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Title:
MECHANICAL LETTER-OPENER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1991/001893
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a mechanical letter-opener. This letter-opener comprises a support (S), a cutting blade (10) which is substantially straight and attached to the support, a means (P1 to P7) for the blade to pivot freely around at least one rotational axis (R1) in relation to the support, a guide member (11a) for moving the envelope in an area and in one direction of movement, and resilient return means (16) for returning the blade to a starting position once it has been rotated by the driving action of the envelope in relation to the support. This letter-opener is characterized in that the pivot means (P1 to P7) provides at least one second rotational axis (R2), distinct from the first, for the blade. This letter-opener is intented for the opening of envelopes of all kinds, whether manually or automatically.

Inventors:
BRON ALPHONSE (CH)
Application Number:
PCT/CH1990/000188
Publication Date:
February 21, 1991
Filing Date:
August 07, 1990
Export Citation:
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Assignee:
MIDEV SA (CH)
International Classes:
B43K29/18; B43M7/00; (IPC1-7): B43K29/18; B43M7/00
Foreign References:
US3118228A1964-01-21
US3432926A1969-03-18
FR2331940A71977-06-10
US2672933A1954-03-23
CH365005A1962-10-15
GB1198275A1970-07-08
CH466975A1968-12-31
FR2133700A11972-12-01
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Ouvrelettre mécanique adapté à l'ouverture manuelle ou automatisée d'enveloppes, comprenant : un support (S), une lame de coupe (10) sensiblement droite, solidaire du support (S) et dont au moins une région affilée active est apte à couper ladite enveloppe, des moyens de pivotement libre (P, à P7) de la lame par rapport au support (S) autour d'au moins un axe de rotation (R,), un élément de guidage (lia) de Tenveloppe pour la déplacer dans une zone de déplacement (Pd), telle qu'un plan, et dans une direction de déplacement (Dd), et des moyens (16) de rappel élastique de la lame pouvant ramener ladite lame (10) vers une position initiale lorsqu'elle a été déplacée en rotation par rapport au support sous l'action motrice de Tenveloppe, caractérisé en ce que lesdits moyens de pivotement (P^ à P7) fournissent au moins un deuxième axe de rota¬ tion (R2) de la lame (10) qui est distinct du premier.
2. Ouvrelettre selon la revendication 1, dans lequel ladite lame de coupe (10) comporte au moins deux régions actives affilées (3, 4) caractérisé en ce que, depuis une même position initiale de repos, cette lame (10) présente plusieurs rayons de pivotement (T,, T2) lui permettant de s'escamoter rapidement et de se dégager sur une faible distance du plan (Pd) dans lequel Tenveloppe est dépla¬ cée.
3. Ouvrelettre selon la revendication 1, caractérise en ce que la lame (10) est associée à deux moyens de pivotement (P,, 2) susceptibles d'être rendus opérants alternativement et dont les axes de rotation ( R,, R2) sont respectivement décalés latéralement de part et d'autre d'un axe géométrique longitudinal (L) de la la me (10).
4. Ouvrelettre selon Tune des revendications 1 à 3, caracté¬ risé en ce que le moyen de rappel élastique est consitué par un bloc en élastomère (16, 40).
5. Ouvrelettre selon la revendication 4, caractérisé en ce que le bloc en élastomère (16, 40) est sur oulë sur la lame de cou¬ pe (10). .
6. Ouvrelettre selon Tune des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque moyen de pivotement ( P,, P2) est constitué par un élément de Tembase de la lame (10), tel que par exemple un bras (12), qui est maintenu au moins axialement en appui par Télément élastique (16, 40), contre un élément de butée corres¬ pondant (14) solidaire du support (S), l'élément (12) de chaque moyen de pivotement étant susceptible de quitter son appui sur ledit élément de butée (14) qui lui correspond, notamment lorsque l'autre moyen de pivotement est sollicité.
7. Ouvrelettre selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque moyen de pivotement ( P,, ? ) comporte de plus un ergot saillant (13) solidaire dudît élément ou bras (12) et engageable dans un évidement (19) qui est réalisé dans le support (S).
8. Ouvrelettre selon Tune des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'ajustement de la force de rappel fournie par l'élément élastique, sui.vant au moins un sens de pivotement de la lame. 0.
9. Ouvrelettre selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen d'ajustement est constitué par une rampe (26, 28) qui est ménagée sur la partie d'appui (7) sur laquelle vient reposer le talon du bloc élastomère (16) et/ou par une protubérance (8a) du talon qui est susceptible d'être comprimée par ladite partie d'appui 5 (7).
10. Ouvrelettre selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite partie d'appui (7) est constituée par un organe (G) formant l'extrémité du corps ou le capuchon d'un dispositif d'écriture, tel qu'un stylo, cet organe (G) pouvant se déplacer angulairement dans 0 le support (S) par rapport au bloc élastomère (16) pour former avec la rampe (28) un mouvement à came progressive.
11. Ouvrelettre selon Tune des revendications 1 à 7, caracté¬ risé en ce que le talon du bloc élastomère (40) comporte un prolon¬ gement évidé (42) venant de matière et faisant saillie sensiblement c axialement, le corps (C) du support (S) de Touvrelettre formant capuchon tandis que ledit prolongement (42) par son évidement forme moyen d'étanchéitë de ce capuchon.
12. Ouvrelettre selon la revendication 11, caractérisé en ce que le bloc en élastomère (40) comporte au moins une extension radiale ou oreille (45) bloquée axialement entre, d'une part, une portée (46) au moins partiellement circulaire ménagée dans le corps (C) du support (S) et, d'autre part, l'extrémité libre d'une coiffe (47) emmanchée fixement dans le corps (C) et recevant la lame de coupe (10).
Description:
OUVRE-LETTRE MECANIQUE

L'invention concerne un ouvre-lettre mécanique particulièrement adapté à l'ouverture d'enveloppes de tout type, que ce soit de façon manuelle ou de façon automatisée.

On connaît, par exemple d'après la demande de brevet allemand No 3 614860, un ouvre-lettre mécanique comprenant, comme représenté très schématiquement sur la figure 1, un support 1 sur lequel est montée fixement et selon une inclinaison appropriée, une lame droite la, l'enveloppe à ouvrir E étant guidée, lors de son déplacement selon la flèche Dd, par un moyen de guidage lb solidaire du support 1.

Cet arrangement présente l'inconvénient de souvent déchirer l'enveloppe au lieu de la couper, puisque celle-ci lors de son introduction vient buter contre la lame jusqu'à s'arrêter, ce qui bloque la dynamique du système et empêche la pénétration nette de la 1ame.

Ainsi, on remarque que la lame en s'opposant au déplacement de l'enveloppe provoque tout d'abord une compression du papier, puis un gauchissement de ladite enveloppe, ce qui a pour résultat une découpe irrégulière et peu esthétique, voire un déchirement du papier. On précisera aussi que cet ouvre-lettre ne permet pas la coupe d'une des feuilles de l'enveloppe uniquement, si bien que le courrier lui-même se trouve généralement endommagé.

Par ailleurs, on connaît d'après le brevet suisse No 580 504 un ouvre-lettre mécanique plus perfectionné, dans lequel, conformément à la figure 2, une lame 2a est axialement guidée à l'intérieur d'un logement 2b ménagé dans un support 2, la lame 2a étant déplaçable sous l'action motrice de l'enveloppe E, à encontre d'un ressort de compression 2c.

Ainsi, l'enveloppe lors de son introduction suivant la flèche Dd glisse sur le fil de la lame jusqu'à tendre le ressort 2c qui libère son énergie lorsque la pointe ou extrémité d'attaque 2d de la lame 2a est apte à pénétrer franchement dans la feuille supérieure de l'enveloppe E. Bien que fournissant une nette amélioration au

dispositif à lame fixe précédemment décrit, cet ouvre-lettre s'avère peu fiable puisque, comme cela a été représenté de façon exagérée sur la figure 2, la lame 2a a tendance à s'arc-bouter et à se coincer dans le logement 2b, ce blocage induisant les mêmes inconvé¬ nients que ceux du dispositif à lame fixe.

Enfin, la demande de certificat d'utilité français No 2 331 940 décrit un ouvre-lettre, représenté sur la figure 3, dans lequel une lame 3a pourvue de deux régions tranchantes 3b et 3c est montée, dans un support 3, mobile en rotation sur un axe 3d tandis qu'elle est associée à un ressort 3e en forme de U qui la sollicite élasti- quement à Vencontre de l'action motrice de l'enveloppe E.

L'inconvénient essentiel avec ce type de dispositif est que la lame, et notamment ses parties coupantes doivent se déplacer sur une course angulaire importante pour s'escamoter, c'est-à-dire pour arriver jusqu'au plan de déplacement de l'enveloppe et atteindre le feuillet supérieur de l'enveloppe.

De plus, on remarque que cette construction nécessite l'utilisa¬ tion d'un ressort relativement long.

Par conséquent, l'encombrement de cet ouvre-lettre est impor¬ tant et il -ne peut être miniaturisé sans préjudice de ses caracté¬ ristiques.

Ainsi, l'invention a-t-elle pour but de fournir un dispositif ouvre-lettre à la fois fiable et extrêmement efficace, c'est-à-dire permettant de réaliser avec succès un nombre important de découpes à la fois contrôlées, régulières et esthétiques, et ce même lorsqu'il est de dimensions réduites.

L'invention a donc, pour objet un ouvre-lettre mécanique adapté à l'ouverture manuelle ou automatisée d'enveloppes comprenant : un support, une lame de coupe sensiblement droite, solidaire du support et dont au moins une région affilée active est apte à couper ladite enveloppe, des moyens de pivotement libre de la lame par rapport au support autour d'au moins un axe de rotation, un élément de guidage de l'enveloppe pour la déplacer dans une zone de déplacement, telle qu'un plan, et dans une direction de déplacement, et

des moyens de rappel élastique de la lame pouvant ramener ladite lame vers une position initiale lorsqu'elle a été déplacée en rotation par rapport au support sous l'action motrice de l'enve¬ loppe, caractérisé en ce que lesdits moyens de pivotement fournis¬ sent au moins un deuxième axe de rotation de la lame qui est dis¬ tinct du premier.

Suivant un mode de réalisation, cette lame présente, depuis une même position initiale de repos, plusieurs rayons de pivotement lui permettant de s'escamoter rapidement et de se dégager sur une faible distance du plan dans lequel l'enveloppe est déplacée.

Selon encore un autre mode de réalisation, la lame est associée à deux moyens de pivotement susceptibles d'être rendus opérants alternativement et dont les axes de rotation sont respectivement décalés latéralement de part et d'autre d'un axe géométrique longi¬ tudinal de la lame.

Selon un exemple particulier, le moyen de rappel élastique est constitué par un bloc en ëlastomère.

On précisera encore ici que d'après un autre exemple de réali¬ sation, chaque moyen de pivotement est constitué par un bras de l'embase de la lame, ce bras étant maintenu au moins axialement en appui, par l'élément élastique, contre un élément de butée corres¬ pondant ménagé sur le support. Le bras de chaque moyen de pivotement est susceptible de quitter son appui sur ledit élément de butée qui lui correspond lorsque l'autre moyen de pivotement est sollicité.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit, prise en référence aux dessins annexés qui sont donnés uniquement à titre d'exemple, et dans lesquels : les figures 1 à 3 sont respectivement des vues en coupe schématiques et de principe des premier, deuxième et troisième dispositifs antérieurs ci-dessus décrits, la figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation de 1 'ouvre-lettre selon l'invention, la figure 4a est une vue agrandie d'un moyen de pivotement représenté sur la figure 4, la figure 5 est une vue en coupe faite suivant la ligne V-V de la figure 4,

les figure 6 et 7 sont des vues en coupe d'un deuxième et d'un troisième mode de réalisation, les figures 6a et 7a sont des vues de blocs en élastomère utilisés respectivement dans les modes de réalisation des figures 6 et 7, les figures 8, 10, 12, 13 et 14 sont respectivement des vues en coupe d'un quatrième, d'un cinquième, d'un sixième, d'un septième et d'un huitième mode de réalisation de l'ouvre-lettre selon l 'invention, les figures 9 et 11 sont des vues en coupe faites respec¬ tivement selon la ligne IX-IX de la figure 8 et selon la ligne XI-XI de la figure 10, et la figure 9a est une vue en demi-coupe faite suivant la ligne A-A de la figure 9, représentant plus particulièrement l'ajus¬ tement du bloc en élastomère à l'intérieur du support.

En se référant aux figures 4, 4a et 5, un ouvre-lettre selon l'invention, et d'après un premier mode de réalisation, comporte une lame de coupe 10 sensiblement droite, pourvue de deux régions actives affilées 3 et 4 qui sont contiguës et qui forment une pointe ou extrémité d'attaque commune 5.

Cette lame 10, qui présente un axe longitudinal principal L passant par la pointe ou extrémité d'attaque 5, est associée dans cet exemple particulier à deux moyens de pivotement P, et Po dont les axes de rotation respectifs R, et R sont décalés latéralement, respectivement de part et d'autre de Taxe L.

De plus, la lame de coupe 10, qui est montée dans un support S par rapport auquel et dans lequel elle peut se déplacer, est asso¬ ciée à un moyen de rappel élastique 16 constitué par un bloc en élastomère, tel que par exemple du chloroprène vendu sous la dénomi¬ nation commerciale "Néoprëne". Dans ce mode de réalisation, la lame de coupe 10 est logée par son embase 6 dans une rainure 16a du bloc en élastomère 16. La lame de coupe -10 peut être collée au bloc en élastomère 16 par exemple par un agent chimique extérieur ou par vulcanisation, l'ensemble unitaire lame-bloc élastomère étant maintenu dans le support S par une partie d'appui arrière 7 sur laquelle repose le talon 8 du bloc en élastomère 16.

La lame de coupe 10 est logée à l'intérieur du support S par l'intermédiaire d'une fente 9 se prolongeant au-delà de l'extrémité d'attaque 5.

La fente 9 forme, d'une part, un moyen de guidage latéral de la lame de coupe 10 dans un plan de pivotement P et, d'autre part, une zone de dégagement 9a de l'extrémité d'attaque 5.

Par ailleurs, le support S comporte un élément de guidage de l'enveloppe constitué par un flanc lia d'une rainure 11 qui est ménagée dans le support S, transversalement à la fente 9, et qui est chanfreinée à ses deux extrémités.

Ainsi, l'enveloppe à entailler peut être déplacée dans un plan Pd, selon une direction Dd.

Chaque moyen de pivotement P,, P~ est constitué, d'une part, par l'un des bras 12 de l'embase 6 à partir duquel se prolonge un ergot 13, et d'autre part, par une paroi de réaction 14 correspondante, ménagée dans le support S.

En d'autres termes, et comme on le voit mieux sur la figure 4a, chaque moyen de pivotement est constitué par une région du bord d'épaisseur 15 de l'embase 6, qui vient abouter par un simple appui contre un bord arrondi ou droit 17 de la paroi 14.

On comprend donc que le corps 18 et l'embase 6 de la lame 10 forment un T dont les barres ou bras 12, en prenant appui par leur bord d'épaisseur 15 sur un élément de butée 14, constituent un mécanisme de balancier oscillant à deux axes de rotation R, et R 2 , distincts et parallèles.

En fonctionnement, l'enveloppe E est introduite dans un sens ou dans un autre dans la rainure 11, puis est plaquée contre le flanc lia pour être translatée dans le plan de déplacement Pd, dans la direction Dd. L'un des bords de l'enveloppe E vient pousser l'une des régions actives 3 ou 4 de la lame 10, si bien que l'enveloppe E a une action motrice sur la lame 10 qui est en fait passive.

Ainsi, lorsque l'un des bras 12 est sollicité sous l'action motrice de l'enveloppe E qui bascule la lame 10, l'autre bras quitte l'élément de butée qui lui est associé de sorte que les moyens de pivotement P, et P 2 peuvent être rendus opérants alternativement.

A ce titre, on observera que la disposition de l'ergot 13 en bout de chaque bras 12 évite le glissement de l'embase 6 et assure le bon fonctionnement des moyens de pivotement P-, et P 2 .

Chaque ergot 13 en faisant saillie d'un des bras 12 d'une façon sensiblement parallèle à l'axe L, vers la pointe ou extrémité d'attaque 5, vient se loger dans un êvide ent 19 que définit la paroi 14, si bien que la lame 10 est retenue dans le support S à Tencontre de l'action motrice de l'enveloppe E.

L'ouvre-lettre selon l'invention comporte de plus un moyen d'ajustement de la force de rappel fournie par Télément élastique 16.

Dans le mode de réalisation des figures 4 et 5, le moyen d'ajus¬ tement est constitué par deux entretoises 20 interposées respective¬ ment entre le talon 8 du bloc en élastomère 16 et la partie d'appui arrière 7 du support S, chaque entretoise étant associée à une vis 21 engagée dans ladite partie d'appui.

Ainsi, comme chaque entretoise 20 est disposée au droit d'un des bras 12 de la lame de coupe 10, le déplacement de Tune de ces entretoises modifie la compression du morceau élastomère se trouvant sous ce bras, si bien que la caractéristique élastique du bloc en élastomère, pour un sens donné de pivotement de la lame, se trouve modifiée.

En se référant désormais aux figures 6, 6a, 7 et 7a, on remar¬ quera que selon un deuxième mode de réalisation le moyen d'ajus¬ tement de la force de rappel est constitué par une rampe 26 qui est ménagée directement dans la partie d'appui 7 venant de matière avec le support S.

Dans ce mode de réalisation, le support S est réalisé en deux parties dont Tune référencée S^ reçoit l'ensemble lame-bloc élasto¬ mère tandis que l'autre qui forme cache et qui est non représentée, vient en partie recouvrir cet ensemble, notamment en se bridant sur des plots 22.

Le bloc en élastomère présente à Tëtat non installé, et comme le montre 1er figure 6a, un talon 8 et une face 1 de liaison avec la lame 10 qui sont parallèles. Dans l'autre mode de réalisation des figures 7 et 7a, le talon 8 qui est de forme biseautée présente une protubérance ou excroissance 8a qui vient comprimer l'un des côtés

du bloc en élastomère 16 lorsque celui repose sur la partie d'appui 7 qui n'est plus inclinée mais sensiblement parallèle au plan formé par les deux axes de rotation R, et R 2 .

On précisera que ces deux modes de réalisation peuvent être combinés, un bloc élastomère biseauté pourvu d'une protubérance 8a pouvant être installé dans un support dont la partie d'appui 7 comporte une rampe 26.

En se reportant désormais aux figures 8 et 9, on remarquera que dans encore un autre mode de réalisation, le moyen d'ajustement de la force de rappel fournie par l'élément élastique 16 est constitué par une rampe 28 angulairement mobile autour d'un axe d'ajustement A, de préférence parallèle à Taxe longitudinal L de la lame 10. On obtient ici, et comme on l'expliquera ci-après un mouvement de came progressif permettant d'ajuster la compression, et donc la raideur du bloc en élastomère 16, soit pour les deux sens de pivotement de la lame 10, soit pour l'un ou l'autre de ces déplacements.

En effet, la partie d'appui arrière 7 est ici constituée par l'extrémité d'un organe G qui forme par exemple le bout d'un corps ou d'un capuchon de stylo et qui est conformé pour venir s'engager par un ajustement serré dans le support S.

Ainsi, l'organe G comporte une portée cylindrique 29 pouvant pivoter par rapport au support S pour entraîner la rampe 28 à se déplacer angulairement.

Comme Taxe de rotation A de l'organe G est décalé latéralement, d'une part, de Taxe L qui forme aussi Taxe de symétrie du bloc en élastomère 16, et d'autre part, du plan de pivotement P, la rampe 28 peut venir plus ou moins comprimer le talon 8 pour que, dans les deux sens de pivotement à la fois, la raideur du ressort, et donc la force de rappel élastique soit plus ou moins grande.

On remarque donc que l'ensemble lame-bloc élastomère est excen¬ tré par rapport au support S et par rapport à la partie d'appui.

La position de plus grande raideur est donnée par la position de l'organe G représentée en traits pleins, tandis que la position de plus faible raideur à 180° est représentée en traits mixtes.

A 90° de Tune ou l'autre des deux positions représentées sur les figures 8 et 9, le moyen d'ajustement permet de disposer d'une

force de rappel élastique différente selon l'un ou l'autre des sens de pivotement de la lame de coupe 10.

Ces positions n'ont pas été représentées mais sont tout à fait compréhensibles.

De plus, la lame de coupe 10 est bloquée en rotation autour de Taxe L pour que la rotation de l'organe G lui-même ne puisse entraîner de déplacement de la lame 10 en dehors de son plan de pivotement et de coupe P.

Comme on le voit sur la figure 9a, ce blocage en rotation est réalisé par l'ajustement du bloc en élastomère 16 à l'intérieur d'une chambre 31 du support S, la chambre 31 étant définie par une cloison 32 dont une face 33 de configuration droite reçoit en appui le pourtour extérieur non cylindrique du bloc en élastomère 16. Cet appui constitue donc un contact sensiblement plan formant butée en rotation du bloc en élastomère 16.

On remarquera aussi que le bloc en élastomère 16 comme pour tous les modes de réalisation précédents, présente un évidément oblong transversal et traversant 34, ménagé perpendiculairement au plan de pivotement P et à la direction de déplacement Dd. Dans ce mode de réalisation, Tévidement 34 s'évase vers la cloison 32 pour que la section active du bloc en élastomère 16, que Ton voit coupée sur la figure 9a, ne soit pas disproportionnée, afin d'assurer une action efficace de la rampe 28.

On précisera encore ici que Tembase 6 de la lame de coupe 10, comme on le voit sur la figure 8, présente une découpe particulière formant avec le bloc en élastomère 16 un couple tenon-mortaise, et plus particulièrement une liaison mécanique du type queue d'aronde. Ainsi, le bloc en élastomère 16 est avantageusement su moulé sur la lame 10 qui constitue un insert particulier.

L'ensemble lame-bloc élastomère peut être efficacement solidari¬ sé et à faibles frais, tout en pouvant être facilement interchangë, notamment dans le cas de dimensions très faibles.

Les figures 10 et 11 montrent encore un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel Touvre-lettre, grâce à la nature de Télément élastique, offre au dispositif d'écriture R qu'il équipe une fonction supplémentaire d'étanchéité.

En effet, le talon 41 du bloc en élastomère 40 comporte un prolongement évidé 42 de forme sensiblement cylindrique, qui vient de préférence de matière avec le bloc 40 et qui fait saillie appro¬ ximativement axialement de celui-ci.

Ainsi, le prolongement évidé 42 vient coiffer et hermétiquement emprisonner la pointe du stylo à bille, à feutre ou à plume R pour former moyen d'étanchéitë.

Le corps C du support S forme lui-même capuchon et comporte à cet effet des moyens d'encliquetage constitués par plusieurs protu¬ bérances ou tétons 43, par exemple trois décalés respectivement de 120°, aptes à escamoter un collet 44 convenablement chanfreinë.

Le bloc en élastomère 40 comporte de préférence deux extensions radiales ou oreilles 45 (une seule pouvant être prévue) qui sont bloquées axialement entre une portée 46 et l'extrémité libre d'une coiffe 47.

La portée 46, qui est de préférence circulaire, peut être formée de plusieurs secteurs angulairement décalés, ménagés dans le corps C, ou par un épaulement continu comme cela est représenté.

La coiffe 47 dans laquelle sont ménagés Télément de guidage lia, la fente 9, et les ëvidements 19 et les parois 14 des moyens de pivotement P, et P 2 , est emmanchée fixement, par exemple à force, dans le corps C.

Bien entendu, cette coiffe 47 peut être bloquée par d'autres moyens équivalents, tels que par soudage, collage, vissage ou analogues.

On observera que dans ces modes de réalisation la lame 10 s'escamote particulièrement rapidement puisque lorsque cette lame est à l'état de repos, chaque rayon de pivotement T,, T 2 de la lame (représentés sur la figure 10) forme avec le plan de déplacement Pd un angle X, ou X inférieur à 90°, et ce grâce au décale ent latéral des axes de pivotement R, et R 2 «

Ainsi, ce dégagement sur une faible distance de la lame par rapport au plan de déplacement Pd permet d'obtenir un ouvre-lettre d'une largeur ou d'un diamètre plus faible.

On se rapportera désormais aux figures 12 à 14 qui représentent d'autres modes de réalisation de l'invention.

Sur les figures 12 à 14, on a uniquement représenté, dans une position inversée par rapport aux figures précédentes, la lame de coupe 10 associée à ses moyens de pivotement.

En se référant plus particulièrement à la figure 12, on remar¬ quera que les moyens de pivotement P^ et P * sont constitués respec¬ tivement par des surfaces de roulement S 3 et S., par exemple conti¬ nues. Selon le sens dans lequel la lame 10 est déplacée en rotation, sur Tune des surfaces S 3 ou S. vient rouler Tun des bras 12 correspondants de l'embase 6, et notamment vient rouler une région de roulement du bord d'épaisseur 15 de ce bras.

On comprend donc que la lame de coupe 10 peut, dans un sens ou dans un autre, pivoter selon une multitude d'axes de pivotement successifs R qui permettent le déplacement de cette lame selon plusieurs rayons de pivotement. Les surfaces de pivotement S 3 et S * sont ménagées sur deux plots 80 et 82 disposés de part et d'autre de la lame 10 et venant de matière avec le support (non représenté) ou rapportés sur celui-ci.

Conformément à la figure 13, les moyens de pivotement Pr sont constitués par un plot unique 90 qui forme une seule surface de roulement courbe et convexe Se qui est, dans cet exemple, continue.

Le plot de roulement 90 est logé dans un évidement 92 qui est ménagé dans Tembase 6 de la lame 10.

Le bord d'épaisseur 15 de cet évidement 92, qui vient en appui sur le plot unique 90, a une forme incurvée concave et présente un rayon de courbure (non référencé) supérieur à celui de la surface de roulement Sς.

Dans le mode de réalisation de la figure 14, la lame 10 est associée à des moyens de pivotement P g qui sont formés par des plots cylindriques 100, par exemple trois disposés en triangle, d'un diamètre très inférieur à celui d'un logement circulaire 102 qui est ménagé dans Tembase 6 de la lame 10 et dans lequel sont logés les trois plots cylindriques 100. Selon une autre variante, les moyens de pivotement P 7 sont formés par un seul plot cylindrique 200 dont le pourtour extérieur 204 (représenté en traits interrompus) forme une surface de roulement Sg.

On comprendra donc, de ce qui vient d'être décrit, que dans tous les modes de réalisation, Touvre-lettre selon l'invention comporte

plusieurs moyens de pivotement libre de la lame de coupe 10 lui permettant de se déplacer en rotation autour de plusieurs axes de rotation R,, R 2 , R n qui sont d'une part, sensiblement parallèles au plan de déplacement Pd de l'enveloppe et qui sont, d'autre part, sensiblement perpendiculaires à la direction Dd de ce déplacement.

Lorsque l'enveloppe E est introduite dans Touvre-lettre selon l'invention, ces moyens de pivotement relatif permettent à la lame 10 de s'escamoter très rapidement et sur une faible course par rapport à Télément de guidage lia.

Aussi, la lame de coupe 10 ne bloque pas l'avancé de l'enveloppe E, le frottement dans les moyens de pivotement qui est un frottement de roulement étant très faible.

L'enveloppe garde donc sa rigidité et ne se déforme pas ce qui garantit un bon positionnement de l'enveloppe E par rapport à la lame 10.

Puisqu'il y a glissement entre le fil de la lame et le côté de l'enveloppe, cette dernière se trouve légèrement entaillée.

Par ailleurs, l'élément élastique 16 étant tendu, le passage de la lame au-delà du bord de 1 'enveloppe provoque un retour énergique de l'extrémité d'attaque 5 dans l'un des feuillets de l'enveloppe et fournit une découpe franche et nette.

Lors de la découpe, les moyens de pivotement assurent le mouve¬ ment libre de la lame et empêchent son coincement.

Par ailleurs, Télément élastique fournit un dosage mécanique précis et reproductible de Teffort appliqué à la lame, ce qui permet de découper uniquement l'un des feuillets de l'enveloppe.

La force de rappel. élastique étant réglable, il est possible de découper plusieurs types d'enveloppes.

De plus, cet ajustement étant réalisable différemment selon chaque sens de pivotement de la lame, il est possible avec un seul dispositif convenablement réglé, d'ouvrir différents types d'enve¬ loppes.

On a aussi pu déterminer que le pivotement de la lame selon plusieurs axes latéralement décalés, ou tout au moins le double pivotement, permettait de diminuer Teffort que l'enveloppe doit exercer sur la lame pour la faire pivoter, et ce pour un même couple de rappel (effort de coupe) fournit par la lame.

Par ailleurs, grâce à cette caractéristique, les débattements des bras de lame sont très faibles et permettent d'y associer des moyens de rappel élastique ayant des petites dimensions.

De plus, en modifiant la longueur des bras 12 ou la forme des surfaces de roulement S, à S g , ou encore la position des plots 100, on peut faire varier la course de la lame pour chaque sens de déplacement. On obtient donc des possibilités de réglages illimi¬ tées.

On comprend donc de ce qui vient d'être décrit que Touvre- lettre selon l'invention peut être de dimensions très petites pour pouvoir s'adapter sur un stylo ou tout autre article de bureau et qu'il offre des caractéristiques de coupe et de réglage très avanta¬ geuses.

De plus, on remarquera que dans tous les modes de réalisation, la lame de coupe 10, en plus de pouvoir pivoter, peut se translater dans le plan de coupe P en quittant son appui sur le support S, et notamment en quittant la paroi 14 ou les plots 80, 82, 90, 100 ou 200. La lame 10 en plus du double ou multipivotement a un degré de liberté supplémentaire qui lui permet de sortir rapidement, par un déplacement axial, du plan de déplacement de l'enveloppe. Une telle disposition permet de ne pas déchirer l'enveloppe et le courrier qui s'ytrouve si celle-ci, après avoir été introduite dans Touvre-let¬ tre, est tirée énergique ent vers l'arrière, en sens inverse de son introduction.

De ce fait, aucun blocage ne se produit, ni aucune détérioration de la lame de coupe.

Cet ouvre-lettre peut par ailleurs permettre l'ouverture d'enve¬ loppes de façon automatisée ou semi-automatisée, en étant combiné à un système alimentation du courrier, par exemple à bandes ou à rouleaux.