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Title:
METHOD AND DEVICE FOR DETERMINING THE TENSILE BREAKING STRENGTH OF AN ELEMENT FIXED TO A SUPPORT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/013280
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method and device for determining the tensile breaking strength (F) of an element (10) fixed to a support (12), said method comprising the following steps: performing n cycles during which the deformation Di of the element (10) subjected to traction is measured, recording the vibratory response (26, 26A, 26B, 28) of the element (10) subjected to an impact to generate a vibration of the element (10), so as to determine its dynamic elastic constant, plotting a load/deformation curve for the element (10), determining the static elastic constants Rsi of the element (10) for tensile loads Fsi other than the load Fsn corresponding to the greatest load, defining a law (L) of correspondence between the static elastic constant Rsi and the dynamic elastic constant Rdi, determining the static elastic constant Rsn for the load Fsn, and defining the tensile breaking strength (F) of the element (10) by recording the value of the load at the asymptote (A) of the extrapolated load/deformation curve.

Inventors:
RINCENT JEAN-JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001719
Publication Date:
February 09, 2006
Filing Date:
July 05, 2005
Export Citation:
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Assignee:
RINCENT BTP SERVICES (FR)
RINCENT JEAN-JACQUES (FR)
International Classes:
G01M99/00; G01N19/04; G01N3/08; G01N3/30; G01N3/02
Foreign References:
US3425263A1969-02-04
US3003351A1961-10-10
US5024091A1991-06-18
US4542639A1985-09-24
US4993876A1991-02-19
Attorney, Agent or Firm:
Intes, Didier (158 rue de l'Université, PARIS, FR)
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Description:
Procédé et dispositif de détermination de l'effort de rupture à la traction d'un élément fixé à un support

L'invention concerne un procédé et un dispositif de détermination de l'effort de rupture à la traction d'un élément fixé à un support, l'effort de rupture à la traction étant l'effort de traction minimum qui, exercé sur ledit élément, provoque une séparation de ce dernier par rapport au support. L'élément peut être fixé au support par tous moyens appropriés, en particulier par collage. Les éléments fixés, en particulier par collage, à un support sont généralement destinés au parement du mur extérieur ou intérieur, aux isolations, aux réparations, etc. Ces éléments fixés sont en particulier des carrelages, des carreaux, des vitrages, ou d'une manière générale tout type d'élément qui peut être fixé, en particulier par collage, à un support. Il est connu de déterminer les efforts dans les éléments scellés en réalisant des essais destructifs, en particulier des essais de mise en traction directe. Cependant, ces essais de mise en traction directe font que dans tous les cas, l'élément objet du test est détruit, puisqu'il s'agit d'atteindre la rupture. Dans ces conditions il est difficile de multiplier le nombre d'essais et leur résultat n'est donc pas représentatif d'une classe d'éléments. Le but de l'invention est de fournir un procédé et un dispositif qui permettent de déterminer l'effort de rupture à la traction d'un élément fixé à un support, en particulier par collage, à partir d'essais non destructifs. Les avantages que procure la détermination de l'effort de rupture à partir d'essais non destructifs sont l'intérêt économique de ce type de procédé et la non destruction de l'élément objet du test. Ce but est atteint par le fait que les étapes suivantes sont réalisées : a) on réalise n cycles comprenant chacun les étapes suivantes : i. on met l'élément en traction en soumettant ce dernier à un effort de traction donné Fsi, ii. on mesure la déformation Di de l'élément soumis à cet effort de traction Fsi donné, iii. on soumet l'élément en traction à un impact de force donnée Fd pour générer une vibration de l'élément en traction, iv. on relève la réponse vibratoire de l'élément en traction mis en vibration, v. on détermine la raideur dynamique Rdi de l'élément en traction à partir de la réponse vibratoire, b) on construit une courbe effort/déformation pour l'élément à partir des couples effort/déformation (Fsi, Di), le dernier point de ladite courbe correspondant au couple (Fsn, Dn) pour lequel l'effort de traction Fsn appliqué au cours des cycles précités est le plus grand, c) on détermine les raideurs statiques Rsi de l'élément pour les efforts de traction Fsi autres que l'effort Fsn, à partir d'une relation entre le tracé de la courbe effort/déformation et la raideur statique de l'élément en traction, d) on définit, pour ledit élément, une loi de correspondance entre la raideur statique Rsi et la raideur dynamique Rdi, à partir des raideurs dynamiques Rdi et des raideurs statiques Rsi déterminées pour chacun des efforts Fsi, e) on détermine la raideur statique Rsn pour l'effort Fsn en appliquant cette loi de correspondance à la raideur dynamique Rdn déterminée pour cet effort Fsn, f) à partir de ladite raideur statique Rsn et de l'application de ladite relation entre le tracé de la courbe effort/déformation et la raideur statique de l'élément en traction, on extrapole la courbe effort/déformation au-delà du dernier point (Fsn, Dn) et on détermine une asymptote de ladite courbe extrapolée, et g) on définit l'effort de rupture à la traction de l'élément comme étant la valeur de l'effort qui correspond à cette asymptote. Les cycles précités diffèrent les uns des autres en ce que l'effort de traction Fsi est différent d'un cycle à l'autre. A partir d'une valeur de départ, l'amplitude de l'effort en traction est incrémentée par paliers pour passer d'un cycle au suivant. En d'autres termes, après un cycle effectué pour un effort de traction donné, cet effort est incrémenté pour passer au cycle suivant. Ainsi, le procédé permet à l'aide d'essais statiques de traction réalisés par paliers et ne conduisant pas à la rupture, et de mises en vibration de l'élément scellé testé, de déterminer par extrapolation la valeur de l'effort limite de traction, c'est-à-dire l'effort à la rupture à partir duquel l'élément fixé se sépare de son support. Afin de pouvoir estimer l'effort de rupture à la traction, on détermine de préférence, préalablement aux étapes a) à g), un effort de rupture à la traction estimé, à partir d'essais de traction conduisant à la rupture d'éléments analogues, pour choisir la gamme des efforts de traction donnés à appliquer à l'élément, ainsi que le maximum correspondant à la rupture. On comprend que ces essais destructifs sont conduits sur un nombre limité d'éléments testés. Avantageusement le nombre n de cycles de l'étape a) est compris entre trois et cinq, en étant de préférence égal à quatre. Les sous-étapes i. à v. de cette étape a), sont conduites pour chaque cycle sous un effort de traction donné Fsi qui est différent pour chaque cycle, de préférence en étant croissant. L'effort de traction le plus grand appliqué au cours des cycles précités est de préférence au plus sensiblement égal à 70% de l'effort de rupture à la traction estimé pour le type d'élément testé. Après avoir construit la courbe effort/déformation pour l'élément à partir des couples effort/déformation (Fsi, Di) de l'étape b), on peut déterminer la raideur statique Rsi de l'élément testé en traction. En fait, la raideur statique Rsi est matérialisée par la tangente en un point de la courbe effort/déformation. En l'espèce, la relation entre le tracé de la courbe effort/déformation et la raideur statique Rsi de l'élément en traction utilisé pour l'étape c) consiste avantageusement à considérer que la raideur statique Rsi pour un point (Fsi, Di) de la courbe correspond à la pente de la tangente à cette courbe en ce point. Par ailleurs, la raideur dynamique Rdi de l'élément en traction est déterminée à partir de la réponse vibratoire de l'élément testé et mis en vibration, en construisant une courbe qui correspond au rapport de la vitesse de propagation sur la force appliquée, en fonction de la fréquence ; on détermine alors la raideur dynamique Rdi de l'élément testé en mesurant sur cette courbe, l'inverse de la pente à l'origine multiplié par 2π. L'invention concerne aussi un dispositif de détermination de l'effort de rupture à la traction d'un élément fixé à un support, en particulier par collage qui comporte : - des moyens pour mettre l'élément en traction en soumettant ce dernier à un effort de traction donné Fsi, - des moyens pour mesurer la déformation Di de l'élément soumis à cet effort de traction Fsi donné, - des moyens pour soumettre l'élément en traction à un impact de force donnée Fd pour générer une vibration de l'élément en traction, - des moyens pour relever la réponse vibratoire de l'élément en traction mis en vibration, - des moyens pour déterminer la raideur dynamique Rdi de l'élément en traction à partir de la réponse vibratoire, - des moyens pour construire une courbe effort/déformation pour l'élément à partir des couples effort/déformation (Fsi, Di), le dernier point de ladite courbe correspondant au couple (Fsn, Dn) pour lequel l'effort de traction Fsn appliqué au cours des cycles précités est le plus grand, - une mémoire qui contient une relation entre le tracé de la courbe effort/déformation et la raideur statique de l'élément en traction, - des moyens pour déterminer les raideurs statiques Rsi de l'élément pour les efforts de traction Fsi autres que l'effort Fsn, à partir de la relation entre le tracé de la courbe effort/déformation et la raideur statique de l'élément en traction, - des moyens pour définir et enregistrer, pour ledit élément, une loi de correspondance entre la raideur statique Rsi et la raideur dynamique Rdi, à partir des raideurs dynamiques Rdi et des raideurs statiques Rsi déterminées pour chacun des efforts Fsi, - des moyens pour appliquer cette loi de correspondance à la raideur dynamique Rdn déterminée pour cet effort Fsn et ainsi déterminer la raideur statique Rsn pour l'effort Fsn, - des moyens pour extrapoler la courbe effort/déformation au- delà du dernier point (Fsn, Dn) à partir de ladite raideur statique Rsn et de ladite relation entre le tracé de la courbe effort/déformation et la raideur statique de l'élément en traction, et des moyens pour déterminer une asymptote de ladite courbe extrapolée, et - des moyens pour relever la valeur de l'effort de rupture à la traction de l'élément qui correspond à la valeur de l'effort à cette asymptote. Avantageusement les moyens pour soumettre l'élément en traction à un impact de force donnée pour générer une vibration de l'élément en traction comportent un marteau d'impact équipé d'un capteur de force et destiné à frapper l'élément testé, de préférence dans son axe, pour le mettre en vibration. Avantageusement les moyens pour relever la réponse vibratoire de l'élément en traction mis en vibration comportent un capteur de vitesse, du type géophone ou vélocimètre, ou un accéléromètre. Les moyens pour déterminer la raideur dynamique de l'élément en traction à partir de la réponse vibratoire comportent avantageusement des moyens de traitement mathématiques destinés à traiter la réponse vibratoire de l'élément testé. En particulier, les moyens de traitement mathématiques peuvent comporter des transformées Fourier qui permettent de traiter la réponse vibratoire pour obtenir une courbe représentant la vitesse sur la force d'impact, en fonction de la fréquence. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de mode de réalisation de l'invention représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un élément fixé par collage, - la figure 2 représente schématiquement un élément fixé à un support à l'aide de moyens de vissage, - la figure 3 représente schématiquement le procédé selon l'invention, - la figure 4 représente schématiquement la réponse vibratoire de l'élément testé mis en vibration, et - la figure 5 représente schématiquement la courbe effort/déformation extrapolée jusqu'à l'effort de rupture. La figure 1 illustre un élément 10 fixé à un support 12, en l'espèce par collage, à l'aide de tous moyens de collage connus, comme par exemple par points de colle 11. L'élément 10 fixé est par exemple une plaque de parement destinée à améliorer l'esthétique d'un mur 12. La figure 2 illustre un élément 10' fixé à un support 12' à l'aide de moyens de fixation connus, du type visserie 13. Le dispositif selon l'invention comporte des moyens 14 pour mettre l'élément en traction sous un effort de traction Fsi dont on peut déterminer la valeur. Le dispositif comporte par ailleurs des moyens 18 pour soumettre l'élément en traction à un impact de force Fd déterminée pour générer une vibration de l'élément en traction. L'impact de cette force Fd est déterminé, par exemple en étant mesuré au moment de l'impact. Les moyens 18 pour soumettre l'élément à un impact de force Fd, comportent un marteau d'impact 20 équipé d'un capteur de force (non représenté), comme illustré sur la figure 3 qui permet de mesurer la force d'impact Fd appliquée sur l'élément. Le dispositif comporte en outre des moyens pour relever la réponse vibratoire de l'élément 10 mis en vibration, qui comprennent un capteur de vitesse 22 du type géophone ou vélocimètre, ou un accéléromètre, ainsi que des moyens 16 pour déterminer la déformation Di de l'élément soumis à cet effort de traction Fsi donné. Le dispositif comporte par ailleurs, des moyens d'acquisition et de traitement 24 reliés aux moyens (capteur) 16 pour déterminer la déformation Di, et au capteur de vitesse 22. Les moyens d'acquisition et de traitement 24 permettent ainsi, d'une part, de tracer la courbe effort/déformation en vue de la détermination de la raideur statique Rsi, et d'autre part, de réaliser des transformées de Fourier T de la réponse vibratoire 26 de l'élément 10 testé afin de pouvoir analyser cette dernière en vue de la détermination de la raideur dynamique Rdi. La réponse vibratoire 26 correspond en fait à une courbe 26A qui représente le signal de force d'impact Fd en Newton (N), en fonction du temps t en secondes (s), et à une courbe 26B qui représente le signal de vitesse V de propagation de l'onde de vibration dans l'élément, en mètre/seconde (m/s), en fonction du temps t en secondes (s). Les essais permettant de déterminer l'effort de rupture à la traction de l'élément 10 testé sont une combinaison d'essais statiques et d'essais dynamiques. En fait, ces essais consistent en la mise en traction de l'élément testé, puis en la mise en vibration de cet élément testé contraint en traction. La réponse vibratoire de l'élément ainsi mis en traction et en vibration est alors déterminée pour chaque essai. On comprend donc que l'élément testé est à la fois soumis à un essai statique (essai de traction) et un essai dynamique (mise en vibration) au cours de chaque cycle, sachant que la force de traction appliquée est différente d'un cycle à l'autre. Ainsi, en faisant varier l'effort de traction Fsi auquel est soumis l'élément testé d'un cycle à l'autre, on obtient une réponse vibratoire différente de l'élément testé. On peut ainsi construire une base de données comportant des informations relatives à l'effort de traction Fsi auquel est soumis l'élément testé, à la déformation Di de l'élément testé suite à cet effort de traction, et à la raideur dynamique Rdi de l'élément mis en traction et en vibration. Avant d'effectuer les essais selon l'invention, il faut tout d'abord déterminer la gamme d'efforts statiques Fsi que l'on va pouvoir appliquer au cours des différents cycles, aux éléments 10 à tester, sans provoquer leur rupture. Pour ce faire, on détermine préalablement l'effort de rupture à la traction estimé. Ceci peut être réalisé à partir d'essais de traction conduisant à la rupture sur un nombre limité d'éléments analogues aux éléments testés. Cet effort de rupture à la traction estimé peut également ressortir des indications du fabricant ou du poseur de l'élément fixé, ou bien provenir de connaissances générales sur ce type d'éléments, par exemple constituées en base de données. Dès que l'effort de rupture à la traction estimé est connu, on détermine le nombre de cycles à effectuer. On choisit en général un nombre n de cycles compris entre trois et cinq, de préférence égal à quatre. Par ailleurs, pour éviter tout risque de rupture lors des essais selon l'invention, on choisit d'appliquer des efforts de traction Fsi dans une plage comprise entre 0% et 70% de l'effort de rupture à la traction estimé, l'effort de traction Fsn le plus grand appliqué au cours de ces cycles étant préférentiel lement inférieur ou égal à 70% de l'effort de rupture à la traction estimé. Nous allons à présent exposer la manière dont on réalise chacun de ces cycles pendant l'étape a). Après avoir mis l'élément 10 en traction en le soumettant à un effort de traction Fsi connu, on mesure la déformation Di de l'élément 10 soumis à cet effort de traction Fsi à l'aide des moyens de mesure de déformation 16. Tout en maintenant l'élément 10 sous cette contrainte en traction, on le soumet à un impact de force Fd, à l'aide du marteau d'impact 20, pour générer une vibration de l'élément 10 testé. Après avoir réalisé cet essai dynamique, alors que l'élément 10 est toujours soumis en traction (essai statique), on enregistre la réponse vibratoire 26 de l'élément 10 mis en vibration, à l'aide du capteur de vitesse 22 et des moyens d'acquisition et de traitement 24. La réponse vibratoire 26 correspond en fait à une courbe 26A qui représente le signal de force d'impact Fd en Newton (N), en fonction du temps t en secondes (s), et d'une courbe 26B qui représente le signal de vitesse V de propagation de la vibration dans l'élément, en mètre/seconde (m/s), en fonction du temps t en secondes (s). Ces deux courbes de réponse 26A et 26B sont ensuite traitées à l'aide d'un traitement mathématique connu implanté dans les moyens d'acquisition et de traitement 24, comportant en particulier un traitement par une transformée de Fourier T. Les moyens d'acquisition et de traitement 24 permettent alors de tracer une courbe traitée 28, représentant le quotient de la vitesse de propagation V à la force d'impact Fd appliquée, V/Fd (en m/sN), en fonction de la fréquence f en hertz (Hz), comme illustré sur la figure 3. La raideur dynamique Rdi de l'élément 10 peut alors être évaluée à partir de la courbe traitée 28, en déterminant l'inverse de la pente à l'origine (multiplié par 2IT). Le dispositif comporte à cet effet, des moyens 30 pour déterminer cette raideur dynamique Rdi à partir de la courbe traitée 28. Ainsi, l'allure de la courbe 28 au voisinage de l'origine est proche d'un segment rectiligne, qui s'étend entre l'origine et un point de coordonnée ayant pour abscisse et ordonnée, respectivement (βdi,αdi).

Dans ce cas, Rdi = —x2π , comme illustré sur la figure 4. adi Après avec effectué les quatre cycles, chacun pour une force Fd d'impact différente, les étapes b) à g) sont conduites de la manière

suivante.

Etapes b) et c) On construit par ailleurs au cours de chacun de ces cycles, une courbe effort/déformation, comme illustré sur la figure 5, à partir des couples effort/déformation (Fsi, Di) relevés au cours de chacun de ces quatre cycles 1, 2, 3 et n = 4. Les valeurs des forces de traction appliquées Fsi retenues pour ces quatre cycles, correspondent par exemple respectivement à 10%, 25%, 50% et 70% de l'effort de rupture à la traction estimé. On détermine la raideur statique Rsi à partir de cette courbe effort/déformation, en déterminant la tangente aux points de coordonnées (Fsi, Di) pour chacun des quatre cycles. Le dispositif comporte à cet effet, une mémoire M qui contient une relation entre le tracé de la courbe effort/déformation et la raideur statique Rsi de l'élément 10 en traction et des moyens 32 pour déterminer cette raideur statique Rsi à partir de la courbe effort/déformation ainsi tracée. En fait la raideur statique Rsi sous un effort donné Fsi est égale βsi au rapport — et est exprimée en newton/mètre (N/m). αsi et βsi étant asi mesurés pour la tangente Ti au point considéré. Ainsi, en effectuant les quatre cycles précités, on obtient quatre couples effort/déformation (Fsi, Di) que l'on peut reporter point par point (points 1 à 4) sur le graphe de la figure 5. Par ailleurs, on peut reporter sur ce même graphe de la figure 5, les valeurs des raideurs statiques Rsi calculées pour les points 1 à 3 (le quatrième cycle ne permet pas d'évaluer la raideur statique au point 4), de la même manière que pour les points 1 à 3. Dès lors, on peut tracer la courbe effort/déformation entre l'origine et le point 4 correspondant au couple (Fsn, Dn). Etape d) Des essais de laboratoire ont par ailleurs permis de déterminer que pour un effort Fsi donné, la raideur statique Rsi est proportionnelle à la raideur dynamique Rdi obtenue sur un élément mis en vibration et soumis à cette force Fsi.

En fait, L = — - = k où k est une constante. Rsi De ce fait, à partir de cette loi L de correspondance entre la raideur statique Rsi et la raideur dynamique Rdi, déterminée pour les points 1, 2 et 3 en faisant le rapport entre les raideurs dynamiques et les raideurs statiques respectives pour chacun des points, on peut déterminer la constante k ; en conséquence, la loi L est complètement définie. Le dispositif comporte à cet effet des moyens 34 pour définir et enregistrer cette loi L. Etape e) Ensuite, il convient simplement d'appliquer cette loi L de correspondance à la raideur dynamique Rdn déterminée au cours du quatrième cycle, pour déterminer la raideur statique Rsn au point 4. Pour ce faire, le dispositif comporte des moyens 36 pour appliquer cette loi L de correspondance à la raideur dynamique Rdn déterminée pour cet effort Fsn et ainsi déterminer la raideur statique Rsn pour l'effort Fsn. Etapes f) et g) On peut alors reporter la raideur statique Rsn du point 4 qui correspond, rappelons-le à la pente de la tangente à la courbe effort/déformation et extrapoler la courbe effort/déformation au-delà de ce dernier et quatrième point (Fsn, Dn). En effet, on a constaté que plus la force de traction appliquée est importante, plus la pente de la tangente à la courbe effort/déformation l'est aussi, de sorte que la courbe a tendance à tendre vers une asymptote. Ainsi, en connaissant les coordonnées (Fsn, Dn) du point 4 et la tangente Tn à la courbe en ce point, on peut extrapoler de manière plus précise, la courbe effort/déformation en la faisant tendre vers une asymptote. En déterminant alors l'asymptote A de la courbe ainsi extrapolée (illustrée en traits pointillés sur le graphe de la figure 5), à l'aide de moyens d'extrapolation disponibles dans le dispositif, on peut évaluer l'effort de rupture à la traction F de l'élément 10 qui correspond à la valeur de l'effort à cette asymptote A. Le dispositif comporte des moyens 40 qui permettent de définir cette asymptote A et des moyens 42 qui permettent de déterminer l'effort de rupture à la traction F de l'élément 10 en relevant la valeur de l'effort qui correspond à cette asymptote A. En effet, dès lors que l'on connaît les coordonnées du point 4 et la tangente Tn (c'est-à-dire Rsn) en ce point, il suffit d'extrapoler la courbe en la prolongeant à partir du point 4 et de déterminer l'asymptote A de cette courbe pour obtenir l'effort de rupture à la traction F.