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Title:
METHOD FOR MAKING A STILTED FLOOR, AND STILTED FLOOR OBTAINED BY SAID METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/010400
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for making a stilted floor on a main floor, by mutually juxtaposing slabs. A lattice (63) is set on the main floor (2) to lock the blocks (21) supporting the slabs (6, 7) and can further serve to fix, along a predetermined path, flexible thin elements (19) such as cables or the like or tubular elements for receiving said cables or the like. The method enables to simplify the production of the stilted floor and the connection of the thin elements.

Inventors:
ELLUIN PATRICE (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/002702
Publication Date:
February 06, 2003
Filing Date:
July 26, 2002
Export Citation:
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Assignee:
ELLUIN PATRICE (FR)
International Classes:
E04F15/024; H02G3/38; (IPC1-7): E04F15/024; H02G3/18
Domestic Patent References:
WO1987003324A11987-06-04
Foreign References:
DE3904345A11990-08-16
DE3841572A11990-06-13
FR2079090A51971-11-05
EP0529072A11993-03-03
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1998, no. 04 31 March 1998 (1998-03-31)
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (20 rue de Chazelles Paris Cedex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de réalisation d'un plancher surélevé (5) sur un plancher principal (2), par juxtaposition mutuelle de dalles (6), (7) présentant de façon courante un plan identique, le long de lignes de joint (14), (15) entrecroisées définissant un réseau régulier prédéterminé présentant des noeuds (16) d'intersection entre les lignes de joint (14), (15) lorsque le plancher surélevé (5) est vu en plan, ledit procédé comportant la succession des étapes consistant à : a) repérer ledit réseau, en plan, sur le plancher principal (2), b) disposer aux noeuds (16) dudit réseau, tel que repéré sur le plancher principal (2), des plots (21) de support des dalles (6), (7), c) déposer les dalles (6), (7) sur les plots (21) en les juxtaposant mutuellement le long des lignes de joint (14) (15) et en faisant reposer de façon courante, sur un mme plot (21), des zones de coin (13) de plusieurs dalles (6), (7), caractérisé en ce que : l'on met en oeuvre l'étape a) en déposant sur le plancher principal (2) au moins un treillis (63), (64) préfabriqué sensiblement rigide, plat, formé de tiges (65), (66) sensiblement rigides entrecroisées, mutuellement solidarisées en des points de croisement (82) et définissant entre elles des mailles (67) ledit treillis (63) étant conformé et disposé de telle sorte que soit des points de croisement (82), soit des centres (112) de mailles (67), respectent une répartition régulière en plan et coïncident avec les noeuds (16) dudit réseau tel que devant tre repéré sur le plancher principal (2), l'on met en oeuvre l'étape b) en calant les plots (21) sur le treillis 63) à l'encontre d'un glissement sur le plancher principal (2), en les disposant respectivement aux dits points de croisement (82) ou aux dits centres (112) de mailles (67).
2. Procédé de réalisation selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on cale le treillis (63 à l'encontre d'un glissement sur le plancher principal (2), par rapport à des murs ou analogues (3), (4) bordant celuici.
3. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on juxtapose, sur le plancher principal (2), plusieurs treillis élémentaires (64) présentant respectivement ladite répartition régulière, en plan, soit des points de croisement (82), soit des centres (112) de mailles (67) et présentant des dimensions en plan respectives sensiblement inférieures à celles du plancher principal (2), en calant mutuellement les treillis élémentaires (64) à l'encontre d'un glissement sur le plancher principal (2) de telle sorte que, d'un treillis élémentaire (64) à l'autre, ladite répartition régulière, en plan, des points de croisement (82) ou des centres (112) de mailles (67), respectivement, soit respectée.
4. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, lors de l'étape b), on règle la hauteur des plots (21) de telle sorte qu'ils culminent à un mme niveau.
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, lors de l'étape b), on cale les plots (21) sur le treillis (63) en les emboîtant respectivement sur ou entre les tiges (65), (66) du treillis (63).
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'on réalise au moins une embase (23) d'au moins un plot (21) par enroulement d'une tôle métallique selon une forme tubulaire et en ce que l'on appuie à plat ladite embase (23), sur chant, sur le plancher principal (2) en l'emboîtant respectivement sur ou entre les tiges (65), (66) du treillis (63) lors de l'étape b).
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'on réalise l'intégralité d'au moins un plot (21) par enroulement d'une tôle métallique selon une forme tubulaire et en ce que l'on appuie à plat ledit plot (21), sur chant, sur le plancher principal (2) en t'emboîtant respectivement sur ou entre les tiges (65), (66) du treillis (63) lors de l'étape b).
8. Procédé selon la revendication 7 dans sa relation de dépendance visàvis de la revendication 4, caractérisé en ce que, lors de l'étape b), on règle la hauteur des plots (21) par découpage de ladite tôle à la demande.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que l'on enroule ladite tôle métallique de façon à laisser subsister une fente d'accès (32) sur la totalité de la hauteur respectivement de l'embase (23) ou du plot (21).
10. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, entre les étapes a) et c), de préférence entre les étapes b) et c), on fixe de façon localisée et répartie sur le treillis (63), selon un cheminement prédéterminé entre deux points (92), (93) localisés de façon prédéterminée, au moins un organe longiligne souple (91) choisi dans un groupe comportant les câbles de connexion électrique, informatique, téléphonique, ou analogues et les organes tubulaires susceptibles de recevoir de tels câbles ou analogues.
11. Procédé de réalisation selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'on choisit ou réalise l'un, au moins, des plots (21) de telle sorte qu'il soit creux et définisse intérieurement un passage vertical (22) et en ce que l'un (93) desdits points (92), (93) coïncide avec l'intérieur de ce plot (21).
12. Procédé de réalisation selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'on choisit ou réalise au moins certaines des dalles (6), (7) de telle sorte qu'elles présentent au moins un coin échancré (18) et en ce que, lors de l'étape c), on fait coïncider sur ledit plot creux (21) les coins échancrés (18) de plusieurs dalles de façon à constituer un accès audit organe longiligne souple (91) par l'intermédiaire dudit passage (22).
13. Procédé de réalisation selon la revendication 12, caractérisé en ce que, après l'étape c), on obture ledit accès au moyen d'un bouchon (107), de préférence amovible.
14. Procédé de réalisation selon la revendication 13, caractérisé en ce que ledit bouchon (107) comporte des moyens de branchement, de préférence amovible, d'un appareil disposé audessus du plancher surélevé (7) sur l'organe longiligne souple (91).
15. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que, après l'étape c), on solidarise mutuellement les dalles (6, ) (7), de préférence de façon amovible.
16. Procédé de réalisation selon la revendication 15 dans sa relation de dépendance visàvis de l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que l'on solidarise mutuellement les dalles (6), (7) par insertion, entre les coins échancrés (18) des dalles (6), (7), d'une clé (95) coopérant par complémentarité de forme avec chacune de cellesci.
17. Plancher surélevé susceptible d'tre réalisé par le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 16 sur un plancher principal (2) et comportant : des dalles (6), (7) présentant de façon courante un plan identique, mutuellement juxtaposées le long de lignes de joints (14), (15) entrecroisées définissant un réseau régulier, présentant des noeuds (6) d'intersection entre les lignes de joint (14), (15), lorsque le plancher (5) est vu en plan, des plots (21) de support des dalles (6), (7), disposés aux noeuds (16) du réseau, reposant sur le plancher principal (2) et supportant chacun des zones de coin (13) de plusieurs dalles (6), (7), caractérisé en ce qu'il comporte en outre un treillis (63) sensiblement rigide, plat, reposant sur le plancher principal (2) et coopérant avec les plots (2) pour les caler à l'encontre d'un glissement sur celuici.
18. Plancher surélevé selon la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens 68 de calage du treillis (63) à l'encontre d'un glissement sur le plancher principal (2), par rapport à des murs ou analogues (3), (4) bordant celuici.
19. Plancher surélevé selon l'une quelconque des revendications 17 et 18, caractérisé en ce que le treillis (63) comporte plusieurs treillis élémentaires (64) mutuellement juxtaposés sur le plancher principal (2) et des moyens (68) de calage mutuel des treillis élémentaires (64) à l'encontre d'un glissement sur le plancher principal (2).
20. Plancher surélevé selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que les plots (21) sont emboîtés respectivement sur ou entre les tiges entrecroisées (65), (66) du treillis (63).
21. Plancher surélevé selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'au moins une embase (23) d'au moins un plot (21) présente une forme tubulaire et s'appuie à plat, sur chant, sur le plancher principal (2) en étant emboîtée respectivement sur ou entre les tiges (65), (66) du treillis (63).
22. Plancher surélevé selon la revendication 21, caractérisé en ce qu'au moins un plot (21) présente une forme tubulaire et s'appuie à plat, sur chant, sur le plancher principal (2) en étant emboîté respectivement sur ou entre les tiges (65), (66) du treillis (63).
23. Plancher surélevé selon l'une quelconque des revendications 21 et 22, caractérisé en ce que respectivement l'embase (23) ou le plot (21) présente sur la totalité de sa hauteur une fente d'accès (32).
24. Plancher surélevé selon l'une quelconque des revendications 17 à 23, caractérisé en ce qu'il comporte, entre lui et le plancher principal (2), au moins un organe longiligne souple (91) choisi dans un groupe comportant les câbles de connexion électrique, informatique, téléphonique, ou analogues et les gaines tubulaires susceptibles de recevoir de tels câbles ou analogues, fixé de façon localisée et répartie sur le treillis (63) selon un cheminement entre deux points (92), (93).
25. Plancher surélevé selon la revendication 24, caractérisé en ce qu'au moins l'un (93) desdits points (92), (93) coïncide avec un plot (21) et en ce que ledit plot (21) est creux et définit intérieurement un passage vertical (22).
26. Plancher surélevé selon la revendication 25, caractérisé en ce que les zones de coin (13) supportées par ledit plot (21) sont échancrées et constituent ensemble un accès audit organe longiligne souple (91), par l'intermédiaire dudit passage (22).
27. Plancher surélevé selon la revendication 26, caractérisé en ce qu'il comporte un bouchon (107) obturant ledit accès, de préférence de façon amovible.
28. Plancher surélevé selon la revendication 27, caractérisé en ce que ledit bouchon (107) comporte des moyens de branchement, de préférence amovible, d'un appareil disposé audessus du plancher surélevé sur l'organe longiligne souple (91).
29. Plancher surélevé selon l'une quelconque des revendications 17 à 28, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (95) de solidarisation mutuelle, de préférence amovible, des dalles (6), (7).
30. Plancher surélevé selon la revendication 29 dans sa relation de dépendance visàvis de l'une quelconque des revendications 26 à 28, caractérisé en ce que lesdits moyens de solidarisation mutuelle (95) comportent une clé (95) insérée entre les zones de coin échancrées (13 et coopérant par complémentarité de forme avec chacune des dalles correspondantes (6), (7).
31. Plancher surélevé selon la revendication 30 dans sa relation de dépendance visàvis de l'une quelconque des revendications 27 et 28, caractérisé en ce que la clé (95) présente la forme d'une couronne présentant une périphérie extérieure (100) munie de moyens (101) de coopération avec chacune desdites dalles (6), (7) par complémentarité de forme et une périphérie intérieure (98) délimitant un orifice (117) de réception du bouchon (107), de préférence amovible.
Description:
PROCEDE DE REALISATION D'UN PLANCHER SURELEVE, ET PLANCHER SURELEVE SUSCEPTIBLE D'ETRE REALISE PAR CE PROCEDE La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un plancher surélevé sur un plancher principal, par juxtaposition mutuelle de dalles présentant de façon courante un plan identique, le long de lignes de joint entrecroisées définissant un réseau régulier prédéterminé présentant des noeuds d'intersection entre les lignes de joint lorsque le plancher surélevé est vu en plan, ledit procédé comportant la succession des étapes consistant à : a) repérer ledit réseau, en plan, sur le plancher principal, b) disposer aux noeuds dudit réseau, tel que repéré sur le plancher principal, des plots de support des dalles, c) déposer les dalles sur les plots en les juxtaposant mutuellement le long des lignes de joint et en faisant reposer de façon courante, sur un mme plot, des zones de coin de plusieurs dalles.

Selon le mode de mise en oeuvre actuellement le plus répandu d'un tel procédé, on effectue le repérage de l'étape a) par traçage au sol et les plots de support que l'on met en place à l'étape b), en fonction de ce traçage, consistent en des vérins dont chacun comporte habituellement : une embase destinée à tre fixée sur le plancher principal, par exemple par collage, une tte alors tournée vers le haut et destinée à recevoir les zones des coins des dalles correspondantes lors de l'étape c), un système à vis alors orienté sensiblement verticalement, intercalé entre l'embase et la tte et susceptible d'tre manoeuvré pour régler le niveau de la tte par rapport à l'embase, et par conséquent le niveau auquel les dalles au plancher surélevé se trouveront par rapport au plancher principal après l'étape c).

Une fois tous les vérins fixés au plancher principal par leur embase, dans la position déterminée lors du repérage, on règle le niveau de la tte de chacun d'entre eux par rapport à son embase de telle sorte que les ttes affleurent un mme plan géométrique généralement sensiblement horizontal, puis on procède à l'étape c), après laquelle les dalles se trouvent directement au bon niveau par rapport au plancher principal et dans une relation de coplanéarité de leurs faces supérieures, définissant le plancher surélevé, si l'alignement des vérins, ou mise à niveau de leur tte par rapport à leur embase, a été effectué correctement.

Ce mode de mise en oeuvre traditionnel présente un certain nombre d'inconvénients.

L'un de ces inconvénients réside dans le fait que le traçage ou « calepinage » effectué sur le plancher principal lors de l'étape a) constitue une opération longue et délicate, dont la précision constitue une condition impérative du positionnement correct des vérins, c'est-à-dire de l'appui correct des dalles sur ces derniers.

Le respect rigoureux du calepinage ainsi réalisé, lors de la mise en place au cours de l'étape b), est lui-mme délicat si bien que cette étape b) constitue elle-mme une étape longue et fastidieuse.

En outre, mme si le positionnement des vérins et leur alignement sont effectués avec précision lors de l'étape b), il n'est pas rare qu'entre les étape b) et c) surviennent un décollement et un déplacement des vérins, suivis d'un repositionnement approximatif, et/ou un désalignement par rotation accidentelle du système à vis. En effet, on procède généralement, entre les étapes b) et c), à l'installation, sur le plancher principal, des câbles de connexion électrique, téléphonique et informatique qui seront ensuite dissimulés par le plancher surélevé et desserviront les installations placées sur celui-ci.

Pour remédier à ces inconvénients, on a proposé, par exemple dans WO 87/03324, de remplacer les vérins, destinés à supporter les dalles par leurs zones de coin, par une multitude de plots définis par des bossages localisés de plaques dont on recouvre le plancher principal et dont un grand nombre supporte chaque dalle de façon répartie.

Le respect d'un positionnement précis, pour chaque plot, est alors superflu si bien que l'on peut se dispenser de calepinage préalable et remplacer les étapes a) et b) par un simple dépôt des plaques sur le plancher principal, dans une relation mutuelle de juxtaposition mme approximative, avant de déposer les dalles sur les plots en les juxtaposant mutuellement, ce qui permet de réaliser un plancher surélevé de façon particulièrement rapide et économique en main d'oeuvre.

Cependant, mme s'il est prévu des rehausses emboîtables pour les plots, il n'est alors pas possible d'effectuer un réglage de niveau des dalles, c'est-à-dire du plancher surélevé, par rapport au plancher principal, pour des questions de réalisation pratique des bossages localisés des plaques, et ce mode de réalisation d'un plancher surélevé est généralement limité aux cas dans lesquels le plancher surélevé n'est espacé du plancher principal que de quelques centimètres. En outre, les possibilités de passage de câbles de connexion électrique, téléphonique et informatique entre les plots, le plancher principal et le plancher surélevé sont alors limitées non seulement du fait de ce faible espacement entre le plancher surélevé et le plancher principal, mais également par la densité de répartition des plots et leurs dimensions en plan horizontal.

On a également proposé, dans DE 3 904 345, de concrétiser le calepinage par le dépôt, sur des cales de base elles-mmes déposées sur le plancher principal, le cas échéant collées sur celui-ci, de rails rectilignes de montage que l'on superpose à angle droit et de remplacer les vérins par des tiges verticales dont on emboîte une extrémité inférieure dans des trous

aménagés dans les cales et dans les rails et placés en registre, et dont on munit l'extrémité supérieure d'un chapiteau vissé, destiné à porter les dalles par leurs coins.

Le dépôt successif des cales et des rails, l'orientation de ceux-ci à angle droit, la mise en registre des trous respectifs et la mise en place des tiges verticales dans ces derniers constituent des opérations longues et délicates, et la stabilité des tiges, c'est-à-dire du plancher surélevé dans son ensemble, telle qu'elle est procurée par emboîtement de leurs extrémités inférieures dans les trous des cales et des rails, paraît douteuse dès lors que l'on envisage de donner aux tiges une certaine longueur, c'est-à-dire d'éloigner un tant soit peu le plancher surélevé du plancher principal. Ce faible espacement possible, entre le plancher surélevé et le plancher principal, est d'autant plus gnant que la superposition des cales et des rails de montage présente un certain encombrement en hauteur, ce qui limite considérablement le possibilités de passage de câbles ou analogues entre le plancher surélevé et le plancher principal.

Le but de la présente invention est de remédier à un maximum de ces inconvénients et, dans ses modes de mise en oeuvre préférés, à la totalité de ces inconvénients, à cet effet, la présente invention propose de perfectionner le procédé indiqué en préambule.

A cet effet, le procédé selon l'invention se caractérise en ce que : - l'on met en oeuvre l'étape a) en déposant sur le plancher principal au moins un treillis préfabriqué sensiblement rigide, plat, formé de tiges sensiblement rigides entrecroisées, mutuellement solidarisées en des points de croisement et définissant entre elles des mailles, ledit treillis étant conformé et disposé de telle sorte que soit des points de croisement, soit des centres de mailles, respectent une répartition régulière en plan et coïncident avec les noeuds dudit réseau tel que devant tre repéré sur le plancher principal,

- l'on met en oeuvre l'étape b) en calant les plots sur le treillis à l'encontre d'un glissement sur le plancher principal, en les disposant respectivement aux dits points de croisement ou aux dits centres de mailles.

L'utilisation d'un treillis préfabriqué, dont les mailles et les points de croisement entre les fils occupent des positions systématiques, en relation avec les positions systématiques des lignes de joint et des noeuds d'intersection entre celles-ci, conditionnées par le plan des dalles du plancher surélevé à poser, permet d'effectuer de façon particulièrement simple et rapide l'étape a) à partir de la prise de quelques repères sur le plancher principal. L'étape b) s'en trouve également considérablement simplifiée et accélérée puisque, dès lors que le treillis est posé, l'emplacement des plots est défini sans ambiguïté et que le calage des plots à l'encontre d'un déplacement sur le plancher principal, en pratique par glissement, est assuré par leur calage sur le treillis. En outre, si certaines interventions entre les étapes b) et c), telles que la pose de câbles de connexion électrique, téléphonique et informatique, amènent à déplacer volontairement ou accidentellement un plot, son repositionnement correct ne présente pas plus de difficulté que son positionnement initial.

Ce positionnement peut tre obtenu de façon à la fois simple et précise si, conformément à un mode de mise en oeuvre préféré du procédé selon l'invention, on cale les plots sur le treillis, lors de l'étape a), en les emboîtant respectivement sur ou entre les tiges du treillis.

De façon préférée, lors de l'étape a), on cale le treillis à rencontre d'un glissement sur le plancher principal, par rapport à des murs ou analogues bordant celui-ci, ce qui détermine non seulement la position des plots l'un par rapport à l'autre, mais également par rapport aux murs et à tout système de cloison que t'en pourrait installer sur le plancher principal.

Pour permettre de couvrir d'un treillis, conformément à la présente invention, un plancher principal présentant toute forme et toutes

dimensions, sans avoir pour autant recours à une réalisation d'un treillis de forme et de dimensions adaptées à chaque cas, laquelle réalisation ne pourrait s'effectuer généralement qu'in situ, on met de préférence en oeuvre l'étape a) en juxtaposant, sur le plancher principal, plusieurs treillis élémentaires présentant respectivement ladite répartition régulière, en plan, soit des points de croisement, soit des centres de mailles et présentant des dimensions en plan respectives sensiblement inférieures à celles du plancher principal, en calant mutuellement les treillis élémentaires à l'encontre d'un glissement sur le plancher principal de telle sorte que, d'un treillis élémentaire à l'autre, ladite répartition régulière, en plan, des points de croisement ou des centres de mailles, respectivement, soit respectée.

On peut ainsi prévoir d'utiliser, comme treillis élémentaires, des treillis standardisés présentant une longueur de 2 mètres ou de 2,20 mètres ou un multiple entier de ces valeurs, dans ce dernier cas de préférence sous une forme repliable dans les dimensions adaptées au transport, et d'une largeur de 1,20 mètres ou de 1 mètre, définissant des mailles de 10 cm ou de 20 cm de côté, pour obtenir un calepinage identique à celui du plafond au droit des cloisonnements possibles, compte tenu des normes actuelles en matière de construction, mais ces chiffres ne sont indiqués qu'à titre d'exemple non limitatif. Si nécessaire au vu de la forme du plancher principal à couvrir, certains treillis élémentaires, en rive, peuvent tre recoupés en fonction de cette forme.

On observera, que de façon avantageuse, le procédé selon l'invention est compatible avec l'utilisation de plots réglables en hauteur, par tous moyens appropriés comme c'est le cas des vérins à vis de l'Art antérieur, ce qui permet de régler la hauteur des plots, lors de l'étape b), de telle sorte qu'ils culminent à un mme niveau. A cet effet, on peut utiliser comme plots, les vérins à vis de l'Art antérieur, dès lors que leur embase est adaptée géométriquement au calage sur le treillis, de la façon caractéristique

de la présente invention, ou encore des plots moins sensibles à dérèglement, voire totalement insensibles à un dérèglement, et dont des exemples préférés de réalisation seront décrits par la suite.

Alors, on peut, sans risque ou pratiquement sans risque pour le réglage des différents plots en hauteur et, du fait du calage des plots par rapport au treillis, sans risque de déplacement accidentel des plots et sans difficulté pour retrouver le positionnement de chacun si on a dû en déplacer, mettre en oeuvre entre les étapes a) et c), de préférence entre les étapes b) et c), une étape supplémentaire consistant à fixer de façon localisée et répartie sur le treillis, selon un cheminement prédéterminé entre deux points localisés de façon prédéterminée, au moins un organe longiligne souple choisi dans un groupe comportant les câbles de connexion électrique, informatique, téléphonique, ou analogues et les organes tubulaires susceptibles de recevoir de tels câbles ou analogues.

De préférence, on choisit ou réalise l'un, au moins, des plots de telle sorte qu'il soit creux et définisse intérieurement un passage vertical, en particulier en réalisant au moins une embase d'au moins un plot, à savoir de préférence l'intégralité de ce plot, de façon particulièrement simple et économique tout en permettant de disposer d'une résistance mécanique satisfaisante de ce plot en compression verticale et au flambage, par enroulement d'une tôle métallique selon une forme tubulaire, de préférence de façon à laisser subsister sur toute la hauteur de l'embase ou du plot, respectivement, une fente d'accès à l'intérieur, utilisable par exemple pour faire passer un ou plusieurs exemplaires de l'organe longiligne souple précité, auquel cas on met en oeuvre l'étape b) en appuyant respectivement l'embase ou le plot, sur chant, à plat sur le plancher principal en t'emboîtant respectivement sur ou entre les tiges du treillis. Appliquée à l'intégralité du plot, cette réalisation par enroulement d'une tôle permet d'obtenir un réglage définitif de la hauteur de ce plot, sans risque de dérèglement ultérieur,

puisqu'il est alors possible de régler la hauteur du plot par découpage de la tôle à la demande lors de l'étape b).

Lorsqu'on dispose ainsi d'au moins un plot creux, on prend soin de faire coïncider l'un desdits points avec l'intérieur de ce plot qui, ainsi, par l'intermédiaire de son passage vertical, offre un accès à l'organe longiligne souple pour effectuer un branchement sur celui-ci s'il s'agit d'un câble de connexion électrique, informatique, téléphonique, ou encore d'un organe analogue tel qu'un conduit pneumatique ou hydraulique, ou encore tirer un tel câble ou analogue à travers cet organe longiligne souple s'il s'agit d'une gaine tubulaire, en limitant son intervention au point coïncidant avec le plot creux et, éventuellement, à l'autre point qui peut tre constitué par un boîtier de raccordement ou encore coïncider avec un autre plot creux.

Une telle intervention au niveau d'un plot creux peut s'effectuer après démontage des dalles correspondantes ou découpage localisé de celles-ci mais, de préférence, on choisit ou réalise au moins certaines des dalles de telle sorte qu'elles présentent au moins un coin échancré et, lors de l'étape c), on fait coïncider sur ledit plot creux les coins échancrés de plusieurs dalles de façon à constituer un accès audit organe longiligne souple, par l'intermédiaire dudit passage.

Cet accès est de préférence obturé au moyen d'un bouchon, de préférence amovible, après l'étape c).

Ce bouchon peut jouer simplement un rôle d'obturation mais il peut également comporter des moyens de branchement, de préférence amovible, d'un appareil placé au-dessus du plancher surélevé sur l'organe longiligne souple. En particulier, on peut laisser sous le plancher surélevé des organes longilignes souples en attente d'affectation, aboutissant en particulier en un point coïncidant avec un plot creux et avec un accès, provisoirement fermé au moyen d'un bouchon amovible sans fonction autre que sa fonction de fermeture, et, lorsqu'un besoin de branchement sur

l'organe longiligne souple se présente au point en question, ôter ce bouchon et soit effectuer le branchement requis sur l'organe longiligne souple à travers l'accès dégagé par le bouchon, soit effectuer ce branchement au moyen d'un bouchon de remplacement comportant lui-mme des moyens de branchement.

On est alors dispensé de prévoir par le plancher surélevé les boîtiers de branchement habituellement intégrés à des découpes de dalles et fermés par une trappe, lesquels sont à la fois particulièrement coûteux et particulièrement inesthétiques quel que soit le soin que t'en apporte à les revtir de la mme façon que les dalles avoisinantes.

Que l'on prévoie ou non un accès à un passage intérieur vertical d'un plot entre les dalles correspondant à celui-ci, on peut laisser les dalles reposer simplement par gravité, indépendamment les unes des autres, sur les plots ou encore, d'une façon préférée, solidariser mutuellement les dalles, de préférence de façon amovible.

Lorsque les dalles présentent des coins échancrés qui se complètent soit pour constituer un accès à un organe longiligne souple, par l'intermédiaire d'un passage vertical défini par un plot creux, soit sans livrer accès à un organe longiligne souple mais parce que les coins des dalles sont de préférence réalisés à l'identique et par conséquent échancrés pour constituer éventuellement un tel accès, on solidarise mutuellement les dalles par insertion, entre les coins échancrés des dalles, d'une clé coopérant par complémentarité de forme avec chacune de celles-ci.

De façon préférée, la présence d'une telle clé est compatible avec celle d'un bouchon amovible, permettant de dégager si nécessaire un accès à un organe longiligne souple et, à cet effet, sans un mode de réalisation préféré de la clé, celle-ci présente la forme d'une couronne présentant une périphérie extérieure munie de moyens de coopération avec chacune

desdites dalles par complémentarité de forme et une périphérie intérieure délimitant un orifice de réception du bouchon, de préférence amovible.

Dans la mesure où un plancher surélevé réalisé conformément au procédé selon l'invention présente lui-mme les caractéristiques originales, la présente invention s'étend à un tel plancher surélevé, susceptible d'tre réalisé par le procédé selon l'invention sur un plancher principal et comportant : - des dalles présentant de façon courante un plan identique, mutuellement juxtaposées le long de lignes de joints entrecroisées définissant un réseau régulier, présentant des noeuds d'intersection entre les lignes de joint, lorsque le plancher est vu en plan, - des plots de support des dalles, disposés aux noeuds du réseau, reposant sur le plancher principal et supportant chacun des zones de coin de plusieurs dalles, ce plancher étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre un treillis sensiblement rigide, plat, reposant sur le plancher principal et coopérant avec les plots pour les caler à l'encontre d'un glissement sur celui- ci.

Ce plancher selon l'invention peut en outre avantageusement présenter toutes les caractéristiques découlant de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention aussi bien en ce qui concerne la réalisation pratique du treillis et son calage qu'en ce qui concerne la présence d'au moins un organe longiligne souple entre le plancher surélevé et le plancher principal et l'accès à un tel organe longiligne souple notamment à travers une clé de solidarisation mutuelle des dalles, insérée entre les zones de coin échancrées et coopérant par complémentarité de forme avec chacune des dalles correspondantes.

D'autres caractéristiques et avantages des différents aspects de l'invention sortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non

limitatif de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.

La figure 1 montre une vue en plan, de dessus, d'un plancher surélevé reposant sur un plancher principal par l'intermédiaire de plots creux qui sont ancrés sur un treillis reposant sur le plancher principal et dont certains servent d'accès à un organe longiligne souple de connexion fixé sur le treillis selon un cheminement déterminé, conformément à un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, seules certaines dalles du plancher surélevé ayant été illustrées et ceci en pointillés pour des raisons de clarté.

La figure 2 montre une vue de dessus d'un détail repéré en II à la figure 1, c'est-à-dire d'un plot servant de passage d'accès à un organe longiligne souple, les dalles n'ayant pas été illustrées à cette figure.

La figure 3 montre, en élévation dans un sens repéré en III à la figure 1, le calage mutuel de deux treillis élémentaires constituant le treillis précité avec d'autres treillis élémentaires identiques.

La figure 4 montre une vue de dessus du raccordement des moyens de calage avec l'un des treillis élémentaires, dans un sens repéré en IV à la figure III.

La figure 5 montre une vue de ce raccordement en perspective, dans un sens repéré en V à la figure 4.

La figure 6 illustre un autre mode de coopération entre les mmes moyens de calage et deux treillis, en élévation dans un sens repéré en VI à la figure 1.

La figure 7 montre une vue développée, à plat, et éclatée d'un plot.

La figure 8 montre une vue d'un tel plot en coupe par un plan vertical incluant son axe et repéré en VIII-VIII à la figure 2.

La figure 9 montre une vue de dessus du raccordement mutuel de quatre dalles au niveau de ce plot, dans un sens repéré en IX à la figure 8, les dalles étant illustrées en pointillés.

La figure 10 montre une vue d'une clé assurant ce raccordement mutuel, en coupe par deux demi-plans définis par l'axe commun de la clé et du plot et repérés en X-X à la figure 9.

La figure 11 illustre la coopération de la clé avec deux des dalles, en coupe par un plan incluant l'axe précité et repéré en XI-XI à la figure 9.

La figure 12 montre, en une vue analogue à celle de la figure 2, un autre mode d'ancrage d'un plot sur un treillis.

La figure 13 montre, en une vue similaire à celle de la figure 1, une variante de réalisation d'un plancher surélevé selon l'invention.

La figure 14 montre, en une vue similaire à celle de la figure 2, un détail repéré en XIV à la figure 13, c'est-à-dire la variante correspondante de réalisation d'un plot, à savoir une réalisation en une seule pièce par enroulement d'une tôle métallique sous forme tubulaire.

La figure 15 montre, en une vue similaire à celle de la figure 3, ce plot à l'état développé à plat, c'est-à-dire le plan d'un flanc métallique destiné à constituer ce plot.

La figure 16 montre une vue de dessus d'une dalle du plancher illustré à la figure 13.

La figure 17 montre une vue de dessus, similaire à celle de la figure 9, d'un cabochon faisant office à la fois de bouchon de fermeture et de clé de raccordement mécanique entre quatre dalles selon la figure 16, au droit d'un plot.

La figure 18 montre, en élévation latérale, un détail repéré en XVIII à la figure 17.

La figure 19 montre, en une vue similaire à celle de la figure 9, une vue de dessus du raccordement mutuel de quatre dalles selon la figure 16 au niveau d'un plot dans le cas du plancher surélevé selon la figure 13.

La figure 20 illustre la coopération d'un cabochon avec deux de ces dalles, en coupe par un plan repéré en XX-XX à la figure 19.

La figure 21 montre une vue en perspective d'une machine destinée à réaliser une coupe de chaque plot à sa hauteur définitive, in situ, lorsque le plot est réalisé en une seule pièce par enroulement d'une tôle métallique comme le montrent en particulier les figures 14 et 15.

La figure 22 montre une vue de cette machine pour l'essentiel en coupe par un plan vertical de symétrie.

La figure 23 montre un détail repéré en XXIII à la figure 22.

La figure 24 montre une vue de la machine en coupe suivant un plan horizontal repéré en XXIV-XXIV à la figure 22.

La figure 25 montre une vue d'un détail de la machine en coupe suivant un plan horizontal repéré en XXV-XXV à la figure 22.

La figure 26 montre une vue de ce détail en coupe par un plan vertical parallèle au plan moyen de symétrie de la machine et repéré en XXVI-XXVI à la figure 25.

La figure 27 montre une vue limitée et agrandie du mme détail, dans un sens repéré en XXVII à la figure 26.

On se référera d'abord à titre principal aux figures 1 à 11, qui correspondent à un mme mode d'ancrage d'un plot sur un treillis, et seulement de façon spécifique à la figure 12 qui illustre ainsi une variante à cet égard.

On a illustré à la figure 1 un coin d'un local 1 comportant un plancher principal 2 dont le contour est défini, pour ce qui est du coin considéré du local 1, par un mur plat vertical 3 et par une cloison plate verticale 4 disposée à angle droit par rapport à ce mur 3, ce qui correspond à

une configuration fréquente mais ne doit pas tre considéré comme limitatif en ce qui concerne les configurations compatibles avec la mise en oeuvre de la présente invention.

Sur le plancher 2 repose un plancher surélevé 5 comportant de façon courante une juxtaposition mutuelle de dalles 6 standard, c'est-à-dire mutuellement identiques et réalisées en série, par exemple de plan général carré de 50 cm de côté, et de façon particulière, en rive, de dalles 7 réalisées sur mesure, notamment par découpage de dalles 6, pour compléter la couverture du plancher principal 2 en tenant compte des contours de celui-ci et éventuellement montées partiellement de façon traditionnelle. Les dalles 6, dont la forme et les dimensions pourraient tre différentes de celles qui viennent d'tre indiquées, et les dalles 7 sont avantageusement réalisées dans le mme matériau, qui peut tre choisi dans une large gamme comportant notamment les bois agglomérés, la pierre, par exemple le marbre ou le granit, la céramique, le métal nervuré, les bétons de fibres ou autres mortiers, ces exemples n'étant nullement limitatifs.

Pour des raisons de simplicité, la suite de la description portera essentiellement sur des dalles standard 6 de plan carré, mais un homme du métier pourra aisément transposer les dispositions décrites au cas de dalles standard 6 présentant d'autres formes, par exemple rectangulaires, triangulaires ou hexagonales, ainsi qu'au cas des dalles 7 dans la mesure où elles sont montées au moins partiellement comme les dalles standard 6. De mme, en cas de dalles 6 de plan carré, on pourra adopter une valeur différente de 50 cm pour la longueur d'un côté du carré.

Ainsi, les figures 1,9, 11 illustrent des dalles 6 dont chacune est essentiellement délimitée par deux faces planes 8,9, mutuellement parallèles et de mme plan général carré, disposées horizontalement et tournées respectivement vers le haut et vers le bas lorsque la dalle 6 occupe sa position d'installation sur le plancher principal 2. La juxtaposition coplanaire

des faces supérieures 8 des dalles standard 6 et des faces supérieures 10, également planes et horizontales, des dalles 7 réalisées sur mesure constitue le plancher surélevé 5 proprement dit ou faux plancher, sensiblement horizontal comme le plancher principal 2. On a désigné par H la distance constante, et plus précisément approximativement constante en raison de tolérances de réalisation notamment du plancher principal 2, entre ce dernier et les faces inférieures 9, mutuellement coplanaires, des dalles 6 ou encore les faces inférieures non illustrées, coplanaires aux faces 9, des dalles 7 réalisées sur mesure.

Chaque dalle standard 6 est également délimitée par un chant périphérique 11 sensiblement vertical, raccordant mutuellement les deux faces 8 et 9 et défini pour l'essentiel, c'est-à-dire à l'exception de quatre zones de coin 13, par quatre faces latérales 12 planes, mutuellement identiques, sensiblement rectangulaires, verticales, et perpendiculaires deux à deux, par lesquelles les dalles 6 se juxtaposent d'une part mutuellement et d'autre part à des faces de chant non référencées des dalles sur mesure 7.

Lorsque le plancher surélevé 5 est vu en plan, comme c'est le cas aux figures 1 et 9 en particulier, cette juxtaposition mutuelle des dalles 6 et les dalles 6 et 7 s'effectue le long de lignes de joint 14 rectilignes, mutuellement parallèles et par exemple parallèles au mur 3, et de lignes de joint 15 mutuellement parallèles mais perpendiculaires aux lignes de joint 14, ces lignes de joint 14 et 15 définissant un réseau régulier prédéterminé présentant des noeuds 16, régulièrement répartis, d'intersection entre les lignes de joint 14 et 15. Deux lignes de joint 14 voisines, comme deux lignes de joint 15, voisines, sont mutuellement espacées d'une mme distance 16 sensiblement égale à la distance séparant deux faces latérales planes 12 mutuellement parallèles, définissant la longueur d'un côté du carré correspondant au plan général d'une dalle 6.

Dans chacune des zones de coin 13, les dalles 6 présentent une échancrure 18 définie par une zone localisée concave 17 du chant 11. Dans chacune de ces zones localisées concaves 17, le chant 11 présente entre les faces 8 et 9 de la dalle 8 une forme cylindrique de révolution autour d'un axe vertical 19 passant par le noeud 16, avec un développement angulaire limité à 90°, entre deux faces latérales 12 que cette zone concave 17 raccorde mutuellement.

Chacune des zones de coin 13 d'une dalle 6 est ainsi conçue, de mme que les zones de coin de dalles 7 qui se trouvent juxtaposées à des zones de coin 13 de dalles 6 lorsque le plancher surélevé 5 est réalisé.

D'une dalle 8 à l'autre, de mme que des dalles 8 aux dalles 7, les échancrures 18 des dalles 6 et les échancrures analogues, non référencées, des dalles 7 se complètent mutuellement pour former, autour de chaque noeud 16, entre les dalles 6,7, une ouverture verticale 20, d'axe 19, délimitée par une face périphérique intérieure non référencée cylindrique de révolution autour de l'axe 19 et constituée par les zones concaves 17 des chants périphériques 11 des dalles 6 et le cas échéant, les zones concaves similaires non référencées des chants également non référencés des dalles 7.

L'axe 19 servira de référence, par la suite, lorsqu'il s'agira de définir une forme de révolution, une direction circonférentielle, un diamètre, rayon, ou toute autre caractéristique liée à une forme de révolution.

De façon non représentée mais connue d'un homme du métier, les faces latérales 12 des dalles 6, de mme que les faces latérales non référencées par lesquelles les dalles 7 se raccordent à de telles faces latérales 12, peuvent tre creusées d'une gorge périphérique continue recevant un joint assurant entre les dalles 6,7 une continuité pouvant avoir une fonction d'étanchéification mutuelle et/ou une fonction coupe-feu et/ou une fonction de barrage à l'encontre d'une chute d'objet entre les dalles et/ou une fonction purement esthétique de dissimulation des joints entre les dalles.

Afin de maintenir entre leurs faces inférieures 9 et le plancher principal 2 une hauteur H approximativement constante, telle que leurs faces supérieures 8 soient mutuellement coplanaires, ainsi que coplanaires avec les faces supérieures 10 des dalles 7, les dalles 6, intégralement, et les dalles 7, au moins pour partie, sont portées autour des noeuds 16, dans les zones de coin 13 des dalles 6 et dans les zones de coin correspondantes, non référencées, des dalles 7, c'est-à-dire encore autour de chaque ouverture 20, par des plots 21 mutuellement identiques, réglables en hauteur afin de permettre de régler la hauteur H.

Chacun de ces plots 21 est creux et définit intérieurement un passage vertical, continu 22. Plus précisément, chaque plot 21 présente une forme générale tubulaire de révolution autour de l'axe 19, avec un diamètre intérieur courant Di supérieur de quelques centimètres au diamètre Dz d'une ouverture 20. Par exemple, pour un diamètre D de 12 cm, le diamètre Di peut tre de l'ordre de 22,5 cm, étant bien entendu que ces chiffres ne sont indiqués qu'à titre d'exemple non limitatif et que d'autres chiffres pourraient tre choisis sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, le diamètre Di devant toutefois tre supérieur au diamètre D2 tout en restant sensiblement inférieur à la distance 16 ou longueur d'un côté du carré correspondant au plan général des faces 8 et 9 d'une dalle 6 ; en outre, le diamètre D2 est de préférence choisi suffisamment grand pour autoriser l'introduction d'une main dans le passage 22, par les ouvertures 20, pour des raisons qui ressortiront de la suite de la description.

On observera que, comme les noeuds 16 auxquels les plots 21 sont concentriques lorsqu'on les voit en plan horizontal, les plots 21 sont régulièrement répartis lorsqu'on les voit en plan horizontal, entre le plancher principal 2 et le plancher surélevé 5.

Respectivement, pour prendre appui à plat sur le plancher principal 2 et offrir un appui à plat aux faces inférieures 9 des dalles 6, ainsi qu'aux faces inférieures non référencées des dalles 7, chaque plot 21 comporte une embase 23 et un chapiteau 24, l'un et l'autre tubulaires de révolution autour de l'axe 19 avec un diamètre intérieur égal à Di, et des moyens de calage 25 servant d'intermédiaires d'appui vertical du chapiteau 24 sur l'embase 23 avec retenue à l'encontre d'un décalage mutuel radial en référence à l'axe 19 et possibilité de réglage du niveau du chapiteau 24 par rapport à l'embase 23, de façon à permettre le réglage de la hauteur H en fonction des besoins.

En variante non représentée mais aisément compréhensible par un Homme du métier, le chapiteau 24 pourrait tre omis, auquel cas les faces inférieures telles que 9 des dalles 6 et 7 reposeraient directement sur les moyens de calage 25.

La conception d'un plot 21 ressort plus particulièrement de la figure 8, où un tel plot 21 est vu en coupe par un plan passant par son axe 19, au droit d'un moyen de calage 25, et de la figure 7 où l'on a illustré le développement, à plat, d'un tel plot et, plus précisément, de ses différents composants dans un mode de réalisation préféré.

Dans le cas de ce mode de réalisation, l'embase 23 est constituée par une tôle métallique enroulée selon la forme tubulaire précédemment décrite ; à titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser à cet effet une tôle d'acier galvanisé d'une épaisseur e1 de 8/10 de mm, convenablement cintrée mais d'autres matériaux de mme que d'autres épaisseurs pourraient convenir sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.

En référence à un tel mode de réalisation de l'embase 23, la figure 7 montre la tôle correspondante avant enroulement et l'on y voit que cette tôle présente une forme générale rectangulaire définie, entre deux faces principales destinées à constituer pour l'embase 23 une face périphérique

extérieure 26 et une face périphérique intérieure 27, l'une et l'autre cylindriques de révolution autour de l'axe 19, par deux faces de chant 28 et 29 planes, perpendiculaires aux faces 26 et 27 et mutuellement parallèles, et deux faces de chant 30 et 31 également planes, perpendiculaires aux faces 26 et 27 et mutuellement parallèles mais perpendiculaires aux faces de chant 28 et 29.

Par la suite, compte tenu de ce mode de réalisation de l'embase 23, toute dimension mesurée parallèlement aux faces de chant 26 et 27 sur le développement à plat de la figure 7 sera qualifiée de circonférentielle, alors que les dimensions mesurées parallèlement aux faces de chant 30 et 31 seront considérées selon le cas comme des hauteurs ou des profondeurs.

Les faces de chant 28 et 29 sont mutuellement espacées d'une distance ou hauteur hi inférieure à la moitié de H et constituant la hauteur hors tout de l'embase 23 sur le plancher principal 2 ; en effet, après enroulement pour constituer l'embase 23, la face de chant 28 constitue pour l'embase 23 une extrémité inférieure d'appui à plat sur le plancher principal 2, et présente à cet effet la forme d'une couronne plane, de révolution autour de l'axe 19 auquel elle est perpendiculaire, alors que la face de chant 29 définit pour l'embase 23, une extrémité supérieure, également annulaire, plane, de révolution autour de l'axe 19 auquel la face de chant 29 est alors également perpendiculaire. On peut choisir pour hi une valeur de l'ordre de 35 mm, pour faire face à la plupart des besoins en ce qui concerne la valeur de H, mais ce chiffre n'est indiqué qu'à titre d'exemple non limitatif.

Entre les faces de chant 30 et 31, orientées verticalement lorsque l'embase 23 est formée, la tôle présente une dimension Li inférieure de quelques centimètres à la circonférence d'un cercle de diamètre Dt si bien qu'après enroulement pour constituer l'embase 23, entre les faces de chant 30 et 31 subsiste une fente 32 visible à la figure 2, où seule l'embase 23 du plot 21 a été illustrée, cette fente 32 s'étendant sur la totalité de la

hauteur hi de l'embase 23 et constituant un accès radial au passage 22 à travers l'embase 23. A titre d'exemple non limitatif, la différence précitée entre la valeur de Li et la longueur d'un cercle de diamètre Dt peut tre de l'ordre de 65 mm, ce qui constitue approximativement la largeur Il de la fente 32 entre les faces de chant 30 et 31 lorsque l'embase 23 est vue en plan horizontal.

Le chapiteau 24, par exemple réalisé sous forme d'un tronçon d'un tube de matière plastique de mme épaisseur ei que la tôle constituant l'embase 23, présente quant à lui, lorsqu'il est vu dans son développement à plat, la forme d'une bande présentant, entre deux faces principales 35,36 alors planes et mutuellement parallèles, constituant pour le chapiteau 24 respectivement une face périphérique extérieure et une face périphérique intérieure, l'une et l'autre cylindriques de révolution autour de l'axe 19 avec un diamètre de la face périphérique intérieure 36 égal à Dl, deux faces de chant 33 et 34 planes, mutuellement parallèles et perpendiculaires aux faces 35 et 36. Les faces de chant 33 et 34 constituent pour le chapiteau 24 des faces annulaires planes, de révolution autour de l'axe 19 auquel elles sont perpendiculaires, et plus précisément une face d'extrémité inférieure par laquelle le chapiteau 24 repose sur l'embase 23 par l'intermédiaire des moyens de calage 25, dans des conditions qui seront décrites ultérieurement, et une face d'extrémité supérieure sur laquelle les dalles 8, par leurs faces inférieures 9, et le cas échéant les dalles 7, par leurs faces inférieures non illustrées, s'appuient à plat autour de l'ouverture 20.

Contrairement à l'embase 23, le chapiteau 24 est continu en direction circonférentielle, de mme que ses faces 33 et 34, et il présente parallèlement à ses faces 33 et 34, lorsqu'il est vu développé à plat, une dimension L2 qui est celle de la circonférence d'un cercle de diamètre Di.

Les deux faces de chant 33 et 34 sont mutuellement espacées d'une distance ou hauteur h2 qui est inférieure à la distance H et plus

précisément, dans l'exemple illustré, inférieure à la moitié de la distance H ; toutefois, pour une valeur déterminée de hi, inférieure à la moitié de la plus petite valeur que l'on puisse raisonnablement envisager pour H, h2 peut tre choisi librement en fonction de la valeur que l'on désire donner à H, pour un dimensionnement déterminé des moyens de calage 25 qui seront décrits par la suite.

En effet, comme il ressortira de la suite de la description, on regroupe de préférence sur l'embase 23 et sur les moyens de calages 25 un ensemble de découpes ou autres caractéristiques de conformation dont certaines pourraient également tre aménagées sur le chapiteau 24, afin de faire de celui-ci un composant particulièrement simple, que l'on peut couper à toute dimension h2 voulue, dans un tube par exemple de matière plastique, pour assurer en fonction des besoins en termes de valeur de H le complément, à H, d'une hauteur hi déterminée d'une embase 23 standardisée compte tenu de l'utilisation de moyens de calage 25 également standardisés comme intermédiaires d'appui du chapiteau 24 sur l'embase 23.

A cet égard, l'utilisation de moyens de calage 25 indépendants du chapiteau 24 se révèle avantageuse en ce qu'elle permet de se dispenser de toute découpe de ce dernier en particulier au niveau de la face de chant 33 définissant son extrémité inférieure d'appui sur l'embase 23, mais il est bien entendu que l'on ne sortirait cependant pas du cadre de la présente invention en intégrant au chapiteau 24, sous forme de découpes particulières de la face de chant 33, d'une façon qui n'a pas été illustrée mais pourra aisément tre déduite de la suite de la description, les moyens de calage 25 qui seront décrits comme indépendants du chapiteau 24.

Par contre, la face de chant 29 de l'embase 23 présente, de façon régulièrement répartie entre les faces de chant 30 et 31, c'est-à-dire de façon régulièrement répartie angulairement autour de l'axe 19, trois évidements mutuellement identiques 37 dont chacun constitue un groupe

respectif 38 de gradins 39 mutuellement identiques, s'éloignant progressivement, pas à pas, de la face de chant 29 dans un mme sens circonférentiel 40 allant de la face de chant 31 vers la face de chant 30.

Chaque évidement 37 s'étend ainsi sur une longueur 12 de la face de chant 29 inférieure au tiers de Li et par exemple de 90 mm pour la valeur précitée de Li, ce chiffre n'étant indiqué qu'à titre d'exemple non limitatif.

Egalement à titre d'exemple non limitatif, chaque groupe 38 de gradins 39 ainsi défini comporte neuf gradins 39, dont chacun présente ainsi parallèlement à la face de chant 29 une longueur 13 égale au 9ème de 12, soit à 10 mm dans l'exemple non limitatif illustré.

Chacun des gradins 39 est plan et est situé dans un plan géométrique respectif 41 perpendiculaire à l'axe 19, comme il est illustré, mais peut également présenter en référence à un tel plan 41 une légère pente descendante, c'est-à-dire s'éloignant de la face de chant 29, en sens opposé au sens 40, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un homme du métier. Les trois groupes 38 de gradins 39 étant mutuellement identiques, chaque gradin 39 d'un groupe 38 est coplanaire à un gradin 39 de chacun des autres groupes 38.

Perpendiculairement à la face de chant 29, c'est-à-dire en direction verticale, les gradins 39 sont mutuellement décalés d'une distance ou hauteur h3, qui à titre d'exemple non limitatif, peut tre de 2 mm et est en tout cas inférieure au rapport de la dimension ou hauteur hi au nombre de gradins 39.

On observera que celui des gradins 39 qui, dans chaque groupe 38, est situé plus en amont en référence au sens circonférentiel 40 est décalé par rapport à la face de chant 29 de la mme distance h3 que deux gradins 39 deux à deux, si bien que la face 29 elle-mme définit immédiatement en amont de chaque groupe 38 un gradin 39 supplémentaire. A cet effet, le groupe 38 situé le plus en amont en référence

au sens 40, c'est-à-dire le plus proche de la face de chant 31, est espacé de celle-ci d'une distance 14 au moins égale à 13.

Les moyens de calage 25, qui vont tre décrits à présent, sont conçus pour servir d'intermédiaire d'appui de la face de chant 33 du chapiteau 24 sur des sous-groupes 52 choisis, mutuellement identiques, de gradins 39 de chaque groupe 38, afin de permettre un réglage de la valeur de H pour des valeurs déterminées de h1 et h2, avec un pas de h3 dans le réglage, étant entendu que le réglage peut tre affiné si nécessaire, pour obtenir une coplanéarité des faces supérieures 8 et 10 des dalles 6 et 7, par recoupage des chapiteaux 24 concernés et/ou par interposition de cales entre le chant 34 des chapiteaux 24 concernés et les faces inférieures des dalles concernées, cette insertion pouvant s'effectuer après la pose des dalles, à travers les ouvertures 20 dont les dimensions sont suffisantes pour permettre le passage d'une main et la manipulation d'une cale à l'intérieur du passage 22 correspondant.

D'une façon non représentée, les moyens de calage 25 pourraient se présenter sous forme d'une cale annulaire unique, intercalée coaxialement entre les faces de chant 33 et 29 et de préférence munie de moyens appropriés de retenue à l'encontre d'un décalage radial par rapport à ces derniers, en référence à l'axe 19. La conception d'une telle cale unique, de mme que celle de moyens de calage directement intégrés à la face de chant 33 du chapiteau 24, pourraient tre aisément déduites, par un homme du métier, du mode de réalisation préféré des moyens de calage 25 qui va tre décrit à présent.

Selon ce mode de mise en oeuvre préféré, les moyens de calage 25 sont constitués d'autant de cales individuelles 42, mutuellement indépendantes, que de groupes 38 de gradins 39, c'est-à-dire de trois cales 42 dans l'exemple illustré ; dans la mesure où l'on pourrait cependant prévoir un nombre supérieur de groupes 38, mutuellement identiques et

régulièrement répartis angulairement autour de l'axe 19 le long de la face de chant 29, de gradins 39 mutuellement identiques, on pourrait également prévoir un nombre supérieur à trois, en rapport avec le nombre de groupes 38 de cales 42 mutuellement indépendantes.

Les cales 42 sont mutuellement identiques et chacune d'entre elles peut tre avantageusement réalisée, à titre d'exemple non limitatif, par soudure à plat, l'une sur l'autre, de trois plaques de tôle 43,44, 45 qui, lorsque la cale 42 coopère avec l'embase 23 et le chapiteau 24, sont orientées verticalement et constituent en référence à l'axe 19 une plaque radialement extérieure, une plaque radialement intermédiaire et une plaque radialement intérieure.

Seule la plaque intermédiaire 44 sert d'intermédiaire d'appui entre le chant inférieur 33 du chapiteau 24 et un sous-groupe 52 de gradins 39, par exemple cinq gradins 39 dans l'exemple illustré, et les plaques extérieure 43 et intérieure 45 constituent des joues qui la retiennent à l'encontre d'un basculement ou de tout autre mouvement radial en référence à l'axe 19 par appui respectivement sur les faces périphériques extérieures 26, 35 de l'embase 23 et du chapiteau 24 et sur leurs faces périphériques intérieures 27,36.

A cet effet, la plaque intermédiaire 44 présente une épaisseur égale à ei entre deux faces principales 46,47 qui, lorsque la cale 42 est en service, sont verticales et présentent un cintrage selon une forme cylindrique de révolution autour de l'axe 19, avec un diamètre égal à D1 en ce qui concerne la face 47 qui est tournée vers cet axe 19 et prolonge ainsi sans décrochement les faces périphériques intérieures 27 et 36 de l'embase 23 et du chapiteau 24, alors que la face 46, tournée dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19, prolonge sans décrochement les faces périphériques extérieures 26 et 35 de l'embase 23 et du chapiteau 24.

Vers le haut, les deux faces principales 46 et 47 se raccordent à une face supérieure de chant 48 plane et perpendiculaire à l'axe 19 pour servir d'appui localisé, à plat, à la face inférieure de chant 33 du chapiteau 24 alors que vers le bas, les deux faces principales 46 et 47 se raccordent à une face inférieure de chant 49 présentant la forme d'un groupe 50 de gradins 51 qui s'éloigne progressivement de la face de chant 48 dans le sens 40 et sont étroitement complémentaires des gradins 39 du sous-groupe 52 de gradins 39 avec lequel la cale 42 est appelée à coopérer, étant entendu que ce sous-groupe 52 peut tre choisi librement, en fonction de la hauteur H, dans chaque groupe 38 de gradins 39. Ainsi, dans l'exemple illustré dans lequel chaque sous-groupe 52 comporte cinq gradins 39, le groupe 50 comporte lui-mme cinq gradins 51 qui sont situés au moins approximativement dans des plans respectifs non référencés perpendiculaires à l'axe 19, mutuellement espacés parallèlement à l'axe 19 de la mme distance h3 de deux gradins 39 et présentent chacun la mme dimension circonférentielle 13 qu'un gradin 39.

Le gradin 51 le plus éloigné de la face de chant 48, c'est-à-dire le plus en aval compte tenu du sens 40, est espacé de cette face 48 d'une distance ou hauteur h4 qui, dans l'exemple illustré, est la mme que la distance qui sépare la face de chant 29 de l'embase 23 le gradin 39 le plus éloigné de cette face 29, c'est-à-dire également le plus en aval en référence au sens 40, mais qui pourrait également tre supérieure à cette distance.

En direction circonférentielle, les deux faces principales 46 et 47 de mme que les faces de chant 48 et 49 se raccordent à deux faces de chant 53,54 perpendiculaires aux faces 46,47, 48, 49 et situées dans des plans géométriques non référencés incluant l'axe 19, ces deux faces 53 et 54 étant mutuellement espacées circonférentiellement d'une distance 14 qui correspond aux dimensions circonférentielles du groupe 50 de gradins 51 et du sous-groupe 52 de gradins 39.

Ainsi, si l'on adopte à titre d'exemple non limitatif les valeurs précitées pour 13, pour h3 et pour le nombre de gradins 39 dans chaque groupe 38 et dans chaque sous-groupe 52, la valeur de h4 est égale à 90 mm, et celle de 14 de 50 mm, mais ces chiffres sont également donnés à titre d'exemples non limitatifs.

La plaque extérieure 43 est également cintrée de façon à présenter respectivement dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19 et dans le sens d'un rapprochement par rapport à celui-ci des faces principales 55,56 épousant un cylindre géométrique de révolution autour de l'axe 19, avec un diamètre identique à celui de la face 46 de la plaque intermédiaire 44 en ce qui concerne la face 56 qui s'applique de façon aussi continue que possible sur cette face 46, sur laquelle elle est fixée par soudure. De mme, la paroi intérieure 45 est cintrée de façon à présenter respectivement dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19 et vers celui-ci des faces principales 57,58 épousant un cylindre géométrique de révolution autour de l'axe 19, avec un diamètre égal à Dt en ce qui concerne la face 57 qui s'applique de façon continue sur la face 47 à laquelle elle est fixée par soudure.

En direction circonférentielle, les plaques 43 et 45 sont délimitées par des faces de chant planes, coplanaires avec des faces de chant 53 et 54 de la plaque intermédiaire 44, respectivement, si bien que l'on a utilisé les références numériques 53 et 54 pour désigner également ces faces de chant des plaques 43 et 44.

Par ailleurs, présentant la forme d'un rectangle lorsqu'elles sont développées à plat, les plaques extérieure 43 et intérieure 45 sont délimitées vers le bas par une face inférieure respective de chant 59,60 et vers le haut par une face supérieure respective de chant 61,62, plane et perpendiculaire aussi bien aux faces principales correspondantes 55,56, 57,58 qu'aux faces de chant 53,54. Les deux faces de chant 59 et 60 sont situées dans un

mme plan géométrique non référencé perpendiculaire à l'axe 19 et il en est de mme des deux faces de chant 61 et 62.

Entre sa face inférieure de chant 59,60 et sa face supérieure de chant 61,62, chacune des plaques 43 et 45 présente une mme dimension ou hauteur h5, parallèlement à l'axe 19, et cette dimension h5 est supérieure à la dimension h4 de telle sorte que les deux plaques 43 et 45 forment une saillie verticalement respectivement en dessous de la face inférieure de chant 49 de la plaque intermédiaire 44 et au-dessus de la face supérieure de chant 48 de celle-ci, de façon à délimiter avec chacune de ces faces de chant 49, 48 une gorge respective 115,116 d'emboîtement respectivement sur l'embase 23, par la face supérieure de chant 29 de celle-ci, et sous le chapiteau 24, par la face inférieure de chant 33 de celui-ci.

Plus précisément, la hauteur h5 est telle que : - les faces supérieures de chant 61,62 des plaques extérieure 43 et intérieure 45 forment vers le haut, par rapport à la face supérieure de chant 48 de la plaque intermédiaire 44, une saillie d'une hauteur h6 au plus égale, et de préférence inférieure à la plus faible des valeurs que l'on puisse tre amené à donner à la hauteur h2 du chapiteau 24 dans la gamme des valeurs possibles de H, compte tenu de la hauteur hl de l'embase 23, et - les faces inférieures de chant 59,60 des plaques extérieure et intérieure 43,45 forment sous le gradin 51 le plus éloigné de la face de champ 48 de la plaque intermédiaire 44 une saillie d'une hauteur h7 inférieure à la différence entre les hauteurs hl et h4, et ceci d'une valeur au moins égale à celle d'une hauteur h8 qui sera définie ultérieurement.

Un homme du métier comprendra aisément qu'en posant chaque cale 42, à plat par chacun des gradins 51, sur les gradins 39 d'un sous- groupe de gradins 39 disposé identiquement dans chaque groupe 38, en plaçant au contact des faces périphériques extérieure 26 et intérieure 27 de l'embase 23 les faces 56 et 57 des parois 43 et 45, on place les faces

supérieures de chant 48 des plaques 45 des différentes cales 42 dans un mme plan géométrique non référencé, perpendiculaire à l'axe 19, pour fournir un appui localisé, à plat, à la face inférieure de chant 33 du chapiteau 24 dont la face supérieure de chant 34 se trouve placée à un niveau H conditionné par le choix ainsi effectué du sous-groupe 52.

Chaque plot 21 offre ainsi un appui stable, à la hauteur déterminée H du plancher principal 2, pour le plancher surélevé 5 et le risque que le réglage de hauteur ainsi effectué soit modifié accidentellement ou se modifie à la longue, par exemple sous l'effet de vibrations, est extrmement réduit.

En outre, en dépit de la faible épaisseur e1 de la tôle constituant l'embase 2 et du tube constituant le chapiteau 24, et en raison du choix d'un diamètre Di plus grand que les dimensions horizontales habituelles des plots, les plots 21 permettent de donner aux dalles 6,7 un appui stable sur le sol principal 2. Dans le cas de dalles 6 particulièrement chargées, on peut de plus prévoir des plots 21 supplémentaires, servant d'appui aux dalles par exemple dans une zone centrale de celles-ci.

Naturellement, les plots 21 doivent tre non seulement réglés en hauteur, mais également positionnés en plan, préalablement à la pose des dalles 6,7, sur le plancher principal 2 en fonction d'un positionnement prévu des noeuds 16 de croisement entre les lignes de joint 14 et 15 des dalles lorsqu'elles seront posées, par exemple en harmonie avec un calepinage choisi pour un faux plafond du local 1.

A cet effet, chacun des plots 21 coopère par son embase 23, et plus précisément par des zones de celle-ci localisées à proximité immédiate de sa face inférieure de chant 28, avec un treillis rigide, plat 63 que l'on dépose à plat sur le plancher principal 2 préalablement à l'installation des plots 21, dans une position déterminée en fonction de la

position du mur 3 et de la cloison 4, ou de tout autre délimitation du plancher principal 2, et en fonction de la position prévue pour les noeuds 16.

Dans l'exemple illustré, le treillis 63 est constitué d'un assemblage rigide, réalisé sur le plancher principal 2 lui-mme, de treillis élémentaires 64 rigides, plats, préfabriqués, pour des raisons de facilité et de rapidité de mise en oeuvre, mais on pourrait éventuellement prévoir de le réaliser d'une seule pièce, par exemple directement sur le plancher 2, dans des conditions qu'un homme du métier déduira aisément de la suite de la description.

Chacun des treillis élémentaires 64 présente une forme en plan rectangulaire, dont les dimensions sont par exemple de 2 m sur 1,20 m pour faciliter sa manutention, étant entendu que plusieurs treillis élémentaires peuvent également se présenter sous une forme articulée entre eux pour tre dépliés sur le plancher principal 2.

Chacun de ces treillis élémentaires 64 est constitué d'un assemblage soudé de tiges ou fils métalliques rectilignes, par exemple de section respective circulaire avec un diamètre de 5 mm, par exemple en acier galvanisé, qui se croisent à angle droit pour former des mailles carrées mutuellement identiques 67 dont les côtés présentent une longueur 15 égale à un sous-multiple entier de la distance 16 séparant mutuellement deux lignes de joint 14 ou 15 mutuellement parallèles et voisines, ce qui correspond approximativement à la distance séparant mutuellement deux faces latérales de chant 12, mutuellement parallèles, d'une dalle 6. Ainsi, pour les valeurs numériques indiquées précédemment et à titre d'exemple non limitatif, alors que la valeur de 16 est de 50 cm, la valeur de 15 est dans l'exemple illustré de 10 cm.

Plus précisément, comme le montrent les figures 2 et 8, chaque treillis élémentaire 64 est formé de fils rectilignes 65, mutuellement parallèles, qui constituent une nappe inférieure, reposant à plat sur le plancher principal 2 et sont orientés parallèlement aux lignes de joint 15, à

l'aplomb desquelles sont disposés certains fils 65, et de fils 66 également rectilignes et mutuellement parallèles mais orientés à angle droit par rapport au fil 65 lorsque le treillis élémentaire 64 est vu en plan, ces fils 66 formant une deuxième nappe qui repose sur la nappe de fils 65 et se trouve donc espacée du plancher principal 2 par celle-ci, en pratique d'une hauteur hg égale au diamètre bt des fils 65, auxquels le diamètre d des fils 66 est d'ailleurs identique ; les fils 66 sont orientés parallèlement aux lignes de joint 14, à l'aplomb desquelles sont disposés certains de ces fils 66.

Les treillis élémentaires 64 sont assemblés mutuellement, à l'état mutuellement juxtaposé, par des moyens de calage mutuel à l'encontre d'un glissement relatif sur le plancher 2 ; de mme, ils sont calés à l'encontre d'un tel glissement par rapport au mur 3 et à la cloison 4.

A cet effet, on utilise des moyens de calage plus particulièrement visibles aux figures 3 à 6, lesquels sont conçus pour conserver d'un treillis élémentaire 64 à l'autre la régularité de répartition de leurs mailles 67, afin que le treillis 63 dans son ensemble présente une répartition régulière des mailles 67.

A cet effet, les moyens de calage entre deux treillis élémentaires 64 sont conçus de façon à : - aligner les fils 66 de deux treillis élémentaires 64 mutuellement juxtaposés dans la direction de ces fils 66, c'est-à-dire des lignes de joint 14, en maintenant, entre les fils 65 de rive de ces deux treillis élémentaires 64 un écartement 17 identique à 15, - aligner les fils 65 de deux treillis élémentaires 64 mutuellement juxtaposés dans la direction de ces fils 65 et des lignes de joint 15 en maintenant entre les fils 66 de rive des deux treillis élémentaires 64 un écartement is également identique à 15.

A cet effet, on utilise avantageusement, à titre de moyens de calage mutuel de deux treillis élémentaires 64, de mme qu'à titre de moyen

de calage des treillis vis-à-vis du mur 3 et la cloison 4, des entretoises identiques 68 dont un exemple préféré de réalisation est illustré aux figures 3 à 6, étant entendu qu'entre les treillis élémentaires 64 et le mur 3 ou la cloison 4 peuvent tre utilisées des entretoises maintenant vis-à-vis de ce mur 3 et de la cloison 4 une distance différente de la distance 17 ou 18 et que, le cas échéant, le treillis élémentaire peut tre recoupé le long du mur 3 et de la cloison 4, pour s'adapter au mieux aux contours du plancher 2 en parvenant jusqu'à proximité immédiate du mur 3 ou de la cloison 4 quelles que soient leur conformation géométrique et leur position relative.

Comme le montrent les figures 3 à 6, une entretoise 68, que l'on décrira dans son dimensionnement approprié au maintien d'un écartement mutuel 17 ou 18 entre deux treillis élémentaires 64 voisins, est constituée d'un assemblage rigide d'un fil 69 rectiligne, de section identique à celle des fils 65 et 66, et de deux embouts 70 de clipsage soit sur les fils de rive 65 de deux treillis élémentaires 64 voisins, comme le montrent les figures 3 à 5, soit sous les fils de rive 66 de deux treillis élémentaires 64 voisins comme le montre la figure 6, dans des conditions telles que, respectivement, le fil 69 assure un raccordement, en ligne droite, respectivement entre deux fils 66 ou entre deux fils 65 des treillis élémentaires 64 ainsi voisins et assemblés mutuellement.

A cet effet, le fil 69 présente une longueur 19 égale à 17 ou tu, diminuée du diamètre di ou d2 d'un fil 65 ou 66, entre deux faces extrmes planes 71, perpendiculaires à un axe 72 du fil 69.

Par chacune de ces faces 71, le fil 69 est raccordé solidairement à un embout 70 respectif, les deux embouts 70 étant décalés d'un mme côté de l'axe 72 par rapport au fil 69 et définissant chacun une forme en étrier d'axe respectif 73, les deux axes 73 étant situés perpendiculairement à un mme plan moyen 74 de l'entretoise 68, incluant l'axe 72. Dans ce plan, les

axes 73 sont espacés de l'axe 72 d'une mme distance hio égale au diamètre d3 du fil 69, c'est-à-dire aux diamètres di et d2 des fils 65 et 66.

Chacun des embouts 70, en forme d'étrier, est ouvert dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 72, dans le plan 74 précité, et présente vers l'axe 73 respectif une face périphérique intérieure 75 qui peut tre amenée, par déformation élastique de l'embout 70, à une configuration dans laquelle elle est cylindrique de révolution autour de l'axe 73 avec un diamètre identique aux diamètres di et d2 et un développement angulaire, autour de l'axe 73 respectif, légèrement supérieur à 180°, étant entendu que chaque embout 70 tend par élasticité à se refermer à partir de cette position, d'une part, et peut également tre amené par déformation élastique à une conformation dans laquelle il s'ouvre sur une distance égale à di ou dz mesurée parallèlement à l'axe 72.

Ainsi, par les embouts 70, l'entretoise 68 peut tre clipsée soit sur deux fils 65 de rive voisins, soit sous deux fils 66 de rive voisins, et maintenir entre eux l'écartement mutuel 17 OU 18 respectivement souhaité, comme le montrent respectivement les figures 3 et 6.

En outre, chaque embout 70 est constitué, comme le montrent les figures 4 et 5, de deux parties 76 et 77 dont chacune définit un tronçon de la face périphérique intérieure 75 et qui sont mutuellement symétriques par rapport au plan 74, en étant mutuellement espacées, perpendiculairement au plan 74, d'une distance lio supérieure aux diamètres di et d2 mais de préférence approximativement égale à ceux-ci. Ainsi, en emboîtant les deux parties 76,77 d'un embout 70 sur un fil 65, de part et d'autre d'un fil 66, comme le montrent les figures 3 à 5, ou sous un fil 66, de part et d'autre d'un fil 65, comme le montre la figure 6, on immobilise l'embout 70 respectivement sur le fil 65 ou sous le fil 66 dans une position dans laquelle le fil 69 est placé dans le prolongement du fil 66 en question ou du fil 65 en question, respectivement. Cependant, les embouts 70 peuvent également tre encliquetés en tout point d'un fil 65 ou 66.

Lorsqu'une entretoise 68, dont le fil 69 présente éventuellement une longueur différente de b, est utilisée pour assurer le calage d'un treillis élémentaire 64 par rapport au mur 3 ou à la cloison 4, elle n'est naturellement encliquetée sur un fil 65 ou sous un fil 66 que par l'un de ses embouts 70, l'autre embout servant de butée sur le mur 3 ou la cloison 4, à l'encontre d'un glissement du treillis élémentaire 64 en question, et plus généralement du treillis 63 dans son ensemble sur le plancher principal 2.

Pour autoriser le montage des entretoises 68 qui vient d'tre décrit, on réalise le treillis élémentaire 64 de telle sorte que les fils 65 et 66 ne forment pas de saillie, en plan, par rapport aux fils de rives 66 et 65, respectivement, ce qui présente en outre l'avantage d'éviter des risques de blessure au personnel de manutention. A cet effet, par exemple, chaque fil 65 présente à ses deux extrémités une face frontale plane 66 à ras d'un fil de rive 66 respectif, et chaque fil 66 présente à ses deux extrémités une face frontale plane respective 79 à ras d'un fil 65 de rive respectif, les faces frontales 78 et 79 étant perpendiculaires à un axe 80, 81 du fil respectif 65, 66.

Le treillis 63 ainsi constitué par les treillis élémentaires 64, ou constitué autrement, coopère avec les embases 23 des plots 21 pour retenir ces derniers à l'encontre d'un glissement sur le plancher 2, dans une position relative rigoureuse telle que chaque plot 21 soit coaxial à un noeud 16 respectif de croisement entre deux lignes de joint 14,15 du plancher surélevé 5 à réaliser.

A cet effet, le treillis 63 est disposé, sur le plancher 2, de telle sorte qu'un croisement 82 entre un fil 66 et un fil 65 soit placé selon chaque axe 19 du plancher surélevé 5 à réaliser, et chaque embase 23 présente dans son chant inférieur 28 des découpes 83 lui permettant de chevaucher

de façon courante, lorsqu'elle est intégralement disposée au-dessus d'un treillis élémentaire 64, trois fils 65 voisins et des découpes 84 lui permettant de s'ancrer à la façon d'une monture à baïonnette sur trois fils 66 voisins alors que le treillis élémentaire 64, par les fils 65, et l'embase 23, par sa face inférieure de chant 28, entre les découpes 83 et 84, reposent à plat sur le plancher principal 2.

On observera que, localement, lorsqu'un plot 23 chevauche la jonction entre deux treillis élémentaires 64, le fil 69 d'une entretoise 68 peut se substituer selon le cas à un fil 65 ou à un fil 66 dans cette coopération avec l'embase 23, d'une façon qui ne sera pas détaillée mais qu'un homme du métier déduira aisément de la description qui va tre faite, à présent, du mode de coopération de l'embase avec trois fils 65 et trois fils 66.

En vue du passage sur les fils 65 concernés, les découpes 83 aménagées dans la face inférieure de chant 28 de l'embase 23 présentent, lorsque cette embase 23 est développée à plat comme à la figure 7, une forme simplement rectangulaire, définie par un fond 85 parallèle à la face de chant 28 et espacé de cette dernière d'une distance h8 approximativement égale au diamètre dt d'un fil 65 mais légèrement supérieur à celui-ci, de préférence, et par deux faces de flanc 86 planes, mutuellement parallèles, perpendiculaires aux faces principales 26 et 27 comme si la face de fond 85 et raccordant cette dernière à la face de chant 28. Les découpes 83 sont ici au nombre de cinq seulement, la fente 32 existant entre les faces de chant 30 et 31 se substituant à l'une d'entre elles pour chevaucher l'un des fils 65.

Entre deux découpes voisines 83 de mme qu'entre la découpe 83 la plus proche de la face de chant 31 et la découpe 83 la plus proche de la face de chant 30 sont aménagées les découpes 84, ici au nombre de six, lesquelles présentent une forme en « L » inversé lorsque l'embase 23 est vue par l'une de ses faces principales 26,27.

Plus précisément, chaque découpe 84 présente une branche 87 parallèle aux faces de chant 30 et 31 ainsi qu'à l'axe 19, et une branche 88 quant à elle parallèle à la face de chant 28 et s'étendant dans le sens 40 à partir de la branche 87.

Encore plus précisément, chaque découpe 84 présente une face de fond 89 parallèle à la face de chant 28 et située à une distance h de celle-ci sensiblement égale à la somme des diamètres dt et d2 mais légèrement supérieure à celle-ci, et une face de flanc 90 amont, en référence au sens 40, raccordant la face de fond 89 à la face de chant 28 perpendiculairement à celle-ci ; les faces 89 et 90, de mme que les autres faces délimitant la découpe 84, sont par ailleurs perpendiculaires aux faces principales 26 et 27 de l'embase 23.

Vers l'aval en référence au sens 40, la face de fond 89 se raccorde à une autre face de flanc 91 plane comme la face 90, parallèle à celle-ci et placée en regard de celle-ci. Cette face de flanc 91 raccorde la face de fond 89, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de la face de chant 28, à une face 92 plane, parallèle aux faces 89 et 28 et placée en regard de la face 89 ; cette face 92 est espacée de la face de chant 28 d'une distance h12 approximativement égale, mais de préférence légèrement inférieure, à la distance hg ou au diamètre di des fils 65.

Cette face 92 raccorde elle-mme vers l'amont, en référence au sens 40, la face de flanc 91 à une face de flanc 93 plane et orientée comme la face 91, c'est-à-dire placée en regard de la face 90 ; cette face de flanc 93 raccorde la face 92 à la face de chant 28.

On observera que chacune des découpes 83 est placée approximativement sous une zone centrale des évidements 37 ou sous une zone du chant 29 centrale entre deux évidements 37 consécutifs, et que chaque découpe 84 est située sous une zone amont d'un évidement 37, ou immédiatement en aval d'un tel évidement 37, ce qui évite de trop

affaiblir l'embase 23 par la présence des évidements 37 et des découpes 83 et 84.

Les découpes 83 et 84 sont dimensionnées en direction circonférentielle, en fonction des diamètres dt et d2 des fils 65 et 66 ainsi que du diamètre Dt et la longueur 15 du côté d'une maille, d'une façon qui peut tre calculée mais également déterminée empiriquement, sans difficulté, de telle sorte que l'on puisse fixer chaque embase 23 sur un treillis élémentaire 64, ou à cheval sur deux treillis élémentaires 64, en la faisant descendre de telle sorte que son axe 19 coïncide avec le croisement 82 et que les découpes 84 puissent venir s'engager par leurs branches 87, verticalement, sur les trois fils 66 concernés, alors que les découpes 83 ainsi que la fente 32 viennent s'engager sur les fils 65 concernés, jusqu'à ce que l'embase 23 vienne s'appuyer à plat sur le plancher principal 2 par sa face inférieure de chant 28 entre les découpes 83 et 84. Les dimensions et positions des découpes 83 et 84 en direction circonférentielle sont en outre telles qu'après ce mouvement, on puisse, par une rotation de l'embase 23 en sens opposé au sens 40 autour de l'axe 19 coïncidant alors avec le croisement 82, amener les découpes 84 à s'engager par les branches 88 autour des fils 66 concernés et s'ancrer sur ces derniers à la façon d'une monture à baïonnette, ce qui immobilise l'embase 23 sur le treillis élémentaire 64 ou sur les deux treillis élémentaires 64 voisins, respectivement, c'est-à-dire sur le treillis 63 considéré dans son ensemble.

Si, comme on l'a fait à la figure 7, on affecte les lettres « A » à « M », dans l'ordre, respectivement à la jonction entre la face inférieure de chant 28 et le chant 30, définissant la fente 32 d'un côté de celle-ci, à la découpe qui en est la plus proche, à savoir une découpe 84, à la découpe suivante en allant du chant 30 vers le chant 31, à savoir une découpe 83, et ainsi de suite aux découpes 84 et 83 se succédant jusqu'à la jonction entre la face inférieure de chant 28 et le chant 31 définissant la fente 32 à l'opposé

du chant 30, la lettre « M » étant affectée à cette fonction, l'embase 23 occupe, après mise en prise des branches 88 des découpes 84 avec des fils 66, la position illustrée à la figure 2, où l'on retrouve les lettres « A » à « M ». Dans cette position : - « A » se trouve situé à proximité de l'un, extrme, des trois fils 66 sur lesquels s'effectuent l'emboîtement et la prise à baïonnette et de l'un, extrme, des trois fils 65 sur lesquels s'effectue l'emboîtement simple, entre ces fils extrmes et le croisement 82 entre les deux fils médians 65, 66 des groupes de trois fils 65,66 ainsi constitués ; - « B » chevauche le fil extrme 66 dont « A » est ainsi voisin, et s'ancre à baïonnette sur lui ; « C » chevauche le fil 65 médian, à l'opposé du croisement 82 par rapport au fil 66 extrme précité ; - « D » chevauche ce fil 66 extrme en s'ancrant sur lui à baïonnette ; - « E » chevauche le fil 65 extrme opposé au fil 65 extrme précité ; - « F » chevauche, en s'ancrant sur lui à baïonnette, le fil 66 médian à l'opposé du croisement 82 par rapport au fil 65 que chevauche « E » ; - « G » chevauche le mme fil 65 extrme que « E » ; - « H » chevauche, en s'y ancrant à baïonnette, l'autre fil 66 extrme ; « I » chevauche le fil 65 médian, à l'opposé du croisement 82 par rapport à cet autre fil 66 extrme ; - « J » chevauche cet autre fil 66 extrme en s'ancrant sur lui à baïonnette ; - « K » chevauche le fil 65 extrme cité en premier ; - « L » chevauche le fil 66 médian en s'ancrant sur lui à baïonnette, à l'opposé du croisement 82 par rapport au fil 65 extrme premièrement cité ; - « M » reste situé à l'opposé du croisement 82 par rapport au fil 65 extrme premièrement cité, entre le fil 66 médian et le fil extrme

premièrement cité, de telle sorte que la fente 32 chevauche le fil 65 extrme premièrement cité.

La distance circonférentielle séparant alors « A », c'est-à-dire le chant 30, du fil 65 extrme premièrement cité est au moins égale à la course circonférentielle qu'il est nécessaire de faire accomplir à l'embase 21, en sens opposé au sens 40, après l'avoir simplement emboîtée sur les fils 65 et 66 jusqu'à l'amener au contact, à plat, du plancher principal 2, pour amener les branches 88 des découpes 84 en prise, à baïonnette, avec les fils 66, ce qui impose une limite maximale à la distance circonférentielle entre « A » et « B », alors que la distance circonférentielle entre « L » et « M » est conditionnée par le fait que le chant 31 ne doit pas venir butter sur le fil 65 extrme premièrement cité avant l'accomplissement de cette course.

Comme on l'a indiqué plus haut, les caractéristiques correspondantes de dimensionnement peuvent tre aisément déterminées par un homme de métier.

Chaque embase 23, c'est-à-dire chaque plot 21, peut ainsi tre mis en place avec précision en vue de la pose ultérieure des dalles 6 et 7.

Dans la mesure où l'appui de chaque embase 23 à plat, par son chant inférieur 28, sur le plancher principal 2 entre les fils 65 et 66 procure en lui-mme une stabilité suffisante à chaque plot 21, on peut également se dispenser d'une prise à baïonnette entre chaque embase 23 et le treillis 63, auquel cas on donne aux découpes 84 une forme similaire à celle des découpes 83 si ce n'est qu'on leur conserve leur hauteur hui2. Cette variante n'a pas été illustrée mais pourra tre aisément déduite, par un Homme du métier, d'une variante de réalisation des plots qui sera décrite par la suite, en particulier en référence à la figure 15.

La présence du treillis 63, constitué dans cet exemple des treillis élémentaires 64 mutuellement assemblés par les entretoises 68, présente en outre un intért en ce qu'elle permet de fixer, suivant des cheminements

déterminés entre deux points déterminés, des organes longilignes souples 91 de connexion qui peuvent consister soit en des câbles de raccordement électrique, informatique, téléphonique ou analogues, soit en des gaines souples susceptibles de recevoir à la demande de tels câbles ou analogues.

Ces organes longilignes souples peuvent tre fixés au moyen de colliers souples 94 de type connu, sur les fils 65 et/ou sur les fils 66 et en particulier au croisement de ces fils, entre un point déterminé 92 qui peut tre par exemple constitué par un boîtier de raccordement, fixé au mur 3 ou encore présenter toute autre forme, et un point 93 situé à l'intérieur du passage 22 d'un plot 21, dans lequel l'organe 91 pénètre par la fente 32 de façon à tre accessible par l'ouverture 20 correspondante entre les dalles 6 ou les dalles 6 et 7, en vue de la réalisation de branchements à la demande ; les joints 92 et 93 pourraient également se situer l'un et l'autre à l'intérieur d'un plot 21 respectif.

Dans ces conditions, l'installation d'un plancher surélevé 5 peut s'effectuer par la succession des étapes suivantes.

Une première étape consiste, après avoir effectué le repérage nécessaire, à installer le treillis 63, ou installer et assembler mutuellement les treillis 64 élémentaires, sur le plancher principal 2 dans la position requise, telle que des croisements 82 entre des fils 65 et 66 coïncident avec les axes verticaux 19 des noeuds 16 définis par les lignes de joint 14,15 entre les dalles 6,7 du plancher surélevé 5 à réaliser, et à caler le treillis 63 ainsi installé on réalise par rapport au mur 3 et à la cloison 4.

Ensuite, on met en place les embases 23 des plots 21 de la façon qui vient d'tre décrite, et on les ancre sur le treillis 63 de la façon qui vient d'tre également décrite.

On peut ensuite mettre en place les organes longilignes souples 91 requis, et les fixer suivant des cheminements déterminés par exemple

entre le boîtier de raccordement 92 et un point 93 situé à l'intérieur d'une embase 23 respective.

On positionne ensuite sur des sous-groupes 52 de gradins 39 convenablement choisis de chaque groupe 38 une cale respective 42 et l'on met en place sur l'ensemble des cales 42 ainsi placées du chapiteau 24 du plot 21.

Les plots 21 sont alors terminés et on peut poser les dalles 6,7, par leurs zones de coin telles que 13, sur les faces supérieures de chant 34 des différents chapiteaux 24, en laissant dégagées les ouvertures 20 qui, pour certaines, livrent ainsi accès à un point 93 d'aboutissement d'un organe longiligne souple 91.

Ces ouvertures 20 autorisent en outre l'introduction et la mise en place, entre les faces supérieures de chant 34 de certains chapiteaux 24 et la face inférieure telle que 9 des dalles 6,7, de cales éventuellement nécessaires pour ajuster avec précision le niveau de certaines de ces dalles 6,7 et assurer ainsi une parfaite coplanéarité de leurs faces supérieures en dépit d'éventuels défauts de planéarité du plancher principal 2, sans qu'il soit nécessaire d'ôter les dalles à cet effet.

Ensuite, de préférence, on verrouille mutuellement les zones de coin telles que 13 des dalles 6,7 voisines qui se complètent pour délimiter une ouverture 20, sans obturer celle-ci, au moyen d'une clé 95 dont un exemple non limitatif de réalisation ressort des figures 8 à 11. Pour des raisons de dimensionnement, ces clés 95 sont placées à l'intérieur du passage 22 correspondant avant la pose des dalles, mais on ne les fait coopérer avec ces dernières pour les verrouiller éventuellement qu'après leur pose.

Comme le montrent les figures 8 à 11, chaque clé 95 présente la forme d'une couronne plate, horizontale et d'axe 19 lorsqu'elle est en service

pour verrouiller mutuellement les dalles 6,7, position dans laquelle elle va tre décrite.

Cette couronne 95 est délimitée respectivement vers le haut et vers le bas par une face plane 96,97 pour l'essentiel de révolution autour de l'axe 19 auquel cette face 96,97 est perpendiculaire, et les faces 96,97 sont raccordées mutuellement, vers l'axe 19, par une face périphérique intérieure 98 annulaire de révolution autour de cet axe 19, délimitant un orifice coaxial 117 de la couronne. Cette face 98 présente un diamètre D3 inférieur de quelques centimètres au diamètre D2 mais toutefois suffisant pour permettre le passage d'une main à travers l'orifice 117, en particulier pour effectuer des branchements sur l'organe longiligne souple 91 dans le cas d'un plot 21 correspondant avec un point 93 ou encore introduire et manipuler d'éventuelles cales de réglage fin du niveau des dalles 6,7. Par exemple, en relation avec les dimensions précédemment indiquées pour D2, le diamètre D3 peut tre de 10 cm, ce chiffre étant indiqué à titre d'exemple non limitatif.

Dans la face périphérique intérieure 98 peuvent éventuellement tre creusées trois encoches 99, régulièrement réparties angulairement autour de l'axe 19, lesquelles peuvent tre utilisées pour faciliter un entraînement de la clé 95 en rotation sur elle-mme autour de l'axe 19 en vue de sa fixation sous les dalles 6,7, dans les conditions qui seront décrites ultérieurement.

Dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19, par ailleurs, les faces 97,98 de la clé 95 sont raccordées mutuellement par une face périphérique extérieure 100 cylindrique de révolution autour de l'axe 19 avec un diamètre D4 supérieur au diamètre D2 mais sensiblement inférieur au diamètre Di, et par exemple de 124 mm, ce chiffre étant indiqué à titre d'exemple non limitatif. Cependant, la clé 95 présente solidairement, en saillie sur cette face périphérique extérieure 100, de façon répartie selon deux diamètres orientés perpendiculairement l'un à l'autre, quatre dents 101

dont chacune présente approximativement, lorsqu'elle est vue en plan, la forme d'un trapèze rectangle dont la grande base coïncide avec la face périphérique extérieure 100 et dont le côté oblique est tourné dans un mme sens circonférentiel 114 pour toutes les dents 101, le sens 114 pouvant se confondre avec le sens 40 ou lui tre opposé.

Pour coopérer avec la clé 95 ainsi conçue, chacune des dalles 6, comme ce serait également le cas de chacune des dalles 7, porte de façon solidaire, sous sa face inférieure 9, de façon localisée à proximité du raccordement de chacune de ces faces latérales de chant 12 avec une zone concave 17, une patte 102 qui présente successivement, dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 19, une zone plate 103 appliquée à plat contre le face inférieure 9 et servant à la fixation solidaire de la patte 102 à la dalle 6 ou 7, cette zone 103 s'étendant dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 19 jusqu'à une distance Ri approximativement égale, mais de préférence légèrement supérieure par exemple de l'ordre d'1 mm, à la distance maximale R2 à laquelle une dent 101 culmine dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19, puis une zone 104 de transition dans laquelle la patte 102 se décale approximativement à angle droit de la face 9, puis une zone 105 plate, perpendiculaire à l'axe 19 et dans laquelle la patte 102 est écartée de la face 9, parallèlement à l'axe 19, d'une distance his sensiblement égale à l'épaisseur e2 de la clé 95, mesurée entre ses faces 96 et 97 parallèlement à l'axe 19.

En référence à cet axe 19, chaque patte 102 présente un développement angulaire « a » inférieur à la moitié du développement angulaire bta de chaque dent 101 dans sa zone la plus éloignée de l'axe 19, lequel développement angulaire « ß » est largement inférieur à 45° et par exemple de l'ordre de 20°. De plus, chaque patte 102 se termine vers l'axe 19, par sa zone 105, à une distance R3 de cet axe au moins égale à la moitié

du diamètre D4 de la face périphérique extérieure 100 de la clé 15, tout en étant inférieure à la distance R2.

Ainsi, après avoir engagé une clé 95 dans un passage 22 puis posé les dalles 6 ou 7 correspondantes, on peut, en passant la main par l'ouverture 20, saisir la clé 95 par son orifice 117, l'amener en appui sous la face inférieure 9 dans une position telle qu'elle soit axée au moins approximativement sur l'axe 19 et que ses dents 101 soient décalées angulairement par rapport aux pattes 102, puis, par un mouvement de rotation de la clé 95 autour de l'axe 19 dans le sens 114, en maintenant l'appui précité, engager chaque dent 101 dans une paire de pattes 102 voisines, correspondant à des dalles 6 ou 7 voisines, et verrouiller ainsi mutuellement ces dernières en solidarisant de façon amovible la clé 95 avec elles. Ce mouvement s'accompagne éventuellement d'un recentrage de la clé 95 dont, ensuite, une partie radialement extérieure de la face 96 reste accolée aux faces inférieures telles que 9 des dalles 6 et 7 et dont une partie radialement intérieure fait saillie vers l'axe 19 à l'intérieur de l'ouverture 20, en formant autour de celle-ci, au niveau des faces inférieures telles que 9, un rebord annulaire continu 106 autour de l'orifice 117. Les pattes 102, parvenant au plus près de l'axe 19 à la distance R3 précitée de celui-ci, laissent entre elles l'ouverture 20 et l'orifice 117 totalement dégagés.

Par son rebord 106, la clé 95 peut recevoir un bouchon 107 d'obturation de l'ouverture 20 et de l'orifice 117, lequel bouchon 107 est avantageusement retenu de façon solidaire mais amovible, par exemple par aimantation, sur le rebord 106.

Le bouchon 107 peut présenter, comme il est illustré, la forme d'une simple rondelle définie par une face inférieure 108 plane d'appui à plat sur le rebord 106, coplanairement aux faces inférieures telles 9 des dalles 6, 7, une face supérieure plane 109 espacée de la face 108 d'une distance e3 égale à la distance e4 séparant mutuellement les faces supérieure et

inférieure d'une dalle 6,7, et par un chant 110 cylindrique de révolution autour de l'axe 19 avec un diamètre D5 approximativement égal au diamètre D2 bien que légèrement inférieur à celui-ci, par exemple de l'ordre de 1 ou 2 mm, afin de conserver l'amovibilité du bouchon 107. Le cas échéant, un joint peut tre prévu entre le chant 110 et la zone concave de chant 17 de chacune des dalles 6,7, au mme titre qu'entre les faces latérales 12 des dalles, comme on l'a indiqué précédemment.

On peut éventuellement prévoir dans une zone centrale de la face 109 du bouchon 107 des moyens de prise pour un organe facilitant la dépose de ce bouchon 107, par exemple sous forme d'un trou borgne coaxial, taraudé 111.

Si le bouchon 107 correspond à un plot 21 correspondant lui- mme à un point 93 d'aboutissement d'un organe longiligne souple 91, ce bouchon 107 peut tre aisément ôté pour autoriser les branchements entre l'organe longiligne souple 91 et un appareil situé au-dessus du plancher surélevé 2.

En outre, comme le comprendra aisément un homme du métier bien que l'on n'ait pas illustré une telle version d'un bouchon 107, un tel bouchon 107 peut lui-mme comporter des moyens de branchement d'un appareil situé au-dessus du plancher surélevé 5 sur l'organe longiligne souple 91 aboutissant ainsi au plot 21 correspondant.

Un plancher surélevé 5 ainsi réalisé permet par conséquent d'effectuer dès son installation les branchements voulus, en pratique au choix au niveau de chacun de ses plots 21, c'est-à-dire en offrant de larges possibilités de répartition des branchements ; en outre, si l'on prévoit des organes longilignes souples 91 en attente, aboutissant en des points 93 situés sous certains de ces plots 21, il permet d'effectuer à la demande des branchements sur ces organes longilignes souples 91, tout en offrant dans

l'attente un aspect homogène, dont aucun bloc de prise de branchement inutilisé ne vient rompre l'harmonie.

Bien que le mode de mise en oeuvre de l'invention qui vient d'tre décrit constitue un mode de mise en oeuvre préféré, un homme du métier comprendra aisément que l'on pourra apporter de nombreuses variantes aux dispositions qui viennent décrites sans sortir pour autant du cadre de l'invention.

A titre d'exemple non limitatif de telles variantes, on a illustré à la figure 12 un mode de coopération différent de celui qui vient d'tre décrit entre l'embase 23 d'un plot 21, par ailleurs identique à ce qui été décrit, et un treillis, lui-mme par ailleurs identique à ce qui a été décrit.

Dans cette variante de réalisation, ce n'est pas le croisement 82 entre deux fils 65,66 du treillis 63 qui repère l'axe vertical 19 d'un noeud 16 de croisement entre des lignes de joints 14,15 du plancher surélevé 5 à réaliser, mais le centre 112 d'une maille 67, et les mailles 67 sont plus grandes tout en présentant une longueur de côté, définies par l'espacement entre deux fils 65 ou 66 voisins, égale à un sous-multiple entier de la distance entre deux lignes de joints 14 ou 15 voisines.

A cet espacement mutuel de deux fils 65 ou 66 voisins, mesuré entre les axes 80 et 81 de ces fils voisins, correspond une dimension intérieure des mailles 67 inférieure, de la valeur du diamètre des fils 65 ou 66, à cet espacement mutuel ; on a désigné par in cette dimension, ou longueur intérieure du côté d'une maille 67.

Pour coopérer avec une maille 67 ainsi dimensionnée, l'embase 23, peut tre réalisée comme on l'a décrit antérieurement par cintrage d'une tôle, mais elle est démunie des découpes 83 et 84 dans sa face inférieure de chant 28 qui, ainsi, repose intégralement à plat sur le plancher principal 2. A cet effet, sa face périphérique extérieure 26 présente un diamètre D6 sensiblement égal à in, de façon à pouvoir s'emboîter coaxialement dans une

maille 67, entre les deux fils 65 et deux fils 66 délimitant celle-ci, en venant au contact de chacun de ces fils de façon à tre immobilisée par la maille 67 à l'encontre de tout glissement par rapport au treillis et au plancher principal 2.

De préférence, afin d'éviter, en outre, tout risque de basculement de l'embase 23, et plus généralement du plot correspondant, cette embase 23 porte solidairement, à proximité immédiate de sa face inférieure de chant 28 et en saillie radiale, en référence à l'axe 19, sur sa face périphérique extérieure 26, quatre pattes plates 113 disposées selon deux diamètres perpendiculaires et présentant en plan une forme par exemple en trapèze isocèle s'affinant dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19. Plus précisément, chaque patte 113 présente des dimensions telles qu'en orientant l'embase 21 de telle sorte que les diamètres en question coïncident avec les diagonales d'une maille 67, on puisse engager le plot 23 dans la maille 67 jusqu'à ce qu'il vienne au contact du plancher principal 2 par sa face inférieure de chant 28 puis, par une rotation du plot 23 sur 45° autour de son axe 19, amener deux des pattes 113, diamétralement opposées, sous les deux fils 66 délimitant la maille 67 et immobiliser ainsi ces deux pattes 113 par pincement entre ces fils 66 et le plancher principal 2 ; les deux autres pattes 113 sont de préférence positionnées parallèlement à l'axe 19, d'une façon aisément déterminable par un homme du métier, pour se trouver alors au-dessus des deux fils 65 délimitant la maille 67 et venir au contact de ces deux fils 65 par le dessus de telle sorte que l'embase 23 soit immobilisée par rapport au treillis 63 dans le sens de la hauteur, par pincement de celui- ci entre les pattes 113.

La position de l'embase 23 illustrée à la figure 12 correspond à cette position de retenue par engagement des pattes 113 respectivement sur et sous les fils 65 et 66 délimitant la maille 67 dans laquelle est engagée cette embase 23.

On observera que l'on peut utiliser, pour porter les dalles 6 et 7 d'un mme plancher surélevé 5, des plots 21 dont l'embase 23 coopère avec le treillis 63 de la façon décrite en référence aux figures 1 à 11 et des plots dont l'embase 23 coopère avec le mme treillis 63 de la façon décrite en référence à la figure 12. Ainsi, par exemple, lorsque la dimension et la charge prévue des dalles 6 et 7 soutenues dans leurs zones de coin telles que 13 par des plots 21 dont l'embase 23 coopère avec le treillis 63 de la façon décrite en référence aux figures 1 à 11 exigent un appui des dalles 6 et 7 en d'autres zones, cet appui peut tre assuré par des plots 21 dont l'embase 23 coopère avec le treillis 63 de ! a façon décrite en référence à la figure 12.

D'autres variantes pourraient encore tre envisagées en ce qui concerne la coopération des plots avec le treillis, tout comme on pourrait envisager des variantes de réalisation des plots eux-mmes et de la jonction entre les dalles au niveau de ces plots sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.

Ainsi, en relation avec une variante de réalisation d'un plancher surélevé selon l'invention, illustrée à la figure 13, on a illustré des variantes respectives des treillis élémentaires 64 constituant le treillis 63, des plots 21, des dalles telles que 6 et des bouchons 107, étant entendu que, moyennant le cas échéant des modifications relevant des aptitudes normales d'un Homme du métier, en particulier en termes de dimensions, ces variantes pourraient tre substituées indépendamment les unes des autres aux modes de réalisation des mmes composants, décrits en référence aux figures 1 à 12.

Dans la mesure où les différentes variantes illustrées aux figures 13 à 20 présentent de grandes similitudes avec les modes de réalisation précédemment décrits en référence aux figures 1 à 12, on a utilisé les mmes références numériques pour désigner les composants qui se

correspondent ainsi que des parties correspondantes de ces différents composants, et on limitera la suite de la description, pour l'essentiel, aux différences que ces composants présentent, dans leur variante d'exécution, en comparaison avec les modes de réalisation précédemment décrits.

A la figure 13, on a illustré un treillis 63 constitué par la juxtaposition, sur un plancher principal 2, de treillis élémentaires 64 mutuellement identiques dont les tiges ou fils 65,66 définissent des mailles carrées 67 dont les côtés présentent une mme longueur 15 qui est dans cet exemple de 20 cm. Les treillis élémentaires 64 présentent quant à eux par exemple des dimensions respectives de 1 m sur 2,20 m, et sont raccordés mutuellement par des entretoises non représentées, de ! a mme façon que les treillis élémentaires 64 constituant le treillis 63 illustré à la figure 1 ; ces entretoises maintiennent entre les différents treillis élémentaires 64 un espacement mutuel 17, 18 égal à 15.

Les dalles standard 6, qui peuvent tre complétées par des dalles sur mesure comme on l'a décrit en référence à la figure 1, conservent le plan carré précédemment décrit, si ce n'est que les côtés du carré présentent une longueur non référencée légèrement inférieure à 600 mm, et par exemple de l'ordre de 559 mm, de telle sorte que les dalles 6 soient mutuellement jointives le long de lignes 14,15 rectilignes, se coupant à angle droit et mutuellement espacées d'une distance 16 ici égale à 600 mm. Comme dans leur mode de réalisation décrit en référence à la figure 1, les dalles 6 présentent dans chacune de leurs zones de coin 13 une échancrure 18 définie par une zone localisée concave 17 de leur chant 11, cette zone localisée concave 17 étant de façon générale cylindrique de révolution autour d'un axe vertical 19 qui passe par l'intersection de deux lignes de jonction 14 et 15 et, dans ce cas comme dans le cas décrit en référence à la figure 12, passe non pas par l'intersection de deux fils 65 et 66 mais par le centre d'une maille 67.

Cet axe 19, commun aux échancrures 18 de zones de coin 13 correspondantes de quatre dalles 6 mutuellement adjacentes et disposées en carré, est commun à un plot 21 servant au support des dalles 6 en question au niveau de ces zones de coin 13.

Dans le cas de cette variante et comme le montrent mieux les figures 14 et 15, chaque plot 21 est constitué d'une seule pièce par enroulement d'un flanc de tôle métallique, par exemple de tôle d'acier galvanisé d'une épaisseur de l'ordre de 8 ou 6 dixièmes de millimètre, illustré à la figure 15, et présente ainsi une certaine analogie avec l'embase 23 d'un plot décrit en référence aux figures 1 à 13.

Ainsi, le plot 21 cette fois considéré dans son ensemble présente, entre deux faces principales 26,27 mutuellement parallèles, de forme générale rectangulaire lorsque le plot 21 est à plat et destinées à constituer respectivement une face périphérique extérieure 26 et une face périphérique intérieure 27 du plot 21, l'une et l'autre cylindriques de révolution autour de l'axe 19 avec un diamètre Di qui est par exemple de 34 cm dans l'exemple illustré pour la face périphérique intérieure 27, deux faces de chant 28 et 29 planes, perpendiculaires aux faces 26 et 27 et mutuellement parallèles, et deux faces de chant 30 et 31 également planes, perpendiculaires aux faces 26 et 27 et mutuellement parallèles mais perpendiculaires aux faces de chant 28 et 29.

Dans cet exemple, les faces de chant 28 et 29 sont mutuellement espacées de la distance ou hauteur H qui doit séparer le plancher surélevé 5 du plancher principal 2, cette hauteur H pouvant varier légèrement d'un plot 21 à l'autre et étant adaptée in situ d'une façon qui sera décrite ultérieurement. Dans ces conditions, la face de chant 28 continue à constituer une face inférieure d'appui du plot 21 à plat sur le plancher principal 2 de part et d'autre des fils 65 et 66 des treillis élémentaires 64, que le plot 21 chevauche par des découpes cette fois au nombre de huit et

mutuellement identiques 83, présentant une forme générale rectangulaire au niveau des faces 25 et 26 avec une hauteur h calculée comme on l'a indiqué à propos des découpes 84, et par exemple de l'ordre de 11 mm. En association avec les dimensions précitées 15 et Dt, les découpes 83 sont équiréparties par paires de découpes 83 voisines présentant le long du chant 28 lorsque le plot 21 est vu à plat, tel qu'illustré à la figure 15, une largeur respective de l'ordre de 6,2 mm pour un écartement mutuel de l'ordre de 47,8 mm entre deux découpes 83 de chaque paire, alors que les découpes 83 les plus proches, appartenant à deux paires mutuellement voisines, sont mutuellement espacées de 206,8 mm, ces chiffres étant indiqués à titre d'exemples non limitatifs et correspondant à une distance Li, entre les deux chants 30 et 31, de 1 m, correspondant elle-mme à un périmètre L2 du plot 21 de l'ordre de 1,005 m.

Ainsi, lorsque le plot 21 est enroulé sous forme tubulaire de révolution de l'axe 19, les chants 30 et 31, orientés verticalement, laissent subsister entre eux, sur toute la hauteur H du plot 21, la fente verticale continue 32 précitée, dont la largeur li est alors de 5 mm.

Naturellement, ces chiffres sont indiqués à titre d'exemples non limitatifs mais, associés aux chiffres précités en ce qui concerne les dimensions 15, 17, 18 et 16, ils permettent de disposer chaque plot 21, par rapport aux fils 65 et 66 d'un treillis élémentaire 63, de façon courante, ou parfois pour partie par rapport aux entretoises liant mutuellement deux treillis élémentaires 64 voisins, de telle sorte que, comme le montre la figure 13, il chevauche seulement deux fils 66 voisins et deux fils 65 voisins, en dehors de la maille 67 que ces quatre fils 65 et 66 définissent entre eux et avec laquelle il partage son axe vertical 19, ou plus généralement quatre fils ou entretoises disposés en carré.

Il est bien entendu que, en variante de ce qui vient d'tre décrit en référence à la figure 15, le chant inférieur 28 d'un plot 21 réalisé d'une

seule pièce par enroulement d'une tôle métallique pourrait présenter l'alternance de découpes 83 et 84 décrite en référence à la figure 7, permettant à ce plot 21 de coopérer avec les fils 65 et 66 à la façon d'une monture à baïonnettes.

Les plots 21 ainsi réalisés d'une seule pièce portent les dalles 6 correspondantes, ou les dalles sur mesure non illustrées, directement par leur chant supérieur 29, sur lequel, de façon courante, quatre dalles 6 s'appuient à plat par leurs faces inférieures 9 dans leurs zones de coin échancrées 13.

Des plots intermédiaires 204 de conception similaire mais pouvant présenter un diamètre inférieur à Dt peuvent tre prévus en complément pour soutenir les dalles 6 et les dalles sur mesure par exemple en leur centre et/ou au milieu de leurs côtés. Ces plots intermédiaires 204 sont avantageusement munis, dans leur chant inférieur correspondant au chant inférieur 28 des plots, de quatre découpes similaires aux découpes 83 et disposées suivant deux plans moyens verticaux, axiaux, mutuellement perpendiculaires, pour permettre de placer chaque plot intermédiaire 204 à cheval sur un fil 65 ou 66 ou sur une entretoise, ou encore sur deux fils ou entretoises à leur croisement comme le montre la figure 13.

Dans leur variante de réalisation illustrée plus particulièrement aux figures 16,19 et 20, les dalles 6 sont réalisées en tôles d'acier embouti, d'une épaisseur e4, mesurée entre leur face supérieure 8 et leur face inférieure 9, égale par exemple à 2,5 mm, mais ce mode de réalisation de mme que cette épaisseur ne constituent que des exemples non limitatifs et, en particulier, tout type de dalle pourrait coopérer avec un plot 21 conforme à la variante décrite en référence aux figures 14 et 15 au mme titre qu'avec des plots 21 présentant la conception décrite en référence aux figures 1 à 12.

Dans chacune de ses zones de coin échancrées 13, chaque dalle 6 présente un embouti qui forme un rebord 114 respectif en décrochement vers le bas par rapport à la face supérieure 6, à laquelle une face horizontale supérieure 115 de ce rebord 114, coplanaire de la face inférieure 9 de la dalle 6, est raccordée par un épaulement 116 présentant pour l'essentiel la forme d'un cylindre de révolution autour d'un axe qui se confond avec l'axe 19 lorsque le plancher surélevé 5 est réalisé. En référence à cet axe 19, l'épaulement 116 présente un rayon R4 inférieur à la moitié de Di, de telle sorte que la saillie que les rebords 114 forment, vers le bas, par rapport à la face inférieure 9 des dalles 6 se loge à l'intérieur du plot 21 correspondant ; pour une valeur de 34 cm de D1, ce rayon R4 est par exemple de l'ordre de 115 mm.

Vers l'axe 19, entre sa face supérieure 115 et une face inférieure 117 parallèle à la face supérieure 115 et décalée vers le bas par rapport à la face inférieure 9 de la dalle 6, le rebord 114 est délimité par une face périphérique intérieure 117 également cylindrique de révolution autour d'un axe qui se confond avec l'axe 19, avec un rayon R5 inférieur à R4 et par exemple de l'ordre de 105 mm pour les valeurs indiquées ci-dessus de Dt et de R4.

En direction circonférentielle en référence à l'axe confondu avec l'axe 19, chaque rebord 114 est de préférence discontinu et, en particulier, présente deux interruptions circonférentiellement extrmes 118, qui se complètent d'une dalle 6 à l'autre, et une interruption circonférentiellement centrale 119 présentant une dimension circonférentielle double de celle de chacune des interruptions 118 ; à titre d'exemples non limitatifs et pour les valeurs indiquées ci-dessus de R4 et R5, la dimension circonférentielle il de chaque interruption 118 peut tre de l'ordre de 13 mm et la dimension circonférentielle 2 de l'interruption 119 de l'ordre de 26 mm.

Dans ces conditions, lorsque quatre dalles 6 sont mutuellement juxtaposées en carré, de la mme façon que certaines de ces dalles sont juxtaposées en carré à certaines dalles sur mesure, les échancrures 18 se complètent mutuellement pour former autour de chaque axe 19 une ouverture verticale 20 délimitée dans le sens d'un éloignement par rapport à cet axe 19 par la face périphérique intérieure 117 des rebords 114 correspondants, qui se complètent ainsi pour former tout autour de l'ouverture 20 un rebord certes discontinu mais formé de tronçons régulièrement répartis angulairement autour de l'axe 19 et interrompus soit par les interruptions 119, soit par des paires d'interruptions 118 mutuellement voisines. En raison du positionnement des dalles 6 par rapport aux plots 21, cette ouverture 20 se situe au-dessus du passage vertical, continu 22 du plot 21 correspondant, dont la fente 32 permet de faire entrer et sortir du passage du 22 un organe longiligne souple dans les conditions précédemment décrites en références aux figures 1 à 12.

Pour, à la fois, fermer une ouverture 20 lorsqu'on ne désire pas avoir accès à l'intérieur 22 du plot 21 et solidariser mutuellement les quatre dalles 6 qui se rejoignent autour d'un mme axe 19, autour de cette ouverture 20, on a prévu à titre de variante des bouchons 107 et couronnes 95 prévus à cet effet dans le mode de mise en oeuvre décrit en référence aux figures 1 à 12 un cabochon ou bouchon 107 convenablement conformé pour assurer une liaison mécanique entre les dalles 6 en question, lequel va tre décrit à présent pour l'essentiel en référence à la position qu'il occupe lorsqu'il coopère avec les dalles à cet effet.

Pour jouer son rôle d'obturation de l'ouverture 20, le bouchon 107 présente la forme générale d'un disque, de façon similaire au bouchon 107 décrit en référence aux figures 1 à 13, et il est délimité pour l'essentiel par des faces planes mutuellement parallèles, respectivement supérieure 109 et inférieure 108, ainsi que par un chant 110 qui délimite les faces 108 et 109

dans le sens d'un éloignement par rapport à un axe confondu avec l'axe 19 et présente une forme cylindrique de révolution autour de cet axe, avec un diamètre D5 intermédiaire entre le double du rayon R4 et le double du rayon R5, et par exemple de l'ordre de 226 mm pour les valeurs précitées de R4 et de R5. Ainsi, par son chant 110, le bouchon 107 peut s'intercaler avec un certain jeu radial entre les épaulements 116 des zones de coins échancrées 13 des dalles 6.

Entre ses faces 108 et 109, le bouchon 109 présente la mme épaisseur e4 qu'une dalle 6 entre ses faces 8 et 9, si bien que lorsqu'il repose à plat par sa face inférieure 108 sur les faces supérieures 115 des rebords 114, sa face supérieure 109 est située coplanairement avec les faces supérieures 8 des dalles 6 avoisinantes.

Pour réaliser un assemblage mutuel des dalles 6, le bouchon 107, réalisé par exemple également par emboutissage d'une tôle d'acier, est muni périphériquement, directement par estampage, de quatre crochets 124 placés en saillie par rapport à sa face inférieure 108 et destinés à s'engager soit dans une interruption 119 respective, soit dans une paire respective d'interruptions 118 mutuellement voisines, lorsqu'on met en place le bouchon 107 sur une ouverture 20, jusqu'à l'amener au contact, à plat, de la face supérieure 115 des rebords 114 par sa face inférieure 108.

A cet effet, comme le montre plus particulièrement la figure 18, chaque crochet 124 présente la forme générale d'une équerre comportant en particulier une aile plate 120, constituée de parties respectives de la face supérieure 109 et de la face inférieure 108 décalées vers le bas, par rapport à la face respectivement correspondante 109, 108, d'une distance sensiblement égale au double de l'épaisseur e4, de telle sorte que la partie de la face supérieure 109 qui correspond au crochet 124 soit décalée d'une distance sensiblement égale à e4 par rapport au reste de la face inférieure 108 du bouchon 107. Circonférentiellement, l'aile 120 présente une

dimension au plus égale à 2 OU au double de il, ce qui permet l'introduction précitée du crochet 124 dans une interruption respective 119 ou dans une paire respective d'interruptions 118.

L'aile 120 est dégagée de toute part, sauf dans un sens circonférentiel 121 qui est le mme pour tous les crochets 124, et se raccorde par une zone extrme dans ce sens 121 au reste du bouchon 107, par une aile 122 perpendiculaire à l'aile 120 et au reste du bouchon 107 et située suivant un plan moyen non illustré incluant l'axe 19.

Ainsi, après avoir déposé le bouchon 107 sur les rebords 114 de coins échancrés 13 mutuellement voisins, appartenant à des dalles 6 disposées en carré, et fait en sorte que chacun des crochets 124 pénètre soit dans une interruption 119 respective, soit dans une paire respective d'interruptions 118 voisines, on peut, par une rotation du bouchon 107 en sens opposé au sens 121, décaler angulairement les crochets 124 par rapport aux interruptions 119 ou 118 et les amener ainsi en prise, par leurs ailes 120, avec la face inférieure 118 de chacun des rebords 114, ce qui verrouille mutuellement les dalles 6 et le bouchon 107.

Le démontage de celui-ci peut s'effectuer sans difficulté, par les opérations inverses.

On observera qu'un tel bouchon 107 se prte à des adaptations, en fonction de besoins spécifiques, et certaines de ces adaptations à partir d'une conception de base, standardisée, du bouchon 107 ont été illustrées en traits mixtes à la figure 17.

Comme le montre cette figure, dans le cas d'un bouchon 107 destiné à autoriser un branchement sur un organe longiligne souple 91 dont une extrémité est présente dans l'espace intérieur 22 du plot 21, on peut prévoir dans une zone localisée du chant 110, entre les faces 108 et 109 du bouchon 107, une échancrure 123 par exemple de plan approximativement rectangulaire, décalée angulairement par rapport aux crochets 124, et par

exemple située à la mme distance angulaire de deux crochets 124 voisins, de telle sorte que lorsque ces crochets 124 sont en prise respectivement avec des interruptions 119 ou des paires d'interruptions 118 des rebords 114, cette échancrure 123 coïncide avec une paire d'interruptions 118 ou avec une interruption 119 et permette ainsi le passage d'un organe longiligne souple de raccordement. A cet effet, l'interruption 123 peut présenter la mme longueur circonférentielle 2 qu'une interruption 119, alors que l'on donne de préférence à chaque crochet 124, et plus précisément à son aile 120, une dimension circonférentielle largement inférieure à 2, et par exemple de l'ordre de kI, voire inférieure à il.

On a également illustré à la figure 17 la possibilité de réaliser, lorsqu'il s'agit de raccorder mutuellement seulement deux dalles 6 mutuellement voisines, un demi-bouchon 128, délimité par l'équivalent de la moitié du chant 110 et par un chant 125 que l'on situe suivant un plan incluant l'axe 19 et de préférence situé, par rapport au crochet 124 le plus proche, de telle sorte que le chant 125 vienne se placer coplanairement aux faces latérales planes 12, mutuellement coplanaires, des dalles 6 entre lesquelles le bouchon est destiné à assurer la liaison lorsque les deux crochets 124 subsistants viennent en prise avec des interruptions 118 respectives des rebords 114 respectifs des dalles 6 en question. Le positionnement, à cet effet, du chant 125 par rapport aux crochets 124 relève des aptitudes normales d'un Homme du métier.

Un tel Homme du métier comprendra aisément que ce mode de liaison entre dalles 6 voisines est indépendant de la conception des plots 21 et de leur mode de coopération avec le treillis 63, c'est-à-dire peut tre utilisé quel que soit le mode de réalisation choisi pour les plots 21 selon l'invention et quel que soit le mode de coopération de ces derniers avec le treillis 63.

Cependant, le mode de réalisation d'un plot 21 qui vient d'tre décrit en référence aux figures 14 et 15, en particulier, se révèle particulièrement avantageux en ce qu'il se prte à une réalisation in situ, avec une hauteur H définitivement réglée pour chaque plot 21 à la valeur requise pour donner la coplanéarité et l'horizontalité souhaitées aux faces supérieures 8 des dalles 6 ou 7 et aux faces supérieures 109 des bouchons 107.

A cet égard, on a illustré aux figures 21 à 27, auxquelles on se référera à présent, un mode de réalisation d'une machine 126 destinée à tre amenée successivement en chaque emplacement d'un plot 21 à poser, pour couper ce plot 21 à la hauteur H requise à partir d'un plot standardisé 21 présentent la conception en une pièce décrite en référence aux figures 14 et 15, avec une hauteur initiale standardisée en excès par rapport à une gamme prévue de valeurs de H, ou correspondant à une limite maximale de cette gamme de valeurs.

Dans la mesure où plusieurs composants de la machine 126 se définissent par rapport à un axe vertical qui, lors de l'utilisation de cette machine pour couper un plot 21 à sa hauteur H définitive, se confond avec l'axe 19 du plot 21 à réaliser, on a conservé la référence numérique 19 pour désigner cet axe de la machine 126.

Dans son mode de réalisation illustré, cette machine 126 comporte un châssis roulant 127, formé de longerons rectilignes 128 horizontaux, mutuellement parallèles et mutuellement symétriques par rapport à l'axe 19, et par une traverse rectiligne 129 raccordant mutuellement, de façon solidaire, les deux longerons 128 auxquels elle est perpendiculaire. Les deux longerons 128 sont mutuellement espacés d'une distance supérieure au diamètre Dl intérieur d'un plot 21, augmenté du double de l'épaisseur de la tôle constituant ce plot, alors que la traverse 129 est espacée de l'axe 19 d'une distance supérieure à la moitié du diamètre intérieur Dl augmentée de

l'épaisseur précitée de la tôle constitutive du plot 21, de telle sorte que les longerons 128 et la traverse 129 laissent totalement dégagé, entre eux, un espace 130 suffisant pour permettre un libre passage vertical d'un plot 21 présentant sa conformation définitive, de révolution autour de l'axe 19.

A cet effet, la traverse 129 se raccorde aux longerons 128 au niveau d'une première extrémité de ces derniers, qui sont placés en porte-à- faux par rapport à la traverse 129, d'un mme côté de celle-ci, jusqu'à une deuxième extrémité respective.

A proximité immédiate de sa première extrémité, chaque longeron 128 porte, à la rotation libre autour d'un mme axe 131 parallèle à la traverse 129, une roue respective 132 alors qu'à proximité immédiate de sa deuxième extrémité, chacun de ces longerons 128 porte, à la rotation libre autour d'un mme axe 133 parallèle à l'axe 131, une roue respective 134.

Les roues 132 et 134 sont dimensionnées de façon à permettre le roulement du châssis 127 sur le plancher principal 2 et le franchissement, sans difficulté, des fils 65 et 66 des treillis élémentaires 64 reposant sur celui-ci, ou encore des entretoises raccordant mutuellement ces treillis élémentaires pour former le treillis 63, mais elles occupent une position relative telle que, lorsque l'axe 19 de la machine 126 coïncide avec un axe suivant lequel un plot 21 doit tre déposé sur le treillis 63 et sur le plancher principal 2, ces roues 132 et 134 se calent d'elles-mmes sur les fils 65 et 66 d'un treillis élémentaire 64 ou sur les entretoises raccordant mutuellement deux de ces treillis élémentaires 64. Le positionnement relatif, à cet effet, des roues 132 et 134 relève des aptitudes normales d'un Homme du métier, prenant en outre en compte des impératifs de stabilité de la machine 126. On observera que cette disposition permet de se dispenser de prévoir tout frein sur les roues 132 et 134, étant bien entendu qu'un tel frein pourrait également tre prévu en complément.

Le châssis 127 ainsi constitué présente un plan moyen vertical de symétrie 135 incluant l'axe 19, lequel plan 135 constitue également un plan moyen de symétrie pour le reste de la machine 126 et correspond au plan de coupe des figures 22 et 23.

Suivant le plan moyen de symétrie 135, la traverse 129 porte solidairement, en saillie vers le haut, une glissière verticale 136 présentant, lorsqu'elle est vue en coupe par un plan horizontal comme c'est le cas à la figure 25, une section en C, ouverte vers l'axe 119.

A l'intérieur de cette glissière 136 est guidé au coulissement vertical un poteau 137 également disposé suivant le plan 135 et présentant quant à lui, lorsqu'il est vu en coupe par un plan horizontal, une section rectangulaire telle que, tout en formant saillie hors de la glissière 136 vers l'axe 19, il laisse subsister de part et d'autre, dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 135 mais à l'intérieur de la glissière 136, une cavité verticale continue 138.

A l'intérieur de chacune des cavités 138, ainsi mutuellement symétriques par rapport au plan 135, le poteau 137 porte, à la rotation libre autour d'axes respectifs 139 perpendiculaires au plan 135, des galets 140 de guidage à la translation verticale à l'intérieur de la glissière 136 par roulement sur des faces verticales intérieures de celle-ci. Le détail d'un tel montage relève des aptitudes normales d'un Homme du métier, et ne nécessite de ce fait pas davantage de description.

En outre, à l'intérieur de chaque cavité 138, à proximité d'une extrémité supérieure libre 150 de la glissière 136, celle-ci porte à la rotation libre autour d'un mme axe 141 perpendiculaire au plan 135 une poulie à gorge respective 142 qui dévie à 90° un lien souple respectif, tel qu'un filin 143 qui, à un niveau inférieur à celui de l'axe 141, présente une première extrémité 144 accrochée de façon solidaire au poteau 137, à l'intérieur de la cavité 138, puis suit un trajet vertical ascendant à l'intérieur de cette cavité à

partir de l'extrémité inférieure 144, s'engage dans la gorge de la poulie 142 respectivement correspondante puis suit un trajet horizontal dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19 jusqu'à une deuxième extrémité 145 placée à l'extérieur de la glissière 136, décalée par rapport à cette dernière dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19 et traversant au passage la glissière 136 par une fente verticale respective 146. Les extrémités 145 des deux filins 143 disposés ainsi respectivement de part et d'autre du poteau 137 à l'intérieur de la glissière 136 sont reliées mutuellement par une poignée 205 de tirage, laquelle est orientée perpendiculairement au plan 135, qu'elle chevauche, et permet d'appliquer aux deux liens 143 une traction dans le sens de la levée du poteau 137 par rapport à la glissière 136 ou, si on la lâche, permet de laisser descendre le poteau 137 à l'intérieur de la glissière 136 jusqu'à une position limite basse qui sera décrite ultérieurement et constitue la position occupée par le poteau 137 pendant la pose d'un plot 21 sur les fils 65 et 66 ou sur les entretoises reliant deux treillis élémentaires 63 et sur le plancher principal 2.

Pendant le roulement de la machine 126, par contre, le poteau 137 occupe une position limite haute qui est obtenue par traction sur la poignée 205 à partir de la position limite basse et dans laquelle le poteau 137 peut tre retenu par tout moyen de verrouillage approprié, et par exemple par le moyen d'une surépaisseur localisée de chaque lien 143, laquelle surépaisseur localisée 147 peut traverser la fente 146 par une partie élargie 148 de celle-ci lorsqu'on place le lien correspondant 143 dans une position déterminée, dans le sens de la hauteur à l'intérieur de la fente 146, et peut venir buter sur les bords de la fente 146, depuis l'extérieur de la glissière 136, lorsque le filin 143 et la surépaisseur 147 sont décalés par rapport à la partie élargie 148 de la fente 146, la surépaisseur localisée 147 formant alors une butée empchant la descente du poteau 137 à sa position limite basse, comme le comprendra aisément un Homme du métier. De

préférence, la partie élargie 148 de la fente 146 est placée à un niveau inférieur au niveau horizontal supérieur des poulies 142, alors que la fente 146 présente par ailleurs une zone suivant ce plan horizontal supérieur, de telle sorte que les filins 143 aient tendance naturellement à venir occuper leur position correspondant à la butée de la surépaisseur localisée correspondante 147 sur les bords de la fente 146.

Dans l'une et l'autre des positions limites précitées comme dans toute position intermédiaire entre ces deux positions, le poteau 137 forme une saillie vers le haut, hors de la glissière 136, au-dessus de laquelle il présente une extrémité supérieure libre 149 qui, dans l'une et l'autre des positions limites précitées, est de préférence placée par rapport au plancher principal 2 à un niveau facilitant des interventions manuelles, et par exemple à une hauteur de l'ordre de 1,20 m à un 1,40 m du plancher principal 2.

Vers le bas, le poteau 137 présente une extrémité inférieure 151 qui, dans la position limite basse, peut reposer sur un fil 65 ou 66, ou sur une entretoise, ou sur le plancher principal 2 ou tre placée à faible distance au-dessus des fils 65 et 66 du plancher principal 2 alors que, dans la position limite haute, elle est placée à une distance du plancher principal 2 supérieure à une valeur limite maximale prédéterminée de la hauteur H d'un plot 21 afin de ne pas risquer d'entrer en contact avec le plot 21 mis en place sur le plancher principal 2 et les fils 65 et 66 ou les entretoises lors du roulement du chariot 127 après cette mise en place. Le cas échéant, comme on l'a représenté, le poteau 137 peut présenter à proximité de cette extrémité inférieure 151 une découpe lui permettant de contourner sans entrave la traverse 129, d'une façon qui est aisément compréhensible par un Homme du métier et ne sera pas décrite davantage.

Respectivement à proximité immédiate de son extrémité inférieure 151 et de son extrémité supérieure 150, de mme qu'à mi-hauteur entre ces dernières, le poteau 137 porte de façon solidaire, en porte-à-faux, une

couronne respective 153,154, 155, présentant une face périphérique extérieure 156,157, 158 cylindrique de révolution autour de l'axe 19 avec un diamètre sensiblement égal au diamètre intérieur Di d'un plot 21 de telle sorte que chacune des faces 156,157, 158 puisse assurer un guidage d'un tel plot 21 au coulissement vertical, coaxial, en coopérant à cet effet avec la face périphérique intérieure 27 de ce plot.

Respectivement vers le haut et vers le bas, chacune des faces périphériques extérieures 156,157, 158 est délimitée par raccordement avec un chant plan respectif, annulaire de révolution autour de l'axe 19 et perpendiculaire à celui-ci, seuls le chant inférieur 159 de la couronne inférieure 156 et le chant supérieur 160 de la couronne supérieure 157 étant identifiés aux figures 21 et 22 dans la mesure où le premier est placé suivant un mme plan horizontal non référencé que l'extrémité inférieure 151 du poteau 137 alors que le second est situé suivant un mme plan horizontal non référencé que l'extrémité supérieure libre 149 de ce poteau 137, alors que les positions respectives des autres chants sont indifférentes dès lors que les couronnes 153,154, 155 présentent une rigidité suffisante et se raccordent de façon suffisamment rigide au poteau 137.

Le chant inférieur 159 de la couronne inférieure 153 est de préférence muni d'encoches 152 lui permettant de reposer à plat sur le plancher principal 2 en s'emboîtant sur les fils 65 et 66 ou les entretoises dans la position limite basse du poteau 137. A cet effet, ces encoches 152 sont réparties angulairement autour de l'axe 1, en référence à la position angulaire du poteau 137, de la mme façon que les découpes 83 du chant inférieur 28 d'un plot 21 en référence à la position angulaire des chants 30 et 31 délimitant la fente 32, et présentent une forme similaire à celle de ces découpes 83.

La stabilité de positionnement relatif des couronnes 153,154, 155 est renforcée par trois tubes rectilignes, verticaux, régulièrement répartis

angulairement autour de l'axe 19, disposés à l'intérieur des trois couronnes 153, 154,155 et solidarisés avec chacune d'entre elles par exemple par soudure, chacun de ces tubes 161 s'étendant du chant inférieur 159 de la couronne inférieure 153 au chant supérieur 160 de la couronne supérieure 154. L'un de ces tubes 161 est disposé suivant le plan 135, à l'opposé du poteau 137 par rapport à l'axe 19 alors que les deux autres sont placés dans des positions mutuellement symétriques par rapport au plan 135, respectivement de part et d'autre de celui-ci.

En outre, la couronne inférieure 153 et la couronne intermédiaire 155 sont raccordées mutuellement de façon rigide, dans les mmes conditions, par trois autres tubes 162 qui, comme les tubes 161, sont rectilignes, parallèles à l'axe 19 et disposés à l'intérieur des couronnes 153 et 155 auxquelles ils sont solidarisés par exemple par soudure. Toutefois, ces tubes 162 ne s'étendent que du niveau du chant inférieur 159 de la couronne inférieure 153 jusqu'à un mme niveau inférieur à celui de la couronne 154, niveau auquel ils présentent une extrémité supérieure respective libre 163.

Les tubes 162 sont ainsi intercalés circonférentiellement entre les tubes 161, l'un de ces tubes 162 longeant le poteau 137, si bien que, considérés dans leur ensemble, les tubes 161 et 162 mutuellement alternés sont régulièrement répartis angulairement autour de l'axe 19.

A son extrémité libre 163 et comme le montre mieux la figure 23, chaque tube 162 porte solidairement, intérieurement, une douille taraudée 164 d'axe vertical 165, les axes verticaux 165 respectant la mme répartition angulaire régulière autour de l'axe 19 que les tubes 162.

Dans chaque douille 164 est vissée coaxialement une tige filetée 166 qui porte solidairement, dans une zone intermédiaire entre une extrémité inférieure 168 et une extrémité supérieure 169, mais au-dessus de la douille 164, une mollette 167 permettant à un opérateur de la manoeuvrer à volonté, à la rotation autour de l'axe 165, par rapport à la douille 164

respective, c'est-à-dire de la faire monter ou descendre par rapport à cette douille 164 et au tube 162 correspondant.

Par son extrémité supérieure 169, chaque tige filetée 166 est montée à la rotation autour de l'axe 165, sans possibilité de déplacement relatif dans le sens de la hauteur et en ne conservant qu'un jeu fonctionnel perpendiculairement à l'axe 165, dans un trou traversant respectif 170 d'une platine 171 dont on peut ainsi régler le niveau par rapport au plancher principal 2, lorsque le poteau 137 occupe sa position limite basse, par rotation des mollettes 167 en l'orientant rigoureusement perpendiculairement à l'axe 19 ou, si nécessaire, en la décalant légèrement, angulairement, par rapport à une stricte perpendicularité par rapport à l'axe 19. Pour la suite de la description, on considérera que la platine 171 est perpendiculaire à l'axe 19.

La platine 171 présente une forme en plan triangulaire, particulièrement visible à la figure 24, chacun des trous 170 et des axes 165 étant placé à proximité immédiate d'un coin du triangle, ce qui permet à la platine 171 d'évoluer librement entre les tubes 161.

Suivant un axe qui se confond avec l'axe 19 lorsque la platine 171 est perpendiculaire à celui-ci, cette platine 171 porte solidairement un fourreau tubulaire 172 qui forme saillie vers le haut et vers le bas par rapport à elle, entre une extrémité supérieure 173 qui, quel que soit le niveau auquel la platine 171 est placée par réglage au moyen des mollettes 167, est décalée vers le haut par rapport au chant supérieur 160 de la couronne supérieure 154, et une extrémité inférieure 174 qui, quel que soit ainsi le niveau de la platine 171, se situe entre la couronne supérieure 154 et la couronne intermédiaire 155.

Vers son axe confondu avec l'axe 19, le fourreau 172 présente une face périphérique intérieure 175 cylindrique de révolution autour de cet axe et par laquelle le fourreau 172 assure le guidage à la rotation relative,

autour de cet axe, d'un arbre coaxial 176 présentant une extrémité supérieure 177 et une extrémité inférieure 178 respectivement au-dessus de l'extrémité supérieure 173 du fourreau 172 et en dessous de l'extrémité inférieure 174 de celui-ci.

Par son extrémité inférieure 178, l'arbre 176 porte solidairement un pignon conique 179 qui assure un renvoi d'angle à 90°, avec un pignon conique 180 porté solidairement par une première extrémité 181 d'un arbre horizontal 182 guidé à la rotation autour d'un axe horizontal 183 perpendiculaire à l'axe de l'arbre 176, dans un palier non illustré d'un carter d'engrenage 184 que la platine 171 porte solidairement entre les tubes 161 et 162, vers le bas, autour des pignons 179 et 180. Ce carter a été omis à la figure 22 pour des raisons de clarté.

Plus précisément, l'axe 182 est disposé sensiblement suivant le plan moyen 135, du côté du poteau 137 et de celui des tubes 162 qui longe ce poteau 137, et l'arbre 182 traverse de part en part suivant l'axe 183 d'une part ce tube 162 et d'autre part le poteau 137 par une lumière verticale respective 185,186 qui permet à l'arbre 182 de monter et de descendre librement, par rapport au tube 162 et au poteau 137, lors du réglage de la platine 171 au moyen des mollettes 167.

A l'opposé de son extrémité 181, à l'extérieur du poteau 137, l'arbre 182 présente une extrémité 187 par laquelle il porte solidairement une manivelle 188 d'entraînement à la rotation autour de son axe 183, ce qui s'accompagne d'une rotation de l'arbre 176 autour de son axe confondu avec l'axe 19, par rapport au fourreau 172, à la platine 171 et par rapport à l'ensemble solidaire formé par le poteau 137, les couronnes 153,155, 157 et les tubes 161 et 162.

Par son extrémité supérieure 177, l'arbre 176 porte solidairement, en particulier vis-à-vis d'une rotation autour de l'axe confondu avec l'axe 19, un bras 189 orienté perpendiculairement à son axe confondu avec l'axe 19 et

placé en porte-à-faux par rapport à l'extrémité 173 du fourreau 172 plus particulièrement d'un côté de cet axe, jusqu'à chevaucher le chant supérieur 160 de la couronne 154, sans contact avec ce chant supérieur 160 quel que soit le réglage de la platine 171 et, avec elle, du bras 189 dans le sens de la hauteur.

Le bras 189 présente ainsi à l'opposé d'une extrémité 190 de raccordement solidaire à l'arbre 176 une extrémité libre 191 située légèrement plus loin de l'axe confondu avec l'axe 19 que la face périphérique extérieure 157 de la couronne supérieure 154 est disposée par rapport à l'axe 19 et, à proximité de cette extrémité libre 191, le bras 189 porte vers le bas, à la rotation autour d'un axe respectif 192,193 parallèle à l'axe de l'arbre 176 et du fourreau 172, deux mollettes de coupe 194,195 d'un type connu en lui-mme pour la découpe des métaux et par exemple réalisées en acier dur A 60, cet exemple n'étant nullement limitatif.

Les axes 192 et 193 et l'axe de l'arbre 176 et du fourreau 172 sont disposés dans un mme plan non référencé et, d'une façon connue en elle-mme, les mollettes 194 et 195, dont chacune présente la forme générale d'un disque de révolution autour d'un axe respectif 192,193, se chevauchent mutuellement par une face plane respective disposée suivant un plan 206 perpendiculaire à l'axe du fourreau 172 et de l'arbre 176, à proximité immédiate d'un tranchant périphérique circulaire respectif, de telle sorte qu'un métal engagé entre elles perpendiculairement à un plan défini par leurs axes 194 et 195 soit cisaillé au passage, en entraînant les deux mollettes 194 et 195 dans un mouvement de rotation autour de leurs axes 192,193.

Les deux mollettes 194 et 195 sont utilisées, dans le cadre de la présente invention, pour couper la tôle d'un plot 21 précintré à sa forme définitive mais présentant initialement une hauteur standardisée excessive,

pour donner à ce plot la hauteur H adaptée aux besoins en un emplacement déterminé du plancher principal 2.

A cet effet, les deux mollettes de coupe 194 et 195 sont disposées, en fonction de leur diamètre, c'est-à-dire du diamètre de leur tranchant, de façon à ce que leur chevauchement se trouve immédiatement à l'extérieur de l'aplomb de la face périphérique extérieur 157 de la couronne 154, étant entendu que des moyens non représentés peuvent tre prévus pour assurer un réglage de la distance de chacun des axes 192,193 par rapport à l'axe de l'arbre 176 et du fourreau 172.

La couronne 154 est destinée, par sa face périphérique extérieure 157, à recevoir et retenir un plot 21 pendant sa coupe par les mollettes 194 et 195.

A cet effet, à un niveau inférieur à celui de son chant supérieur 160, et ceci d'une distance inférieure à une valeur limite inférieure prédéterminée que l'on se fixe pour la hauteur H d'un plot, la couronne 154 porte en saillie dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19, de façon équirépartie angulairement autour de cet axe, des taquets ou paires de taquets 196 d'appui pour le chant inférieur 28 du plot 21, ces taquets 196 culminant suivant un mme plan horizontal non référencé perpendiculaire à l'axe 19. Avantageusement, les taquets 196 sont répartis angulairement, autour de l'axe 19 et en référence au poteau 137, de la mme façon que les découpes 83 du chant inférieur 28 d'un plot 21 et dimensionnés de façon à s'engager dans l'une, respective, de ces découpes, auquel cas chaque taquet 196 se situe à une distance du chant supérieur 160 de la couronne inférieure à la valeur limite inférieure de H, diminuée de la profondeur h de chaque découpe 83.

En outre, on dimensionne le poteau 137, perpendiculairement au plan 135, de telle sorte qu'il soit plus étroit ou, au plus, aussi large que la fente 32 la plus étroite d'un plot 21 réalisable au moyen de la machine, et ceci sur la totalité de sa hauteur si bien que : - lorsqu'il s'agit de couper un plot 21 en hauteur, on peut engager ce plot 21 par sa fente 32 autour de l'extrémité supérieure libre 149 du poteau 137 en plaçant ce plot 21 en appui par son chant inférieur 28 sur les taquets 196, de préférence emboîtés dans les découpes 83 de ce chant inférieur 28, et que, -après la coupe du plot 21 à la hauteur requise, on peut, par une légère déformation élastique de ce plot 21 dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19, faire échapper son chant inférieur 28 aux taquets 196 puis laisser le plot 21 descendre par gravité le long des tubes 161,162 et des couronnes 155,153 jusqu'à reposer sur le plancher 2 en s'emboîtant sur les fils 65 et 66, ce mouvement s'accompagnant d'un coulissement du plot 21 par sa fente 32 sur le poteau 137 jusqu'à l'extrémité inférieure 151 de celui- ci. Naturellement, la glissière 136 est conformée de façon à rester suffisamment éloignée des couronnes 153 et 155 pour ne pas entraver ce coulissement.

Avantageusement, en outre, des moyens sont prévus pour retenir le plot 21 en cours de coupe, alors que son chant inférieur 28 s'appui sur les taquets 196, par exemple sous la forme d'un étrier 197 propre à appliquer temporairement au plot 21, par sa face périphérique extérieure 26, une pression vers l'axe 19, respectivement de part et d'autre de la fente 32, pour retenir le plot 21 appliqué fermement sur la face périphérique extérieure 157 de la couronne supérieure 154 par sa face périphérique intérieure 27.

Comme le montre plus particulièrement la figure 24, l'étrier 127 est avantageusement monté au coulissement horizontal, perpendiculairement à l'axe 19, sur le poteau 137 à proximité immédiate de l'extrémité supérieure libre 149 de celui-ci et présente deux ailes plates 198 mutuellement parallèles et mutuellement symétriques par rapport au plan 135, épousant latéralement le poteau 137, et une âme plate 199 perpendiculaire au plan

135 qu'elle chevauche, cette âme 199 raccordant, solidairement, les deux ailes 198 du côté du poteau 137 opposé à l'axe 19. L'âme 199 est elle-mme raccordée au poteau 137 par un dispositif de serrage comportant par exemple un goujon 201 solidaire du poteau 137 et formant une saillie par rapport à celui-ci, dans le sens d'un éloignement par rapport à l'axe 19, suivant un axe 200 perpendiculaire à l'axe 19 et situé dans le plan 135, ce goujon 201 traversant la partie 199 de l'étrier 197 par un trou coaxial non référencé et portant à l'opposé un écrou papillon 202 permettant d'appliquer à volonté, par rotation, un effort plus ou moins important à l'étrier 197 dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'axe 19.

A l'opposé de leur raccordement à l'âme 199, les ailes 198 de l'étrier 197 portent un tampon respectif 203 d'un matériau élastiquement compressible, tel qu'un caoutchouc alvéolaire, pour s'appliquer fermement mais sans risque d'endommagement sur la face périphérique extérieure 26 du plot 21 en cours de coupe.

La machine 126 qui vient d'tre décrite peut tre utilisée d'une façon qui va tre décrite à présent.

Alors que le poteau 137 occupe sa position limite haute, on amène la machine 126, par roulement, jusqu'à une position dans laquelle elle est coaxiale à l'emplacement d'un plot 21 à poser, puis on laisse le poteau 137, et l'ensemble des composants qu'il porte, descendre jusqu'à la position limite basse dans laquelle le chant inférieur 152 de la couronne inférieure 153 repose à plat sur le plancher principal 2 en s'emboîtant sur les fils 65,66 ou les entretoises, et on place un plot 21, présentant par construction une hauteur excessive, autour de la face périphérique extérieure 157 de la couronne supérieure 154, et en appui par son chant inférieur 28 sur les taquets 196, qui s'emboîtent alors dans les découpes 83 comme il est préféré. Ensuite, on immobilise le plot 21, dont la fente 32 est engagée autour du poteau 137, par serrage de l'écrou papillon 202 et on place le bras

189, par rotation de la manivelle 188, dans une position dans laquelle les axes 192 et 193 sont placés dans le plan 135 et les mollettes de coupe 194 et 195 sont placées au-dessus de la fente 32, à une certaine distance verticale du plot 21 ; en d'autres termes, on oriente le bras 189 à l'opposé de l'orientation illustrée aux figures 21 et 22.

Ensuite, au moyen des mollettes de réglage 167, on règle le niveau de la platine 171, c'est-à-dire celui des mollettes de coupe 194 et 195, de façon à placer le plan 206 de chevauchement mutuel de ces dernières à une distance verticale, par rapport aux taquets 196, qui est égale à la hauteur H souhaitée si le plot 21 repose par son chant 28 sur les taquets ou à cette hauteur H diminuée de hil si les taquets s'emboîtent dans les découpes 83, ce qui s'accompagne d'un engagement des mollettes de coupe 194 et 195 dans la fente 32 du plot 21.

Alors, en agissant sur la manivelle 188, on provoque une rotation du bras 189 autour de l'axe de l'arbre 176 et du fourreau 172, supposé confondu avec l'axe 19, pour faire parcourir aux mollettes 194 et 195 respectivement la face intérieure 27 et la face extérieure 26 du plot 21, ce qui sectionne celui-ci à la hauteur H désirée, en référence à son chant inférieur 28.

Une rotation du bras 189 sur 360° ramène ce bras 189 à son orientation initiale, ce qui termine la coupe du plot 21.

Ensuite, on peut desserrer l'écrou papillon 202 et, comme on l'a décrit précédemment, laisser le plot 21 échapper aux taquets 196 en l'ouvrant légèrement avant de le laisser descendre sur le plancher principal 2, au niveau duquel il s'emboîte de lui-mme sur les fils 95 et 96 du treillis élémentaire 93 ou sur les entretoises raccordant mutuellement deux treillis élémentaires 93, par les découpes 83 de son chant inférieur 28, de telle sorte que celui-ci repose à plat sur le plancher principal 2.

On observera que, dans la mesure où les taquets 196 se situent toujours au mme niveau par rapport au plancher principal 2 lorsque le poteau 137 occupe sa position limite basse, le réglage du niveau du plan de chevauchement 204 des mollettes 167 par rapport au niveau de ces taquets 196, c'est-à-dire de la hauteur de coupe du plot 21, ne présente pas de difficultés particulières, puisque, notamment, il est possible d'utiliser un laser indiquant une référence 207 de niveau parallèle au plancher principal 2, ou une référence de niveau horizontal, en prenant en compte la différence de niveau entre les taquets 196 et le plancher principal 2, en association avec des piges verticales 208 de repérage, simplement schématisées à la figure 22, portées par le bras 189 comme le comprendra aisément un Homme du métier.

Si on l'estime nécessaire, une fois chaque plot 21 en place, on peut le renforcer au moyen d'une agrafe en fil coudé chevauchant sa fente 32 et ancrée de part et d'autre de celle-ci dans un trou respectif de la tôle du plot, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier.

Un tel Homme du métier comprendra aisément, à la lecture des diverses variantes de mise en oeuvre de l'invention qui viennent d'tre décrites, que cette invention peut connaître encore de nombreuses autres variantes, sans que l'on sorte pour autant du cadre de cette invention tel qu'il est défini dans les revendications annexées. En particulier, ces variantes pourraient porter sur la forme des dalles telles que 6 en plan, laquelle pourrait tre différente de la forme générale carrée décrite, voire tre différente d'une dalle aux dalles voisines dès lors que cette forme serait compatible avec leur juxtaposition mutuelle, et sur la forme des ouvertures telles que 20 que ces dalles telles que 6 délimitent entre elles au-dessus d'un plot tel que 21, c'est-à-dire également sur la forme des bouchons ou cabochons tels que 107 utilisés pour obturer ces ouvertures ; ainsi, par exemple, on pourrait donner aux dalles standard telles que 6 une forme octogonale et, corrélativement, aux bouchons ou cabochons tels que 107 une forme carrée.