Procédé de conditionnement, sous forme de bloc ou de pro¬ filé, d'une composition adhesive permanente, installation pour et condition- neπv≡nt obtenu par la mise en oeuvre de ce procédé.

La présente invention est relative àunprocédé decondition¬ nement, sous forme de bloc ou de profilé, d'une matière adhesive permanente, et plus particulièrement un procédé de conditionnement de masses thermofu≤i- bles physiquement présentées sous formesvariées et en l'état pâteux, plasti¬ que, élastique, semi-solide, solide, selon leur nature et leurs constituants.

La présente invention a également pour objet une installa¬ tion pour la mise en oeuvre dudit procédé, ainsi que les divers conditionne¬ ments résultant de cette mise en oeuvre.

Dans la conduite de nombreuses activités chimiques et indus¬ trielles, il est connu, courant et nécessaire,d'avoir à utiliser des composi¬ tions adhésives permanentes, c'est-à-dire des masses qui, à froid, et plus particulièrement à la température ordinaire de manipulation dont on sait qu'elle est voisine de 20°C, présentent un ou plusieurs des critères suivants:

- adhésivité intrinsèque de la masse,

- collant superficiel ou "tack" dans les conditionsnormales de température et de pression,

- sensibilité à la pression,

- naissance de changement d'état en surface (adhésivité) due à une élévation naturelle de température (période estivale par exemple) .

Sous la désignation générique de "oompositions adhésives permanentes" se trouvent donc compris : a) des résines collantes (colophanes, coumarones - indènes, aliphatiques) , b) des cires souples tac y qui développent une certaine adhésivité de surface, c) certains grades de polymères (polypropylènes, polyisobu- tènes) et de σopolymères, d) cert ins brais et bitumes peu susceptibles, c'est-à-dire peu aptes à ^τ la déformation, e) des brais et bitumes modifiés par résines, plastifiants et élasto ères, f) certains élastomères, tel par exemple lecaoutchoucbutyl, g) les diverses formules de hot-rrelt adhésifs, comprenant au moins un polymère, au moins une résine naturelle ou synthétique, un MENT ^OMPI

tifiant et éventuellement une charge, et h) d'une façon générale tous les produits en leur état na¬ turel et les produits élaborés, éventuellement chargés, qui développent une adhésivité à froid selon les critères définis ci-dessus.

Du fait de l'immanence de leurs propriétés d' adhésivité à froid, il est bien évident qu'il faut protéger les diverses compositions qui appartiennent à 1 ' énumération qui précède, aussi bien dans leur manipulation que pour leur transport ou leur stockage, pour éviter qu'elles s ' agglomèrent entre elles ou encore que des impuretés s 'agglomèrent à elles.

De nombreuses techniques ont été proposées et ont été mises en oeuvre pour , dans cet esprit , conditionner et emballer les compositions adhésives permanentes , et ainsi les protéger contre leur autoagglomération et l ' agglomération d ' impuretés .

En premier lieu , il est connu de conditionner ce type de compositions dans des contenants de différents volumes et formes ( tonnelets , barquettes , sacs) dont la face interne est revêtue de matières anti-adhérentes , telles que des cires spé¬ ciales , ou plus fréquemment enduite de compositions siliconées . Cette technique de protection a toutefois pour inconvénients le prix élevé des contenants et l ' obligation pour l ' utilisateur de procéder chez lui au démoulage de s masses conditionnées .

En second lieu , il est connu de protéger les compo- - sitions adhésives permanentes en les conditionnant dans des contenants de différents volumes et formes ( tonnelets , fûts , seaux) , généralement de forme cylindrique , métalliques pour la plupart et non pro tégés intérieurement .

Dans chacun de ces cas , le contenu adhère bien évi¬ demment au contenant . Cette deuxième technique de protection a en conséquence deux inconvénients évidents : a) pour évacuer le contenu de sorte à alimenter les applicateurs de l ' utilisateur , des moyens spéciaux (plateaux chauffants ou autres systèmes assurant la fonte du produit et pompes spéciales de distribu¬ tion ⁾ sont ^' nécessaires ; or tous ces équipements spéciaux, pla¬ teaux chauffants , fondoirs , pompes spéciales , sont d ' un prix très élevé , et b) la technique de protection mise en oeuvre génère des pertes significatives de matière protégée, puisqu 'il subsiste sur les parois du contenant, et surtout sur le fond de celui-ci, une quan¬ tité importante de matière qui ne peut être pompée à cause du collage.

En troisième lieu , il est connu de conditionner ce

V DE REMPLACEMENT

type de compositions dans des contenants de différents volumes et formes, de plus petits volumes toutefois, types plateaux, dans lesquels sont creusées des alvéoles aptes à contenir de 100 à 1000 grammes d'un bloc adhésif. De tels plateaux sont réalisés en matière plastique spéciale, de sorte que les pa¬ rois des alvéoles présentent des caractéristiques d'anti-adhérence, et ces plateaux servent alors d'emballage à la composition conditionnée.

Cette technique de protection présente également deux inconvénients majeurs : a) le prix élevé des contenants type plateaux, et b) l'obligation pour l'utilisateur de procéder par lui-même à un démoulage souvent peu aisé, notamment lors¬ que les compositions adhésives permanentes présentent peu ou pas de retrait lors de leur changement d'état

En quatrième lieu, il est connu de présenter les com¬ positions adhésives permanentes sous forme de joncs, de blocs, de mini-blocs, de bandes, de profilés, de pains , enrobés d'un film mince, généralement de polyêthylène ou de polypropylène, ou d'un complexe polyéthylène-polypropylène. Cette technique -d'enrobage par film est toutefois encore d'un ^' coût élevé.

En outre, le choix des films aptes à une telle pro¬ tection est assez restreint car, d'une part il est nécessaire que les films ne fondent pas lors du coulage de la composition à enrober, laquelle peut être distribuée à 160°C et quelque¬ fois plus, et d'autre part il est indispensable qu'ils se marient parfaitement à la composition, dans l'opération de refonte de celle-ci en vue de son utilisation, puisque doréna¬ vant la composition protégée est inséparable de son film protecteur.

Enfin, cette quatrième technique demeure malgré tout limitée à quelques types de matières adhésives thermofusibles, puisqu'il est évident qu'on ne peut gainer que les produits dont la viscosité est adaptée au principe.

En cinquième lieu, il est connu d'enrober par malaxa¬ ge poussé en milieu pulvérulent des granulés ou blocs d'une matière thermofusible faiblement adhesive, nommément le poly¬ propylène atactique. Cette technique de protection par enroba¬ ge présente toutefois de nombreux inconvénients dont : a) l'irrégularité et d'une façon générale l'excès de la matière poudreuse d'enrobage, b) le pourcentage élevé de cette matière poudreuse de protection, surtout dans le cas de l'enrobage de

OMPI

granulés qui présentent donc une surface spécifique levée, et c) les problèmes qui peuvent résulter de l'application de poly- propylène atactique ainsi enrobé, dès lors précisément que la matière d'enrobage, dont on sait qu'elle est différente de la matière enrobée, constitue un pourcentage élevé et non négli¬ geable susceptible d'entraver ou de désorganiser les opérations que l'utilisateur doit pratiquer sur la composition adhesive permanente ainsi protégée.

La présente invention a pour but de pallier l'ensem¬ ble des inconvénients précités et, à cet effet, elle propose un procédé et une installation de conditionnement qui permet ^¬ tent la protection de compositions adhésives permanentes à coût réduit, sans démoulage au moment de l'utilisation des compo¬ sitions protégées d'où un gain de temps appréciable, sans per¬ te de matière, sans investissement dans des matériels spéciaux pour le chauffage et/ou le transfert des compositions protégées, et enfin et surtout qui sont d'une grande polyvalence puisque toutes les compositions adhésives permanentes définies en objet sont susceptibles d'être conditionnées et protégées par les procédé et installation de l'invention.

La présente invention a donc pour premier objet un procédé de conditionnement, sous forme de bloc ou de profilé, d'une composition adhesive permanente, ledit procédé comprenant les étapes connues de la coulée de ladite composition dans un moule, pour la mise en forme du conditionnement, et de la pro¬ tection dudit conditionnement démoulé ou transporté à même le moule, pour éviter lors des opérations de stockage et de manu¬ tention son collage à un autre conditionnement ou son agglomé¬ ration à des impuretés, caractérisé en ce que, avant coulée, on réalise sur la totalité de la face intérieure du moule un écran de matière poudreuse, en ce que l'on maintient cohérent ledit écran pendant toute l'opération de coulage de sorte qu'il y ait liaison permanente des grains de la matière poudreuse en¬ tre eux, et en ce que, après durcissement et mise en forme, on démouleunconditionnementdonttoutesles surfacesantérieurementenregardde lafaceintérieuredumoulesontprotégéesparl'écrandematière poudreuse.

Par la mise en oeuvre d'un tel procédé, il est clair que chaque conditionnement protégé est parfaitement et entière¬ ment enveloppé par un écran de matière poudreuse dont l'épais-

seur est régulière et fine, et en tout état de cause dosée très exactement, si bien que la quantité de matière poudreuse néces¬ saire à la protection est faible et d'un pourcentage par rapport à la coπçosition enrobée qui est parfaitement connu de l'utilisateur.

Ainsi, la matière poudreuse, si elle est chimique¬ ment inerte, est inapte à créer des problèmes lors de l'appli¬ cation de la composition adhesive permanente. En revanche, si la matière poudreuse d'enrobage est choisie comme devant faire partie de la formulation à laquelle est destinée la composition adhesive permanente, elle peut par avance être appliquée en tant qu'écran de protection en quantité telle qu'il ne sera plus nécessaire d'en ajouter pour réaliser entièrement la for¬ mulation, ou encore elle est prévue en quantité insuffisante, mais parfaitement déterminée, donc susceptible d'être amenée au pourcentage idéal lors de l'addition ultérieure de tous les autres constituants appartenant à ladite formulation.

Dans un mode préféré de mise en oeuvre, la réalisa¬ tion de l'écran avant coulage et le maintien de la cohérence de cet écran pendant toute la durée du collage sont obtenus par électrostatique . Cette technique permet à l'évidence de former un écran poudreux, régulier, homogène, continu, quelles que soient les formes, en creux et en relief,de la face inté¬ rieure du moule, d'où l'assurance de créer un écran de protec¬ tion dont l'épaisseur est exactement en rapport avec la masse de la composition adhesive permanente à conditionner. En outre, cette technique garantit la possibilité de coulertoute composition adhesive permanentethermofusible sans déplacement ni déformation de l'écrande matière poudreuse, puisque celui-ci est "fixé électriquement".

Dans une autre variante de mise en oeuvre, l'écran est obtenu par superposition de plusieurs couches de grains de matière poudreuse dont, après démoulage, on récupère éventuel¬ lement les couches .les plus extérieures.

Cette technique permet d'économiser autant que faire se peut la matière poudreuse constituant l'écran de protection, de même qu'elle permet de ramener si nécessaire à la valeur idéale le pourcentage de. cette matière poudreuse par rapport à la composition adhesive permanente totalement enrobée.

Dans une variante de mise en oeuvre, dans laquelle on procède au coulage de la composition adhesive permanente

dans un moule ouvert à sa partie supérieure, on protège, après durcissement et avant démoulage, la face supérieure sensible¬ ment horizontale du conditionnement mis en forme, soit en sau¬ poudrant de grains d'une matière poudreuse identique ou différente de celle disposée en écran, soit par enduction d'une matière liquide grasse.

Dans cette variante, la matière poudreuse destinée à protéger la face supérieure du conditionnement est, au choix de l'utilisateur, identique ou différente de celle disposée en écran entre la face intérieure du moule et les surfaces en re¬ gard du conditionnement.

La présente invention a également pour objet une ins¬ tallation pour la mise en oeuvre du procédé tel que revendiqué ci-dessus, caractérisée en ce qu'elle comprend un moule pour recevoir la oulée de la composition adhesive permanente et pour mettre en forme le conditionnement à réaliser à partir de cette composition, des moyens pour former sur la totalité de la face intérieure de ce moule un écran de matière poudreuse, des moyens pour maintenir cet écran cohérent pendant toute l'opération de moulage, et des moyens pour démouler le condi¬ tionnement en sorte que toutes les surfaces antérieurement en regard de la face intérieure du moule soient protégées par l'écran de matière poudreuse.

Dans une ferme préférentielle de réalisation, l'ins¬ tallation comprend également des moyens pour mettre le moule à la terre ou à la masse, ainsi que des moyens pour rendre cha¬ que grain de la matière poudreuse porteur d'une charge électrique positive.

Dans une première variante de réalisation, l'instal¬ lation comprend au moins un moule formée en deux parties, dénom¬ mées respectivement fond et couvercle, sur la totalité de la face intérieure de chacune d'elles est réalisé et maintenu cohérent un écran de matière poudreuse et qui reçoivent chacune une coulée de la composition adhesive permanente.

Dans ce cas, l'installation comprend également des moyens pour rapprocher les deux parties du moule et mettre en contact les faces supérieures de chaque demi-conditionnement mis en forme dans l'une et l'autre parties du moule, et des moyens pour faire adhérer fortement les deux demi-conditionne¬ ments après une éventuelle réactivation de leur interface.

Dans une autre variante de réalisation, l'installa-

tion de l'invention comprend un moule ouvert à sa partie su ^¬ périeure, des moyens pour former et maintenir cohérent sur la totalité de la face intérieure de ce moule un écran de matière poudreuse, des moyens pour couler la composition adhesive per¬ manente à l'intérieur du moule tout en maintenant parfaitement cohérent l'écran de matière poudreuse, des moyens pour proté ^¬ ger la face supérieure sensiblement horizontale du condition ^¬ nement mis en forme, soit par saupoudrage de grains d'une matière poudreuse, soit par enduction d'une matière liquide grasse, et des moyens pour démouler le conditionnement ainsi totalement protégé.

L'invention a pour troisième objet un conditionnement, sous forme de bloc ou de profilé, d'une composition adhesive permanente obtenu par la mise en oeuvre d'un quelconque des procédés revendiqués ci-dessus, ledit conditionnement étant caractérisé en ce que, en surface, extérieurement, il présente un écran de matière poudreuse, d'épaisseur fine et régulière, qui protège totalement et parfaitaiπent la composition adhesive permanente.

Dans une autre variante de réalisation, le condition¬ nement présente extérieurement, en surface, un écran de matiè¬ re poudreuse, d'épaisseur fine et régulière, qui protège par¬ faitement toutesles surfaces de la composition adhesive per¬ manente, exceptée la surface supérieure du bloc ou du profilé qu'elle définit, ladite face supérieure étant quant à elle protégée par enduction d'une matière liquide grasse ou par saupoudrage de grains d'une matière poudreuse différente de celle qui constitue l'écran.

Avantageusement, l'écran de matière poudreuse, d'é¬ paisseur fine et régulière, qui enveloppe en totalité ou seu¬ lement pour partie la composition adhesive permanente, a été déposé et maintenu sur la face intérieure du moule par phé¬ nomène électrostatique.

La matière qui constitue cet écran de matière pou¬ dreuse est avantageusement une partie de la charge, dans le cas particulier où la composition doit être chargée, ou enco¬ re tout ou partie de l'un des constituants de la formulation idéale, par exemple un produit anti-oxydant ou un produit ignifugeant;

Pour mieux faire comprendre l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre d'exemples pu-

rement illustratifs et non limitatifs, diverses formes de mise en oeuvre, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- les figures la_ et lb sont des représentations schémati¬ ques, en coupes transversales, d'installations permettant la mise en oeuvre de l'invention, respectivement à moule ouvert et à moule en deux parties symétriques,

- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'une chaîne de conditionnement utilisant les moules de la figure lb,

- la figure 3 est une vue de détail, en coupe transversa¬ le, de l'opération de formage des blocs de composition adhesive permanente par collage de deux demi-conditionnements symétriques,

- la figure 4 est une vue de détail, en coupe transversa¬ le, de l'opération de démoulage des blocs obtenus au cours de l'opération représentée à la figure 3,

- la figure 5 est une vue schématique, en perspective, d'un conditionnement obtenu sur l'installation des figures lb et 2 à 4, et

- la figure 6 est une vue en perspective d'une variante d'installation fonctionnant en continu pour le collage de demi- conditionnements puis leur démoulage.

En se référant aux dessins, on voit que l'on a désigné par 1 dans son ensemble un moule à une ou n chambres pour la mise en forme de un à n blocs d'une composition adhesive per¬ manente, le moule étant soit en une partie, ouvert vers le haut (repéré par 2 à la figure la) , soit en deux parties, respecti¬ vement un fond 3 et un couvercle 4, ainsi qu'il est visible en particulier sur les figures lb_ et 2 à 4. Les chambres sont repérées respectivement par 5 pour le moule ouvert 2, 6 et 7 pour le fond 3 et le couvercle 4 du moule en deux parties. Lesdites deux parties sont de préférence égales et symétriques, ainsi qu'il est représenté sur les dessins, ou en variante inégales, le couvercle étant par exemple plat et le fond déli¬ mitant à lui seul la chambre de mise en forme du bloc ; cette troisième variante de construction permet, par exemple par injection,l'introduction de la composition adhesive permanente dans la chambre du fond, les faces intérieures du fond et du couvercle ayant au préalable été protégées par un écran pou¬ dreux conformément à l'invention, le couvercle étant simple¬ ment dêsaccouplê du fond après mise en forme et durcissement du bloc et le fond étant retourné pour permettre le démoulage dudit bloc-

_C ette troisième variante de mise en oeuvre dans un moule en deux demi-coquilles dissymétriques ne sera toutefois pas décrite dans le détail car plus complexe à conduire, notamment en ce qui concerne l'opération d'injection dont on sait qu'elle est toujours plus délicate à effectuer qu'une opération de simple coulage.

Chaque chambre de moulage 5, 6, 7, étant propre, on procède au poudrage électrostatique de ladite chambre par tout procédé connu d'une technique voisine, par exemple pour l'en¬ robage de câbles électriques, ou pour la peinture des radiateurs, des bi¬ cyclettes, et d'une façon générale de tous objets de forme compliquée.

A cette fin, toutes les parties 2, 3 et 4 des moules sont mises à la terre ou à la masse, selon 8, tandis que l'on procède au pistoletage des moules, ou à leur passage dans un lit de fluidisation, de manière à déposer sur la face intérieu¬ re de toutes les parties des moules, par phénomène électrosta¬ tique, des grains d'une matière poudreuse porteurs chacun d'une charge électriquement positive. Les grains de la matière pou¬ dreuse auront donc été très fortement chargés électriquement (+) , sous des potentiels élevés de l'ordre de 20.000 à 80.000 volts par exemple, d'où leur forte attirance sur la face inté¬ rieure des chambres des moules qui constituent un pôle élec¬ triquement contraire à celui commun à tous les grains chargés.

Il est clair que cette technique permet de former, ainsi qu'il est visible en 9, un écran poudreux, régulier, homogène, continu, d'épaisseur relativement fine et en tout état de cause régulière quelle que soit la forme, creux, reliefs et recoins, des chambres 5, 6 et 7 à remplir. En outre, cette technique de formation d'écran poudreux par phénomène électrostatique permet de définir une épaisseur d'écran (de l'ordre de 10 à 80//-) exactement en rapport avec les masses à conditionner.

Après l'opération de poudrage électrostatique repérée par A sur la figure 2 , on procède à l'opération de coulage de la composition adhesive permanente dans toutes les chambres des moules dont les faces intérieures sont ainsi protégées par un écran poudreux. Le coulage de la composition, repéré par les flèches 10 sur les figures 1 et 2, est dosé volumétri- quement en sorte que, dans chaque chambre, la composition affleure sensiblement le sommet de ladite chambre et forme un

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plan de surface 11 à l'horizontale de ce sommet.

Pendant toute la durée de l'opération de coulage l'écran poudreux 9, qui a été "fixé électriquement", reste donc parfaitement cohérent, sans risque de dissociation, si bien que la composition adhesive permanente ne vient jamais au contact de la face intérieure des moules et n'a donc aucun risque d'y adhérer (repère B de la figure 2) .

Les grains de la matière poudreuse constituent en quelque sorte un écran à une couche ou à plusieurs couches superposées, totalement imperméable à la composition coulée; cet écran se trouve donc symbolisé par le trait fin continu 12 de la figure la.

Les blocs de matière,respectivement 13-23-33 ,ainsi formés dans les chambres 5-6-7 sont refroidis, par exemple par soufflage d'air frais, pour accélérer leur durcissement et leur mise en forme (repère C de la figure 2) .

A cet instant, divers procédés d'achèvement de la protection des conditionnements à réaliser peuvent être mis en oeuvre.

Dans l'installation des figures 2 à 4 dans laquelle le moule est formé en deux parties, on avait pris soin de réa¬ liser lesdites deux parties en deux demi-coquilles symétriques, respectivement gauche 3 et droite 4, articulées l'une et l'au¬ tre autour de leur axe longitudinal médian 14. Lesdites deux demi-coquilles sont relevées symétriquement autour de leur axe commun 14, ainsi qu'il est particulièrement visible en 34-35 à la figure 3 de détail de la figure 2, jusqu'à prendre une nouvelle posi¬ tion sensiblement verticale dans laquelle les faces supérieures 11 de chaque demi-conditionnement, respectivement 23 et 33, viennent en contact et adhèrent fqrtement l'une à l'autre du fait de la non-protection desdites surfaces .

Après collage des demi-conditionnements l'un sur l'autre, on procède au démoulage des blocs en faisant basculer selon la flèche 15 l'ensemble constitué des deux demi-coquilles gauche 3 et droite 4, puis dissociant par basculement la-demi-coquille gauche de la demi-coquille droite, par pivo¬ tement contraire autour de l'axe 14, ainsi qu'il est représen¬ té par la flèche 16, et enfin en dégageant par tout système adapté de préhension 17, relativement aux chambres 7 des demi-

coquilles 4, les conditionnements sous forme de bloc obtenus chacun par collage de deux demi-conditionnements par leurs surfaces supérieures nues, c'est-à-dire non protégées par l'écran de matière poudreuse.

Chaque bloc 18 ainsi obtenu (figure 5) a alors exté¬ rieurement l'aspect d'un agglomérat de grains qui, dans la réalité, est formé d'un simple écran très fin (symbolisé par les croix 19) qui enveloppe en totalité les deux demi-condi¬ tionnements 20 et 21 au point que leur interface 22 est à peine visible.

Du fait qu'il enrobe totalement chaque bloc 18 de matière adhesive, cet écran de protection 19 lui évite tout collage ultérieur à une autre masse adhesive ainsi que toute agglutination d'impuretés. Chaque bloc 18 peut donc être transporté,ainsi qu'il est schématisé par la flèche 24, par exemple vers une ligne de cartonnage,où il est emballé,ou encore vers une ligne de marquage,où il reçoit toutes les indications propres à la composition enrobée (repère D de la Figure 2) .

Dans l'opération de collage entre elles des deux faces supérieures 11 des demi-conditionnements 23 et 33, il peut arriver que l'adhésivité de chaque surface soit insuf¬ fisante pour assurer l'association définitive des deux demi- conditionnements. Ceci sera par exemple le cas lorsque le refroidissement de la phase C a été trop important ou encore lorsque le caractère collant des matières est insuffisant. Dans ces deux cas, il suffit de procéder à une réactivation superficielle des surfaces 11, par exemple par apport de calories sous forme d'air chaud, laquelle permet à la matiè¬ re de changer partiellement d'état en surface, de devenir pâteuse, et donc de mieux adhérer.

Après démoulage des conditionnements 18, les chambres 6 et 7 des demi-coquilles 3 et 4 sontdépoussiérées, ainsi qu'il est visible en 25 en phase E de la figure 2, et lesdites demi-coquilles sont ramenées en tête de la chaîne de conditionnement, ainsi qu'il est représenté par la flèche 26.., où elles sont à nouveau protégées intérieurement par poudrage électrostatique avant d'être remplies de nouvelles masses de composition adhesive coulées.

Le cycle poudrage électrostatique - fixation élec-

trique - coulage - refroidissement - contact par leurs surfa¬ ces supérieures horizontales nues des deux demi-conditione- ments pour leur association par collage-démoulage-nettoyage des coquil- - les vides par dépoussiérage - est de nouveau reproduit conti¬ nûment sur la chaîne de conditionnement représentée aux Figures 2 à 4.

Dans une seconde variante de réalisation d'une chaîne permettant le conditionnement en continu de masses adhésives autc rotégées, telle que représentée à la figure 6, les ules 36 sont formés chacun de plusieurs alvéo¬ les 27 de forme troncpyramidale dont le fond 38 est la petite base et dont le sommet est ouvert. Les alvéoles troncpyrami- dales sont par exemple au nombre de trois par coquille 36.

En première phase, les faces intérieures de chaque alvéole 37 - fond 38 et parois latérales - sont protégées par un écran 39 de matière poudreuse, déposé et maintenu cohérent par tout procédé électrostatique exposé ci-dessus. Le poudrage électrostatique est par exemple réalisé par pistoletage, les grains de la poudre étant véhiculés par air jusqu'à la tête de pulvérisation, elle-même équipée d'un pistolet à l'intérieur duquel s'effectue la charge positive de chaque grain, sous un potentiel élevé de l'ordre de 20 000 à 80 000 volts, à une très faible intensité de l'ordre de 2,5 microampères. Ce poudrage électrostatique est repéré par les références 40.

Chaque coquille 36 est ensuite déplacée selon 41 du poste de poudrage au po ^' ste de coulage de la chaîne travail¬ lant en continu. Le coulage 42 de la composition adhesive est dosé volumétriquement de telle sorte que la masse de composition coulée affleure par son plan de surface horizontale 43 le sommet de chaque alvéole 37. Pendant toute l'opération de coulage, l'écran poudreux 39, fixé électriquement, a bien sûr conservé toute sa cohérence, si bien que la masse adhesive est parfaitement isolée des parois de l'alvéole par l'écran continu et homogène 39.

Du poste de coulage, les coquilles 36 sont déplacées selon 44 vers un poste de refroidissement repéré dans son ensemble par la référence 45. Le long de ce poste, les masses coulées 46 sont refroidies, par exemple par soufflage d'air frais ou par passage des coquilles dans un couloir de

refroidissement, pour accélérer le durcissement et la mise en forme définitive de chaque masse conditionnée.

Avantageusement, les coquilles 36, rigoureusement identiques entre elles, progressent par deux le long du poste de refroidissement, de manière à alimenter aussi régu¬ lièrement que possible le poste de collage repéré dans son ensemble par 47.

A cet instant, la force d'attraction des grains de l'écran poudreux 39 vers les parois de chaque alvéole 37 est atténuée, voire annulée, tandis que 1' adhésivité de la compo¬ sition coulée 46 augmente. Ainsi, l'écran de matière poudreuse s'est progressivement dissocié de la face intérieure de l'alvéole pour se coller préfërentiellement en surface de la masse coulée et protéger celle-ci. Le démoulage de chaque masse coulée et son collage par sa surface supérieure nue sur un autre demi-conditionnement rigoureusement identique peutdonc être librement conduit.

A cette fin, les coquilles 36 refroidies par paires alimentent selon 48 et 49 un convoyeur . formé de deux bandes symétriques, respectivement 50 et 51, se faisant face par leur bout. Les bandes 50 et 51 sont animées de deux mouve¬ ments rectilignes, de même vitesse, de sens contraires, repérés selon 52 et 53 respectivement, tels que dans la zone où les bandes se font face lesdits mouvement soient symétriques _/ et descendants.

Les coquilles pleines 36 sont placées côte à côte sur chaque bande 50-51 et progressent donc du même mouvement vers la zone d'aboutement des bandes dans laquelle s'opère sous pression le contact entre les faces supérieures nues 43 de deux demi-conditionnements remplissant deux alvéoles 37 en vis-à-vis.

En fin de mouvement descendant, après contact sous pression de deux demi-conditionnements se faisant face, les blocs 18 de composition adhesive totalement et parfaitement enrobés de l'écran de matière poudreuse chutent par gravité selon 54 et tombent sur un tapis convoyeur 55 transportant lesdits blocs selon 56, vers un poste de cartonnage ou de marquage.

Dans le même temps ^" ^ les demi-coquilles vides 36, par exemple maintenues magnétiquement sur les bandes 50 et 51, sont ramenées des brins inférieurs des bandes jusqu'aux brins

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supérieurs, selon des mouvements repérés par 57 et 58 respec¬ tivement, pour être éjectées, respectivement selon des mouve¬ ments 59 et 60, et ramenées après nettoyage au poste de poudrage électrostatique.

Les opérations précitées sont reconduites selon le cycle complet exposé ci-dessus.

Dans l'installation de la figure la dans laquelle le moule est en une seule partie et ouvert vers le haut, il est bien clair qu'après la coulée 10 puis le durcissement à l'intérieur du moule de la masse 13 de composition adhesive, la surface horizontale supérieure de cette masse 13 n'est pas protégée, donc est collante. Dans une telle mise en oeuvre, la surface 11 du bloc 13 est protégée avant démoulage du conditionnement, soit par enduction d'une matière liquide grasse, telle celle qui est commercialisée sous la marque "Teepol", soit par saupoudrage (par pulvérisation à l'aide d'un pistolet ou par rideau délivré par un distributeur à vis ou par un distributeur électrostatique) de grains 27 d'une poudre appropriée, laquelle peut être la même que celle qui a permis la formation de l'écran 9, ou différente de cette matière d'écran tout en appartenant à une gamme de matières également compatibles avec la composition adhesive pour les applications envisagées par l'utilisateur.

Dans ce contexte, les matières poudreuses réservées à la confection des écrans de protection, 9 et éventuellement 27, présenteront avantageusement les qualités suivantes :

- être aptes naturellement, ou après traitement, à la charge électrique nécessaire à la projection électrostatique,

- être de préférence fusibles,

- être compatibles avec la composition adhesive conditionnée,

- ne pas modifier les propriétés intrinsèques de cette composition dans ses caractéristiques typiques, telles que viscosité et point de figeage.

De nombreuses matières poudreuses minérales, organiques, organo-métalliques ou végétales conviennent à cet égard, parmi lesquelles :

- le carbonate de calcium et la ber.tonite qui, intégrés à une formulation, diminuent le prix de la composition.

- le sulfate de baryum , qui rend la masse adhesive radio-détectable,

- les oxydes de titane et de zinc , qui constituent des premières charges de la composition,

- l'oxyde d'antimoine, pour l'ignifugation de la composition,

- le talc, qui permet de contrôler le"tack" en formulation, et la craie,

- les silices colloïdales et autres,

- les cires dures, les cires de polyéthylène, les cires de polyéthylène modifiées,

- un polymère en poudre ( polyéthylène, polypropy- lène, EVA)

- un hot-melt ou une résine en poudre,

- un agent anti-oxydant ou anti-UV, par exemple dérivé du phénol,

- une gomme naturelle (arabique) ,

- de l'amidon, de la farine d'os, de la farine de guar.

La quantité de matière poudreuse qui protège tout bloc 13 ou 18, ou encore tout profilé résultant de la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus, constitue en toute hypothèse une quantité infinitésimale en poids relativement à la masse de la composition adhesive protégée. Que l'appli¬ cation de cette matière poudreuse résulte de la formation de l'écran 19 par phénomène électrostatique, ou résulte de la formation de l'écran 27 par saupoudrage, il y a donc tout intérêt à ce que la quantité de matière constituant l'écran 19 et/ou l'écran 27 soit dosée très précisément relativement au poids de la masse conditionnée, surtout si la matière de l'écran 19 et/ou de l'écran 27 est autre chose qu'une charge inerte et, par exemple, a pour rôle de protéger la composition adhesive ( agent anti-oxydant, agent anti-UV ou agent d'ignifugation) ou de simplifier sa mise en oeuvre par l'utilisateur final (plastifiant) . Il est donc souhaitable que, dans certaines applications, la quantité de matière constituant les écrans 19 et/ou 27 soit dosée aussi précisé¬ ment que possible. A cet effet, une solution consiste à former l'écran 9 par superposition de mini-écrans, c ' est-à

dire par applications successives- par pistoletage ou par fluidisa ion - de grains de matière poudreuse qui ensuite, puisqu'ils sont tous fixés électriquement, s'associent de manière à former un film homogène d'une épaisseur plus impor¬ tante, et aussi plus facile à déterminer avec précision, que l'épaisseur d'un écran résultant d'une opération unique de pistoletage ou de fluidisation.

Pour le cas où la quantité de grains de matière poudreuse ayant assurée la formation en une ou plusieurs cou¬ ches de l'écran 19 et/ou de l'écran 27 serait en excès, et que cet excès serait nocif à la bonne conduite des manipula¬ tions ultérieures, ladite quantité en excès sera récupérée après démoulage de chaque bloc 13-18, sur les couches les plus extérieures, et elle sera éventuellement recyclée pour d'au¬ tres opérations de poudrage électrostatique, notamment dans les cas où le prix volumique de la matière de protection en question est élevé.

Il est bien clair que l'élimination de la ou des couches les plus extérieures de l'écran 19 et/ou de l'écran 27 ne concernera jamais la couche au contact direct de la matière conditionnée, ladite couche étant irréversiblement associée à ladite matière du fait des qualités intrinsèques d' adhésivité de celle-ci.

De la description qui précède, il résulte que la mise en oeuvre du procédé selon l'invention présente de nombreux avantages relativement aux techniques de l'art antérieur résumées en préambule.

Ainsi, vis-à-vis de la première technique de protec¬ tion rappelée en préambule, l'invention a pour avantage de diminuer notablanent le coût du conditionnement ( disparition du contenant) et d'éliminer toutes les opérations propres au démoulage au moment de l'utilisation, d'où un gain de temps considérable.

Relativement à la seconde technique, l'invention évite toute perte de matière et évite à l'utilisateur d'inves¬ tir dans un équipement en matériels spéciaux pour le transfert.

Relativement à la troisième technique rappelée, l'invention a pour avantage de réduire le coût du condition¬ nement, en substituant un écran de matière poudreuse de

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protection à des emballages en forme de plateau réalisés en une matière spéciale traitée anti-adhérence, et d'éliminer les opérations de démoulage,puisq ' à l'instant de son utilisation la composition adhesive distribuée en bloc 18-13 ou en profilé est utilisée telle quelle.

Vis-à-vis de la quatrième technique, l'invention permet une très grande polyvalence du fait du grand choix dans la nature et dans les propriétés de la poudre destinée à former l'écran de protection. En outre, l'invention permet de conditionner la quasi-totalité des compositions adhésives permanentes définies en objet. Dans la pratique, l'invention s'applique à la protection par isolation de toutes les compositions adhésives, exceptées celles qui fluent excessive¬ ment puisqu'alors, en cas de variation excessive de la forme initiale du bloc ou du profilé, il n'est pas certain que la protection par écran poudreux conserve sa répartition homogène.

Relativement à la cinquième technique, l'invention permet de conditionner toutes les compositions adhésives, et ce quelle que soit la qualité d' adhésivité de ces compositions. En outre, le procédé selon l'invention garantit une parfaite régularité et une parfaite homogénéité de la couche poudreuse de protection, ce que ne saurait garantir la technique d'en¬ robage réalisée en malaxeur. Enfin, à masses de compositions adhésives protégées égales, le procédé selon l'invention assure une réduction considérable de la masse de matière poudreuse nécessaire à la constitution de bons écrans de protection, à savoir que le procédé selon l'invention demande environ trente fois moins de matière poudreuse que la technique d'enrobage de granulés de polypropylène atactique. D'ailleurs, le fait que la quantité de matière poudreuse nécessaire à une bonne protection représente une quantité infinitésimale de la masse protégée permet, selon certaines applications de la présente invention, d'utiliser pour cet écran une matière appartenant à la formulation finale idéale; en- revanche, le fait que la quantité de matière poudreuse nécessaire à protéger les granulés de polypropylène atactique soit importante exclutd ' emblée que la matière de protection en question appartienne à la formulation idéale, exceptée en

tant que charge.

Naturellement, l'invention n'est pas limitée auxmodes d'application non plus qu'aux modes de réalisation qui ont été mentionnés et l'on pourrait concevoir diverses variantes sans sortir pour autant du cadre de ladite invention.

Il en est ainsi notamment de la conformation du moule, qui peut être en deux ou plus -de deux parties, lesquelles au surplus sont solidaires et articulées entre elles ou indépen¬ dantes et dans ce cas susceptibles d'être assemblées par encli- quetage, boulonnage ou tout autre moyen. Ainsi, le fond peut être par exemple d'une hauteur différente de celle du couver¬ cle, l'important étant que les surfaces supérieures nues de chaque demi-condionnemen ,obtenu après durcissement dans ce fond et dans ce couvercle respectivement, soient semblables pour être collées l'une à l'autre de manière à former un bloc sans saillie.

Il en est de même en ce qui concerne le moule utili¬ sable pour le coulage par injection. Dans ce cas, le moule est formé d'un fond en forme de cuvette et d'un couvercle plan, ledit fond et ledit couvercle étant associés par boulonnage avant injection, de sorte à résister à la pression exercée par le produit injecté. L'orifice d'injection sera prévu en milieu de couvercle ou en partie haute d'une des parois laté¬ rales de la cuvette formant fond.

Une telle construction à fond creux et à couvercle plat pourra également servir pour un coulage traditionnel par simple gravité de la composition à conditionner, le moule étant dans ce cas ouvert à l'instant du coulage alors que les faces intérieures du fond et du couvercle sont protégées par poudrage, le couvercle étant ensuite rabattu sur et rendu so¬ lidaire du fond, de sorte que la surface supérieure de la masse coulée soit, protégée identiquement à toute ses autres faces.

Le fond et le couvercle seront désaccouplés après durcissement et mise en forme de la masse coulée et protégée par écran.

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