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Patent Searching and Data


Title:
METHOD AND DEVICE FOR PRINTING ON OPHTHALMIC GLASS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/084272
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for printing on an ophthalmic glass (1), that comprises : forming a pattern by depositing a first photo-polymerisable ink on the surface of the ophthalmic glass (1); polymerising the first ink using a UV-visible light source (14); making an over-print on at least a portion of the pattern (21) using a second transparent ink (23).

Inventors:
DEMARCHI HENRI DOMINICO (FR)
NACCARATO GIUSEPPE (FR)
ZAHOUILY KHALID (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/000062
Publication Date:
July 29, 2010
Filing Date:
January 25, 2010
Export Citation:
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Assignee:
TECOPTIQUE (FR)
DEMARCHI HENRI DOMINICO (FR)
NACCARATO GIUSEPPE (FR)
ZAHOUILY KHALID (FR)
International Classes:
B41J3/407; B41J2/21; B41J11/00; B41M1/34; B41M7/00
Domestic Patent References:
WO2006101526A22006-09-28
WO2003030958A12003-04-17
WO2006119733A22006-11-16
WO2006101526A22006-09-28
Foreign References:
US20040036753A12004-02-26
US20040175218A12004-09-09
JP2004004503A2004-01-08
EP1972456A12008-09-24
US20010017085A12001-08-30
US20050141942A12005-06-30
EP1527892A12005-05-04
US20060227194A12006-10-12
JP2006015691A2006-01-19
EP2078613A22009-07-15
DE4020223C11991-04-11
DE3820340C11989-06-22
US6840167B22005-01-11
Attorney, Agent or Firm:
HECKE, Gérard (FR)
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Claims:
Revendications

1. Procédé d'impression sur un verre ophtalmique (1) qui comporte la réalisation d'un motif (21) par dépôt d'une première encre (20) photopolymérisable sur la surface du verre ophtalmique (1) suivie de la polymérisation de la première encre (20) au moyen d'une source de lumière UV-visible (14), caractérisé en ce qu'on réalise une surimpression sur au moins une partie du motif (21) après polymérisation de la première encre (20), ladite surimpression étant réalisée avec une seconde encre (23) transparente.

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le verre ophtalmique (1 ) comporte un revêtement superficiel (17) hydrophobe ou superhydrophobe.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la première encre (20) est une encre à séchage ultraviolets.

4. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la première encre (20) est une encre à séchage thermique et photochimique.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le motif est réalisé au niveau d'une zone centrale (8) de la surface convexe du verre ophtalmique (1).

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la surimpression est réalisée sur au moins la totalité du motif (21).

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la surimpression est une surimpression par tampographie.

8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la surimpression est une surimpression par aérographie.

9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la surimpression est une surimpression par jet d'encre.

10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que Ia seconde encre (23) est une encre photopolymérisable.

11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes :

- réalisation d'un motif (21) par dépôt de la première encre (20) photopolymérisable sur la surface du verre ophtalmique (1),

- polymérisation de la première encre (20) par insolation au moyen de la source de lumière UV-visible (14),

- surimpression sur au moins une partie du motif (21), ladite surimpression étant réalisée avec la seconde encre (23) transparente et,

- polymérisation de la seconde encre (23) par insolation au moyen de ia source de lumière UV-visible (14).

12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 , caractérisé en ce que la seconde encre (23) comporte une base identique à celle de ia première encre (20).

13. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que l'impression n'est pas réalisée en suivant la courbure du verre ophtalmique (1 ).

14. Dispositif d'impression par jet d'encre d'un motif sur un verre ophtalmique (1 ) qui comporte : un poste d'impression (15) ayant au moins une tête d'impression (16) à jet d'encre,

- une source de lumière UV-visible (14) qui est solidaire de la tête d'impression (16), Dispositif caractérisé en ce que la source de lumière UV-visible (14) et le poste d'impression (15) sont placées au-dessus du verre ophtalmique (1) à une distance d2 du haut du verre (1) comprise entre 1 mm et 5mm et en ce que la source de lumière UV-visible (14) est située à une distance d-, de la tête d'impression (16) comprise entre 1 et 10mm.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la source de lumière UV-visible (14) a une forme de barrette à section transversale rectangulaire d'une largeur et d'une longueur, respectivement, comprise entre 1 mm et 2mm, et 50mm et 70mm.

16. Dispositif selon l'une des revendications 14 et 15, caractérisé en ce que le poste d'impression (15) a une première tête d'impression (26) à jet d'encre et une seconde tête d'impression (27) à jet d'encre et en ce que la source de lumière UV-visible (14) est disposée entre les première et la seconde têtes d'impression (26, 27).

17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que la source de lumière UV-visible (14) comporte une ouverture (22) de sortie de ligne de lumière ayant une forme de fente plus étroite au centre qu'à chaque extrémité de ladite fente.

Description:
Procédé et dispositif d'impression sur un verre ophtalmique

Domaine technique de l'invention

L'invention concerne un procédé d'impression sur un verre ophtalmique qui comporte la réalisation d'un motif par dépôt d'une première encre photopolymérisable sur la surface du verre ophtalmique suivie de la polymérisation de Ia première encre au moyen d'une source de lumière UV- visible.

L'invention concerne également un dispositif d'impression par jet d'encre d'un motif sur un verre ophtalmique pour la mise en œuvre du procédé qui comporte un poste d'impression ayant au moins une tête d'impression à jet d'encre et une source de lumière UV-visible qui est solidaire de Ia tête d'impression.

État de la technique

Comme représenté à la figure T, l'impression tampographique sur un verre ophtalmique 1 , nu, verni, multicoat à revêtement superficiel hydrophobe ou superhydrophobe est couramment utilisée pour appliquer une inscription sur le verre ophtalmique, sous forme d'un marquage indispensable à l'identification de ce dernier. Le marquage d'un verre ophtalmique 1 est essentiellement réalisé sur sa partie convexe. Le marquage représenté à la figure 1 peut être permanent ou temporaire. Ce marquage comporte des éléments commerciaux (logo du fabriquant, nom du verre, message publicitaire etc..) mais également des éléments techniques qui vont permettre le montage du verre sur sa monture. Après marquage, le marquage temporaire est éliminé par l'opticien grâce à un produit spécifique comme un solvant organique ou des solutions aqueuses susceptibles de dissoudre ou décrocher l'encre utilisée pour le marquage. Le marquage des verres progressifs contient généralement au moins trois éléments de marquage temporaire technique qui sont une croix de centrage 3, un point de référence du prisme (PRP) 4 et un axe 5. Ces trois éléments de marquage temporaire 3, 4 et 5 permettent à l'opticien de localiser rapidement les zones à contrôler du verre ophtalmique 1 qui sont, notamment, le centre de contrôle de la puissance vision de près 6 (VP) et le centre de contrôle de la puissance vision de loin 7 (VL). Ces éléments de marquage temporaire 3, 4 et 5 se situent sur une zone centrale 8 formée par une bande centrale au niveau de la partie convexe du verre ophtalmique 1 (figure 1 ).

Comme représenté à la figure 2, pour son transport, chaque verre ophtalmique 1 est classiquement emballé dans une pochette d'emballage 9 en papier puis conditionné dans des cartons. Les vibrations produites lors du transport des verres ophtalmique 1 sous ce conditionnement provoquent le frottement entre la pochette d'emballage 9 et la partie convexe du verre ophtalmique 1 , en particulier sur la zone centrale 8. Ces frottements prolongés entraînent fréquemment un effacement progressif des marquages situés au niveau de la zone centrale 8 et affectent la lisibilité du marquage.

D'autre part, il est connu qu'une couche d'encre peut être déposée par jet d'encre sur un cliché de tamponnage (voir DE 4020223 et DE 3820340) ou directement sur le tampon lui-même (voir US 6840167). Dans ce dernier cas, le motif est imprimé par l'intermédiaire d'une tête d'impression sur une surface plane d'un tampon. Le tampon est ensuite appliqué sur l'objet destiné à recevoir le motif pour transférer l'encre. L'impression avec un tampon de forme plane présente l'inconvénient que des coussins d'air se forment entre le tampon et l'objet, et Ia qualité du motif apposé est ainsi mauvaise. Pour tenter de remédier à cela, le document US 6,840,167 propose de déformer la surface plane du tampon par l'intermédiaire d'un élément poussoir ou de manière hydraulique. Cependant, cette déformation à l'arrière du tampon en siliconé provoque une déformation incontrôlée de l'image imprimée sur le devant. Il en résulte des risques de déformation géométrique et de craquellement des motifs. La mise en œuvre de ces technologies connues reste néanmoins complexe.

En outre, l'obtention d'un marquage qui adhère trop fortement à la surface du verre ophtalmique 1 ou incrusté dans le verre 1 est rédhibitoire car il empêche tout effacement ultérieur du marquage temporaire primordial pour préserver et/ou ne pas affecter les propriétés optiques du verre ophtalmique 1.

L'impression par jet d'encre est une autre technique courante d'impression généralement contrôlée par un ordinateur, ce qui permet d'imprimer des motifs différents avec une grande flexibilité, et très rapidement. Cependant, cette technique d'impression en est encore à ses balbutiements dans le domaine de l'optique lunetière tant la difficulté est grande de trouver le juste compromis entre une bonne adhésion et une facilité de nettoyage. L'utilisation d'une encre d'impression à base d'eau directement sur le verre fournit une qualité de motifs qui n'a pas la précision attendue, car une telle encre, présente de médiocres qualités d'adhésion et de mouillabilité sur le revêtement hydrophobe ou superhydrophobe des verres ophtalmiques. L'impression directe par jet d'encre sur un verre hydrophobe ou superhydrophobe, engendre des problèmes de mouillabilité et une mauvaise adhésion sur le revêtement du verre ophtalmique. L'encre s'efface au moindre frottement et les gouttes, qui devraient former un trait continu, se retrouvent en un trait discontinu et irrégulier. Il en résulte un mauvais contraste et une définition insuffisante. Les encres à solvant restent les plus employées pour l'impression des verres ophtalmiques par tampographie. Ces encres contiennent un solvant qui est éliminé par évaporation après dépôt sur Ie verre. Le solvant ne participe donc pas aux propriétés intrinsèques de l'encre et n'est présent que temporairement dans l'encre.

Le document WO2006/119733 décrit un procédé d'impression par jet d'encre à partir d'encre à solvant dans lequel le verre ophtalmique est chauffé préalablement au dépôt de l'encre. Le procédé consiste à détecter, au moyen d'un dispositif optique, des microgravures pour déterminer leurs positions et . localiser la zone d'impression. L'encre est ensuite déposée au niveau de la zone d'impression du verre préchauffé. Ce préchauffage favorise la solidification et la prise de l'encre sur le revêtement hydrophobe du verre ophtalmique. Le verre ophtalmique est préchauffé au moyen d'un organe de chauffage, comme un radiateur à infrarouge ou un ventilateur à air chaud, disposé au-dessus du verre ophtalmique.

Outre le fait que l'utilisation d'encre à solvant requiert des précautions de manipulation du fait de leur caractère inflammable et parfois toxique, ces encres à solvant ont la particularité de sécher rapidement. Notamment, les encres à solvant, en jet d'encre, sèchent au niveau de l'orifice des buses de la tête d'impression dès leur mise en contact avec l'air. L'encre sèche n'a aucune influence en papeterie vu que les buses sont très proches du papier à imprimer et que le support est plan. Il n'en va pas de même en optique lunetière où le verre peut être fortement courbé. Comme représenté à la figure 3, Ie marquage est réalisé par déplacement du verre ophtalmique 1 par rapport à la tête d'impression 10 fixe, selon une direction représentée par une flèche horizontale à la figure 3. La tête d'impression 10 projette des gouttelettes d'encre 11 sous forme d'un jet d'encre 12 pour chaque position successive du verre P 1 , P 2 , P 3 , P 4 à P x . Pour obtenir une bonne définition du marquage quelle que soit la courbure, par exemple, pour une faible courbure C 1 ou une forte courbure C 2 du verre ophtalmique 1 (figure 3), chaque jet d'encre 12 doit idéalement être parallèle aux autres jets d'encre 12 obtenus aux différentes positions successives P 1 , P 2 , P 3 , P 4 à P x . Or à l'usage, comme représenté à la figure 4, des résidus d'encre 13 formés au niveau des buses de la tête d'impression 10 entraînent des déviations Cc 1 , α 2 des jets d'encre 12. Les angles Ct 1 et α 2 varient selon l'importance du résidu 13. Pour un dépôt de résidus 13 important, l'orifice de la buse peut même être obstrué (P 3 à la figure 4). Une détérioration notable de la qualité de l'impression est ainsi constatée à l'usage.

Des travaux plus récents ont proposé d'utiliser des encres photopolymérisables par rayonnement ultraviolet (UV), pour l'impression de verre ophtalmique. En particulier, le document WO2006/101526 décrit un procédé d'impression par jet d'encre sur des verres ophtalmiques à partir d'encre UV. Néanmoins, l'adhésion des gouttelettes d'encre sur le verre ophtalmique, en particulier des verres superhydrophobes, n'est pas suffisante pour résister aux frottements auxquels est soumis le verre ophtalmique dans son conditionnement.

Par ailleurs, le procédé d'impression par jet d'encre, en particulier, à partir d'encre UV entraîne des difficultés d'élimination des éléments de marquage temporaires. Comme représenté à la figure 5, le marquage par procédé d'impression par jet d'encre donne un marquage sous forme de juxtaposition des gouttelettes d'encre 11. Les gouttelettes d'encre 11 ayant des diamètres très faibles de l'ordre de quelques microns, leur juxtaposition (sans contact) donne une apparente forme de traits continus. Après nettoyage du verre ophtalmique 1 , on constate que l'élimination selon des procédés classiques des éléments de marquage temporaires n'est pas aisée et laisse des traces sur le verre. Comme illustré à la figure 6, lors du nettoyage, les gouttelettes d'encre 11 se dispersent et quelques une d'entre-elles restent sur le verre ophtalmique 1 après nettoyage. Les gouttelettes d'encre 11 résiduelles forment des micropoints qui sont très difficiles à repérer sous forme individuelle et souvent oubliés lors du traitement de nettoyage du verre ophtalmique 1.

Objet de l'invention

L'objet de l'invention consiste à élaborer un procédé d'impression sur un verre ophtalmique simple à mettre en œuvre, permettant d'obtenir un bon contraste tout en améliorant la précision et la qualité des motifs apposés.

L'invention a également pour objet de proposer un procédé d'impression permettant d'obtenir un marquage facile à éliminer ultérieurement tout en ayant une bonne résistance à l'usure et une excellente tenue sur tout type de verre ophtalmique, en particulier sur un verre superhydrophobe.

Un autre objet de l'invention consiste à proposer un dispositif d'impression par jet d'encre d'un motif sur un verre ophtalmique pour la mise en œuvre du procédé performant et conférant une souplesse d'utilisation.

Selon l'invention, ce but est atteint par un procédé d'impression et un dispositif d'impression selon les revendications indexées.

En particulier, ce but est atteint par le fait qu'on réalise une surimpression sur au moins une partie du motif après polymérisation de la première encre, ladite surimpression étant réalisée avec une seconde encre transparente. Description sommaire des dessins

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement et en vue de dessus, un verre ophtalmique portant un marquage. - la figure 2, représente, schématiquement et en coupe, un verre ophtalmique dans son conditionnement.

- les figures 3 et 4 représentent, schématiquement et en vue de profil, un dispositif d'impression par jet d'encre d'un verre ophtalmique avec une encre à solvant. - les figures 5 et 6 représentent, schématiquement et en vue de dessus, un verre ophtalmique respectivement avant et après nettoyage d'un marquage temporaire.

- les figures 7 à 10, 12 et 13 représentent, schématiquement et en vue de profil, les différentes étapes d'un procédé d'impression selon un mode de réalisation particulier de l'invention.

- la figure 1 1 représente, schématiquement et en vue coupe, un dispositif d'impression selon la figure 7.

- Ia figure 14 représente, schématiquement et en coupe selon l'axe AA, une vue partielle du dispositif selon la figure 13. - la figure 15 représente, schématiquement et en vue de dessus, un verre ophtalmique lors d'une opération de nettoyage.

- les figures 16 à 19 représentent, schématiquement et en vue de profil, les différentes étapes d'un procédé d'impression selon un mode de réalisation particulier de l'invention. - les figures 20 et 21 représentent, schématiquement et en coupe selon l'axe BB, une vue partielle du dispositif selon la figure 19. Description d'un mode préférentiel de l'invention

En référence aux figures 7 à 10, un dispositif d'impression par jet d'encre d'un motif sur un verre ophtalmique 1 , comporte une source de lumière UV- visible 14 et un poste d'impression 15 ayant une tête d'impression 16 à jet d'encre, par exemple d'un type connu goutte à la demande (thermique, piézo-électrique ou électrostatique) ou par déviation magnétique.

Selon un mode de réalisation préférentiel, le verre ophtalmique 1 est hydrophobe ou superhydrophobe et comporte un revêtement superficiel 17 hydrophobe ou superhydrophobe.

La source de lumière UV-visible 14 est solidaire de la tête d'impression 16 lors du mouvement de sorte que l'ensemble peut être déplacé selon l'axe vertical et/ou l'axe horizontal et positionné simultanément et de façon coordonnée. La source de lumière UV-visible 14 est également située, de préférence, le plus près possible de la tête d'impression 16, par exemple, à une distance à^ de la tête d'impression 16 comprise entre 1 et 10 mm, de préférence de 5 mm.

Comme représenté à la figure 7, la source de lumière UV-visible 14 est placée au-dessus du verre ophtalmique 1 à une faible distance d 2 du verre ophtalmique 1 , plus particulièrement, du haut du verre 1 (en haut à la figure 4) pour irradier uniformément une partie de la surface du verre 1 sur laquelle est déposée l'encre pour réaliser un motif. Le fait d'avoir une distance d 2 la plus faible possible permet d'éviter la réflexion sur le verre ophtalmique 1 de la lumière émise par la source de lumière UV-visible 14. La distance d 2 est, avantageusement, comprise entre 1mm et 5mm, de préférence de 1 mm. Le poste d'impression 15 est également placé au-dessus du verre 1 , à une distance d 2 du haut du verre 1 comprise entre 1 mm et 5mm. Le poste d'impression 15 et la source de lumière UV-visible 14, sont placés au-dessus du verre ophtalmique 1 à une même distance d 2 . Cette faible distance d 2 diminue les risques de déviation des jets d'encre 12. Les jets d'encre 12 projetés par la tête d'impression 16 pour chaque position P 0 â x) du verre ophtalmique 1 sont ainsi parfaitement parallèles (figure 3).

Comme représenté à la figure 7, le procédé d'impression sur un verre ophtalmique 1 comporte une première étape de positionnement du verre ophtalmique 1 sur un support 18. Le verre ophtalmique 1 est typiquement maintenu en position sur le support 18 par aspiration grâce à un canal traversant 19. Le verre ophtalmique 1 est alors plaqué sur la partie supérieure du support 18 (en haut figure 7).

Le haut du verre ophtalmique 1 est ensuite détecté, par exemple, par un capteur capacitif, électronique ou un faisceau laser afin de caler la tête d'impression 16 du poste d'impression 15 à une distance d 2 prédéterminée du haut du verre ophtalmique 1 (flèche verticale à la figure 7).

Comme représenté aux figures 8 et 9, on réalise un motif par dépôt d'une première encre 20 photopolymérisable, sous forme de gouttelettes d'encre 11 , sur la surface du revêtement superficiel 17 hydrophobe ou superhydrophobe du verre ophtalmique 1.

L'impression n'est pas, de préférence, réalisée en suivant la courbure du verre ophtalmique 1. Le verre ophtalmique 1 est soumis aux jets d'encre 12 de la tête d'impression 16 fixe (figure 8). Le poste d'impression 15 reste immobile tout au long des opérations suivantes. Seul le support 18 se déplace selon une direction horizontale illustrée par une flèche à la figure 9. L'impression permet de conserver une distance constante entre la tête d'impression 16 et le support 18.

Selon une variante non représentée, le support 18 est fixe et le poste d'impression 15 se déplace sans suivre la courbure du verre 1 selon une direction horizontale.

On polymérise la première encre-20 par irradiation dès le dépôt sur le verre ophtalmique 1 , au moyen de la source de lumière UV-visible 14. Après dépôt des premières gouttelettes de la première encre 20, le support 18 se déplace selon la direction horizontale (flèche à Ia figure 9) soumettant le dépôt d'encre 20 au rayonnement de la source de lumière UV-visible 14 (figure 10).

Comme représenté à la figure 10, la source de lumière UV-visible 14 émet une lumière en direction de la surface du verre ophtalmique 1 , de préférence parallèlement aux jets d'encre 12 projetés par Ia tête d'impression 16.

Les gouttelettes d'encre 11 de la première encre 20 déposées en P 1 irradiées, se solidifient par une réaction de photopolymérisation pour former le motif imprimé 21 désiré. Une prise d'encre 20 ultra rapide est ainsi favorisée.

L'opération est ensuite réitérée pour les positions P 2 à P x suivantes selon la topographie du motif désiré. Ces opérations consécutives étant rapides, les gouttelettes d'encre 11 n'ont pas le temps de coalescer ni de rouler. Le déplacement du verre ophtalmique 1 d'une position à une autre est rapide et, avantageusement, constitue un mouvement continu.

Le déplacement du support 18 est piloté par un ordinateur en fonction de Ia topographie du motif à imprimer sur le verre ophtalmique 1. Le programme d'impression par jet d'encre peut tenir compte de Ia déformation induite par la courbure, faible C 1 ou forte C 2 , du verre 1. Ainsi, la déformation de l'image peut être prise en compte par le programme d'impression selon tout procédé connu pour reconstituer la topographie du motif de transfert compensant cette déformation et obtenir le motif désiré sur le verre ophtalmique 1.

Selon une variante, l'impression n'est pas réalisée par anamorphisme numérique. On entend par anamorphisme numérique, une impression qui déforme numériquement les formes géométriques des motifs avant impression pour obtenir au final des formes géométriques imprimées conformes.

La première encre 20 utilisée est une encre photopolymérisable qui polymérise sous l'effet d'une exposition à une lumière UV-visible en présence d'air et à température ambiante. La polymérisation est quasi instantanée, le passage de la molécule au matériau polymère s'effectuant en quelques dixièmes de seconde sous irradiation intense. Cette polymérisation consomme, de ce fait, très peu d'énergie. En effet, la première encre 20 est à l'origine sous forme de monomères et/ou d'oligomères. Ces derniers polymérisent et réticulent par irradiation, provoquant la solidification de la première encre 20. On obtient alors une encre 20 sèche quasi instantanément et sans dépenser beaucoup d'énergie. La première encre 20 photopolymérisable est, préférentiellement, une encre à séchage ultraviolets (UV) ou une encre "dual-cure" c'est-à-dire à séchage thermique et photochimique. Les encres photopolymérisables sont constituées à la fois de monomères radicalaires et/ou cationiques, d'oligomères, d'un système photoamorceur, de pigments et d'additifs.

La source de lumière UV-visible 14 émet une longueur d'onde en adéquation avec le spectre d'émission du système photoamorceur utilisé dans Ia formulation de la première encre 20. Pour faciliter l'effacement ultérieur du motif imprimé 21 sur le verre ophtalmique 1 , l'intensité de la source lumineuse UV-visible est déterminée, avantageusement, de façon à réticuler faiblement la partie de la première encre 20 en contact avec le verre 1 et fortement la partie de la première encre 20 en surface du motif imprimé 21. Étant entendu que la réticulation d'un polymère détermine les caractéristiques mécaniques du polymère. Ainsi, pour créer un gradient de polymérisation au sein du motif imprimé 21 et trouver un compromis entre la polymérisation rapide de la première encre 20 en surface et une adhésion optimale sur le verre 1 , on peut combiner le choix du système photoamorçeur et la longueur d'onde choisie parmi les UV-C 1 UV-B et/ou UV-A. De ce fait, l'ordre d'exposition de l'échantillon aux rayonnements influence les propriétés de surface de la première encre 20 tout en facilitant l'indispensable opération de nettoyage des verres ophtalmiques 1 après les étapes de façonnage de celles-ci. Le verre 1 peut être, par exemple, soumis à une première irradiation UV-A puis à une seconde irradiation UVC et/ou UV-B ou inversement.

La réaction de photopolymérisation de la première encre 20 se déroule à température ambiante avec des résines ne contenant pas ou très peu de solvant, ce qui réduit l'émission de vapeurs polluantes. Toutefois, afin d'ajuster leur viscosité, on peut y ajouter une très faible quantité de solvant, dans des proportions spécifiques comprises entre 1 % et 10%, de préférence, entre 1% et 7% afin de combiner les avantages des deux types d'encres à séchage photochimique et/ou à solvant.

Pour une encre à séchage UV, la première encre 20 polymérise par une exposition à un rayonnement électromagnétique correspondant aux UVA, UVB 1 UVC du UV visibles. Les doses d'irradiation ainsi que les longueurs d'ondes sont également choisies de façon à ne pas endommager ou dégrader les propriétés du traitement hydrophobe ou superhydrophobe des verres ophtalmiques 1. Selon un mode particulier de réalisation, la première encre 20 est une encre UV et la source de lumière UV-visible 14 est une lampe à UV-visible. À titre d'exemple, un générateur de lumière UV avec guide de lumière en fibres optiques quartz, fabriqué par la société Hamamatsu sous la référence LC8 est utilisé avec une encre UV. L'intensité lumineuse UV est comprise, de préférence, entre 20 et 25%. L'intensité est fonction de l'hydrophobie du verre 1 , plus importante pour des verres 1 hydrophobes que pour des verres 1 peu ou non hydrophobes. À titre d'exemple, l'intensité est réglée à 20 % pour un verre faiblement hydrophobe, 23% pour un verre hydrophobe et à 25% pour un verre superhydrophobe.

Comme représenté à la figure 11 , la source de lumière UV-visible 14 a, de préférence, une forme de barrette à section transversale rectangulaire d'une largeur et d'une longueur, respectivement, comprise entre 1 mm et 2 mm, et 50mm et 70mm. La section transversale rectangulaire de la source de lumière UV-visible 14 a, avantageusement, une largeur de 1 mm et une longueur de 65mm.

Selon une alternative, la ligne de lumière issue de la source de lumière UV- visible 14 a, avantageusement, une largeur comprise entre 1mm et 2mm et une longueur comprise entre 55mm et 65 mm. La ligne de lumière a, de préférence, une largeur de 1 mm et une longueur de 65mm. Selon ce mode particulier de réalisation, la source de lumière UV-visible 14 a une forme de barrette à section transversale rectangulaire d'une largeur et d'une longueur, respectivement, comprise entre 10mm et 20 mm, et 60mm et 70mm.

En outre, la source de lumière UV-visible 14 comporte avantageusement une ouverture 22 de sortie de ligne de lumière ayant une forme de fente plus étroite au centre qu'à chaque extrémité de ladite fente (en haut et en bas à la figure 11), de sorte que la partie étroite de la fente se situe au-dessus de la zone centrale 8 (figure 11).

Comme illustré à la figure 10, pour une vitesse constante de déplacement du support 18, les gouttelettes d'encre 11 déposées en périphérie du verre ophtalmique 1 (à gauche à la figure 10) sont insolées avec une intensité moins forte que celles situées au centre du verre 1 parce que la distance d 3 qui sépare les gouttelettes d'encre 11 de la source de lumière UV-visible 14 est plus grande que la distance d 2 .

On peut améliorer de façon significative la tenue des gouttelettes d'encre 11 sur le verre ophtalmique 1 , en faisant varier le temps d'exposition des gouttelettes d'encre 11 à la lumière émise par la source de lumière UV-visible 14. En effet, la réticulation de la première encre 20 n'est pas homogène selon que le motif imprimé 21 est réalisé au centre ou en périphérie du verre ophtalmique 1. La distance entre la tête d'impression 16 et les gouttelettes d'encre 11 déposée sur Ie verre ophtalmique 1 à partir de la première encre 20 varie en fonction de la position des gouttelettes d'encre 11 sur le verre ophtalmique 1 (périphérique ou centrale) du fait de la courbure du verre 1 et que la distance entre la tête d'impression 16 et le support 18 reste constante.

Selon un mode de réalisation particulier, l'ouverture 22 de sortie de la ligne de lumière laisse passer moins de lumière au centre de la source de lumière UV-visible 14. Ainsi, les gouttelettes d'encre 11 situées dans la zone centrale 8 du verre ophtalmique 1 sont insolées durant un temps d'irradiation plus court que gouttelettes d'encre 1 1 déposées en dehors de cette zone 8.

Comme schématisé à la figure 11 , on peut également adapter la vitesse de déplacement du support 18 en fonction de la distance séparant Ia source de lumière UV-visible 14 et la surface du verre ophtalmique 1 , afin d'insoler plus longuement les motifs en périphérie du verre 1 (à gauche et à droite du verre à la figure 11) et intervenir sur le taux de polymérisation de la première encre 20.

En combinant l'adaptation de la vitesse mentionnée ci-dessus et la forme particulière de l'ouverture 22 de sortie de ligne de lumière, on améliore significativement la tenue du motif imprimé 21 sur le verre ophtalmique 1 et l'homogénéité du marquage.

Comme représenté aux figures 12 et 13, on réalise une surimpression sur au moins une partie du motif 21 ainsi obtenu après polymérisation de la première encre 20. La surimpression est réalisée avec une seconde encre 23 transparente.

La seconde encre 23 est une encre non pigmentée choisie parmi les encres à l'eau, à solvant, à séchage ultraviolet, "dual-cure" et les vernis.

La seconde encre 23 peut comporter une base identique à celle de la première encre 20 afin de diminuer les interactions entre les première et seconde encres, respectivement 20 et 23 et d'améliorer la cohésion entre les deux encres, 20 et 23.

Selon un mode de réalisation préféré, la seconde encre 23 est une encre à solvant. Les encres à solvant étant facile à enlever, on constate alors de façon surprenante une synergie entre les première et seconde encres, respectivement 20 et 23, qui permet d'obtenir un marquage de qualité avec un bon contraste et bonne une définition ainsi qu'une bonne tenue sur le verre 1 tout en étant néanmoins facile à enlever.

Les caractéristiques des deux encres, 20 et 23, c'est-à-dire l'aptitude des encres à solvant à s'éliminer facilement et la qualité de la définition du motif imprimé 21 pour les encres UV se combinent de façon surprenante pour donner un marquage ayant des propriétés améliorées.

Par ailleurs, la qualité de la surimpression n'est pas aussi importante que pour l'impression du motif 21. En effet, la seconde encre 23 est transparente et n'a pas pour fonction un marquage lisible. De ce fait, la présence de déviations lors de cette opération de surimpression, fréquentes avec les encres à solvant, a peu d'effets sur la qualité du marquage obtenu par ce procédé.

La surimpression est réalisée, de préférence, sur au moins la totalité du motif imprimé 21. En particulier, la surimpression recouvre le motif imprimé 21 et peut également s'étendre sur la totalité du motif 21 et se prolonger au-delà de la forme du motif imprimé 21. Néanmoins, le débordement de Ia surimpression sera le plus faible possible, pour éviter un surcoût de production. De préférence, la surimpression se superpose exactement avec le motif imprimé 21 obtenu par la première impression.

Selon un mode de réalisation particulier représenté aux figures 12 et 13, la surimpression est une surimpression par tampographie. Après polymérisation de la première encre 20, le support 18 est déplacé, pour positionner le verre ophtalmique 1 sous une unité de tamponnage 24. Une surimpression selon un procédé de tampographie classique est réalisée sur le motif imprimé 21 , à partir de la seconde encre 23 transparente. La seconde encre 23 est appliquée au moyen de l'unité de tamponnage 24, favorisant la pénétration et l'adhérence sur le verre ophtalmique 1.

Comme représenté à la figure 14, le motif imprimé 1 par la première impression est encapsulé par la seconde encre 23 transparente et forme un ensemble 25. La seconde encre 23 lie les gouttelettes formant le motif imprimé 21 et améliore l'adhésion du motif imprimé 21 à la surface du verre ophtalmique 1 , en particulier lorsqu'il existe un revêtement superficiel 17, hydrophobe ou superhydrophobe.

Par ailleurs, on constate de façon surprenante que la surimpression du motif imprimé 21 favorise l'élimination de ce motif 21. En effet, comme illustré à la figure 15, contrairement à un motif réalisé par une opération unique d'impression par jet d'encre, l'ensemble 25 possède une cohésion des première et seconde encres, respectivement 20 et 23, qui évite la dispersion des gouttelettes formant la première encre 20, lors du nettoyage de Ia surface du verre ophtalmique 1.

Selon un autre mode de réalisation particulier, le verre ophtalmique 1 est nu c'est-à-dire sans revêtement 17 hydrophobe, superhydrophobe ou anti-reflet, par exemple, un verre de stock ou semi-fini. La formulation de la première encre 20 photopolymérisable est alors adaptée aux caractéristiques du verre ophtalmique 1 nu. À défaut d'un revêtement superficiel 17 hydrophobe ou superhydrophobe, le procédé d'impression comporte le dépôt de la première encre 20 directement sur Ia surface du verre ophtalmique 1.

Selon un autre mode de réalisation particulier non représenté, la surimpression est une surimpression par aérographie. Après polymérisation de la première encre 20, une surimpression selon un procédé d'aérographie classique est réalisée sur le motif imprimé 21 , à partir de la seconde encre 23 transparente formant Ie médium.

Selon un autre mode de réalisation particulier représenté aux figures 16 à 19, la surimpression est une surimpression par jet d'encre.

De préférence, la surimpression est réalisée avec une seconde encre 23 photopolymérisable et transparente. À l'exception des pigments dont Ia seconde encre 23 est dépourvue, la seconde encre 23 peut être une encre identique en tout point à la première encre 20. Par exemple, la première encre 20 peut être une encre UV jaune et la seconde encre 23 la même encre UV, sans les pigments jaunes.

Comme représenté à la figure 16, un dispositif d'impression comporte, avantageusement, un poste d'impression 15 ayant une première tête d'impression 26 à jet d'encre et une seconde tête d'impression 27 à jet d'encre. Comme illustré à la figure 16, la source de lumière UV-visible 14 est disposée entre ' les première et seconde têtes d'impression, respectivement 26 et 27. La première tête d'impression 26 est alimentée avec la première encre 20 photopolymérisable et la seconde tête d'impression 27 est alimentée avec la seconde encre 23. De préférence, la source de lumière UV-visible 14 est située à la même distance d-, des première et seconde têtes d'impression, respectivement 26 et 27.

Les première et seconde têtes d'impression, respectivement 26 et 27, ainsi que la source de lumière UV-visible 14 sont, de préférence, solidaires.

Comme représenté aux figures 16 à 19, le procédé selon un mode de réalisation particulier comporte une étape de réalisation d'un motif 21 par dépôt de la première encre 20 photopolymérisable sur la surface du verre ophtalmique 1 (figure 16) au moyen de la première tête d'impression 26.

Comme représenté à la figure 16, le support 18 est déplacé selon le sens de la flèche horizontale de façon à positionner les gouttelettes d'encre 11 sous la source de lumière UV-visible 14, pour permettre l'insolation de la première encre 20 au moyen de la source de lumière UV-visible 14.

Comme représenté à la figure 17, les gouttelettes d'encre 11 de la première encre 20 polymérisent pour former le motif imprimé 21. Le support 18 est ensuite déplacé dans le même sens (flèche à droite à la figure 7) pour positionner le motif imprimé 21 sous la seconde tête d'impression 27 du dispositif d'impression.

Comme représenté à la figure 18, l'opération de surimpression est réalisée sur au moins une partie du motif imprimé 21. La surimpression est réalisée avec Ia seconde encre 23 transparente. Le déplacement du support 18 est ensuite effectué dans le-sens inverse (flèche horizontale à la figure 18), pour positionner de nouveau le motif surimprimé sous la source de lumière UV- visible 14.

Comme représenté à la figure 20, la seconde encre 23 polymérise ensuite par insolation au moyen de la source de lumière UV-visible 14.

Comme représenté à la figure 21 , le motif imprimé 21 peut être recouvert par la surimpression constituée par la seconde encre 23.

Selon une alternative représentée à la figure 22, la surimpression peut se superposer parfaitement avec le motif 21.

Ce dispositif d'impression permet de mettre en œuvre le procédé décrit précédemment et, notamment, présente l'avantage de superposer parfaitement la seconde encre 23 sur la première encre 20. Le dispositif d'impression selon ce mode particulier de réalisation est particulièrement adapté pour des verres ophtalmiques 1 très hydrophobes et superhydrophobes. Il offre une grande souplesse d'utilisation puisque qu'il ne nécessite pas un modèle générique comme pour la tampographie. En outre, la seconde tête d'impression 27 peut servir à éjecter non seulement des encres de type UV mais également tout type d'encre, conférant ainsi au dispositif d'impression une certaine souplesse d'utilisation. En cas d'une modification de la nature du verre ophtalmique 1 , hydrophobe ou non hydrophobe, on pourra ou non utiliser la seconde tête d'impression 27 et/ou modifier uniquement la formulation de la seconde encre 23 transparente au lieu de changer la formulation de la première encre 20. Cette possibilité est très intéressante car un fabricant de verres peut avoir plusieurs machines d'impression avec des couleurs de première encre différentes.

Ce procédé est particulièrement avantageux pour un motif 21 réalisé au niveau des zones sensibles de la surface convexe du verre ophtalmique 1 , en particulier au niveau de la zone centrale 8. Il est également possible de déposer plusieurs motifs 21 sur un même verre ophtalmique 1 et de surimprimer uniquement les motifs 21 situés dans la zone centrale 8, lesquels sont davantage sollicités lors de leur transport que les zones périphériques du verre ophtalmiques 1 , pas ou rarement en contact avec le papier formant la pochette d'emballage 9.

Le procédé d'impression et le dispositif pour Ia mise en œuvre d'un tel procédé selon l'invention permettent de résoudre les problèmes rencontrés pour l'impression des supports spécifiques que sont les verres ophtalmiques 1 notamment ceux possédant un revêtement superficiel 17 hydrophobe ou superhydrophobe. Ils présentent également l'avantage de combiner une utilisation ou une mise en œuvre simple et économique, et de bons résultats quant à la qualité du motif imprimé sur le verre 1. En effet, la prise d'encre rapide sur le verre 1 permet d'effectuer une impression contrastée et de haute définition, avec une qualité d'impression sur les verres ophtalmiques 1 sensiblement égale à la tampographie. Le motif obtenu par le procédé d'impression selon l'invention a une excellente tenue sur Ie verre ophtalmique 1 , en particulier les verres 1 ayant un revêtement superhydrophobe. Cet avantage est, avantageusement, combiné avec une facilité de nettoyage pour éliminer les éléments de marquage temporaire. Il permet ainsi de conserver la finesse du marquage tout en améliorant son adhérence sur le verre 1 et en facilitant grandement son élimination ultérieure.