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Title:
METHOD AND DEVICE FOR MANAGING THE USE OF VIDEO IMAGES BY MEANS OF A VALIDITY COUNTER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/117498
Kind Code:
A1
Abstract:
A device (D) is dedicated to the management of video images, transmitted by a source (S) to a receiver (R) and each comprising a control message containing a first value of a first counter incremented by the source (S) upon each transmission of an image. This device (D) comprises i) analysis means (MA) devised, in the case of receipt of a video image by the receiver (R), so as to compare the first value contained in the control message with that which was contained in the previous image received, and to verify whether this video image is valid and has been received in a permitted time interval, ii) processing means (MT) devised either so as to increment by one unit a second value of a second counter in the case of correspondence between the first compared values and when the video image is valid and has been received in the permitted time interval, or to decrement by one unit the second value in the case of a lack of correspondence between the first values compared and/or reception outside of the permitted time interval and/or of lack of validity, and iii) control means (MC) devised so as to decide to use either the image received when the second value has been incremented and is greater than a first threshold, or another image when the second value has been decremented and is lower than a second threshold.

Inventors:
PERRAUD NICOLAS (FR)
RAPINAT ANNE (FR)
DESAULTY FRANCK (FR)
FROMION ALEXANDRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/050384
Publication Date:
September 29, 2011
Filing Date:
February 24, 2011
Export Citation:
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Assignee:
PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA (FR)
PERRAUD NICOLAS (FR)
RAPINAT ANNE (FR)
DESAULTY FRANCK (FR)
FROMION ALEXANDRE (FR)
International Classes:
H04N7/18; B60R1/00; H04N19/89
Foreign References:
US20020122117A12002-09-05
GB2455420A2009-06-10
US20040061780A12004-04-01
FR2924553A12009-06-05
Attorney, Agent or Firm:
VIGAND, Régis (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé de gestion d'images vidéo transmises par une source (S) à un récepteur (R) et comportant chacune un message de contrôle contenant une première valeur d'un premier compteur incrémenté par ladite source (S) lors de chaque transmission d'une image, caractérisé en ce qu'il consiste, en cas de réception d'une image vidéo, i) à comparer la première valeur contenue dans le message de contrôle à celle qui était contenue dans l'image précédente reçue, et à vérifier si ladite image vidéo est valide et a été reçue dans un intervalle temporel autorisé, ii) soit à incrémenter d'une unité une seconde valeur d'un second compteur en cas de correspondance entre lesdites premières valeurs comparées et lorsque ladite image vidéo est valide et a été reçue dans ledit intervalle temporel autorisé, soit à décrémenter d'une unité ladite seconde valeur en cas de défaut de correspondance entre lesdites premières valeurs comparées et/ou de réception en dehors dudit intervalle temporel autorisé et/ou de défaut de validité, et iii) à décider d'utiliser soit ladite image reçue lorsque la seconde valeur a été incrémentée et est supérieure à un premier seuil, soit une autre image lorsque la seconde valeur a été décrémentée et est inférieure à un second seuil.

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que ladite autre image est la précédente image valide et reçue dans un intervalle temporel autorisé.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit second compteur prend des valeurs comprises entre une valeur minimale et une valeur maximale choisie strictement supérieure à zéro.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite valeur minimale est choisie égale à zéro.

5. Procédé selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que ladite valeur maximale est choisie égale à trois.

6. Procédé selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que ledit premier seuil est choisi égal à ladite valeur maximale diminuée d'une unité. 7. Procédé selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que ledit second seuil est choisi égal à ladite valeur minimale augmentée d'une unité.

8. Procédé selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que lorsque ladite seconde valeur est égale à ladite valeur maximale et que l'on doit l'incrémenter, on maintient cette seconde valeur égale à ladite valeur maximale.

9. Procédé selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que lorsque ladite seconde valeur est égale à ladite valeur minimale et que l'on doit la décrémenter, on maintient cette seconde valeur égale à ladite valeur minimale.

10. Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'à réception d'un premier signal de synchronisation verticale on déclenche une temporisation d'une durée égale audit intervalle temporel autorisé, et à chaque expiration de ladite durée de temporisation on redéclenche ladite temporisation, de manière à considérer qu'une image vidéo a été reçue dans un intervalle temporel autorisé lorsqu'elle a été reçue avant l'expiration de la durée de temporisation qui suit celle qui était associée à l'image vidéo précédemment reçue.

1 1 . Dispositif (D) de gestion d'images vidéo transmises par une source (S) à un récepteur (R) et comportant chacune un message de contrôle contenant une première valeur d'un premier compteur incrémenté par ladite source (S) lors de chaque transmission d'une image, caractérisé en ce qu'il comprend i) des moyens d'analyse (MA) agencés, en cas de réception d'une image vidéo par ledit récepteur (R), pour comparer la première valeur contenue dans le message de contrôle à celle qui était contenue dans l'image précédente reçue, et pour vérifier si ladite image vidéo est valide et a été reçue dans un intervalle temporel autorisé, ii) des moyens de traitement (MT) agencés soit pour incrémenter d'une unité une seconde valeur d'un second compteur en cas de correspondance entre lesdites premières valeurs comparées et lorsque ladite image vidéo est valide et a été reçue dans ledit intervalle temporel autorisé, soit pour décrémenter d'une unité ladite seconde valeur en cas de défaut de correspondance entre lesdites premières valeurs comparées et/ou de réception en dehors dudit intervalle temporel autorisé et/ou de défaut de validité, et iii) des moyens de contrôle (MC) agencés pour décider d'utiliser soit ladite image reçue lorsque la seconde valeur a été incrémentée et est supérieure à un premier seuil, soit une autre image lorsque 5 la seconde valeur a été décrémentée et est inférieure à un second seuil.

12. Récepteur (R) propre à recevoir des images vidéo d'une source (S), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de gestion (D) selon la revendication 1 1 .

13. Utilisation du procédé selon l'une des revendications 1 à 10 et du î o dispositif de gestion (D) selon la revendication 1 1 pour la gestion de la transmission d'images vidéo entre une source (S) et un récepteur (R) faisant partie d'un véhicule.

Description:
PROCÉDÉ ET DISPOSITIF DE GESTION D'UTILISATION D'IMAGES VIDÉO AU MOYEN D'UN COMPTEUR DE VALIDITÉ

L'invention concerne les récepteurs d'images vidéo, et plus précisément la gestion des images vidéo que reçoivent de tels récepteurs.

Il existe de plus en plus d'applications qui tournent dans des équipements électroniques ou informatiques et qui utilisent des images vidéo fournies par une source via un réseau, éventuellement de communication. A titre d'exemple non limitatif, une source peut être une caméra vidéo chargée d'acquérir des images vidéo de l'environnement d'un véhicule (éventuellement automobile), et le récepteur (ou équipement de réception) peut être un système d'aide à la conduite qui est implanté dans ce même véhicule et qui reçoit les images vidéo acquises par la source via l'un des réseaux de communication du véhicule. Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Ainsi, elle concerne également les applications de surveillance de locaux ou de zones extérieures.

Dans certains environnements de transmission, comme par exemple sur les liaisons vidéo numériques de type LVDS ("Low Voltage Differential Signaling" - signalisation différentielle basse tension) ou CML ("Current Mode Logic"), il n'est pas possible, ou au mieux peu possible, de détecter des erreurs de transmission de données d'images vidéo (par exemple du fait d'une simple sérialisation/dé-sérialisation des données, sans interprétation). Par conséquent, lorsqu'une image vidéo ne parvient pas dans un récepteur destinataire (par exemple en cas de perte de la liaison vidéo), ou bien qu'une image vidéo est reçue avec des erreurs de données par un récepteur, cela induit l'affichage d'une image détériorée (par exemple comportant des pixels ayant des mauvaises couleurs), voire l'impossibilité d'exploiter des images.

L'invention a donc pour but de proposer une solution permettant de remédier au moins partiellement à l'inconvénient précité.

Elle propose notamment à cet effet un procédé, dédié à la gestion d'images vidéo transmises par une source à un récepteur et comportant chacune un message de contrôle contenant une première valeur d'un premier compteur qui est incrémenté par cette source lors de chaque transmission d'une image.

Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste, en cas de réception d'une image vidéo (par le récepteur):

i) à comparer la première valeur qui est contenue dans le message de contrôle à celle qui était contenue dans l'image précédente reçue, et à vérifier si cette image vidéo est valide et a été reçue dans un intervalle temporel autorisé,

ii) soit à incrémenter d'une unité une seconde valeur d'un second compteur en cas de correspondance entre les premières valeurs comparées et lorsque l'image vidéo est valide et a été reçue dans cet intervalle temporel autorisé, soit à décrémenter d'une unité cette seconde valeur en cas de défaut de correspondance entre les premières valeurs comparées et/ou de réception en dehors de l'intervalle temporel autorisé et/ou de défaut de validité, et iii) à décider d'utiliser soit l'image reçue lorsque la seconde valeur a été incrémentée et est supérieure à un premier seuil, soit une autre image lorsque la seconde valeur a été décrémentée et est inférieure à un second seuil.

Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- l'autre image peut être la précédente image valide et reçue dans un intervalle temporel autorisé;

- le second compteur peut prendre des valeurs comprises entre une valeur minimale et une valeur maximale choisie strictement supérieure à zéro; la valeur minimale peut être choisie égale à zéro;

la valeur maximale peut être choisie égale à trois;

le premier seuil peut être choisi égal à la valeur maximale diminuée d'une unité;

le second seuil peut être choisi égal à la valeur minimale augmentée d'une unité;

lorsque la seconde valeur est égale à la valeur maximale et que l'on doit l'incrémenter, on peut maintenir cette seconde valeur égale à la valeur maximale;

lorsque la seconde valeur est égale à la valeur minimale et que l'on doit la décrémenter, on peut maintenir cette seconde valeur égale à la valeur minimale;

- lorsque le récepteur reçoit un premier signal de synchronisation verticale, on peut déclencher une temporisation d'une durée qui est égale à l'intervalle temporel autorisé, et à chaque expiration de cette durée de temporisation on peut redéclencher la temporisation, afin de considérer qu'une image vidéo a été reçue dans un intervalle temporel autorisé lorsqu'elle a été reçue avant l'expiration de la durée de temporisation qui suit celle qui était associée à l'image vidéo précédemment reçue.

L'invention propose également un dispositif, dédié à la gestion d'images vidéo transmises par une source à un récepteur et comportant chacune un message de contrôle contenant une première valeur d'un premier compteur qui est incrémenté par cette source lors de chaque transmission.

Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend:

- des moyens d'analyse agencés, en cas de réception d'une image vidéo par le récepteur, pour comparer la première valeur qui est contenue dans le message de contrôle à celle qui était contenue dans l'image précédente reçue, et pour vérifier si cette image vidéo est valide et a été reçue dans un intervalle temporel autorisé,

- des moyens de traitement agencés soit pour incrémenter d'une unité une seconde valeur d'un second compteur en cas de correspondance entre les premières valeurs comparées et lorsque l'image vidéo est valide et a été reçue dans l'intervalle temporel autorisé, soit pour décrémenter d'une unité la seconde valeur en cas de défaut de correspondance entre les premières valeurs comparées et/ou de réception en dehors de l'intervalle temporel autorisé et/ou de défaut de validité, et

- des moyens de contrôle agencés pour décider d'utiliser soit l'image reçue lorsque la seconde valeur a été incrémentée et est supérieure à un premier seuil, soit une autre image lorsque la seconde valeur a été décrémentée et est inférieure à un second seuil. L'invention propose également un équipement de réception (ou récepteur), propre à recevoir des images vidéo d'une source, et équipé d'un dispositif de gestion du type de celui présenté ci-avant.

L'invention est bien adaptée, bien que non limitativement, à la gestion de la transmission d'images vidéo entre une source et un récepteur faisant partie d'un véhicule, éventuellement de type automobile.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre schématiquement et fonctionnellement un réseau auquel sont connectés une source et un récepteur équipé d'un exemple de dispositif de gestion selon l'invention.

Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

L'invention a pour but d'offrir un procédé, et un dispositif associé, dédiés à la gestion d'images vidéo transmises par une source S à un récepteur R, via un réseau RC, éventuellement de communication.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que la source S et le récepteur R font partie d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Par exemple, la source S est une caméra destinée à acquérir des images vidéo de l'environnement d'une partie du véhicule, et le récepteur R est un système (ou dispositif) d'aide à la conduite propre à générer des images de synthèse résultant de l'intégration dans des images de parties au moins des images vidéo fournies par la source S ou bien de l'adjonction de données auxiliaires dans des parties au moins des images vidéo fournies par la source S. Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tout type d'équipement électronique ou informatique, éventuellement adapté aux (télé)communications, et constituant un récepteur destinataire d'images vidéo fournies par au moins une source, proche ou lointaine, à laquelle il est connecté via au moins un réseau (éventuellement de communication). Ainsi, la source peut par exemple être un boîtier télématique de type multimédia ou de navigation.

Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le réseau RC, auquel sont connectés la source S et l'équipement de réception R, est une liaison vidéo numérique de type LVDS (Low Voltage Differential Signaling) ou CML (Current Mode Logic). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tout type de réseau (ou de liaison vidéo) dans lequel il n'est pas possible, ou au mieux peu possible, de détecter des erreurs de transmission de données d'images vidéo, comme par exemple une liaison vidéo analogique (éventuellement de type CVBS ("Color, Video, Blank and Sync")).

Le procédé selon l'invention comprend trois étapes principales qui peuvent être mises en œuvre au moyen d'un dispositif de gestion D du type de celui illustré non limitativement sur l'unique figure.

On notera que dans l'unique figure le dispositif D fait partie du récepteur R. Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, il pourrait constituer un équipement ou élément connecté au récepteur R afin de pouvoir communiquer avec ce dernier. Par conséquent, le dispositif D peut être réalisé sous la forme de modules logiciels (ou informatiques), ou bien de circuits électroniques, ou encore d'une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels.

Une première étape principale (i) du procédé est initiée chaque fois que le dispositif D est averti que le récepteur R a reçu une image vidéo d'une source S.

On notera que la source constitue des images vidéo qui sont caractérisées chacune par une résolution (nombre de lignes et nombre de colonnes) et par une "profondeur de couleur" (nombre de bits définissant chaque pixel d'image). Le fichier de données qui constitue une image vidéo comprend des données vidéo et des données de contrôle non vidéo qui constituent un message de contrôle. Ce dernier comprend par exemple, d'une première part, une première valeur V1 d'un premier compteur C1 qui représente le numéro d'ordre d'une image (vidéo) dans une séquence vidéo, d'une deuxième part, des données utiles constituant des données de contrôle (comme par exemple l'état d'une caméra, la luminosité ambiante, des données de diagnostic, ou des caractéristiques de l'image transmise), et d'une troisième part un code de correction d'erreur (par exemple de type CRC ("Cyclic Redundancy Check" (or "checksum"))) calculé par la source S sur l'ensemble des données vidéo de l'image et utilisé par le récepteur R pour déterminer si les données vidéo reçues comportent des erreurs.

Cette première étape principale (i) consiste, d'une part, à comparer la première valeur V1 (t) qui est contenue dans le message de contrôle de l'image qui vient d'être reçue, ci-après appelée dernière image, à celle V1 (f) (avec t' < t) qui était contenue dans le message de contrôle de l'image précédente reçue, et d'autre part, à vérifier si cette dernière image vidéo est valide et a été reçue dans un intervalle temporel autorisé.

Cette première étape principale (i) peut être mise en œuvre par des moyens d'analyse MA du dispositif D. Par exemple, les moyens d'analyse MA peuvent stocker dans une mémoire (éventuellement de type logiciel) la première valeur V1 (t) qui est contenue dans le message de contrôle de chaque image reçue. Ainsi, lorsqu'une image est reçue, ils extraient la première valeur V1 (t) de son message de contrôle, puis ils incrémentent d'une unité la première valeur V1 (t') de l'image précédente (stockée dans la mémoire) afin d'obtenir une valeur auxiliaire VA qu'ils comparent à la dernière première valeur V1 (t) extraite. On comprendra alors que si V1 (t) = VA cela signifie qu'il n'y a pas eu de perte d'image depuis la réception de l'image précédente, tandis que si V1 (t) ≠ VA cela signifie qu'il y a eu une perte d'image depuis la réception de l'image précédente.

Par ailleurs, la vérification de la réception de la dernière image vidéo dans un intervalle temporel autorisé peut par exemple se faire au moyen d'une temporisation d'une durée qui est égale à l'intervalle temporel (de réception) autorisé. Cette temporisation peut par exemple être déclenchée pour la première fois par les moyens d'analyse MA lorsque le récepteur R reçoit le tout premier signal de synchronisation verticale Vsync d'une séquence d'images. A l'expiration de chaque durée de temporisation en cours les moyens d'analyse MA redéclenchent la temporisation. Ainsi, si les moyens d'analyse MA s'aperçoivent que la dernière image a été reçue dans un intervalle temporel qui suit immédiatement celui qui était associé à l'image précédente (et donc pendant lequel il avait été reçu), ils considèrent que cette dernière image a été reçue dans un intervalle temporel autorisé (c'est-à-dire celui qui lui est associé). Enfin, la vérification de la validité de la dernière image vidéo peut par exemple se faire au moyen d'une comparaison entre le code de correction d'erreur (CRC) contenu dans son message de contrôle et un code de correction d'erreur (CRC) qui est déterminé par les moyens d'analyse MA à partir de ses données vidéo accompagnant ledit message de contrôle. On comprendra alors qu'une dernière image est considérée comme valide lorsque son code de correction d'erreur (CRC) est identique à celui qui est déterminé par les moyens d'analyse MA, tandis qu'une dernière image est considérée comme non valide (défaut de validité) lorsque son code de correction d'erreur (CRC) est différent de celui qui est déterminé par les moyens d'analyse MA.

Une deuxième étape principale (ii) du procédé consiste:

- soit à incrémenter d'une unité une seconde valeur V2 d'un second compteur C2 (soit V2 = V2 + 1 ), d'une part, en cas de correspondance entre les premières valeurs V1 (t) et V1 (f) comparées (et plus précisément en cas d'égalité entre V1 (t) et VA), et d'autre part, lorsque la dernière image vidéo est valide et a été reçue dans son intervalle temporel autorisé,

- soit à décrémenter d'une unité cette seconde valeur V2 du second compteur C2 (soit V2 = V2 - 1 ) en cas de défaut de correspondance entre les premières valeurs V1 (t) et V1 (f) comparées (et plus précisément en cas d'inégalité entre V1 (t) et VA), et/ou de réception de la dernière image en dehors de son intervalle temporel autorisé et/ou de défaut de validité de la dernière image.

Cette deuxième étape principale (ii) peut être mise en œuvre par des moyens de traitement MT du dispositif D, couplés aux moyens d'analyse MA.

La seconde valeur V2 est par exemple stockée dans une mémoire des moyens de traitement MT, éventuellement de type logiciel.

Par exemple, le second compteur C2 (qui constitue un compteur de validité) prend des valeurs qui sont comprises entre une valeur minimale V2 min et une valeur maximale V2 max qui est choisie strictement supérieure à zéro.

La valeur minimale V2 mir , peut par exemple être choisie égale à zéro (0), et la valeur maximale V2 max peut par exemple être choisie égale à trois (3). Cette valeur 3 est avantageuse car en raison de la persistance rétinienne l'oeil est en mesure de détecter qu'une séquence d'images vidéo est fixe lorsqu'elle comprend plus de trois images identiques.

Au commencement du traitement d'une séquence d'images vidéo, la seconde valeur V2 peut par exemple être fixée à zéro (0).

On notera que lorsque la seconde valeur V2 du second compteur C2 est égale à la valeur maximale et que l'on doit l'incrémenter d'une unité, on maintient cette seconde valeur V2 égale à la valeur maximale. De même, lorsque la seconde valeur V2 du second compteur C2 est égale à la valeur minimale et que l'on doit la décrémenter d'une unité, on maintient cette seconde valeur V2 égale à la valeur minimale.

Une troisième étape principale (iii) du procédé consiste à décider d'utiliser localement (dans le récepteur R):

- soit la dernière image reçue lorsque la nouvelle seconde valeur V2 a été incrémentée et est supérieure à un premier seuil S1 ,

- soit une autre image lorsque la nouvelle seconde valeur V2 a été décrémentée et est inférieure à un second seuil S2.

On comprendra que si la nouvelle seconde valeur V2 a été incrémentée alors on utilise le premier seuil S1 , tandis que si la nouvelle seconde valeur V2 a été décrémentée alors on utilise le second seuil S2.

Cette troisième étape principale (iii) peut être mise en œuvre par des moyens de contrôle MC du dispositif D, couplés aux moyens de traitement MT.

L'autre image qui est utilisée dans la seconde alternative de la troisième étape principale (iii) dépend de l'application considérée et/ou du temps qui s'est écoulé depuis la réception de la précédente image valide dans un intervalle temporel autorisé. On comprendra en effet que si la précédente image valide a été reçue il y a longtemps, elle est a priori devenue dépourvue d'intérêt dans le cadre d'une utilisation par un système d'aide à la conduite. Dans ce cas, il peut être préférable que le système d'aide à la conduite constitue une image de synthèse sans rapport avec les images vidéo fournies par la source S et/ou informe l'utilisateur de la non validité de la liaison vidéo considérée. Par exemple, le premier seuil S1 peut être choisi égal à la valeur maximale V2 max de la seconde valeur V2 diminuée d'une unité (soit S1 = V2 max - 1 ), et le second seuil S2 peut être choisi égal à la valeur minimale V2 mir , de la seconde valeur V2 augmentée d'une unité (soit S2 = V2 mir , + 1 ). Dans ce cas, si V2 max = 3 et V2 min = 0, alors S1 = 2 et S2 = 1 . Avec ces exemples de valeurs, on peut par exemple rencontrer la situation suivante (purement illustrative) en réception.

Une première image d'une nouvelle séquence vidéo est reçue valide dans son intervalle temporel autorisé et avec une première valeur V1 (t) correspondant à la première valeur antérieure V1 (f) stockée. Par conséquent, la seconde valeur V2 est incrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 0 à la valeur 1 . La nouvelle seconde valeur V2 étant inférieure au premier seuil S1 (=2), on décide alors de ne pas autoriser l'utilisation de cette première image. Le système d'aide à la conduite va alors fonctionner en mode dégradé, c'est-à-dire sans image vidéo fournie par la source S.

Une deuxième image est reçue valide dans son intervalle temporel autorisé et avec une première valeur V1 (t) correspondant à la première valeur antérieure V1 (t') stockée. Par conséquent, la seconde valeur V2 est incrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 1 à la valeur 2. La nouvelle seconde valeur V2 étant égale au premier seuil S1 (=2), on continue de ne pas autoriser l'utilisation de cette deuxième image. Le système d'aide à la conduite va alors continuer de fonctionner en mode dégradé.

Une troisième image est reçue valide dans son intervalle temporel autorisé et avec une première valeur V1 (t) correspondant à la première valeur antérieure V1 (t') stockée. Par conséquent, la seconde valeur V2 est incrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 2 à la valeur 3. La nouvelle seconde valeur V2 étant supérieure au premier seuil S1 (=2), on décide alors d'autoriser l'utilisation de cette troisième image. Le système d'aide à la conduite va alors pouvoir fonctionner en mode normal, c'est-à-dire en utilisant la troisième image valide fournie par la source S.

Une quatrième image est reçue en dehors de son intervalle temporel autorisé. Par conséquent, la seconde valeur V2 est décrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 3 à la valeur 2. La nouvelle seconde valeur V2 étant supérieure au second seuil S2 (=1 ), on décide alors d'autoriser l'utilisation de la troisième image reçue précédemment. Le système d'aide à la conduite va alors fonctionner en mode normal, mais en utilisant la troisième image valide précédemment fournie par la source S et non pas la quatrième image reçue trop tardivement.

Une cinquième image est reçue valide dans son intervalle temporel autorisé et avec une première valeur V1 (t) correspondant à la première valeur antérieure V1 (t') stockée. Par conséquent, la seconde valeur V2 est incrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 2 à la valeur 3. La nouvelle seconde valeur V2 étant supérieure au premier seuil S1 (=2), on décide alors d'autoriser l'utilisation de cette cinquième image. Le système d'aide à la conduite va alors pouvoir fonctionner en mode normal en utilisant la cinquième image valide fournie par la source S.

Une sixième image est reçue dans son intervalle temporel autorisé mais non valide et/ou avec une première valeur V1 (t) qui ne correspond pas à la première valeur antérieure V1 (t') stockée. Par conséquent, la seconde valeur V2 est décrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 3 à la valeur 2. La nouvelle seconde valeur V2 étant supérieure au second seuil S2 (=1 ), on décide alors d'autoriser l'utilisation de la cinquième image valide reçue précédemment. Le système d'aide à la conduite va alors fonctionner en mode normal, mais en utilisant la cinquième image valide précédemment fournie par la source S et non pas la sixième image non valide et/ou dépourvue de correspondance de première valeur V1 .

Une septième image est reçue en dehors de son intervalle temporel autorisé. Par conséquent, la seconde valeur V2 est décrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 2 à la valeur 1 . La nouvelle seconde valeur V2 étant égale au second seuil S2 (=1 ), on décide alors d'autoriser l'utilisation de la cinquième image valide reçue précédemment. Le système d'aide à la conduite va alors fonctionner en mode normal, mais en utilisant la cinquième image précédemment fournie par la source S et valide et non pas la septième image reçue trop tardivement.

Une huitième image est reçue dans son intervalle temporel autorisé mais non valide et/ou avec une première valeur V1 (t) qui ne correspond pas à la première valeur antérieure V1 (t') stockée. Par conséquent, la seconde valeur V2 est décrémentée d'une unité. Elle passe donc de la valeur 1 à la valeur 0. La nouvelle seconde valeur V2 étant inférieure au second seuil S2 (=1 ), on décide alors de ne pas autoriser l'utilisation de cette huitième image. 5 Le système d'aide à la conduite va alors de nouveau fonctionner en mode dégradé, c'est-à-dire sans image vidéo fournie par la source S.

Bien entendu, de très nombreuses autres situations peuvent survenir.

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de procédé de gestion, de dispositif de gestion et d'équipement de réception décrits ci-avant, î o seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.