DESCRIPTION DE L'INVENTION

La présente invention porte sur un médicament à base d’huiles essentielles de plantes médicinales, destiné au traitement de l’infection COVID-19, causée par le virus émergent, le SARS-CoV-2.

Apparu vers la fin de l'année 2019, ce virus continue de faire des milliers de victimes à travers le monde, et n'a pas encore trouvé de traitement efficace.

Le médicament que je propose est un mélange d’huiles essentielles de sept (7) plantes médicinales. La particularité de l’invention repose dans la sélection des plantes à partir desquelles sont extraites les huiles essentielles du mélange, dans le procédé d’obtention du médicament et dans son utilisation.

1- ETAT DE LA TECHNIQUE

Il y a une vaste littérature sur la phytothérapie, traitement par les plantes. Mais il faut admettre que le traitement par les plantes est très peu appliqué dans les hôpitaux. Voici quelques ouvrages essentiels :

DR BEGO, G.-V., Connaître l’essentiel sur les huiles essentielles, éd. Jakin, 1995.

Le traité du Dr BEGO présente la substance des huiles essentielles dans leurs fonctions thérapeutiques. Ce livret de 47 pages est la base pour l’utilisation des huiles essentielles. Il vous explique comment bien les choisir et comment les utiliser pour chacune d’entre elles.

- BEZANGER-BEAUQUESNE L, PINKAS M., TORCK M., Les plantes dans la thérapeutique moderne, deuxième éd., Maloine, Paris, 1986.

Les trois auteurs, à travers leur ouvrage, concrétisaient l’importance permanente des plantes médicinales dans la thérapeutique moderne et celle de l’enseignement qui les valorise, la Matière médicale ou Pharmacognosie.

- BOUQUET A.- DEBRAY M., Plantes médicinales de la Côte d'ivoire, O.R.S.T.O.M., Paris, 1974.

Selon BOUQUET A. et DEBRAY M., les drogues (bulbe, carpophore, écorces de racines, écorces de tiges, feuilles, fleurs, fruits, graines, sclérote, rhizome et tubercule) servent à mettre au point 50 préparations médicamenteuses par cuisson, décoction, expression, infusion, macération, mastication, pétrissage, pilage, pulvérisation, ramollissement, râpage, torréfaction et trituration.

- COUSTEIX, P. -J., « L'art et la pharmacopée des guérisseurs Ewondo, Région de Yaoundé », dans Recherches et études camerounaises, 6(1961).

L'auteur de cette étude, médecin de son état, a observé les pratiques médicinales des guérisseurs Ewondo de la région de Yaoundé, et a décidé de présenter l’intérêt que les populations accordent aux vertus thérapeutiques des plantes, la technique de préparation des drogues et leurs modes d’emploi. Un point important à noter dans cette étude, ce sont les multiples cas de traitements réussis. Citons deux cas : le traitement contre le paludisme par l'arbre appelé Alstonia congensis en latin et en Béti Ekuk. L’arbre Enantia chlorantha est employé contre l'affection du foie. Les hommes de la zone forestière continuent aujourd’hui de se soigner avec les écorces de cet arbre. - DAVIS, P., Aromatherapy AN A-Z, Saffron Walden, Finland, 1996.

L’auteur s’emploie à décrire les pathologies et les plantes qui les guérissent, en suivant un ordre alphabétique ; il y a ainsi 400 entrées environ. Il donne une large description de chaque plante : source, parties utilisées, principes actifs, mode de préparation et mode d'emploi. Quant aux infections, il en présente une analyse et donne les plantes utilisées. Cet ouvrage est un bon guide dans le traitement des maladies par les plantes.

- DEBUIGNE G., COUPLAN F., Petit Larousse des plantes qui guérissent, 500 plantes, Larousse, Paris, 2006.

Le nouveau Petit Larousse des plantes qui guérissent a paru trente-cinq ans après la première publication. En trente-cinq ans, la connaissance des plantes par l'homme a considérablement évolué. Les auteurs tentent de fournir les résultats de nouvelles études des 500 plantes médicinales, à travers le monde entier. Concernant une plante, on trouve son origine et sa description, les principaux constituants, les usages traditionnels et les propriétés thérapeutiques. Par contre, les auteurs se gardent d’indiquer les modes de préparation et la posologie.

- FORTIN D., LÔ M., MAYNART G., Plantes médicinales du Sahel, Ceci, Montréal, 1990.

Les auteurs étudient 54 plantes médicinales africaines de la zone sahélienne ; ce sont les plantes connues et habituellement utilisées par les populations africaines. Le but visé par les auteurs est de présenter des remèdes d'origine végétale, qui sont efficaces et qui ne sont pas toxiques. Ils partent des usages de ces plantes faits par les guérisseurs, les tradipraticiens et les chercheurs. L’étude de chaque plante fournit tous les renseignements nécessaires qui permettent à toute personne de les employer pour se soigner : le nom scientifique de la plante, sa famille et les appellations scientifiques synonymes, les noms donnés dans les différentes langues, une description des caractères botaniques. Des informations générales sur l’utilisation et les propriétés thérapeutiques sont indiquées ; ces propriétés sont confirmées par des études faites en laboratoire. Les principaux constituants connus sont indiqués, cependant les auteurs ne donnent pas de formules chimiques. Les emplois et la posologie renseignent sur les maladies que chaque plante guérit. 11 y a enfin des planches de photos qui permettent d'identifier les plantes, ce difficile travail d’identification qui empêche souvent beaucoup de personnes de se servir des livres sur la phytothérapie.

- GURIB-FAKIM A., Toutes les plantes qui soignent. Description, préparation, usages et bienfaits, édit. Michel Lafon, Paris, 2008.

L’ouvrage présente les plantes médicinales du monde entier ; le critère de choix est l’efficacité. L’auteure se veut complète quant aux renseignements concernant chaque plante médicinale choisie. Elle présente, avec force détails, l’origine et la description de la plante, les actions thérapeutiques, parties utilisées et le mode de préparation, l'usage interne et externe, les principaux constituants et les contre-indications.

- JUNIUS M.M., Praktisches Handbuch der Pflanzen-Alchemie. Wie man heilkrâftige Essenzen, Tinkturen und Elixiere selbst zubereitet, Ansata-Verlag, Schweiz, 1992.

L'auteur présente les différentes techniques de préparation, par art spagyrique, des plantes à partir de la macération, de la teinture mère, de l’élixir et de l’essence. Grâce à cet ouvrage, tout phytothérapeute peut opérer par lui-même ses préparations, car chaque technique est clairement expliquée et avec force détails. L’auteur s'arrête à la théorie, sans indiquer l'usage des plantes.

- MAILHEBIAU P., La nouvelle phytothérapie, Caractérologie des essences et tempéraments humains, éd. Jakin, 1994.

L'auteur s'est adonné à l’étude approfondie de l’aromathérapie, en mettant en lumière toutes les propriétés thérapeutiques en s'appuyant sur l’étude de la biochimie aromatique ; il n’avance rien sans chercher à justifier. Dans ce sens, il s’emploie à fournir tous les renseignements sur les plantes qu'il étudie : les propriétés et les indications des diverses familles biochimiques, ce qui permet de connaître les vertus des huiles essentielles. Un autre élément intéressant de cet ouvrage, ce sont les indications concernant l’association des différentes huiles. Enfin un dernier point important, c'est la caractérologie des essences aromatiques. Voici comment l'auteur l'explique : « Au-delà du côté "somatique” de l’essence, sa composition biochimique, nous pouvons concevoir une dimension que nous appellerons volontiers sa "psyché”, nature subtile, étrange, qui fascina les hommes durant des siècles, chercheurs, poètes ou thérapeutes, et continue encore de nous surprendre ou de nous subjuguer : son parfum. L'extraordinaire pouvoir qu'exercent sur nos sens les parfums et les odeurs est révélateur de leur importance, et le mystère dont encore ils s'entourent, parfois nous inquiète, souvent satisfait notre besoin de merveilleux, dans tous les cas touche notre corde sensible et éveille nos sentiments » (P. 41).

- MAVER1C J., La médecine hermétique des plantes ou l'extraction des quintessences par art spagyrique, Nice, 1980.

L’auteur, Jean Mavéric, étudie des plantes médicinales et en propose le mode de préparation, selon les anciens, d’où le titre de l’ouvrage : la Médecine hermétique des plantes ou l’extraction des quintessences par art spagyrique. L’extraction des substances par art spagyrique consiste à séparer les substances de la plante, et puis à les réunir. Plusieurs extractions sont présentées selon les méthodes anciennes : on peut citer paracelse, Raymond Lulle... On trouve donc dans l’ouvrage d'importantes informations sur la Médecine hermétique.

- POUSSET J.-L., Plantes médicinales africaines, utilisation pratique, tome 1, ACCT, Paris, 1989.

Dans son ouvrage de 156 pages, l’auteur étudie 52 plantes médicinales africaines. Il s’est fait guider par les pathologies que ces plantes guérissent. En outre il examine tout ce qu’il faut connaître de ces plantes : historique et utilisation en médecine traditionnelle, description de la plante, propriétés thérapeutiques et emplois et une bibliographie concernant chaque plante.

- POUSSET J.-L., Plantes médicinales africaines, possibilités de développement, tome II, ACCT, Paris, 1992.

L’auteur présente les substances de 56 plantes africaines en donnant les résultats de toutes les analyses qui ont été faites jusqu’aujourd'hui. Partant des principes actifs, il indique comment chaque plante pourra être utilisée soit dans le domaine médical, soit dans le domaine économique. Pour chaque plante, l’auteur donne une description botanique et des emplois traditionnels. - RIVA, E., L’Universo delle piante medicinali. Tattato storico, botanico di tutto il mondo, édit. Ghedina e Tassotti, 1995.

L’auteur Riva s’est proposé d’analyser les plantes qu’il a recueillies à travers le monde entier. Il fournit, pour 400 plantes, les renseignements possibles du point de vue historique, anthropologique, pharmacologique, et évidemment médical. Les plantes sont entrées sous le nom italien auquel est ajoutée une expression caractéristique soulignant les vertus propres. Puis les noms latins sont donnés. Ensuite viennent exposés la description botanique de chaque plante, les principes actifs, les propriétés thérapeutiques et les formules chimiques. L’auteur se veut pratique : il indique les différents modes de préparation, ainsi que la posologie. Un point particulier est à noter : pour chaque plante, un croquis plus ou moins humoristique est esquissé selon le génie italien.

- TREBEN M., La Santé à la Pharmacie du Bon Dieu. Conseils et pratiques des simples (des plantes médicinales), éd. Ennsthaler, Steyr, Autriche, 2004.

Maria Treben est une phytothérapeute, et elle s'est employée à collecter les recettes médicinales contre telle ou telle pathologie, recettes que des gens utilisaient pour se soigner. Elle prescrivait donc des traitements aux personnes qui s’adressaient à elle. Elle donne les emplois traditionnels des plantes et indique comment elle-même prescrit aux patients la drogue, sous forme de tisane, de décoction, de teinture, de macération. Un aspect qui attire beaucoup l’attention dans sa pratique, ce sont les exemples des guérisons qu'elle rapporte. Parmi ses multiples remèdes, on ne peut manquer de citer l’élixir du Suédois, connu à travers le monde, par ses grandes vertus thérapeutiques.

- VALNET, J., Aromathérapie, traitement des maladies par les essences des plantes, éd. Maloine, Paris, 1990.

Le docteur Jean Valnet est l’un des plus grands spécialistes de la médecine par les plantes. Dans l’aromathérapie, il s’est attelé à étudier particulièrement les huiles essentielles, lesquelles révèlent des pouvoirs thérapeutiques inimaginables. L’étude de chaque plante est précédée d’une bonne introduction qui tente de donner à la phytothérapie sa lettre de noblesse, des considérations générales concernant les propriétés générales des essences aromatiques et des observations des cas cliniques. Pour chacune des 53 plantes étudiées, l’auteur décrit les principaux constituants, les propriétés thérapeutiques, les emplois internes et externes, le mode d’emploi et d’autres renseignements fort intéressants. Le docteur Jean Valnet n’est pas seulement un simple théoricien ; il oriente bien dans l’association des différentes huiles essentielles pour vaincre les pathologies.

- VALNET J., Phytothérapie, se soigner par les plantes, éd. Maloine, Paris, 1983.

L'auteur s’est donné, dans ce livre, de dire comment on peut utiliser les plantes médicinales pour se soigner. Il fournit ainsi tout ce qui est à savoir sur chaque plante étudiée. Voici le plan qu’il suit : origine de la plante, les parties utilisées, les principaux constituants, les propriétés thérapeutiques, les indications et les modes d’emplois tels qu’infusion, décoction, macération, teinture mère, alcoolat et distillation. Tous ces renseignements permettent à toute personne de se préparer son remède pour se soigner. En outre, l'auteur enrichit son ouvrage par un vaste formulaire pour plusieurs maladies classées par ordre alphabétique, par quelques recettes anciennes et par des études particulières de certaines plantes : papayer, ginseng, choux... Ce sont en fait des plantes qui ont de grands pouvoirs thérapeutiques.

- VALNET J., Se soigner par les légumes, les fruits et les céréales, Paris, 1985.

L’ouvrage fournit les substances des plantes que nous mangeons ; certains de ces légumes, fruits et céréales constituent des plantes médicinales et sont employées comme telles. Pour les présenter, l’auteur donne le plan suivant : les principaux constituants, les propriétés, les indications et les modes d'emploi. Parmi ces plantes, voici le chou qui, dans l’histoire, fut une vraie panacée. Lisons, à ce sujet, l’auteur du livre : « On pourrait s’étonner que ce moyen thérapeutique exceptionnel - connu depuis l'Antiquité puisque, déclare Caton l’Ancien, les Romains lui durent de pouvoir se passer de médecins pendant six siècles - ait pu à ce point sombrer dans l'oubli. C’est que, comme l’a écrit le Dr J. Poucel, « si l’homme n’était dévoré de son incurable prurit de philosopher dans l’abstrait, l’emploi vieux comme le monde des méthodes naturelles eut vite emporté son adhésion » (p.241).

- W1RTH W., Guérir par l’aloès, la solution de nombreux maux, éd. Ennsthaler, Autriche, 2006.

L’auteur présente les propriétés thérapeutiques de l’aloès, cette plante connue et utilisée dans le monde entier, et les différentes techniques de préparation qu’il a mises au point et la drogue obtenue de cette plante. Il s’engage dans une nouvelle thérapie par stimulateurs biogénétiques. Il part de la propriété de la plante qui stimule les tissus et les renouvelle. Dans l’usage de la plante, l’auteur ne se contente pas des modes de préparation connue en pharmacopée traditionnelle, mais il pratique des préparations biostimulantes prises en injection sous cutanée ou application par voie orale. Une bonne série de maladies est traitée par cette nouvelle thérapeutique.

Dans l’état de la technique, je peux aussi citer une demande de brevet d’invention relative aux huiles essentielles utilisées comme médicament antiviral et antibactérien comme US2006/0068044A1 « Antimicrobial compositions and applications therefore » .

La COVID-19 (Coronavirus Deases-19) est une infection virale qui venait de paraître vers la fin de l’année 2019, un virus qui se caractérise par sa force de contamination très rapide. Le monde entier est atteint et se trouve sans arme pour le combattre. Des protocoles de traitement ont été proposés, mais ils sont loin de vaincre le virus. Aujourd’hui, en absence de traitement efficace, le mode de lutte le plus sûr est constitué des mesures de protection que sont le confinement, le port de masque, le lavage régulier des mains avec de l'eau et le savon ou avec le gel hydroalcoolique et la distanciation.

Concernant le confinement, tous les pays du monde tentent de l’appliquer, mais avec le temps, ils commencent à y renoncer, car les populations ne peuvent pas se confiner indéfiniment et cela a des conséquences négatives sur les économies des états.

De même, les autres mesures comme le port de masque, le lavage régulier des mains et la distanciation sont entrain de se révéler fastidieux et contraignant dans leur mise en œuvre par les populations. Ainsi, pour faire face à cette pandémie, je propose un médicament qui est un mélange des huiles essentielles de sept (7) plantes médicinales. Ce médicament est antiviral, bactéricide et a montré son efficacité sur les patients atteints de COV1D-19.

2- DESCRIPTION SOMMAIRE DE L'INVENTION

Le médicament est obtenu à partir d’un mélange des huiles essentielles de sept (7) plantes médicinales. La particularité de l'invention réside dans la sélection des plantes à partir desquelles sont extraites les huiles essentielles, dans le procédé d'obtention du médicament et son utilisation.

3- DESCRIPTION PROPREMENT DITE

Les huiles essentielles de sept (7) plantes entrent dans la composition du médicament. Il s'agit de :

Lavandula offîcinalis Ocimum basilicum ;

Rosmarinus Offîcinalis ;

Cupressus sempervirens ;

Pi nus sylvestris ;

- Juniperus communis ;

Melaleuca leucadendron.

3-A-/ PRESENTATION DE CHAQUE PLANTE

PREMIERE PLANTE : Lavandula offîcinalis Famille : Labiée

Français : Lavande officinale

La lavande officinale est une plante qui pousse en Europe, particulièrement en France, Italie, Espagne et aussi en Afrique du Nord, comme en Algérie.

Partie utilisée : Huile essentielle.

Elle est obtenue par distillation de la plante à la vapeur.

Principes actifs :

L'essence contient des éthers de linalyle et de géranyle (35 à 55% d’acétate de linalyle), géraniol, Iinalol...

Propriétés thérapeutiques

La lavande officinale est bien utilisée en phytothérapie pour ses multiples propriétés thérapeutiques. Son essence est un antiseptique pulmonaire ; elle est bactéricide, antispasmodique, anti-inflammatoire, diurétique et tonique.

Emplois

L’huile essentielle est appliquée, avec succès, dans différentes pathologies. Elle est employée toute seule en solution alcoolique. Elle peut être appliquée aux enfants. Antivirale et bactéricide, elle est employée contre les maladies infectieuses, les affections des voies respiratoires, telles que l'asthme, la toux quinteuse, la grippe, la bronchite et la tuberculose. Son pouvoir antiseptique permet de dégager les sécrétions bronchiques. Elle est utilisée pour combattre la blennorragie en raison de ses propriétés antiseptiques, ainsi que les leucorrhées.

Observations

L’huile essentielle de la lavande n’est pas toxique et ne présente aucun danger pour l’organisme humain. Elle entre dans le « vinaigre des quatre voleurs », inventé au cours de l'épidémie de 1628 àl631, à Toulouse.

DEUXIEME PLANTE :

PLANTE : Ocimum basilicum

Famille : Lamiacée

Français : Basilic commun, herbe royale, basilic romain.

Les différentes variétés de basilic (environ 150) poussent dans les diverses régions chaudes du monde. Le basilic commun est le plus utilisé pour son essence et ses propriétés aromatiques, en thérapeutique. Il est originaire d’Asie.

Parties utilisées : Huile essentielle.

Elle est obtenue des feuilles par distillation à la vapeur.

Principaux constituants : Ocimum basilicum produit une huile essentielle, composée de méthyl chavicol appelé aussi estragol, qui forme le constituant principal, et il contient aussi des monoterpénols que sont linalol, terpinéol, fenchol, eugénol.

Propriétés et indications

L'essence est tonique, et est un très puissant antispasmodique. Il est un antiseptique intestinal et un anti-inflammatoire.

L’huile essentielle est utilisée contre la polyarthrite rhumatoïde pour ses propriétés anti-inflammatoires. Elle combat la névrite, le zona et l'herpès, mélangée à d’autres huiles essentielles telles Cupressus sempervirens, Ravensara aromatica et Thymus vulgaris. Les intellectuels fatigués la consommassent pour retrouver leur équilibre.

TROISIÈME PLANTE : ROSMARINUS OFFICINALIS

Famille : Labiée Français : Romarin,

Synonymes : Rose marine, encensier, romarin des troubadours, herbe aux couronnes.

La plante pousse dans le Sud de la France, en Italie, Espagne, Tunisie...

Parties utilisées : Huile essentielle obtenue par distillation à la vapeur des sommités fleuries.

Principes actifs : Son essence a un principal constituant : monoterpène.

Propriétés thérapeutiques

L’huile essentielle du romarin constitue un stimulant général, équivalente à celle du thym ; elle est un antiseptique et combat les pathologies broncho-pulmonaires ; elle est antispasmodique en association avec d’autres essences. Elle soigne la goutte ; elle est emménagogue (elle régularise le cycle des femmes). Elle est diurétique et sudorifique.

Indications et mode d'emploi

L'huile essentielle du romarin est prescrite pour les personnes qui accusent une asthénie générale et pour des personnes qui souffrent de perte de mémoire. Aux femmes qui souffrent des dysménorrhées, on applique l’huile aromatique. Elle combat efficacement les affections du système nerveux, telles que l’épilepsie et les séquelles de paralysie. Il y a une caractéristique particulière de l'huile aromatique à noter : elle entre dans toutes les préparations des autres huiles en solution alcoolique et en renforce la synergie ; elle s'unit harmonieusement aux autres huiles.

Observations

L'huile essentielle du romarin n'est pas toxique ; cependant, il faut faire observer qu’utilisée en quantité exagérée elle est épileptisante. Tout comme le thym, il entre dans la composition du « vinaigre des 4 voleurs », inventé au cours de l’épidémie de 1628 àl631, à Toulouse.

QUATRIEME PLANTE : Cupressus sempervirens Famille : Confères (Cupressacées)

Français : Cyprès

Le cyprès est l’arbre des cimetières. On le reconnaît assez facilement, grâce à ses feuilles toujours vertes, ayant une longue cime pyramidale. Il provient du bassin méditerranéen. Parties utilisées : Huile essentielle, obtenue par distillation des fruits, appelés noix de cyprès. Le cyprès est utilisé depuis la plus haute Antiquité par les Assyriens, peuple qui vivait dans l'actuel Irak. Son huile essentielle contient un tanin catéchique, un alcool terpénique, le camphre de cyprès. Elle s’associe facilement aux autres essences. Principes actifs : L’essence de cyprès contient beaucoup de constituants ; on en mentionne 180. Elle possède les hydrocarbures monoterpéniques, sesquiterniques et diterpéniques.

Propriétés thérapeutiques

L'huile essentielle du cyprès est vasoconstrictrice et tonifiante des veines, antispasmodique et antirhumatismal. Il est un rééquilibrant général, surtout du système nerveux.

Indications et mode d’emploi

L’huile essence soigne et régularise les troubles ovariens et ceux de la ménopause, est prescrite contre la toux spasmodique, la grippe, l’énurésie (incontinence d’urine). On la prescrit dans les troubles circulatoires veineux. Pour la toux, elle est associée à l’essence du thym (thymol). Elle est appliquée dans le cas d’une fatigue nerveuse ou épuisement. On l'associe à Rosmarinus officinalis, Mentha piperita pour rétablir l’équilibre du diabétique et diminuer ainsi les doses d'insuline.

Prendre 2 à 4 gouttes en solution alcoolique, 2 à 3 fois par jour.

CINQUIEME PLANTE : Pinus sylvestris Famille : Conifères Français : Pin sylvestre

Le pin sauvage est très répandu dans les régions froides et élevées de l’Europe, dans les pays nordiques. Il est cultivé aussi en plaine. Parties utilisées : huile essentielle des aiguilles.

Huile essentielle, obtenue par distillation à la vapeur des aiguilles. Elle contient une huile riche en pinène, sylvestrène, acétate de bornyle.

Propriétés thérapeutiques

Son essence aromatique est un puissant antiseptique des voies respiratoires, ainsi que des voies urinaires et hépatiques. Elle est balsamique ; elle adoucit les muqueuses respiratoires.

Indications

L’huile essentielle du pin sylvestre est employée contre les affections des voies respiratoires : rhumes, bronchites, pneumonie, asthme, tuberculose. Elle combat efficacement les affections urinaires, telles les cystites, les prostatites inférieures et les infections en général. On la prescrit contre la lithiase biliaire.

Mode d’emploi

Huile essentielle : prendre 3 à 5 gouttes en solution alcoolique, 3 à 4 fois par jour. SIXIEME PLANTE :

Juniperus communis

Famille : Conifère

Français : Genévrier

Le genévrier pousse dans le Centre et le Midi de l'Europe, Suède, Canada. Il est connu comme plante médicinale depuis l’Antiquité pour ses propriétés antiseptiques et diurétiques.

Partie utilisée : Huile essentielle

Elle est obtenue par distillation des baies à la vapeur.

Principaux constituants

L’huile essentielle contient des monoterpènes, sesquiterpènes et monoterpénols.

Propriétés et indications

L'essence du genévrier, extraite des baies, est tonique des fonctions viscérales, du système nerveux, des voies digestives et un excitant général des secrétions. Dépurative, elle est un antiseptique pulmonaire, digestive, urinaire et sanguin. Elle est un antirhumatismal, favorisant l’excrétion de l’acide urique et des toxines, et est antidiabétique.

L’huile essentielle constitue une prophylaxie des maladies contagieuses. On la prescrit en cas d'insuffisance hépato-pancréatique en association avec Rosmarinus officinalis ; elle est employée contre les affections des voies urinaires (reins et vessie) et des menstruations douloureuses. Elle intervient dans des traitements de fond pour des tumeurs cancéreuses. Elle se prend à 5 à 10 gouttes par jour, en solution alcoolique.

Il est bon de savoir que l’essence de genièvre donne aux urines une odeur de violette.

SEPTIEME PLANTE :

Melaleuca leucadendron

Famille : Myrtacée

Nom populaire : Cajeput Melaleuca leucadendron est un arbre qui pousse aux Philippines, Malaisie, Moluques...

Partie utilisée : Huile essentielle

L’huile essentielle est obtenue par distillation à la vapeur des feuilles et des bourgeons.

Principaux constituants

L’essence contient du cinéol (60 à 75 %) et du pinène gauche. Il y a un autre Melaleuca, le niaouli, qui contient du pinène droit. On y trouve aussi du terpinéol.

Propriétés et indications

L’huile essentielle est un antiseptique général contre les infections pulmonaires, intestinales et urinaires. Elle est antispasmodique et antinévralgique.

Elle est utilisée contre les affections chroniques de l’appareil pulmonaire (bronchites, tuberculose). Elle traite efficacement les pharyngites chroniques, les règles douloureuses, les rhumatismes, la goutte. On l’emploie pour combattre les cystites et les urétrites.

3-B/ PREPARATION, MODE D’EMPLOI ET PROPRIETES THERAPEUTIQUES a) Préparation

- Le produit est composé d’huiles essentielles de sept plantes, dont l’approvisionnement peut se faire en pharmacie, en herboristerie ou chez un fabricant.

- La préparation consiste à mélanger des huiles essentielles dans de l'alcool à 90° ou 95°. Cette formule de préparation a cet avantage qu'elle permet à l’organisme d’absorber facilement les huiles. On ne peut redouter aucun risque qui proviendrait de l’alcool.

- Introduire, dans un flacon de 70 ml d’alcool à 90° ou 95°, 2 grammes de chacune de sept huiles essentielles. Agiter le flacon pour bien mélanger, et le produit est prêt à consommer. b) Mode d’emploi :

- Boire 12-15 gouttes dans un demi-verre d'eau tiède, 3 fois par jour, 10 minutes avant les 3 repas.

- Agiter avant usage.

- Fermer aussitôt après usage. c) Propriétés thérapeutiques

Le produit obtenu à partir du mélange de ces sept huiles essentielles a plusieurs propriétés thérapeutiques : il est antiviral, bactéricide, anti-inflammatoire, antispasmodique, diurétique, tonique et cytophylactique. C’est un puissant antiseptique broncho-pulmonaire et intestinal, un stimulant général, combat l’asthénie. Il est un anti infectieux des voies urinaires. 3-C/ UTILISATION

Ce mélange d’huiles essentielles, utilisé seul, permet le traitement de la COVID-19 et les maladies à CORONAVIRUS en 12 jours.

Ce mélange d’huiles essentielles associé au mélange d'extraits de huit (8) plantes composé de : Xylopia aethiopica , Allium sativum , Eugenia caryophyllata , Zingiber officinale, Myristica fragans , Citrus limonium , Aloes , Cymbopogon citratus permet le traitement de la COVID-19 et des infections à CORONAVIRUS en 7 jours.

Cette association décongestionne les poumons en 24 heures. Le patient retrouve aussitôt l’odorat et l'appétit revient. La plupart des symptômes disparaissent en 48h.

A l’issue de 7 jours de traitement, le patient ne présente plus aucun symptôme lié à la COVID-19 et le test de dépistage devient Négatif.

Cette association est aussi utilisée contre le zona et le fait disparaître en 48 heures. Elle combat efficacement les affections pulmonaires : bronchite, tuberculose, grippe, asthme, rhume, toux quinteuse. On l'utilise aussi pour les personnes souffrant des infections urinaires : blennorragie, infection à chlamydia, cystites, leucorrhées, dysménorrhées. Elle est prescrite contre les affections rhumatismales. Elle est emménagogue.

3-D-/ ESSAIS DE TRAITEMENT :

Dans la période allant du 1 ^er janvier au 20 mai 2020, trois mille (3000) personnes à travers le Cameroun et les pays environnants, qui présentaient des symptômes de COVID- 19 et testées « positif à la COVID-19 » ont été soumises au traitement à base du mélange d’huiles essentielles décrit.

A partir du 5 ^ème jour du traitement, les symptômes ont commencé à disparaître.

Après le 12 ^ème jour, aucun patient ne présentait encore de symptômes et les tests de contrôle refaits se sont tous révélés « NEGATIF ».

Dans la même période, sept (7) mille (7000) personnes à travers le Cameroun et les pays environnants, qui présentaient des symptômes de COVID-19 et testées « positif à la COVID-19 » ont été soumises à l’association mélange des huiles essentielles décrit avec un autre mélange d’extraits de huit (8) plantes médicinales composé de : Xylopia aethiopica , Allium sativu , Eugenia caryophyllata , Zingiber officinale, Myristica fragans , Citrus limonium , Aloes , Cymbopogon citratus .

A partir du 2 ^ème jour de traitement, les symptômes ont commencé à disparaître.

Après le 7 ^ème jour, aucun patient ne présentait encore de symptômes et les tests de contrôle refaits se sont tous révélés « NEGATIF ».