rotation est orienté parallèlement à l'axe d'articulation du support de clapet au sein du boîtier, ou perpendiculairement à l'axe de rotation de la came.

Selon l'invention, la rotation de la came est assurée au moyen d'un motoréducteur monté fixe à l'intérieur de la came, et dont l'arbre de rotation du réducteur engendre la rotation d'un manchon périphérique dont est munie la came, et sur lequel sont ménagés le ou les chemins de came.

Selon une autre alternative, la rotation de la came est assurée par une roue dentée engrenant dans un pignon solidaire de la came, ladite roue dentée étant motorisée par un moteur extérieur au boîtier ou par un motoréducteur monté au sein du boîtier, et dont l'arbre moteur assure la rotation de ladite roue dentée.

L'invention vise également un dispositif de massage mettant en œuvre une telle tête de massage, et comportant une source d'énergie électrique propre à alimenter le moteur électrique actionnant lui-même le réducteur ou le moteur assurant la rotation de la came. Ce dispositif est également susceptible de comporter une source de vide ou de dépression associée à la tête de massage, et débouchant en son sein, ledit boîtier définissant alors une chambre interne au sein de laquelle est formé le pli cutané lorsqu'elle est appliquée sur la peau d'un patient, cette chambre étant définie par deux parois latérales fixes, et par deux parois transversales constituées par les clapets et les supports de clapets.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le boîtier de la tête de massage est solidarisé de manière réversible à la tête de massage au moyen d'organes élastiques ou clips ou systèmes équivalents, le moteur électrique et l'alimentation électrique étant confinés au niveau de la seule tête.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un premier mode de réalisation de la tête de massage conforme à l'invention, exempte de tout système d'aspiration ou de mise en dépression.

Les figures 2 et 3 sont des vues schématiques partielles et simplifiées de la tête de massage de l'invention, toutes deux munies d'un système d'aspiration et de mise en dépression avec variante au niveau de l'un des clapets.

Les figures 4 et 5 sont des représentations schématiques en perspective des moyens assurant le pivotement des clapets, respectivement avec la came orientée à 0° et à 90°par rapport à sa rotation.

La figure 6 est une représentation schématique en éclaté de moyens décrits en relation avec les figures 4 et 5.

Les figures 7 et 8 sont des représentations schématiques illustrant deux variantes de coopération du support des clapets avec la came.

La figure 9 est une représentation schématique en perspective d'un mode de réalisation de la came.

La figure 10 représente la came de la figure 9 selon deux orientations différentes, respectivement à 0° et à 90°par rapport à sa rotation.

Les figures 11 et 12 illustrent schématiquement les effets générés par la coopération des ergots les supports des clapets avec la came.

Les figures 13, 14 et 15 illustrent des variantes des chemins de came.

La figure 16 est une représentation schématique en perspective d'un autre mode de réalisation du chemin de came, mettant en œuvre non plus un évidement mais une excroissance en saillie. Les figures 17 et 18 illustrent schématiquement deux modes d'entraînement en rotation de la came.

Les figures 19, 20 et 21 illustrent une tête de massage à boîtier amovible conforme à une autre version de l'invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

On a décrit en relation avec la figure 1 une tête de massage conforme à l'invention selon sa forme la plus simpliste. Cette tête de massage (1) comporte un boîtier (2), à l'intérieur duquel sont intégrés les éléments nécessaires au fonctionnement de la tête de massage, et plus spécifiquement au déplacement de clapets (3 et 4) par rapport à ladite tête de massage (1). Ces clapets constituent les organes actifs au sens de l'invention. Dans cette forme de réalisation simpliste, la tête de massage fonctionne limitativement mécaniquement, c'est-à-dire en l'absence de toute source d'aspiration ou de dépression, le pli cutané n'étant réalisé que par l'actionnement des clapets (3 et 4) et notamment par le rapprochement et l'éloignement de leur bord inférieur libre respectif. Les figures 2 et 3 sont des vues analogues à la figure 1, sauf que la tête décrite dans celles-ci intègre un embout (6) relié à une source de dépression ou d'aspiration.

En d'autres termes, la tête de massage conforme à l'invention est susceptible de fonctionner avec ou sans source de dépression ou d'aspiration.

Comme indiqué en préambule, l'invention est plus particulièrement dirigée vers les moyens assurant le déplacement des clapets (3 et 4).

A cet effet, et ainsi qu'on peut mieux l'observer sur les figures 4 à 8, le déplacement des clapets (3 et 4) est assuré au moyen d'une came rotative (8) qui, dans cette forme de réalisation particulière, présente une enveloppe cylindrique. Cette came rotative (8) est reçue dans un support (7) lui-même solidarisé au boîtier (2).

L'axe de rotation de la came rotative (8) est orienté sensiblement parallèlement à la direction de déplacement des clapets (3 et 4). Plus précisément, les clapets (3 et 4) sont constitués de supports de clapets (9 et 10). L'une des extrémités (20, 21) de ces supports est articulée sur le support (7), lesdites extrémités (20, 21) étant percées d'orifices traversants coopérant avec un système vis / écrous (11, 12, 18, 19) apte à assurer leur solidarisation sur le dit support, tout en permettant leur rotation par rapport à l'axe d'articulation ainsi défini.

L'autre extrémité libre (22, 23) des supports (9 et 10) reçoit les embouts (14 et 15) des clapets (3 et 4), c'est-à-dire les zones actives des clapets destinées à venir en contact avec la peau du patient.

Ces embouts peuvent être de différentes natures et peuvent être clipsés sur lesdites extrémités (22, 23), ces dernières présentant des ergots (24) à effet élastique, aptes à coopérer avec des évidements ou organes complémentaires (non représentés) ménagés au sein desdits embouts.

Ainsi, ces embouts peuvent être réalisés en différents matériaux, notamment un matériau souple et/ou abrasif, voire exciper des odeurs parfumées ou générer un effet glaçon. Ils peuvent être notamment réalisés en polypropylène, polyéthylène, polyuréthane, élastomère ou acier inoxydable.

Le bord inférieur libre des embouts (14 et 15) peut adopter une forme convexe, afin de favoriser le contact avec la peau du patient.

Par ailleurs, l'un des embouts (14 et 15) peut être remplacé par un rouleau (5), monté libre en rotation. L'axe de rotation de ce rouleau est parallèle à l'axe d'articulation des supports de clapet au sein du boîtier, et en outre perpendiculaire à l'axe de rotation de la came rotative (8).

Comme représenté sur la figure 6 notamment, la périphérie (26) de la came rotative (8) présente deux évidements ou gorges continus (13), présentant des ondulations, et symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan médian de la came (8). Ces évidements (13) sont destinés à coopérer avec un ou deux ergots (25), émergeant des supports de clapets (9 et 10) ainsi qu'on peut bien l'observer notamment sur les figures Dans une première configuration, les supports (9 et 10) comprennent deux ergots sensiblement médians (25), coopérant avec les chemins de came (13) selon un diamètre de ladite came (figure 7). Selon une autre configuration représentée en figure 8, lesdits supports (9 et 10) ne comportent qu'un seul ergot (25), ne coopérant avec le chemin de came qu'en zone inférieure de la came.

Le choix de la mise en œuvre d'un ou de deux ergots résulte, par exemple, de la volonté de disposer davantage de couple, donc d'effort exercé par le bord inférieur libre des clapets, et partant, de l'intensité du pincement.

On a représenté en relation avec les figures 13 à 15 diverses variantes du chemin de came. Sur la figure 13, l'amplitude de l'ondulation des chemins de came (13), matérialisée par la distance a, est faible.

Sur la figure 14, cette ondulation est plus importante. Il sera indiqué ci-après les conséquences de cette modification. Sur les figures 13 et 14, le chemin de came ne comporte que deux ondulations par tour. Sur la figure 15, le chemin de came présente quatre ondulations par tour. L'augmentation du nombre d'ondulations par tour se traduit bien évidemment par l'augmentation du nombre de pivotements des clapets par tour de rotation de la came, et donc pour une vitesse de rotation de la came donnée, par une multiplication des pivotements des clapets.

On a représenté en relation avec les figures 11 à 12 les conséquences du positionnement respectif de ces différents éléments sur l'action exercée par les clapets sur la peau du patient. Ainsi, l'amplitude de l'ondulation a visée ci-dessus définit l'écartement El, respectivement E2 (voir figures 11 et 12) du bord inférieur libre des clapets. En d'autres termes, plus cette amplitude d'ondulation est élevée, plus la course E1-E2 du bord inférieur libre du clapet sera importante. La combinaison des longueurs Ll (longueur entre l'axe d'articulation (11, 12) du support de clapet et l'ergot (25)), L2 (longueur entre l'ergot (25) et le bord inférieur libre de l'embout du clapet) et L3 (distance séparant les deux axes d'articulation des supports de clapet) définit les écartements El et E2 ainsi que l'effort de pincement. Il résulte de ces éléments que le constructeur peut jouer sur ces différents paramètres pour définir l'effort de pincement souhaité, et les positions des clapets ouverts et fermés. On a représenté en relation avec la figure 16 un autre mode de réalisation de l'invention. Dans celui-ci, les chemins de came ménagés à la périphérie (26) de la came (8) ne sont plus constitués par des évidements ou gorges, mais par des excroissances (13') faisant saillie par rapport à ladite périphérie. Dans cette hypothèse, les moyens (25) ménagés à l'intérieur des supports de clapets (9 et 10), et destinés à coopérer avec le chemin de came, ne sont plus constitués par des ergots, mais sont remplacés par une fourche, dont les deux branches viennent se positionner de part et d'autre des excroissances en saillie (13 '). Le résultat obtenu en termes de déplacement des clapets est identique par rapport au mode de réalisation précédent. La rotation de la came (8) peut être obtenue par différents moyens. Ainsi, et selon une première forme de réalisation décrite en relation avec la figure 17, la rotation de la came (8) est obtenue au moyen d'un réducteur (27) actionné par un moteur électrique (28), l'ensemble moteur et réducteur (27, 28) étant fixé et logé à l'intérieur de la came cylindrique (8). L'arbre de sortie du réducteur est muni d'un pignon (29), qui coopère avec l'une des extrémités (31) de la came, présentant une forme (30) complémentaire au pignon (29) de l'arbre de sortie du réducteur. Dans cette hypothèse, la came est creuse pour permettre de recevoir le motoréducteur (27, 28), et la rotation de l'extrémité (31) de la came engendre la rotation d'un manchon périphérique au sein duquel sont ménagés les chemins de came (13, 13'). Ainsi, et dans cette configuration, le pignon (29) est situé dans l'axe de rotation de la came.

L'alimentation électrique du moteur, non représentée, aboutit au niveau des parois latérales du support (7) de manière traditionnelle. Cette forme particulière de réalisation de l'invention permet de réduire très significativement l'encombrement de la tête de massage.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté en figure 18, la rotation de la came est obtenue là encore par un couple moteur/réducteur (27, 28), extérieur à la came, par le biais d'une roue dentée (33) montée sur l'arbre moteur du réducteur (27). Cette roue dentée engrène sur un pignon (32) solidaire de la came, et dont l'axe de rotation coïncide avec l'axe de rotation de la came. On conçoit que cette forme de réalisation engendre un encombrement plus conséquent de la tête de massage. Dans cette configuration, le pignon moteur denté(33) est donc déporté par rapport à l'axe de rotation de la came (8).

Selon encore une autre forme de réalisation de l'invention, par exemple représentée en relation avec les figures 19 à 21, la rotation de la came (8) est obtenue là encore par le principe de l'engrenage d'une roue dentée motrice (41) coopérant directement ou indirectement avec le pignon (32) de la came. Cependant, dans cette configuration, la motorisation n'est plus intégrée dans le corps (35) du boîtier, mais dans la tête de massage elle-même (36), ladite tête étant désolidarisable du boîtier intégrant les moyens assurant le déplacement des clapets. Cette notion de désolidarisation apparaît bien en figure 24, puisque l'on distingue dans cette hypothèse l'ensemble (43) intégrant la came rotative et les clapets, d'une part, et la tête (36), intégrant le moteur et le réducteur actionnant en rotation la roue dentée (41) d'autre part. Au niveau de cette tête (36) aboutit l'alimentation électrique (38) nécessaire au fonctionnement du moteur, et, le cas échéant, la canalisation (39) reliée à une source d'aspiration ou de dépression, logée dans un évidement (40) prévu à cet effet à des fins d'ergonomie. La solidarisation de l'ensemble (43) sur la tête (36) est effectuée au moyen de languettes élastiques ou clips (37) reçues dans des logements (42) ménagés sur deux parois opposés de l'ensemble (43), c'est-à-dire du boîtier.

Dans cette forme de réalisation particulière, on a représenté également par la référence (34) une chambre de traitement, avantageusement amovible, au sein de laquelle, d'une part, les clapets (3 et 4) peuvent pivoter, et d'autre part, aboutit la source d'aspiration ou de dépression. Le bord inférieur libre de la chambre de traitement est destiné à venir en contact avec la peau du patient, de telle sorte à permettre, lorsque la tête est reliée à une source d'aspiration ou de dépression, d'optimiser l'effet résultant de cette aspiration.

Dans cette forme particulière de réalisation, on observe que l'ensemble (43) ne comporte aucun constituant électrique. Ainsi donc l'ensemble (43), qui comme déjà dit est désolidarisable de la tête (36), peut être facilement nettoyé puis stérilisé. A cet effet, ses différents constituants sont réalisés dans des matériaux résistant aux produits de désinfection et à la stérilisation, tels que par exemple le polyamide, le PEEK (polyetherethercétone), le polyuréthanne thermoplastique, l'acier inoxydable. En outre, l'air aspiré dans la chambre de traitement (34) ne vient pas contaminer le système de motorisation ni les moyens de commande, intégrés dans la tête proprement dite (et non représentés). On conçoit tout l'intérêt de l'invention, en raison des nombreux avantages qu'elle procure.

Tout d'abord, on aura bien compris la simplification du système de motorisation et de pivotement des clapets, outre de la diminution de l'encombrement généré par ce système. De même, on comprend bien la possibilité offerte de pouvoir jouer, par construction, sur les effets résultant de l'action des clapets, notamment en termes de vitesse de pivotement et d'effort de pincement. En outre, on conçoit également que dans une version permettant de désolidariser l'aspect purement mécanique de l'aspect électrique, l'entretien, la stérilisation et le nettoyage de la tête de massage s'en trouvent grandement facilités et optimisés en termes de qualité.