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Title:
METHOD AND DEVICE FOR PERMANENTLY LOCKING A MOVING MEMBER INTO A FRAME, PARTICULARLY FOR A SAFE, AND SAFE OBTAINED THEREBY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1985/005651
Kind Code:
A1
Abstract:
Device comprising a support frame (2) and a member (1) movable therein, as well as means for locking said member to said support frame. These are comprised of means (6) arranged in the moving member (1) and responsive to an outer aggression or break in action, a pyrotechnical assembly (7, 8) for fire ignition purposes which are sollicited by said means (6) in the case of an outside action to said means and acting by explosion on at least one outer part (10) of said member; the outer part is deformed by the explosion, the portion of the support frame (2) facing said outer part (10) being provided to enable the nesting of the latter into the support frame (2), once it is deformed by the explosion. Application to safes and to safety vaults.

Inventors:
DESCHAMPS DANIEL (FR)
PUNTOUS RENE (FR)
Application Number:
PCT/FR1985/000129
Publication Date:
December 19, 1985
Filing Date:
May 24, 1985
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Assignee:
FICHET BAUCHE (FR)
International Classes:
E05B51/02; E05B65/00; (IPC1-7): E05B51/02; E05G1/04
Foreign References:
US1850337A1932-03-22
DE1602436A11970-10-29
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé pour le blocage permanent, en cas d'agression ou d'effraction, d'un organe mobile dans un bâtisupport, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'on dispose dans ledit organe et/ou ledit bâti, des moyens sensibles à une action extérieure, en ce qu'on met en contact lesdits moyens avec un ensemble pyrotechnique de mise â feu agissant par ex¬ plosion sur au moins une partie externe dudit organe ou bâti, laquelle se déforme sous l'effet de l'explo sion, et en ce qu'on aménage la partie située en vis àvis de cette partie externe pour permettre l'encas¬ trement de cette dernière une fois qu'elle a été dé¬ formée par l'explosion.
2. Procédé de reblocage d'un coffrefort ou analogue, caractérisé en ce que, lorsque ce coffre fort subit une agression, au moins une partie de la porte du coffre est automatiquement déformée et re¬ foulée vers une paroi adjacente, ou inversement, pour ainsi créer au moins un pêne artificiel empêchant ou retardant l'ouverture de ce coffre.
3. Procédé selon la recendication 2, ca¬ ractérisé en ce que le pêne artificiel pénètre dans un logement ménagé dans la paroi en visàvis de cel¬ le donnant naissance audit pêne.
4. Procédé selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la déformation et .le refoule¬ ment de matière produisant le pêne artificiel sont provoqués par une explosion,.
5. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 1, ledit dispositif comprenant un bâtisupport (2) et un organe (1), mobile dans celuici, ainsi que des moyens de ver¬ rouillage dudit organe sur ledit bâtisupport, ledit dispositif étant caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent des moyens (6) disposés dans ledit organe mobile (1) et/ou ledit bâti (2) et sensibles à une action extérieure, un ensemble pyrotechnique (7,8) de mise à feu, sollicité par lesdits moyens (6) en cas d'action extérieure sur ceuxci et agissant par explosion sur au moins une partie externe (10) dudit organe (1) ou bâti (2), laquelle se déforme sous l'effet de l'explosion, la partie située en visàvis de cette partie externe (10) étant aménagée (9) pour permettre l 'encastre ment de cette dernière, une fois qu'elle a été dé¬ formée par l'explosion.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'organe mobile (1) est une porte.
7. Dispositif selon l'une des revendi¬ cations 5 ou 6, caractérisé en ce que l'organe mo¬ bile (1) est une porte blindée de coffrefort ou de chambre forte.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que les mo¬ yens (6) sensibles à une action extérieure et soli¬ daires de l'organe mobile (1) sont des moyens pyro¬ techniques (6) tels qu'une ou plusieurs couches de produit inflammable et/ou explosif.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que l'ensem¬ ble pyrotechnique de mise â feu capable de provoquer une explosion, et en liaison avec lesdits moyens (6) sensibles à une action extérieure, comprend au moins un détonateur (7) et du cordeau détonant (8).
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le cordeau détonant (8) provo¬ que une extension ou une rupture de la paroi (10) constitutive de l'organe mobile (1), notamment de la tôle d'acier de la porte blindée du coffrefort ou de la chambre forte.
11. Dispositif selon l 'une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que le bâtisupport (2) est un encadrement de porte qui présente une rainure (9) dans laquelle vient s'en¬ castrer la paroi externe (10) de la porte déformée lors de 1 ' expl osion .
12. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 2, du type compre nant un moyen délateur associé à un coffrefort et susceptible de fonctionner sous l 'effet d'une agres¬ sion pour rebloquer le coffre, caractérisé en ce que ledit moyen délateur est constitué par une petite masse d'explosif logée dans au moins une partie de la porte du coffre, de préférence au voisinage de la tranche de cette porte.
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par au moins un logement ménagé en visà vis de la petite masse d'explosif, dans la paroi du coffre en regard de la tranche de la porte.
14. Dispositif selon la recendication 12 ou 13, caractérisé en ce que la petite masse d'explo sif est logée dans une pièce rapportée intérieurement solidaire de la porte ou du mécanisme de serrure et est de préférence située dans un creux ménagé dans une plaque ou analogue faisant partie de cette pièce.
15. Dispositif selon l 'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que le mo¬ yen délateur comprend en outre une petite masse d'ex plosif associée au palâtre et/ou à l'un au moins des pênes de la serrure du coffre,.
16. Coffresforts et chambres fortes fai¬ sant application du procédé selon l 'une quelconque des revendications 1 à 4 ou du dispositif selon l 'une quelconque des revendications 5 à 15.
Description:
Procédé et dispositif pour le blocage permanent d'un organe mobile dans un bâti, en particulier pour coffre- fort et coffre-fort résultant

La présente invention concerne le domaine de la sécurité et de la lutte contre le vol, l'agression ou l'effraction. Elle a pour objet un procédé et fin disposi¬ tif pour le verrouillage ou le blocage automatique et permanent d'un organe mobile dans un bâti-support, ledit dispositif étant déclenché en cas d'effraction ou d'agres¬ sion. L'invention trouve principalementapplication dans les ooffres-forts ou chambres fortes.

Dans ce qui suit, on illustrera principalement l'invention en exposant le problème à résoudre dans le cas de son application préférée, à savoir le reblocage de coffres-forts ou de chambres fortes lors d'une tentative d'effraction.

Les portes de coffres-forts ou de chambres fortes sont généralement blindées du côté intérieur et du côté extérieur, à l'aide de tôles d'acier de plusieurs millimètres. Le volume compris entre ces deux tôles peut être rempli d'éléments d'acier de formes diverses noyés dans du béton. Un tel ensemble constitue une protection efficace contre le feu d'un chalumeau découpeur, ou con¬ tre une attaque au marteau-piqueur ou à la perforatrice rotative.

Pour se prémunir contre les attaques, on a déjà prévu des systèmes de verrouillage automatique qui blo- quent à l'aide de moyens,tels que des taquets, tous les pênes de fermeture. Les taquets sont mus par un système de commande mécanique compliqué et coûteux. Par exemple pour un petit coffre dont le volume est de 500 cm , on peut trouver quatres pênes sur chaque montant vertical, et deux pênes sur chaque ligne horizontale.

Le système de verrouillage peut comprendre deux taquets glissants coopérant respectivement avec les deux paires de pênes verticaux, et un taquet agis¬ sant sur la paire de pênes horizontaux supérieurs,

ainsi qu'un autre taquet agissant sur la paire de pênes horizontaux inférieurs.

La solution apportée au problème du ver¬ rouillage n'est pas, jusqu'à présent, satisfaisante, car les systèmes de commande mécanique sont compli¬ qués et coûteux.

On a déjà utilisé dans la technique des coff es-forts des moyens appelés "délateurs" qui, lorsque le coffre est agressé, sont susceptibles d'actionner un élément mobile qui rebloque le coffre en position fermée en agissant par exemple sur le mé¬ canisme de serrure.

C'est ainsi que l'on connaît déjà des mo¬ yens délateurs constitués par un simple fil relié à un doigt sollicité par un ressort et qui, lorsqu'il est rompu sous l'effet de l'agression, libère le doigt qui, ainsi, rebloque le coffre.

Mais ces moyens délateurs ne sont pas tou¬ jours satisfaisants dans la mesure où les cambrio- leurs peuvent non seulement découper les pênes de serrure du coffre, mais aussi le doigt mobile du dé¬ lateur, de sorte que, finalement, les systèmes ac¬ tuels de reblocage en cas d'agression ne permettent pas vraiment un blocage définitif du coffre à l'état fermé.

Le brevet US-A 1.850.337 décrit un dispo¬ sitif de sécurité applicable à une porte de coffre- fort. En cas de tentative de violation, un système de déclenchement par gaz actionne des ergots permet- tant d'encastrer la porte. Le gaz est de préférence le même que celui utilisé de manière conventionnelle avec des effets incapacitants. Ce brevet ancien (1930) décrit un système de fermeture S pênes, fonctionnant sous l'action d'un gaz sous pression et à commande mécanique. Un tel système ne procure qu'un renforce-

ent provisoire de sécurité, car il reste possible de faire revenir le ou les pênes dans la position initiale. Le brevet US-A 1.850.337 ne fournit pas un blocage définitif et permanent. En outre, les moyens de détection ne conviennent pas pour assurer une com¬ mande autre que mécanique du système.

L'invention a pour objet de remédier aux inconvénients constatés dans l'art antérieur, en pro¬ posant des moyens de fermeture et de verrouillage dé- finitifs et simples, qui assurent un verrouillage dé¬ finitif et permanent et qui, notamment, rendent pra¬ tiquement impossible l'ouverture d'un coffre-fort subissant une attaque quelconque.

Sous sa forme générale, l'invention con- cerne un procédé pour le verrouillage automatique d' un organe mobile dans un bâti-support, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'on dispose dans ledit orga¬ ne des moyens sensibles à une action extérieure, en ce qu'on met en contact lesdits moyens avec un ensem- ble pyrotechnique de mise à feu agissant par explo¬ sion sur au moins une partie externe dudit organe, laquelle se déforme sous l'effet de l'explosion, et en ce qu'on aménage la partie du bâti-support située en vis-à-vis de cette partie externe pour permettre l'encastrement de cette dernière dans le bâti-support une fois qu'elle a été déformée par l'explosion.

L'invention a également pour objet un dis¬ positif pour la mise en oeuvre du procédé précité, ledit dispositif comprenant un bâti-support et un or- gane mobile dans celui-ci, ainsi que des moyens de verrouillage dudit organe sur ledit bâti-support, ledit dispositif étant caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent des moyens dispo¬ sés dans ledit organe mobile et sensibles à une ac- tion extérieure, un ensemble pyrotechnique de mise à

feu sollicité par lesdits moyens en cas d'action ex¬ térieure sur ceux-ci et agissant par explosion sur au moins une partie externe dudit organe, laquelle se déforme sous l'effet de l'explosion, la partie du bâti-support située en vis-à-vis de cette partie ex¬ terne étant aménagée pour permettre l'encastrement de cette dernière dans le bâti-support une fois qu ¬ elle a été déformée par l'explosion.

Dans ce qui précède, on a indiqué que selon l'une des caractéristiques essentielles de l'invention, la déformation ,obtenue par l'explosion, de la partie de l'organe mobile, assurait un encas¬ trement et un blocage permanents et définitifs de cet organe dans le bâti. On notera que cette déforma¬ tion peut aller jusqu'à la rupture de la zone concer¬ née de l'organe mobile. Par ailleurs,rentre égale¬ ment dans le cadre de l'invention, une disposition réciproque selon laquelle c'est le bâti qui est dé¬ formé (ou rompu au moins partiellement) pour bloquer l'organe mobile.

En variante, également, les moyens sensi¬ bles à une action extérieure peuvent être prévus sur le bâti aussi bien que sur l'organe mobile.

Ainsi qu'on l'a mentionné ci-dessus, le mode de réalisation préféré de l'invention consiste en son application au verrouillage et à la fermeture pour les portes blindées de coffres-forts ou de cham¬ bres fortes. L'invention peut cependant être utilisée pour le verrouillage de n'importe quel organe mobile dans un bâti-support, dès lors que cet organe mobile et ce bâti-support présentent en vis-à-vis des par¬ ties capables d'être déformées de manière permanente sous l'effet d'une explosion. C'est le cas notamment de tous les systèmes de fermeture comportant des pa- rois épaisses limitées par des tôles d'acier défor-

mables par explosion.

L'invention remplace les moyens mécani¬ ques de l'art antérieur par des moyens faisant appel â des ensembles pyrotechniques capables de procurer une explosion. Dans le cas d'un coffre-fort ou d'une chambre forte, on réalise ainsi une fermeture défi¬ nitive de la porte, de manière telle que même le dé¬ tenteur de la clé et de la combinaison chiffrée ne peut plus l'ouvrir. La seule solution reste alors l'effraction, mais celle-ci est alors fortement re¬ tardée.

Les moyens sensibles à une action exté¬ rieure, dont est muni l'organe mobile, en particu¬ lier la porte de coffre-fort ou de chambre forte, peuvent être réalisés d'une manière quelconque, â condition de remplir une double fonction, â savoir la détection d'une effraction, c'est-à-dire d'une action non volontaire sur l'organe mobile, et d'au¬ tre part, d'agir sur l'ensemble pyrotechnique de mise à feu capable de déclencher l'explosion désirée. Pour les besoins de la présente invention, on préfère uti¬ liser des moyens pyrotechniques, par exemple un- pro¬ duit inflammable et/ou explosif, sensible au choc et/ou à la friction d'un outil d'attaque ou à la flamme d'un chalumeau. Une telie couche peut être réalisée avantageusement sous forme d'une feuille plane noyée à l'intérieur du bâti et/ou de l'organe mobile, par exemple interposée entre les deux cou¬ ches de béton de la paroi constituant la porte de coffre-fort ou de chambre forte.

Bien que de tels moyens pyrotechniques soient préférés, on peut également utiliser d'autres moyens sensibles à une action extérieure d'effraction. On notera que les moyens pyrotechniques constituent le meilleur accumulateur d'énergie, ce qui permet de

s'affranchir d'une source d'énergie extérieure comme ce serait le cas de moyens de détection utilisant l'énergie électrique. Mais on pourrait cependant fai¬ re appel à d'autres types d'accumulateurs, par exem- pie un réservoir sous vide ou en pression, qui, en cas de percement, provoque un amorçage mécanisue du détonateur déclenchant l'explosion. Un autre exemple serait un ressort maintenu sous tension par une pla¬ que de verre ou par un fil. Selon l'invention, il est prévu en coopé¬ ration avec lesdits moyens sensibles à une action ex¬ térieure, un ensemble pyrotechnique de mise à feu ca¬ pable de- provoquer une explosion. Un tel ensemble comprend de manière connue, à titre illustratif, au moins un détonateur et du cordeau détonant. Sous l'ef¬ fet de l'explosion, au moins une partie externe de l'organe mobile ou du bâti se déforme. L'explosion provoque une extension ou une rupture de la paroi constitutive de l'organe mobile ou du bâti, par exem- pie de la tôle d'acier de la porte blindée d'un coffre-fort ou d'une chambre forte.

Pour réaliser l'effet de blocage recher¬ ché, le bâti-support entourant l'organe mobile est conformé de manière à ce que la partie externe ainsi déformée puisse s'encastrer, afin de réaliser le ver¬ rouillage définitif. Dans le cas d'un encadrement d* une porte de coffre-fort ou de chambre forte, celui- ci peut présenter une rainure dans laquelle vient s' encastrer la paroi d'acier de la porte. Dans ce der- nier cas, on réalise ainsi un blocage continu de la porte dans son encadrement, qui la rend inattaquable autrement qu'au chalumeau.

On connait déjà dans l'art antérieur, la technique générale du dudgeonnage qui implique la dê- formation d'un tube par explosion pour le fixer dans

des parois voisines. La présente invention implique de manière préférée une combinaison de moyens pyro¬ techniques de détection et d'explosion pour réaliser un système de sécurité. On ne trouve aucun enseigne- ment de ce genre dans les documents généraux ou la littérature des brevets relatifs au dudgeonnage.

L'invention, dans son application préfé¬ rée a pour objet un procédé de reblocage d'un coffre- fort ou analogue, caractérisé en ce que, lorsque ce coffre-fort subit une agression, au moins une partie de la porte du coffre est automatiquement déformée et refoulée, ou inversement, pour ainsi créer au moins un pêne artificiel empêchant ou retardant considé¬ rablement l'ouverture de ce coffre. Selon une autre caractéristique de ce procédé, le pêne artificiel précité pénètre dans un logement ménagé dans la paroi en vis-à-vis de celle donnant naissance audit pêne.

Ainsi qu'on l'a mentionné précédemment, la déformation et le refoulement de matière produi¬ sant le pêne artificiel précité, sont provoqués par une petite explosion ou des moyens pyrotechniques appropriés.

Un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, du type comprenant un moyen déla¬ teur associé à un coffre-fort et susceptible de fonc¬ tionner sous l'effet d'une agression pour rebloquer le coffre, est caractérisé en ce que ledit moyen dé¬ lateur est constitué par une petite masse d'explosif logée dans au moins une partie de la porte du coffre, de préférence au voisinage de la tranche de cette porte.

Ce dispositif est encore caractérisé par au moins un logement ménagé en vis-à-vis de la petite masse d'explosif, dans la paroi du coffre en regard

de la tranche de la porte.

Selon une réalisation particulière, la petite masse d'explosif est logée dans une pièce rap¬ portée intérieurement solidaire de la porte ou du më- canisme de serrure, et est de préférence située dans une partie en creux ménagée dans une plaque ou ana¬ logue faisant partie de ladite pièce.

Le moyen délateur précité peut être com¬ plété par une autre petite masse d'explosif associée au palâtre et/ou â l'un au moins des pênes de la serrure du coffre.

L'invention a encore pour objet un coffre- fort ou une enceinte forte d'un type quelconque, équipé d'un dispositif répondant à l'une ou l'autre des caractéristiques sus-mentionnêes.

L'invention sera maintenant illustrée sans être aucunement limitée, par la description ci- après faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - Fig. 1 montre schëmatiquement et en coupe une paroi de coffre-fort ou de chambre forte, munie d'une porte et équipée de moyens de verrouil¬ lage conformés selon l'invention.

- Fig. 2 est une vue partielle en coupe horizontale d'un coffre-fort équipé d'un dispositif conforme à l'invention.

- Fig. 3 est une vue partielle en coupe et à grande échelle de l'une des parois du coffre et de la porte associée à cette paroi, ladite vue illus- trant un fonctionnement particulier du dispositif se¬ lon l'invention, et

- Fig. 4 est une vue partielle et en cou¬ pe d'une pièce rapportée sur la porte du coffre-fort et contenant une petite masse d' * xplosif. La Fig. 1 représente une porte 1 de coffre-

fort mobile dans un encadrement 2 au moyen d'une charnière 3, L'intérieur de la chambre forte ou du coffre-fort se trouve du côté de la charnière 3 et l'extérieur du côté opposé, c'est-à-dire à la partie inférieure de la Fig. 1. De manière connue, la porte 1 comprend schématiquement des tôles d'acier 4, â l'intérieur desquelles est disposé du béton 5.

Selon l'invention, on prévoit à l'inté¬ rieur de la porte 1, noyée entre les couches de bé- ton, une couche 6 pyrotechnique de détection d'effrac¬ tion. A titre d'exemple, on peut citer une couche de produit inflammable de quelques dizièmes de mm d'épais¬ seur constituée de poudre noire ou équivalent, sensi¬ ble à 1 'échauffement (par exemple à des températures de 200°C ou davantage). On peut également faire appel à une ou plusieurs couches de produit inflammable et/ ou explosif de type sensible aux chocs, par exemple une peinture explosive à base de penthrite ou à la friction d'un outil ou encore à la flamme d'un cha- lumeau. Dans certains cas, il peut être avantageux de mettre en oeuvre des couches multiples de produits pyrotechniques différents, c'est-à-dire capables de répondre à des actions extérieures différentes. Par exemple, on peut associer une couche de penthrite à une couche de poudre inflammable connue comme poudre retard, telle qu'une couche minium-silicium. La fonc¬ tion commune â tous ces moyens est d'être sensibles à une action extérieure d'effraction.

La couche 6 coopère avec un ensemble py- rotechnique de mise à feu agissant par explosion. Dans l'exemple choisi et représenté à la Fig. 1 an¬ nexée, on voit un détonateur 7 qui peut être consti¬ tué par quelques dêcigrammes de penthrite amorcés par 1 dcg d'azoture de plomb. Ce détonateur est en liaison avec la couche 6 d'une part, et avec des

cordeaux détonants 8 d'autre part. Les cordeaux 8 sont noyés au voisinage de la tôle d'acier extérieu¬ re de la porte. Ces cordeaux sont par exemple des cordeaux chargés en penthrite à raison de 20 g/m. En vis-à-vis des cordeaux 8, mais du côté de l'encadrement 2, on trouve des rainures 9. Lors d'une effraction en quelque point que ce soit de la paroi protégée, il y a mise en ac¬ tion de la couche 6 et propagation de la mise à feu par l'intermédiaire du détonateur 7 aux cordeaux dé¬ tonants 8. La mise à feu se fait quasi instantané¬ ment. La détonation des cordeaux S a pour effet de gonfler la paroi d'acier 10 de la porte 1, qui vient s'encastrer dans la rainure 9 prévue dans Venca- drement 2. On réalise ainsi un blocage de la porte 1 dans l'encadrement 2.

En se reportant à la Fig. 2, un disposi¬ tif de reblocage d'un coffre-fort selon l'invention est essentiellement constitué par une petite masse d'explosif ou un moyen pyrotechnique quelconque 11 logé dans le porte 12 du coffre et situé de préféren¬ ce au voisinage de la tranche 13 de cette porte.

Dans la paroi 14 en regard de la tranche 13 de la porte 12, est ménagé un logement 15 en vis- à-vis de la petite masse d'explosif 11.

Ainsi, lors d'une tentative d'effraction, l'explosif 11 qui détectera directement ou indirecte¬ ment l'agression, produira une déflagration déformant' et refoulant localement la tranche 13 de la porte 12 vers le logement 15^ comme on l'a montré en 16, de façon à réaliser le reblocage du coffre-fort. Bien que cela ne soit pas représenté sur la Fig. 2, on peut prévoir un moyen quelconque relié â l'explosif 11 pour provoquer l'allumage de cet explosif. On peut parfaitement, sans sortir du

cadre de l'invention, prévoir une disposition inverse de celle représentée sur la Fig. 2, c'est-à-dire que l'explosif 11 serait logé dans la paroi 14 et que le logement 15 serait formé dans la tranche 13 de la porte 12. On peut également prévoir plusieurs masses d'explosif telles que 11, réparties â l'intérieur et sur le pourtour de la porte 12, ainsi que plusieurs logements, tels que 15, en correspondance avec tous ces explosifs et formés dans les parois du coffre au niveau de leurs parties adjacentes au pourtour de la porte 12. La déformation de la tranche 13 de la por¬ te peut se traduire par un bombé de cette tranche, comme on l'a montré en 16, ou bien par une déforma¬ tion et un déchirement de cette tranche, comme on l'a montré en 17 sur la Fig. 3. Dans ce dernier cas, on voit que la partie déchirée 17 pénètre dans le loge¬ ment 15 de façon â réaliser une ou plusieurs arêtes vives qui bloquent la porte 12 à l'ouverture.

Le ou les logements 15 peuvent être omis dans le cas où la porte 12 forme avec les parois 14 du coffre-fort une feuillure 18i en forme de chicane, comme on le voit bien sur la Figr 2. En effet, si l'explosif est disposé en lla_ dans l'un des angles intérieurs de la porte 12, cet explosif pourra défor- mer la tranche 13 de la porte, comme on l'a montré en 16a_, et, bien qu'il n'y ait pas de logement en vis-à-vis de l'explosif lla_ dans la paroi 14, cela suffira pour empêcher le pivotement de la porte 12 suivant la flèche F. En plus de l'explosif 11 et/ou Jla_, on peut prévoir une autre petite masse d'explosif llb ^ au niveau du palâtre 19 de la porte 12 qui supporte le mécanisme de serrure non représenté et logé dans l'espace 20. Ainsi, l'action de l'explosif llb_ pro- voquera une déformation locale du palâtre 19, comme

on l'a montré en I6t Cette déformation I6b_ pourra, par exemple, bloquer la partie arrière d'un pêne P de la serrure, lequel pêne ne pourra donc pas s'effa¬ cer de la paroi 14, On pourrait également, sans sor- tir du cadre de l'invention, prévoir une petite mas¬ se d'explosif à l'intérieur d'au moins un pêne tel que P, lequel explosif, sous l'effet d'une agression, pourra déformer ou déchirer le pêne dans sa gâche pour ainsi renforcer le blocage du coffre-fort en po- sition fermée.

Suivant la variante de réalisation visi¬ ble sur la Fig. 4, l'explosif 11 est logé dans une pièce 21 rapportée et solidaire de la tranche 13 de la porte 12, à l'intérieur de ladite porte. Plus prë- cisément, l'explosif 11 est situé dans un creux 22 ménagé dans une plaque ou une tôle 23 solidaire de la pièce 21. Ainsi, l'explosif 11 pourra provoquer la déformation visible en 24 et formant comme précé¬ demment un pêne artificiel pénétrant à l'intérieur du logement 15 formé dans la caisse du coffre-fort, matérialisée ici par la paroi 14.

On a donc réalisé suivant l 'invention, un système de reblocage d'un coffre-fort à l'aide d'un simple refoulement de matière qui peut se si- tuer soit au niveau de la porte du coffre-fort,soit au niveau de la caisse ou des parois de ce coffre- fort, ou même au niveau de la serrurerie.

Bien entendu, l 'invention n'est nillement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.

C'est ainsi qu'on pourrait parfaitement prévoir un moyen autre qu'un explosif ou qu'un sys¬ tème pyrotechnique pour réaliser la déformation et le refoulement de matière.




 
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