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Title:
MASSAGE HEAD WITH OPTIMISED DRIVE FOR MASSAGE DEVICE AND MASSAGE DEVICE PROVIDED WITH SUCH A HEAD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/129738
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a massage head (1), for a massage device (2), comprising a motor (14) and a means (16) for transmitting, to the head, a rotational movement of the motor (14) which comprises an output shaft (17) that rotates around an output axis (D-D'), the head comprising first and second massage rollers (8, 9) which extend along a first axis (B-B') and a second axis (C-C'), and a system (13) for rotating the massage rollers in counter-rotation around the first and second axes, comprising a bevel gear device for converting the rotation of the output shaft into a rotation of the massage rollers, the first and second axes being inscribed in a plane (Pi) secant to the output axis.

Inventors:
DASSONVILLE YOHAN (FR)
DE LA CHAPELLE AMBROISE (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/052254
Publication Date:
June 23, 2022
Filing Date:
December 09, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A61H15/00; A61H7/00
Foreign References:
FR934070A1948-05-11
JPS508790U1975-01-29
EP2862555A12015-04-22
US2306424A1942-12-29
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François (FR)
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Claims:
34

REVENDICATIONS Tête de massage (1), pour un appareil de massage (2) comprenant un moteur (14) et un moyen de transmission (16) pour transmettre à la tête de massage (1) un mouvement de rotation du moteur (14), ledit moyen de transmission (16) comprenant un arbre de sortie (17) monté à rotation selon un axe de sortie (D-D’), ladite tête de massage (1) comprenant

- un premier rouleau de massage (8) et un deuxième rouleau de massage (9), qui sont destinés à venir en contact avec la peau d'un utilisateur et s’étendent respectivement longitudinalement selon un premier axe (B-B') et un deuxième axe (C-C’), et

- un système d'entraînement (13) pour entraîner simultanément en rotation lesdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) de manière contrarotative respectivement selon ledit premier axe (B-B’) et ledit deuxième axe (C-C’), ledit système d’entraînement (13) comprenant un dispositif de renvoi d’angle (38, 39A, 39B) pour transformer le mouvement de rotation de l’arbre de sortie (17) selon l’axe de sortie (D-D’) en un mouvement de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) respectivement selon lesdits premier et deuxième axes (B-B’, C-C’), lesdits premier et deuxième axes (B-B’, C-C’) étant inscrits dans un plan (Pi) sécant audit axe de sortie (D- D’), ledit système d’entraînement (13) comprenant un premier jeu d’engrenage(s) (35A) et un deuxième jeu d’engrenage(s) (35B) respectivement prévus pour assurer l’entraînement à rotation du premier rouleau de massage (8) et du deuxième rouleau de massage (9), chacun desdits premier et deuxième jeux d’engrenage(s) (35A, 35B) comprenant au moins une roue dentée menante (36A, 36B) et une roue dentée menée (37A, 37B) solidarisée à l’un des premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9), le dispositif de renvoi d’angle (38, 39A, 39B) étant formé d’un double engrenage à axes concourants ou orthogonaux comprenant une roue dentée d’entrée (38) et deux roues dentées de sortie (39A, 39B) engrenées à la roue dentée d’entrée (38), chaque roue dentée de sortie (39A, 39B) étant respectivement reliée à la roue dentée menante (36A, 36B) du premier jeu 35 d’engrenage(s) (35A) et du deuxième jeu d’engrenage(s) (35B) pour entraîner ladite roue dentée menante (36A, 36B) en rotation. Tête de massage (1) selon la revendication précédente, dans laquelle ledit premier axe (B-B’) d’extension et de rotation du premier rouleau de massage (8) est parallèle audit deuxième axe (C-C) d’extension et de rotation du deuxième rouleau de massage (9), ledit axe de sortie (D-D’) étant de préférence orthogonal auxdits premier et deuxième axes (B-B’, C-C’) d’extension et de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9). Tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, laquelle comprend un système d'ajustement pour ajuster un écartement relatif des premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9), en réponse à un effort externe exercé à l’encontre d’au moins l’un des premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) par la peau de l'utilisateur durant la rotation dudit rouleau de massage (8, 9), entre un écartement minimal (Emin) et un écartement maximal (Emax) des premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9). Tête de massage (1) selon la revendication précédente, laquelle comprend un bâti (10) par rapport auquel lesdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) sont montés à rotation respectivement selon lesdits premier et deuxième axes (B- B’, C-C’), ledit système d'ajustement de l’écartement relatif desdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) étant conçu et configuré pour maintenir ledit premier axe (B-B’) fixe par rapport audit bâti (3), tout en autorisant un déplacement dudit deuxième axe (C-C) entre une première position définissant ledit écartement minimal (Emin) entre lesdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) et une deuxième position définissant ledit écartement maximal (Emax) entre lesdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9). Tête de massage (1) selon la revendication précédente, dans laquelle ledit système d’ajustement est conçu et configuré de manière que le déplacement dudit deuxième axe (C-C) entre lesdites première et deuxième positions suit une trajectoire en arc de cercle, ledit système d’ajustement comprenant de préférence un premier moyen de support (27) du premier rouleau de massage (8), lequel premier moyen de support (27) est immobile par rapport au bâti (3), et un deuxième moyen de support (28) du deuxième rouleau de massage (9), lequel deuxième moyen de support (28) est monté à pivotement par rapport au bâti (3) selon un axe de pivotement (F-F’) parallèle au deuxième axe (C-C’) d’extension et de rotation du deuxième rouleau de massage (9). Tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 5, dans laquelle ledit système d’ajustement est conçu pour maintenir lesdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) initialement écartés l’un de l’autre en l’absence de tout effort externe exercé à l’encontre d’au moins l’un desdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9). Tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications 3 à 6, laquelle comprend un organe de rappel (33) configuré et agencé pour exercer un effort tendant à rapprocher automatiquement lesdits premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) vers leur écartement minimal (Emin). Tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les premier et deuxième jeux d’engrenage(s) (35A, 35B) comprennent chacun une roue dentée intermédiaire (43A, 43B), agencée entre la roue dentée menante (36A, 36B) et la roue dentée menée (37A, 37B), et avec laquelle la roue dentée menée (37A, 37B) est engrenée. Tête de massage (1) selon la revendication précédente, dans laquelle la roue dentée intermédiaire (43A, 43B) est engrenée avec la roue dentée menante (36A, 36B) et présente un diamètre supérieur à un diamètre respectif de la roue dentée menante (36A, 36B) et à un diamètre respectif de la roue dentée menée (37A, 37B). Tête de massage (1) selon la revendication 5 et l’une quelconque des revendications 8 et 9, dans laquelle la roue dentée intermédiaire (43B) du deuxième jeu d’engrenages (35B) est montée à rotation selon un axe de rotation (l-l’) qui est confondu avec l’axe de pivotement (F-F’) du deuxième moyen de support (28) par rapport au bâti (10).

11. Tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le premier jeu d’engrenage(s) (35A) et le deuxième jeu d’engrenage(s) (35B) sont identiques.

12. Tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle tout ou partie des roues dentées (36A, 37A, 43A, 36B, 33B, 43B) des premier et deuxième jeux d’engrenage(s) (35A, 35B) est monté à rotation avec un débattement non nul suivant un axe de rotation desdites roues dentées.

13. Tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, laquelle comprend un carter (46, 47) conçu et configuré pour isoler le système d'entraînement (13) des premier et deuxième rouleaux de massage (8, 9) de l’environnement extérieur à la tête de massage (1).

14. Appareil de massage (2) comprenant une tête de massage (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit appareil de massage (2) comprenant un moteur (14) et un moyen de transmission pour transmettre un mouvement de rotation du moteur (14) à la tête de massage (1), ledit moyen de transmission comprenant un arbre de sortie (17) monté à rotation selon un axe de sortie (D-D’).

15. Appareil de massage (2) selon la revendication précédente, lequel comprend un corps principal (3) formant un manche (4) de préhension manuelle, qui s'étend de préférence selon une direction d’extension longitudinale (A-A’), entre une première extrémité (5) au niveau de laquelle la tête de massage (2) est fixée et une deuxième extrémité (6) opposée, ladite direction d’extension longitudinale (A-A’) étant préférentiellement parallèle à, ou confondue avec, ledit axe de sortie (D-D’) de l’arbre de sortie (17) du moyen de transmission (16).

16. Appareil de massage (2) selon la revendication précédente, lequel comprend des moyens de fixation amovible de la tête de massage (1) audit corps principal (3).

Description:
TETE DE MASSAGE A ENTRAINEMENT OPTIMISE POUR APPAREIL DE MASSAGE ET APPAREIL DE MASSAGE EQUIPE D’UNE TELLE TETE

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des têtes de massage pour appareils de massage cutané, en particulier à usage domestique, et des appareils de massage équipés de telles têtes de massage.

La présente invention concerne plus particulièrement une tête de massage pour un appareil de massage comprenant un moteur et un moyen de transmission pour transmettre à la tête de massage un mouvement de rotation du moteur. La présente invention concerne également un appareil de massage comprenant une tête de massage, un moteur et un moyen de transmission pour transmettre un mouvement de rotation d’un arbre du moteur à la tête de massage.

TECHNIQUE ANTERIEURE

On connaît déjà des appareils de massage de la peau destinés à être tenus à la main, et qui se composent généralement d'un corps muni d’un moteur et d'une tête de massage qui comprend des rouleaux de massage mis en rotation par le moteur, par le biais d'un mécanisme de transmission. Typiquement, la tête de massage de ces appareils comprend une paire de rouleaux de massage, dont l’application sur la peau permet, lorsqu’ils sont mis en rotation, de masser cette dernière. En particulier, dans le cas d’appareils de massage destinés à permettre la réalisation d’un massage de la peau selon une technique dite de « palper-rouler » par exemple, la tête de massage de ces appareils est conçue pour assurer une mise en rotation des rouleaux de massage en sens contraire. Si de tels têtes et appareils de massage connus donnent généralement satisfaction, ils n’en restent cependant pas moins perfectibles. En premier lieu, leur mise en oeuvre s’avère souvent complexe et peu ergonomique, en particulier par une personne dépourvue de compétences professionnelles particulières en matière de massage cutané. Par ailleurs, les têtes et appareils de massage connus rencontrent parfois de problème de fiabilité mécanique, avec un risque de casse, en cas d’application d’efforts importants à l’encontre des rouleaux en cours de massage. En outre, les têtes et appareils de massage connus ne permettent pas toujours de réaliser un massage mécanique de la peau aussi efficace que souhaité. De plus, le massage réalisé à l’aide de ces têtes et appareils de massage connus peut s’avérer parfois désagréable ou même douloureux, notamment en cas de traitement d’une zone de peau du visage. Enfin, les têtes et appareils de massage connus sont souvent de conception relativement complexe, ce qui tend à rendre leur fabrication coûteuse et à impacter négativement leur fiabilité et leur robustesse à l’usage.

EXPOSE DE L’INVENTION

Les objets assignés à l’invention visent par conséquent à proposer une nouvelle tête de massage pour appareil de massage, ainsi qu’un nouvel appareil de massage, dont l’utilisation est particulièrement pratique, ergonomique et intuitive, en particulier pour un usage par une personne dépourvue de compétences professionnelles particulières en matière de massage cutané.

Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle tête de massage pour appareil de massage, ainsi qu’un nouvel appareil de massage, qui permettent la réalisation d’un massage efficace et agréable de la peau.

Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle tête de massage pour appareil de massage, ainsi qu’un nouvel appareil de massage, qui sont particulièrement fiables et robustes.

Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle tête de massage pour appareil de massage, ainsi qu’un nouvel appareil de massage, dont la conception particulièrement simple.

Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle tête de massage pour appareil de massage, ainsi qu'un nouvel appareil de massage, qui présentent un encombrement particulièrement bien maîtrisé.

Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle tête de massage pour appareil de massage, ainsi qu’un nouvel appareil de massage, qui sont relativement peu onéreux à fabriquer. Un autre objet de l'invention vise à proposer une nouvelle tête de massage pour appareil de massage, ainsi qu’un nouvel appareil de massage, dont l’usage est particulièrement sûr.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’une tête de massage pour un appareil de massage comprenant un moteur et un moyen de transmission pour transmettre à la tête de massage un mouvement de rotation du moteur, ledit moyen de transmission comprenant un arbre de sortie monté à rotation selon un axe de sortie, ladite tête de massage comprenant un premier rouleau de massage et un deuxième rouleau de massage, qui sont destinés à venir en contact avec la peau d'un utilisateur et s’étendent respectivement longitudinalement selon un premier axe et un deuxième axe, et un système d'entraînement pour entraîner simultanément en rotation lesdits premier et deuxième rouleaux de massage de manière contrarotative respectivement selon ledit premier axe et ledit deuxième axe, ledit système d’entraînement comprenant un dispositif de renvoi d’angle pour transformer le mouvement de rotation de l’arbre de sortie selon l’axe de sortie en un mouvement de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage respectivement selon lesdits premier et deuxième axes, lesdits premier et deuxième axes étant inscrits dans un plan sécant audit axe de sortie.

Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un appareil de massage comprenant une tête de massage conforme à l’invention, ledit appareil comprenant un moteur et un moyen de transmission pour transmettre un mouvement de rotation du moteur à la tête de massage, ledit moyen de transmission comprenant un arbre de sortie monté à rotation selon un axe de sortie.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels : la figure 1 illustre de manière schématique, et selon une vue en perspective, un mode de réalisation préférentiel d’une tête de massage conforme à l’invention, les rouleaux de massage étant agencés dans une position d'écartement minimal ; la figure 2 illustre de manière schématique, et selon une vue de dessus éclatée, la tête de massage de la figure 1 . Les demi-coques du boîtier formant le bâti de la tête de massage et le deuxième moyen de support du deuxième rouleau de massage sont illustrés décalés latéralement de manière à mettre en évidence une partie du système d’entraînement en rotation des rouleaux de massage ; la figure 3 illustre de manière schématique, et selon une vue de face éclatée, la tête de massage des figures 1 et 2. Les demi-coques du boîtier sont déplacées latéralement et le deuxième moyen de support est décalé verticalement, de manière à mettre en évidence une partie du système d’entraînement en rotation des rouleaux de massage ; la figure 4 illustre de manière schématique, et selon une vue en coupe dans un plan médian identifié par des flèches à la figure 2, la tête de massage de la figure 1. Un exemple d’élément de carter interne est représenté de manière très schématique ; la figure 5 illustre de manière schématique, et selon une vue de dessus, la tête de massage de la figure 1 , les rouleaux de massage étant cette fois agencés dans une position d’écartement maximal ; la figure 6 illustre de manière schématique, et selon une vue latérale, la tête de massage de la figure 5. Une demi-coque du boîtier et le deuxième moyen de support du deuxième rouleau de massage ont été omis ; la figure 7 illustre de manière schématique, et selon une vue latérale en perspective, la tête de massage de la figure 5, les demi-coques du boîtier et le deuxième moyen de support du deuxième rouleau de massage ayant été omis ; la figure 8 illustre de manière schématique, et selon une vue latérale, la tête de massage de la figure 1 , fixée de manière amovible à une extrémité de travail d’un corps principal formant un manche. La figure 8 illustre, en tant que tel, un mode de réalisation préférentiel d’un appareil de massage conforme à l’invention ; la figure 9 illustre de manière schématique, et selon une vue en coupe médiane longitudinale, la tête de massage et l’appareil de massage de la figure 8 ; la figure 10 illustre de manière schématique, et selon une vue latérale, la tête de massage et l’appareil de massage de la figure 8, les rouleaux de massage étant agencés dans une position d’écartement maximal, comme aux figures 5 à 7.

MANIERES DE REALISER L’INVENTION L’invention concerne, d’une part, une tête de massage 1 pour un appareil de massage 2, dont un mode de réalisation préférentiel non limitatif est illustré aux figures 1 à 10. L’invention concerne, d’autre part, un appareil de massage 2 comprenant une telle tête de massage 1 , et dont un mode de réalisation est illustré pour exemple aux figures 8 à 10. Dans ce qui suit, la tête de massage 1 et l’appareil de massage 2 selon l’invention seront décrits en parallèle par souci de simplicité. Au sens de l’invention, il s’agit de tête 1 et appareil 2 de massage cutané, destinés à manipuler mécaniquement la peau, préférentiellement du visage, de préférence d’une personne utilisateur ou utilisatrice humain(e). De préférence, la tête 1 et l’appareil 2 de massage selon l’invention sont destinés à une utilisation dans un cadre domestique par une personne (ou utilisateur) dépourvue de compétences professionnelles particulières en matière de soin de la personne et plus spécifiquement en matière de massage cutané. Leur utilisation n’est pas particulièrement limitée en termes de zones du corps susceptibles d’être traitées, bien que la tête de massage 1 selon le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 10, ainsi que l’appareil de massage 2 illustré aux figures 8 à 10, sont plus préférentiellement destinés au massage d’une zone de peau du visage. La tête 1 et l’appareil 2 de massage sont particulièrement destinés à une utilisation sur soi-même, c’est-à-dire que l’utilisateur des tête 1 et appareil 2 de massage est le bénéficiaire du massage cutané.

Avantageusement, l’appareil de massage 2 concerné par l’invention est un appareil portatif, manuel, c’est-à-dire prévu pour être tenu et utilisé à la main, de préférence par une personne utilisant l’appareil de massage 2 pour masser sa propre peau. Toutefois, il n’est pas exclu que la tête 1 et l’appareil 2 de massage selon l’invention puissent être mis en œuvre par une personne pour manipuler mécaniquement la peau d’une tierce personne, sans sortir du cadre de l'invention. Comme illustré en exemple aux figures 8 à 10, l’appareil de massage 2 comprend préférentiellement un corps principal 3 formant un manche 4 (ou poignée) de préhension manuelle. Le corps principal 3 s’étend de préférence selon une direction moyenne d’extension longitudinale A-A’. Avantageusement allongé, le corps principal 3 s'étend ainsi majoritairement selon une seule direction de l'espace, correspondant à la direction moyenne d’extension longitudinale A-A’. De la sorte, le manche 4 présente préférentiellement une forme élancée, longiligne, de manière à pouvoir être saisi à pleine main par un utilisateur adulte. De préférence, le corps principal 3 s'étend longitudinalement, selon ladite direction moyenne d'extension longitudinale A-A', entre une première extrémité 5, dite extrémité de travail, au niveau de laquelle la tête de massage 1 est fixée, agencée, ou à tout le moins est destinée à être fixée, et une deuxième extrémité 6 opposée. Ainsi, lorsque la tête de massage 1 est fixée au corps principal 3 de l’appareil de massage 2, la tête de massage 1 prolonge avantageusement le corps principal 3 au-delà de l’extrémité de travail 5 de ce dernier. De préférence, la distance séparant lesdites première et deuxième extrémités 5, 6, correspondant à la longueur dudit corps principal 3, est suffisante pour permettre à tous les doigts d'une main d'un utilisateur de se refermer sur le manche 4. Le corps principal 3 est par exemple de forme globalement tubulaire (avec par exemple une section moyenne circulaire ou elliptique, constante ou non), et est conformé et dimensionné pour assurer une bonne prise en main par l’utilisateur. Ledit corps principal 3 peut, par exemple, être formé de deux demi-coques 7A, 7B assemblées l'une à l’autre, de préférence de manière étanche à l’eau, de sorte à définir d’une part une surface extérieure formant une zone de préhension de l’appareil de massage 2 par l’utilisateur et, d’autre part, un espace interne au sein duquel peuvent être logés différents éléments fonctionnels nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil de massage 2 et, en particulier, à celui de la tête de massage 1 . Si une telle conformation longiligne du corps principal 3 de l’appareil de massage 2 et un tel agencement de la tête de massage 1 en une extrémité de travail 5 dudit corps principal 3 favorise une prise en main facile de l’appareil de massage 2 par un utilisateur, l’invention n’est toutefois pas limitée à ces conformation et agencement préférentiels et d’autres conformation et agencement pourront bien évidemment être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

La tête de massage 1 conforme à l’invention comprend un premier rouleau de massage 8 et un deuxième rouleau de massage 9, qui sont destinés à venir en contact avec la peau d’un utilisateur afin d’assurer un massage mécanique de la peau. Les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 s’étendent respectivement longitudinalement selon un premier axe (ou première direction) B-B' et un deuxième axe (ou deuxième direction) C-C’, le premier axe B-B’ formant un axe selon lequel le premier rouleau de massage 8 est monté à rotation, le deuxième axe C-C’ formant respectivement un axe selon lequel le deuxième rouleau de massage 9 est monté à rotation. De préférence, comme dans les modes de réalisation des tête 1 et appareil 2 de massage illustrés aux figures, le premier axe B-B’ d’extension et de rotation du premier rouleau de massage 8 est sensiblement parallèle au deuxième axe C-C’ d’extension et de rotation du deuxième rouleau de massage 9. Dans les modes de réalisations illustrés aux figures, chacun des rouleaux de massage 8, 9 est de forme générale sensiblement cylindrique à base circulaire de sorte que, les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ étant avantageusement parallèles, l’espace qui sépare les surfaces respectives des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est constant suivant les premier et deuxième axes B-B’, C-C’. Cependant, il pourrait s’avérer intéressant, selon les applications visées, que l’un et / ou l’autre desdits premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 présente(nt) une forme générale différente, par exemple une forme convexe ou concave. Selon les applications visées et zones cutanées à traiter, la surface (ou partie externe) des premier et / ou deuxième rouleaux de massage 8, 9 peut être d’aspect sensiblement lisse ou au contraire présenter différentes formes ou structures, telles que, par exemple, des stries, des bourrelets, des crochets, des picots, des palettes ou autres, afin de notamment favoriser l’accroche de la peau par au moins l’un des rouleaux de massage 8, 9. Par ailleurs, les premier et / ou deuxième rouleaux 8, 9 (ou au moins la partie de ces derniers qui en définit la surface ou partie externe) peuvent être dans une matière sensiblement dure et dépourvue d’élasticité, ou au contraire dans une matière présentant une certaine élasticité (par exemple en élastomère) pour favoriser l’accroche de la peau par au moins l’un des rouleaux de massage 8, 9 et améliorer le confort d’utilisation.

La tête de massage 1 comprend avantageusement un bâti 10 (ou châssis), qui forme de préférence un boîtier 11 , comme dans le mode de réalisation illustré aux figures. Un tel boîtier 11 peut alors avantageusement définir une partie au moins de l’enveloppe externe visible de la tête de massage 1. Comme illustré aux figures, le boîtier 11 peut par exemple être formé de deux demi-coques 12A, 12B (par exemple, en matière plastique pour des questions de coûts et de poids) assemblées entre elles par vissage, ou par tout autre moyen adéquat (par exemple, par collage, soudage, encliquetage, etc.). Alternativement, le boîtier 11 pourrait être formé d’une coque unique, monolithique. Le bâti 10 définit ainsi avantageusement un référentiel fixe de la tête de massage 1 , par rapport auquel les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont donc mobiles à rotation selon leur premier et deuxième axe B-B’, C-C’ de rotation respectif. La tête de massage 1 comprend également un système d’entraînement 13 pour entraîner simultanément en rotation les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 respectivement selon ledit premier axe B- B' et ledit deuxième axe C-C’ d’extension et de rotation. Le système d’entraînement 13 est ainsi conçu pour transmettre activement le mouvement de rotation d’un moteur 14 simultanément aux deux rouleaux de massage 8, 9 (formant ainsi un système d’entraînement actif). Dans les modes de réalisation illustrés aux figures, le système d’entraînement 13 est logé au sein du boîtier 11 que forme ici avantageusement le bâti 10. La tête de massage 1 comprend avantageusement une surface d’application 15 destinée à être positionnée en regard de (et de préférence en contact avec) la surface de la peau de l’utilisateur, les premier et deuxième rouleaux 8, 9 de massage dépassant au moins partiellement à l’extérieur de (c'est-à-dire au-delà de) ladite surface d’application 15.

L’appareil de massage 2 concerné par l’invention comprend un moteur 14 (ou moyen de motorisation), avantageusement embarqué, et de préférence logé au sein même dudit corps principal 3 (figure 9), et donc hors de la tête de massage 1 . De préférence, il s’agit d’un moteur 14 électrique (par exemple, un moteur à courant continu, de préférence asservi). Cependant, il pourrait s’agir d’un moyen de motorisation de type pneumatique (par exemple, une turbine à air) ou autre. L’appareil de massage 2 comprend par ailleurs un moyen de transmission 16 pour transmettre à la tête de massage 1 un mouvement de rotation du moteur 14, ou plus exactement d’un rotor du moteur 14 (figure 9). En d’autres termes, ledit moyen de transmission 16 est conçu et configuré pour coopérer avec le système d’entraînement 13 en rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, de sorte que la mise en rotation du moteur 14 entraîne une mise en rotation correspondante desdits premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9. Avantageusement logé au moins partie à l’intérieur du corps principal 3, le moyen de transmission 16 comprend notamment un arbre de sortie 17, qui est monté à rotation selon un axe de sortie D-D’ et par l’intermédiaire duquel le moyen de transmission 16 est relié (ou est à tout le moins apte à être relié) mécaniquement au système d’entraînement 13 des premier et deuxième rouleaux 8, 9 de massage de la tête de massage 1 pour assurer la mise en rotation de ces derniers (figure 9). Eventuellement, le moyen de transmission 16 peut comprendre un motoréducteur pour adapter la vitesse de rotation de l’arbre de sortie 17 au besoin d’utilisation. L’appareil de massage 2 peut en outre éventuellement comprendre une unité de commande (électromécanique ou électronique) du fonctionnement général de l’appareil de massage 2 par l’intermédiaire de laquelle l’utilisateur peut mettre en marche / arrêter l’appareil de massage 2, en régler le mode de fonctionnement général ou encore en régler certains paramètres spécifiques (par exemple, la vitesse de rotation des rouleaux de massage 8, 9, le sens de rotation des rouleaux de massage 8, 9, etc.). Comme illustré aux figures 8 et 10, l’unité de commande peut être avantageusement agencée dans le corps principal 3 de l’appareil de massage 2 et être accessible à l’utilisateur via un panneau de contrôle 18. L’appareil de massage 2 peut aussi éventuellement comprendre un bloc d’alimentation électrique 19. Ce dernier peut, par exemple, comprendre une batterie d'accumulateurs électriques remplaçables ou rechargeables agencés au sein du corps principal 3 de l’appareil de massage 2 pour permettre un usage autonome, nomade, de ce dernier, ou comprendre un transformateur électrique, embarqué ou non, et destiné à être relié à une prise de courant électrique classique par l’intermédiaire d’un cordon d’alimentation externe (non illustré).

Dans le cas préférentiel où le corps principal 3 de l’appareil de massage 2 s'étend selon ladite direction moyenne d'extension longitudinale A-A', entre ladite extrémité de travail 5 au niveau de laquelle la tête de massage 1 est fixée ou destinée à être fixée et ladite deuxième extrémité 6 opposée, l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission 16 est alors avantageusement agencé de manière que la direction moyenne d’extension longitudinale A-A’ du corps principal 3 de l’appareil de massage 2 est parallèle à, ou confondue avec, ledit axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 (figures 8 à 10). Cela permet notamment de simplifier la conception de l’appareil de massage 2 et d’en maîtriser l’encombrement.

Selon une variante (variante dite « inamovible », non illustrée), le corps principal 3 et la tête de massage 1 de l’appareil de massage 2 sont solidaires l’un de l’autre, de sorte que la tête de massage 1 ne peut pas, en usage normal, être séparée dudit corps principal 3 par l’utilisateur. Selon une autre variante plus avantageuse (variante dite « amovible »), retenue dans les modes de réalisation illustrés en exemple aux figures, la tête de massage 1 est amovible, détachable du corps principal 3. L’appareil de massage 2 comprend alors à ce titre des moyens de fixation (ou moyens d’accouplement) amovibles de la tête de massage 1 audit corps principal 3, par exemple par emboîtage de reliefs complémentaires respectivement portés par la tête de massage 1 et le corps principal 3, ou encore par vissage, par emboîtage en force ou par toute autre technique de fixation connue adéquate. Comprenant avantageusement des premiers moyens de fixation 20 (par exemple des décrochés ménagés dans le boîtier 11) destinés à coopérer de manière réversible avec des deuxièmes moyens de fixations correspondants 21 (par exemple des leviers à bourrelet pivotants, montés sur ressort et commandés par des boutons en saillie du corps principal 3) dont est respectivement pourvu le corps principal 3, la tête de massage 1 est alors amovible, et peut être ainsi assemblée temporairement au corps principal 3, puis séparée ultérieurement du corps principal 3 par l’utilisateur, par exemple à des fins d’entretien et / ou de remplacement de la tête de massage 1. Avantageusement, l’appareil de massage 2 peut ainsi constituer un appareil 2 à tête de massage 1 interchangeable. De manière préférentielle, le corps principal 3 de l’appareil de massage 2 définit un logement 22 conformé et configuré pour recevoir la tête de massage 1 de façon amovible, et fixer ainsi cette dernière au corps principal 3 de manière réversible, temporaire. Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures 8 à 10, ledit logement 22 est avantageusement défini au niveau de l’extrémité de travail 5 du corps principal 3, de sorte que la tête de massage 2 peut être ainsi être assemblée, fixée, au corps principal 3 au voisinage de ladite extrémité de travail 5 de ce dernier. Ledit logement 22 est ainsi avantageusement délimité par une paroi latérale 23 qui définit un espace libre au sein duquel au moins une portion de fixation 24 de la tête de massage 1 peut être reçue.

Avantageusement, comme illustré aux figures, la tête de massage 1 (ou à tout le moins le bâti 10 / boîtier 11 de cette dernière) s’étend selon direction moyenne d’extension E- E’ entre une extrémité proximale 25, au niveau de laquelle la tête de massage 1 est fixée (variante inamovible) ou est destinée à être fixée (variante amovible) au corps principal 3 de l’appareil de massage 2, et une extrémité distale 26 opposée, au niveau de, ou au- delà de laquelle est positionnée la surface d’application 15 de la tête de massage 1 contre la peau. Ainsi, lorsque la tête de massage 1 est fixée au corps principal 3 de l’appareil de massage 2 et que ce dernier est tenu à la main par l’utilisateur, l’extrémité proximale 25 de la tête de massage 1 est la plus proche de la main de l’utilisateur et la plus éloignée de la zone de peau à masser de ce dernier, tandis que l’extrémité distale 26 est la plus éloignée de la main de l’utilisateur et la plus proche de la zone de peau à masser de ce dernier. Avantageusement, lorsque la tête de massage 1 est fixée au corps principal 3 de l’appareil de massage 2, à l’extrémité de travail 5 dudit corps principal 3, la direction moyenne d’extension E-E’ de la tête de massage 1 est parallèle à, ou confondue avec, la direction moyenne d'extension longitudinale A-A’ du corps principal 3 (figures 8 à 10). Plus avantageusement encore, comme illustré en exemple aux figures, lorsque la tête de massage 1 est fixée (définitivement ou temporairement) au corps principal 3 de l’appareil de massage 2, à l’extrémité de travail 5 dudit corps principal 3, la direction moyenne d’extension E-E’ de la tête de massage 1 est parallèle à, ou confondue avec, d’une part la direction moyenne d'extension longitudinale A-A' du corps principal 3 et, d’autre part, l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission 16 du mouvement de rotation du moteur 14 à la tête de massage 1 (figures 8 à 10).

Le système d’entraînement 13 de la tête de massage 1 est plus spécifiquement conçu pour entraîner simultanément en rotation le premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 de manière contrarotative. En d’autres termes, le système d’entraînement 13 est prévu pour assurer la mise en rotation simultanée des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, respectivement selon le premier axe B-B’ de rotation et le deuxième axe C-C’ de rotation, dans des sens de rotation opposés, c’est-à- dire inversés, avantageusement à la même vitesse de rotation. Le système d’entraînement 13 interdit avantageusement auxdits premier et deuxième rouleaux 8, 9 toute rotation dans un même sens, ainsi que toute rotation libre selon leur axe B-B’, C-C’ d’extension et de rotation respectif. Selon une première variante, le système d’entraînement 13 est conçu pour entraîner en rotation les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 de sorte que, dans une vue en plan perpendiculaire aux premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation avec les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 disposés en haut, la partie du rouleau de massage situé à gauche qui dépasse de la surface d’application 15 tourne dans le sens anti-trigonométrique (ou sens horaire), tandis que la partie du rouleau de massage situé à droite qui dépasse de la surface d’application 15 tourne dans le sens trigonométrique (ou sens antihoraire). De cette manière, en usage de la tête de massage 1 , lorsque les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont positionnés en contact avec la peau, leur mouvement de rotation entraîne un effet de plissement de la peau entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9. La tête de massage 1 peut alors avantageusement être utilisée pour mettre en œuvre la technique de massage dite « palper-rouler » qui permet notamment l’activation de la circulation veineuse et lymphatique et l’assouplissement de la peau, par stimulation des fibroblastes et accélération de la production de collagène d’élastine et d’acide hyaluronique, en opérant un pétrissage de la peau. Selon une deuxième variante, le système d’entraînement 13 est conçu pour entraîner en rotation lesdits premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 de sorte que, dans une vue en plan perpendiculaire aux premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation avec les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 disposés en haut, la partie du rouleau de massage situé à gauche qui dépasse de la surface d’application 15 tourne dans le sens trigonométrique (ou sens antihoraire), tandis que la partie du rouleau de massage situé à droite qui dépasse de la surface d’application 15 tourne dans le sens anti-trigonométrique (ou sens horaire). De cette manière, en usage de la tête de massage 1 , lorsque les rouleaux de massage 8, 9 sont positionnés en contact avec la peau, leur mouvement de rotation entraîne un effet d’étirement (« stretching ») de la peau. Il est également envisageable que, selon une troisième variante, le système d’entraînement 13 soit conçu pour entraîner en rotation lesdits premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 alternativement selon la première (plissement) et la deuxième (étirement) variantes ci- dessus, selon le choix de l’utilisateur (par exemple, par action de ce dernier sur le panneau de contrôle 18). De manière avantageuse, quel que soit le sens de rotation contrarotative envisagé, le système d'entraînement 13 des rouleaux de massage 8, 9 est conçu et configuré pour entraîner en rotation les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, respectivement selon les premier et le deuxième axe B-B’, C-C’ de rotation, à des vitesses de rotation identiques.

Conformément à l’invention, les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ d’extension et de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont inscrits dans un plan Pi qui est sécant à l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission 16 du mouvement de rotation du moteur 14 à la tête de massage 1 , lorsque la tête de massage 1 est fixée (soit définitivement, soit temporairement) au corps principal 3 pour former l’appareil de massage 2 (figures 8 à 10). Le système d’entraînement 13 en rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 comprend, en retour, un dispositif de renvoi d’angle pour transformer le mouvement de rotation de l’arbre de sortie 17 selon l’axe de sortie D-D’ en un mouvement de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 respectivement selon les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation. Autrement dit, le système d’entraînement 13 est donc conçu et configuré pour transformer, par l’intermédiaire dudit dispositif de renvoi d’angle, un mouvement de rotation en entrée de la tête de massage 1 , selon un axe de rotation en entrée qui est sécant au plan Pi dans lequel sont inscrits les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, en un mouvement de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 respectivement selon les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation. Lorsque la tête de massage 1 est fixée au corps principal 3 de l’appareil de massage 2, soit définitivement par construction (variante « inamovible ») soit temporaire (variante « amovible »), ledit axe de rotation en entrée de la tête de massage 1 est avantageusement confondu, colinéaire, à l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission du mouvement de rotation du moteur 14 à la tête de massage 1. Avantageusement, ledit axe de rotation en entrée de la tête de massage 1 est alors parallèle à, ou confondu avec, la direction moyenne d’extension E-E’ de la tête de massage 1 entre ses extrémités proximale 25 et distale 26 (figures 8 à 10). Grâce à une telle combinaison de caractéristiques, la tête de massage 1 et l’appareil de massage 2 qui en est équipé sont d’une utilisation particulièrement simple, ergonomique et intuitive pour l’utilisateur. En particulier dans le cas où le corps principal 3, formant le manche 4 de l’appareil de massage 2, s'étend selon ladite direction moyenne d'extension longitudinale A-A' entre ladite extrémité de travail 5 au niveau de laquelle la tête de massage 1 est fixée et ladite deuxième extrémité 6 opposée, l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission 16 étant parallèle à, ou confondu avec, ladite direction moyenne d'extension longitudinale A-A’ du corps principal 3, la tête de massage 1 peut alors définir un plan P2 d’application (ou plan de contact) des rouleaux de massage 8, 9 contre la peau qui est idéalement orienté par rapport à la conformation générale de l’appareil de massage 2 et à sa prise en main. Se saisissant d’une main du manche 4 de l’appareil de massage 2, l’utilisateur peut en effet ainsi maintenir de manière simple, intuitive et ergonomique les rouleaux de massage 8, 9 contre la zone de sa peau à masser, le poignet de la main tenant le manche restant naturellement aligné dans le prolongement du bras correspondant.

Afin d’améliorer encore l’ergonomie et la praticité d’utilisation de la tête de massage 1 et de l’appareil de massage 2 qui en est équipé, il est avantageux de prévoir en outre que, le premier axe B-B’ d’extension et de rotation du premier rouleau de massage 8 étant parallèle au deuxième axe C-C’ d’extension et de rotation du deuxième rouleau de massage 9, l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission 16 du mouvement de rotation du moteur 14 à la tête de massage 1 est orthogonal auxdits premier et deuxième axes B-B’, C-C’ d’extension et de rotation. Autrement dit, la tête de massage 1 est dans ce cas d’une part avantageusement conçue et configurée, comme envisagé précédemment, de sorte que les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ d’extension et de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont parallèles entre eux et, d’autre part, avantageusement conçue et configurée de manière que, la tête de massage 1 étant fixée (définitivement ou temporairement) au corps principal 3 de l’appareil de massage 2, l’axe de sortie D-D’ de I’arbre de sortie 17 est alors orthogonal aux premier et deuxième axes B-B’-C-C’ d’extension et de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9.

De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, la tête de massage 1 comprend en outre un système d’ajustement pour ajuster un écartement relatif des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, c’est-à-dire pour modifier leur position relative, en réponse à un effort externe exercé à l’encontre d’au moins l’un des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 par la peau de l’utilisateur durant la rotation dudit / desdits rouleau(x) de massage 8, 9 (à l'encontre duquel / desquels est donc exercé ledit effort), entre un écartement minimal Emin (figures 1 à 4, 8 et 9) et un écartement maximal Emax (figures 5 à 7 et 10) desdits premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9. Par « écartement », on entend ici l’espace, la distance, séparant les surfaces respectives des rouleaux de massage 8, 9. Autrement dit, lorsque la tête de massage 1 est en fonctionnement, et que les premier et deuxième rouleaux 8, 9 sont entraînés en rotation contrarotative par le système d’entraînement 13 de la tête de massage 1 et sont mis en contact avec la peau de l’utilisateur, le système d’ajustement de l’écartement relatif (c’est-à-dire de la position relative) des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est donc capable de modifier l’écartement de ces derniers l’un par rapport à l’autre en fonction de l’intensité de l’effort externe exercé à l’encontre d’au moins l’un des rouleaux de massage 8, 9 par la peau de l’utilisateur, lequel effort tend généralement à écarter, éloigner, les rouleaux de massage 8, 9 l’un de l’autre. En l’espèce, cet effort résulte notamment de la réaction de la peau à l’effort d’application de la tête de massage 1 sur la peau par l’utilisateur. La distance entre les rouleaux de massage 8, 9 peut ainsi augmenter en fonction de l’intensité de l’effort exercé par la peau. Il en résulte la définition d’une zone variable de travail de la peau, dont l’étendue est définie par l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9 en fonction de l’effort externe exercés à l’encontre d’au moins l’un des rouleaux de massage 8, 9 par la peau de l’utilisateur. Un tel ajustement permet ainsi une parfaite adaptation de la tête de massage 1 à la zone de peau de l’utilisateur en cours de traitement, assurant ainsi un massage à la fois efficace et agréable (en limitant le risque de douleur locale liée à l’action des rouleaux de massage 8, 9) de la peau. En particulier, le risque de pincement de la peau entre les premier et deuxième rouleaux 8, 9, qui pouvait éventuellement être rencontré avec les têtes de massage de l'art antérieur, est remarquablement limité (pour ne pas dire supprimé) grâce audit système d'ajustement de l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9.

La tête de massage 1 comprenant avantageusement, comme déjà envisagé ci-avant, un bâti 10 par rapport auquel les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont montés à rotation respectivement selon lesdits premier et deuxième axes B-B', C-C’ d’extension et de rotation des rouleaux de massage 8, 9, un tel système d’ajustement peut éventuellement être conçu et configuré pour autoriser un déplacement (simultané ou non) de chacun des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 par rapport au bâti 10, en réponse à un effort externe exercé à leur encontre. Dans ce cas, le système d'ajustement de l’écartement relatif des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 peut être éventuellement conçu et configuré pour autoriser un déplacement du premier axe B-B’ de rotation du premier rouleau de massage 8 et un déplacement du deuxième axe C-C de rotation du deuxième rouleau de massage 9, en réponse donc à un effort externe exercé à l’encontre d’au moins l’un des rouleaux de massage 8, 9, entre

- une première position relative des premier et deuxième axes B-B’, C-C définissant ledit écartement minimal Emin entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9,

- et une deuxième position relative des premier et deuxième axes B-B’, C-C définissant ledit écartement maximal Emax entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9.

Il est toutefois plus avantageux que ledit système d’ajustement soit conçu et configuré pour autoriser au contraire un déplacement de l’un seulement des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 par rapport audit bâti 10, en réponse à un effort externe exercé à l’encontre du rouleau de massage 8, 9 concerné. En effet, cela permet avantageusement de simplifier la conception de la tête de massage 1 et d’en améliorer la compacité, la robustesse, la fiabilité et la facilité d’utilisation, et ce sans pour autant nuire à l’efficacité du massage prodigué et au confort d’utilisation de la tête de massage 1. Au contraire, le fait de n’autoriser ainsi le déplacement que d’un seul des rouleaux de massage 8, 9 permet même d’éviter un massage désagréable et saccadé que l’on pourrait éventuellement observer dans certaines situations dans le cas où les deux rouleaux de massage 8, 9 sont aptes à se déplacer par rapport au bâti 10 de la tête de massage 1. A ce titre, et comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le système d'ajustement de l’écartement relatif des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 peut être avantageusement conçu et configuré pour maintenir le premier axe A-A’ du premier rouleau de massage 8 fixe (c’est-à-dire immobile en translation) par rapport au bâti 10 de la tête de massage 1 , tout en autorisant un déplacement du deuxième axe C-C du deuxième rouleau de massage 9, en réponse donc à un effort externe exercé à l’encontre au moins du deuxième rouleau de massage 9, entre une première position définissant ledit écartement minimal Emin entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 (figures 1 à 4, 8 et 9), et une deuxième position définissant ledit écartement maximal Emax entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 (figures 5 à 7 et 10).

De manière avantageuse, lesdits écartements minimal Emin et maximal Emax sont définis, par conception du système d’ajustement et selon le dimensionnement propre (et en particulier, le diamètre) des rouleaux de massage 8, 9, de sorte que lorsque le deuxième axe C-C’ occupe sa première position, les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont écartés l’un de l’autre d’une distance minimale dmin comprise entre 2 mm et 10 mm environ, de préférence encore entre 4 mm et 8 mm, et plus préférentiellement encore égale à 6 mm, lorsque le deuxième axe C-C’ occupe sa deuxième position, les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont écartés l’un de l’autre d’une distance maximale dmax comprise entre 8 mm et 20 mm, de préférence encore entre 10 mm et 12 mm, et plus préférentiellement encore égale à 10 mm.

Ces distances minimale dmin et maximale dmax sont à considérer ici comme correspondant aux distances minimale et maximale qui séparent deux points donnés de la surface respective des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 positionnés en regard l’un de l’autre, dans un plan contenant les axes B-B’, C-C’ des rouleaux de massage 8, 9 (plan Pi), respectivement lorsque le deuxième rouleau de massage 9 occupe sa première position et lorsqu’il occupe sa deuxième position. Les distances minimale dmin et maximale dmax pourront être avantageusement choisies différemment selon notamment la zone de peau du corps à traiter, afin d’optimiser l’efficacité du massage et le confort d’utilisation. Ainsi, pour une utilisation de la tête de massage 1 pour le traitement d’une zone de peau du visage, et en particulier dans le cas où le sens de rotation des rouleaux de massage 8, 9 est conforme à la première variante envisagée précédemment i.e. pour la mise en œuvre de la technique dite de « palper-rouler »), l’écartement minimal Emin sera avantageusement défini de sorte que la distance minimale dmin entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est préférentiellement égale à 6 mm environ, tandis que l’écartement maximal Emin sera avantageusement défini de sorte que la distance maximale dmax entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est préférentiellement égale à 10 mm environ. Pour une utilisation de la tête de massage 1 pour le traitement d’une zone de peau de la cuisse ou de la fesse, et en particulier dans le cas où le sens de rotation des rouleaux de massage 8, 9 est conforme à la première variante envisagée précédemment (/.e. pour la mise en œuvre de la technique dite de « palper-rouler »), l’écartement minimal Emin pourra être avantageusement défini de sorte que la distance minimale dmin entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est préférentiellement égale à 10 mm environ, tandis que l’écartement maximal Emin pourra être avantageusement défini de sorte que la distance maximale dmax entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est préférentiellement égale à 15 mm environ. Pour une utilisation de la tête de massage 1 pour le traitement d’une zone de peau du bras, et en particulier dans le cas où le sens de rotation des rouleaux de massage 8, 9 est conforme à la première variante envisagée précédemment (/.e. pour la mise en œuvre de la technique dite de « palper-rouler »), l’écartement minimal Emin pourra être avantageusement défini de sorte que la distance minimale dmin entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est préférentiellement égale à 5 mm environ, tandis que l’écartement maximal Emin pourra être avantageusement défini de sorte que la distance maximale dmax entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est préférentiellement égale à 10 mm environ.

On notera ici qu’une conception du système d’ajustement permettant l’obtention de telles distances minimale dmin et maximale dmax entre les rouleaux de massage 8, 9 pourra être symétriquement retenue mutatis mutandis dans le cas envisagé précédemment, moins avantageux toutefois, où le système d’ajustement est conçu et configuré pour autoriser un déplacement (simultané ou non) de chacun des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 par rapport au bâti 10. A ce titre, la référence à la première / deuxième position du deuxième axe C-C’ du deuxième rouleau de massage 9, dans ce qui précède, pourra être transposée symétriquement en une référence à la première / deuxième position relative des premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9. De manière préférentielle, le système d’ajustement de l’écartement relatif desdits premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est par ailleurs conçu et configuré pour maintenir les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 initialement écartés l’un de l’autre en l’absence de tout effort externe exercé d’au moins l’un desdits premier et deuxième rouleaux 8, 9 (et en particulier à l’encontre au moins du deuxième rouleau de massage 9 dans le cas où seul ce dernier est apte à se déplacer). Autrement dit, le système d’ajustement est alors prévu pour assurer un écartement initial Eini (non nul) des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 alors même que ces derniers ne sont pas en contact avec la peau de l’utilisateur et que la tête de massage est au repos, voire même à l’arrêt complet. L’existence d’un tel écartement initial entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, favorise avantageusement un massage (par plissage ou étirage, selon le sens de rotation des rouleaux de massage 8, 9) immédiat et tonique de la peau dès l’application contre cette dernière de la tête de massage 1 . Dans le cas où la tête de massage 1 est destinée au traitement d’une zone de peau selon la technique dite du « palper-rouler », (c’est-à-dire avec les rouleaux de massage 8, 9 tournant dans le sens correspondant à la première variante d’entraînement décrite précédemment), cet écartement initial Eini permet en outre avantageusement de faciliter l'insertion de la peau au sein de la zone de travail dès que l'utilisateur applique les rouleaux de massage 8, 9 en contact avec sa peau. Cette insertion s'effectue remarquablement sans douleur, sans effort et même sans manipulation particulière de la part de l'utilisateur. La facilité d'utilisation et l'ergonomie de la tête de massage 1 s'en trouvent donc améliorés. Par exemple, dans le cas où la tête de massage 1 est destinée au traitement d’une zone du visage selon la technique dite du « palper-rouler », les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 peuvent ainsi être avantageusement maintenus initialement écartés l’un de l’autre d’une distance initiale d’au moins 2 mm à 8 mm, et de préférence encore d’au moins 5 mm (voire même 6 mm).

De manière plus avantageuse encore, on pourra prévoir que le système d’ajustement soit conçu pour maintenir les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 selon un écartement initial Eini identique à l’écartement minimal Emin décrit ci-avant. En d’autres termes, en l’absence même d’effort exercé par la peau à l’encontre au moins du deuxième rouleau de massage 9, dans le cas préférentiel décrit ci-avant où seul ce dernier est apte à se déplacer, le système d’ajustement maintient alors le deuxième axe C-C’ de rotation du deuxième rouleau de massage 9 dans sa première position. Ladite deuxième position du deuxième axe C-C est donc une position de repos. Cela contribue à simplifier encore la conception du système d’ajustement de l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9, et plus généralement de la tête de massage 1 . De préférence, comme c’est le cas dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, le système d’ajustement de l’écartement relatif des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 est conçu et configuré de manière que le déplacement du deuxième axe C-C’ du deuxième rouleau de massage 9 entre lesdites première et deuxième positions (ou, symétriquement, le déplacement des premier et deuxième axes B-B’, C-C’ entre leurs première et deuxième positions relatives) suit une trajectoire en arc(s) de cercle, avec un centre de courbure avantageusement positionné vers l’intérieur du bâti 10. Une telle configuration permet avantageusement de faciliter l’ajustement de l’écartement relatif des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sous l’effet de la pression exercée par l’utilisateur, selon la topographie de la zone de peau à traiter. En effet, une telle trajectoire en arc de cercle s’avère bien adaptée pour permettre à la tête de massage 1 de suivre les contours de la peau de l'utilisateur, dans la mesure où puisque la plupart des zones susceptibles d’être traitées à l’aide de la tête de massage 1 présentent une forme relativement arrondie (visage, jambe, bras, fesse, etc.). En outre, une telle configuration contribue avantageusement à la simplicité de conception et à un faible encombrement de la tête de massage 1 .

A ce titre, le système d’ajustement comprend de préférence un premier moyen de support 27 (ou premier bras de support) du premier rouleau de massage 8, et un deuxième moyen de support 28 (ou premier bras de support) du deuxième rouleau de massage 9, distinct dudit premier moyen de support 27. Les premier et deuxième moyens de support 27, 28 sont respectivement conçus et configurés pour supporter les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 à rotation selon les premier et deuxième axes B- B’, C-C’ de rotation, par exemple par l’intermédiaire d’un premier axe rigide 29 et d’un deuxième axe rigide 30 qui traversent axialement respectivement les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, et forment ainsi avantageusement des axes rigides 29, 30 de rotation des rouleaux de massage 8, 9. Dans le cas préférentiel, évoqué ci-avant et retenu dans le mode de réalisation illustré aux figures, où le système d’ajustement est prévu pour n’autoriser qu’un déplacement du deuxième rouleau de massage 9 et du deuxième axe C-C’ de rotation de ce dernier, le premier moyen de support 27 du premier rouleau de massage 8 est alors immobile par rapport au bâti 10, tandis que le deuxième moyen de support 28 du deuxième rouleau de massage 9 est quant à lui monté à pivotement par rapport au bâti 10 selon un axe de pivotement F-F’ qui est parallèle audit deuxième axe C-C’ (et parallèle également audit premier axe B-B’ dans l’hypothèse, retenue aux figures, où les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ sont avantageusement parallèles entre eux). Comme illustré aux figures, l’axe de pivotement F-F’ est avantageusement positionné sous la surface d’application 15, de sorte que le centre de courbure de la trajectoire en arc de cercle du deuxième axe C-C’ est ainsi positionné vers l’intérieur du bâti 10 et du boîtier 11 .

Avantageusement, le premier moyen de support 27 peut venir de matière avec tout ou partie du bâti 10 ou du boîtier 11. Par exemple, dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, dans lequel le bâti 10 forme le boîtier 11 , lui-même formé par deux- demi coques 12A, 12B, le premier moyen de support 11 est avantageusement formé par deux éléments de support 31 A, 31 B complémentaires formant chacun une pièce unique, monolithique, avec l’une des deux demi-coques 12A, 12B. Avantageusement, le deuxième moyen de support 28 peut être formé d’une pièce unique, monolithique, montée d’une part à pivotement relativement au bâti 10 par l’intermédiaire d’un axe de pivot rigide 32 qui s’étend longitudinalement selon l’axe de pivotement F-F’, et relié d’autre part au deuxième rouleau de massage 9 par l’intermédiaire dudit deuxième axe rigide 30. La fabrication et l’assemblage de la tête de massage 1 s’en trouve ainsi facilitée, tout en garantissant la mobilité du deuxième moyen de support 28, et donc du deuxième rouleau de massage 9. Comme illustré aux figures, les premier et deuxième moyens de support 27, 28 définissent avantageusement la surface d’application 15 de la tête de massage 1 évoquée précédemment. La surface d'application 15 constitue également une surface d'appui, sorte de guide, permettant à l'utilisateur de ne pas trop enfoncer les rouleaux de massage 8, 9 dans la peau, de sorte à optimiser l'ergonomie et la sécurité d'utilisation de la tête de massage 1. De préférence, les premier et deuxième moyens de support 27, 28 sont conformés de sorte à limiter avantageusement les risques de pincement de la peau ou des doigts de l’utilisateur entre le bâti 10 et les premier et deuxième rouleaux 8, 9 de massage.

De manière avantageuse, la tête de massage 1 comprend un organe de rappel 33 configuré et agencé pour exercer un effort tendant à rapprocher automatiquement lesdits premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 vers leur écartement minimal Emin. Dans le cas préférentiel où le système d’ajustement de l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9 est prévu pour n’autoriser qu’un déplacement du deuxième rouleau de massage 9 et du deuxième axe C-C’ de ce dernier, l’organe de rappel 33 est donc alors configuré et agencé pour exercer un effort tendant à rappeler le deuxième axe C-C’ d’extension et de rotation du deuxième rouleau de massage 9 vers ladite première position lorsqu’il occupe ladite deuxième position. Symétriquement, l’organe de rappel 33 peut être configuré et agencé pour exercer un effort tendant à rappeler les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ d’extension et de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 vers ladite première position relative lorsqu’ils occupent ladite deuxième position relative. L’organe de rappel 33 a ainsi pour effet de rapprocher les rouleaux de massage 8, 9, lorsque ces derniers sont éloignés l’un de l’autre sous l’effet, en particulier d’un effort externe exercé à l’encontre d’au moins l’un des rouleaux de massage 8, 9 par la peau de l’utilisateur. La mise en œuvre d’un tel organe de rappel 33 permet de conférer avantageusement au système d’ajustement de l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9 un caractère dynamique, favorisant notamment un contact permanent entre les rouleaux de massage 8, 9 et la peau au cours du massage de cette dernière. Un tel organe de rappel 33 permet en outre avantageusement au système d’ajustement d’ajuster l'écartement des rouleaux de massage 8, 9 jusqu'à atteindre un équilibre des efforts exercés directement et / ou indirectement sur ces derniers. En effet, l’effort exercé par la peau à l’encontre d’au moins l’un des rouleaux de massage 8, 9, lorsqu’il est supérieur à l’effort exercé par l’organe de rappel 33, permettent de contrer l’effet de rappel de l’organe de rappel 33 et d'écarter les rouleaux de massage 8, 9 en déplaçant le deuxième rouleau de massage 9 en direction de sa deuxième position (ou, symétriquement, en déplaçant les rouleaux de massage 8, 9 en direction de leur deuxième position relative). Au contraire, si l’effort exercé par la peau est inférieur à l’effort exercé respectivement par l’organe de rappel 33, ce dernier rappelle automatiquement le deuxième rouleau de massage 9 vers sa première position (ou, symétriquement, rappelle automatiquement les rouleaux de massage 8, 9 en direction de leur première position relative), ce qui rapproche ainsi les rouleaux de massage 8, 9, et ce jusqu'à atteindre une position d'équilibre. L’obtention d’un tel équilibre permet avantageusement de contrôler et limiter les efforts exercés par la tête de massage 1 sur la peau (et en particulier les efforts de plissement la peau dans le cas d’un fonctionnement selon la technique du « palper-rouler »), afin de limiter notamment la douleur en s’adaptant automatiquement aux caractéristiques de la peau de la zone à traiter (épaisseur, élasticité, etc.). Ainsi, la mise en œuvre de l’organe de rappel 33 permet de choisir par conception, l'effort maximal admissible au sein de la zone de travail, c'est-à- dire entre les rouleaux de massage 8, 9, et donc de ne pas laisser l'appréciation de cet effort (qui découle notamment de la pression appliquée sur la peau) à l'utilisateur, comme cela pouvait être le cas avec les têtes de massage de l'art antérieur. Cela renforce ainsi considérablement la sécurité et la simplicité d'utilisation de la tête 1 et de l'appareil 2 de massage, permettant notamment leur usage par un utilisateur dépourvu de compétences ou connaissances particulières dans le domaine du massage.

L’organe de rappel 33 peut être de tout type adéquat connu, et peut par exemple comprendre un ou plusieurs ressorts hélicoïdaux de traction ou de compression (ressorts « à boudins »), un ou plusieurs ressorts hélicoïdaux de torsion, un ou plusieurs ressorts à lame(s), ou encore une combinaison de ces derniers. Dans les modes de réalisation illustrés aux figures (et en particulier aux figures 4, 6 et 9), l’organe de rappel 33 comprend un unique ressort hélicoïdal de torsion, dont l’une des jambes est positionnée en appui contre une surface du bâti 10 et l’autre des jambes est positionnée en appui contre une surface du deuxième moyen de support 28 du deuxième rouleau 9, et dont les spires sont enroulées autour de l’axe de pivot rigide 32 qui relie le deuxième moyen de support 28 à pivotement par rapport au bâti 10. Bien évidemment, d’autres agencements et configurations de l’organe de rappel 33 pourront être retenus pour obtenir l’effet de rappel recherché. Avantageusement, la tare de l’organe de rappel 33, et en particulier sa force de rappel, est choisie, selon l’application visée et la zone cutanée à traiter, en fonction du seuil de résistance de la peau. Ainsi, en-deçà du seuil de résistance de la peau, lors de l’utilisation de la tête de massage 1 , les rouleaux de massage 8, 9 sont rapprochés l’un de l’autre sous l’action de l’organe de rappel 33. Au- delà de ce seuil, la force de rappel de l’organe de rappel 33 est au contraire inférieure à l'effort de résistance de la peau, de sorte que les rouleaux de massage 8, 9 tendent à s’écarter l’un de l’autre. On améliore ainsi tant l’efficacité que le confort du massage de la peau par la tête de massage 1 , tout en garantissant la sécurité d'utilisation de la tête de massage 1 par un utilisateur non spécifiquement qualifié. De manière préférentielle, l’organe de rappel 33 est taré pour exercer une force de rappel est comprise entre 2 N et 20 N, et de préférence encore entre 4 N et 10 N. Par exemple, dans le cas où l’organe de rappel 33 comprend un unique ressort hélicoïdal de torsion, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, le moment de torsion de ce ressort hélicoïdal de torsion peut être avantageusement compris entre 10 Nmm et 50 Nmm, de manière plus avantageusement encore entre 20 Nmm et 40 Nmm. Un tel tarage est en effet particulièrement bien adapté pour le traitement, à l’aide de la tête de massage 1 , d’une zone de peau du visage selon la technique dite du « palper-rouler » évoquée précédemment.

De manière avantageuse, les première et deuxième positions du deuxième axe C-C d’extension et de rotation du deuxième rouleau de massage 9 (ou, symétriquement, les les première et deuxième positions relatives des premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9) sont des positions de butée, de sorte à limiter mécaniquement, de manière fiable et répétable, la plage d’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9. Selon une variante, de conception particulièrement simple, lesdites première et deuxième positions (ou, symétriquement, lesdites première et deuxième positions relatives) sont définies par des butées mécaniques fixes, définies une fois pour toute lors de la conception de la tête de massage 1. Aucun réglage particulier n’est ainsi requis de la part de l’utilisateur. Par exemple, comme illustré aux figures, la deuxième position du deuxième axe C-C’ du deuxième rouleau de massage 9 est définie par deux butées 34 fixes latérales agencées au niveau du deuxième moyen de support 28, et qui viennent en appui contre une surface externe du boîtier 11 , que forme avantageusement le bâti 10 de la tête de massage 1 , lorsque le deuxième axe C- C de rotation occupe sa deuxième position (figure 10). Une butée fixe unique pourrait alternativement être envisagée. Avantageusement, les butées 34 sont conçues et dimensionnées pour assurer un maintien de la surface du deuxième rouleau de massage 9 à distance du bâti 10, de manière à éviter tout contact entre ces derniers lorsque le deuxième axe C-C de rotation du deuxième rouleau de massage 9 occupe sa deuxième position (figure 10). La première position du deuxième axe C-C de rotation peut quant à elle être définie, par exemple, par au moins une butée fixe (et de préférence, deux, non visibles aux figures) agencée au niveau du deuxième moyen de support 28, et qui vient en appui contre une surface du premier moyen de support 27 du premier rouleau de massage 8 lorsque le deuxième axe C-C de rotation occupe sa première position. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, cette butée fixe permet en outre d’éviter avantageusement toute interaction entre le deuxième moyen de support 28 et le système d’entraînement 13 logé au sein du boîtier 11. Selon une autre variante (non illustrée), lesdites première et deuxième positions pourraient au contraire être l’une et / ou l’autre définies par des butées mécaniques réglables (par exemple, à vis), de sorte que l’utilisateur puisse définir et régler lui-même la valeur des écartement minimal Emin et maximal Emax souhaitée, c’est-à-dire desdites distances minimale dmin et maximale dmax.

De préférence, et tel qu’illustré en exemple aux figures, la tête de massage 1 est avantageusement conçue et configurée de sorte que le plan P2 de contact des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 avec la peau est orienté de manière sécante et non orthogonale à la direction moyenne d’extension E-E’ de la tête de massage 1 , et ce de préférence encore quelle que soit la (première ou deuxième) position occupée par le deuxième axe C-C’ d’extension et de rotation du deuxième rouleau de massage 9 (respectivement, quelle que soit la première ou deuxième position relative occupée par les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ des premiers et deuxième rouleaux de massage 8, 9). De préférence, le plan P2 de contact des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 avec la peau est sécant et non orthogonal à ladite direction moyenne d’extension E-E’ de la tête de massage 1 selon un angle de contact minimal amin d’au moins 15°, lorsque les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont dans leur écartement minimal Emin (figures 8 et 9), et selon un angle de contact maximal a ma x de 110° au plus lorsque les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont dans leur écartement maximal Emax (figure 10). Une telle inclinaison du plan P2 de contact des rouleaux de massage 8, 9 avec la peau contribue à une excellente ergonomie de la tête 1 et de l’appareil 2 de massage, facilitant encore leur prise en main et leur utilisation quelle que soit la zone de peau à traiter. De manière plus préférentielle encore, et notamment dans le cas où la tête de massage 1 est destinée au traitement d’une zone de peau du visage, l’angle de contact minimal amin pourra être avantageusement choisi égal à 72,5°, tandis que l’angle de contact maximal dmax pourra être avantageusement choisi égal à 91 ,5°. Avantageusement, comme dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, l’axe de pivotement F-F’ du deuxième moyen de support 28 du deuxième rouleau de massage 9 par rapport au bâti 10 de la tête de massage 1 pourra être compris dans un plan contenant la direction moyenne d’extension E-E' de la tête de massage 1 , ce qui contribue à la simplicité de conception et à la compacité de la tête de massage 1 . Dans ce cas, le système d’ajustement de l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9 pourra avantageusement être conçu et configuré de sorte à définir entre, d’une part un plan P3 comprenant le premier axe B-B’ de rotation et l’axe de pivotement F-F’ et, d’autre part un plan P4 comprenant le deuxième axe C-C’ de rotation et l’axe de pivotement F-F’, un angle d’ouverture minimale |3min compris entre 95° et 110° (et de préférence égal à 105°) lorsque les rouleaux de massage 8, 9 sont dans leur écartement relatif minimal Emin (figures 8 et 9), et un angle d’ouverture maximale pmax compris entre 135° et 150° (et de préférence égal à 143°) lorsque les rouleaux de massage 8, 9 sont dans leur écartement relatif maximal Emax (figure 10).

De préférence, le système d’entraînement 13 en rotation des rouleaux de massage 8, 9 comprend un premier jeu d’engrenage(s) 35A et un deuxième jeu d’engrenage(s) 35B, distincts l’un de l’autre, et qui sont respectivement prévus pour assurer l’entraînement à rotation du premier rouleau de massage 8 et du deuxième rouleau de massage 9. Chacun des premier et deuxième jeux d’engrenage(s) 35A, 35B comprend au moins une roue dentée menante 36A, 36B et une roue dentée menée 37A, 37B solidarisée (axialement) à l’un des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 et entraînée (directement ou indirectement) en rotation par la roue dentée menante 35A, 35B. Autrement dit, la roue dentée menée 37A, 37B de chacun des premier et deuxième jeux d’engrenage(s) 35A, 35B est montée à rotation de manière solidaire à l’un des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 selon le premier ou deuxième axe B-B’, C-C’ de rotation de ce dernier, de sorte que la mise en rotation de la roue dentée menée 37A, 7B selon le premier ou deuxième axe B-B’, C-C’ de rotation entraîne la mise en rotation conjointe du premier ou deuxième rouleau de massage 8, 9 correspondant. Lesdites roues dentées menantes 36A, 36B et roues dentées menées 37A, 37B sont, de préférence, à denture droite.

Selon une variante préférentielle, retenue dans les modes de réalisation des tête 1 et appareil 2 de massage illustrés aux figures, le dispositif de renvoi d’angle est quant à lui avantageusement formé d’un double engrenage à axes concourants (engrenage dont les axes de rotation sont sécants) ou orthogonaux (engrenage dont les axes de rotation sont inscrits dans des plans orthogonaux l’un à l’autre) comprenant une (unique) roue dentée d’entrée 38 et deux roues dentées de sortie 39A, 39B engrenées à la roue dentée d’entrée 38. Chaque roue dentée de sortie 39A, 39B est respectivement reliée à la roue dentée menante 36A, 36B correspondante du premier jeu d’engrenage(s) 35A et du deuxième jeu d’engrenage(s) 35B, pour entraîner ladite roue dentée menante 36A, 36B en rotation. En d’autres termes, le dispositif de renvoi d’angle comprend donc deux engrenages à axes concourants ou orthogonaux qui partagent une même roue dentée d’entrée 38 et entraînent respectivement les premier et deuxième jeux d’engrenage(s) 35A, 35B par l’intermédiaire de deux roues dentées de sortie distinctes 39A, 39B. Un tel système d’entraînement 13 s’avère particulièrement robuste et fiable tout en étant de conception relativement simple et efficace. Ses différents composants peuvent ainsi être avantageusement réalisés en un matériau plastique rigide, ce qui permet avantageusement de réduire le coût de fabrication et le poids de la tête de massage 1. De préférence, chaque roue dentée de sortie 39A, 39B forment une pièce unique, monolithique, avec la roue dentée menante 36A, 36B correspondante, de sorte que les roue dentée de sortie 39A, 39B et roue dentée menante 36A, 36B correspondante sont donc reliées entre elles par continuité de matière. Cela permet en particulier de simplifier et de fiabiliser encore la conception du système d’entraînement 13, en en limitant le nombre de pièces.

Toujours afin de simplifier la conception du système d’entraînement 13 en rotation des rouleaux de massage 8, 9, le dispositif de renvoi d’angle est plus préférentiellement formé d’un double engrenage à axes concourants, tel qu’envisagé ci-dessus, qui est un double engrenage conique. En d’autres termes, la roue dentée d’entrée 38 du dispositif de renvoi d’angle est une roue conique, et les roues dentées de sortie 39A, 39B du dispositif de renvoi d’angle sont toutes les deux elles-aussi des roues coniques. Avantageusement, le dispositif de renvoi d’angle est conçu et configuré pour assurer un renvoi d’angle à 90°. Autrement dit, la roue dentée d’entrée 38 et les roues dentées de sortie 39A, 39B du dispositif de renvoi d’angle sont donc configurées et agencées de sorte que l’axe de rotation G-G’ des roues dentées de sortie 39A, 39B est concourant et orthogonal à l'axe de rotation H-H’ de la roue dentée d’entrée 38 (figures 3 et 7). Cela permet notamment d’assurer de manière simple et efficace une mise en rotation des rouleaux de massage 8, 9 dans le cas avantageux où les premier et deuxième axes B- B’, C-C’ d’extension et de rotation des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 sont parallèles entre eux et où l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 est orthogonal auxdits premier et deuxième axes B-B’, C-C’. Comme cela ressort des figures, l’axe de rotation H-H’ de la roue dentée d’entrée 38 est avantageusement parallèle à, ou confondu avec, la direction E-E’ d’extension de la tête de massage 1 d’une part, et avantageusement parallèle à, ou confondu avec, l’axe de sortie D-D’ de l’arbre de sortie 17 (lorsque la tête de massage 1 est fixée au corps principal 3) d’autre part. Avantageusement, la tête de massage 1 comprend en outre un organe d’accouplement, de préférence temporaire, pour accoupler la roue dentée d’entrée 38 du dispositif de renvoi d’angle à une extrémité distale de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission 16 du mouvement de rotation du moteur 14 à la tête de massage 1 , et permettre ainsi la transmission du mouvement de rotation de l’arbre de sortie 17 au système d’entraînement 13 des rouleaux de massage 8, 9. Par exemple, l’organe d’accouplement peut former un organe d’accouplement femelle 40 qui coopère, ou est à tout le moins destiné à coopérer, par complémentarité de forme avec un organe d’accouplement mâle 41 solidarisé à l’extrémité distale de l’arbre de sortie 17. Inversement, mais de manière moins avantageusement en termes d’encombrement de la tête de massage 1 , l’organe d’accouplement de la tête de massage 1 pourrait former un organe d’accouplement mâle qui coopère, ou est à tout le mois destiné à coopérer, par complémentarité de forme avec un organe d’accouplement femelle solidarisé à l'extrémité distale de l’arbre de sortie 17. Comme illustré en exemple aux figures, l’organe d’accouplement mâle 41 peut avantageusement présenter une forme générale conique et inclure des ailettes dont les bords libres définissent ladite forme générale conique. L’organe d’accouplement femelle 40 peut alors définir en retour une empreinte dont une paroi latérale intérieure présente une forme générale conique ou tronconique, conformée et configurée pour recevoir et coopérer avec les ailettes de l’organe d’accouplement mâle 41 par complémentarité de forme. Avantageusement montée à rotation dans un palier d’accouplement 42 qui est solidarisé au bâti 10 de la tête de massage 1 , la roue dentée d’entrée 38 du dispositif de renvoi d’angle forme de préférence une pièce unique, monolithique avec ledit organe d’accouplement, ce qui simplifie la conception de la tête de massage 1. Une telle configuration est particulièrement intéressante dans le cas où la tête de massage 1 est destinée à être fixée au corps principal 3 de l’appareil de massage 2 de manière amovible, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures. Comme dans l’exemple illustré à la figure 9, l’organe d’accouplement mâle 41 solidarisé à l’extrémité distale de l’arbre de sortie 37 peut avantageusement faire saillie du fond du logement 22 destiné à recevoir la tête de massage 1 de manière amovible, comme décrit précédemment. Ainsi, lorsque que la tête de massage 1 est insérée et fixée dans le logement 22 du corps principal 3 de l’appareil de massage 2, la roue dentée d’entrée 28 du dispositif de renvoi d’angle est ainsi accouplée, par complémentarité des organes d’accouplement mâle 41 et femelle 40, à l’extrémité distale de l’arbre de sortie 17 du moyen de transmission 16 du mouvement de rotation du moteur 14 à la tête de massage 1 (figure 9).

Selon une autre variante (non illustrée), le dispositif de renvoi d’angle est identique à celui décrit ci-dessus, si ce n’est qu’il est dépourvu de roue dentée d’entrée, cette dernière étant directement solidarisée à l’extrémité distale de l’arbre de sortie du moyen de transmission du mouvement de rotation du moteur à la tête de massage. Une telle variante s’avère plus particulièrement intéressante, car notamment plus simple et moins onéreuse à mettre en œuvre, dans le cas notamment où la tête de massage est fixée au corps principal de l’appareil de massage de manière inamovible. Dans ce cas, le dispositif de renvoi d’angle de la tête de massage constitue donc, en tant que tel, une partie seulement d’un mécanisme à renvoi d’angle.

De préférence, les premier et deuxième jeux d’engrenage(s) 35A, 35B comprennent chacun une roue dentée intermédiaire 43A, 43B qui est agencée entre la roue dentée menante 36A, 36B et la roue dentée menée 37A, 37B, et avec laquelle la roue dentée menée 37A, 37B est (directement) engrenée. Avantageusement, les roues dentées intermédiaires 43A, 43B sont à denture droite. De manière plus préférentielle encore préférence, la roue dentée intermédiaire 43A, 43B de chacun des premier et deuxième jeux d’engrenages 35A, 35B est engrenée (de préférence (directement) avec la roue dentée menante 36A, 36B du jeux d’engrenages 35A, 35B correspondant, et présente un diamètre qui est supérieur d’une part à un diamètre respectif de ladite roue dentée menante 36A, 36B, et d’autre part, à un diamètre respectif de ladite roue dentée menée 37A, 37B. Les roues dentées intermédiaires 43A, 43B constituent ainsi avantageusement des roues dentées de réduction de vitesse de rotation, qui permettent de réduire la vitesse de rotation des rouleaux de massage 8, 9 en regard de la vitesse de rotation du moteur 14. Cela permet notamment de pouvoir choisir un moteur 14 électrique de petite taille et à vitesse de rotation élevée, peu encombrant et peu onéreux, et tout en s’assurant pour autant que les rouleaux de massage 8, 9 puissent être mis en rotation à une vitesse qui ne soit pas trop élevée et avec un couple qui soit en revanche suffisant fort conformément au type de massage visé. De manière complémentaire ou alternative, la roue dentée intermédiaire 43B du deuxième jeu d’engrenages 35B est montée à rotation selon un axe de rotation l-l’ qui est confondu avec l’axe de pivotement F-F’ du deuxième moyen de support 28 du deuxième rouleau de massage 9 par rapport au bâti 10. Cela permet en particulier de conférer au déplacement du deuxième axe C-C’ de rotation du deuxième rouleau de massage 9, entre ses premières et deuxièmes positions qui définissent respectivement l’écartement minimal Emin et l’écartement maximal Emax entre les premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, une trajectoire en arc de cercle comme envisagé précédemment, et ce tout en garantissant une continuité d’entraînement en rotation du deuxième rouleau de massage 9 par le système d’entraînement 13 tout au long du déplacement du deuxième axe C-C’ de rotation. En effet, lorsque le deuxième axe C-C’ de rotation se déplace entre lesdites première et deuxième positions, la roue dentée menée 37B du deuxième jeu d’engrenage (s) 35B tourne donc avantageusement, d’une part selon le deuxième axe C-C’ de rotation du deuxième rouleau de massage 9 et, d’autre part, autour de l’axe de rotation l-l’ de la roue dentée intermédiaire 43B, avec laquelle la roue dentée menée 37B reste donc en permanence engrenée.

Comme dans le mode de réalisation illustrée aux figures, le premier jeu d’engrenage(s) 35A et le deuxième jeu d’engrenage(s) 35B sont de préférence identiques entre eux. En d’autres termes, les roues dentées menantes 36A, 36B du système d’entraînement 13 sont identiques entre elles (dimensions, nombre de dents, etc.), les roues dentées menées 37A, 37B sont identiques entre elles et, de la même manière, les roues dentées intermédiaires 43A, 43B sont, le cas échéant, identiques entre elles. Avantageusement, les roues dentées de sortie 39A, 39B du dispositif de renvoi d’angle sont elles aussi identiques entre elles. La conception du système d’entraînement 13 en rotation des rouleaux de massage 8, 9 s’en trouve ainsi grandement simplifiée, et son coût de fabrication réduit. Dans l’hypothèse où les rouleaux de massage 8, 9 sont de diamètres identiques, cela permet en outre avantageusement d’assurer de manière simple et efficace une mise en rotation des rouleaux de massage 8, 9 à des vitesses identiques, comme envisagé précédemment

Avantageusement, les roues dentées de sortie 39A, 39B du dispositif de renvoi d’angle et les roues dentées menantes 36A, 36B des premier et deuxième jeux d’engrenage (s) 35A, 35B sont montées à rotation autour d’un seul et même axe rigide 44, et donc selon un même axe de rotation J-J’. Avantageusement, cet axe de rotation J-J’ commun est alors confondu avec l’axe de rotation G-G’ de chacune des roues dentées de sortie 39A, 39B. Réciproquement, les roues dentées intermédiaires 43A, 43B sont, le cas échéant, montées à rotation autour d’un seul et même axe rigide 45, et donc selon un même axe de rotation K-K’ comme dans le mode de réalisation illustré aux figures. Avantageusement, cet axe rigide 45 est confondu avec (c’est-à-dire formé par) l’axe de pivot rigide 32, et ledit axe de rotation K-K’ est confondu avec l’axe de pivotement F-F’ du deuxième moyen de support 28 du deuxième rouleau de massage 9 et avec l’axe de rotation l-l’ de chacune des roues dentées intermédiaires 43A, 43B. Cela permet de réduire encore le nombre de pièces que comprend le système d’entraînement 13 en rotation des rouleaux de massage 8, 9, et donc de simplifier la conception de la tête de massage 1 , d’en limiter l’encombrement et d’en réduire le coût de fabrication. Avantageusement, lesdites axes rigides 44, 45 / 32 sont reliés au bâti 10 de la tête de massage 1 afin d’assurer une bonne reprise des efforts en fonctionnement de la tête de massage 1 , et en particulier afin de contrer des efforts en rotation selon l’axe de rotation H-H’ de la roue dentée d’entrée 38, et garantir ainsi une grande robustesse du système d’entraînement 13. Par exemple, les axes rigides 44, 45 peuvent être emboîtés dans une paroi intérieure du boîtier 11 par l’intermédiaire de leurs extrémités. Comme illustré en exemple par des flèches à la figure 7, lorsque la roue dentée d’entrée 38 du dispositif de renvoi d’angle est entraînée à rotation selon de son axe de rotation H-H’, les roues dentées de sortie 39A, 39B du dispositif de renvoi d’angle tournent ainsi de manière contrarotative autour de leur axe rigide 44 commun, et les roues dentées intermédiaires 43A, 43B tournent elles-aussi de manière contrarotative autour de leur axe rigide 45 commun. Le mouvement de rotation du moteur 14 est ainsi in fine transmis aux premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, par l’intermédiaire des roues dentées menées 37A, 37B, auxquelles les premier et deuxième rouleaux de massage 37A, 37B sont respectivement solidarisés, et qui tournent de manière contrarotative respectivement selon les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ de rotation. Avantageusement, comme illustré aux figures, les roues dentées 36A, 37A, 43A du premier jeu d’engrenage(s) 35A (ainsi que, de préférence, la roue dentée de sortie 39A correspondante) s’étendent sensiblement dans un premier plan qui est parallèle à un deuxième plan dans lequel s’étendent respectivement sensiblement les roues dentées 36B, 37B, 43B du deuxième jeu d’engrenage(s) 35B (ainsi que, de préférence, la roue dentée de sortie 39B correspondante), ces premier et deuxième plans étant, plus avantageusement encore, disposés l’un en regard de l’autre à équidistance de l’axe de rotation H-H’ de la roue dentée d’entrée 38 du dispositif de renvoi d’angle. Cela contribue notamment à un excellent équilibre dimensionnel et pondéral de la tête de massage 1 et à sa bonne stabilité mécanique en fonctionnement.

De préférence, tout ou partie des roues dentées 36A, 37A, 43A, 36B, 37B, 43B des premier et deuxième jeux d’engrenage(s) 35A, 36B est monté à rotation avec un débattement non nul suivant l’axe de rotation desdites roues dentées 36A, 37A, 43A, 36B, 37B, 43B. Autrement dit, toutes ou seulement certaines des roues dentées menantes 36A, 36B, des roues dentées menées 37A, 37B et, éventuellement, des roues dentées intermédiaires 43A, 43B sont montées d’une part à rotation selon leur axe de rotation respectif, et d’autre part à translation selon leur axe de rotation respectif, de sorte que les roues dentées concernées peuvent ainsi translater axialement, typiquement sur une distance (ou débattement, c’est-à-dire de part et d’autre de la position illustrée) comprise entre 0,4 mm et 1 mm, et plus préférentiellement comprise entre 0,4 mm et 0,6 mm. Une telle possibilité, pour les roues dentées concernées, de se déplacer en translation suivant leur axe de rotation propre permet avantageusement de compenser d’éventuel(les) vibrations / déplacement des rouleaux de massage 8, 9 en cours d’utilisation, et de réduire ainsi les contraintes mécaniques au sein de la tête de massage 1. Il est toutefois préférable que les roues dentées menées 37A, 37B soient reliées à leurs rouleaux de massage 8, 9 respectifs avec un débattement nul (c’est-à-dire sans débattement autorisé) suivant leurs axes de rotation propres, c’est-à-dire selon les premier et deuxième axes B-B’, C-C’ des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9, et que seules les roues dentées menées 36A, 36B et, éventuellement, les roues dentées intermédiaires 43A, 43B, soient montées à rotation avec un tel débattement non nul suivant leur axe de rotation propre. On évite ainsi notamment un potentiel risque de pincement ou coincement de la peau, par exemple, entre un rouleau de massage 8, 9 donné et la roue dentée menée 37A, 37B correspondante.

Bien évidemment, l’invention n’est pas limitée à une telle conception avantageuse du système d’entraînement 13 en rotation des rouleaux de massage 8, 9. Bien que de manière moins préférée, le système d’entraînement 13 pourra ainsi comprendre d’autres mécanismes connus et adéquats (engrenages, poulies, courroies, etc.), en lieu et place des premier et deuxième jeux d’engrenage(s) 35A, 35B décrits ci-dessus, pour transmettre un mouvement de rotation en sortie du dispositif de renvoi d’angle à chacun des rouleaux de massage 8, 9.

De manière avantageuse, la tête de massage 1 comprend un carter (ou enveloppe de protection) conçu et configuré pour isoler, au moins en partie et de préférence en majeure partie, le système d'entraînement 13 des premier et deuxième rouleaux de massage 8, 9 de l’environnement extérieur à la tête de massage 1. Un tel carter de protection permet avantageusement, d’une part, de limiter le risque d’encrassement du système d'entraînement 13 (par exemple par des débris de peau morte, du maquillage, des cheveux, etc.) et donc de fiabiliser le fonctionnement de dernier. La présence du carter permet, d’autre part, de limiter le risque de pincement ou coincement de la peau, d’un doigt, ou encore de cheveux de l’utilisateur dans le système d'entraînement 13, ce qui rend l’utilisation de la tête de massage 1 particulièrement sûre. Plus généralement, le carter permet de protéger le système d'entraînement 13 des rouleaux de massage 8, 9 contre l’introduction d’éléments ou objets externes susceptibles d’en détériorer le fonctionnement. Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le carter peut avantageusement comprendre un élément de carter externe 46, qui définit typiquement une partie au moins d’une enveloppe extérieure de la tête de massage 1 , et qui est par exemple formé au moins en partie par le boîtier 11 de la tête de massage 1 . Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, ledit élément de carter externe 46 peut être en outre avantageusement formé par les moyens de support 27, 28 des rouleaux de massage 8, 9 que comprend avantageusement le système d'ajustement de l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9. Par ailleurs, le carter peut avantageusement comprendre un élément de carter interne 47, agencé au sein même de la tête de massage 1 , sous les rouleaux de massage 8, 9, ces derniers étant ainsi agencés entre la peau de l’utilisateur et l’élément de carter interne 47, comme illustré très schématiquement en exemple à la figure 4. L’élément de carter interne 47 vient ainsi avantageusement à recouvrement d’au moins une partie du système d'entraînement 13 de rouleaux de massage 8, 9, sans pour autant gêner la mise en rotation de ces derniers. Par exemple réalisé en un matériau plastique, l’élément de carter interne 47 peut avantageusement présenter une courbure qui suit le contour des surfaces des rouleaux de massage 8, 9, comme illustré en exemple à la figure 4. Dans le cas préférentiel où, comme décrit ci-avant, la tête de massage 1 comprend d’un système d'ajustement de l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9, l’élément de carter interne 47 pourra avantageusement être formé en un matériau élastiquement déformable, de manière que l’élément de carter interne 47 assure son rôle de protection quel que soit l’écartement relatif des rouleaux de massage 8, 9.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE L’invention trouve son application dans la conception et la fabrication de têtes de massage pour appareils de massage cutané, en particulier à usage domestique, et d’appareils de massage équipés de telles têtes de massage.