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Title:
METHOD FOR EQUIPPING AT LEAST A CONCRETE SLAB OF A SOLID CONTAINER TO BE BURIED OR IMMERSED AND RESULTING EQUIPPED CONTAINER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/042257
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for equipping a solid container designed to be buried or immersed, such as a tank or conduit section, using at least a concrete slab for stabilising the container by being supported on the underlying ground with weight pick-up of the overlying ground and/or ballasting. It consists in providing the container (1) with an anchoring element (6) for the slab; then in producing or providing around said anchoring element (6) a formwork (18) defining an impression (19) for moulding the slab; then in casting concrete into the formwork impression until contact with the container (1) is achieved by embedding the anchoring element (6) in the concrete; then in allowing or causing it to set in order to form the slab before releasing it from the formwork (18) or to leave the latter as expendable formwork. Thus the slab is incorporated in the container (1) it equips right from the time it is made.

Inventors:
LEBLANC FRANCOIS CHARLES
Application Number:
PCT/FR2000/000057
Publication Date:
July 20, 2000
Filing Date:
January 13, 2000
Export Citation:
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Assignee:
BONNA SABLA (FR)
International Classes:
B65D88/76; B65D90/12; E02D27/38; (IPC1-7): E02D27/38; B65D88/76
Foreign References:
DE2942449A11980-04-30
FR2749033A11997-11-28
FR2735756A11996-12-27
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 097, no. 004 30 April 1997 (1997-04-30)
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (rue de Chazelles Paris Cedex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé d'équipement d'une enceinte solide (1) destinée à tre enterrée ou immergée, telle qu'une citerne ou un tronçon de conduite, au moyen d'au moins une dalle en béton (5,34) destinée à stabiliser !'enceinte (1) par appui au sol sousjacent avec reprise du poids du sol surjacent et/ou lestage, caractérisé par la succession des étapes consistant à : a) munir 1'enceinte (1) d'un élément (6) d'ancrage pour la dalle (5,34), b) réaliser ou disposer autour de l'élément d'ancrage (6) un coffrage (18,41) définissant une empreinte (19,42) de moulage de la dalle (5,34), c) couler du béton dans l'empreinte (19,42) du coffrage (18,41) jusqu'au contact de l'enceinte (1), en noyant l'élément d'ancrage (6) dans le béton, d) autoriser ou provoquer la prise du béton pour former la dalle (5,34), e) dégager la dalle (5,34) du coffrage (18,41) ou laisser le coffrage (18,41) autour de la dalle (5,34) en tant que coffrage perdu.
2. Procédé d'équipement selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on revt l'enceinte (1) de mortier hydraulique avant l'étape c et en ce que l'on assure une continuité du béton coulé lors de l'étape c avec ce mortier hydraulique.
3. Procédé d'équipement selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on coule le béton dans l'empreinte (19) du coffrage (18), lors de l'étape c, alors que le mortier hydraulique est encore frais.
4. Procédé d'équipement selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on revt l'enceinte (1) de mortier hydraulique après l'étape c, en assurant une continuité du mortier hydraulique avec le béton coulé lors de l'étape c.
5. Procédé d'équipement selon la revendication 4, caractérisé en ce que lton revt t'enceinte (1) de mortier hydraulique alors que le béton coulé lors de l'étape c est encore frais.
6. Procédé d'équipement selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'on préfabrique l'élément d'ancrage (6) avant l'étape a et en ce qu'on le fixe à l'enceinte (1) par un cerclage (13) lors de l'étape a.
7. Procédé d'équipement selon la revendication 6, caractérisé en ce que lon réalise le cerclage (13), lors de l'étape a, au moyen d'une bande (13) d'un matériau choisi dans un groupe comportant I'acier, notamment inoxydable, et les matériaux textiles, notamment synthétiques.
8. Procédé d'équipement selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'on réalise le cerclage (13), lors de l'étape a, en enroulant, autour de l'enceinte (1), ladite bande (13) qui présente initialement deux extrémités libres (14), et en solidarisant ensuite mutuellement lesdites extrémités libres (14) dans une zone (15) destinée à tre logée à l'intérieur du coffrage (18) lors de l'étape b et noyée dans le béton lors de l'étape c.
9. Procédé d'équipement selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que l'on dispose une armature (6,22) pour la dalle (5,34) dans l'empreinte (19) du coffrage (18) préalablement à l'étape c, et en ce que l'on noie cette armature (6,22) dans le béton lors de !'étape c.
10. Procédé d'équipement selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'élément d'ancrage (6) constitue un élément d'armature pour la dalle (5,32).
11. Procédé d'équipement selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'enceinte (1) présente une direction longitudinale propre (2) destinée à tre orientée approximativement horizontalement et en ce que l'élément d'ancrage (6) présente une forme allongée suivant une orientation transversale à l'issue de l'étape a.
12. Procédé d'équipement selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'élément d'ancrage (6) présente la forme d'un berceau apte à supporter l'enceinte (1) de façon stable notamment à l'issue de l'étape a.
13. Procédé d'équipement selon la revendication 12 dans sa relation de dépendance visàvis de l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que l'élément d'ancrage (6) comporte une base plate (8) et deux anses (9) d'appui contre l'enceinte (1) et en ce que l'on met en oeuvre l'étape a en engageant le cerclage (13) dans les anses (9) de façon à les appliquer fermement contre l'enceinte (1).
14. Procédé d'équipement selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que l'on prévoit l'élément d'ancrage (6) en plusieurs exemplaires que l'on répartit suivant ladite direction longitudinale (2) lors de l'étape a et autour de chacun desquels on réalise ou dispose un exemplaire respectif du coffrage (18) lors de l'étape b pour réaliser une dalle allongée transversale respective (5).
15. Procédé d'équipement selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que l'on prévoit l'élément d'ancrage (6) en plusieurs exemplaires que l'on répartit suivant ladite direction longitudinale (2) lors de l'étape a et autour desquels on réalise ou dispose le coffrage (41) en commun, lors de l'étape b, pour réaliser une dalle commune (34).
16. Procédé d'équipement selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'on réalise ou dispose le coffrage (41), lors de l'étape b, sous une forme comportant des parties allongées transversales (35) dont chacune loge un exemplaire respectif de l'élément d'ancrage (6) et présente deux zones transversalement extrmes (36), et des parties allongées longitudinales (37) qui relient lesdites zones transversalement extrmes (36), pour réaliser une dalle (34) en forme de cadre.
17. Enceinte solide destinée à tre enterrée ou immergée, telle qu'une citerne ou un tronçon de conduite, équipée d'au moins une dalle en béton (5,34) destinée à stabiliser l'enceinte (1) par appui au sol sousjacent avec reprise du poids du sol surjacent et/ou lestage, par mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 16.
Description:
Procédé d'équipement, au moyen d'au moins une dalle en béton, d'une enceinte solide destinée à tre enterrée ou immergée et enceinte solide ainsi équipée.

La présente invention concerne un procédé d'équipement d'une enceinte solide destinée à tre enterrée ou immergée, telle qu'une citerne ou un tronçon de conduite, au moyen d'au moins une dalle en béton destinée à stabiliser 1'enceinte par appui au sol sous-jacent avec reprise du poids du sol sur-jacent et/ou lestage.

Dans !'état actuel de la technique, on utilise à cet effet des dalles préfabriquées en béton armé, que l'on fixe à t'enceinte à stabiliser soit par tirefonnage sur des pieds généralement métalliques solidaires de cette dernière, et par exemple soudés à la paroi de cette dernière dans le cas d'une enceinte métallique, soit par sanglage, généralement au moyen de sangles en matériau textile auxquelles on fait chevaucher !'enceinte et que l'on engage de part et d'autre de celle-ci dans des poignées prévues sur les dalles et que l'on tend ensuite au mieux.

La fixation des dalles à l'enceinte par tirefonnage, généralement sur le site de pose, présente l'inconvénient d'entraîner une certaine incertitude quant à sa bonne exécution, d'une part, et quant à sa tenue au temps, notamment au regard de la corrosion, d'autre part. Les tirefonds et la zone correspondante des pieds sont difficiles à protéger contre la corrosion et, lorsque la paroi est métallique et qu'il est prévu une protection cathodique de 1'enceinte, ils créent une singularité occasionnant une hétérogénéité de distribution des courants de protection, nuisible à la qualité de la protection et à la longévité de la fixation.

Dans le cas d'une fixation des dalles par sanglage, également généralement sur le site de pose, on court le risque d'une fixation défectueuse, par exemple dans une orientation incorrecte des dalles et avec une tension insuffisante des sangles. De plus, il est nécessaire de disposer d'un état de surface aussi lisse que possible au contact de la paroi de 1'enceinte avec les dalles, afin d'autoriser un appui ferme sans concentration

de contraintes, ce qui nécessite des interventions appropriées en fabrication, et il est nécessaire de prévoir sur les dalles les poignées permettant de les manipuler et d'y engager les sangles. Enfin, les sangles sont nécessairement disjointes de la paroi de l'enceinte sur près de la moitié de leur longueur, à savoir entre leurs zones de chevauchement de l'enceinte et les poignées des dalles, et d'une distance qui peut aller jusqu'à plusieurs dizaines de centimètres, ce qui peut gner le passage du remblai dans le cas d'une enceinte destinée à tre enterrée et par conséquent nuire à I'appui du sol sur-jacent, c'est-à-dire n'entraîner qu'une stabilisation insuffisante de 1'enceinte par le sol sur-jacent.

On retrouve ces inconvénients dans une variante récente de cette technique, décrite dans la demande de brevet japonais JP-A-08 326 067, si ce n'est que cette dernière propose d'assurer une répartition des contraintes d'appui de l'enceinte sur la dalle, préfabriquée sous forme d'une plaque massive de fondations dans le sol dans lequel 1'enceinte doit tre enterrée, en comblant l'espace subsistant entre l'enceinte et la dalle au moyen d'un matériau de remblai additionné d'un liant après le sanglage, réalisé dans ce cas par boulonnage de zones extrmes des sangles sur des goujons prévus à cet effet sur la dalle, de part et d'autre de 1'enceinte, mais avant l'enfouissement total de l'ensemble formé par l'enceinte sanglée sur la dalle dans le matériau de remblai.

Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose un procédé d'équipement d'une enceinte solide destinée à tre enterrée ou immergée, telle qu'une citerne ou un tronçon de conduite, au moyen d'au moins une dalle en béton destinée à stabiliser l'enceinte par appui au sol sous-jacent avec reprise du poids du sol sur-jacent et/ou lestage, caractérisé par la succession des étapes consistant à : a) munir l'enceinte d'un élément d'ancrage pour la dalle, b) réaliser ou disposer autour de l'élément d'ancrage un coffrage définissant une empreinte de moulage de la dalle,

c) couler du béton dans l'empreinte du coffrage jusqu'au contact de !'enceinte, en noyant t'élément d'ancrage dans le béton, d) autoriser ou provoquer la prise du béton pour former la dalle, e) dégager la dalle du coffrage ou laisser le coffrage autour de la dalle en tant que coffrage perdu.

Le procédé selon l'invention diffère ainsi fondamentalement des procédés de fart antérieur, en ce qu'il ne met pas en oeuvre des dalles préfabriquées mais une fabrication directe d'une dalle unique ou de plusieurs dalles en béton directement au contact solidaire de l'enceinte.

Toute opération de fixation de la dalle à l'enceinte sur site devient superflue et, dès sa fabrication, la dalle fait véritablement corps avec l'enceinte qu'elle équipe.

En comparaison avec la technique de fixation d'une dalle préfabriquée par tirefonnage sur des pieds solidaires de l'enceinte, le procédé selon l'invention apporte toute certitude quant à la qualité de la fixation et le noyage de l'élément d'ancrage dans le béton de la dalle évite la création de zones vulnérables à la corrosion et, dans le cas d'une protection cathodique de 1'enceinte, d'hétérogénéités de distribution des courants de protection, ce qui assure une longévité accrue non seulement à la fixation mais également à 1'enceinte.

En comparaison avec la technique du sanglage dans sa version traditionnelle comme dans sa version plus récente, décrite dans la demande de brevet japonais précitée, le procédé selon l'invention apporte la certitude d'un positionnement correct et d'une fixation sûre, en atelier, des dalles à 1'enceinte solide. II devient inutile de prévoir des poignées ou des goujons sur les dalles en vue d'une installation ultérieure des sangles de liaison avec l'enceinte et, en comparaison avec la version traditionnelle de la technique du sanglage, t'état de surface de la paroi de 1'enceinte est indifférent puisque la ou chaque dalle est moulée directement au contact de cette paroi. En outre, comme il apparaîtra par la suite, il est possible de fixer l'élément

d'ancrage par des moyens ne constituant pas d'obstacle sensible au passage du remblai dans le cas d'une enceinte destinée à tre enterrée.

D'autres avantages du procédé selon l'invention, en comparaison avec les procédés de fart antérieur, résultent de modes de mise en oeuvre particuliers de ce procédé.

En particulier, le procédé selon l'invention se revte particulièrement avantageux lorsque 1'enceinte solide doit recevoir un revtement en mortier hydraulique, et il peut alors avantageusement se combiner au procédé décrit dans le brevet français N° 96 06491/2 749 033.

A cet égard, on peut revtir l'enceinte de mortier hydraulique, avantageusement après application d'un matériau d'adhérence conformément aux enseignements de ce brevet antérieur, soit avant l'étape c, en assurant une continuité du béton coulé lors de l'étape c avec ce mortier hydraulique, de préférence en coulant le béton dans l'empreinte de coffrage, lors de l'étape c, alors que le mortier hydraulique est encore frais, soit après l'étape c, naturellement en limitant dans ce cas le revtement aux zones de l'enceinte émergeant du béton coulé lors de t'étape c mais en assurant également dans ce cas une continuité du mortier hydraulique avec ce béton, de préférence en revtant l'enceinte de mortier hydraulique alors que le béton coulé lors de t'étape c est encore frais.

Dans l'un et l'autre cas, on forme ainsi autour de l'enceinte une coque continue de béton et de mortier hydraulique, qui protège efficacement l'enceinte contre les chocs, notamment lors du remblaiement dans le cas d'une enceinte destinée à tre enterrée.

On observera que, lorsque le revtement en mortier hydraulique n'est appliqué qu'après l'étape c, c'est-à-dire sur les zones de l'enceinte émergeant du béton de la dalle, et que l'on combine le procédé selon l'invention du procédé décrit dans le brevet français précité, I'application préalable de matériau d'adhérence, caractéristique du procédé décrit dans ce brevet antérieur, peut également s'effectuer après l'étape c, et ne concerner par conséquent également que les zones en question, ou bien

s'effectuer avant l'étape c et concerner alors avantageusement l'ensemble de 1'enceinte, auquel cas on met en oeuvre l'étape c comme l'opération de revtement alors que le matériau d'adhérence n'a pas encore pris complètement, selon les enseignements du brevet français précité.

L'élément d'ancrage peut tre réalisé par tout moyen et, en particulier, tre préfabriqué avant l'étape a puis fixé par tout moyen approprié à l'enceinte lors de !'étape a.

On préfère cependant, après l'avoir préfabriqué avant l'étape a, le fixer à l'enceinte lors de l'étape a par un cerclage, c'est-à-dire au moyen d'un lien entourant le solide creux et retenu sur celui-ci exclusivement du fait de sa fermeture sur lui-mme.

En comparaison avec la technique de fixation d'une dalle préfabriquée par l'intermédiaire de pieds solidaires de 1'enceinte, ce mode de fixation de l'élément d'ancrage pour la dalle permet d'éviter la création de singularités géométriques dans la paroi de 1'enceinte, c'est-à-dire d'éviter les inconvénients qui pourraient résulter de la fixation des pieds à cette dernière en terme d'hétérogénéité de caractéristiques mécaniques et, dans le cas des parois métalliques destinées à une protection cathodique, d'hétérogénéité des caractéristiques diélectriques de cette paroi.

En comparaison avec la technique du sanglage de dalles préfabriquées, y compris dans sa variante décrite dans la demande de brevet japonais précité, le cerclage épouse beaucoup plus étroitement que le sanglage de l'art antérieur la paroi de 1'enceinte, dont le cerclage n'est écarté que d'une distance beaucoup plus faible et de façon beaucoup plus étroitement localisée du fait de l'interposition d'une partie de t'élément d'ancrage, laquelle partie peut consister simplement en un fer à béton de moins d'un centimètre de diamètre. Le cerclage ne constitue en pratique aucun obstacle au passage du remblai dans le cas d'une enceinte destinée à tre enterrée.

Lorsque, selon un mode de mise en oeuvre précité du procédé selon l'invention, on revt l'enceinte de mortier hydraulique après l'étape c,

en assurant une continuité du mortier hydraulique avec le béton coulé lors de cette étape c, le cerciage reçoit également ce revtement et il est ainsi protégé notamment à l'encontre d'un contact avec les matériaux de remblai dans le cas d'une enceinte destinée à tre enterrée. Dans ce cas, lorsque !'enceinte présente une paroi en acier ou matériau similaire, et que l'on combine le procédé selon l'invention au procédé de réalisation d'un revtement à base de liant hydraulique décrit dans le brevet français N° 96 06 491/2 749 033, on applique le matériau d'adhérence et la couche de mortier hydraulique caractéristiques de ce procédé également sur les zones du cerclage qui restent dégagées par le béton de la dalle, après l'étape c de coulée de ce béton, et l'espacement créé localement, entre le cerclage et la paroi, par l'interposition d'une partie de l'élément d'ancrage est suffisamment faible pour ne pas nuire à t'homogénéité du revtement de matériau d'adhérence puis de mortier hydraulique. Cependant, dans un tel cas, selon une variante prévue dans le brevet français N° 96 06 491/2 749 033, la paroi porte déjà de préférence un revtement organique préalablement au cerclage, c'est-à-dire à l'étape a du procédé selon l'invention, notamment si cette paroi doit tre protégée cathodiquement.

Divers matériaux peuvent tre utilisés pour réaliser le cerclage, lors de t'étape a, et l'on utilise par exemple à cet effet une bande d'un matériau choisi dans un groupe comportant I'acier, notamment I'acier inoxydable dans l'ambiance dans laquelle le solide creux doit tre enterré ou immergé, et les matériaux textiles, notamment synthétiques. Cette bande présente initialement deux extrémités libres et, selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention, on réalise le cerclage, lors de l'étape a, en enroulant cette bande autour du solide et en solidarisant ensuite mutuellement les extrémités libres dans une zone du cerclage destinée à tre logée à l'intérieur du coffrage lors de !'étape b puis noyée dans le béton, avec l'élément d'ancrage, lors de l'étape c.

Naturellement, on peut si nécessaire disposer une armature pour la dalle dans 1'empreinte du coffrage préalablement à t'étape c et noyer cette armature dans le béton lors de t'étape c.

A cet égard, 1'616ment d'ancrage fixé à !'enceinte, lors de l'étape a du procédé selon l'invention, peut constituer un élément d'armature pour la dalle mais on peut tre amené à disposer dans 1'empreinte du coffrage, préalablement à l'étape c, un complément d'armature que l'on noie dans le béton lors de cette étape c.

Lorsque, comme il est fréquent, I'enceinte présente une direction longitudinale propre destinée à tre orientée approximativement horizontalement, on réalise et dispose de préférence ltélément d'ancrage, notamment lorsqu'il sert en outre d'armature, de telle sorte qu'il présente une forme allongée suivant une orientation transversale à l'issue de l'étape a.

De préférence, alors, on réalise l'élément d'ancrage sous la forme d'un berceau apte à supporter le solide de façon stable notamment à l'issue de !'étape a, et de préférence avant et pendant celle-ci notamment lorsque la fixation s'effectue par un cerclage, auquel cas on le réalise avantageusement sous une forme comportant une base plate et deux anses d'appui contre !'enceinte et on met en oeuvre l'étape a en engageant le cerclage dans les anses de façon à les appliquer fermement contre !'enceinte.

Lorsque, ainsi, t'élément d'ancrage est propre à supporter l'enceinte de façon stable mme avant la solidarisation mutuelle notamment par cerclage, les opérations de manutention et de stockage intermédiaire de l'enceinte en cours d'équipement sont considérablement facilitées lorsque la paroi de cette enceinte ne présente pas en elle-mme une forme propre à un appui stable, et notamment dans le cas fréquent où la paroi de l'enceinte présente extérieurement la forme d'un cylindre de révolution autour d'un axe longitudinal destiné à tre orienté approximativement horizontalement.

En comparaison, dans un tel cas, les opérations de manutention et de stockage intermédiaire de l'enceinte sont beaucoup moins faciles lorsque l'on met en oeuvre le procédé de I'art antérieur, consistant à fixer par

sanglage des dalles préfabriquées à l'enceinte. Dans la version la plus traditionnelle de ce procédé, on pallie parfois cet inconvénient en fixant provisoirement les dalles préfabriquées à l'enceinte, en usine, en utilisant les sangles destinées à assurer ensuite le sanglage définitif, et en orientant généralement les dalles différemment de leur orientation définitive afin de réduire leur encombrement pour le transport. Toutefois, une telle pratique nécessite des opérations supplémentaires de sanglage en usine puis de démontage des sangles avant réorientation des dalles et nouveau sanglage à l'arrivée sur le site de pose de 1'enceinte, au risque d'endommager les sangles, et n'assure pas nécessairement une bonne stabilité des dalles sanglées provisoirement pendant les opérations de manutention et de transport.

De préférence, lorsque l'enceinte présente une direction longitudinale propre destinée à tre orientée approximativement horizontalement et que t'élément d'ancrage présente une forme allongée suivant une orientation transversale à l'issue de l'étape a, on prévoit l'élément d'ancrage en plusieurs exemplaires que lton répartit suivant ladite direction longitudinale et que l'on fixe à l'enceinte lors de l'étape a, auquel cas on peut prévoir : -soit de réaliser ou de disposer autour de chacun des éléments d'ancrage un exemplaire respectif du coffrage lors de l'étape b pour réaliser une dalle allongée transversale respective, -soit de réaliser ou de disposer le coffrage en commun, lors de !'étape b, autour des éléments d'ancrage pour réaliser une dalle commune.

Dans ce dernier cas, on peut réaliser une dalle commune massive, au moyen d'un coffrage simple, si les exigences de poids de la dalle l'imposent, notamment lorsqu'il s'agit de réaliser un lestage dans le cas d'une enceinte destinée à tre immergée ; lorsque, par contre, un poids important de la dalle ne constitue pas un impératif, et notamment lorsqu'il s'agit de reprendre au moyen de la dalle le poids du sol sur-jacent dans le cas d'une enceinte enterrée, on peut avantageusement réaliser ou disposer

le coffrage, lors de l'étape b, sous une forme comportant des parties allongées transversales dont chacune loge un exemplaire respectif de l'élément d'ancrage et présente deux zones transversalement extrmes, et des parties allongées longitudinales qui relient lesdites zones transversalement extrmes, pour réaliser une dalle en forme de cadre.

Le cas échéant, la prise offerte au sol sur-jacent par la dalle peut tre accrue par tout moyen augmentant son emprise dans un plan horizontal, à savoir notamment par des plaques simplement posées sur la dalle et formant un porte-à-faux par rapport à celle-ci, comme le comprendra aisément I'Homme du Métier.

Dans la mesure où l'équipement d'une enceinte solide par le procédé selon l'invention aboutit à la réalisation d'un produit original en lui- mme, la présente invention s'étend à un tel produit, à savoir une enceinte solide destinée à tre enterrée ou immergée, telle qu'une citerne ou un tronçon de conduite, et équipée d'au moins une dalle en béton destinée à stabiliser l'enceinte par appui au sol sous-jacent avec reprise du poids du sol sur-jacent et/ou lestage, par mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

Cette enceinte forme un bloc avec la dalle, prévue en un ou plusieurs exemplaires, et peut présenter en outre toutes les caractéristiques résultant de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

D'autres caractéristiques et avantages du procédé et de l'enceinte solide selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à des exemples non limitatifs de mise en oeuvre de l'invention, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

La figure 1 montre une vue en perspective d'un premier exemple d'enceinte solide équipée selon l'invention, à savoir une citerne présentant un axe longitudinal horizontal et munie de deux dalles transversales.

La figure 2 montre une vue en perspective d'un berceau servant à la fois d'élément d'armature pour l'une des dalles et d'élément d'ancrage de celle-ci sur la citerne en coopération avec un cerclage.

La figure 3 montre, en une vue en bout dans un sens longitudinal repéré par une flèche lil à la figure 1, la citerne équipée de ce berceau par cerclage.

La figure 4 montre, en une vue en élévation latérale dans un sens transversal repéré par une flèche IV à la figure 1, la mise en place des berceaux correspondant aux deux dalles dans un moule respectif préalablement garni d'un complément d'armature pour la dalle respective.

La figure 5 montre, en une vue correspondant à celle de la figure 3 mais avec coupe de l'un des moules par un plan transversal, le moulage de l'une des dalles autour du berceau formant élément d'armature et du complément d'armature.

La figure 6 montre une vue de dessus d'une dalle ainsi obtenue avec figuration du contour du moule correspondant en trait mixte, la citerne ayant été omise pour des raisons de clarté.

La figure 7 montre, en une vue correspondant à celle de la figure 4, la citerne équipée de deux dalles après démoulage de ces dernières.

La figure 8 montre, en une vue analogue à celle de la figure 1, un autre mode d'équipement d'une citerne selon l'invention, à savoir l'équipement d'une telle citerne au moyen d'une dalle unique en forme de cadre.

La figure 9 montre une vue de dessus de cette dalle, la citerne ayant été omise, et correspond à la figure 6 dans le cas de cet autre exemple.

Naturellement, bien que l'on ait illustré la présente invention en application à une citerne plus particulièrement destinée à tre enterrée, la présente invention pourrait s'appliquer à des solides creux ou enceintes solides de toute nature, par exemple des tronçons de conduite, destinés à tre enterrés ou immergés. Dans l'un et l'autre cas, les dalles seraient destinées à I'appui de l'enceinte solide au sol sous-jacent ; en outre, elles seraient destinées à la reprise du poids du sol sur-jacent dans le cas d'une enceinte solide enterrée et au lestage dans le cas d'une enceinte solide

immergée, de mme que dans certains cas d'enceintes solides enterrées, notamment lorsque la nappe phréatique se trouve à un niveau particulièrement proche de celui du sol.

De façon générale, on a désigné par 1 la citerne, qui présente un axe longitudinal 2, orienté horizontalement dans une position déterminée d'installation de la citerne 1, laquelle position servira de référence pour l'ensemble de la description. La citerne 1 a été représentée sous une forme simplifiée, limitée à une paroi tubulaire 3 longitudinale, cylindrique de révolution autour de I'axe 2, et à deux parois transversales 4 en forme de calotte sphérique, délimitant avec la paroi tubulaire 3 une enceinte solide, étanche. La citerne 1 peut comporter par ailleurs toute disposition connue, notamment le long de la génératrice supérieure de la paroi tubulaire 3, et par exemple des anneaux de levage et un capot de protection d'un raccord d'alimentation de la citerne 1 en un fluide qu'elle est destinée cl contenir, tel que du gaz de pétrole liquéfié, d'un raccord de prélèvement de ce fluide aux fins d'utilisation, des moyens d'obturation de ces raccords et des moyens de sécurité, de façon non représentée mais bien connue d'un Homme du Métier.

Les parois 3 et 4 peuvent tre métalliques et revtues d'une couche d'un matériau organique tel qu'une résine époxy, notamment lorsqu'une protection cathodique doit tre associée à la citerne 1. Dans d'autres applications de la présente invention, les parois de l'enceinte solide à équiper d'au moins une dalle par le procédé selon l'invention peuvent tre en d'autres matériaux, et par exemple en béton armé, auquel cas, naturellement, un tel revtement n'est pas nécessaire.

Dans le cas du mode de mise en oeuvre de l'invention illustré aux figures 1 à 7, auxquelles on se référera en premier lieu, la citerne 1 est munie de deux dalles 5 allongées transversalement, horizontales, réalisées par moulage de béton directement au contact de la paroi 3 conformément au procédé selon l'invention.

Selon le mode de mise en oeuvre préféré qui a été illustré, les deux dalles 5 sont réalisées en béton armé, et une partie de leur armature

sert à assurer leur ancrage à la paroi 3 au moyen d'un cerclage respectif entourant celle-ci, engagé dans un élément de cette armature pour I'appliquer fermement contre la paroi 3.

Dans le cas de ce mode de mise en oeuvre de l'invention, une étape préliminaire du procédé consiste à fabriquer autant d'éléments d'armature que de dalles 5, de préférence sous la forme illustrée à la figure 2 où l'on a illustré un élément d'armature 6 en forme de berceau allongé suivant une direction propre 7 qui, si l'on se réfère à la citerne 1 équipée de ces deux dalles 5, telle qu'elle est illustrée à la figure 1, correspond à une direction transversale et horizontale commune suivant laquelle ces deux dalles 5 sont allongées, si bien que l'on a repris la référence 7 pour désigner cette direction transversale commune, horizontale, à la figure 1.

Dans l'exemple illustré, t'élément d'armature 6 comporte une base plate 8, disposée horizontalement pendant et après la fabrication de la dalle 5 correspondante et présentant suivant la direction 7 une forme allongée avec une dimension légèrement inférieure à la dimension correspondante de la dalle 5 à réaliser, et deux anses 9 placées d'un mme côté de la base 8, à savoir au-dessus de celle-ci. Ces deux anses 9 sont disposées en oblique par rapport à la base 8 de façon à converger vers le haut, symétriquement l'une de l'autre par rapport à un plan vertical moyen de symétrie 48, incluant I'axe 2 et commun à chacune des dalles 5 et à la citerne 1 en fin d'équipement de celle-ci au moyen des dalles 5 ; comme la base 8, chacune des deux anses 9 est plate, et les deux anses 9 sont identiques.

De façon particulièrement simple, comme il est illustré, la base 8 peut tre formée de deux fers à béton 12 rectilignes, mutuellement parallèles et plus précisément disposés suivant la direction 7, en présentant suivant cette direction une dimension légèrement inférieure à la dimension correspondante de la dalle 5 à réaliser. Chacune des anses 9 peut quant à elle tre avantageusement réalisée par pliage d'un fer à béton respectif soudé à chacun des deux fers 12 et plié deux fois à angle droit, en U, de telle sorte que chaque anse 9 comporte un tronçon central respectif 10 rectiligne,

parallèle à l'axe 2 et susceptible de prendre appui sur la paroi 3 le long d'une génératrice de celle-ci, d'un côté respectif du plan 48, et deux tronçons rectilignes latéraux 11 placés à angle droit par rapport au tronçon central 10 et raccordant solidairement celui-ci respectivement à l'un ou l'autre des fers 12, obliquement par rapport à ces derniers en relation avec l'obliquité souhaitée de chaque anse 9 par rapport à la base 8.

Naturellement, d'autres modes de réalisation de l'élément d'armature 6 pourraient tre choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, mais on observera que ce mode de réalisation présente à la fois t'avantage d'une grande simplicité de fabrication et t'avantage de stabiliser la citerne 1 dès lors qu'elle est posée sur les deux tronçons 10 alors que les fers 12 reposent à plat sur le sol, mme avant toute solidarisation de l'élément d'armature 6 avec la paroi 3, en l'espèce par cerclage.

Pour équiper la citerne 1 conformément à la figure 1, une étape initiale du procédé selon l'invention consiste à fixer les deux éléments d'ancrage 6 sur la paroi 3 dans leur position définitive, c'est-à-dire dans la position qu'ils occuperont une fois les dalles 5 réalisées.

A cet effet, la citerne 1 est placée dans son orientation définitive sur les éléments d'armature 6 reposant au sol par leur base 8 dans leur position relative définitive, de telle sorte que les tronçons 10 des différentes anses 9 s'appliquent à plat contre la paroi 3 suivant des génératrices de celle-ci, de part et d'autre du plan 48 ; naturellement, la distance horizontale séparant mutuellement les tronçons 10 des deux anses 9 d'un mme berceau 6 et la distance verticale séparant des deux fers 12 ou, autrement dit, de la base 8 correspondante chacun de ces tronçons 10 sont choisies en fonction du diamètre de la paroi 3, afin que celle-ci puisse effectivement prendre appui par des génératrices entre l'un et l'autre des tronçons 10 des anses 9 de chacun des éléments d'armature 6 sans buter contre la base 8 correspondante, c'est-à-dire les fers 12 correspondants.

Alors, dans une zone de la paroi tubulaire 3 correspondant à un plan transversal moyen 28 de chaque élément d'armature 6, respectivement, on enroule autour de la paroi tubulaire 3 une bande 13, initialement ouverte, d'un matériau tel que de I'acier, notamment inoxydable compte tenu de I'ambiance dans laquelle la citerne 1 doit baigner après enfouissement, en engageant cette bande dans l'une et l'autre des anses 9 de l'élément d'armature 6 et en raccordant mutuellement les extrémités initialement libres 14 de cette bande 13, de préférence dans une zone 15 située sous la paroi 3, entre les tronçons 10 des deux anses 9 comme le montre la figure 3. Cet enroulement peut s'effectuer sur plusieurs tours mais un tour suffit, et facilite un raccordement des extrémités 14 dans la zone 15 avec une mise en tension telle que la bande 13 s'applique fermement contre la paroi tubulaire 3, sauf dans deux zones 16 étroitement localisées respectivement de part et d'autre de chaque tronçon 10, que la bande 13 applique fermement contre la paroi 3 et qui maintient localement la bande 13 écartée de la paroi 3, et ceci d'une distance négligeable au regard de la mise en oeuvre de la présente invention puisqu'elle est au plus égale au diamètre du fer à béton utilisé pour réaliser chacune des anses 9.

On observera que, dès cette étape de cerclage illustrée à la figure 3, chacun des éléments d'armature 6 forme un tout solidaire avec la citerne 1, comme le montre la figure 4 qui illustre notamment la manutention de la citerne 1 ainsi équipée des deux éléments d'armature 6, par exemple par levage au moyen d'anneaux non représentés fixés à la paroi 3 le long de la génératrice supérieure de celle-ci, si bien que ces deux éléments d'armature 6 constituent également un élément d'ancrage, et plus précisément le seul élément d'ancrage, de la dalle 5 respectivement correspondante à la citerne 1 après terminaison de l'équipement de celle-ci.

Pour poursuivre t'équipement de la citerne 1 conformément à la présente invention et comme le montre la figure 4, on réalise ou dispose sur un support horizontal plan 17, tel que le sol, deux coffrages constitués dans cet exemple par des moules réutilisables 18, par exemple en acier, dont

chacun définit intérieurement une empreinte de moulage 19 présentant une forme complémentaire de celle de l'une, respective, des dalles 5 à réaliser.

Les deux moules 18 sont disposés dans une position relative correspondant à celle des dalles 5 et chacun d'entre eux présente vers le haut un bord supérieur 20 plan, horizontal, sauf dans deux zones localisées chevauchant un plan longitudinal, vertical de symétrie de chacun des moules 18, lequel plan sera identifié par la référence 48 du plan longitudinal, vertical de symétrie commun à la citerne 1 et à chacune des dalles 5 dans la mesure où ces plans coïncident pendant la suite de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Dans chacune de ces zones localisées, le bord 20 est creusé d'une encoche respective 21 en arc de cercle d'un diamètre identique à celui de la paroi tubulaire 3 de la citerne 1 et d'un développement angulaire légèrement supérieur à la distance angulaire séparant mutuellement les tronçons 10 des deux anses 9 de chaque élément d'armature 6, en référence à I'axe 2, après fixation de ces éléments d'armature 6 par cerclage sur la paroi 3.

Ainsi, après avoir disposé les deux moules 18 comme on I'a décrit en référence à la figure 4, et placé le cas échéant dans chacun d'entre eux un complément 22 d'armature pour la dalle 5 à réaliser, on peut déposer la citerne 1 sur les deux moules 18 en faisant coïncider les plans longitudinaux, verticaux de symétrie respectifs, en engageant chacun des éléments d'armature 6 dans une empreinte 19 correspondante, jusqu'à faire reposer la paroi 3 sur chacun des moules 18 par les deux encoches 21 respectives.

Ces dernières épousent au mieux la paroi 3, au point d'établir vis-à-vis d'elle une étanchéité au béton coulé ultérieurement dans les empreintes 19, le cas échéant de façon améliorée par lutage.

De préférence, chaque complément d'armature 22 est disposé, à l'intérieur de l'empreinte 19 du moule 18 correspondant, à un niveau tel qu'à la fin de cette opération de dépôt, illustrée à la figure 5, les fers 12 constituant la base 8 de chaque élément d'armature 6 viennent s'appliquer à

plat sur l'éventuel complément d'armature 22 correspondante, à un niveau intermédiaire de chaque empreinte 19 respectivement.

Ensuite, comme on I'a schématisé à la figure 5 par des fièches 23, on coule du béton à l'intérieur de chaque empreinte 19 jusqu'au bord 20 de celle-ci, et le béton ainsi coulé vient emprisonner l'éventuel complément d'armature 22, t'élément d'armature 6 dans son intégralité, la zone 15 de solidarisation mutuelle des deux extrémités initialement libres 14 à la bande 13, et une partie de chaque zone 16 dans laquelle le béton ainsi coulé peut pénétrer pour la combler au moins partiellement, dans la mesure où, compte tenu de la conformation précitée des encoches 21, le bord supérieur 20 de chaque moule 18 est situé à un niveau supérieur à celui des tronçons 10 des anses 9.

Ensuite, on autorise ou on provoque la prise du béton dans chaque empreinte 19, pour former la dalle 5 respectivement correspondante.

Enfin, soit on laisse le moule ou coffrage 18 autour de chaque dalle 5 si on I'a conçu comme un coffrage perdu, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du Métier, soit on dégage la dalle 5 du moule ou coffrage 18 respectivement correspondant, comme on I'a illustre aux figures 6 et 7.

Comme lorsqu'elle n'était équipée que des éléments d'armature 6, la citerne 1 ainsi équipée des deux dalles 5 est stable en ce sens qu'elle peut tre déposée par les dalles 5 sur tout support à peu près plan et horizontal sans risquer de basculer ; en d'autres termes, les dalles 5 assurent son appui stable sur un support approximativement plan et approximativement horizontal pour les opérations de stockage, de transport puis de pose sur le site, étant entendu que le cerclage assuré par les bandes 13 est définitif.

Naturellement, la forme, en plan, de chacune des empreintes de moulage 19 est choisie en fonction de la forme en plan que l'on désire donner à chaque dalle 5, et lton a illustré aux figures 1 et 6, à titre d'exemple non limitatif, une forme de dalle 5 plus particulièrement adaptée au cas d'une citerne 1 destinée à tre enterrée, c'est-à-dire une forme de dalle 5 propre à

offrir non seulement un appui stable sur le. sol sous-jacent, mais également une reprise du poids du sol sur jacent tout en restant elle-mme d'un poids limité.

A cet effet, dans deux zones transversalement extrmes 24 mutuellement symétriques par rapport au plan 48 et disposées en porte-à- faux respectivement de part et d'autre de la paroi 3, lorsqu'elle est vue en plan comme le montre la figure 6, la dalle 5 présente en direction longitudinale un élargissement par rapport à une zone centrale 25 chevauchant le plan 48 et pour l'essentiel située sous la paroi 3. La zone centrale 25 épouse étroitement cette paroi 3 par une face supérieure 26 en forme de partie de cylindre de révolution autour de I'axe 2 avec un diamètre identique à celui de la face 3 dans la mesure où cette face supérieure 26 est formée par contact direct avec cette paroi 3 entre les deux encoches 21 du moule 18 correspondant ; dans les deux zones extrmes 24, de mme que dans des parties de la zone 25 étroitement localisées à proximité immédiate de chacune de ces zones 24, respectivement de part et d'autre de la face 26, la dalle 5 présente par contre une face supérieure plane 27, correspondant à la surface libre du béton respectivement de part et d'autre de la paroi 3, résultant du remplissage de chaque empreinte 19 en béton jusqu'à un niveau correspondant à celui de la face supérieure 20 du moule 18.

L'empreinte 19 du moule 18, schématisé à la figure 6 par un trait mixte correspondant à une vue du bord 20 et des encoches 21 en plan, est naturellement étroitement complémentaire de cette forme de la dalle 5 en plan. En d'autres termes, elle présente deux zones transversalement extrmes comparativement élargies longitudinalement et une zone centrale comparativement rétrécie longitudinalement, auxquelles on a attribué les mmes références numériques qu'aux zones correspondantes de la traverse, aussi bien lorsque cette empreinte 19 est vue en plan que lorsqu'elle est vue en coupe par un plan horizontal à un niveau quelconque entre le bord supérieur 20 du moule 18 et un fond plan 50 de l'empreinte 19, lequel est parallèle au bord 20 et par conséquent horizontal lors de la coulée

du béton, et forme une face inférieure plane 33 de la dalle 5. De façon connue dans le domaine du moulage, lorsque le moule 18 ne constitue pas un coffrage perdu, le démoulage est facilité par une décroissance progressive, de haut en bas, des dimensions de la section de 1'empreinte 19 par un plan horizontal.

Avantageusement, I'élargissement de la traverse 5 et de l'empreinte 19 dans les zones 24 est symétrique par rapport au plan transversal 28 moyen suivant lequel on a effectué le cerclage de la paroi 3 au moyen du ruban 13 correspondant, comme le montre la figure 6 sur laquelle on a illustré, à titre d'exemple non limitatif, la forme en plan des faces supérieures 26 et 27 de la dalle 5 et de 1'empreinte 19 du moule 18 au niveau du bord 20 et des encoches 21 de celui-ci sous une forme définie par : -deux côtés 29 rectilignes, perpendiculaires au plan 48 et chevauchant celui-ci, au niveau de la face supérieure 26 et dans chacune des zones de la face 27 jouxtant directement celle-ci, respectivement de part et d'autre du plan 48, et au niveau des encoches 21 et des zones du bord 20 du moule 18 directement adjacentes à celles-ci, -quatre côtés rectilignes 30 symétriques deux à deux par rapport aux plans <BR> <BR> <BR> <BR> 48 et 28, obliques par rapport à l'un et I'autre de façon à s'éloigner de l'un et l'autre à partir d'un raccordement respectif avec l'un des côtés 29, pour délimiter vers le plan 48 chacune des moitiés de la face 27 située respectivement de part et d'autre du plan 48 ainsi que les zones correspondantes de l'empreinte 19 au niveau du bord 20 du moule 18, c'est-à-dire pour délimiter vers ce plan 48 chacune des zones extrmes élargies 24, -quatre côtés rectilignes 31 parallèles au plan 28, perpendiculaires au plan 48 et symétriques deux à deux par rapport à chacun de ces plans, chacun de ces côtés 31 se raccordant vers le plan 48 à un côté 30 respectif et délimitant la face 27 et les zones correspondantes de 1'empreinte 19 au

niveau du bord 20 du moule 18, dans la zone extrme élargie 24, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 28, et -deux côtés rectilignes 32 mutuellement symétriques par rapport au plan 48 auquel ils sont parallèles, perpendiculaires au plan 28 et auxquels deux côtés 31 se raccordent respectivement dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 48, pour délimiter la face 27 et les zones correspondantes de !'empreinte 19 au niveau du bord 20 du moule 18, dans chacune des zones extrmes élargies 24, dans le sens d'un éloignement par rapport à ce plan 48.

Compte tenu de la dépouille nécessaire au démoulage de chaque dalle 5, on retrouve une telle forme au niveau de chaque coupe de la dalle 5 par un plan horizontal, ainsi qu'au niveau de la face inférieure plane 33 de la dalle 5, avec des dimensions qui décroissent de haut en bas.

En relation avec cette décroissance, on observera que dans leurs <BR> <BR> <BR> zones correspondant à la face supérieure 26, les côtés 29 ne sont pas rigoureusement rectilignes, mais légèrement incurvés vers le plan 28 dans une vue en plan, comme le comprendra aisément un Homme du Métier, mais cette incurvation n'est pas significative, si bien qu'elle n'a pas été figurée et que l'on peut admettre avec une bonne approximation une forme rectiligne des côtés 29 à tout niveau horizontal sécant de la face supérieure 26 ou des encoches 21 ; par contre, ils sont effectivement rectilignes à tout niveau intermédiaire entre cette face supérieure 26 et la face inférieure 33, ou entre les encoches 21 et le fond 50 de l'empreinte 19 du moule 18, de mme qu'au niveau de la face inférieure 33, ou du fond 50 de 1'empreinte 19.

La face 33 sert à I'appui des dalles 5 et, avec elles, de la citerne 1 au sol ou sur tout support approximativement plan et horizontal pendant le stockage de la citerne 1, son transport et sa mise en place sur site, ainsi qu'après cette mise en place.

Naturellement, d'autres formes peuvent tre données à chaque dalle 5, et complémentairement à l'empreinte 19 du moule 18 correspondant, sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention,

notamment lorsque cette dalle 5 est simplement destinée à assurer un appui stable au sol et un lestage de la citerne 1 ou de toute autre enceinte solide équipée conformément à la présente invention et destinée à tre immergée plutôt qu'enterrée.

De mme, en fonction des besoins et de la dimension longitudinale de la citerne 1 ou autre enceinte solide équipée conformément à la présente invention, on peut prévoir des dalles 5 en un nombre différent de deux, y compris une seule dalle 5.

En outre, une mme dalle réalisée conformément à la présente invention peut grouper plusieurs éléments d'armature et d'ancrage 6 solidarisés indépendamment l'un de l'autre avec l'enceinte solide à équiper, en l'espèce avec la paroi tubulaire 3 de la citerne 1, et l'on a illustré aux figures 8 et 9 auxquelles on se référera à présent, à titre d'exemple non limitatif, l'équipement d'une citerne 1 en tout point identique à celle qui a été décrite précédemment, au moyen d'une dalle unique 34 réalisée et ancrée sur la paroi 3 de la citerne 1 d'une façon en tout point analogue à celle qui vient d'tre décrite, si ce n'est qu'elle regroupe deux éléments d'armature et d'ancrage non illustrés mais identiques aux éléments d'armature et d'ancrage 6 précédemment décrits et fixés comme ces derniers à la citerne 1, dans les positions précédemment décrites, au moyen d'un ruban 13 de cerclage respectif disposé suivant un plan moyen transversal 28.

Toutefois, dans ce cas, au lieu d'utiliser deux moules 18 distincts, comportant chacun une empreinte 19 respective, on utilise un moule unique 41 schématisé en trait mixte à la figure 9 de la mme façon que le moule 18 à la figure 6, propre à réaliser la dalle 34 sous forme d'un cadre laissant subsister sous la citerne 1 un trou 38 de plan carré.

A cet effet, I'empreinte 42 du moule 41 et, complémentairement, la dalle 34 comportent deux parties allongées transversales 35 dont chacune est en tout point comparable à l'une, respective, des empreintes 19 et des dalles 5 et comporte comme celles-ci, respectivement de part et d'autre de la paroi 3 de la citerne 1, pendant le moulage en ce qui concerne l'empreinte 42

et définitivement dès ce moulage en ce qui concerne la dalle 34, deux zones transversalement extrmes 36. Toutefois, dans ce cas, les zones extrmes 36 situées d'un mme côté du plan 48 sont raccordées entre elles par une partie allongée, longitudinale 37 respective de l'empreinte 42 et, complémentairement, de la dalle 34, les deux parties longitudinales 37 de celle-ci laissant subsister le trou 38 précité entre elles et entre les parties 35.

Dans ce cas, la dalle 34 présente une face supérieure plane 39 dans les zones extrmes 36 des deux parties transversales 35 ainsi que dans chacune des parties longitudinales 37, de mme que dans des zones des parties transversales 35 intermédiaires entre leurs zones extrmes 36 et la paroi 3 de la citerne 1. Cette face supérieure plane 39 résulte de la coulée du béton dans l'empreinte 42 jusqu'au niveau d'un bord supérieur plan, horizontal 49 que le moule 41 présente dans les deux parties longitudinales 37 et dans les zones extrmes 36 des parties transversales 35 ainsi que dans des zones de ces parties transversales 35 intermédiaires entre les zones extrmes 36 et des encoches respectives 47 de réception de la paroi 3, en tout point identiques aux encoches 26 précédemment décrites. Entre ces encoches 47, la dalle 34 est conformée, lors de la coulée du béton dans l'empreinte 42, avec une face supérieure 40 en forme de partie de cylindre <BR> <BR> <BR> <BR> de révolution autour de I'axe 2, moulée directement par contact avec la paroi 3 et localisée dans une partie centrale de chaque partie transversale 35, cette face supérieure 40 étant en tout point identique à la face supérieure 26 d'une dalle 5.

Dans le cas de ce mode de mise en oeuvre de l'invention, on peut prévoir des compléments d'armature analogues au complément d'armature 22, mis en place dans l'empreinte 42 avant la coulée du béton, non seulement dans chacune des parties transversales 35, mais également dans chacune des parties longitudinales 37 comme le comprendra aisément un Homme du Métier.

Avantageusement, de façon non illustrée, I'empreinte 42 du moule 41 présente comme l'empreinte 19 du moule 18 un fond plat, parallèle au

bord supérieur plan 49, c'est-à-dire horizontal lors du moulage afin de munir la dalle 34 d'une face inférieure plane, parallele à sa face supérieure plane 39, en vue de son appui et de l'appui de la citerne 1 sur tout support au moins approximativement plan et horizontal.

Naturellement, cet autre mode de mise en oeuvre de l'invention ne constitue également qu'un exemple non limitatif et, en particulier, la dalle 34 pourrait présenter une forme massive au lieu de présenter la forme d'un cadre, le moule 41 ne présentant alors pas non plus de trou central 48 et présentant la forme générale d'un moule 18 agrandi longitudinalement comme le comprendra aisément un Homme du Métier, et/ou une mme dalle 34 pourrait regrouper plus de deux éléments d'armature et d'ancrage analogues à I'élément 6.

En outre, dans les cas où le béton utilisé pour réaliser la dalle 5 ou 34 ne nécessiterait pas d'armature, les éléments d'ancrage et d'armature tels que 6 pourraient tre remplacés par des éléments assurant simplement un ancrage du béton sur la citerne 1 ou autre enceinte solide à équiper conformément à la présente invention, et la solidarisation, avec la citerne 1 ou autre enceinte solide, de ces éléments d'ancrage exclusivement pourrait tre assurée par des moyens autres qu'un cerclage 13. II pourrait d'ailleurs en tre de mme de la solidarisation, avec la citerne 1 ou autre enceinte solide, des éléments tels que 6 assurant à la fois un ancrage et une armature du béton. En particulier, dans le cas d'une enceinte solide elle-mme réalisée en béton, les éléments d'ancrage exclusivement ou les éléments d'ancrage et d'armature analogues à l'élément 6 pourraient tre noyés partiellement dans le béton de l'enceinte solide lors de la fabrication de celle- ci, et former partiellement une saillie hors de celle-ci pour permettre l'ancrage et, si nécessaire, I'armature du béton de la dalle 5 ou 34 réalisée par ailleurs de la façon décrite.

Bien que le procédé selon l'invention puisse ainsi tre utilisé pour équiper de dalles de stabilisation des enceintes solides de toute nature, c'est-à-dire constituées par tout matériau, il présente un intért tout

particulier dans le cas d'enceintes solides telles que des citernes métalliques destinées à tre enterrées et à tre munies d'une protection cathodique, auquel cas le procédé selon l'invention se combine avantageusement avec le procédé décrit dans le brevet français N° 96 06491/2 749 033.

Dans un tel cas, les parois 3 et 4 de la citerne 1 sont avantageusement revtues d'une couche d'un matériau organique tel qu'une résine époxy avant la fixation par cerclage, sur la paroi 3, des éléments d'armature et d'ancrage 6, ou après l'aménagement, sur la paroi 3, d'éléments d'ancrage pour le béton et le cas échéant d'armature de celui-ci dans le cas de modes de mise en oeuvre de l'invention différents des modes de mise en oeuvre illustrés, mais avant mise en place de la citerne 1 sur les moules 18 ou le moule 41.

L'application d'un matériau d'adhérence puis d'un revtement en mortier hydraulique, conformément aux enseignements de ce brevet précédent, peut quant à elle s'effectuer selon deux modes différents quant à l'ordre d'exécution des étapes propres au procédé décrit dans ce brevet antérieur vis-à-vis de l'exécution des étapes caractéristiques du procédé selon l'invention.

Ainsi, selon un premier mode de combinaison de ces deux procédés, I'application du matériau d'adhérence puis du revtement en mortier hydraulique alors que ce matériau d'adhérence n'a pas encore fait prise, sur la paroi tubulaire 3 et les parois en forme de calotte sphérique 4, peut s'effectuer avant la coulée du béton dans les empreintes 19 des moules 18 si l'on se réfère au mode de mise en oeuvre de l'invention décrit en référence aux figures 1 à 7, ou dans l'empreinte 42 du moule unique 41 destiné à former la dalle 34 unique si l'on se réfère au mode de réalisation décrit en référence aux figures 8 et 9.

Cette application s'effectue cependant de préférence après mise en place du cerclage 13 lorsqu'un tel cerclage est utilisé pour fixer les éléments d'armature et d'ancrage 6 afin de concerner également ce cerclage 13 et les éléments d'armature et d'ancrage 6, étant entendu que les zones 16

dans lesquelles le cerclage 13 est légèrement décalé par rapport à la paroi 3 sont alors incluses sans difficulté dans le revtement de matériau d'adhérence puis dans le mortier hydraulique. De façon générale, quel que soit le mode de fixation des éléments d'armature et d'ancrage tels que 6, ou d'éléments d'ancrage exclusivement, à la paroi 3 de la citerne 1, I'application du matériau d'adhérence puis du mortier hydraulique alors que ce matériau d'adhérence n'a pas encore fait prise s'effectue de préférence après que cette fixation ait été réalisée de façon à concerner également les éléments d'armature et d'ancrage ou exclusivement d'ancrage.

De préférence, à cet effet, les applications successives du matériau d'adhérence et du mortier hydraulique s'effectuent avant que la citerne 1 ne soit déposée sur les moules 18 ou le moule 41 selon que t'en se réfère au mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention décrits en référence aux figures 1 à 7 ou à celui que l'on a décrit en référence aux figures 8 et 9. Cependant, de préférence, on fait en sorte que le béton destiné à former les dalles 5 ou la dalle unique 34 soit coulé dans les moules 18 ou le moule 41 alors que le mortier hydraulique précédemment appliqué à la citerne 1 est encore frais, afin d'assurer une continuité aussi bonne que possible entre eux ; ensuite, la prise du béton constituant les dalles 5 ou la dalle 34 et du mortier hydraulique de revtement de la citerne 1 peut tre simultanée.

Selon un deuxième mode de combinaison des deux procédés, on peut également n'appliquer le revtement de mortier hydraulique qu'après que le béton destiné à réaliser les dalles 5 ou la dalle 34 ait été coulé, auquel cas le mortier hydraulique de revtement est de préférence appliqué alors que le béton constitutif des dalles 5 ou de la dalle 34 est encore frais, également de façon à assurer une continuité entre eux.

Dans ce cas, le revtement de matériau d'adhérence peut tre appliqué sur les parois 3 et 4 de la citerne 1 avant le dépôt de celle-ci sur les moules 18 ou le moule 41 de réalisation des traverses 5 ou de la traverse 34, auquel cas il peut concerner les parois 3 et 4 dans leur intégralité. II peut

également tre appliqué exclusivement aux zones de la paroi 3 émergeant des moules 18 ou du moule 41 avant ou après la coulée du béton constitutif des dalles 5 ou de la dalle 34 et sur les parois 4, auquel cas il ne concerne, comme le revtement de mortier hydraulique appliqué ultérieurement, que les parois 4 et les zones de la paroi 3 autres que les zones de cette dernière en contact intime avec le béton de dalles 5 ou de la dalle 34.

De préférence, le revtement en mortier hydraulique et, le cas échéant, le revtement préalable en matériau d'adhérence ne sont appliqués qu'après démoulage des dalles 5 ou de la dalle 34 afin de concerner effectivement intégralement les zones de la paroi 3 qui ne sont pas protégées par les dalles 5 ou la dalle 34, outre les parois 4, mais le revtement en mortier hydraulique est de préférence appliqué alors que le béton des dalles 5 ou de la dalle 34 est encore suffisamment frais pour assurer une continuité entre eux.

Quelle que soit la façon de procéder, si un cerclage 13 est utilisé pour fixer les éléments d'armature et d'ancrage tels que 6 ou les éléments exclusivement d'ancrage les remplaçant à la paroi 3 de la citerne 1, ce cerclage 13 est également intégralement couvert, dans ses parties émergeant des dalles 5 ou de la dalle 34, par le matériau d'adhérence puis par le mortier hydraulique de revtement.

Les modes de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, en combinaison ou indépendamment du procédé décrit dans le brevet français précité, qui viennent d'tre décrits constituent des modes de mise en oeuvre actuellement préférés, mais il est bien entendu qu'un Homme du Métier pourra prévoir de nombreuses variantes de mise en oeuvre sans que ces variantes sortent pour autant du cadre de la présente invention.




 
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