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Patent Searching and Data


Title:
METHOD AND DEVICE FOR PRODUCING A DIGITAL IMAGE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/202926
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a method (10) for automatically producing a digital image which includes the following steps: selecting (11) at least one mode for capturing at least two image signals of an image capture device (205); capturing (12), by the image capture device, at least two image signals of a single scene in RAW format, each image signal being captured according to the image capture mode; creating (13) a file in a standardised format comprising each image signal and metadata representing the capture mode (230); storing (14) the created file; digitally processing (16) the created file, comprising the following sub-steps: choosing (16-1) at least one algorithm for processing at least two image signals in accordance with the metadata representing the capture mode; and merging (16-3) at least two image signals, according to each image-processing algorithm chosen, into a merged digital image signal.

Inventors:
GUICHARD FRÉDÉRIC (FR)
CHAUVILLE BENOÎT (FR)
Application Number:
PCT/EP2016/063897
Publication Date:
December 22, 2016
Filing Date:
June 16, 2016
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Assignee:
DXO LABS (FR)
International Classes:
H04N1/32; H04N5/235
Domestic Patent References:
WO2012170111A12012-12-13
Foreign References:
US20120249550A12012-10-04
US20140240549A12014-08-28
US3398634A1968-08-27
Other References:
S. CHEN, AUTOMATIC GÉNÉRATION OF ACTION SEQUENCE IMAGES FROM BURST SHOTS
Attorney, Agent or Firm:
DESCHAMPS, SAMUEL (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé (10, 20) de production automatique d'une image numérique (265) caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes :

- sélection (1 1 ) d'au moins un mode de capture (200) d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image numérique d'un dispositif de capture d'image (205),

- capture (12) par le dispositif de capture d'image d'au moins deux signaux bruts (215, 220) représentatifs d'images numériques d'une même scène dans un format RAW, chaque signal brut représentatif d'une image numérique est capturé selon le mode de capture d'image,

- création (13) d'un fichier (225) dans un format standardisé comportant chaque signal brut représentatif d'une image numérique et des métadonnées représentatives du mode de capture (230),

- stockage (14) du fichier créé,

- traitement numérique (1 6) du fichier créé comportant les sous étapes suivantes :

- choix (1 6-1 ) d'au moins un algorithme (245) de traitement d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image en fonction des métadonnées représentatives du mode de capture,

- fusion (1 6-3) d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images numériques selon l'algorithme de traitement d'image choisi en un signal représentatif d'une image numérique fusionné (255).

2 Procédé (10, 20) selon la revendication 1 , dans lequel le mode de capture (200) d'un signal brut représentatif d'une image (215, 220) est sélectionné manuellement par un utilisateur du dispositif de capture d'image ou automatiquement en fonction d'une mesure d'exposition et/ou d'une mesure de mise au point par le dispositif de capture d'image, le mode de capture comportant des paramètres d'exposition et/ou de mise au point pour chaque signal brut représentatif d'une image.

3. Procédé (10, 20) selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel le mode de capture (200) d'un signal brut représentatif d'une image (215, 220) est sélectionné parmi au moins un élément du groupe suivant :

- réduction de bruit en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image,

- augmentation de dynamique en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image,

- augmentation ou diminution de profondeur de champ en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image,

- si la scène comporte au moins un visage, augmentation de la qualité au niveau de chaque visage en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image ou

- décomposition d'un mouvement représenté dans en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image.

4. Procédé (10, 20) selon l'une des revendications 1 à 3, comportant, en outre, une étape de sélection (1 6-2) d'un signal brut représentatif d'une image (215, 220) dit « de référence » parmi les signaux bruts représentatifs d'images capturés sur lequel est fusionné au moins un autre signal brut représentatif d'une image, postérieure à l'étape de capture (12).

5. Procédé (10, 20) selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel, au cours de l'étape de capture (12) d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images (215, 220), au moins deux signaux bruts représentatifs d'images sont capturés successivement.

6. Procédé (10, 20) selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel le format standardisé du fichier (225) est basé sur le format DNG (acronyme de « Digital Négative » en terminologie anglo-saxonne).

7. Procédé (10, 20) selon l'une des revendications 1 à 6, qui comporte, en outre, une étape de transmission (14) du fichier créé (225).

8. Dispositif (30) de production automatique d'une image numérique (265) caractérisé en ce qu'il comporte :

- des moyens de sélection d'au moins un mode de capture (230) d'au moins deux signaux brut représentatif d'une image numérique d'un dispositif de capture d'image,

- un dispositif de capture d'image (205), capturant d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images numériques (215, 220) d'une même scène dans un format RAW, chaque signal brut représentatif d'une image numérique est capturé selon le mode de capture d'image,

- des moyens de création (305) d'un fichier (225) dans un format standardisé comportant chaque signal brut représentatif d'une image numérique et des métadonnées (230) représentatives du mode de capture,

- des moyens de stockage (310) du fichier créé,

- des moyens de traitement numérique (320) du fichier créé comportant les sous étapes suivantes :

- des moyens de choix (325) d'au moins un algorithme de traitement (245) d'au moins deux signal brut représentatif d'une image en fonction des métadonnées représentatives du mode de capture,

- des moyens de fusion (330) d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images numériques selon chaque algorithme de traitement d'image choisi en un signal représentatif d'une image numérique fusionné (255).

9. Dispositif (30) selon la revendication 8, qui comporte des moyens de transmission (315) du fichier créé (225).

Description:
PROCÉDÉ ET DISPOSITIF DE PRODUCTION D'UNE IMAGE NUMÉRIQUE Domaine de l'invention

La présente invention vise un procédé et un dispositif de production d'une image numérique.

La présente invention s'applique au domaine du traitement d'images numériques.

Plus particulièrement, la présente invention s'applique au domaine du traitement de signaux représentatifs d'images dans un format RAW.

État de la technique

Les signaux représentatifs d'images capturés par un capteur numérique doivent être traités et converties au format JPEG (acronyme de « Joint Photographie Experts Group » en terminologie anglo-saxonne) pour pouvoir être visualisées. Une telle conversion implique une perte d'informations contenues dans le signal représentatif de l'image capturée en sortie du capteur. La qualité de l'image est aussi réduite due à un passage d'un format codé sur un nombre supérieur à huit bits, tel douze ou quatorze bits par exemple, au format JPEG codé sur huit bits.

II existe des moyens de capture d'image capturant au moins deux signaux représentatifs d'images dans un format RAW puis chaque signal représentatif d'une image subit, indépendamment des autres, un traitement d'image. Puis une combinaison des images est effectuée, la combinaison des images est convertie au format JPEG.

Des moyens de capture d'au moins deux signaux représentatifs d'images permettent une conversion de chaque signal représentatif d'une image qui subit un traitement d'image, puis chaque image traitée est convertie dans un format configuré pour être affichée sur un écran, tel le format JPEG ou le format TIFF (acronyme de « Tagged Image File Format » en terminologie anglo-saxonne). Cette conversion implique une perte d'informations. Une fois la conversion effectuée, les images sont stockées et combinées en une image au format JPEG. Il y a donc une double perte d'information et de qualité, la première au moment de la conversion des images et la seconde au moment de la combinaison des images. Cette perte d'information limite les post traitements possibles. D'autres dispositifs de capture d'image capturent au moins deux signaux représentatifs d'images dans un format RAW. Les signaux représentatifs d'images peuvent subir un traitement de réduction de bruit TNR (acronyme de « Temporal Noise Réduction » en terminologie anglo-saxonne) ou un traitement d'extension de dynamique HDR (acronyme de « High Dynamic Range » en terminologie anglo-saxonne), par exemple. Lors de ces traitements, les images sont combinées. La combinaison cause une perte d'informations, notamment la quantité de pixels combinés et la façon dont la combinaison a été effectuée. L'image combinée est ensuite traitée au moyen d'un ISP (acronyme de « Image Signal Processor » en terminologie anglo-saxonne) puis stockée. L'image combinée peut subir un post-traitement au moyen d'un logiciel spécialisé. Cependant cette perte d'information limite les post traitements possibles. Par exemple, un algorithme de post traitement de réduction de bruit n'a pas accès à des caractéristiques du bruit qui dépendent pour chaque pixel de la quantité de pixels combinés et la façon dont la combinaison a été effectuée.

Un algorithme TNR est notamment divulgué dans la publication « A High- Quality Video Denoising Algorithm based on Reliable Motion Estimation » de C. Lieu et W. Freeman. L'algorithme de débruitage TNR divulgué est un algorithme de débruitage par patch par application d'une méthode des k plus proches voisins qui recherche des patchs similaires dans un voisinage dont la taille peut être la taille d'une image.

Le traitement d'un ensemble de signaux représentatifs d'images est un processus dont la complexité est bien supérieure au traitement d'un seul signal représentatif d'une image. Le traitement de plusieurs signaux représentatifs d'images peut multiplier la complexité des algorithmes par le nombre d'images traitées. La puissance de calcul des caméras et appareils photo numériques est limitée est les algorithmes généralement utilisés avec une image unique ne sont pas exécutables en un temps raisonnable, à moins de sacrifier la qualité image en utilisant un algorithme moins complexe.

Dans le cas d'un traitement HDR, la fusion d'un ensemble de signaux représentatifs d'images en une unique image permet de créer une image dont la dynamique est bien supérieure à la dynamique de chaque image initiale. Cette dynamique n'est souvent pas représentable dans les algorithmes embarqués dans les ISP intégrés aux caméras et appareils photo numériques. L'image est généralement quantifiée pour réduire la dynamique de l'image et permettre son traitement par l'ISP.

Un algorithme HDR est notamment divulgué dans la publication « Exposure Fusion » de T. Mertens et al. L'algorithme HDR fusionne une séquence d'images dont l'exposition varie entre des valeurs limites prédéterminées pour obtenir une image de haute qualité sans convertir utilisation préalable d'un autre algorithme HDR.

La publication « AH Smiles: Automatic Photo Enhancement by Facial Expression Analysis » de R. Shah et V. Kwatra divulgue un système d'amélioration automatique de photographies par analyse d'expression faciale dans différentes images. L'algorithme attribue un score à chaque image, et dans l'image de score le plus élevé sont remplacés des visages de scores faibles par des visages de scores élevés compris dans d'autres images.

La demande de brevet américain numéro US 3398634 A, divulgue un procédé pour avoir une image nette par empilement de parties nettes d'images. Il est aussi connu dans l'état de la technique des algorithmes d'empilement de mises au point (ou « focus stacking » en terminologie anglo-saxonne).

La publication « Automatic Génération of Action Séquence Images from Burst Shots » de S. Chen et al. divulgue un algorithme de fusion d'images dans lesquels des objets sont à des emplacements différents entre chaque image. L'algorithme permet d'afficher les objets à des emplacements différents dans l'image fusionnée ou d'enlever les objets de l'image fusionnée.

Il existe aussi des logiciels de post traitement sur ordinateur, notamment le logiciel Adobe Lightroom (marque déposée), qui prennent en entrée plusieurs images dans un format RAW. L'utilisateur peut alors commander manuellement un traitement HDR sur les images. Le logiciel est incapable de sélectionner automatiquement un traitement à appliquer, tel un algorithme TNR ou HDR par exemple.

Il existe aussi, des appareils photo numériques commercialisés par la société Lytro (marque déposée), permettant de refocaliser une image après que l'image a été capturée. L'appareil une seule image produite par une optique particulière.

Le logiciel Digital Caméra Utility (marque déposée) permet de composer par un algorithme HDR une image à partir de plusieurs signaux représentatifs d'images dans un format RAW. Ce logiciel est incapable de sélectionner automatiquement un traitement à appliquer, tel un algorithme TNR ou HDR par exemple.

Finalement, le format DNG (acronyme de « Digital Négative » en terminologie anglo-saxonne) permet de stocker plusieurs signaux représentatifs d'images, tel le signal représentatif d'image original dans un format RAW du constructeur et le format RAW converti en DNG.

Le format DNG comprend un signal représentatif d'une image numérique dans un format standardisé et un jeu de métadonnées de capture du signal dans un format standardisé. Le format DNG comporte des champs libres dans lesquels des signaux représentatifs d'images additionnelles ou des métadonnées peuvent être enregistrés. La spécification du format DNG précise que le format d'image DNG est fondé sur le format d'image TIFF. Le format DNG est compatible avec le format TIFF. Le format TIFF permet de stocker des images supplémentaires à une image principale. Cependant, le format TIFF a une taille limitée qui limite le nombre d'image supplémentaires qui peuvent être stockées dans un fichier au format TIFF. Les images supplémentaires sont stockées au moyen d'une balise de métadonnées du type EXIF (acronyme de « Exchangeable Image File Format » en terminologie anglo-saxonne) subIFD (acronyme de « Image File Directory » en terminologie anglo-saxonne).

Les dispositifs précités impliquent une perte d'informations sur la combinaison de signaux représentatifs d'images et une diminution de la qualité de l'image. Les dispositifs précités sont inadaptés à une application automatique d'un traitement de qualité supérieure adapté, tel un traitement TNR ou HDR par exemple, aux images capturées et au mode de capture de ces images.

Objet de l'invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé de production automatique d'une image numérique qui comporte les étapes suivantes :

- sélection d'au moins un mode de capture d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image numérique d'un dispositif de capture d'image, - capture par le dispositif de capture d'image d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images numériques d'une même scène dans un format RAW, chaque signal brut représentatif d'une image numérique est capturé selon le mode de capture d'image,

- création d'un fichier dans un format standardisé comportant chaque signal brut représentatif d'une image numérique et des métadonnées représentatives du mode de capture,

- stockage du fichier créé,

- traitement numérique du fichier créé comportant les sous étapes suivantes :

- choix d'au moins un algorithme de traitement d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image en fonction des métadonnées représentatives du mode de capture,

- fusion d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images numériques selon l'algorithme de traitement d'image choisi en un signal représentatif d'une image numérique fusionné.

Grâce à ces dispositions, le fichier comporte l'ensemble des informations nécessaires à la fusion des images selon le mode de capture : chaque signal brut représentatif d'une image capturé et les métadonnées représentatives du mode de capture. Ces métadonnées permettent de choisir le traitement à appliquer et les paramètres du traitement en fonction des signaux représentatifs d'images capturés et du mode de capture.

La fusion de signaux bruts représentatifs d'images permet de recréer en post traitement l'image visible par l'utilisateur avec une meilleure qualité. La capture d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images met en évidence un déplacement global du dispositif de capture de d'image ainsi que le déplacement local d'objets dans la scène capturée. Les images représentées apparaissent décalées les unes par rapport aux autres ou les déplacements locaux des objets révèlent ou occultent des parties de la scène dans les images représentées. La fusion nécessite des lourds calculs pour détecter le mouvement et recaler les images ou conserver les objets ayant bougé sur une seule des images avant fusion afin d'éviter les images fantômes (« ghost » en anglais). La présence de l'ensemble des informations nécessaires dans le fichier permet un post traitement automatique plus complexe et gérant beaucoup mieux le mouvement. L'image est de meilleure qualité pour un traitement tel que revendiqué que pour un traitement embarqué dans des appareils de capture. Un traitement embarqué est simplifié pour limiter la surface et donc le coût du composant de traitement d'image et la consommation électrique.

Aussi, un traitement de signaux bruts représentatifs d'images dans un format RAW permet d'utiliser les informations contenues de chaque signal brut représentatif d'une image et d'ajouter des métadonnées concernant le traitement effectué sur chaque signal. Un traitement d'un signal brut représentatif d'une image numérique fusionnée peut également utiliser les métadonnées concernant la fusion pour améliorer le traitement effectué.

Un stockage du fichier créé permet de conserver les signaux bruts représentatifs d'images dans un format RAW pour effectuer un post-traitement de chaque signal brut représentatif d'une image individuellement.

L'utilisation d'un format standardisé permet à un utilisateur d'effectuer un traitement d'image au moyen de logiciels spécialisés sans avoir recours à une conversion préalable.

Enfin, la sélection d'un mode de capture et le choix d'au moins un algorithme de traitement d'image en fonction de métadonnées représentatives du mode de capture permet d'adapter le traitement des images à fusionner et d'obtenir une image fusionnée de meilleure qualité. En réalisant un traitement HDR, par une étape de traitement et des moyens de traitement hors du dispositif de capture d'image, le traitement peut s'effectuer sur une grande dynamique par exemple 32 bits ce qui permet une meilleure qualité d'image par suppression de la quantification habituellement utilisée dans les appareils de capture pour limiter la surface et donc le coût du composant de traitement d'image et la consommation électrique. Chaque différent algorithme de traitement utilise au moins en partie les informations présentes dans un signal brut représentatif d'une image de très haute dynamique. Les effets de quantification lors d'une modification de l'exposition de l'image sont évités, par exemple. De plus, la complexité des algorithmes de traitement mis en œuvre n'est pas limitée par la capacité de traitement des moyens de traitement.

Dans des modes de réalisation, le mode de capture d'un signal brut représentatif d'une image est sélectionné manuellement par un utilisateur du dispositif de capture d'image ou automatiquement en fonction d'une mesure d'exposition et/ou d'une mesure de mise au point par le dispositif de capture d'image, le mode de capture comportant des paramètres d'exposition et/ou de mise au point pour chaque signal brut représentatif d'une image.

L'avantage de ces modes de réalisation est d'adapter le mode de capture de chaque signal brut aux données spécifiques de la scène à capturer pour obtenir une image de grande qualité.

Dans des modes de réalisation, le mode de capture d'un signal brut représentatif d'une image est sélectionné parmi au moins un élément du groupe suivant :

- réduction de bruit en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image,

- augmentation de dynamique en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image,

- augmentation ou diminution de profondeur de champ en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image,

- si la scène comporte au moins un visage, augmentation de la qualité au niveau de chaque visage en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image ou

- décomposition d'un mouvement représenté dans en utilisant au moins deux signaux bruts représentatifs d'une image.

L'avantage de ces modes de réalisation est d'avoir une image dans un format affichable, de grande qualité, dont le traitement est adapté à la scène à représenter.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte, en outre, une étape de sélection d'un signal brut représentatif d'une image dit « de référence » parmi les signaux bruts représentatifs d'images capturés sur lequel est fusionné au moins un autre signal brut représentatif d'une image, postérieure à l'étape de capture.

Par exemple, dans le cas du mode réduction de bruit, et dans le cas où le sujet principal a bougé, il est possible de choisir comme image de référence l'image où le sujet a le moins de flou de bougé, les images fantômes du sujet flou sur les autres images étant alors supprimées. Ces modes de réalisation permettent de sélectionner le signal brut représentatif d'une image de meilleur qualité afin d'augmenter la qualité finale du signal brut représentatif d'une image fusionné.

Dans des modes de réalisation, au cours de l'étape de capture d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images, au moins deux signaux bruts représentatifs d'images sont capturés successivement.

Ces modes de réalisation permettent à un utilisateur de capturer deux signaux bruts représentatifs d'image avec un changement d'exposition ou de focalisation, entre les deux captures de signaux bruts représentatifs d'images, par exemple.

Dans des modes de réalisation, le format standardisé du fichier est basé sur le format DNG (acronyme de « Digital Négative » en terminologie anglo- saxonne).

Le format DNG permet de stocker des métadonnées ainsi que plusieurs signaux bruts représentatifs d'image dans un format RAW.

Dans des modes de réalisation, le procédé objet de la présente invention comporte, en outre, une étape de transmission du fichier créé.

L'avantage de ces modes de réalisation est de transmettre le fichier créé à des moyens de traitement d'image pour une utilisation ultérieure et différente ou pour utiliser des moyens de calcul distants plus performants notamment des serveurs internet ou un ordinateur personnel, par exemple.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif de production automatique d'une image numérique qui comporte :

- des moyens de sélection d'au moins un mode de capture d'au moins deux signaux brut représentatif d'une image numérique d'un dispositif de capture d'image,

- un dispositif de capture d'image, capturant d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images numériques d'une même scène dans un format RAW, chaque signal brut représentatif d'une image numérique est capturé selon le mode de capture d'image,

- des moyens de création d'un fichier dans un format standardisé comportant chaque signal brut représentatif d'une image numérique et des métadonnées représentatives du mode de capture,

- des moyens de stockage du fichier créé, - des moyens de traitement numérique du fichier créé comportant les sous étapes suivantes :

- des moyens de choix d'au moins un algorithme de traitement d'au moins deux signal brut représentatif d'une image en fonction des métadonnées représentatives du mode de capture,

- des moyens de fusion d'au moins deux signaux bruts représentatifs d'images numériques selon chaque algorithme de traitement d'image choisi en un signal représentatif d'une image numérique fusionné.

Les avantages, buts et caractéristiques particuliers du dispositif objet de la présente invention étant similaires à ceux du procédé objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte des moyens de transmission du fichier créé.

L'avantage de ces modes de réalisation est de transmettre le fichier créé à des moyens de traitement d'image pour une utilisation ultérieure et différente, par exemple.

Brève description des figures

D'autres avantages, buts et caractéristiques particuliers de l'invention ressortiront de la description non-limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation particulier d'un procédé et d'un dispositif de production d'un image, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement et sous forme de logigramme, un premier mode de réalisation particulier d'un procédé objet de la présente invention,

- la figure 2 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation particulier d'un procédé objet de la présente invention et

- la figure 3 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation d'un dispositif objet de la présente invention.

Description d'exemples de réalisation de l'invention

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l'échelle. La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d'un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

Dans la suite de la description, on utilise les termes « signal d'image » pour désigner un signal brut représentatif d'une image numérique.

On rappelle ici qu'un format d'image RAW est un format de fichier pour les images numériques. Ce terme provient de l'anglais « raw » qui signifie brut. Le fichier contient toutes les données enregistrées par le capteur et est souvent assimilé à un négatif. Le format d'image RAW est la désignation d'un certain type de fichier créé par des dispositifs, tels les appareils photo numériques ou les scanners, par exemple.

On rappelle qu'un format d'image DNG (acronyme de « Digital Négative » en terminologie anglo-saxonne) est un format ouvert d'enregistrement des signaux bruts générés par les capteurs de dispositifs de capture d'images numériques.

On rappelle qu'une « image ghost », provient de l'anglais « ghost » qui signifie fantôme, et correspond à une fusion d'au moins deux signaux d'images capturant une même scène, un objet de la scène capturée ayant été déplacé entre la capture du premier signal d'image et du second signal d'image. La fusion des deux signaux d'images entraîne la représentation de l'objet dans l'image fusionnée en deux endroits différents. Une telle image est dénommée « image ghost »

On rappelle aussi, qu'une « ghost map » est un signal obtenu par comparaison d'au moins deux signaux d'images d'une même scène indiquant des déplacement d'objets et leur emplacement chaque signal d'image. Un « anti- ghost » est un algorithme de détection d'objets déplacés entre au moins deux signaux d'images d'une même scène et de sélection d'un emplacement parmi les emplacements capturés de l'objet dans chaque signal d'image. L'objet apparaît une seule fois à l'emplacement déterminé.

On observe sur la figure 1 , un mode de réalisation particulier d'un procédé 10 objet de la présente invention.

Le procédé 10 de production automatique d'une image numérique 265 comporte les étapes suivantes :

- sélection 1 1 d'au moins un mode de capture 200 d'au moins deux signaux d'images, 215 ou 220, d'un dispositif de capture d'image 205, - capture 12 par le dispositif de capture d'image 205 d'au moins deux signaux d'image, 215 et 220, représentatifs d'une même scène dans un format RAW, chaque signal d'image, 215 et 220, est capturé selon le mode de capture d'image 200,

- création 13 d'un fichier 225 dans un format standardisé comportant chaque signal d'image, 215 et 220, et des métadonnées 230 représentatives du mode de capture 200,

- stockage 14 du fichier créé 225,

- traitement numérique 1 6 du fichier créé 225 comportant les sous étapes suivantes :

- choix 1 6-1 d'au moins un algorithme 245 de traitement d'au moins deux signaux d'images, 215 ou 220, en fonction des métadonnées 230 représentatives du mode de capture 200,

- fusion 1 6-2 d'au moins deux signaux d'image, 215 et 220, selon chaque algorithme 245 de traitement d'image choisi en un signal représentatif d'une image numérique fusionné 255.

Lors de l'étape de sélection 1 1 , le mode de capture d'un signal d'image est sélectionné manuellement par un utilisateur du dispositif 205 ou automatiquement par le dispositif 205. La sélection 1 1 du mode de capture d'un signal d'image peut être effectuée en fonction d'une mesure d'exposition. La sélection 1 1 du mode de capture d'un signal d'image, 215 ou 220, peut être effectué en fonction d'une mesure de mise au point. Préférentiellement, le mode de capture 200 est sélectionné par un utilisateur. Des paramètres, tels qu'un effet sélectionné sur le signal d'image 215 ou 220, par l'utilisateur, l'exposition, ou le nombre de signaux d'images peuvent être sélectionnés automatiquement en fonction de la scène à capturer. Notamment, en fonction de l'éclairage, d'un déplacement dans la scène, ou d'une distance entre des objets dans la scène.

Le mode de capture d'un signal d'image 200 comporte des paramètres d'exposition et/ou de mise au point pour chaque signal d'image, 215 ou 220.

Le mode de capture peut être au moins un élément suivant :

- un nombre de signaux d'images, 215 et 220, et/ou

- un effet sur le signal d'image 215 ou 220, sélectionné par un utilisateur, tel - une réduction de bruit d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, par fusion de signaux d'images, 215 ou 220, de même exposition avec anti- ghost par exemple,

- une augmentation de dynamique d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, d'exposition différente avec anti-ghost, par exemple,

- une augmentation ou une diminution d'une profondeur de champ, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, de distance de mise au point et/ou d'ouverture différente avec anti-ghost, par exemple,

- si la scène comporte au moins un visage, une augmentation de la qualité d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, au niveau de chaque visage, par analyse faciale et sélection entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, de chaque visage en fonction d'une détection d'un sourire et d'une détection de l'ouverture des yeux et/ou ;

- un effet de décomposition de mouvement, par analyse d'un déplacement d'objet entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, et sélection des différences entre chaque signal d'image, 215 et 200, pour conserver le fond de l'une des images représentées par les signaux d'images, 215 et 220, aux emplacements ou l'objet est absent dans toutes les images et l'objet lorsqu'il est présent dans une des images et/ou

- une variation des paramètres d'exposition d'un signal d'image, 215 ou un autre signal d'image, 215 ou 220, tel :

- l'activation d'un flash photographique pour obtenir un bruit faible dans au moins un signal d'image, 215 ou 220, ou la désactivation d'un flash photographique pour obtenir un meilleur rendu de couleurs et de bruit dans au moins un signal d'image, 215 ou 220,

- le maintien d'une même exposition pour l'application d'un algorithme TNR configuré pour réduire le bruit en augmentant la dynamique d'un signal d'image, 215 ou 220, de manière limitée et ;

- l'application d'une compensation d'exposition (ou « EV bias » en terminologie anglo-saxonne) pour l'application d'un algorithme HDR configuré pour augmenter la dynamique d'un signal d'image, 215 ou 220 ; et/ou - une variation des paramètres de mise au point entre la capture d'un signal d'image, 215 ou 220, et la capture d'un signal d'image, 215 ou 220, successif, tel :

- une variation de la distance de mise au point, pour algorithme de fusion configuré pour augmenter ou diminuer une profondeur de champ, par exemple, et/ou

- une sélection d'un signal d'image, 215 ou 220, dit « de référence » pour l'étape de fusion 1 6-2.

De préférence, le mode de capture 245 de réduction de bruit d'au moins un signal d'image, 215 ou 330, correspond à la capture de deux à quatre images consécutives avec la même exposition et même distance de mise au point.

L'exposition comprend : l'ouverture, le temps de pose et le gain du capteur, et l'éclairement du flash le cas échéant.

De préférence, le mode de capture 245 d'augmentation de dynamique d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, correspond à la capture de deux à quatre images consécutives avec une exposition variable, tel une ouverture et un gain du capteur fixes mais un temps de pose variable, au moins une image étant sous- exposée et au moins une image étant sur-exposée et avec une même distance de mise au point.

Dans des modes de réalisation, le mode de capture 245 d'augmentation de dynamique d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, correspond à la capture de deux signaux d'images, 215 ou 220, consécutives avec une exposition variable, le flash étant activé pour l'une des captures et désactivé pour l'autre, avec une même distance de mise au point.

De préférence, le mode de capture 245 d'augmentation ou de diminution de la profondeur de champ d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, correspond à la capture de deux à six images consécutives avec la même exposition et une distance de mise au point variable.

De préférence, le mode de capture 245 d'augmentation ou de diminution de la profondeur de champ d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, correspond à la capture de deux à quatre images consécutives avec la même exposition et la même distance de mise au point.

De préférence, le mode de capture 245 de décomposition d'un mouvement représenté dans au moins un signal d'image, 215 ou 220, correspond à la capture de deux à quatre images consécutives avec la même exposition et la même distance de mise au point.

Dans des modes de réalisation, au moins deux modes de capture 245 sont sélectionnés. Par exemple, deux signaux d'images sont capturés avec la même exposition et deux signaux d'images sont capturés avec une autre exposition, les quatre images ayant la même distance de mise au point.

L'étape de capture 12 est effectuée par un dispositif de capture d'image 205, tel un appareil photo numérique ou une caméra numérique, par exemple. La capture 12 est effectuée par des moyens de capture d'image 210 créant un signal d'image, 215 ou 220. L'image est la reproduction numérique d'une scène capturée par un utilisateur. La capture 12 d'au moins deux signaux d'images, 215 et 220, est préférentiellement telle que chaque signal d'image, 215 ou 220, est capturé successivement à la précédente à partir de la capture du premier signal d'image, 215 ou 220. Le nombre de signaux d'images, 215 ou 220, capturé est deux ou quatre, par exemple.

Dans des modes de réalisation, les moyens de capture d'image 210 peuvent comporter plusieurs capteurs d'images. Les signaux d'images, 215 ou 220, sont capturés par au moins deux capteurs d'images 210. Les signaux d'images, 215 ou 220, peuvent être capturés par au moins deux capteurs d'image 210 simultanément.

Les signaux d'image, 215 et 220, sont dans un format RAW. Préférentiellement, le format RAW des signaux d'image, 215 et 220, est un format DNG. Le signal d'image, 215 ou 220, capturé par les moyens de capture d'image 210 est capturé selon le mode capture 200 sélectionné.

Une fois les signaux d'image, 215 et 220, capturés, un fichier 225 comportant chaque signal d'image, 215 et 220, est créé à l'étape de création 13. Le fichier 225 est créé 13 dans un format standardisé. Préférentiellement, le format standardisé est le format DNG. Le fichier créé 225 comporte des métadonnées 230, telles des métadonnées EXIF (acronyme de « Exchangeable Image File Format » en terminologie anglo-saxonne).

Les métadonnées 230 du format DNG du fichier 225 comprennent des paramètres d'une image. Préférentiellement, des métadonnées spécifiques à chaque signal d'image, 215 et 220, sont ajoutées aux métadonnées 230 du fichier créé 225. Les métadonnées 230 ajoutées sont le temps de pose, des paramètres d'ouverture et de gain, de flash et de distance de mise au point par exemple.

Dans les modes de réalisation dans lesquels le fichier 225 est au format DNG, un signal d'image, 215 ou 220, peut être sélectionnée en tant que signal d'image de référence au cours d'une étape de sélection 1 6-2 d'un signal d'image de référence.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire peut être un signal représentatif d'une image miniaturisée du signal d'image de référence, 215 ou 220, ou un signal d'image, 215 ou 220, au moins partiellement différente du signal d'image de référence 215 ou 220.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, de référence est stocké dans une balise subIFD des métadonnées 230 du fichier 225.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, de référence peut être avoir des paramètres de prise de vue différents du signal d'image, 215 ou 220, de référence. Les paramètres de prise de vue sont le temps d'exposition, la sensibilité du capteur 205 d'image et/ou l'ouverture du capteur 205 d'image, par exemple. Les paramètres de prise de vue sont stockés dans les métadonnées 230 du fichier 225.

Dans des modes de réalisation dans lesquels chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, ont les mêmes paramètres de prise de vue que le signal d'image, 215 ou 220, de référence, les signaux d'image, 215 et 220, peuvent partager les mêmes métadonnées 230 concernant la prise de vue.

Dans des modes de réalisation dans lesquels au moins un signal d'image,

215 ou 220, supplémentaire a des paramètres de prise de vue différents du signal d'image, 215 ou 220, de référence, chaque information représentative des paramètres de prise de vue de chaque signal d'image, 215 ou 220, peut être stockée dans les métadonnées 230 du fichier 225. Chaque information représentative des paramètres de prise de vue de chaque signal d'image, 215 ou 220, est préférentiellement stockée dans une balise MakerNote. La balise MakerNote stock des informations dans un format définit par le fabricant de l'appareil. Dans des modes de réalisation, les métadonnées 230 du fichier 225 comprennent une table de correspondance (ou LUT acronyme de « Look-Up Table » en terminologie anglo-saxonne) pour chaque signal d'image, 215 et 220, du fichier 225. Chaque table de correspondance est une table définissant une décompression de chaque signal d'image, 215 ou 220. Préférentiellement, la table de correspondance du signal d'image, 215 ou 220, de référence est stockée dans une balise EXIF dénommée RawLinearizationLUT en terminologie anglo-saxonne. Chaque table de correspondance de chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire est stockée dans une balise MakerNote. La balise standard est interprétée par les logiciels existants de traitement d'image.

Une fois le fichier 225 créé, le fichier 225 est stocké 14. Le fichier 225 peut être stocké 14, ou enregistré, dans des moyens de stockage 310 compris dans un dispositif 30 de production d'une image 265. Dans des modes de réalisation, l'étape de stockage 14 est effectuée au moyen d'un réseau de télécommunication ou de moyens de connexion. Le réseau de télécommunication peut être :

- un réseau Bluetooth (marque déposée),

- une réseau WiFi (acronyme de « Wireless Fidelity » en terminologie anglo-saxonne, marque déposée),

- une réseau de téléphonie mobile ou

- un réseau NFC (acronyme de « Near Field Communication » en terminologie anglo-saxonne), par exemple.

Les moyens de connexion peuvent être :

- un connecteur USB,

- un connecteur Lightning (marque déposée) ou

- un connecteur micro-USB, par exemple.

Le procédé 10 peut comporter une étape de transmission 15 du fichier créé. La transmission 15 peut être :

- une transmission par FTP (« File Transfer Protocol » en terminologie anglo-saxonne),

- une transmission par réseau de téléphonie mobile,

- une transmission par un réseau Bluetooth (marque déposée),

- une transmission par un réseau WiFi (acronyme de « Wireless Fidelity » en terminologie anglo-saxonne, marque déposée)

- une transmission par un connecteur USB, - une transmission par un connecteur Lightning ou

- une transmission par un réseau NFC (acronyme de « Near Field Communication » en terminologie anglo-saxonne), par exemple.

Le fichier créé 225 peut être transmis 15 à des moyens de traitement d'image, par exemple.

Le fichier créé 225 est traité à l'étape de traitement numérique 1 6 du fichier créé 225. L'étape de traitement 1 6 numérique comporte les sous étapes suivantes :

- choix 1 6-1 d'au moins un algorithme 245 de traitement d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, en fonction des métadonnées 230 représentatives du mode de capture 200,

- fusion 1 6-3 d'au moins deux signaux d'image, 215 et 220, selon chaque algorithme 245 de traitement d'image en un signal représentatif d'une image numérique fusionné 255.

L'étape de traitement numérique 1 6 peut comporter au moins une des sous-étapes suivantes :

- choix d'au moins une partie d'un signal d'image, 215 ou 220, d'un fichier 225 à fusionner avec une partie d'un autre signal d'image, 215 ou 220, du même fichier 225,

- après la fusion 1 6-3, conservation 16-4 d'au moins une information représentative de la fusion 1 6-3 effectuée, dans le fichier créé 225 et

- après le traitement, conservation 1 6-5 d'au moins une information représentative du traitement 1 6 effectué, dans le fichier créé 225.

Au cours du choix 1 6-1 d'au moins un algorithme 245 de traitement, des choix sont effectués par des moyens de choix, tel un microprocesseur par exemple, pour définir si des pixels d'un signal d'image, 215 ou 220, doivent être additionnés, déplacés, ou supprimés d'un autre signal d'image, 215 ou 220.

La fusion 1 6-3 d'au moins deux signaux d'images, 215 et 220, compris dans le fichier 225 créé, en un signal d'image fusionné 245 comportant des métadonnées 230, est effectuée en fonction de chaque algorithme 245 de traitement choisi. La fusion 1 6-3 dépend des choix effectué à l'étape de choix 1 6- 1 . Le signal d'image fusionné 255 est dans un format RAW, préférentiellement le format DNG. Une comparaison de chaque signal d'image, 215 ou 220, lors de l'étape de fusion 1 6-3 peut révéler un déplacement du dispositif de capture d'image ou un déplacement d'un objet dans la scène capturée, par exemple. L'étape de fusion 1 6-3 peut comporter une étape de création d'une ghost map identifiant les différences entre les signaux d'image, 215 et 220, pour une application d'au moins un algorithme 245 de traitement. Conserver l'information relative à la fusion permet d'améliorer le débruitage spatial postérieur (ou « ghost map » en terminologie anglo-saxonne), par exemple.

Dans des modes de réalisation dans lesquels la fusion 1 6-3 est effectuée en fonction d'un algorithme 245 de débruitage TNR, l'algorithme 245 de débruitage TNR est adapté pour chaque pixel représenté dans le signal d'image fusionné 255, en fonction de la ghost map créée.

Lors de l'étape de conservation 1 6-4, au moins une information concernant les transformations subies, lors de la fusion 1 6-3, par au moins un pixel d'au moins signal d'image, 215 ou 220, sont conservées sous forme d'un signal d'image de ghost dans le fichier créé 225. Préférentiellement, toutes les informations représentatives de la fusion 1 6-3 sont conservées.

Par exemple, les informations de fusion peuvent indiquer des régions de l'image dans lesquelles les pixels étaient presque identiques, de telles régions nécessitent un faible traitement d'image.

L'algorithme 245 de traitement d'un signal d'image, 215 ou 220, peut être :

- un algorithme de débruitage d'au moins une partie du signal d'image fusionné 245,

- un algorithme de dématriçage d'au moins une partie du signal d'image fusionné 245,

- un algorithme rematriçage d'au moins une partie du signal d'image fusionné 245 et/ou

- un algorithme de correction de pixels d'au moins une partie du signal d'image fusionné 245.

- un algorithme de réduction de bruit d'au moins un signal d'image, 215 ou

220, par fusion de signaux d'images, 215 ou 220, de même exposition avec anti- ghost par exemple, - un algorithme d'augmentation de dynamique d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, d'exposition différente avec anti-ghost, par exemple,

- un d'algorithme d'augmentation ou de diminution d'une profondeur de champ, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, de distance de mise au point et/ou ouverture différente avec anti-ghost, par exemple,

- si la scène comporte au moins un visage, un algorithme d'augmentation de la qualité d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, au niveau de chaque visage, par analyse faciale et sélection entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, de chaque visage en fonction d'une détection d'un sourire et d'une détection de l'ouverture des yeux et/ou ;

- un algorithme de décomposition de mouvement, par analyse d'un déplacement d'objet entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, et sélection des différences entre chaque signal d'image, 215 et 200.

Le procédé 10 peut comporter une étape de sélection 16-2 d'un signal d'image dit « de référence » parmi les signaux d'images capturés sur lequel est fusionné au moins un autre signal d'image. Préférentiellement, l'étape de sélection 1 6-2 d'un signal d'image est postérieure à l'étape de capture 12 et antérieure à l'étape de fusion 16-3.

Le traitement 16 d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, du fichier 225 est préférentiellement effectué sur un ordinateur ou appareil mobile. Il peut être effectué par un processeur généraliste, un processeur graphique, et/ou un processeur spécialisé en traitement d'image ou ISP (acronyme de « Image Signal Processor » en terminologie anglo-saxonne).

Une conservation 1 6-5 d'au moins une information représentative du traitement 1 6 peut être effectuée dans le fichier créé 225. Une telle conservation 1 6-5 permet d'obtenir une image similaire à partir des signaux d'image, 215 et 220, dans un format RAW contenues dans le fichier 225.

L'étape de traitement 1 6 peut comporter des étapes de réduction de bruit TNR (acronyme de « Temporal Noise Réduction » en terminologie anglo-saxonne) et d'extension dynamique HDR (acronyme de « High Dynamic Range » en terminologie anglo-saxonne) effectuées sur le signal d'image fusionné et traité 255. Le signal d'image fusionné et traité 255 est dans un format RAW, préférentiellement le format DNG. Préférentiellement, le signal d'image, 215 ou 225, de référence sélectionné à l'étape de sélection 1 6-2 est le signal d'image restauré lors d'une étape de réduction de bruit TNR, par exemple. L'étape d'extension dynamique HDR, peut comporter une étape de sélection d'au moins deux signaux d'images, 215 ou 220, du fichier 225 à traiter.

Le traitement 1 6 d'au moins deux signaux d'images, 215 et 220, est en fonction des métadonnées 230 du fichier 225 représentatives du mode de capture 200. Par exemple, les informations de fusion peuvent indiquer des régions de l'image dans lesquelles des pixels de l'image nécessitent un traitement 1 6 plus important.

Dans des modes de réalisation, le traitement 1 6 est un traitement à grande dynamique.

Une fois l'étape de modification effectuée, une étape de mappage ton local 1 6-6 (« tone mapping » en terminologie anglo-saxonne) est mise en œuvre sur le signal d'image traité et fusionné 255. La palette de couleurs du signal d'image 255 modifié est mise en correspondance avec une palette de couleurs, telle la palette de couleur d'un format RVB (acronyme de « Rouge, Vert, Bleu », ou RGB en terminologie anglo-saxonne). Une telle étape permet de convertir une image de grande gamme dynamique vers une image de dynamique plus restreinte. Le signal d'image 260 après l'étape de mappage ton local 1 6-6 est dans un format RAW, préférentiellement le format DNG.

Après le mappage ton local 16-6, le signal d'image 260, ayant subi le mappage ton local 1 6-6, est transformé en image numérique 265 lors d'une étape de transformation 17. L'image numérique 265 est dans un format affichable sur un écran numérique, tel un format JPEG, TIFF ou PNG par exemple.

On observe sur la figure 2, un deuxième mode de réalisation particulier d'un procédé 20 objet de la présente invention.

Un dispositif 205 de capture d'image comporte des moyens de capture d'image 210. Le dispositif 205 de capture d'image est un appareil photo numérique, un appareil photo numérique intégré dans un terminal portable communiquant, une caméra numérique, par exemple. Les moyens de capture d'image 210 sont un composant électronique photosensible convertissant un rayonnement électromagnétique, tel des ultraviolets, des infrarouges, ou des longueurs d'ondes visibles par l'œil humain par exemple, en un signal électrique analogique représentatif d'une image numérique. Les moyens de capture d'image 210 comprennent un capteur CCD (acronyme de « Charge-Coupled Device » en terminologie anglo-saxonne, ou en français « dispositif à transfert de charge ») ou un capteur CMOS (acronyme de « Complementarity Metal-Oxide-Semiconductor » en terminologie anglo-saxonne), par exemple. Les moyens de capture d'image 210 peuvent comporter plusieurs capteurs d'images.

Le dispositif 205 de capture d'image comporte des moyens de sélection 300 d'un mode de capture 200 d'un signal d'image, 215 ou 220. Le mode de capture 200 d'un signal d'image, 215 ou 220, est sélectionné manuellement par un utilisateur du dispositif 205 ou automatiquement par le dispositif 205. La sélection du mode de capture 200 d'un signal d'image peut être effectuée en fonction d'une mesure d'exposition. La sélection du mode de capture 200 d'une signal d'image, 215 ou 220, peut être effectué en fonction d'une mesure de mise au point. Préférentiellement, le mode de capture 200 est sélectionné par un utilisateur. Des paramètres, tels qu'un effet sélectionné sur le signal d'image 215 ou 220, par l'utilisateur, l'exposition, ou le nombre de signaux d'images peuvent être sélectionnés automatiquement en fonction de la scène à capturer. Notamment, en fonction d'un éclairage d'une scène, d'un mouvement dans la scène, ou d'une distance entre des objets dans la scène.

Le mode de capture d'un signal d'image 200 comporte des paramètres d'exposition et/ou de mise au point pour chaque signal d'image, 215 ou 220.

Le mode de capture peut être au moins un élément suivant :

- un nombre de signaux d'images, 215 et 220, et/ou

- un effet sur le signal d'image 215 ou 220, sélectionné par un utilisateur, tel :

- une réduction de bruit d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, par fusion de signaux d'images, 215 ou 220, de même exposition avec anti- ghost par exemple,

- une augmentation de dynamique d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, d'exposition différente avec anti-ghost, par exemple, - une augmentation ou une diminution d'une profondeur de champ, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, de distance de mise au point et/ou d'ouverture différente avec anti-ghost, par exemple,

- si la scène comporte au moins un visage, une augmentation de la qualité d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, au niveau de chaque visage, par analyse faciale et sélection entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, de chaque visage en fonction d'une détection d'un sourire et d'une détection de l'ouverture des yeux et/ou ;

- un effet de décomposition de mouvement, par analyse d'un déplacement d'objet entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, et sélection des différences entre chaque signal d'image, 215 et 200, pour conserver le fond de l'une des images représentées par les signaux d'images, 215 et 220, aux emplacements ou l'objet est absent dans toutes les images et l'objet lorsqu'il est présent dans une des images et/ou

- une variation des paramètres d'exposition d'un signal d'image, 215 ou

220, à un autre signal d'image, 215 ou 220, tel :

- l'activation d'un flash photographique pour obtenir un bruit faible dans au moins un signal d'image, 215 ou 220, ou la désactivation d'un flash photographique pour obtenir un meilleur rendu de couleurs dans au moins un signal d'image, 215 ou 220,

- le maintien d'une même exposition pour l'application d'un algorithme TNR configuré pour réduire le bruit en augmentant la dynamique d'un signal d'image, 215 ou 220, de manière limitée et ;

- l'application d'une compensation d'exposition (ou « EV bias » en terminologie anglo-saxonne) pour l'application d'un algorithme HDR configuré pour augmenter la dynamique d'un signal d'image, 215 ou 220 ; et/ou

- une variation des paramètres de mise au point entre la capture d'un signal d'image, 215 ou 220, et la capture d'un signal d'image, 215 ou 220, successif, tel :

- une variation de la distance de mise au point, pour algorithme de fusion configuré pour augmenter ou diminuer une profondeur de champ, par exemple, et/ou

- une sélection d'un signal d'image, 215 ou 220, dit « de référence » pour la fusion des signaux d'image, 215 et 220. Le signal d'image, 215 ou 220, capturé par les moyens de capture d'image 210 est un signal d'image dans un format RAW. Préférentiellement, le format RAW des signaux d'image, 215 et 220, est un format DNG. Le signal d'image, 215 ou 220, capturé par les moyens de capture d'image 210 est capturé selon le mode capture 200 sélectionné.

Au moins deux signaux d'images, 215 ou 220, sont capturés. Préférentiellement chaque signal d'image, 215 ou 220, est capturé successivement au précédent à partir de la capture du premier signal d'image, 215 ou 220. Par exemple, le signal d'image 215 est capturé en premier puis le signal d'image 220 est capturé. Le nombre de signaux d'images, 215 ou 220, capturé est deux ou quatre, par exemple.

Préférentiellement, l'intervalle entre deux signaux d'images, 215 et 220 capturés successivement est inférieur à un quinzième de seconde. Dans des modes de réalisation, l'intervalle entre deux signaux d'images, 215 et 220 capturés successivement est inférieur à un soixantième de seconde. Plus l'intervalle est court plus le mouvement de la scène et d'un utilisateur peut être minimisé.

Un fichier 225 comportant chaque signal d'image, 215 et 220n capturé est créé. Le fichier 225 est dans un format standardisé. Préférentiellement, le format standardisé est le format DNG. Le fichier créé 225 comporte des métadonnées 230, telles des métadonnées EXIF (acronyme de « Exchangeable Image File Format » en terminologie anglo-saxonne).

Les métadonnées 230 du format DNG du fichier 225 comprennent des paramètres d'une image. Préférentiellement, des métadonnées spécifiques à chaque signal d'image, 215 et 220, sont ajoutées aux métadonnées du fichier créé 225. Les métadonnées 230 ajoutées sont le temps de pose, des paramètres d'ouverture et de gain, par exemple.

Dans les modes de réalisation dans lesquels le fichier 225 est au format DNG, un signal d'image, 215 ou 220, peut être sélectionnée en tant que signal d'image de référence au cours d'une étape de sélection 1 6-2 d'un signal d'image de référence.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire peut être un signal représentatif d'une image miniaturisée du signal d'image de référence, 215 ou 220, ou un signal d'image, 215 ou 220, au moins partiellement différente du signal d'image de référence 215 ou 220.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, de référence est stocké dans une balise subIFD des métadonnées 230 du fichier 225.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, de référence peut être avoir des paramètres de prise de vue différents du signal d'image, 215 ou 220, de référence. Les paramètres de prise de vue sont le temps d'exposition, la sensibilité du capteur 205 d'image et/ou l'ouverture du capteur 205 d'image, par exemple. Les paramètres de prise de vue sont stockés dans les métadonnées 230 du fichier 225.

Dans des modes de réalisation dans lesquels chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, ont les mêmes paramètres de prise de vue que le signal d'image, 215 ou 220, de référence, les signaux d'image, 215 et 220, peuvent partager les mêmes métadonnées 230 concernant la prise de vue.

Dans des modes de réalisation dans lesquels au moins un signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire a des paramètres de prise de vue différents du signal d'image, 215 ou 220, de référence, chaque information représentative des paramètres de prise de vue de chaque signal d'image, 215 ou 220, peut être stockée dans les métadonnées 230 du fichier 225. Chaque information représentative des paramètres de prise de vue de chaque signal d'image, 215 ou 220, est préférentiellement stockée dans une balise MakerNote.

Dans des modes de réalisation, les métadonnées 230 du fichier 225 comprennent une table de correspondance (ou LUT acronyme de « Look-Up Table » en terminologie anglo-saxonne) pour chaque signal d'image, 215 et 220, du fichier 225. Chaque table de correspondance est une table définissant une décompression de chaque signal d'image, 215 ou 220. Préférentiellement, la table de correspondance du signal d'image, 215 ou 220, de référence est stockée dans une balise EXIF dénommée RawLinearizationLUT en terminologie anglo-saxonne. Chaque table de correspondance de chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire est stockée dans une balise MakerNote.

Un fois le fichier 225 créé, le fichier 225 est stocké 13. Le fichier 225 peut être stocké 14, ou enregistré, dans des moyens de stockage 310 compris dans un dispositif de capture d'image 205. Dans des modes de réalisation, le fichier 225 est stocké au moyen d'un réseau de télécommunication ou de moyens de connexion. Le réseau de télécommunication peut être :

- un réseau Bluetooth (marque déposée),

- une réseau WiFi (acronyme de « Wireless Fidelity » en terminologie anglo-saxonne, marque déposée),

- une réseau de téléphonie mobile ou

- un réseau NFC (acronyme de « Near Field Communication » en terminologie anglo-saxonne), par exemple.

Les moyens de connexion peuvent être :

- un connecteur USB,

- un connecteur Lightning (marque déposée) ou

- un connecteur micro-USB, par exemple.

Le fichier 225 peut être transmis à des moyens de traitement. La transmission peut être :

- une transmission par FTP (« File Transfer Protocol » en terminologie anglo-saxonne),

- une transmission par réseau de téléphonie mobile,

- une transmission par un réseau Bluetooth (marque déposée),

- une transmission par un réseau WiFi (acronyme de « Wireless Fidelity » en terminologie anglo-saxonne, marque déposée)

- une transmission par un connecteur USB,

- une transmission par un connecteur Lightning ou

- une transmission par un réseau NFC (acronyme de « Near Field Communication » en terminologie anglo-saxonne), par exemple.

Le fichier stocké 235 est un fichier non transformé. Le fichier stocké 235 peut être utile pour des manipulations ultérieures.

Le fichier crée 225 est transmis à des moyens de traitement numérique 320. Le fichier crée 225 est traité selon les étapes de traitement 1 6, de choix 1 6-1 , de sélection d'un signal d'image de référence 1 6-2, de fusion 1 6-3, de conservation 1 6-4 d'informations représentatives de la fusion 1 6-3, de conservation 1 6-5 d'informations représentative du traitement 1 6 selon les modes de réalisations décrits lors de la description de la figure 1 , en fonction du mode de capture sélectionné. Dans ces modes de réalisation, le fichier 225 est modifié après la fusion. Le fichier modifié après la fusion peut comporter au moins une image ghost par exemple. Les nouvelles métadonnées 230, comportent des informations sur le mode de capture des signaux d'images, 215 et 220, capturés. Et les métadonnées 230 sont enrichies avec au moins une information représentative du traitement 1 6 et de la fusion 1 6-3. Préférentiellement, toutes les informations représentatives du traitement 1 6 et de la fusion 1 6-3 sont conservées.

Le signal d'image fusionné et traité 255 peut être soumis à un traitement de réduction de bruit TNR (acronyme de « Temporal Noise Réduction » en terminologie anglo-saxonne) et d'extension dynamique HDR (acronyme de « High Dynamic Range » en terminologie anglo-saxonne).

Un mappage ton local 1 6-6 (« tone mapping » en terminologie anglo- saxonne) est mise en œuvre sur le signal d'image traité et fusionné 255. La palette de couleurs du signal d'image modifié sont mises en correspondance avec une palette de couleurs, telle la palette de couleur d'un format RVB (acronyme de « Rouge, Vert, Bleu », ou RGB en terminologie anglo-saxonne). Une telle étape permet de convertir une image de grande gamme dynamique vers une image de dynamique plus restreinte. Le signal d'image 260 issu du mappage ton local est transformé en image numérique 265. L'image numérique 265 est dans un format affichable sur un écran numérique, tel un format JPEG, TIFF ou PNG par exemple.

Le fichier créé 225 peut être modifié simultanément par un autre procédé 270 de modification d'un tel fichier et aboutir à la production d'une image différente à partir du fichier 225. Le procédé 270 peut comporter des étapes similaires aux étapes du procédé 10.

On observe sur la figure 3, un mode de réalisation particulier d'un dispositif 30 objet de la présente invention.

Le dispositif 30 de production d'une image numérique 265 comporte :

- des moyens de sélection 300 d'au moins un mode de capture 200 d'au moins deux signaux d'images, 215 ou 220, d'un dispositif de capture d'image 210,

- un dispositif de capture d'image 210, capturant d'au moins deux signaux d'image, 215 et 220, représentatifs d'une même scène dans un format RAW, chaque signal d'image, 215 ou 220, est capturé selon le mode de capture d'image 200,

- des moyens de création 305 d'un fichier 225 dans un format standardisé comportant chaque signal d'image, 215 et 220, et des métadonnées 230 représentatives du mode de capture 200,

- des moyens de stockage 310 du fichier créé 225,

- des moyens de traitement numérique 320 du fichier créé 225 comportant les sous étapes suivantes :

- des moyens de choix 325 d'au moins un algorithme de traitement 245 d'au moins deux signaux d'images, 215 et 220, en fonction des métadonnées

230 représentatives du mode de capture 200,

- des moyens de fusion 330 d'au moins deux signaux d'images selon chaque algorithme de traitement 245 d'image en un signal représentatif d'une image numérique fusionné 255.

Le dispositif 30 comporte des moyens de sélection 300 d'un mode de capture 200 d'un signal d'image, 215 ou 220. Le mode de capture 200 d'un signal d'image, 215 ou 220, est sélectionné manuellement par un utilisateur du dispositif 205 ou automatiquement par le dispositif 205. La sélection du mode de capture 200 d'un signal d'image peut être effectuée en fonction d'une mesure d'exposition. Le dispositif 30 peut comporter des moyens de mesure d'exposition. La sélection du mode de capture 200 d'une signal d'image, 215 ou 220, peut être effectué en fonction d'une mesure de mise au point. Le dispositif 30 peut comporter des moyens de mesure d'une mise au point. Préférentiellement, le mode de capture 200 est sélectionné par un utilisateur. Des paramètres, tels qu'un effet sélectionné sur le signal d'image 215 ou 220, par l'utilisateur, l'exposition, ou le nombre de signaux d'images peuvent être sélectionnés automatiquement en fonction de la scène à capturer. Notamment, en fonction de l'éclairage, du mouvement dans la scène, ou de la distance entre des objets dans la scène.

Le mode de capture d'un signal d'image 200 comporte des paramètres d'exposition et/ou de mise au point pour chaque signal d'image, 215 ou 220.

Le mode de capture peut être au moins un élément suivant :

- un nombre d'de signaux d'images, 215 et 220, et/ou

- un effet sur le signal d'image 215 ou 220, sélectionné par un utilisateur, tel - une réduction de bruit d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, par fusion de signaux d'images, 215 ou 220, de même exposition avec anti- ghost par exemple,

- une augmentation de dynamique d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, d'exposition différente avec anti-ghost, par exemple,

- une augmentation ou une diminution d'une profondeur de champ, par fusion de signaux d'images, 215 et 220, de distance de mise au point et/ou ouverture différente avec anti-ghost, par exemple,

- si la scène comporte au moins un visage, une augmentation de la qualité d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, au niveau de chaque visage, par analyse faciale et sélection entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, de chaque visage en fonction d'une détection d'un sourire et d'une détection de l'ouverture des yeux et/ou ;

- un effet de décomposition de mouvement, par analyse d'un déplacement d'objet entre au moins deux signaux d'images, 215 et 220, et sélection des différences entre chaque signal d'image, 215 et 200, pour conserver le fond de l'une des images représentées par les signaux d'images, 215 et 220, aux emplacements ou l'objet est absent dans toutes les images et l'objet lorsqu'il est présent dans une des images et/ou

- une variation des paramètres d'exposition d'un signal d'image, 215 ou un autre signal d'image, 215 ou 220, tel :

- l'activation d'un flash photographique pour obtenir un bruit faible dans au moins un signal d'image, 215 ou 220, ou la désactivation d'un flash photographique pour obtenir un meilleur rendu de couleurs dans au moins un signal d'image, 215 ou 220,

- le maintien d'une même exposition pour l'application d'un algorithme TNR configuré pour réduire le bruit en augmentant la dynamique d'un signal d'image, 215 ou 220, de manière limitée et ;

- l'application d'une compensation d'exposition (ou « EV bias » en terminologie anglo-saxonne) pour l'application d'un algorithme HDR configuré pour augmenter la dynamique d'un signal d'image, 215 ou 220 ; et/ou - une variation des paramètres de mise au point entre la capture d'un signal d'image, 215 ou 220, et la capture d'un signal d'image, 215 ou 220, successif, tel :

- une variation de la distance de mise au point, pour algorithme de fusion configuré pour augmenter ou diminuer une profondeur de champ, par exemple, et/ou

- une sélection d'un signal d'image, 215 ou 225, dit « de référence » pour l'étape de fusion 1 6-3.

Le dispositif 30 de production d'une image numérique 265 comporte des moyens de capture d'image 210. Les moyens de capture d'image 210 peuvent être compris dans un dispositif de capture d'image 205. Le dispositif de capture d'image 205 est un appareil photo numérique, un appareil photo numérique intégré dans un terminal portable communiquant, une caméra numérique, par exemple.

Les moyens de capture d'image 210 sont un composant électronique photosensible convertissant un rayonnement électromagnétique, tel des ultraviolets, des infrarouges, ou des longueurs d'ondes visibles par l'œil humain par exemple, en un signal électrique analogique représentatif d'une image numérique. Les moyens de capture d'image 210 comportent un capteur CCD (acronyme de « Charge-Coupled Device » en terminologie anglo-saxonne, ou en français « dispositif à transfert de charge ») ou un capteur CMOS (acronyme de « Complementarity Metal-Oxide-Semiconductor » en terminologie anglo-saxonne), par exemple. Les moyens de capture d'image 210 peuvent comporter plusieurs capteurs d'image.

Le signal d'image, 215 ou 220, capturé par les moyens de capture d'image 210 est un signal d'image dans un format RAW. Préférentiellement, le format RAW des signaux d'image, 215 et 220, est un format DNG.

Au moins deux signaux d'images, 215 ou 220, sont capturés. Préférentiellement chaque signal d'image, 215 ou 220, est capturé successivement au précédent à partir de la capture du premier signal d'image, 215 ou 220. Par exemple, le signal d'image 215 est capturé en premier puis le signal d'image 220 est capturé. Le nombre de signaux d'images, 215 ou 220, capturé est deux ou quatre, par exemple.

Préférentiellement, l'intervalle entre deux signaux d'images, 215 et 220 capturés successivement est inférieur à un quinzième de seconde. Dans des modes de réalisation, l'intervalle entre deux signaux d'images, 215 et 220 capturés successivement est inférieur à un soixantième de seconde. Plus l'intervalle est court plus le mouvement de la scène et d'un utilisateur peut être minimisé.

Dans des modes de réalisation, les signaux d'images, 215 et 220, sont capturés par au moins deux capteurs d'images. Les signaux d'images, 215 ou 220, peuvent être capturés par au moins deux capteurs d'image et successivement dans le temps.

Les moyens de création 305 d'un fichier 225 dans un format standardisé comportant chaque signal d'image capturé, 215 et 220, et des métadonnées 230 effectue l'étape de création 12 du procédé 10. Les moyens de création 305 sont un microprocesseur, par exemple. Le fichier 225 comportant chaque signal d'image, 215 ou 220 capturé est créé par les moyens de création 305. Le fichier 225 est dans un format standardisé. Préférentiellement, le format standardisé est le format DNG. Le fichier créé 225 comporte des métadonnées 230, telles des métadonnées EXIF (acronyme de « Exchangeable Image File Format » en terminologie anglo-saxonne).

Les métadonnées 230 du format DNG du fichier 225 comprennent des paramètres d'une image. Préférentiellement, des métadonnées spécifiques à chaque signal d'image, 215 et 220, sont ajoutées aux métadonnées du fichier créé 225. Les métadonnées 230 ajoutées sont le temps de pose, des paramètres d'ouverture et de gain, par exemple.

Dans les modes de réalisation dans lesquels le fichier 225 est au format DNG, un signal d'image, 215 ou 220, peut être sélectionnée en tant que signal d'image de référence au cours d'une étape de sélection 1 6-2 d'un signal d'image de référence.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire peut être un signal représentatif d'une image miniaturisée du signal d'image de référence, 215 ou 220, ou un signal d'image, 215 ou 220, au moins partiellement différente du signal d'image de référence 215 ou 220.

Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, de référence est stocké dans une balise subIFD des métadonnées 230 du fichier 225. Chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, de référence peut être avoir des paramètres de prise de vue différents du signal d'image, 215 ou 220, de référence. Les paramètres de prise de vue sont le temps d'exposition, la sensibilité du capteur 205 d'image et/ou l'ouverture du capteur 205 d'image, par exemple. Les paramètres de prise de vue sont stockés dans les métadonnées 230 du fichier 225.

Dans des modes de réalisation dans lesquels chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire au signal d'image, 215 ou 220, ont les mêmes paramètres de prise de vue que le signal d'image, 215 ou 220, de référence, les signaux d'image, 215 et 220, peuvent partager les mêmes métadonnées 230 concernant la prise de vue.

Dans des modes de réalisation dans lesquels au moins un signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire a des paramètres de prise de vue différents du signal d'image, 215 ou 220, de référence, chaque information représentative des paramètres de prise de vue de chaque signal d'image, 215 ou 220, peut être stockée dans les métadonnées 230 du fichier 225. Chaque information représentative des paramètres de prise de vue de chaque signal d'image, 215 ou 220, est préférentiellement stockée dans une balise MakerNote.

Dans des modes de réalisation, les métadonnées 230 du fichier 225 comprennent une table de correspondance (ou LUT acronyme de « Look-Up Table » en terminologie anglo-saxonne) pour chaque signal d'image, 215 et 220, du fichier 225. Chaque table de correspondance est une table définissant une décompression de chaque signal d'image, 215 ou 220. Préférentiellement, la table de correspondance du signal d'image, 215 ou 220, de référence est stockée dans une balise EXIF dénommée RawLinearizationLUT en terminologie anglo-saxonne. Chaque table de correspondance de chaque signal d'image, 215 ou 220, supplémentaire est stockée dans une balise MakerNote.

Les moyens de stockage 310 du fichier créé 225 sont des moyens de stockage de masse, tel un disque dur ou une carte mémoire par exemple, ou un espace de stockage Cloud.

Dans des modes de réalisation, les moyens de stockage 310 sont externes et le stockage est effectué au moyen d'un réseau de télécommunication ou de moyens de connexion. Le réseau de télécommunication peut être :

- un réseau Bluetooth (marque déposée), - une réseau WiFi (acronyme de « Wireless Fidelity » en terminologie anglo-saxonne, marque déposée),

- une réseau de téléphonie mobile ou

- un réseau NFC (acronyme de « Near Field Communication » en terminologie anglo-saxonne), par exemple.

- un connecteur USB,

- un connecteur Lightning (marque déposée) ou

- un connecteur micro-USB, par exemple.

Le dispositif 30 peut comporter des moyens de transmission 315 du fichier crée. Les moyens de transmission 315 peuvent être :

- des moyens de transmission par FTP (« File Transfer Protocol » en terminologie anglo-saxonne),

- une transmission par réseau de téléphonie mobile,

- une transmission par un réseau Bluetooth (marque déposée),

- des moyens de transmission par un réseau WiFi (acronyme de « Wireless

Fidelity » en terminologie anglo-saxonne, marque déposée)

- des moyens de transmission par un connecteur USB,

- des moyens de transmission par un connecteur Lightning ou

- des moyens de transmission par un réseau NFC (acronyme de « Near Field Communication » en terminologie anglo-saxonne), par exemple.

Le fichier stocké 235 dans les moyens de stockage 310 est un fichier non transformé. Le fichier stocké 235 peut être utile pour des manipulations ultérieures.

Les moyens de modification 320 numérique du fichier créé 225 sont un microprocesseur mettant en œuvre au moins un algorithme de traitement numérique d'un signal d'image.

Les moyens de traitement numérique 320 comportent :

- des moyens de choix 325 d'au moins un algorithme 245 de traitement d'au moins un signal d'image, 215 ou 220, en fonction des métadonnées 230 représentatives du mode de capture 200,

- des moyens de fusion 330 d'au moins deux signaux d'image, 215 et 220, selon chaque algorithme 245 de traitement d'image choisi en un signal représentatif d'une image numérique fusionné 255.

Les moyens de modification 320 peuvent comporter des moyens de - choix d'au moins une partie d'un signal d'image, 215 ou 220, d'un fichier 225 à fusionner avec une partie d'un autre signal d'image, 215 ou 220, du même fichier 225,

- après la fusion, conservation d'au moins une information représentative de la fusion 1 6-3 effectuée, dans le fichier créé 225 et

- après le traitement, conservation d'au moins une information représentative du traitement 1 6 effectué, dans le fichier créé 225

Les moyens de choix 325 d'au moins un algorithme de traitement 245, de fusion 330, de conservation d'informations de fusion et de traitement mettent préférentiellement en œuvre les étapes 1 6-1 , 1 6-3, 16-4, 1 6-5, conformément au procédé de production d'une image, 10 ou 20.

Dans ces modes de réalisation, le fichier 225 est modifié après la fusion. Le fichier modifié après la fusion peut comporter au moins une image ghost par exemple. Les nouvelles métadonnées 230, comportent des informations sur le mode de capture des signaux d'images, 215 et 220, capturés. Et les métadonnées 230 sont enrichies avec au moins une information représentative du traitement 1 6 et de la fusion 1 6-3. Préférentiellement, toutes les informations représentatives du traitement 1 6 et de la fusion 1 6-3 sont conservées.

Les moyens de traitement 320 sont préférentiellement un ISP (acronyme de « Image Signal Processor » en terminologie anglo-saxonne).

Les moyens de traitement 320 peuvent comporter des moyens de sélection d'un signal d'image dit « de référence » parmi les signaux d'images capturés sur lequel est fusionné au moins un autre signal d'image. Préférentiellement, la sélection d'un signal d'image de référence est postérieure à la capture et antérieure à la fusion.

Les moyens de traitement 330 peuvent comporter des moyens de réduction de bruit TNR (acronyme de « Temporal Noise Réduction » en terminologie anglo- saxonne) et d'extension dynamique HDR (acronyme de « High Dynamic Range » en terminologie anglo-saxonne) effectuées sur le signal d'image fusionné et traité 255.

Le dispositif 30 peut comporter des moyens mappage ton local 350 (« tone mapping » en terminologie anglo-saxonne) du signal d'image numérique modifié 255. Les moyen de mappage ton local 350 sont un microprocesseur mettant en œuvre un algorithme de mappage ton local conformément à l'étape 1 6 du procédé 10. Dans des modes de réalisation, les moyens de mappage ton local 350 est comportés par des moyens de traitement d'images.

Le dispositif 30 peut comporter des moyens de transformation 355 du signal d'image 260, en sortie des moyens de mappage ton local 350, en image numérique 265. L'image numérique 265 est dans un format affichable sur un écran numérique, tel un format JPEG, TIFF ou PNG par exemple. Les moyens de transformation 355 sont préférentiellement un microprocesseur mettant en œuvre un algorithme de transformation correspondant à l'étape 17 du procédé 10.