LE NIR VINCENT (FR)
HELARD MARYLINE (FR)
AUFFRAY JEAN-MICHEL (FR)
HELARD JEAN-FRANCOIS (FR)
LEGOUABLE RODOLPHE (FR)
LE NIR VINCENT (FR)
HELARD MARYLINE (FR)
AUFFRAY JEAN-MICHEL (FR)
HELARD JEAN-FRANCOIS (FR)
US6307882B1 | 2001-10-23 |
TIRKKONEN O ET AL: "Minimal non-orthogonality rate 1 space-time block code for 3+ Tx antennas", IEEE 6TH SYMPOSIUM ON SPREAD-SPECTRUM TECHNIQUES AND APPLICATIONS, vol. 2, 6 September 2000 (2000-09-06), pages 429 - 432, XP010516615
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HOTTINEN A ET AL: "A ROANDOMIZATION TECHNIQUE FOR NON-ORTHOGONAL SPACE-TIME BLOCK CODES", VTC 2001 SPRING. IEEE VTS 53RD. VEHICULAR TECHNOLOGY CONFERENCE. RHODES, GREECE, MAY 6 - 9, 2001, IEEE VEHICULAR TECHNOLGY CONFERENCE, NEW YORK, NY : IEEE, US, vol. VOL. 2 OF 4. CONF. 53, 6 May 2001 (2001-05-06), pages 1479 - 1482, XP001067210, ISBN: 0-7803-6728-6
1. | Procédé d'émission d'un signal numérique à l'aide de n antennes d'émission, n étant strictement supérieur à 2, selon lequel on associe, à un vecteur de données source, n vecteurs à émettre respectivement par chacune desdites antennes d'émission, à l'aide d'une matrice de codage M de rendement égal à 1, mettant en œuvre des symboles de référence, connus d'au moins un récepteur et permettant à ce dernier d'estimer n canaux de transmission correspondant respectivement à chacune desdites antennes d'émission, caractérisé en ce que lesdits symboles de référence subissent une transformation mathématique par ladite matrice de codage M avant leur émission. |
2. | Procédé d'émission selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits symboles de référence sont répartis en espace et en temps. |
3. | Procédé d'émission selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits symboles de référence sont répartis en espace et en fréquence. |
4. | Procédé d'émission selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite matrice de codage comprend au moins deux blocs, chacun desdits blocs étant orthogonaux. |
5. | Procédé d'émission selon la revendication 4, caractérisé en ce que chacun desdits blocs de symboles de référence est émis séparément, chacun desdits blocs étant émis sur certaines desdites antennes d'émission, les autres antennes d'émission étant éteintes. |
6. | Procédé d'émission selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de sélection entre une répartition en fréquence et une répartition en temps. |
7. | Procédé d'émission selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite étape de sélection tient compte des caractéristiques d'un canal de transmission. |
8. | Procédé d'émission selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce lesdits symboles de référence sont émis sur l'ensemble des antennes d'émission après transformation mathématique par ladite matrice de codage M. |
9. | Procédé d'émission selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite matrice de codage est une matrice obtenue par un codage de type Jafarkhani, et est de la forme : Λ3 ^Tj. X2 Xy où X1 est un symbole de référence et x* un symbole de référence conjugué, avec i un entier relatif, 1 ≤ i ≤ 4. 10. Signal numérique formé de n vecteurs émis respectivement à l'aide de n antennes d'émission, n étant strictement supérieur à 2, caractérisé en ce que ledit signal comprend des symboles de référence codés, obtenus après une transformation mathématique de symboles de référence par une matrice de codage M de rendement égal à 1, de façon à permettre, dans un récepteur, d'estimer lesdits n canaux de transmission correspondant respectivement à chacune desdites antennes d'émission. 11. Procédé d'estimation des canaux de transmission dans un système multi antennes mettant en œuvre n antennes d'émission, où n est strictement supérieur à 2, et au moins une antenne de réception, selon lequel on associe, à un vecteur de données source, n vecteurs à émettre respectivement par chacune desdites antennes d'émission, à l'aide d'une matrice de codage M, mettant en œuvre des symboles de référence, connus d'au moins un récepteur et permettant à ce dernier d'estimer n canaux de transmission correspondant respectivement à chacune desdites antennes d'émission, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réception d'un vecteur de référence reçu, correspondant à un vecteur de référence émis obtenu par la multiplication de symboles de référence par ladite matrice de codage M, et modifié par au moins un canal de transmission pour chacune desdites antennes d'émission, et en ce que, pour chacune desdites antennes de réception, ledit vecteur de référence reçu subi une transformation mathématique par une matrice de décodage, inverse de ladite matrice de codage et tenant compte de l'effet d'un canal de transmission associé à ladite antenne de réception, pour fournir une estimation des effets desdits canaux de transmission sur lesdits symboles de référence. 12. Procédé d'estimation selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite matrice de décodage est une matrice inverse intégrant une égalisation au sens du critère MMSE ou ZF. 13. Procédé d'estimation selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit critère mis en œuvre est le critère MMSE, et en ce que ladite matrice de décodage est formée des éléments : Y avec : r ledit vecteur de référence reçu ; M ladite matrice de codage ; / une matrice unité ; γ le rapport signal à bruit ; H le transposé conjugué. 14. Procédé d'estimation selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit critère mis en œuvre est le critère ZF, et en ce que ladite matrice de décodage est formée des éléments : r MH h ≈ — — r , MHM avec : r ledit vecteur de référence reçu ; M ladite matrice de codage ; H le transposé conjugué. 15. Procédé d'estimation selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'interpolation, délivrant une estimation desdits canaux de transmission pour chacune des données utiles, à partir de l'estimation desdits symboles de référence. 16. Procédé d'estimation selon la revendication 15, caractérisé en ce que ladite étape d'interpolation met en œuvre une interpolation temporelle et/ou une interpolation fréquentielle. 17. Procédé d'estimation selon l'une quelconque des revendications 15 et 16, caractérisé en ce que ladite étape d'interpolation appartient au groupe comprenant : les interpolations linéaires ; les interpolations de Wiener. 18. Dispositif d'émission d'un signal numérique alimentant n antennes d'émission, n étant strictement supérieur à 2, comprenant des moyens d'association à un vecteur de données source, n vecteurs à émettre respectivement par chacune desdites antennes d'émission, à l'aide d'une matrice de codage M de rendement égal à 1, mettant en œuvre des symboles de référence, connus d'au moins un récepteur et permettant à ce dernier d'estimer n canaux de transmission correspondant respectivement à chacune desdites antennes d'émission, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'application d'une transformation mathématique auxdits symboles de référence par ladite matrice de codage M. |
où X1 est un symbole de référence et x* un symbole de référence conjugué, avec i un entier relatif, 1 ≤ / ≤ 4. L'invention concerne également un dispositif d'émission correspondant. L'invention concerne encore un signal numérique formé de n vecteurs émis respectivement à l'aide de n antennes d'émission, n étant strictement supérieur à 2. Selon l'invention, le signal comprend des symboles de référence codés, obtenus après transformation mathématique de symboles de référence par une matrice de codage M de rendement unitaire, de façon à permettre, dans un récepteur, d'estimer au moins trois canaux de transmission correspondant respectivement à chacune des antennes d'émission. L'invention concerne encore un procédé d'estimation des canaux de transmission dans un système multi-antennes mettant en œuvre n antennes d'émission, où n est strictement supérieur à 2, et au moins une antenne de réception. Selon ce procédé, on associe à un vecteur de données source n vecteurs à émettre respectivement par chacune desdites antennes d'émission, à l'aide d'une matrice de codage M, mettant en œuvre des symboles de référence, connus d'au moins un récepteur et permettant à ce dernier d'estimer au moins trois canaux de transmission correspondant respectivement à chacune des antennes d'émission. Selon l'invention, un tel procédé d'estimation comprend une étape de réception d'un vecteur de référence reçu, correspondant à un vecteur de référence émis obtenu par la multiplication de symboles de référence par ladite matrice de codage M, et modifié par au moins un canal de transmission pour chacune des antennes d'émission. Pour chacune desdites antennes de réception, le vecteur de référence reçu subi une transformation mathématique par une matrice de décodage, inverse de la matrice de codage et tenant compte de l'effet d'un canal de transmission associé à l'antenne de réception, pour fournir une estimation des effets des canaux de transmission sur les symboles de référence. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de l'estimation de canaux dans un système multi-antennes à plus de deux antennes d'émission. On notera que cette approche est également nouvelle dans un système à deux antennes d'émission. En effet, l'estimation des différents canaux de transmission est mise en œuvre à partir de symboles de référence connus d'au moins un récepteur, un vecteur de symboles de référence étant associé à la matrice de codage M par l'intermédiaire d'une fonction de codage. Connaissant le vecteur de symboles de référence et la matrice de codage M utilisées, on peut estimer les différents canaux de transmission, à partir de l'inverse de la matrice de codage, correspondant à la matrice de décodage. Ainsi, à partir des symboles de référence et de la technique de codage utilisée, un dispositif de réception peut mettre en œuvre des techniques de décodage, de filtrage ou d'égalisation, et une recombinaison des signaux issus des diverses antennes, afin d'estimer les différents canaux de transmission. Avantageusement, la matrice de décodage est une matrice inverse intégrant une égalisation au sens du critère MMSE (en anglais « Minimum Mean Squared Error » pour « minimisation de l'erreur quadratique moyenne ») ou ZF (en anglais « Zéro Forcing » pour « forçage à zéro »). Notamment, le critère mis en œuvre peut être le critère MMSE. La matrice de décodage est alors formée des éléments : M H lî MHM + - Y
Le critère mis en œuvre peut également être le critère ZF. La matrice de décodage est alors formée des éléments : r MH h = — Û — r , MHM
avec : - r le vecteur de référence reçu ; M la matrice de codage ; / la matrice unité ; γ le rapport signal à bruit ; H le transposé conjugué. De manière préférentielle, le procédé d'estimation comprend une étape d'interpolation, délivrant une estimation des canaux de transmission pour chacune des données utiles, à partir de l'estimation des symboles de référence. Notamment, l'étape d'interpolation est remarquable en ce qu'elle met en œuvre une interpolation temporelle et/ou une interpolation fréquentielle. Cette étape d'interpolation peut appartenir au groupe comprenant : - les interpolations linéaires ; - les interpolations de Wiener. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : les figures IA et IB présentent un système d'estimation de canaux dans un système multi-antennes à 4 antennes d'émission, avec des symboles répartis dans le domaine fréquentiel (figure IA) ou temporel (figure IB) selon un premier mode de réalisation de l'invention ; les figures 2A et 2B présentent une répartition particulière des symboles du système d'estimation de canaux des figures IA et IB ; les figures 3A et 3B illustrent un système d'estimation de canaux dans un système multi-antennes à 4 antennes d'émission, avec des symboles répartis dans le domaine fréquentiel (figure 3A) ou temporel (figure 3B) selon un troisième mode de réalisation de l'invention. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention repose sur l'association d'une matrice de codage M à un vecteur de symboles de référence, connus d'au moins un récepteur, de façon à permettre, dans le récepteur, d'estimer les différents canaux de propagation entre plus de deux antennes d'émission et une antenne de réception. Cette matrice de codage M est soit non orthogonale, soit orthogonale par blocs et présente un rendement égal à 1, le rendement étant défini comme le rapport entre le nombre de symboles émis et le nombre de temps symboles pendant lequel ils sont émis. Les symboles de la matrice de codage M sont ensuite répartis en temps et/ou en fréquence sur chacune des antennes d'émission. A la réception, pour chaque antenne de réception, le signal reçu est multiplié par la matrice inverse (intégrant une technique d'égalisation au sens du critère MMSE ou ZF) de la matrice de codage M, en tenant compte éventuellement du bruit introduit par le récepteur. Le résultat est un vecteur à n dimensions qui représente les n canaux de transmission entre les n antennes d'émission et cette antenne de réception. Ce vecteur à n dimensions est ensuite utilisé par le récepteur pour estimer le canal de transmission, notamment en répétant cette opération périodiquement et en réalisant une interpolation temporelle et/ou fréquentielle entre deux symboles de référence estimés lors de cette opération. L'interpolation est par exemple de type linéaire ou de Wiener. On présente, en relation avec les figures IA et IB, un premier mode de réalisation de l'invention, dans lequel on cherche à estimer les canaux de transmission d'un système multi -antennes à 4 antennes d'émission. Selon ce premier mode de réalisation, la matrice de codage M est une matrice par blocs, chacun des blocs comprenant n symboles de référence. On applique alors un codage d'Alamouti espace-temps orthogonal sur chaque bloc de la matrice de codage M. Chacun des blocs de n symboles de référence est alors orthogonal. L'Homme du Métier étendra facilement cet enseignement au cas où le nombre d'antennes, en émission et/ou en réception, est plus élevé. On peut ainsi appliquer un codage d'Alamouti sur chacun des blocs d'un système à n = 4, 6, 8,... antennes d'émission. Selon ce mode de réalisation illustré en figures IA et IB, on applique le codage d'Alamouti sur les symboles de référence servant à l'estimation du canal, puis on émet ces symboles de référence codés sur un couple d'antennes d'émission, tout en gardant l'autre couple d'antennes éteint. Ainsi, si on considère le vecteur de symboles de référence [xL X2 X3 X4], la matrice de codage M qui lui est associé par l'intermédiaire de la fonction de codage est : X1 X2 0 0 -X2 X1 0 0 M = 0 0 X3 X4 0 0 -X4 X3
où jc; est un symbole de référence, x* un symbole de référence conjugué, avec i un entier relatif et 1 ≤ i ≤ 4, et 0 signifie qu'aucun symbole n'est émis sur l'antenne concernée.
Chaque bloc de la matrice de codage étant codé
selon un code d'Alamouti, on a M - MH ' ≈ I, avec / la matrice unité, et H \ e transposé conjugué. Les symboles de référence de la matrice de codage M sont ensuite émis après répartition espace-fréquence (figure IA) ou espace-temps (figure IB) sur les différentes antennes d'émission, l'axe spatial représentant les colonnes de la matrice Met l'axe fréquentiel (figure IA) ou temporel (figure IB) représentant les lignes de la matrice M. Il est bien entendu que d'autres répartitions espace-temps ou espace- fréquence des symboles peuvent être envisagées, ainsi qu'une combinaison des répartitions espace-temps et espace-fréquence. En fait, chaque bloc de la matrice de codage M est émis indépendamment sur ses antennes respectives, pendant que les autres blocs de la matrice de codage ne sont pas émis. Autrement dit, chaque bloc de symboles de référence est émis séparément, chacun des blocs étant émis sur certaines antennes d'émission tandis que les autres antennes sont éteintes. On présente ainsi en figure IA les symboles émis par les 4 antennes 11, 12, 13, 14 d'un système multi-antennes à 4 antennes d'émission, les symboles émis étant répartis dans le domaine fréquentiel (axe des ordonnées), avec X, un symbole de référence référencé 15, X* un symbole de référence conjugué (i un entier relatif et 1 ≤ i ≤ 4), x un symbole de données, référencé 16, et 0 signifie qu'aucun symbole n'est émis. Les symboles émis par les 4 antennes 11, 12, 13, 14 sont répartis dans le domaine espace-fréquence (figure IA) ou espace-temps (figure IB) en fonction des paramètres ΔF, Af1, Δf2 (figure IA), ΔT, At1, Δt2 (figure IB), représentant les motifs de répétition des symboles de référence. Les valeurs choisies pour Δf, correspondant à l'espacement entre deux porteuses de référence (dans cet exemple Δf = {ΔF, Af1, Δf2}), et pour Δt, correspondant à l'espacement entre deux symboles de référence à des instants connus (dans cet exemple Δt = {ΔT, At1, At2]-), ne sont pas propres au système proposé mais dépendent de la stationnante du canal de transmission. En général, on considère : - AF « Bc, avec Bc la bande de cohérence du canal ; - ΔT « Tc, avec Tc le temps de cohérence du canal ; - Af1 vérifie au mieux la stationnante fréquentielle du canal ; - At1 vérifie au mieux la stationnante temporelle du canal ; - Δf2 et At2 dépendent d'un compromis entre la perte en efficacité spectrale et les performances du système. On présente également en figures 2A et 2B un autre exemple de la répartition espace-temps (figure 2A) ou espace-fréquence (figure 2B) des symboles selon ce premier mode de réalisation, en fonction des paramètres ΔF, Af1, Af2 (figure 2A), AT, At1, At2 (figure 2B). Selon cet exemple, la valeur des symboles de référence est choisie de sorte que X1 = X3 et X2 = X4. Le vecteur de référence reçu au niveau d'une antenne de réception, modifié par le canal de transmission, peut alors s'écrire sous la forme r = Xh + n, où h correspond à une modélisation du canal de transmission et n est un vecteur de bruit blanc gaussien. On peut également écrire ce vecteur de référence reçu sous forme vectorielle :
Pour chacune des antennes de réception, on cherche à estimer le canal de transmission h en appliquant au vecteur de référence reçu une transformation mathématique par une matrice de décodage, correspondant à la matrice inverse intégrant une technique d'égalisation au sens du critère MMSE ou ZF de la matrice de codage M. Selon le critère MMSE, la matrice de décodage est formée des éléments : M" h = M"M+- 7r'
avec : - r ledit vecteur de référence reçu M ladite matrice de codage ; / une matrice unité ; γ le rapport signal à bruit ; H le transposé conjugué. Selon le critère ZF, la matrice de décodage est formée des éléments : MH h -r, MHM avec : - r ledit vecteur de référence reçu ; M ladite matrice de codage ; H le transposé conjugué. Ces deux critères conduisent à des résultats identiques à fort rapport signal à bruit. Dans le cas d'un critère ZF, on obtient :
On peut ainsi déterminer les coefficients du canal à un instant p sur une porteuse k, à un instant p sur une porteuse k+Δft, ..., comme illustré en figure 2A. En appliquant une interpolation fréquentielle entre les deux porteuses k et k+Δf[ portant les symboles de références, le récepteur peut déterminer les coefficients du canal de propagation aux porteuses k, k+1, k+2, ..., k+Δfrl, k+Δft. Une interpolation peut également être réalisée dans le domaine temporel, en considérant que les symboles de référence sont émis à l'instant p sur la porteuse k, à l'instant p+Δt sur la même porteuse k, .... Le récepteur peut alors déterminer les coefficients du canal de propagation aux instants p, p+1, p+2, ..., p+Δt-1, p+Δt et ainsi de suite. Le récepteur peut donc réaliser une interpolation temporelle et/ou une interpolation fréquentielle. Cette étape d'interpolation met en œuvre une technique d'interpolation bien connue de l'Homme du Métier, comme par exemple une interpolation de type linéaire, ou de Wiener. L'autre couple d'antennes n'émettant pas sur les mêmes porteuses et aux mêmes instants, comme illustré en figures IA5IB, 2A et 2B, le signal émis par le premier couple d'antennes n'est pas perturbé. Chaque couple d'antennes émet alors alternativement les symboles de référence répartis sur ses antennes, de sorte à estimer l'ensemble des canaux de transmission du système mutli-antennes. Selon l'invention, on peut ainsi appliquer des codes espace-temps orthogonaux à des systèmes présentant un plus grand nombre d'antennes d'émission, à l'aide d'une matrice de codage M conservant un rendement égal à 1. On peut ainsi appliquer un codage d'Alamouti, de rendement égal à 1, à des systèmes présentant 4, 6, 8, ..., antennes d'émission (alors que selon l'état de l'art, le nombre d'antennes d'émission du système de transmission est limité du fait de l'utilisation de codes espace-temps orthogonaux). Cependant, bien que cette technique d'estimation de canal présente de meilleures performances en termes d'estimation puisqu'on éteint les autres groupes d'antennes lorsqu'un groupe d'antennes émet, cette technique s'accompagne d'une perte en efficacité spectrale et ne permet pas de profiter de la puissance totale des antennes, certaines porteuses ne portant aucune information à des instants définis. On présente alors un second mode de réalisation de l'invention, dans lequel les symboles de référence sont émis sur l'ensemble des antennes d'émission après transformation mathématique par la matrice de codage M, la matrice de codage M étant non orthogonale. Selon ce second mode de réalisation, on applique un codage espace-temps non orthogonal, de type Jafarkhani, comme présenté dans « A Quasi-Orthogonal Space-Time Block Code » (IEEE Transactions on Communications, Vol. 49, N°l, 2001, pp.1-4), sur les symboles de référence servant à l'estimation du canal. Ce codage permet notamment d'émettre des signaux présentant une faible interférence. Ainsi, si on considère le vecteur de symboles de référence [xL Jc2 X3 X4], la matrice de codage M qui lui est associé par l'intermédiaire de la fonction de codage est :
où X1 est un symbole de référence, X1 un symbole de référence conjugué, avec i un entier relatif, 1 ≤ / ≤ 4. Tous les symboles de référence de la matrice de codage M sont ensuite émis après répartition espace/fréquence sur l'ensemble des antennes d'émission, l'axe spatial représentant les colonnes de la matrice M et l'axe fréquentiel ou temporel représentant les lignes de la matrice M. Comme décrit précédemment, le vecteur de référence reçu au niveau d'une antenne de réception, modifié par le canal de transmission, peut s'écrire sous la forme r = Xh + n, où h correspond à une modélisation du canal de transmission et n est un vecteur de bruit blanc gaussien. On peut également écrire ce vecteur de référence reçu sous forme vectorielle :
De nouveau, pour chacune des antennes de réception, on cherche à estimer Ie canal de transmission h en appliquant au vecteur de référence reçu une transformation mathématique par une matrice de décodage, correspondant à la matrice inverse intégrant une technique d'égalisation au sens du critère MMSE ou ZF de la matrice de codage M. Dans le cas d'un critère MMSE, on obtient :
avec α - x2x3* ) .
On réitère cette opération de manière identique pour chaque antenne de réception, quelque soit le nombre d'antennes. On peut ainsi déterminer les coefficients hc d'un canal de transmission à une fréquence c ou un instant c défini, et il ne reste qu'à appliquer une interpolation temporelle et/ou fréquentielle au niveau du récepteur entre les estimées de hc et hc+k (avec k = Δf dans le cas où c est une fréquence et k = Δt dans le cas où c est un instant) afin d'évaluer les valeurs manquantes. Ainsi, on obtient une connaissance globale de toutes les valeurs d'un canal de transmission pour chacune des antennes, ce qui permet d'égaliser le signal en réception de manière classique. Selon ce deuxième mode de réalisation, il est possible d'étendre cette technique d'estimation à des systèmes présentant un nombre supérieur à deux antennes d'émission. Ainsi, si on considère le vecteur de symboles de référence [X1 X2 ... Xn], la matrice de codage M qui lui est associé par l'intermédiaire de la fonction de codage est :
où X1 est un symbole de référence, avec / un entier relatif 1 ≤ i ≤ N, et N = n2. Cette matrice est de rang plein, de sorte qu'on peut l'inverser au cours de l'estimation des différents canaux. Comme décrit précédemment, les symboles de référence de la matrice de codage M sont émis après répartition espace/fréquence sur l'ensemble des antennes d'émission, et le vecteur de référence reçu au niveau d'une antenne de réception, modifié par le canal de transmission, peut s'écrire sous la forme
De nouveau, pour chacune des antennes de réception, on applique au vecteur de référence reçu une transformation mathématique par une matrice de décodage, correspondant à la matrice inverse intégrant une technique d'égalisation au sens du critère MMSE ou ZF de la matrice de codage M, pour estimer le canal de transmission h. Si on utilise une technique d'égalisation au sens du critère MMSE, on obtient :
\ MHM + - MH. MH}1, avec γ le rapport signal à bruit.
Comme décrit précédemment, on peut ensuite déterminer les coefficients manquants d'un canal de transmission en appliquant une interpolation temporelle ou fréquentielle (ou les deux) au niveau du récepteur, en utilisant une technique classique d'interpolation. On présente désormais en relation avec les figures 3A et 3B un troisième mode de réalisation de l'invention, s'appliquant plus particulièrement aux systèmes multi-antennes de type MIMO. Selon ce troisième mode de réalisation, un principe flexible est proposé permettant d'appliquer soit un codage spatio-temporel, soit un codage spatio- fréquentiel, en fonction des caractéristiques du canal de transmission. Ainsi, la figure 3A illustre l'émission de 4 symboles de référence et de leurs conjugués espacés temporellement, dans un système multi-antennes à 4 antennes d'émission, avec X1 un symbole de référence référencé 15, X* un symbole de référence conjugué (/ un entier relatif et 1 ≤ i ≤ 4), x un symbole de données, référencé 16. La figure 3B illustre l'émission de 4 symboles de référence et de leurs conjugués espacés fréquentiellement, dans un système multi-antennes à 4 antennes d'émission. Dans ce troisième mode de réalisation, les symboles de référence, une fois codés par l'intermédiaire de la matrice de codage M, sont répartis suivant l'axe temporel ou l'axe fréquentiel en fonction des propriétés du canal de propagation. On peut ensuite commuter d'un codage spatio-temporel à un codage spatio-fréquentiel. On rappelle que les valeurs choisies pour Δf (espacement entre deux porteuses de référence) et Δt (espacement entre deux symboles de référence à des instants connus) ne sont pas propres au système proposé mais dépendent respectivement de la bande et du temps de cohérence du canal de transmission. En règle générale, la répartition dans le domaine temporel est plutôt appliquée dans le cas d'un canal variant temporellement, tandis que la répartition fréquentielle est davantage appliquée pour un canal variant fréquentiellement. Ainsi, ayant une connaissance du canal à priori ou ayant calculé les valeurs de bande de cohérence et du temps de cohérence du canal, il est possible de commuter entre les deux structures d'insertion de symboles de référence décrites précédemment. L'Homme du Métier étendra facilement l'enseignement de ces trois modes de réalisation à des systèmes présentant un nombre supérieur d'antennes, de même qu'à des systèmes présentant une répartition espace-temps et/ou espace- fréquence différente de celles proposées aux figures IA, IB, 2A, 2B, 3A et 3B. Ainsi, selon l'invention, les différentes antennes d'émission émettent, sur une même porteuse et à un même instant, un signal caractérisé par un codage espace-temps et/ou espace-fréquence, ce qui limite la perte en efficacité spectrale. Ce signal comprend donc, intrinsèquement, les caractéristiques de l'invention. Finalement, un récepteur peut estimer chacun des canaux de transmission entre les différentes antennes d'émission et de réception à partir de ce codage spécifique et du traitement adéquat décrit précédemment. La technique particulière d'estimation de canal proposée selon l'invention peut d'ailleurs être appliquée au cas d'un système présentant deux antennes d'émission.