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Title:
METHOD FOR THE HYDROMECHANICAL TREATMENT OF ORGANIC WASTE FOR THE PREPARATION OF FERMENTABLE SLUDGE AND DEVICE FOR ITS IMPLEMENTATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1988/008752
Kind Code:
A1
Abstract:
Ferrous metal particles contained in the material to be treated are separated, in a manner known per se, by means of a magnetic drum (40). Organic and inert materials are cut to shreads in a chopper (14), the shreaded materials are brought to a container (42) inside which they are stirred in an aqueous medium; floating and heavy materials are optionally separated from the sludge, and sludge coming from the purification station is added to said sludge. Application to the treatment of organic waste.

Inventors:
JULLIEN ANTONIN (FR)
MOREL PIERRE (FR)
JULLIEN YASMINE (FR)
JULLIEN CLAUDETTE (FR)
Application Number:
PCT/FR1988/000224
Publication Date:
November 17, 1988
Filing Date:
May 06, 1988
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Assignee:
JULLIEN ANTONIN (FR)
MOREL PIERRE (FR)
JULLIEN YASMINE (FR)
JULLIEN CLAUDETTE (FR)
International Classes:
B09B3/00; B03B9/06; C02F11/04; C12M1/107; (IPC1-7): B03B9/06; C12M1/00
Foreign References:
FR2583309A11986-12-19
US3711392A1973-01-16
FR2516542A11983-05-20
US4329428A1982-05-11
EP0167984A11986-01-15
FR2218946A11974-09-20
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de traitement hydromécanique de déchets organi¬ ques pour la préparation des boues fermentescibles, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser éventuellement, de façon connue en soi, à l'aide d'un tambour magnétique, la séparation des particules de métaux ferreu pouvant être contenues à l'intérieur de la matière traitée, à réaliser le déchiquetage des matières organiques et des matières inertes, à amener cellesci dans une cuve à l'intérieur de laquelle elles subissent une agita¬ tion en milieu aqueux, à séparer des boues les éventuelles matières , 10 flottantes et lourdes qu'elles peuvent contenir, et à ajouter à ces boues des boues en provenance de station d'épuration.
2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que, dans le cas où les déchets sont constitués par des algues marines, il consiste à déchiqueter les algues, puis à mélanger les algues humides ^ mais essorées avec de l'eau douce, dans des proportions volumiques sensiblement égaies pour les algues et l'eau douce, à agiter fortement le mélange, à réaliser une déshydratation mécanique de celuici, à mélan¬ ger les algues ainsi obtenues avec un volume d'eau douce égal au volume d'eau précédemment évacué, à agiter fortement le mélange, à en réaliser 0 une nouvelle déshydratation mécanique puis à remplacer la dernière fraction d'eau évacuée par déshydratation, par des boues de rejet d'une station d'épuration.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il consiste à mélanger environ 30 96 en volume d'algues avec 70 96 de 5 boues de station d'épuration.
4. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que, dans la mesure où les 'matières organiques à traiter sont constituées par des déchets urbains, agricoles, forestiers, ou des déjections animales, il consiste à introduire dans une cuve les matières organiques ayant 0 préalablement subi, si besoin est, une séparation des particules métalli¬ ques, et une opération de déchiquetage, les matières organiques étant mélangées dans la cuve à des boues provenant d'une station d'épuration et à de l'eau pour obtenir une concentration en matières sèches de l'ordre de 50 g/1, ce mélange étant réalisé sous agitation énergique, à procéder 5 ensuite à une agitation lente afin de permettre aux matières" légères de remonter en surface et aux matières lourdes de tomber au fond de la cuve, à évacuer la couche supérieure du mélange contenu dans la cuve pour récupérer les matières légères et recycler Peffluent liquide, à agiter fortement les boues afin de permettre aux particules de matières organiques et minérales de se désagréger puis, après avoir réduit la vitesse d'agitation, à réaliser l'évacuation des boues au niveau du fond de la cuve, dans lequel est ménagé un caisson de récupération des matiè . res lourdes, les boues contenues dans ce caisson étant évacuées avant de vider celuici des matières lourdes qu'il contient.
5. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend , Q une fosse de réception des déchets, un transporteur les amenant à un déchiqueteur, un second transporteur les amenant dans une trémie de dosage disposée audessus d'au moins une cuve de préparation des boues dans laquelle débouche un conduit d'amenée de boues résidues de station d'épuration. 15 6.
6. Dispositif selon la revendication 5 pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en dessous de la trémie de dosage et de haut en bas une cuve (19) équipée d'un conduit (20) d'amenée d'eau douce et d'agitateurs (22), destinée à réaliser un mélange d'algues et d'eau 2 douce en proportions sensiblement égales, et dont le fond communique avec un déshydrateur (23) séparant sensiblement 70 96 d'eau et 30 % d'algues qui sont transférées dans une seconde cuve (28) équipée d'un conduit (29) d'amenée 25 d'eau douce et d'agitateurs (30), destinée à réaliser un mélange d'algues et d'eau douce, cette dernière étant présente sous un volume sensiblement égal à celui précédemment évacué, et dont le fond communique avec un second déshydrateur (32) séparant sensiblement 70 % d'eau et 30 96 d'algues qui sont transférées dans une trémie doseuse (35) dont ,Q le fond alimente une cuve (36) de constitution des boues dans laquelle débouche un conduit (3S) d'amenée de boues de station d'épuration.
7. Dispositif selon la revendication 5, pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend , r en dessous de la trémie de dosage (17), une cuve (42) de préparation des boues dans laquelle débouchent une conduite (43) d'amenée de boues de station d'épuration et une conduite (44) d'amenée d'eau, cette cuve communiquant latéralement par une vanne guillotine (47) avec un tabouret (48) débouchant dans une cuve de stockage (49) à partir de laquelle les boues peuvent être recyclées dans la cuve principale (42) par un conduit crépine (50) une pompe (52) et un conduit (53), la cuve de prépara tion étant équipée d'une trémie (54) s'etendant jusqu'aux parois latérales de la cuve et comprenant une ouverture centrale (55) débouchant peu audessus du fond (56) de la cuve, celleci communiquant latéralement entre son fond (56) et la trémie (54) avec un tabouret (63) hors duquel les boues sont évacuées par une pompe dilacératrice (65), un caisson (57) dont l'ouverture est de surface inférieure à celle de la trémie (54) et disposée sous celleci, étant encastré dans le fond (56) de la cuve (42), le fond du caisson étant équipé d'un conduit crépine (66) débouchant dans le tabouret (63) d'évacuation des boues, la cuve (42) comportant enfin des agitateurs (67) d'axes verticaux.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le caisson (57) possède un fond ouvrant (58) et est disposé audessus d'une fosse (59) de récupération des matériaux lourds.
Description:
PROCEDE DE TRAITEMENT HYDRO-MECANIQUE DE DECHETS ORGANIQUES POUR LA PREPARATION DE BOUES FERMENTESCIBLES ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE La présente invention a pour objet un procédé de traitement hydro-mécanique de déchets organiques pour la préparation de boues fermentescibles et un dispositif pour sa mise en oeuvre.

Ce procédé vise à assurer le traitement de déchets organiques, tels que des déchets urbains et notamment des ordures ménagères, des déchets agricoles, des déchets forestiers, des déjections animales, des algues d'eau douce et des algues marines pour l'obtention de boues desti¬ nées à être traitées ultérieurement par fermentation pour fournir du méthane.

Le procédé selon l'invention consiste à réaliser éventuellement, de façon connue en soi, à l'aide d'un tambour magnétique, la séparation des particules de métaux ferreux pouvant être contenues à l'intérieur de la matière traitée, à réaliser le déchiquetage des matières organiques et des matières inertes, à amener celles-ci dans une cuve à l'intérieur de laquelle elles subissent une agitation en milieu aqueux, à séparer des boues les éventuelles matières flottantes et lourdes qu'elles peuvent contenir, et à ajouter à ces boues des boues en provenance de station d'épuration.

Selon un premier mode de mise en oeuvre, dans le cas où les déchets sont constitués par des algues marines, ce procédé consiste à déchiqueter les algues, puis à mélanger les algues humides mais essorées avec de l'eau douce, dans des proportions volumiques sensiblement égales pour les algues et l'eau douce, à agiter fortement le mélange, à réaliser une déshydratation mécanique de celui-ci, à mélanger les algues ainsi obtenues avec un volume d'eau douce égal au volume d'eau précédemment évacué, à agiter fortement le mélange, à en réaliser une nouvelle déshydra- - tation mécanique puis à remplacer la dernière fraction d'eau évacuée par déshydratation, par des boues de rejet d'une station d'épuration.

En fin de traitement, ce procédé consiste à mélanger environ

30 96 en volume d'algues avec 70 96 de boues de station d'épuration.

Selon un autre mode de mise en oeuvre et dans la mesure ou les matières organiques à traiter sont constituées par des déchets urbains, agricoles, forestiers ou des déjections animales, ce procède consiste a introduire dans une cuve les matières organiques ayant préalablement

subi, si besoin est, une séparation des particules métalliques, et une opéra¬ tion de déchiquetage, les matières organiques étant mélangées dans Ja cuve à des boues provenant d'une station d'épuration et à de l'eau pour obtenir une concentration en matière sèche de l'ordre de 50 g/1, ce mé- ' lange étant réalisé sous agitation énergique, à procéder ensuite à une _ agitation lente, afin de permettre aux matières légères de remonter en surface et aux matières lourdes de tomber au fond de la cuve, à éva¬ cuer la couche supérieure du mélange contenu dans la cuve pour récupérer les matières légères et recycler l'effluent liquide, à agiter fortement les boues, afin de permettre aux particules de matières organiques et minérales de se désagréger puis, après avoir réduit la vitesse d'agitation, à réaliser l'évacuation des boues au niveau du fond de la cuve, dans lequel est ménagé un caisson de récupération des matières lourdes, les boues contenues dans ce caisson étant évacuées avant de vider celui-ci des matières lourdes qu'il contient.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représen¬ tant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution d'un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé : Figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif plus spécialement adapté à la préparation des algues marines ;

Figure 2 est une vue en coupe d'un dispositif plus spécialement adapté au traitement de matières organiques telles que déchets urbains, agricoles, forestiers ou déjections animales ; Figure 3 est une vue en coupe et à échelle agrandie de la partie aval du dispositif de figure 2.

Comme montré à la figure 1, les algues marines égouttées sont amenées au centre de traitement a l'aide de véhicules, tels que celui portant la référence 2 qui pénètre dans un sas 3. Ce sas est obturé par deux portes et 5, le mettant en communication, respectivement, avec l'extérieur et avec l'Intérieur du centre de traitement.

Le sas est équipé d'une colonne d'aspiration 6 débouchant dans un dispositif d.e._ ventilation général de l'installation comprenant un sas d'aération 7, un aspirateur 8 et une colonne 9 de traitement de l'air vicié. Lorsque la porte 5 est ouverte, le véhicule peut déverser les algues dans une fosse de stockage 10 en forme de trémie. Les algues sont reprises dans cette fosse de stockage par un élévateur à godets 12 les déversant

dans une trémie 13 située au-dessus d'un déchiqueteur 14. En dessous du déchiqueteur est disposé une seconde fosse de stockage 15 d'où les déchets sont évacués par un élévateur à godets 16. Cet élévateur à godets 16 déverse les algues dans une trémie doseuse 17 dont le fond est formé par des volets ouvrants 18, l'ouverture de ces volets étant réalisée lorsque la masse d'algues atteint une valeur déterminée, l'ouver¬ ture des volets se traduisant par l'arrêt de tous les moteurs disposés en amont.

En dessous de la trémie doseuse 17 est disposée une cuve 19 dans laquelle débouche une conduite 20 d'amenée d'eau douce. La cuve 19 contenant un volume déterminé d'eau douce, la trémie déverse dans celle-ci une quantité d'algues, dont le volume correspond sensiblement au volume d'eau.

Il est à noter que les algues déversées dans la cuve 19 contenant environ 15 kg de sel pour 0,5 m 3 , la teneur en sel après mélange à l'eau douce est de 15 kg par m 3 dans la cuve 19. Des agitateurs à turbine 22 sont disposés dans la cuve 19, afin de répartir le sel de façon homo¬ gène dans celle-ci. Ces agitateurs tournent à une vitesse de l'ordre de S00 tours par minute. En dessous de la cuve 19, est disposé un déshy- drateur mécanique 23 alimenté par gravité à partir de la cuve 19 par une conduite 24, sur laquelle est montée une vanne 25.

Ce déshydrateur mécanique 23 assure une séparation des algues et de l'eau, arrivant à extraire du mélange environ 30 96 de matière sèche et 70 % d'eau, qui est évacuée par une conduite 26. Les algues sont, pour leur part, dirigées par une conduite 27 dans une cuve 28 possé¬ dant la même structure que celle 19 alimentée en eau douce par une conduite 29 et contenant des agitateurs 30. Dans cette cuve 28, les algues sont mélangées à de l'eau douce dans des proportions volumiques de 30 96 d'algues et de 70 % d'eau douce. Dès lors, la teneur en sel dans cette cuve est de 4,5 kg par m 3 . En dessous de cette cuve est disposé un second déshydrateur 32 identique à celui 23 séparant les eaux résiduaires des algues marines humides, 0,7 m 3 d'eau résiduaire contenant 3,150.- kg de sel étant évacués par une conduite 33, tandis que 0,3 m 3 d'algues marines contenant 1 ,350 kg de sel sont évacués par une conduite 34 vers une trémie doseuse 35. Cette trémie doseuse 35 est destinée à assurer le passage des algues dans des proportions déterminées dans une cuve 36 de constitution des boues, équipée d'agita-.

teurs 37 et dans laquelle des boues résidues de station d'épuration sont amenées par une conduite 38.

Ce mélange comprend 70 % de boues de station d'épuration et 30 '9-6 d'algues humides, la teneur en sel du mélange étant donc de 1,350 kg par m 3 , valeur qui est tout à fait acceptable pour permettre une opération de fermentation méthanique. En effet, une trop forte concentration en sel est nuisible à une telle fermentation, d'une part, pour des raisons de pH et, d'autre part, du fait que les bactéries métha- nigènes ne peuvent pas se développer en milieu salé. Les boues ainsi constituées dans la cuve 36 peuvent être transfé¬ rées directement dans la première cuve du groupe de méthanisation après réduction des particules en poudre par passage dans une pompe dilacératrice.

Les figures 2 et 3 représentent une installation dans laquelle les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références que précédem¬ ment. Dans la partie aval de l'installation, celle-ci ne différencie de l'installation précédente que par la présence d'un tambour magnétique 40 disposé en amont du déchiqueteur. Il est cependant à noter que ce tambour magnétique présente une utilité dans la cas du traitement de déchets urbains, mais n'est pas nécessaire pour le traitement d'autres déchets organiques, tels que des déjections animales.

Dans la forme d'exécution représentée aux figures 2 et 3, la trémie doseuse 17 est située au-dessus d'une cuve 42 de forme générale parallèlépipèdique. Dans cette cuve débouchent une conduite 43 d'amenée de boues de station d'épuration, ainsi qu'une conduite d'amenée d'eau 44. A proximité de son extrémité supérieure, et au niveau de la surface 45 du mélange contenu dans la cuve, est disposé un conduit latéral d'éva¬ cuation 46 obturé par une vanne guillotine 47 faisant communiquer le conduit 46 avec un tabouret 48 et une cuve de stockage 49. Dans le fond de la cuve de stockage 49 est disposé un conduit crépine 50 commu¬ niquant avec une pompe 52 destinée à ramener l'effluent liquide par un conduit 53 dans la cuve 42. A proximité du fond de la cuve et au- dessus de celui.-£i, est disposée une trémie métallique pleine 54 s'étendant jusqu'aux parois latérales de la cuve et dont la partie inférieure, située à une dizaine de centimètres du fond 56 de la cuve, présente une ouver¬ ture centrale 55. Dans le fond de la cuve débouche un caisson 57 qui est encastré dans celui-ci et dont l'ouverture est de surface supérieure

à l'ouverture 55 de la trémie 54. Ce caisson 57 est équipé d'un fond ouvrant 58, situé au-dessous du fond 56 de la cuve et susceptible de le mettre en communication avec une fosse 59 équipée d'un transporteur à lamés 60. Entre le fond de la trémie 54 et le fond 56 de la cuve, est ménagée latéralement une ouverture 62 faisant communiquer la cuve avec un tabouret 63, en aval duquel est disposé un conduit d'éva¬ cuation 64 équipé d'une pompe dilacératrice 65. Le fond du caisson 57 est équipé d'un conduit crépine 66 débouchant dans le tabouret 63. Enfin, et comme montré à la figure 3, la chambre 42 est équipée de deux turbines 67 d'axes verticaux.

Le fonctionnement de cette installation est le suivant : Il est tout d'abord procédé à l'introduction, dans la cuve 42, de boues de stations d'épuration par la conduite 43 et d'eau par la con¬ duite 44, avant introduction à partir de la trémie doseuse 17 des matières organiques contenues dans celle-ci. Les proportions respectives d'eau, de boues de stations d'épuration et de matières organiques sont telles que la concentration en matière sèche dans la cuve 42 soit de l'ordre de 50 g/1. L'introduction des matières organiques est de préférence réalisée en plusieurs pesées, sous agitation lente, pour réaliser une excel- lente dilution des matières organiques dans les boues.

Ensuite, la vitesse des agitateurs 67 est réduite afin de laisser reposer les boues, ce qui permet aux matières légères, telles que les matières synthétiques, de remonter à la surface, et aux matières lourdes, telles que verre et métaux non ferreux, de tomber dans le caisson 57. Les agitateurs 67 étant entraînés en rotation dans le même sens et à vitesse lente, il est procédé à l'ouverture de la vanne guillotine 47 permettant l'évacuation de la couche supérieure du mélange vers le tabouret 48 et la cuve de stockage 49. La pompe 52 aspire les boues par l'intermédiaire du tuyau crépine 50 et les recycle dans la cuve 42, les matières synthétiques et autres matières légères demeurant dans la cuve de stockage.

Après fermeture de la vanne guillotine 47 de recyclage des boues contenues- dans la cuve de stockage 49, les agitateurs 67 sont actionnés à grande vitesse et en sens inverse, afin de permettre aux matières organiques et minérales de se désagréger sous l'action des turbulences ainsi obtenues.

Après ralentissement des agitateurs, il est procédé à l'évacuation

des boues par le tabouret 63, les boues traversant une pompe dilacératrice 65 qui réduit en poudre les particules qui n'ont pas été désagrégées dans la cuve. Les boues sont refoulées, par la pompe dilacératrice vers un déshydrateur mécanique. Ce refoulement est facilité par le fait que les boues ne sont qu'à une concentration de 50 g/1. Le déshydrateur mécanique est situé sur la première cuve du Groupe de fermentation. Ce dernier les porte à une concentration voisine de 180 g/1. Après leur épaississe ent les boues tombent, par gravité, dans la première cuve de méthanisation. II est à noter qu'en fin de vidange de la cuve 42, les boues contenues dans le caisson 57 sont évacuées de celui-ci par le conduit crépine 66, après quoi les matières lourdes, telles que verre et métaux non ferreux, peuvent être évacuées vers la fosse 59 par simple ouver¬ ture du fond 58 du caisson 57. Cet agencement permet l'essorage des matières lourdes avant leur évacuation, celles-ci étant reprises dans la fosse de stockage 59 par un transporteur à bande, à lames d'acier 60, qui permet de les char¬ ger sur un camion en vue de leur transport vers un centre de recyclage des verres, la séparation du verre et des métaux non ferreux y étant réalisée par simple criblage.

Il est intéressant de noter que ce procédé et le dispositif pour sa mise en oeuvre assurent de façon simple et économique, d'une part, la récupération des matières légères et, d'autre part, la récupération des matières lourdes qui peuvent, éventuellement, être recyclées, tout en assurant la formation de boues organiques d'une excellente qualité pour la méthanisatlon.




 
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