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Title:
METHOD OF ESTABLISHING A FIRST AND A SECOND ASSOCIATION WHICH ARE DECOUPLED
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/152733
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method of establishing a first and a second association between a main node and respectively a first and a second wireless node, the first association associating a first virtual access point VAP1 of the main node and the first node, the first virtual access point sending the first node first beacon frames comprising a first item of information BSSID1 representative of said first association BSS1, the first virtual access point VAP1 being identified by a services set identifier SSID. According to the invention, when the main node receives a request from the node for the establishment of the second association BSS2, the method comprises, at the level of a controller, a step of creating a second virtual access point so as to isolate the transmissions on the associations.

Inventors:
FONTAINE PATRICK (FR)
PIAMRAT KANDARAJ (FR)
DORE RENAUD (FR)
Application Number:
PCT/EP2012/058326
Publication Date:
November 15, 2012
Filing Date:
May 07, 2012
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Assignee:
THOMSON LICENSING (FR)
FONTAINE PATRICK (FR)
PIAMRAT KANDARAJ (FR)
DORE RENAUD (FR)
International Classes:
H04W76/02
Foreign References:
US20060165103A12006-07-27
US20110040969A12011-02-17
US20110013608A12011-01-20
Attorney, Agent or Firm:
HUCHET, Anne et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé d'établissement d'une première et d'une deuxième association entre un nœud principal (1 1 ) et respectivement un premier et un deuxième nœud sans-fil (1 1 1 , 1 12), la première association associant un premier point d'accès virtuel (VAP1 ) du nœud principal (1 1 ) et le premier nœud (1 1 1 ), le premier point d'accès virtuel (VAP1 ) émettant à destination du premier nœud (1 1 1 ) des premières trames de balise (431 ) comprenant une première information (BSSID1 ) représentative de ladite première association, le premier point d'accès virtuel (VAP1 ) étant identifié par un identifiant d'ensemble de services (SSID);

Caractérisé en ce que, lorsque le nœud principal (1 1 ) reçoit du nœud (1 12) une requête pour l'établissement de la deuxième association, le procédé comprend, au niveau d'un contrôleur, une étape de :

- recueil des paramètres de la première et de la deuxième association;

- création d'un deuxième point d'accès virtuel (VAP2) du nœud principal (1 1 ) émettant à destination du deuxième nœud (1 12) des deuxièmes trames de balise (432) comprenant une deuxième information (BSSID2) représentative de ladite deuxième association, ledit deuxième point d'accès virtuel (VAP2) étant identifié par l'identifiant d'ensemble de services (SSID) ;

- estimation à partir desdits paramètres, d'un premier et d'un deuxième intervalle temporel (42, 43) pendant lequel respectivement le premier nœud (1 1 1 ) et le premier point d'accès virtuel (VAP1 ) d'une part, le deuxième nœud (1 12) et le deuxième point d'accès virtuel (VAP2) ont interdiction d'émettre ;

- établissement de la deuxième association entre le deuxième nœud (1 12) et le deuxième point d'accès virtuel (VAP2),

- émission, à destination premier et deuxième nœud (1 1 1 , 1 12) d'au moins une information de silence représentative d'une interdiction d'émettre (410) pendant le premier ou le deuxième intervalle temporel (42, 43).

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que un premier et un deuxième débit (dr1 , dr2) de transmission de donnée pratiqué par le premier et le deuxième nœud liés la modulation physique employée respectivement le premier et le deuxième nœud (1 1 1 , 1 12) dans la première et la deuxième association, et un premier et un deuxième débit (DR1 , DR2) de transmission de donnée requis par respectivement le premier et le deuxième nœud (1 1 1 , 1 1 2) en fonction de la nature des données transmises dans la première et la deuxième association sont des paramètres recueillis.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le contrôleur fixe une durée de trame et en ce que le deuxième et le premier intervalle temporel (42, 43) ont une durée proportionnelle à la durée de ladite trame et proportionnelle au rapport du premier débit (dr1 ) de transmission de donnée pratiqué par le premier nœud (1 1 1 ) et du premier débit (DR1 ) de transmission de donnée requis par le premier nœud (1 1 1 ) et au rapport du deuxième débit (dr1 ) de transmission de donnée pratiqué par le deuxième nœud (1 1 2) et du deuxième débit (DR2) de transmission de donnée requis par le deuxième nœud (1 1 2).

4. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que un débit (dr) total de transmission de donnée pratiqué par le premier et le deuxième nœud liés la modulation physique employée respectivement le premier et le deuxième nœud (1 1 1 , 1 1 2) dans la première et la deuxième association, et un premier et un deuxième débit (DR1 , DR2) de transmission de donnée requis par respectivement le premier et le deuxième nœud (1 1 1 , 1 1 2) en fonction de la nature des données transmises dans la première et la deuxième association sont des paramètres recueillis ; en ce que le contrôleur fixe une durée de trame ; et en ce que le deuxième et le premier intervalle temporel (42, 43) ont une durée proportionnelle à la durée de ladite trame et proportionnelle au premier débit (DR1 ) de transmission de donnée requis par le premier nœud (1 1 1 ) rapporté au débit total de transmission de données pratiqué et au rapport du deuxième débit (DR2) de transmission de données requis par le deuxième nœud (1 1 2) rapporté au débit total de transmission de données pratiqué.

5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit nœud principal (1 1 ) est un point d'accès, et en ce que ledit premier et deuxième nœud (1 1 1 , 1 1 2) sont associés audit point d'accès.

6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'information de silence est comprise dans au moins un élément de silence (56) d'une trame de balise (431 , 432).

Description:
PROCEDE D'ETABLISSEMENT D'UNE PREMI ERE ET D'UNE DEUXI EME

ASSOCIATION DECOUPLEES

1. Domaine de l'invention.

L'invention se rapporte au domaine des télécommunications et plus précisément à la gestion d'un réseau local filaire ou sans fil comportant au moins deux nœuds sans-fil. 2. Etat de l'art.

Selon l'état de la technique, plusieurs architectures de réseau local sans fil WLAN (de l'anglais « Wireless Local Area Network ») ou filaire LAN (de l'anglais « Local Area Network ») sont connues. Certaines d'entre elles utilisent un unique point d'accès pour couvrir un espace tel qu'une maison ou le palier d'un immeuble par l'utilisation par exemple d'une puissance d'émission élevée associée à différentes technologies sophistiquées telle que le MIMO (de l'anglais « Multiple Input Multiple Output » ou « entrée multiple sortie multiple » en français) ou l'OFDM (de l'anglais « Orthogonal Frequency Division Multiplexing » ou « Multiplexage par répartition de fréquences orthogonales » en français). Ainsi, un point d'accès d'un réseau Wi-Fi® (basé sur la norme 802.1 1 n) atteint un débit réel de 1 00 Mbit/s dans un rayon de 90 mètres grâce aux technologies MIMO et OFDM et un point d'accès d'un réseau HiperLAN2 atteint un débit de 50Mbit/s dans un rayon de 45 mètres. De telles architectures basées sur un point d'accès unique présentent l'inconvénient de produire un niveau élevé d'interférences vis-à-vis du voisinage et le risque de ne pas couvrir l'ensemble de l'espace à couvrir, notamment dans certaines zones séparées du point d'accès par des obstacles physiques, tels que des murs ou parois entraînant de fortes atténuations du signal émis. Par ailleurs, l'utilisation d'une puissance d'émission élevée soulève des questions de santé publique concernant les risques liés à une exposition prolongée à de tels rayonnements électromagnétiques.

Heusse et al. , dans « Performance anomaly of 802.1 1 b » in Proc. Of I EEE INFOCOM 2003 ont observé que, lorsque certains nœuds connectés à un même point d'accès ont un débit plus faible que les autres, la performance de tous les nœuds est globalement dégradées même s'ils sont placés à proximité du point d'accès. On rencontre fréquemment une telle situation est dans les réseaux locaux sans fil au sein desquels le signal émis par un nœud placé très loin du point d'accès est sujet aux interférences.

Pour pallier ce problème, le nœud modifie son type de modulation, ce qui dégrade le débit de sa connexion. En règle générale, les nœuds conformes à la norme 802.1 1 b dégradent progressivement leur débit de 1 1 Mb/s à 5,5, 2 ou 1 Mb/s lorsque des échecs de transmissions sont détectés. Dans une telle situation, cette réduction du débit impacte le débit de tous les autres nœuds de transmission en raison de la méthode d'accès au canal du CSMA/CA qui garantit une égalité à long terme de probabilité d'accès au canal pour tous les nœuds. Quand un nœud phagocyte le canal pendant une longue période parce que son débit est faible, il pénalise les autres nœuds qui ont un débit plus élevé.

Il existe des solutions pour résoudre ce problème lorsque les données sont uniquement transmises par le point d'accès (c'est-à-dire uniquement suivant le sens descendant i.e. « downlink only » en anglais) ou lorsqu'un planificateur temporel (en l'anglais « scheduler ») réalise un multiplexage temporel, coordonne les émissions des différents nœuds et supprime les zones de contention : c'est le cas par exemple du standard 802.1 6 ou du mode PCF du standard 802.1 1 .

L'invention se situe dans le contexte d'un réseau filaire ou sans-fil

CSMA où au moins 2 nœuds sans-fil cherchent également à transmettre des données à un même point d'accès (c'est-à-dire suivant le sens remontant i.e. « uplink» en anglais) et doivent partager le même canal pour ce faire. En effet, si un planificateur temporel est apte à coordonner les transmissions de données descendantes à partir des différents points d'accès, le planificateur n'est pas apte à coordonner les transmissions de données remontantes. Dans le cas d'une transmission de données remontante, un nœud sans fil peut monopoliser la ressource, bloquant ainsi toutes les autres communications. Parmi les réseaux mettant en œuvre une méthode d'accès au canal de type aléatoire, il est possible de citer pour les réseaux filaires : GNeT utilisant le CSMA/CA, Apple's LocalTalk utilisant le CSMA/CA, Ethernet (basé sur la norme I EEE 802.3) utilisant le CSMA/CD (de l'anglais « Carrier Sensé Multiple Access with Collision Détection » ou en français « Accès multiple à détection de porteuse avec détection de collisions ») ou ITU-T G.hn utilisant le CSMA/CA ; et pour les réseaux sans fil : réseau Wi- Fi® (basé sur la norme IEEE 802.1 1 -2007) utilisant le CSMA/CA, réseau personnel sans fil WPAN (de l'anglais « Wireless Personal Area Network », basé sur la norme I EEE 802.1 5) utilisant le CSMA/CA ou encore WaveLAN utilisant le CSMA/CA.

3. Résumé de l'invention.

L'invention a pour but de pallier ces inconvénients de l'art antérieur.

Plus particulièrement, l'invention a notamment pour objectif d'isoler les trafics de façon à ce qu'une dégradation de la liaison entre un nœud principal (ou point d'accès) et un premier nœud ne dégrade les liaisons entre ce nœud principal et les autres nœuds du réseau, notamment dans le cadre de communications adaptatives (de l'anglais « adaptive streaming » basé sur la norme http). Pour cela, le nœud principal sera découplé autant de points d'accès virtuels que de liaisons, un contrôleur réalisant le partage de l'accès au médium en fonction des besoins en bande passante (ou débit) exprimé par chacun des clients, de la modulation utilisée ou encore du type de flux à transmettre exigeant une qualité de service garantie ou se satisfaisant d'un mode au mieux (en anglais « best effort »). Le partage est réalisé au niveau du point d'accès au moyen d'évaluations de périodes pendant lesquelles chaque client est configuré pour communiquer pendant que les autres clients restent muets. La durée de ces périodes est déterminée à partir de la connaissance du débit total disponible, de la durée de la trame et du débit disponible au niveau de chaque client et qui est notamment fonction du taux de modulation employé et du débit requis par le flux de données.

L'invention concerne un procédé d'établissement d'une première et d'une deuxième association entre un nœud principal 1 1 et respectivement un premier et un deuxième nœud sans-fil 1 1 1 , 1 1 2, la première association associant un premier point d'accès virtuel VAP1 du nœud principal 1 1 et le premier nœud 1 1 1 , le premier point d'accès virtuel VAP1 émettant à destination du premier nœud 1 1 1 des premières trames de balise 41 1 comprenant une première information BSSI D1 représentative de ladite première association BSS1 , le premier point d'accès virtuel VAP1 étant identifié par un identifiant d'ensemble de services SSI D.

Selon l'invention, lorsque le nœud principal 1 1 reçoit du nœud 1 12 une requête pour l'établissement de la deuxième association BSS2, le procédé comprend, au niveau d'un contrôleur, une étape de : - recueil des paramètres de la première et de la deuxième association;

- création d'un deuxième point d'accès virtuel VAP2 du nœud principal

I I émettant à destination du deuxième nœud 1 12 des deuxièmes trames de balise 421 comprenant une deuxième information BSSI D2 représentative de ladite deuxième association, ledit deuxième point d'accès virtuel VAP2 étant identifié par l'identifiant d'ensemble de services SSID ;

- estimation à partir desdits paramètres, d'un premier et d'un deuxième intervalle temporel 42, 41 pendant lequel respectivement le premier nœud 1 1 1 et le premier point d'accès virtuel VAP1 d'une part, le deuxième nœud 1 12 et le deuxième point d'accès virtuel VAP2 ont interdiction d'émettre ;

- établissement de la deuxième association entre le deuxième nœud 1 12 et le deuxième point d'accès virtuel VAP2,

- émission, à destination du premier et du deuxième nœud 1 1 1 , 1 12 d'au moins une information de silence représentative d'une interdiction d'émettre 410, 420 pendant le premier ou le deuxième intervalle temporel 42, 41 .

Avantageusement, un premier et un deuxième débit dr1 , dr2 de transmission de données pratiqués par le premier et le deuxième nœud liés à la modulation physique employée respectivement par le premier et le deuxième nœud 1 1 1 , 1 12 dans la première et la deuxième association, et un premier et un deuxième débit DR1 , DR2 de transmission de données requis par respectivement le premier et le deuxième nœud 1 1 1 , 1 12 en fonction de la nature des données transmises dans la première et la deuxième association sont des paramètres recueillis.

Avantageusement, le contrôleur fixe une durée de trame et le premier et le deuxième intervalle temporel 42, 41 ont une durée proportionnelle à la durée de ladite trame et proportionnelle au rapport du premier débit dr1 de transmission de données pratiqué par le premier nœud

I I I et du premier débit DR1 de transmission de données requis par le premier nœud 1 1 1 et au rapport du deuxième débit dr1 de transmission de données pratiqué par le deuxième nœud 1 12 et du deuxième débit DR2 de transmission de données requis par le deuxième nœud 1 12. Avantageusement, un débit dr total de transmission de donnée pratiqué par le premier et le deuxième nœud liés la modulation physique employée respectivement le premier et le deuxième nœud 1 1 1 , 1 12 dans la première et la deuxième association, et un premier et un deuxième débit DR1 , DR2 de transmission de donnée requis par respectivement le premier et le deuxième nœud 1 1 1 , 1 12 en fonction de la nature des données transmises dans la première et la deuxième association sont des paramètres recueillis. Avantageusement, le contrôleur fixe une durée de trame et le deuxième et le premier intervalle temporel 42, 43 ont une durée proportionnelle à la durée de ladite trame et proportionnelle au premier débit DR1 de transmission de donnée requis par le premier nœud 1 1 1 rapporté au débit total de transmission de données pratiqué et au rapport du deuxième débit DR2 de transmission de données requis par le deuxième nœud 1 12 rapporté au débit total de transmission de données pratiqué.

Avantageusement, le nœud principal 1 1 est un point d'accès, et le premier et deuxième nœud 1 1 1 , 1 12 sont associés au point d'accès.

Avantageusement, l'information de silence est comprise dans au moins un élément de silence 56 d'une trame de balise 41 1 , 421 .

Un des avantages de l'invention vient de ce qu'elle permet de découpler les échanges de données provenant de plusieurs nœuds. En particulier, la qualité de la liaison entre un client et un point d'accès n'est pas fonction de la qualité des liaisons entre ce point d'accès et d'autres clients.

L'invention permet en outre à un point d'accès dans un réseau sans fil CSMA d'allouer de la bande passante à ses clients.

L'invention peut être mise en œuvre par une mise à jour du firmware ou du driver des points d'accès : en particulier elle est déployable sur les points d'accès existants.

L'invention est enfin, directement compatible avec les stations sans-fil supportant le standard 802.1 1 h (obligatoire dans la bande des 5GHz). 4. Liste des figures.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 illustre un système sans fil mettant en œuvre plusieurs points d'accès virtuels dans un point d'accès associés à plusieurs stations, selon un mode de réalisation particulier de l'invention ;

- les figures 2 et 3 illustrent schématiquement respectivement un point d'accès et une station du système de la figure 1 , selon un mode de réalisation particulier de l'invention ;

- la figure 4 illustre schématiquement la structure d'une trame de communication du système de la figure 1 , selon un mode de réalisation particulier de l'invention ;

- la figure 5 illustre schématiquement le contenu d'une trame balise transmise par au moins un nœud du système de la figure 1 , selon un mode de réalisation particulier de l'invention ;

- la figure 6 illustre un procédé d'établissement d'une première et d'une deuxième association découplée entre un nœud principal et un premier et un deuxième nœud respectivement selon un mode de réalisation particulier de l'invention ;

- la figure 7 est un tableau présentant différents débits de données d'un nœud d'un système sans-fil en fonction du mode physique de modulation.

5. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention.

L'invention va maintenant être décrite, de manière non limitative, selon un mode de réalisation particulier mettant en œuvre un réseau local sans fil de type Wi-Fi® (se référant aux normes IEEE 802.1 1 a, IEEE 802.1 1 b, IEEE 802.1 1 d, IEEE 802.1 1 e, IEEE 802.1 1 g, IEEE 802.1 1 h, IEEE 802.1 1 i, IEEE 802.1 1j (édité par ΙΊΕΕΕ sous la référence IEEE 802.1 1™- 2007 avec comme titre « IEEE Standard for Information technology - télécommunications and information exchange between Systems - Local and metropolitan area networks - Spécifie requirements / Part 1 1 : Wireless LAN Médium Access Control (MAC) and Physical Layer (PHY) Spécifications ») ou IEEE 802.1 1 η). L'invention n'est bien entendu pas limitée à une mise en œuvre dans un réseau sans fil de type Wi-Fi®, les principes de l'invention étant applicables par l'homme du métier à tout type de réseau local filaire ou sans fil utilisant une méthode d'accès au canal de type partiellement aléatoire, par exemple du type ALOHA, CSMA, CSMA/CA ou CSMA/CD, par exemple à un réseau local filaire de type GNeT, Apple's LocalTalk, Ethernet (basé sur la norme IEEE 802.3), ITU-T G.hn ou à un réseau local sans fil de type WPAN (basé sur la norme IEEE 802.15), WaveLAN ou ALOHAnet.

Afin de réduire les collisions, le temps d'antenne dans un réseau est divisé en n partitions, n correspondant au nombre de nœuds dans le réseau. L'équité entre les différents nœuds est garantie puisque chaque nœud aura un temps dédié correspondant à celui nécessaire à l'envoi de son trafic en utilisant la modulation la plus élevée. L'hypothèse est faite d'un réseau non saturée où le trafic global (lorsqu'il est transmis au débit le plus élevé) ne dépasse pas la capacité maximale du réseau. Chaque partition de temps correspond à un réseau local virtuel géré par un point d'accès virtuel ; sa mise en œuvre est décrite dans la suite de la description.

La mise en œuvre de l'allocation de canal et de la protection de celui-ci est réalisée par via un élément de silence (de l'anglais « Quiet Elément » noté QE) disponible dans la norme. Cet élément, transmis par la la trame balise, permet à un point d'accès virtuel d'interdire toute transmission à ses stations au cours d'un intervalle de temps alloué à d'autres points d'accès virtuels. Les trames balises de chaque BSS peuvent comporter plusieurs éléments de silence. Ainsi représenté sur la figure 4, deux éléments de silence 410, 420 sont utilisés afin de créer deux sous- trames dans un intervalle de balise (temps entre la transmission de deux balises). Si les transmissions de trames balises sont décalées (entre les deux BSS), les intervalles de silence sont toujours synchronisés. Et si la transmission des trames balises était également retardée par un canal occupé, les intervalles de silence resteraient toujours synchronisées puisque les intervalles de silence sont définis relativement l'heure d'émission cible de la balise TBTT (de l'anglais « Target Beacon Transmission Time »).

La figure 1 illustre un système 1 de communication sans fil de type réseau local sans fil selon un mode particulier de réalisation de l'invention, mettant en œuvre plusieurs nœuds.. En mode infrastructure du réseau, le nœud 1 1 fait office de point d'accès mobile ou fixe et l'autre partie des nœuds 1 1 1 , 1 12 fait office de station mobile ou fixe. La station 1 1 1 est associée au point d'accès 1 1 pour la communication (c'est-à-dire l'émission et/ou la réception) de données et forme avec le point d'accès 1 1 un premier ensemble BSS 1 (de l'anglais « Basic Service Set » ou en français « Ensemble de services de base »). Cette association est réalisée par un premier point d'accès virtuel VAP1 compris dans le point d'accès 1 1 . L'association entre la station 1 1 1 et le point d'accès virtuel VAP1 ou l'ensemble station et point d'accès virtuel sont utilisés de façon indifférente dans la suite de la description et nommé BSS1 . Un élément d'information BSSI D1 (de l'anglais « Basic Service Set I Dentifier » ou en français « Identifiant d'ensemble de services de base ») représentative de cette première association BSS1 est transmis dans les trames balises émises par le premier point d'accès virtuel VAP1 . La station 1 12 est associée au point d'accès 1 1 pour la communication de données et forme avec le point d'accès 1 1 un deuxième ensemble BSS 2. Cette association est réalisée par un deuxième point d'accès virtuel VAP2 également compris dans le point d'accès 1 1 . Un élément d'information BSSI D2 représentative de cette deuxième association est transmis dans les trames balises émises par le deuxième point d'accès virtuel VAP2.

Les deux ensembles BSS 1 et BSS 2 sont nativement connectés dans le point d'accès 1 1 pour former un ensemble de services étendu ESS (de l'anglais « Extended Service Set »). Un élément d'information SSI D (de l'anglais « Service Set I Dentifier » ou en français « Identifiant d'ensemble de services ») représentative de l'ensemble comprenant BSS 1 et BSS 2 qui représente le nom du système 1 sans fil, est également transmis dans les trames balises émises par les points d'accès virtuels VAP1 , VAP2.

La station 1 1 1 , respectivement 1 12 est apte à échanger (envoyer ou recevoir) des données (ou paquets de données) avec le point d'accès virtuel VAP1 , respectivement VAP2 avec lequel elle forme le BSS 1 , respectivement BBS 2. De manière avantageuse, un BSS utilise un canal physique particulier pour échanger des données, un canal physique étant caractérisé par un groupe de paramètres comprenant une liste de sous- porteuses, un intervalle de temps, un niveau d'interférence et dans le cas d'un accès CDMA (de l'anglais « Code Division Multiple Access » ou « Access multiple par Répartition par Code») d'un même code d'étalement.

La bande des 5 GHz correspond par exemple aux bandes de fréquences dont toutes les fréquences sont comprises entre 5, 1 5 GHz et 5,35 GHz ou comprise entre 5,47 GHz et 5,875 GHz. Un canal physique à 5 GHz correspond à un canal de largeur 10, 20 ou 40 MHz par exemple, dont toutes les fréquences sont situées dans l'un des intervalles de fréquence mentionnés ci-dessus. La bande des 2,4 GHz correspond par exemple aux bandes de fréquences dont toutes les fréquences sont comprises entre 2,4 GHz et 2,5 GHz. Un canal physique à 2,4 GHz correspond à un canal de largeur 22 MHz par exemple, dont toutes les fréquences sont situées dans l'intervalle de fréquence (2,4 - 2,5 GHz) mentionné ci-dessus.

De manière avantageuse, notamment dans le cas d'un accès CSMA qui ne prévoit de mécanisme de coordination des échanges de données mais un accès aléatoire au canal physique, le partage du canal physique pour échanger les données descendantes ou remontantes est réalisé par une division temporelle du canal en fonction des différents débits requis pour chaque liaison. La mise en œuvre de cette division temporelle comprend la définition d'éléments de silence 410, 420 (de l'anglais « Quiet Elément ») disponible dans la norme. Un élément de silence, appartenant à la trame balise (de l'anglais « Beacon »), permet à un point d'accès virtuel (VAP) d'interdire toute transmission de données du point d'accès virtuel vers la station auquel il est associé et de la station vers ce point d'accès virtuel pendant le temps réservé à d'autres points d'accès virtuels. La définition des intervalles temporels de silence des points d'accès virtuels et la trame balise correspondante envoyée par le point d'accès virtuel sera détaillée en référence aux figures 4 et 5.

De manière avantageuse, le point d'accès 1 1 du système 1 est un appareil fixe. Toutefois, l'invention est compatible avec un point d'accès 1 1 mobile.

Les stations 1 1 1 à 1 12 sont indifféremment des appareils mobiles ou fixes, par exemple un téléphone portable, un terminal mobile, un ordinateur portable (de l'anglais « laptop »), un ordinateur personnel PC (de l'anglais « Personal Computer »), un assistant personnel PDA (de l'anglais « Personal Digital Assistant »).

La figure 2 illustre schématiquement un exemple de réalisation matérielle d'un point d'accès 2 correspondant par exemple au nœud 1 1 de la figure 1 . Le point d'accès 2 comprend les éléments suivants, reliés entre eux par un bus 24 d'adresses et de données qui transporte également un signal d'horloge :

- un microprocesseur 21 (ou CPU) ;

- une mémoire non volatile de type ROM (de l'anglais « Read Only Memory ») 22 ;

- une mémoire vive ou RAM (de l'anglais « Random Access Memory ») 23 ;

- une interface radio 26 ;

- une interface 27 adaptée à la transmission de données (par exemple diffusion de services ou transmission multipoint à point ou point à point) et réalisant notamment les fonctions d'un codeur et/ou de modulateurs OFDM ;

- une interface 28 adaptée à calculer un offset de synchronisation entre les points d'accès virtuels c'est-à-dire entre les références de temps des trames de balises de BSS 1 et BSS 2, et à synchroniser l'interface 27 ; et/ou

- une interface MMI (ou interface homme/machine de l'anglais « Man Machine Interface ») 29 ou une application spécifique adaptée à l'affichage d'informations pour un utilisateur et/ou l'entrée de données ou de paramètres (par exemple le paramétrage des sous-porteuses et des données à transmettre).

On observe que le mot « registre » utilisé dans la description des mémoires 22 et 23 désigne dans chacune des mémoires mentionnées, aussi bien une zone de mémoire de faible capacité (quelques données binaires) qu'une zone mémoire de grande capacité (permettant de stocker un programme entier ou tout ou partie des données représentatives de données reçues ou à diffuser).

La mémoire ROM 22 comprend notamment :

- un programme « prog » 220 ; et

- des paramètres 221 de couches physiques.

Les algorithmes mettant en œuvre les étapes du procédé propre à l'invention et décrits ci-après sont stockés dans la mémoire ROM 22 associée au point d'accès 2 mettant en œuvre ces étapes. A la mise sous tension, le microprocesseur 21 charge et exécute les instructions de ces algorithmes.

La mémoire vive 23 comprend notamment : - dans un registre 230, le programme de fonctionnement du microprocesseur 21 chargé à la mise sous tension du point d'accès 2 ;

- des paramètres de transmission 231 (par exemple paramètres de modulation, de codage, de récurrence des trames, d'une table avec le temps allouée à chaque station et éventuellement autres paramètres

(type de flux, identifiant de la station, adresse MAC, débit requis, priorité)) ;

- des paramètres de réception 232 (par exemple paramètres de modulation, de codage, de récurrence des trames) ;

- des données entrantes 233 ;

- des données codées 234 pour la transmission des données.

- une information de silence 235 ; et

- des paramètres de canal physique 236 (par exemple allocation d'intervalles temporel déterminés, d'un code déterminé et/ou d'intervalles de sous-porteuses déterminés à l'émission des données par le point d'accès 2).

L'interface radio 26 est adaptée à la réception des signaux émis le cas échéant par les nœuds 1 1 1 ou 1 12 du système 1 .

Le contrôleur réalisant l'allocation des points d'accès virtuels aux différentes stations et estimant le partage temporel du médium est avantageusement mis en œuvre de la façon logiciel dans le processeur 21 . Les point d'accès virtuels sont également avantageusement mis en œuvre de la façon logiciel dans le processeur 21 . La figure 3 illustre schématiquement un exemple de réalisation matérielle d'une station 3 appartenant au système 1 , correspondant par exemple au nœud 1 1 1 ou 1 12 et adapté à recevoir et décoder les signaux émis par le point d'accès 2, à émettre des signaux vers le point d'accès 2.

La station 3 comprend les éléments suivants, reliés entre eux par un bus 34 d'adresses et de données qui transporte également un signal d'horloge :

- un microprocesseur 31 (ou CPU) ;

- une mémoire non volatile de type ROM (de l'anglais « Read Only Memory ») 32 ;

- une mémoire vive ou RAM (de l'anglais « Random Access Memory ») 33 ;

- une interface radio 36 ; et - une interface 37 adaptée à la transmission de données ; et

- une interface 38 MMI adaptée à l'affichage d'informations pour un utilisateur et/ou l'entrée de données ou de paramètres (par exemple le paramétrage des sous-porteuses et des données transmises).

On observe que le mot « registre » utilisé dans la description des mémoires 32 et 33 désigne dans chacune des mémoires mentionnées, aussi bien une zone de mémoire de faible capacité qu'une zone mémoire de grande capacité (permettant de stocker un programme entier ou tout ou partie des données représentatives d'ensembles de données reçus ou décodés).

La mémoire ROM 32 comprend notamment :

- un programme « prog » 320 ; et

- des paramètres 321 de couches physiques.

Les algorithmes mettant en œuvre les étapes du procédé propre à l'invention et décrits ci-après sont stockés dans la mémoire ROM 32 associée à la station 3 mettant en œuvre ces étapes. A la mise sous tension, le microprocesseur 31 charge et exécute les instructions de ces algorithmes.

La mémoire vive 33 comprend notamment :

- dans un registre 330, le programme de fonctionnement du microprocesseur 31 chargé à la mise sous tension du terminal mobile

3 ;

- des paramètres de réception 331 (par exemple paramètres de modulation, de codage, de récurrence des trames) ;

- des paramètres de transmission 332 (par exemple paramètres de modulation, de codage, de récurrence des trames) ;

- des données entrantes 333 correspondant aux données reçues et décodées par le récepteur 36 ;

- des données décodées 334 mises en forme pour être transmises à l'interface vers l'application 39 ;

- une information de silence 235 ; et

- des paramètres de canal physique 236 (par exemple allocation d'une bande de fréquence déterminée, d'un code déterminé à l'émission de données).

D'autres structures du point d'accès 2 et/ou de la station 3 que celles décrites en regard des figures 2 et 3 sont compatibles avec l'invention. En particulier, selon des variantes, des points d'accès et/ou des terminaux mobiles compatibles avec l'invention sont mis en œuvre selon une réalisation purement matérielle ("hardware" en anglais), par exemple sous forme d'un composant dédié (par exemple dans un ASIC ou FPGA ou VLSI) (respectivement « Application Spécifie Integrated Circuit » en anglais, signifiant « Circuit Intégré à vocation d'une application spécifique », « Field- Programmable Gâte Array » en anglais, signifiant « Réseau de Portes Programmable In-Situ », « Very Large Scale Intégration » en anglais, signifiant « Intégration à très grande échelle ») ou de plusieurs composants électroniques intégrés dans un appareil ou encore sous forme d'un mélange d'éléments matériels et d'éléments logiciels (« software » en anglais).

L'interface radio 36 est adaptée à la réception des signaux émis par le nœud 1 1 du système 1 .

La figure 4 illustre schématiquement la structure d'une trame de communication du système 1 , selon un exemple de mise en œuvre non limitatif particulièrement avantageux de l'invention.

La trame de communication 4 est divisée temporellement en deux sous-trames 41 , 42, chaque sous-trame étant allouée aux communications s'établissant entre les nœuds d'un BSS donné. Dans le cas d'un réseau en mode infrastructure, chaque sous-trame est allouée au point d'accès de chaque BSS. Dans le système 1 , la sous-trame 41 est allouée au point d'accès virtuel VAP1 de BSS1 et la sous-trame 42 est allouée au point d'accès virtuel VAP2 de BSS2. Dans chaque sous-trame, les nœuds du BSS (à savoir le point d'accès virtuel et la station qui lui est associée) utilisent les mécanismes standards MAC de la norme IEEE 802.1 1 -2007 connus de l'homme du métier : mécanismes du CSMA/CA avec par exemple l'utilisation de trames RTS/CTS pour réserver le canal, le « backoff », qualité de service QoS EDCA (de l'anglais « Quality of Service »), A-MPDU, bloc d'acquittement de réception de trames ACK, etc. ou tout autre mécanisme décrit dans la norme IEEE 802.1 1 -2007. De manière avantageuse, l'allocation des sous-trames temporelles de la trame de communication aux BSS est réalisée par un contrôleur. Le contrôleur est par exemple implémenté dans le point d'accès 1 1 du réseau ESS du système 1 à coté des points d'accès virtuels. Chaque point d'accès virtuel du réseau ESS comprenant les deux BSS reçoit du contrôleur une information représentative de l'allocation des sous-trames. Selon une variante, un des points d'accès virtuel du réseau ESS opère en qualité de contrôleur et émet l'information représentative de l'allocation aux autres points d'accès virtuel. Selon une autre variante, l'allocation des sous-trames est enregistrée en mémoire de chaque point d'accès virtuel des BSS1 et BSS2, par exemple par un utilisateur gestionnaire du réseau.

Au cours de la première sous-trame 41 , le point d'accès virtuel VAP1 de BSS1 émet une trame de balise (de l'anglais « beacon frame ») 41 1 à destination de la station 1 1 1 qui lui est associée. La trame de balise comprend avantageusement une information de silence représentative de l'interdiction d'émettre pendant la sous-trame 42 allouée à BSS2. A réception de cette interdiction d'émettre pendant la sous-trame 42, la station 1 1 1 positionne son vecteur d'allocation de réseau (conformément à la norme IEEE 802.1 1 -2007) NAV (de l'anglais « Network Allocation Vector »), s'interdisant ainsi toute émission de données pendant le ou les intervalles temporels correspondant à la sous-trame 42. Le point d'accès virtuel VAP1 positionne également son NAV pendant le ou les mêmes intervalles temporels. La communication de données entre le point d'accès virtuel VAP1 , donc le point d'accès 1 1 , d'une part et la station 1 1 1 d'autre part s'effectue pendant le ou les intervalles 412 et un silence 410 est imposé aux nœuds de BSS1 pendant le ou les intervalles temporels alloués à la sous- trame 42.

Au cours de la deuxième sous-trame 42, le point d'accès virtuel

VAP2 de BSS2 émet une trame de balise 421 à destination de la station 1 12 qui lui est associée. La trame de balise 421 comprend avantageusement une information de silence représentative de l'interdiction d'émettre pendant la ou les sous-trames 41 allouées à BSS1 . A réception de cette interdiction d'émettre pendant la sous-trame 41 , le point d'accès virtuel VAP2 et la station 1 12 positionnent chacun leur vecteur d'allocation de réseau NAV, leur interdisant ainsi toute émission de données pendant les intervalles temporels correspondant à la sous-trames 41 . La communication de données entre le point d'accès virtuel VAP2, donc le point d'accès 1 1 , d'une part et la station 1 12 d'autre part s'effectue pendant le ou les intervalles 422 et un silence 420 est imposé aux nœuds de BSS2 pendant le ou les intervalles temporels de la sous-trame 41 .

La figure 5 illustre schématiquement le contenu d'une trame balise (de l'anglais « beacon frame ») selon un exemple de mise en œuvre non limitatif particulièrement avantageux de l'invention. La trame balise 5 est avantageusement conforme au standard IEEE 802.1 1 -2007. Le champ « En-tête MAC » (de l'anglais « Médium Access Control Header ») 51 contient une information représentative des adresses MAC source et destination, la destination adresse étant par exemple paramétrée pour contenir toutes les adresses des stations (correspondant à une adresse de type diffusion (de l'anglais « broadcast ») du BSS considéré pour forcer toutes les stations du BSS considéré de recevoir et traiter chaque trame de balise. Le champ d'en-tête MAC 51 comprend par exemple également le type et le sous-type de la trame (par exemple type = trame de gestion, sous-type = balise) ou encore l'identifiant du BSS BSSI D comprenant le point d'accès virtuel émettant la trame de balise (correspondant par exemple à l'adresse source, c'est-à-dire à l'adresse du point d'accès virtuel émettant la trame de balise).

Le corps de trame de balise comprend tous les champs placés entre l'en-tête MAC et un champ FCS (de l'anglais « Frame Check Séquence » ou en français « Séquence de vérification de trame »). Le champ timbre horaire 52 (de l'anglais « Timestamp ») comprend une information représentative d'une heure utilisée par une station pour mettre à jour son horloge locale. Cette information permet aux stations associées au point d'accès émetteur de la trame de balise de se synchroniser.

Le champ intervalle de balise 53 (de l'anglais « Beacon Interval » comprend une information représentative de la durée s'écoulant entre l'émission de deux trames de balise. Cette information permet notamment aux stations souhaitant se mettre en état de veille de savoir quand elles devront se mettre en état d'écoute pour recevoir la trame de balise. L'intervalle de balise peut par exemple être paramétré à 100 unité temporelles TU (de l'anglais « Time Unit »), c'est-à-dire à 100*1024με = 102.4 ms.

Le champ information de capacité 54 (de l'anglais « Capability Information ») comprend une information représentative des pré-requis nécessaires à une station pour appartenir au BSS comprenant le point d'accès ayant émis la trame de balise, tel que par exemple la nécessité d'utiliser une clé WEP (de l'anglais « Wired Equivalent Privacy » ou en français « Confidentialité équivalente au filaire ») pour participer au réseau ou encore par exemple une information représentative du support de la gestion de spectre DFS (de l'anglais « Dynamic Frequency Sélection » ou en français « Sélection de fréquence dynamique »). Pour indiquer le support de la gestion de spectre, le champ capacité 54 comprend une information de support de gestion de spectre se traduisant par exemple par un bit de gestion de spectre (de l'anglais « Spectrum Management bit ») positionné à 1 . Une station recevant cette information doit positionner dotl I SpectrumManagementRequired à vrai (de l'anglais « true ») avant de s'associer au point d'accès ayant émis la trame de balise. Si une station ne supporte pas la gestion de spectre, cette dernière ne peut pas s'associer au BSS considéré.

Le champ SSI D (de l'anglais « Service Set Identifier » ou en français « Identifiant d'ensemble de services ») comprend une information représentative de l'identification du BSS comprenant le point d'accès émetteur de la trame de balise. Avant de pouvoir s'associer à un BSS particulier, une station doit avoir le même SSI D que le point d'accès virtuel. Le point d'accès virtuel inclut alors par défaut le SSI D dans la trame de balise qu'il émet.

Le champ silence 56 (de l'anglais « Quiet ») comprend une information représentative d'un élément de silence (de l'anglais « Quiet élément »), c'est- à-dire une information interdisant au point d'accès virtuel et aux stations appartenant à un même BSS d'émettre des données ou paquets de données pendant un ou plusieurs intervalles temporels donnés d'une ou plusieurs trames de communication d'un réseau. Le champ silence comprend plusieurs champs, dont :

- un champ « élément I D » 561 comprenant une information représentative de l'identifiant de l'élément de silence, un élément de silence étant identifié par l'I D 40 dans la norme 802.1 1 -2007 ;

- un champ « Longueur » 562 comprenant une information représentative de la longueur cumulée (en octets) des champs suivant le champ longueur et spécifiques à l'élément de silence, cette longueur étant de 8 octets selon la norme 802.1 1 -2007 ; ainsi que quatre champs spécifiques à un élément de silence :

- un champ « Compteur » 563 comprenant une information représentative du nombre de TBTT jusqu'au prochain intervalle de balise durant lequel l'intervalle de silence débutera. Une valeur de 1 pour le champ « Compteur » signifie que le prochain intervalle de silence débutera pendant l'intervalle de balise suivant le prochain TBTT, c'est-à-dire suivant le premier TBTT positionné après l'émission de la trame de balise décrivant l'élément de silence considéré ;

- un champ « Période » 564 comprenant une information représentative du nombre d'intervalles de balise (de l'anglais « beacon interval ») qu'il y a entre deux intervalles de silence correspondant à un élément de silence d'un même BSS ;

- un champ « Durée » 565 comprenant une information représentative de la durée d'un intervalle de silence (de l'anglais « Quiet interval ») représentée par exemple par un nombre d'unités de temps TU, par exemple 44 TU, soit

44 * 1024με = 45.056 ms. Cette durée correspond à la durée pendant laquelle le point d'accès virtuel et la/les stations d'un BSS donné ne pourront pas émettre de données ; et

- un champ « Offset » 566 comprenant une information représentative du décalage temporel, exprimée en unités de temps TU, existant entre le début de l'intervalle de silence et l'heure d'émission cible de balise TBTT (de l'anglais « Target Beacon Transmission Time ») (par exemple 6 TUs), le TBTT considéré étant spécifié dans le champ « Compteur » 563. De manière avantageuse, la trame de balise 5 décrit plusieurs éléments de silence (par exemple 2, 3, 5, 10 ou 20), c'est-à-dire que la trame 5 comprend plusieurs champs silence, chaque champ silence comprenant une information représentative d'un élément de silence. Chaque champ silence n'étant associé qu'à un seul élément de silence, la trame de balise 5 comprend autant de champs silence qu'il y a d'éléments de silence décrits dans la trame de balise. Lorsqu'une trame de communication d'un réseau comprenant par exemple 2 BSS est par exemple divisée en 10 sous-trames, 5 sous-trames étant alloués à chacun des BSS, la trame de balise émise par le premier BSS comprend par exemple cinq champs silence pour la description de cinq éléments de silence correspondant chacun à une des cinq sous-trames allouées à la communication du deuxième BSS et la trame de balise émise par le deuxième BSS comprend par exemple cinq champs silence pour la description de cinq éléments de silence correspondant chacun à une des cinq sous-trames allouées à la communication du premier BSS.

La trame de balise 5 comprend également un champ FCS (de l'anglais « Frame Check Séquence » ou en français « Séquence de vérification de trame ») ou un champ CRC (de l'anglais « Cyclic Redundancy Checking » ou en français « Contrôle de Redondance Cyclique ») utilisés pour la correction et la détection d'erreur.

De manière avantageuse, chaque trame de balise émise par un point d'accès virtuel comprend la description du ou des éléments de silence.

La figure 6 illustre un procédé d'établissement d'une première et d'une deuxième association entre un nœud principal et respectivement un premier et un deuxième nœud sans-fil, mis en œuvre par le nœud principal du système 1 , selon un exemple de mise en œuvre non limitatif particulièrement avantageux de l'invention.

Au cours d'une étape d'initialisation 60, les différents paramètres du nœud principal sont mis à jour. En particulier, les paramètres correspondant aux signaux à émettre ou à recevoir et aux canaux correspondants sont initialisés d'une manière quelconque (par exemple suite à la réception de messages d'initialisation émis par un nœud du réseau, dit nœud maître ou par un point d'accès du réseau ou par un contrôleur ou un serveur non représenté du système 1 , ou encore par des commandes d'un opérateur).

Ensuite, au cours d'une étape 61 , une pluralité de points d'accès virtuels sont créés. Selon une première variante, un premier point d'accès virtuel VAP1 est créé dans le point d'accès 1 1 . La première station 1 1 1 est associée à ce point d'accès virtuel et forme avec celui-ci un ensemble BSS 1 identifié par son BSSID1 . Le deuxième point d'accès virtuel VAP2 est créé ultérieurement lorsque le point d'accès 1 1 reçoit une requête d'établissement d'une deuxième association par une station 1 12. Les ensembles BSS1 et BSS2 appartiennent avantageusement au même réseau identifié par son SSID. Selon une deuxième variante, les points d'accès virtuels VAP1 et VPA2 sont créés lorsque le point d'accès 1 1 reçoit une requête d'établissement d'une deuxième association. Le point d'accès 1 1 est alors transformé en un premier point d'accès virtuel VAP1 . Selon une troisième variante, un ensemble de points d'accès virtuels sont créés simultanément après la phase d'initialisation formant ainsi une provision de points d'accès virtuels disponibles pour les requêtes d'établissement d'association à venir. Selon un mode de réalisation avantageux, autant de points d'accès virtuels, et donc de BSS sont créés qu'il y a de stations à isoler. Dans une variante, une seule station est isolée des autres stations. Cette variante est particulièrement bien adaptée à un environnement dans lequel on cherche à garantir la qualité de service par exemple pour un flux TV. Ainsi, un VAP1 sera créé et associé à plusieurs stations qui se partagent l'accès au médium pendant un intervalle temporel déterminé, formant un ensemble BSS1 . Dans cet ensemble BSS1 , les problèmes de collision, dégradation de liens peuvent se poser. Un VAP2 sera créé et associé à une seule station, dans notre exemple celle du flux TV. Cette station est avantageusement isolée des autres stations et non affectée par les collisions, dégradation de liens dans le BSS1 , qui a un intervalle. La qualité de service pour le flux TV est ainsi garantie dans la mesure où la liaison entre le VAP2 et la station n'est pas dégradée. Dans une autre variante, le point d'accès est considéré comme une station et est isoler des autres stations regroupés dans un même ensemble BSS. Cette variante présente l'avantage de permettre d'isoler les flux de communications descendants du point d'accès des flux de communication remontant des stations. Selon un mode avantageux de réalisation, le point d'accès (ou le contrôleur du point d'accès) décide sur quel VAP la station va être associée.

Ensuite, au cours d'une étape 62, une estimation des intervalles temporels réservés pour chacun des BSS est réalisée à partir de paramètres de la première et de la deuxième association. Les paramètres recueillis pour chaque association appartiennent au groupe comprenant :

- les besoins en bande passante (ou débit DR1 , DR2) exprimé (ou requise) par chacune des stations ;

- de la bande passante (ou débit dr1 , dr2) réelle disponible (ou pratiquée) sur le canal lié à la modulation physique employée ;

- de la bande passante totale ou totale restante ;

- d'une modulation prédéfinie ;

- de la modulation effectivement utilisée entre un point d'accès virtuel et une station ;

- la nature du flux à transmettre par exemple un flux TV exigeant une qualité de service garantie ou par exemple un flux de pures données se satisfaisant d'un mode de transmission au mieux (en anglais « best effort ») ;

- la priorité du flux.

Selon une variante, le groupe de paramètres pour estimer le temps d'accès réservé (ou par complémentarité le temps de silence des autres stations) à chacune des stations ne comprend qu'un seul ou deux paramètres listés ci-dessus. Selon une autre variante, le groupe de paramètres pour estimer le temps d'accès est combinaison d'au moins deux des paramètres du groupe définis ci-dessus, par exemple le rapport entre le débit pratiqué et le débit requis des premières et deuxièmes associations a savoir DR1 /dr1 et DR2/dr2. Le temps d'accès de BSS1 est par exemple proportionnel DR1 /dr1 . Le temps de silence de BSS2 est alors proportionnel à (1 - DR1 /dr1 ) dans le cas de deux ensembles BSS. Le temps d'accès de BSS2 est par exemple proportionnel DR2/dr2. Le temps de silence de BSS2 est alors proportionnel à (1 - DR1 /dr1 ) dans le cas de deux ensembles BSS. Selon une autre variante dans laquelle les clients sont adaptés à communiquer avec une modulation identique (dr1 = dr2=dr), le temps d'accès est calculé en fonction d'une modulation prédéfinie. Par exemple pour le calcul, la modulation autorisant le débit le plus élevé est choisie comme modulation prédéfinie. Différents débits disponibles selon la modulation sont ainsi illustrés sur la figure 7. Ainsi la bande passante totale ou totale restante est calculée selon cette modulation prédéfinie. En outre le débit requis DR, c'est-à-dire la bande passante à allouer la station est calculée en fonction du débit nécessaire pour une transporter des données vidéo, auquel sont ajoutées les données de transport (des couches MAC/ et physique) de la vidéo. Le temps à allouer à un client est alors égal au rapport du débit requis pour ce client sur le débit total rapporté au temps total ((DR1 /dr) * T). L'intervalle temporel de silence est alors de (1 - DR1 /dr) * T.

Le contrôleur détermine une durée trame de partage temporel de l'accès au médium (TDMA frame) en fonction des temps calculés. Le contrôleur divise la trame en intervalles temporels qui sont alloués aux BSS. C'est-à-dire que le contrôleur détermine les intervalles de temps où il va interdire à une station d'émettre donc les intervalles de temps alloués aux autres stations. Les temps d'accès est celui réservés à un BSS (donc ses stations).

Selon une variante, les paramètres sont fixes (par exemple le même débit est requis vers une même station), les intervalles temporels peuvent alors être fixés au départ.

Avantageusement, le point d'accès ou le contrôleur maintient une table avec le temps alloué à chaque station et éventuellement d'autres paramètres (type de flux, identifiant de la station, adresse MAC, débit requis, priorité, ...). Lorsqu'une première station 1 1 1 s'associe à un premier point d'accès virtuel VAP1 , le contrôleur estime le temps d'accès au médium qu'il va réserver à la première station 1 1 1 pour ses transmissions incluant les émissions vers la station et les réceptions depuis la station (données descendantes et remontantes). Puis lorsqu'une deuxième station 1 1 2 veut s'associer au point d'accès, Le contrôleur calcule de nouveau le temps d'accès alloué à chaque station 1 1 1 , 1 1 2, en déduit le temps de silence pour les autres stations et met à jour la table (intervalles, élément de silence ...). Ainsi, le procédé selon l'invention est avantageusement dynamique et s'adapte aux requêtes d'établissement d'association sur le point d'accès 1 1 .

Enfin, au cours d'une étape 63, le point d'accès émet une information de silence à destination d'un ou plusieurs nœuds associés dans le BSS. L'AP (où plutôt les VAP) construit les paquets des trames balises qui contiennent les informations d'interdiction d'émettre (en anglais « Quiet Elément »). Cette information de silence comprend une information représentative d'une interdiction d'émettre des données ou paquets de données pendant un ou plusieurs intervalles temporels alloués à une ou plusieurs stations d'un deuxième ensemble BSS. Le point d'accès convertit les intervalles de temps en éléments de silence (ou en anglais « Quiet Elément ») qu'il va insérer dans les trames balises (en galis « Beacon »). Un élément de silence permet d'interdire à un BSS d'émettre pendant un intervalle de temps. L'intervalle de temps de l'élément de silence est référencé par rapport à l'heure de transmission théorique (TBTT) de la balise suivante. En outre, les intervalles de temps de 2 BSS distincts sont référencés par rapport à l'heure de transmission théorique (TBTT) de la première balise 41 1 . Ainsi, l'intervalle de silence 41 0 de la trame balise du BSS1 sera référencé par rapport à un TBTT de la balise 41 1 . L'intervalle de silence 420 de la trame balise du BSS2 sera référencé par rapport à un TBTT de la balise 421 . Il donc convient de corriger la référence de l'élément de silence 420 d'un offset de synchronisation 430. Selon une variante non représentée sur la figure 4, une trame comprenant une trame balise comprend plusieurs éléments de silence pour lesquels une même station est interdite d'accès au canal. A l'inverse, une trame pourra comprendre plusieurs intervalles 41 2, 422 de temps pendant lesquels la station pourra transmettre des données.

Selon un exemple de mise en œuvre particulièrement avantageux, les nœuds forment un réseau Wi-Fi®, conformément à la norme I EEE 802.1 1 -2007, en mode infrastructure. L'information de silence émise par le point d'accès virtuel VAP1 du premier ensemble BSS1 est reçue par la ou les stations 1 1 1 du premier ensemble BSS1 et comprend une information interdisant aux stations du premier ensemble d'émettre pendant un ou plusieurs intervalles temporels alloués au deuxième ensemble, et de manière générale pendant un ou plusieurs intervalles temporels alloués aux autres ensembles de nœuds du réseau différents du premier ensemble. Le deuxième ensemble de nœuds BSS2 comprend également un point d'accès virtuel VAP2, différent du point d'accès VAP1 du premier ensemble, émettant une information de silence à destination de la ou des stations 1 1 2 du deuxième ensemble, ces stations étant associées au point d'accès du deuxième ensemble pour l'établissement de toute communication avec le réseau. L'information de silence émise par le point d'accès du deuxième ensemble est reçue par les stations du deuxième ensemble et comprend une information interdisant aux stations du deuxième ensemble d'émettre pendant un ou plusieurs intervalles temporels alloués au premier ensemble, et de manière générale pendant un ou plusieurs intervalles temporels alloués aux autres ensembles de nœuds du réseau différents du deuxième ensemble. Selon une variante, le réseau comprend plus de deux ensembles de nœuds, chaque ensemble comprenant un point d'accès virtuel émettant une information représentative d'une interdiction d'émettre pendant un ou plusieurs intervalles temporels alloués aux autres ensembles du réseau, l'information étant émise par chaque point d'accès aux stations qui lui sont associées. De manière avantageuse, l'information de silence émise par un premier point d'accès virtuel du premier ensemble est comprise dans un élément de silence (de l'anglais « Quiet Elément ») d'une trame de balise (de l'anglais « Beacon frame »), tel que défini dans la norme I EEE 802.1 1 -2007. L'élément de silence comprend avantageusement la description d'un jeu de paramètres spécifiques permettant le positionnement d'un intervalle de silence par les nœuds ou stations du premier ensemble recevant l'information de silence. Le jeu de paramètres comprend les paramètres suivant : le compteur de silence (de l'anglais « Quiet Count »), la période de silence (de l'anglais « Quiet Period »), la durée de silence (de l'anglais « Quiet Duration ») et le décalage de silence (de l'anglais « Quiet Offset »). Selon une variante, la trame de balise comprend plusieurs éléments de silence, chaque élément de silence comprenant la description d'un jeu de paramètres spécifiques à un intervalle de silence. Cette variante permet de positionner plusieurs intervalles de silence, notamment lorsqu'une trame de communication est divisée en n sous-trames (n>2) et qu'un intervalle de silence doit être positionné par sous-trame par un ensemble de stations donné.

Selon différentes variantes, les éléments des étapes précédemment décrites sont réalisés dans un ordre quelconque. Ainsi, l'association d'un second point d'accès virtuel à une station peut être réalisé avant le receuil des paramètres et/ou avant l'estimation des intervalles de temps. Ainsi la création d'un deuxième point d'accès virtuel peut être réalisé après avant l'estimation des intervalles de temps pour le premier point d'accès virtuel.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment.

En particulier, l'invention n'est pas limitée à un réseau de type Wi- Fi® selon la norme IEEE 802.1 1 -2007 mais s'étend à tout réseau filaire ou sans fil mettant en œuvre une méthode d'accès au canal de type partiellement aléatoire.

De manière avantageuse, un point d'accès virtuel n'est pas associé à un unique nœud pour une association mais à plusieurs nœuds, isolant ainsi cet ensemble de nœuds d'un autre nœud.

De manière avantageuse, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits précédemment comprenant deux ensembles BSS comprenant chacune une station et un point d'accès virtuel. L'invention est est compatible avec un nombre de BSS supérieur à deux, un nombre quelconque de stations regroupés dans ces BSS.

De manière avantageuse, chaque point d'accès émettant une information de silence s'interdit toute émission pendant le ou les intervalles temporels décrits dans l'information de silence.

De manière avantageuse, lorsqu'un client peut communiquer avec la modulation élevée prédéfinie, il obtient le débit attendu (qui est garanti) et lorsqu'il ne peut pas communiquer avec la modulation élevée prédéfinie, son débit disponible diminue (ou le nombre d'erreurs augmente). Lorsqu'un client ne peut pas communiquer avec la modulation élevée, un autre client ne voit pas son débit disponible affecté. Ainsi le débit disponible d'un client dépend de ses conditions de réception et ne dépend plus des conditions de réception d'autres clients du réseau. L'invention présente donc l'avantage d'isoler des liaisons sans-fil entre des clients.

Selon une variante, un point d'accès émet une information de silence à destination des stations qui lui sont associées et effectuent des mesures pendant le ou les intervalles temporels spécifiés dans l'information de silence, par exemple pour la détection d'un autre ensemble de nœuds ou BSS appartenant ou non au réseau formé par les BSS (dit ESS).

De manière avantageuse, tous les ensembles de nœuds (ou BSS) formant un réseau (ou ESS) utilisent la même méthode d'accès au canal et les mêmes protocoles de communication.

Selon une variante, il existe un plusieurs intervalles temporels pendant lequel (respectivement lesquels) tous les nœuds de tous les ensembles de nœuds ont interdiction d'émettre pour permettre à l'un des nœuds de faire une mesure, par exemple une mesure de détection d'interférent radar. Selon une autre variante, il existe un ou plusieurs intervalles temporels pendant lequel (respectivement lesquels) tous les nœuds de tous les ensembles sont autorisés à émettre, par exemple lorsqu'un flux sans qualité de service est émis, les intervalles réservés étant utilisés pour les flux avec qualité de service pour lesquels il faut limiter les risques de collisions et donc de perte de données.