L'invention concerne un dispositif d'application d'un produit, tel qu'un produit d'entretien, notamment pour le cirage et le lustrage des souliers en cuir.

La méthode ancienne de cirage des souliers, consistant à appliquer sur le cuir un cirage, à l'étaler sur tout ou partie de la surface du soulier au moyen d'une étoffe, puis à lustrer le soulier au moyen d'une autre étoffe, a fait place à des méthodes modernes mettant en œuvre des dispositifs de cirage et lustrage combinés, qui conviennent mieux au cirage itinérant car moins salissants, moins encombrants et même, pour la plupart, jetables.

Un exemple d'un dispositif combiné de cirage et lustrage est décrit dans la demande de brevet français n° FR 2 924 323 (ou dans la demande internationale équivalente n°WO 2009/098407) au nom de la demanderesse. Ce dispositif comprend deux parties mutuellement fixées de manière détachable, à savoir, d'une part, une partie de cirage comprenant un film support sur lequel est fixé un tampon imprégné de cirage recouvert d'un opercule pelable, et une partie de lustrage, conformée en gant et comprenant un film de poche sur lequel est fixé un tampon de lustrage. La fixation de la partie de lustrage sur la partie de cirage est réalisée sur trois bords du dispositif, un bord restant libre pour enfiler la main à la manière d'un gant.

La partie de cirage et la partie de lustrage sont séparées puis utilisées successivement. On enfile le gant de cirage et on commence par peler l'opercule pour libérer le tampon imprégné de cirage qu'on applique sur le soulier. Puis on enfile le gant de lustrage et on frotte le soulier ciré pour obtenir le brillant souhaité.

Ce dispositif donne satisfaction. De l'avis des inventeurs, il mérite toutefois d'être perfectionné pour en rendre l'utilisation plus simple et plus efficace.

A cet effet, un premier objet de l'invention est un dispositif de cirage et lustrage, comprenant au moins deux parties mutuellement fixées de manière détachable, à savoir : - une partie de cirage comprenant un support sur lequel est fixé un tampon imprégné de cirage recouvert d'un opercule pelable,

- une partie de lustrage, conformée en gant et munie d'au moins un feuillet de lustrage.

Ce dispositif est conformé en portefeuille, la partie de cirage et la partie de lustrage étant fixées l'une à l'autre par un unique bord latéral.

La fixation de la partie de lustrage sur la partie de cirage est effectuée par exemple par thermosoudure. La partie de lustrage peut être fixée sur la partie de cirage du côté de l'opercule.

Selon un mode préféré de réalisation , le support de la partie de cirage comprend un feuillet réalisé dans une étoffe en non tissé (notamment à base de polyester, par exemple à fibres bi-orientées).

Par ailleurs, le support de la partie de cirage peut comprendre un feuillet réalisé dans un matériau polymère soudable thermiquement, le non-tissé de la partie de cirage étant de préférence revêtu d'une couche d'un polymère (tel que polyéthylène) soudable thermiquement.

La partie de lustrage peut comprendre deux feuillets en étoffe de non tissé, réunis sur trois bords.

Un deuxième objet de l'invention est un dispositif d'application d'au moins un produit, comprenant au moins deux parties mutuellement fixées de manière détachable, à savoir :

- une première partie conformée en gant et comprenant un support sur lequel est fixé un tampon imprégné du produit,

- une deuxième partie, conformée en gant,

Ce dispositif est conformé en portefeuille, la première partie et la deuxième partie étant fixées l'une à l'autre par un unique bord latéral.

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre de modes de réalisations, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de cirage et lustrage selon l'invention, représenté avant utilisation, la partie de lustrage, représentée partiellement soulevée, étant toujours attachée à la partie de cirage ; La figure 2 est une vue en plan du dispositif de cirage et lustrage de l'invention, montrant la partie de cirage et la partie de lustrage séparées ;

La figure 3 est une vue en perspective éclatée montrant, à droite la structure de la partie de cirage, et à gauche celle de la partie de lustrage ;

La figure 4 est une vue en perspective illustrant l'emploi de la partie de cirage ;

La figure 5 est une vue en perspective illustrant l'emploi de la partie de lustrage.

Un dispositif 1 de cirage et lustrage est représenté sur les figures. Ce dispositif 1 , de forme rectangulaire, comprend deux parties détachables, à savoir :

- une première partie 2 prévue pour cirer un (ou plusieurs) soulier(s) , que l'on appellera partie ou volet de cirage, et

- une deuxième partie 3 prévue pour lustrer le(s) soulier(s) , que l'on appellera partie ou volet de lustrage.

Le volet 2 de cirage comprend un support 4 sur lequel sont fixés, d'une part, un tampon 5 imprégné de cirage, et, d'autre part, un opercule 6 pelable, réalisé dans un matériau étanche, recouvrant le tampon 5.

Comme cela est visible sur la figure 2, le tampon 5 de cirage est de dimensions inférieures au support 4. L'opercule 6, bien que de dimensions inférieures au support 4, en particulier en largeur, présente des dimensions (largeur, longueur) , supérieures à celles du tampon 5 de cirage qu'il recouvre entièrement.

Selon un mode de réalisation préféré, correspondant aux dessins, le volet 2 de cirage est conformé en gant, de profil rectangulaire (arrondi aux angles pour éviter les coupures). Le support 4 comprend deux feuillets de formes et de dimensions égales (ou sensiblement égales), fixés l'un à l'autre le long de trois bords, à savoir :

Un feuillet supérieur 7, constitué de préférence d'un film étanche en polymère souple (ou tout autre matériau étanche convenable), Un feuillet inférieur 8, constitué d'une étoffe en non-tissé. Selon un mode de réal isation préféré, le film 7 est de préférence constitué d'un film plastiq ue multicouche comprenant une couche barrière à l'eau assurant l'étanchéité du compartiment dans leq uel est logé le tampon 5, doublée d'une couche superficielle thermosoudable. Selon un mode de réalisation préféré, le film 7 comprend un film central en polyéthylène téréphtalate (PET) formant la couche barrière et conférant au film 7 une certaine souplesse, pris en sandwich entre deux films en polyéthylène (PE) assurant la soudabilité du film 7 sur (et ce quelle que soit l'orientation du film 7 lors de son montage) l'opercule 6 et le feuillet 8. Selon un second mode de réalisation , le film 7 com prend un film central en polymère éthylène-alcool vinylique (EVOH) , formant la couche barrière et conférant au film 7 une certaine souplesse, pris en sandwich entre deux films en PE assurant la soudabilité du film 7 sur (et ce quelle que soit l 'orientation du film 7 lors de son montage) l'opercule 6 et le feuillet 8.

Quant au non-tissé du feuillet inférieur 8 , il s'agit d 'un non-tissé de polyester, revêtu , sur une face supérieure 9 orientée vers le feuillet supérieur 7, d'une couche de PE afin de permettre la fixation par thermosoudure du feuillet supérieur 7 sur le feuillet inférieur 8. En effet, si la thermosoudure PE / PE est aisée, la thermosoudure PE / polyester est difficile, voire impossible à l'aide de moyens technologiq ues ordinaires. La soudure sur PE permet également de réaliser une soudure étanche en conservant les caractéristiques de souplesse du PET, contrairement à une soudure du type à u ltrasons ou haute fréquence.

On nomme bord arrière 10 le bord li bre, sur lequel les feuil lets 7, 8 ne sont pas fixés, bord avant 1 1 le bord opposé, et bords latéraux 1 2, 13 les bords paral lèles q ui relient les bords 1 0 et 1 1 . On nomme di rection longitudinale la direction paral lèle aux bords latéraux 1 2, 1 3 , et direction transversa le la direction paral lèle aux bords avant 1 1 et arrière 1 0.

Le non-tissé du feuillet inférieur 8 est de préférence à fibres bi- orientées , avec une prédominance dans le sens longitudinal , de manière à présenter une certaine extensibilité transversale permettant d'enfiler la main dans le gant 2, et une certaine rig idité long itudina le conférant au gant 2 une ten ue mécan ique suffisante lors de l 'application du cirage. La densité des fibres sera choisie suffisante pour conférer au produit des bonnes caractéristiques d'étanchéité.

Comme cela apparaît sur les dessins, et notamment sur les figures 1 et 2, le feuillet inférieur 8 est muni, sur son bord arrière, d'une découpe 14 en V destinée à faciliter l'écartement des feuillets 7,8 lorsqu'on enfile les doigts dans le gant 2.

Le tampon 5 de cirage, de préférence réalisé dans un non-tissé (par exemple de polyester) non dégradable par le cirage, est fixé sur son pourtour, ou sur tout ou partie d'une face inférieure 15, sur une face supérieure 16 du film 7, opposée au feuillet inférieur 8 en non-tissé.

Cette fixation peut être réalisée par collage, par soudure à ultrasons ou haute fréquence, ou encore par thermosoudure. Dans ce dernier cas, la face inférieure du non-tissé est enduite d'une couche de PE, et l'imprégnation du tampon 5 est réalisée après la thermosoudure de celui-ci sur le film 7.

Comme cela est bien visible sur la figure 2, le tampon 5 de cirage présente une forme en flèche épaisse, et comprend deux bords latéraux 17,18 rectilignes, et deux bords transversaux 19,20 brisés à profil en V, dont les pointes sont dirigées vers le bord arrière 10 du gant 2. Cette forme permet de réaliser un cirage de précision. Les angles aigus 21,22 du tampon 5 du côté du bord avant 11 peuvent imprégner de cirage des zones du soulier difficiles d'accès habituellement, telle que la jonction de la tige et de la semelle.

L'opercule 6 est fixé au film 7 par soudure étanche, le long d'un cordon 23 entourant le tampon 5 de cirage au plus près de celui-ci. L'opercule 6 présente, du côté du bord arrière 10 du gant 2, une forme doublement échancrée latéralement, de manière à faciliter la saisie de l'opercule 6 lors de son pelage (figure 4). En variante, l'opercule 6 peut être rendu localement adhésif, ou formé d'un complexe film/adhésif laissant de chaque coté de l'opercule 6 une bande latérale de maintien adhésive.

L'opercule 6 est de préférence constitué d'un film plastique multicouche comprenant une couche barrière à l'eau assurant l'étanchéité du compartiment dans lequel est logé le tampon 5, doublée d'une couche superficielle thermosoudable. Selon un mode de réalisation préféré, l'opercule 6 est formé d'un complexe comprenant un film en PET formant la couche barrière et conférant à l'opercule 6 une certaine souplesse, et un film PE assurant la soudabilité de l'opercule 6 sur le feuillet supérieur 7 (et ce quelle que soit l'orientation de l'opercule 6 lors de son montage). Selon un second mode de réalisation, l'opercule 6 comprend un film central en polymère éthylène-alcool vinylique (EVOH), formant la couche barrière et conférant à l'opercule 6 une certaine souplesse, pris en sandwich entre deux films en PE assurant la soudabilité de l'opercule 6 sur le feuillet supérieur 7 (et ce quelle que soit l'orientation de l'opercule 6 lors de son montage).

Le volet 3 de lustrage, également conformé en gant, de profil rectangulaire arrondi aux angles, comprend deux feuillets 24,25 d'étoffe en non-tissé. Les feuillets 24,25, de formes et de dimensions égales (ou sensiblement égales), sont fixés l'un à l'autre le long de trois bords : un bord avant 26 et deux bords latéraux 27,28, un bord arrière 29 restant libre de fixation.

Les feuillets 24,25 sont de préférence réalisés dans un non-tissé de polyester, qui présente l'avantage d'être souple, agréable au toucher et hydrophobe, ce qui évite une absorption trop importante de la composante aqueuse du cirage lors de l'opération de lustrage. Le non- tissé est de préférence à fibres bi-orientées, avec une prédominance dans le sens longitudinal, de manière à présenter une certaine extensibilité transversale permettant d'enfiler la main dans le gant 3 formé par la réunion des feuillets 24,25, et une certaine rigidité longitudinale conférant au gant 3 une tenue mécanique suffisante lors du lustrage. La densité des fibres sera choisie pour conférer au produit des caractéristiques d'étanchéité.

Afin d'assurer leur soudabilité, les feuillets 24,25 en non-tissé de polyester sont revêtus sur chaque face d'une couche d'un polymère thermosoudable, tel que PE. Cette couche thermosoudable permet non seulement la soudure mutuelle des feuillets 24,25, mais également la fixation du gant 3 de lustrage sur le gant 2 de cirage par thermosoudure. La soudure sur PE permet également de réaliser une soudure étanche en conservant les caractéristiques de souplesse du PET, contrairement à une soudure du type à ultrasons ou haute fréquence.

La fixation du gant 3 de lustrage sur le gant 2 de cirage est réalisée le long d'un bord latéral unique, que l'on a délimité sur la figure 2 par les lignes en traits mixtes sur le bord latéral gauche 12 du gant 2 de cirage et sur le bord latéral droit 27 du gant 3 de lustrage. Ainsi, le dispositif 1 est conformé en portefeuille.

Plus précisément, la thermosoudure est réalisée entre l'un des feuillets 24 du gant 3 de lustrage, et le film 7 du gant 2 de cirage, leurs matériaux respectifs (en l'occurrence le PE) étant compatibles avec la thermosoudure. Comme cela est visible sur la figure 2, l'un des feuillets du gant 2 de lustrage (par exemple le feuillet 24 thermosoudé sur le gant 2 de cirage) est muni, sur son bord libre 29, d'une découpe 30 à profil en V destinée à faciliter l'écartement des feuillets 24,25 lorsqu'on enfile les doigts dans le gant 3 de lustrage.

La fabrication du dispositif 1 de cirage et lustrage est illustré sur la figure 3, sur laquelle on a représenté en éclaté les composants, à droite, du gant 2 de cirage, et à droite du gant 3 de lustrage.

Pour fabriquer le gant 2 de cirage, on commence par fixer sur le feuillet supérieur 7 en film de polymère (en l'occurrence PE/PET/PE), par collage ou thermosoudure, le tampon 5 de cirage. On effectue ensuite l'imprégnation du tampon 5. Puis on vient appliquer l'opercule 6 sur le tampon 5 imprégné de cirage. On procède alors à la thermosoudure de l'opercule 6 sur le film 7, le long des bords 17,18,19,20 du tampon 5 pour réaliser le cordon de soudure 23. Compte tenu de la largeur de l'opercule 6 inférieure à celle du film 7, les bords latéraux de l'opercule 6 sont légèrement écartés de ceux du film 7 vers l'intérieur, ce qui laisse libre une bande 31 de film le long du bord latéral 12, cette bande 31 étant destinée à permettre la fixation du gant 3 de lustrage par soudure. Puis on vient superposer le feuillet inférieur 8 de non tissé et le feuillet supérieur 7, et on les fixe par thermosoudure le long du bord avant 11 et des bords latéraux 12,13, en laissant le bord arrière 10 libre de soudure pour former le gant 2 de cirage.

Pour fabriquer le gant 3 de lustrage, on superpose les feuillets 24,25 en non-tissés. Puis on les fixe par thermosoudure le long du bord avant 26 et des bords latéraux 27,28, en laissant le bord arrière 29 libre de soudure pour former le gant 3 de lustrage.

On fixe alors le gant 3 de lustrage sur le gant 2 de cirage. Pour ce faire, on vient appliquer le gant 3 de lustrage sur le gant 2 de cirage, du côté de l'opercule 6 (c'est-à-dire du côté du tampon 5 de cirage). On fixe alors le gant 2 de lustrage sur le gant 3 de cirage le long d'un bord latéral 12,27 unique, par thermosoudure. La soudure s'effectue soit sur la bande libre 31 du film 7, soit sur une bande 32 libre du non-tissé 8 (dans le cas où le non-tissé 8 est plus large que le film 7), du côté de sa face supérieure 9.

Le dispositif 1 ainsi constitué peut alors être conditionné dans une pochette en plastique, papier ou tout dispositif d'emballage, en vue de sa commercialisation.

L'utilisation du dispositif 1 est illustrée sur les figures 4 et 5.

Sur la figure 4 est illustrée l'utilisation du gant 2 de cirage, après que l'on a séparé de celui-ci le gant 3 de lustrage.

On introduit plusieurs doigts d'une main dans le gant 2 de cirage, en orientant l'opercule 6 côté paume. On ôte alors l'opercule 6 pelable en tirant sur la partie libre échancrée de celui-ci, du côté du bord arrière 10 (figure 4). Après avoir ôté l'opercule 6, on peut appliquer le cirage sur le soulier, en frottant le tampon 5 sur celui-ci. Cette opération achevée, on peut directement jeter le gant 2 de cirage ou le mettre de côté.

Une fois le cirage appliqué, on passe à l'opération de lustrage, illustrée sur la figure 5. On introduit plusieurs doigts d'une main dans le gant 3 de lustrage, et on frotte le soulier ciré pour le faire briller. Une fois cette opération achevée, on peut directement jeter le gant 3 de lustrage, ou s'en servir comme réservoir pour le gant 2 de cirage, afin d'éviter la dispersion du cirage non utilisé. On peut également utiliser le gant de lustrage 3 comme protecteur de la main tenant la chaussure lors de l'opération de cirage.

On voit que l'utilisation du dispositif 1 est simple. Le détachement du gant 3 de lustrage et du gant 2 de cirage est facilité par la conformation en portefeuille du dispositif 1. Afin de rendre ce détachement encore plus aisé, on peut prévoir une prédécoupe sur le bord d'attache 27 du gant 3 de lustrage et/ou sur le bord d'attache 1 2 du gant 2 de cirage.

Par ai lleurs, afin de rendre l 'utilisation du d ispositif 1 pl us confortable, on peut revêtir le film 7, du côté intérieur du gant 2 de cirage, d'une couche interne de non-tissé. De même, le fil m 7 peut être revêtu d'une couche externe de non-tissé du côté opposé, sur le pourtour du tam pon 5 de cirage. I l y aura lieu de veiller, alors, à ce q ue cette couche externe de non-tissé ménage autour du tam pon de cirage un espace suffisant pour permettre la soudure ou le collage de l'opercule d irectement sur le film 7.

Afin de compléter le tampon 5 de cirage, on peut également prévoir, collé ou soudé sur le film 7, du côté extérieur, un tampon 33 seconda ire en non-tissé, de préférence non im prégné, q ui accroît le confort d'utilisation du gant 2 de cirage en recouvrant l'extrém ité du majeur de la ma in . Ce tampon 33 peut être de toute forme, notam ment rectang ulaire , triang ulaire, ou une com binaison de ces deux formes, comme cela est illustré sur la figure 2. I l est positionné entre le bord avant 20 du tam pon 5 de cirage et le bord 1 1 avant du gant 2 de cirage, à l'extérieur de la soudure 21 . Même s'il n 'est pas imprégné, il peut servir à étaler le cirage déposé par le tampon 5, notamment dans certaines zones d iffici les d 'accès sur le soulier à cirer.

En outre, la structure du d ispositif 1 n 'est pas limitée à un unique gant 2 de ci rage et un unique gant 3 de lustrage. En variante, le dispositif 1 pourrait comprendre un nom bre de gants (de cirage et/ou de lustrage) supérieur ou égal à deux, afin qu'u n dispositif 1 unitaire, présenté dans u n cond itionnement unique, permette de réaliser plusieurs cirages successifs.

On notera que le dispositif 1 n'est pas lim ité à l'appl ication de cirage. En effet, le prem ier volet 2 pou rrait assurer d'autres fonctions que le cirage, être imprégné d'autres produits (par exemple des cosmétiques) , ou encore accueillir un ou plusieurs objets.

De même, le deuxième volet 3 du dispositif 1 pourrait assurer d'autres fonctions q ue le lustrage ; il pourrait même être im prégné et accueillir un ou plusieurs objets, selon les applications envisagées . En outre, le dispositif 1 comprenant un nombre de gants supérieur à deux pourrait permettre l'application successive de produits différents et remplir des fonctions différentes.