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Title:
METHOD FOR FABRICATING CONSTRUCTION ELEMENTS FOR THE ERECTION OF PILLARS AND ELEMENTS OBTAINED ACCORDING TO SUCH METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1994/028263
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to construction elements (1). The elements (1) are superposed and comprise hollow elements (3) each having two upper and lower planar bases, opened and parallel to each other, as well as a plurality of vertical side walls (4) delimiting a central opening (5) so that the superposed openings (5) define a hollow vertical shaft. The upper and lower ridges comprise a perimetric groove intended to receive a binder on coplanar nesting of the elements (1) on top of each other, said ridges comprising at the perimetric groove at least one recess receiving an anchoring and/or securing means, said recess collaborating with a a recess provided in the coplanar and adjacent construction element (1). At least one of the vertical side walls (4) is provided with at least one transverse hole (9). The elements (1) are intended particularly for the construction of pillars (2).

Inventors:
ROSSI JEAN-LOUIS (FR)
Application Number:
PCT/FR1994/000601
Publication Date:
December 08, 1994
Filing Date:
May 20, 1994
Export Citation:
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Assignee:
ROSSI JEAN LOUIS (FR)
International Classes:
E04C3/34; E04H17/20; E04H17/00; (IPC1-7): E04C/; E04H/
Foreign References:
FR2558870A11985-08-02
FR914202A1946-10-02
DE8532773U11986-02-13
FR2598167A11987-11-06
US4953332A1990-09-04
EP0191104A11986-08-20
FR2480327A11981-10-16
FR2596791A11987-10-09
GB1029796A1966-05-18
DE7400967U
DE3734012A11989-04-20
FR2644192A11990-09-14
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de fabrication d'éléments de construction (1) de type modulaire destinés à 1'érection de piliers (2) dans lequel lesdits éléments de construction (1) sont constitués par des tubes ou des polyèdres creux (3), ou cylindres creux ou ovoïdes creux, possédant chacun une base plane supérieure et une base plane inférieure, ouvertes et parallèles entre elles, ainsi qu'une ou plusieurs parois latérales verticales (4) délimitant une ouverture centrale (5) dudit tube ou polyèdre (3), lesdits piliers (2) étant édifiés en superposant plusieurs de ces éléments (1), de sorte que les ouvertures (5) des tubes ou polyèdres (3) superposés définissent un fût vertical creux (6), caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer au moins un brochage transversal d'au moins une des parois latérales verticales (4) des éléments de construction en cours de réalisation, dits éléments de construction bruts, le brochage s'effectuant de l'intérieur vers 1'extérieur.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste : à couler du béton ou une matière synthétique dans un moule formé de deux parois, l'une externe (7) à usage de coffrage de confinement, 1'autre interne (8), cette dernière étant percée d'au moins un trou (9 ), à actionner un dispositif de brochage (10) présent au niveau de chaque trou (9) jusqu'à ce que les lames (11), constituant ledit dispositif de brochage (10), soient au contact de la paroi externe (7), à actionner à nouveau le dispositif de brochage (10) afin de le ramener à sa position initiale, c'estàdire au niveau du ou des trous (9) de la paroi interne (8), à laisser sécher ou à activer le séchage, et enfin, à démouler verticalement 1'élément de construction (1) des deux parois (7 et 8) qui l'enserrent.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en qu'il consiste : à mettre en forme une plaque métallique, à souder la plaque métallique afin de former l'élément de construction brut, à placer ledit élément de construction brut entre deux parois, l'une externe (7), à usage de coffrage de confinement, 1'autre interne (8) , cette dernière étant percée d'au moins un trou (9 ) , à actionner un dispositif de brochage (10) présent au niveau de chaque trou (9), jusqu'à ce que les lames (11), constituant ledit dispositif de brochage (10), soient au contact de la paroi externe (7), à actionner de nouveau le dispositif de brochage (10) afin de le ramener à sa position initiale, c'estàdire au niveau du ou des trous (9) de la paroi interne (8), et enfin, à sortir verticalement 1'élément de construction (1) des deux parois (7 et 8) qui l'enserrent.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste : à mettre en forme au moins un élément de bois ou en matière synthétique, afin de former l'élément de construction brut, à placer ledit élément de construction brut entre deux parois, l'une externe (7), à usage de coffrage de confinement, 1'autre interne (8) , cette dernière étant percée d'au moins un trou (9), à actionner le dispositif de brochage (10) présent au niveau de chaque trou (9), jusqu'à ce que les lames (11), constituant ledit dispositif de brochage (10), soient au contact de la paroi externe (7), à actionner de nouveau le dispositif de brochage (10) afin de le ramener à sa position initiale, c'estàdire au niveau du ou des trous (9) de la paroi interne (8), et enfin, à sortir verticalement 1'élément de construction (1) des deux parois (7 et 8) qui l'enserrent.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le dispositif de brochage (10), d'au moins un trou (9), est actionné par au moins un vérin.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le dispositif de brochage (10), d'au moins un trou (9), est actionné par au moins une vis sans fin (12).
7. Eléments de construction (1 ) réalisés à 1'aide du procédé selon l'une quelconque des revendications 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, de type modulaire pour autoriser, par assemblage à sec, sans ciment, la création de piliers (2), chaque élément de construction (1) étant constitué d'un tube ou polyèdre creux (3) possédant une base plane supérieure et une base plane inférieure, ouvertes et parallèles entre elles, ainsi qu'une ou plusieurs parois latérales verticales (4) délimitant une ouverture centrale (5) dudit tube ou polyèdre (3), lesdits piliers (2) étant édifiés en superposant plusieurs de ces éléments (1), de sorte que les ouvertures (5) des tubes ou polyèdres (3) superposés définissent un fût vertical creux (6), caractérisés par le fait que les arêtes supérieures et inférieures des éléments de construction (1) comportent une rainure périmétrique (13) destinée à recevoir un liant (14) au moment de l'encastrement coplanaire l'un sur l'autre desdits éléments de construction (1), et que les arêtes supérieures et inférieures sont pourvues, au niveau de la rainure périmétrique (13), et d'au moins une réservation (15) prévue pour y disposer un moyen de calage et/ou de blocage (16), ladite réservation (15) collaborant avec une réservation (15) pratiquée dans l'élément de construction (1) adjacent et coplanaire.
8. Eléments de construction . selon la revendication 7 caractérisés par le fait que le moyen de calage et/ou de blocage (16) est une tige nylon.
9. Eléments de construction selon la revendication 7, caractérisés par le fait que le moyen de calage et/ou de blocage (16) est une bille métallique.
10. Eléments de construction selon l'une quelconque des revendications 8 ou 9 caractérisés par le fait qu'au moins une des parois verticales latérales (4) de chaque élément de construction (1) est pourvue d'au moins un trou transversal (9), ayant pour fonction d'évacuer les surplus d'eau et/ou de faciliter la végétalisation du pilier (2).
11. Eléments de construction selon l'une quelconque des revendications 7, 8, 9 ou 10 caractérisés par le fait qu'au moins une paroi verticale latérale (4) d'un élément de construction (1) comprend au moins, sur sa face intérieure, une rainure verticale (17) qui peut venir en correspondance avec les autres rainures verticales (17) des éléments de construction (1) adjacents, inférieur et supérieur, lesdites rainures (17), disposées en correspondance, autorisant la mise en place d'au moins une cloison amovible et verticale (18) qui fait office de planche de coffrage verticale de manière à délimiter un coffrage perdu.
12. Eléments de construction selon l'une quelconque des revendications 7, 8, 9, 10 ou 11, caractérisés par le fait que l'ensemble des éléments de construction (1), formant un pilier (2), sont rigidifiés entre eux au moyen d'un câble (19) parcourant 1'ensemble des ouvertures (5), et vissé par ses deux extrémités, par l'intermédiaire de moyens de fixation (20) et de pattes d'ancrage (21).
13. Eléments de construction selon l'une quelconque des revendications 7, 8, 9, 10, 11 ou 12, caractérisés par le fait qu'au moins une des parois verticales latérales (4) de chaque élément de construction (1) comporte un espace (22), dont l'épaisseur est amoindrie de manière à être brisé facilement et à autoriser le scellement pour la mise en place de pièces supports pour accessoires (23) .
14. Eléments de construction (31) selon la revendication 7 caractérisés par le fait que le pilier (32) possède, à son extrémité supérieure, un chapeau (47) muni d'au moins un trou (48) qui est placé dans le prolongement des ouvertures (35) définissant le fût vertical creux (36) mais dont la. section est inférieure à celle desdites ouvertures (35) de sorte que le trou (48) est utilisé pour emplir de béton (55) et/ou d'autres matériaux, jusqu'au niveau de la face supérieure du chapeau (47), le fût vertical creux (36).
15. Eléments selon la revendication 14 caractérisés par le fait que la patte d'ancrage supérieure (41a) est formée par le chapeau (47) du pilier (32).
16. Eléments selon la revendication 14 caractérisés par le fait que la patte d'ancrage inférieure (41b) est formée par une rondelle métallique possédant un filetage interne ce qui permet le vissage du moyen faisant office de raidisseur (46).
17. Eléments selon la revendication 14 caractérisés par le fait que la patte d'ancrage inférieure (41c) est formée par une rondelle métallique à l'encontre de laquelle est monté au moins un écrou inférieur (49) vissé sur le moyen faisant office de raidisseur (46).
18. Eléments selon la revendication 14 caractérisés par le fait que le fût vertical creux (36) est renforcé par la présence d'au moins un fer longitudinal (51) dont l'extrémité inférieure est courbée, de sorte que le scellement de chaque fer (51) est assuré.
19. Eléments selon l'une quelconque des revendications 14 ou 16 par le fait que la patte d'ancrage inférieure (41b) est positionnée à l'intérieur d'un tube (52) parcourant longitudinalement la partie inférieure du fût vertical creux (36).
20. Eléments selon 1'une quelconque des revendications 14 ou 17 caractérisés par le fait que la patte d'ancrage inférieure (41c) ainsi que l'écrou inférieur (49) et l'extrémité inférieure du moyen (46) sont positionnés à l'intérieur d'un tube (52) parcourant longitudinalement la partie inférieure du fût vertical creux (36).
21. Eléments selon l'une quelconque des revendications 16 ou 17 caractérisés par le fait que chaque rondelle métallique formant la patte d'ancrage inférieure (41b ou 41c) possède également au moins un trou (58) permettant le passage d'un fer longitudinal (51) de sorte que le positionnement de la patte d'ancrage inférieure (41b ou 41c) est assuré.
22. Eléments selon l'une quelconque des revendications 16, 17 ou 21 caractérisés par le fait que chaque rondelle métallique formant la patte d'ancrage inférieure (41b ou 41c) a une forme correspondant à la section du tube (32) de sorte que la rondelle délimite deux compartiments à l'intérieur dudit tube (32).
Description:
"Procédé de fabrication d'éléments de construction destinés à l'érection de piliers et éléments obtenus selon ce procédé"

L'invention a trait à 1'industrie du bâtiment et concerne plus particulièrement des éléments de construction modulaires destinés à l'érection de piliers.

Ces éléments de construction sont généralement constitués par des polyèdres creux à plusieurs faces, ou des cylindres creux ou ovoïdes creux.

Deux de ces faces sont formées de deux bases planes parallèles ouvertes qui délimitent, à l'intérieur du tube ou du polyèdre, une ouverture axiale perpendiculaire aux plans des deux bases. La face circulaire du tube ou les faces du polyèdre sont formées de parois latérales aboutées entre elles, dont les surfaces intérieures délimitent latéralement 1'ouverture axiale du tube ou du polyèdre.

Le procédé d'édification d'un pilier consiste à superposer plusieurs de ces éléments de construction jusqu'à la hauteur désirée du pilier à dresser, de manière à ce que les ouvertures axiales des tubes ou des polyèdres superposés définissent un fût vertical creux.

De tels éléments de construction ainsi que leurs procédés de fabrication ont déjà été décrits et représentés dans de nombreuses demandes de brevet français.

La demande de brevet FR-A-2.558.870 concerne un procédé de fabrication d ' éléments de construction destinés à l 'érection de piliers modulaires, qui est remarquable en ce qu 'il consiste, dans un premier temps, à réaliser des polyèdres creux à six faces formées de deux bases planes parallèles ouvertes délimitant une ouverture et de quatre parois latérales planes intérieurement et extérieurement aboutées perpendiculairement entre elles et, dans un second temps, à fixer sur les surfaces planes extérieures des parois latérales des briques de parement destinées à reproduire l ' aspect d ' une construction traditionnelle d 'un pilier classique.

Dans ce document, le procédé a deux étapes principales, la première consiste à réaliser des polyèdres creux à six faces et la seconde à fixer des éléments décoratifs extérieurs.

Tel n'est pas le cas du procédé de la présente invention, qui n'a pas de but véritablement décoratif.

La demande de brevet FR-A-2.596. 791 concerne un élément de construction cylindrique creux pour l 'érection de colonnes ornementales à plantes grimpantes.

Ledit élément présente, au moins à une face extrême, une dépouille inclinée périphérique correspondant à l 'épaisseur de la paroi. Sa face extrême opposée est de configuration tronconique complémentaire de la dépouille. Des décrochements à perçages reçoivent des pièces intercalaires servant d 'organes d 'espacement.

Ce document ne concerne pas un procédé mais uniquement des éléments de construction ne possédant pas les avantages de la présente invention.

Enfin, la demande de brevet FR- A- 2.644.192 concerne un procédé de construction de structures et de murs réalisés à partir d ' un assemblage d 'éléments manuportables en béton manufacturé constituant les coffrages perdus des ouvrages.

Les structures monolithiques sont composées de poteaux et de poutres en béton armé coulé sur site sans coffrage temporaire.

Les poteaux sont coulés dans des éléments creux superposés, affectant la forme de boisseaux. Les poutres sont coulées dans 1 'interparoi de deux panneaux verticaux espacés et maintenus en position à leurs extrémités dans les rainures verticales situées sur les faces des éléments creux.

Ce document, comme les deux précédents, ne possède pas les caractéristiques de l'invention.

Ainsi, ces documents ne concernent pas un procédé permettant d'obtenir des éléments ayant des trous latéraux.

Le procédé de fabrication d'éléments de construction de type modulaire destinés à 1'érection de piliers dans lequel lesdits éléments de construction sont constitués par des tubes ou des polyèdres creux, ou cylindres creux ou ovoïdes creux, possédant chacun une base plane supérieure et une base plane inférieure, ouvertes et parallèles entre elles, ainsi qu'une ou plusieurs parois latérales verticales délimitant une ouverture centrale dudit tube ou polyèdre, lesdits piliers étant édifiés en superposant plusieurs de ces éléments, de sorte que les ouvertures des tubes ou polyèdres superposés définissent un fût vertical creux, est caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer au moins un brochage transversal d'au moins une des parois latérales verticales des éléments de construction en cours de réalisation, dits éléments de construction bruts, le brochage s'effectuant de

1'intérieur vers 1'extérieur.

Il consiste :

- à couler du béton ou une matière synthétique dans un moule formé de deux parois, l'une externe à usage de coffrage de confinement, l'autre interne, cette dernière étant percée d'au moins un trou,

- à actionner un dispositif de brochage présent au niveau de chaque trou jusqu'à ce que les lames, constituant ledit dispositif de brochage, soient au contact de la paroi externe,

- à actionner à nouveau le dispositif de brochage afin de le ramener à sa position initiale, c'est-à-dire au niveau du ou des trous de la paroi interne,

- à laisser sécher ou à activer le séchage, et enfin, - à démouler verticalement l'élément de construction des deux parois qui l'enserrent.

Ledit procédé consiste encore :

- à mettre en forme une plaque métallique,

- à souder la plaque métallique afin de former l'élément de construction brut,

- à placer ledit élément de construction brut entre deux parois, l'une externe, à usage de coffrage de confinement, l'autre interne, cette dernière étant percée d'au moins un trou,

- à actionner un dispositif de brochage présent au niveau de

chaque trou, jusqu'à ce que les lames, constituant ledit dispositif de brochage, soient au contact de la paroi externe,

- à actionner de nouveau le dispositif de brochage afin de le ramener à sa position initiale, c'est-à-dire au niveau du ou des trous de la paroi interne, et enfin,

- à sortir verticalement 1'élément de construction des deux parois qui 1'enserrent.

Ledit procédé consiste également :

- à mettre en forme au moins un élément de bois ou en matière synthétique, afin de former l'élément de construction brut,

- à placer ledit élément de construction brut entre deux parois, l'une externe, à usage de coffrage de confinement, l'autre interne, cette dernière étant percée d'au moins un trou, - à actionner le dispositif de brochage présent au niveau de chaque trou, jusqu'à ce que les lames, constituant ledit dispositif de brochage, soient au contact de la paroi externe,

- à actionner de nouveau le dispositif de brochage afin de le ramener à sa position initiale, c'est-à-dire au niveau du ou des trous de la paroi interne, et enfin,

- à sortir verticalement 1'élément de construction des deux parois qui l'enserrent.

Le dispositif de brochage, d'au moins un trou, est actionné par au moins un vérin. Le dispositif de brochage, d'au moins un trou, est actionné par au moins une vis sans fin.

Les éléments de construction réalisés à 1'aide du procédé de type modulaire pour autoriser, par assemblage à sec, sans ciment, la création de piliers, chaque élément de construction étant constitué d'un tube ou polyèdre creux possédant une base plane supérieure et une base plane inférieure, ouvertes et parallèles entre elles, ainsi qu'une ou plusieurs parois latérales verticales délimitant une ouverture centrale dudit tube ou polyèdre, lesdits piliers étant édifiés en superposant plusieurs de ces éléments, de sorte que les ouvertures des tubes ou polyèdres superposés définissent un fût vertical creux, sont caractérisés par le fait que les arêtes supérieures et inférieures des éléments de construction comportent une rainure périmétrique destinée à recevoir un liant au moment de l'encastrement coplanaire l'un sur

l'autre desdits éléments de construction, et que les arêtes supérieures et inférieures sont pourvues, au niveau de la rainure périmétrique, et d'au moins une réservation prévue pour y disposer un moyen de calage et/ou de blocage, ladite réservation collaborant avec une réservation pratiquée dans 1'élément de construction adjacent et coplanaire.

Le moyen de calage et/ou de blocage est une tige nylon.

Le moyen de calage et/ou de blocage est une bille métallique.

Au moins une des parois verticales latérales de chaque élément de construction est pourvue d'au moins un trou transversal, ayant pour fonction d'évacuer les surplus d'eau et/ou de faciliter la végétalisation du pilier.

Au moins une paroi verticale latérale d'un élément de construction comprend au moins, sur sa face intérieure, une rainure verticale qui peut venir en correspondance avec les autres rainures verticales des éléments de construction adjacents, inférieur et supérieur, lesdites rainures, disposées en correspondance, autorisant la mise en place d'au moins une cloison amovible et verticale qui fait office de planche de coffrage verticale de manière à délimiter un coffrage perdu.

L'ensemble des éléments de construction, formant un pilier, sont rigidifiés entre eux au moyen d'un câble parcourant l'ensemble des ouvertures, et vissé par ses deux extrémités, par l'intermédiaire de moyens de fixation et de pattes d'ancrage. Au moins une des parois verticales latérales de chaque élément de construction comporte un espace, dont l'épaisseur est amoindrie de manière à être brisé facilement et à autoriser le scellement pour la mise en place de pièces supports pour accessoires. L'invention a également pour objet des éléments de construction caractérisés par le fait que le pilier possède, à son extrémité supérieure, un chapeau muni d'au moins un trou qui est placé dans le prolongement des ouvertures définissant le fût vertical creux mais dont la section est inférieure à celle desdites ouvertures de sorte que le trou est utilisé pour emplir de béton et/ou d'autres matériaux, jusqu'au niveau de la face supérieure du chapeau, le fût vertical creux.

La patte d'ancrage supérieure est formée par le chapeau du pilier.

La patte d'ancrage inférieure est formée par une rondelle métallique possédant un filetage interne ce qui permet le vissage du moyen faisant office de raidisseur.

La patte d'ancrage inférieure est formée par une rondelle métallique à l'encontre de laquelle est monté au moins un écrou inférieur vissé sur le moyen faisant office de raidisseur.

Le fût vertical creux est renforcé par la présence d'au moins un fer longitudinal dont l'extrémité inférieure est courbée, de sorte que le scellement de chaque fer est assuré. La patte d'ancrage inférieure est positionnée à 1'intérieur d'un tube parcourant longitudinalement la partie inférieure du fût vertical creux.

La patte d'ancrage inférieure ainsi que 1'écrou inférieur et 1'extrémité inférieure du moyen sont positionnés à 1'intérieur d'un tube parcourant longitudinalement la partie inférieure du fût vertical creux.

Chaque rondelle métallique formant la patte d'ancrage inférieure possède également au moins un trou permettant le passage d'un fer longitudinal de sorte que le positionnement de la patte d'ancrage inférieure est assuré.

Chaque rondelle métallique formant la patte d'ancrage inférieure a une forme correspondant à la section du tube de sorte que la rondelle délimite deux compartiments à 1'intérieur dudit tube. Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. Ils représentent plusieurs modes de réalisation préférés selon l'invention. Ils permettront de comprendre aisément l'invention.

La figure 1 représente un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, vu en coupe transversale du moule selon 1'axe N-N représenté sur la figure 2.

La figure 2 montre le même dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, vu en coupe longitudinale selon l'axe M-M représenté sur la figure 1. La figure 3 représente, en perspective, un élément de construction.

La figure 4 représente une coupe longitudinale d'un pilier. La figure 5 représente une coupe selon B-B de la figure 3. La figure 6 représente une coupe selon A-A de la figure 3.

La figure 7 représente une coupe selon A-A de la figure 3, la rainure ayant une autre configuration.

La figure 8 représente, en perspective, un pilier où est pratiquée une coupe partielle permettant de bien visualiser la structure interne du pilier.

La figure 9 représente un mode particulier d'utilisation de la présente invention.

Les figures 10, 11 et 12 représentent différentes configurations pouvant être conférées aux éléments de construction, selon le positionnement des trous transversaux que l'on veut obtenir.

Les figures 13 et 14 représentent deux types d'utilisation des piliers utilisant les éléments de construction de l'invention.

La figure 15 représente une vue en perspective d'un pilier réalisé à l'aide des éléments de construction de la présente invention.

La figure 16 représente une coupe longitudinale d'un pilier sur lequel est monté un ouvrant.

La figure 17 représente une vue en perspective de la base de scellement ainsi que du dispositif de rigidification de celui-ci.

La figure 18 représente une vue en perspective de la base de scellement ainsi que du dispositif de rigidification de celui-ci, selon un autre mode de réalisation.

La figure 19 représente une vue en perspective d'un élément formant la base de scellement du pilier.

La figure 20 représente une vue en perspective et éclatée de l'ensemble du pilier, selon l'invention.

La figure 21 représente une vue en perspective avec une coupe partielle du pilier une fois monté, selon l'invention. Selon la figure 1, un élément de construction 1 est représenté, lors de sa fabrication, ledit élément 1 est coulé entre deux parois, l'une externe 7 et l'autre interne 8 constituant le moule.

La paroi 7 sert de coffrage de confinement de la matière constituant lesdits éléments 1.

Au niveau de la paroi interne 8, on trouve des ouvertures.

Celles-ci permettent le passage de lames 11 qui constituent les parties découpantes du dispositif de brochage 10.

Ce dispositif de mise en oeuvre dudit procédé permet

'obtenir des éléments de construction 1 dont la forme peut être tubulaire ou polyédrique avec une ouverture centrale 5 au milieu.

Ces tubes ou polyèdres creux 3 sont constitués de parois latérales verticales 4, elles-mêmes étant perforées par des trous 9 qui sont dus aux lames 11 du dispositif de brochage 10.

Dans le cas particulier de ce dispositif de mise en oeuvre, l'action des lames est le fait d'une vis sans fin 12.

Néanmoins, il est tout à fait possible d'utiliser un autre mécanisme permettant l'action des lames 11 du dispositif de brochage 10, tel que des vérins.

La vis sans fin 12 va donc permettre un mouvement transversal des lames 11.

Celles-ci vont pouvoir se déplacer transversalement de la paroi interne 8 du moule jusqu'à la paroi externe 7 du moule, et ensuite, de pouvoir revenir dans la position initiale au niveau de ladite paroi interne 8.

Sur la figure 2, on retrouve les mêmes éléments constitutifs du dispositif de mise en oeuvre du procédé qu'à la figure 1.

Ainsi, le dispositif de brochage 10 est toujours actionné par une vis sans fin 12.

Selon cette figure 2, ce mouvement est le fait d'une manivelle, mais peut tout aussi bien être actionné par un moteur tel qu'un moteur électrique.

Les lames 11 du dispositif de brochage 10 ont toujours un mouvement de va-et-vient entre la paroi interne 8 du moule et la paroi externe 7 du moule.

C'est donc ce mouvement de va-et-vient transversal qui va permettre la création des trous transversaux 9 qui sont pratiqués dans les éléments de construction 1. Afin de réaliser un élément de construction 1, le procédé consiste tout d'abord à couler du béton entre deux parois 7 et 8 constituant un moule, ensuite à brocher et à débrocher, puis à laisser sécher, après quoi on retire la paroi externe 7 du moule et enfin on sort l'élément de construction 1 verticalement. Selon les figures qui suivent, on décrit ci-après les caractéristiques techniques essentielles de l'invention.

Les arêtes supérieures et inférieures des éléments de construction (1 ) comportent une rainure périmétrique (13) destinée à recevoir un liant (14) au moment de l'encastrement coplanaire

1 'un sur 1'autre desdits éléments de construction (1) .

Les arêtes supérieures et inférieures sont pourvues, au niveau de la rainure périmétrique (13), d'au moins une réservation

(15) prévue pour y disposer un moyen de calage et/ou de blocage (16), ladite réservation (15) collaborant avec une réservation

(15) pratiquée dans l'élément de construction (1) adjacent et coplanaire.

Au moins une des parois verticales latérales (4) de chaque élément de construction (1) est pourvue d'au moins un trou transversal (9), ayant pour fonction d'évacuer les surplus d'eau et/ou de faciliter la végétalisation du pilier (2) .

Ainsi, la paroi intérieure de l'élément de construction 1 comprend des rainures verticales 17, et au moins un espace à épaisseur amoindrie 22, de manière à pouvoir être aisément brisé et ainsi à autoriser le scellement, sur les piliers 2, d'une pièce support pour accessoires 23 par élément de construction 20, qui sont ici formés par un polyèdre creux 3 comportant des parois latérales verticales 4, une ouverture centrale 5 et des trous transversaux 9. Le nombre des trous 9 par élément de construction 1 et par parois latérales verticales 4 est variable.

Sur cette figure, on remarque des détails de finition au niveau des arêtes supérieures que 1'on peut aussi retrouver sur les arêtes inférieures. Au niveau desdites arêtes, on trouve une rainure périmétrique

13 comportant, au niveau des angles du polyèdre 3, des réservations 15 dont l'usage sera dévoilé plus loin.

I

Les rainures périmétriques 13 et les réservations 15 peuvent être fabriquées lors du moulage ou après moulage par un usinage approprié.

Sur la figure 4, plusieurs éléments de construction 1 sont empilés les uns sur les autres.

De cette manière, ils forment un pilier 2 et l'ensemble de leurs ouvertures centrales 5 forme un fût vertical creux 6. Afin de sécuriser les éléments de construction 1 les uns par rapport aux autres, un câble 19, passant par le fût vertical creux 6, permet de relier l'extrémité supérieure à l'extrémité inférieure du pilier 2.

Ledit câble 19 possède, à ses deux extrémités, des moyens lui

permettant de coopérer avec des moyens de fixation 20 tels que des vis, lesdites extrémités du câble 19 étant solidarisées avec le pilier 2, par l'intermédiaire de pattes d'ancrage 21 reliant, soit l'extrémité supérieure du pilier 2, soit le sol se trouvant sous ledit pilier 2.

Dernier élément remarquable de cette figure 4, on trouve, sur toute la longueur du fût vertical creux 6, un dispositif d'arrosage 24 dont l'utilisation sera dévoilée dans la suite de la description. Ledit dispositif d'arrosage 24 permet l'arrivée d'un courant d'eau par le bas du pilier 2 et son évacuation par le haut.

Selon la figure 5, on voit un détail montrant l'interface entre deux éléments modulaires 1 adjacents superposés l'un sur 1 'autre au niveau d'un des angles des polyèdres 3. A ce niveau, chaque polyèdre creux 3 possède une réservation 15, pratiquée dans les parois latérales verticales 4, délimitant le fût vertical creux 6.

Les deux réservations 15 étant en vis-à-vis, elles coopèrent ensemble afin de permettre le passage d'un moyen de calage et/ou de blocage 16 pouvant être constitué par une bielle métallique ou une tige nylon.

Il est bien évident que n'importe quelle matière non altérable et suffisamment solide peut prendre place à 1'intérieur des réservations 15. Selon les figures 6 et 7, on voit un détail montrant l'interface entre deux éléments de construction 1 adjacents, placés 1'un sur 1'autre au niveau des extrémités inférieures et supérieures des éléments de construction 1.

Dans cette configuration, les parois latérales verticales 4 des deux éléments de construction 1 adjacents sont positionnées dans le même plan, ce qui permet d'amener les deux rainures périmétriques 13 en vis-à-vis, ce qui crée un logement dans lequel peut être inséré un liant 14 de type mastic bitumineux.

Les liants 14, les dispositifs de calage et/ou de blocage 16 ainsi que les câbles 19, avec les moyens de fixation 20 et les pattes d'ancrage 21, permettent, pris séparément ou en association, de rigidifier le pilier 2.

La figure 6 montre une rainure 13 dont la coupe est en forme de demi-lune, et la figure 7 montre une rainure 13 dont la coupe

est en forme de demi-rectangle, ainsi cette rainure 13 peut avoir une pluralité de formes.

Selon la figure 8, le pilier 2 est formé de plusieurs éléments de construction 1 superposés les uns sur les autres. Latéralement, le pilier 2 laisse apparaître les trous transversaux 9 élaborés lors de la fabrication des éléments modulaires 1.

Dans cette configuration, le fût vertical creux 6 laisse apparaître une cloison amovible verticale 18 se prolongeant sur toute la hauteur du pilier 2.

La mise en place de cette cloison amovible verticale 18 est due à la présence de rainures verticales 17 se trouvant sur les surfaces intérieures des éléments de construction 1.

Ladite cloison amovible verticale 18 a donc pour faculté de cloisonner le fût vertical creux 6 en deux logements distincts dont au moins un logement fait office de coffrage perdu.

Chaque logement, selon l'utilisation qui doit être faite du pilier 2, sera rempli soit de béton comprenant ou non une armature de type treillis métallique 25, soit de terre végétalisable afin de permettre la végétalisation du pilier 2.

Cette végétalisation sera facilitée grâce aux trous pratiqués 9 par lesquels les parties aériennes des végétaux pourront passer et se développer.

De la même façon, le dispositif d'arrosage 24, vu précédemment, permettra un entretien facile de la flore qui se sera développée à l'intérieur du pilier 2.

Sur cette figure 8, on remarque enfin, sur l'extrémité supérieure de l'élément de construction 1 supérieur, la présence d'une rainure périmétrique 13 et de réservations 15. Selon la figure 9, le pilier 2 est entièrement végétalisé c'est-à-dire qu'il contient de la terre à l'intérieur de son fût vertical creux 6.

L'extrémité supérieure du pilier 2 est elle aussi entièrement végétalisée, mais elle pourrait tout aussi bien être chapotée par une plaque de construction ne possédant pas d'ouverture centrale.

Dans cette configuration, certains des éléments de construction 1 ont vu leur espace à épaisseur amoindrie 22 brisé, afin de permettre le passage de pièces supports pour accessoires 23.

Dans le cas présent, les accessoires sont en fait des éléments de type articulation de portail, gond ou crapaudine, mais on peut tout aussi bien mettre des barrières ou tout autre élément. Les figures 10, 11 et 12 mettent en évidence que les éléments de construction 1 peuvent être agencés de différentes manières, selon le résultat que l'on veut obtenir sur le plan esthétique, avec la disposition des trous transversaux 9.

Il y a lieu de noter que les éléments de construction 1 peuvent être agencés différemment les uns par rapport aux autres selon un axe de rotation vertical.

De même, lesdits éléments de construction 1 peuvent être agencés indifféremment avec leurs arêtes supérieures en bas et vice-versa, lesdits éléments 1 étant réversibles. Sans sortir du domaine de l'invention, de très nombreux agencements des éléments de construction 1 sont possibles.

Enfin, selon les figures 13 et 14, on peut observer deux utilisations qui peuvent être faites des piliers 2, formés des éléments de construction 1, selon l'invention. Les espaces 22, à épaisseur amoindrie, ont été cassés afin de laisser la place à des pièces supports pour accessoires 23, qui sont, ici, des barrières dans la figure 12, et des gonds dans la figure 13.

Selon un autre mode de réalisation, les éléments de construction 31 sont de type modulaire et peuvent être montés les uns sur les autres afin de former des piliers 32.

Chaque élément de construction est formé par un tube ou polyèdre creux 33 ; les bases inférieures de chaque polyèdre creux 33 sont parallèles et présentent une ouverture 35 que délimite une ou plusieurs parois verticales 34 ; chaque pilier 32 étant édifié par superposition des éléments 31, les ouvertures 35 se superposent également afin de définir un fût vertical creux 36.

Pour que le pilier 32 ait une bonne tenue aux intempéries ainsi qu'aux années, les éléments de construction 31 formant le pilier 32 sont rigidifiés entre eux grâce à un moyen faisant office de raidisseur 46.

Ce moyen 46, qui peut être constitué par une tige filetée mais peut également être constitué par une chaîne, un câble ou tout moyen de rigidification connu, est monté longitudinalement

à l'intérieur des ouvertures 35 formant le fût vertical creux 36.

Selon un mode de réalisation présenté à la figure 18, le moyen faisant office de raidisseur 46 est vissé par ses deux extrémités, grâce à des écrous inférieur 49 et supérieur 50. Ces écrous 49 et 50 permettent la fixation sur les pattes d'ancrage 41a et 41c.

Selon un autre mode de réalisation présenté aux figures 16 et 17, le moyen faisant office de raidisseur 46 est vissé par ses deux extrémités, grâce, d'une part à l'écrou supérieur 50 et d'autre part à une patte d'ancrage inférieure filetée 41b.

De plus, le pilier 32 possède, à son extrémité supérieure, un chapeau 49 qui comporte, quant à lui deux trous 48 qui vont permettre le remplissage de l'intérieur du pilier 32, c'est-à-dire du fût vertical creux 36, après montage du pilier. Les pattes d'ancrage inférieures 41b et 41c sont, selon les figures 16, 17 et 18 formées par une rondelle métallique dont le trou principal permet le passage du moyen 46, au niveau de son trou central, non référencé ici.

La rondelle métallique possède également un trou 58 qui autorise le passage de chaque fer longitudinal 51 présent à l'intérieur du pilier 32.

Les fers longitudinaux 51 ont chacun une extrémité courbée à l'équerre servant au scellement desdits fers 51.

La patte d'ancrage 41b permet le vissage du moyen 46 alors que la patte d'ancrage 41c permet le blocage de l'écrou inférieur 49 qui va servir au vissage dudit moyen 46.

Pour arriver à ce résultat, il est évident que la partie inférieure du moyen faisant office de raidisseur 46, munie, soit de la patte d'ancrage inférieure 41c, soit de l'écrou inférieur 49 et de la patte d'ancrage inférieure 41b, doit être positionnée à l'intérieur du pilier 32.

De plus, la patte d'ancrage inférieure 41b est pourvue d'un alésage pour permettre le passage du moyen 46 et d'un alésage 48 plus petit par fer 51 pour permettre également le passage de chaque fer 51.

L'intérieur du fût vertical creux 36 peut contenir, comme cela est représenté aux figures 17 et 18, deux fers 51 qui permettent de rigidifier encore davantage le pilier 32.

Le nombre de fers 51 n'est pas limitatif.

Pour faciliter la fabrication, ainsi que pour isoler l'élément de rigidification du pilier 32, le moyen 46, les éléments de fixation inférieurs, de même que les fers 51 sont isolés à l'intérieur d'un tube 52 qui parcourt longitudinalement la partie inférieure du fût vertical creux 36.

Le procédé de fabrication d'un tel pilier 32 est le suivant.

Dans un scellement 53, par exemple en béton, tel que représenté à la figure 17 ou 18, dont l'importance est déterminée par la portance du sol, on place, par exemple, deux fers longitudinaux 51, dont la longueur à l'extérieur du scellement 53 est déterminée par la hauteur du pilier 32.

Avant que le béton formant le scellement 53 n'ait été pris, on enfonce le tube longitudinal 52 enveloppant les fers 51.

Ensuite, il existe deux possibilités, soit on emplit, sur la moitié inférieure de la hauteur, le tube longitudinal 32 avec du béton, puis, on place le premier élément de construction 31 contre le scellement 53, ledit premier élément 31 étant positionné à l'aide d'une semelle en béton 56, soit on n'emplit pas de béton sur la moitié inférieure de la hauteur ledit tube 32. Après ceci, on enfile sur les fers 51, le moyen 46 muni, soit de la patte d'ancrage inférieure 41b, soit de son écrou inférieur 49 et de sa patte d'ancrage 41c à 1'intérieur du tube 52 .

Le tube longitudinal 52 est rempli jusqu'à ras bord, par du béton 55. Le moyen 46, une fois positionné, on laisse le béton 55 sécher, puis, on peut commencer à monter l'ensemble des éléments 31 formant le pilier 32 et à remplir les espaces vides autour du tube 52 par de la terre, des graviers ou des cailloux, selon l'utilisation qui sera faite du pilier et les forces que celui-ci aura à subir.

Néanmoins, si l'on veut une solidité absolue, on peut remplir ces espaces vides avec du béton.

Ce remplissage du fût vertical creux 36 s'effectue jusqu'à la face supérieure du dernier élément 31 formant le pilier 32, de sorte que seule l'extrémité supérieure du moyen 46 dépasse du pilier 32.

Après tassage ou séchage, selon la nature du matériau de remplissage utilisé, on pourra positionner le chapeau 47, afin que l'extrémité supérieure du moyen faisant office de raidisseur 46

sorte par le trou central du chapeau 47.

A l'extérieur du tube 52, les deux fers longitudinaux 51 qui enserrent le moyen 46, sont reliés l'un à l'autre grâce à une épissure 57. Le chapeau 47 étant positionné, seule dépasse l'extrémité supérieure du moyen 46 sur lequel l'écrou supérieur 50 va pouvoir être vissé afin de bloquer l'ensemble des éléments 31 du pilier 32.

Après séchage définitif, l'écrou 50 est bloqué contre le chapeau 47.

Enfin, pour rendre un aspect agréable au pilier 32, les trous 48, restés libres, sont remplis de béton 55 afin de former une face supérieure du chapeau 47 uniformément lisse.

De la même façon, on peut prévoir un logement dans lequel 1'écrou 50 vissé va pouvoir s'effacer, ce logement pouvant être recouvert ensuite de béton 55, de sorte qu'aucun des éléments constitutifs du moyen faisant office de raidisseur 46 ne sera visible de l'extérieur une fois le pilier 32 construit.

Le montage du pilier 32 est destiné à supporter, notamment des ouvrants 54, d'un poids relativement considérable de sorte que la rigidification du pilier est obligatoire.

Selon le mode de réalisation préférentiel du pilier 32, le tube 33, comme on le voit à la figure 16, permet l'économie d'un remplissage par du béton dudit tube 33 sous la patte d'ancrage inférieure 41c, cette dernière ayant une forme correspondant à la section du tube 33, de sorte que le béton 55, qui est ajouté au- dessus de la patte d'ancrage 41c, ne peut s'écouler sous ladite patte 41c.

La patte 41c permet également de maintenir parallèle les fers longitudinaux 51 entre eux dans un même pilier 32.

REFERENCES

1. Eléments de construction

2. Piliers

3. Tubes ou polyèdres creux 4. Parois latérales verticales

5. Ouverture centrale

6. Fût vertical creux

7. Paroi externe du moule

8. Paroi interne du moule 9. Trou transversal

10. Dispositif de brochage

11. Lames du dispositif de brochage

12. Vis sans fin

13. Rainure périmétrique 14. Liant

15. Réservations

16. Moyen de calage et/ou de blocage

17. Rainure verticale

18. Cloison amovible verticale 19. Câble

20. Moyens de fixation

21. Pattes d'ancrage

22. Espace à épaisseur amoindrie

23. Pièce support pour accessoires 24. Dispositif d'arrosage

25. Treillis métallique

31. Eléments de construction

32. Piliers

33. Tubes ou polyèdres creux 34. Parois latérales verticales

35. Ouverture centrale

36. Fût vertical creux

41a. Patte d'ancrage supérieure 41b. Patte d'ancrage inférieure filetée 41c. Patte d'ancrage inférieure

46. Moyen faisant office de raidisseur

47. Chapeau du pilier

48. Trou du chapeau

49. Ecrou inférieur

50. Ecrou supérieur

51. Fer longitudinal

52. Tube longitudinal

53. Scellement 54. Ouvrant

55. Béton de remplissage

56. Semelle béton

57. Epissure

58. Trou ,de la patte d'ancrage inférieure permettant le passage d'un fer longitudinal.