Elle concerne en outre un serveur ou équipement mettant en œuvre le procédé de gestion et un dispositif électronique mettant en œuvre un procédé d’activation de l’application de gestion.

L’invention s’applique à tout dispositif électronique dont les fonctionnalités peuvent être gérées via une application de gestion installée dans un autre dispositif électronique. Par exemple, l’invention s’applique à la gestion d’une passerelle, domestique ou utilisée en milieu professionnelle, via une application de gestion installée sur un terminal d’utilisateur.

Des nombreux dispositifs électroniques peuvent être pilotés par une application installée sur un terminal d’utilisateur distinct du dispositif électronique et étant apte à communiquer avec le dispositif électronique. Cette application permet une gestion aisée du dispositif électronique notamment lorsque ce dernier possède une interface homme-machine de taille réduite, sans écran ou avec un écran de petite taille. En outre, l’application peut proposer des nombreuses fonctionnalités supplémentaires par rapport à celles proposées par l’interface homme-machine du dispositif électronique.

Un dispositif de point d’accès à un réseau de communication, tel qu’une passerelle, domestique ou utilisée dans un environnement professionnel, (ou « Box » en terminologie anglo-saxonne) entre un réseau privée et un réseau public tel qu’internet est un exemple de dispositif électronique ayant en général une interface homme-machine de taille réduite. En effet, les passerelles étant de plus en plus miniaturisées et leur design étant de plus en plus épuré, elles sont très fréquemment gérées par une application installée sur un terminal d’utilisateur apte à communiquer avec la passerelle. Il existe des dispositifs électroniques, tel que des passerelles, comportant des moyens d’activation de l’application de gestion sur un terminal d’utilisateur. Ces moyens d’activation peuvent comporter un bouton avec lequel un utilisateur peut interagir pour activer l’application sur son terminal de communication. Par exemple, l’utilisateur peut réaliser une pression sur un bouton poussoir ou positionner un élément conducteur (par exemple son doigt) sur un bouton tactile, cette action entraînant la génération et la transmission d’une requête destinée à activer l’application sur le terminal d’utilisateur.

Dès réception de la requête sur le terminal d’utilisateur, l’application peut être activée.

Pour déterminer le terminal d’utilisateur auquel la requête doit être transmise, la passerelle comporte en outre des moyens de détection ou d’identification du terminal de l’utilisateur ayant interagi avec la passerelle. On considère que le terminal de l’utilisateur ayant interagi avec la passerelle correspond au terminal d’utilisateur sur lequel l’application de gestion de la passerelle est installée et que l’utilisateur souhaite utiliser pour gérer des fonctionnalités de la passerelle.

Par exemple, le dispositif électronique peut comporter des moyens de communication en champ proche, par exemple de type NFC (Near Field Communication) destinés à l’identification du terminal d’utilisateur se trouvant à courte distance, typiquement à une distance de quelques centimètres.

L’utilisateur, avant ou après de réaliser une action sur le dispositif électronique visant à activer l’application, approche son terminal de communication du dispositif électronique pour qu’il soit identifié par le dispositif électronique.

La présence des moyens de détection ou d’identification du terminal d’utilisateur ajoute de la complexité et enchérit la fabrication du dispositif électronique, ce qui est, comme indiqué précédemment, contraire à la tendance actuelle de simplifier certains dispositifs électroniques, tel que des passerelles. En outre, il est nécessaire que le terminal d’utilisateur soit équipé aussi des moyens de communication en champ proche du même type, qu’ils soient activés sur le terminal d’utilisateur, et que l’utilisateur du terminal positionne le terminal de sorte qu’il puisse être identifié par le dispositif électronique.

L’invention a pour but d’améliorer cette situation et propose un procédé de gestion d’un dispositif électronique permettant l’activation d’une application sur un terminal d’un utilisateur améliorant l’expérience de l’utilisateur.

A cet effet, l’invention vise, selon un premier aspect, un procédé de gestion d’un dispositif électronique configuré pour communiquer avec au moins un terminal d’utilisateur et au moins un serveur.

Selon l’invention, le procédé de gestion est mis en œuvre par le serveur et comporte :

- réception en provenance du dispositif électronique, d’une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur ;

- transmission vers au moins un terminal d’utilisateur identifié, d’une requête de notification permettant l’activation d’une application de gestion sur ledit au moins un terminal de d’utilisateur identifié.

L’identification du terminal étant mise en œuvre par un serveur externe au dispositif électronique, l’ajout de modules spécifiques destinés à l’identification du terminal d’utilisateur vers lequel la requête de notification doit être transmise, n’est pas nécessaire. En outre, l’identification du terminal de communication est mise en œuvre sans que l’utilisateur du terminal n’ait à réaliser d’action dédiée à l’identification ou à la détection de son terminal de communication. L’expérience de l’utilisateur (connu comme « expérience client ») lors de l’utilisation du dispositif électronique est nettement améliorée.

Le serveur en réponse à la réception d’une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur sur lequel activer l’application de gestion du dispositif électronique, il adresse une requête de notification audit au moins un terminal d’utilisateur identifié, cette requête de notification permettant l’activation de l’application de gestion sur ledit au moins un terminal d’utilisateur identifié. Dans d’autres termes, la requête de notification est configurée pour activer ou pour permettre l’activation de l’application de gestion sur ledit au moins un terminal d’utilisateur identifié. L’utilisateur peut ensuite gérer le fonctionnement du dispositif de gestion depuis son terminal d’utilisateur via l’application de gestion.

Selon une caractéristique, la réception de la requête d’identification est mise en œuvre en réponse à une interaction sur le dispositif électronique d’un utilisateur.

Ainsi, l’activation de l’application de gestion sur le terminal est mise en œuvre à la suite d’une demande de l’utilisateur d’un terminal, cette demande prenant la forme d’une interaction avec le dispositif électronique. Cette interaction peut être la réalisation d’une action sur un bouton du dispositif électronique. Il s’ensuit que l’utilisateur muni de son terminal, se trouve à proximité du dispositif électronique.

Selon une caractéristique, le procédé de gestion comporte en outre la réception en provenance du dispositif électronique, d’une liste de terminaux d’utilisateurs connectés au dispositif électronique, ledit au moins un terminal d’utilisateur étant identifié à partir de la liste de terminaux d’utilisateur reçue.

Ainsi, le serveur identifie au moins un terminal d’utilisateur vers lequel la requête d’identification de l’application doit être transmise, parmi les terminaux d’utilisateur connectés au dispositif électronique, ces terminaux d’utilisateur étant répertoriés dans la liste de terminaux reçue.

On notera que plusieurs terminaux d’utilisateur de la liste d’utilisateurs peuvent être identifiés et recevoir la requête de notification.

Dans un mode de réalisation, la requête d’identification reçue par le serveur, comporte ladite liste de terminaux. Dans un autre mode de réalisation, la liste de terminaux d’utilisateur est reçue dans un message différent de la requête d’identification. Dans ce mode de réalisation, la liste de terminaux peut être demandée par le serveur à réception de la requête d’identification.

Selon une caractéristique, la liste de terminaux d’utilisateur est générée par ledit dispositif électronique à partir d’une liste préliminaire comportant des identifiants des terminaux d’utilisateur connectés au dispositif électronique, chaque identifiant de terminal ayant associée une information représentative du niveau d’un signal reçu par le dispositif électronique en provenance dudit terminal d’utilisateur. Ainsi, la liste préliminaire répertorie les terminaux d’utilisateur connectés au dispositif électronique. Pour chaque terminal d’utilisateur connecté au dispositif électronique, la liste préliminaire comporte une paire formée par l’identifiant du terminal d’utilisateur et une information représentative du niveau d’un signal reçu par le dispositif électronique en provenance du terminal.

On notera que le nombre de paires de cette liste préliminaire correspond au nombre de terminaux d’utilisateur connectés au dispositif électronique.

On notera en outre, que l’information représentative du niveau d’un signal reçu par le dispositif électronique en provenance du terminal d’utilisateur, donne une information relative à la distance entre le dispositif électronique et le terminal d’utilisateur. Il est à noter que pour de niveaux d’émission de signal similaires, plus l’information représente un niveau de signal élevé, plus proche le terminal d’utilisateur se trouve du dispositif électronique. Selon un mode de réalisation, la liste de terminaux d’utilisateur reçue comporte un sous-ensemble de terminaux de la liste préliminaire, la liste de terminaux comportant pour chaque terminal d’utilisateur, l’identifiant du terminal d’utilisateur et l’information représentative du niveau de signal reçu par le dispositif en provenance du terminal d’utilisateur. Le serveur reçoit ainsi une liste de terminaux d’utilisateur, chaque terminal d’utilisateur ayant associée une valeur d’un paramètre représentatif de la distance entre le terminal d’utilisateur et le dispositif électronique.

Dans ce mode de réalisation, l’identification comporte la détermination d’au moins un terminal d’utilisateur associé à la valeur minimale parmi les valeurs représentées par l’information représentative du niveau de signal reçu.

La détermination de la valeur minimale parmi les valeurs associées respectivement aux terminaux d’utilisateur de la liste de terminaux, permet l’identification du terminal d’utilisateur se trouvant le plus proche du dispositif parmi les terminaux connectés au dispositif électronique. Ainsi, dans le cas où plusieurs terminaux de communication connectés au dispositif électronique comportent l’application de gestion du dispositif de gestion, le procédé de gestion permet d’identifier le terminal de l’utilisateur ayant interagi avec le dispositif électronique (terminal d’utilisateur se trouvant le plus proche du dispositif électronique) et d’adresser la requête de notification au terminal d’utilisateur se trouvant le plus proche, au lieu de l’adresser à tous les terminaux d’utilisateur connectés au dispositif électronique. Selon un mode de réalisation, l’identification comporte la détermination de plusieurs terminaux d’utilisateur ayant associés respectivement les valeurs minimales d’information représentant le niveau de signal reçu. Dans ce mode de réalisation, plusieurs terminaux d’utilisateur vont recevoir la notification permettant l’activation de l’application, par exemple les deux terminaux se trouvent le plus proches du dispositif électronique.

Selon un autre mode de réalisation, l’identification peut comporter la détermination des terminaux d’utilisateur ayant associée une information représentative du niveau de signal de valeur inférieur à une valeur de seuil.

Selon un autre mode de réalisation, la liste de terminaux reçue comporte un sous-ensemble de terminaux de la liste préliminaire, les identifiants des terminaux étant ordonnés selon un ordre décroissant de la valeur représentée par ladite information.

Dans ce mode de réalisation, la liste de terminaux est générée à partir de la liste préliminaire, en extrayant les identifiants des terminaux et en les ordonnant en fonction de la valeur du paramètre (représentatif du niveau de signal) associé de manière à obtenir une liste d’identifiants dans un ordre décroissant des valeurs, c’est-à-dire dont le premier identifiant de la liste correspond à la valeur la plus élevée et le dernier identifiant correspond à la valeur la plus base de la liste de terminaux. Dans ce mode de réalisation, l’identification comporte la sélection du premier terminal de la liste de terminaux reçue.

Selon un mode de réalisation, le nombre d’entrées de la liste préliminaire peut être identique au nombre d’entrées dans la liste de terminaux d’utilisateur. Dans ce mode de réalisation, la totalité de terminaux connectés sont pris en compte pour la génération de la liste de terminaux d’utilisateur adressée au serveur. Selon un autre mode de réalisation, comme indiqué ci-dessus, le nombre d’entrées de la liste de terminaux peut être inférieur à celle de la liste de terminaux préliminaire. Dans ce mode de réalisation, lors de la génération de la liste de terminaux, un sous-ensemble d’identifiants est sélectionné, ce sous- ensemble d’identifiants correspondant aux terminaux pour lesquels les valeurs représentées par les informations associées sont les plus élevées.

On notera que dans le mode de réalisation dans lequel les identifiants des terminaux d’utilisateur sont ordonnés en fonction des valeurs représentées par l’information de niveau du signal, ces informations peuvent être absentes de la liste de terminaux reçu. Dans d’autres termes, la liste de terminaux reçue par le serveur ne contient que les identifiant des terminaux d’utilisateur.

Selon une caractéristique, la transmission de la requête de notification est précédée de la vérification de l’autorisation dudit au moins un terminal d’utilisateur identifié de gérer le fonctionnement du dispositif électronique.

Selon une caractéristique, la vérification de l’autorisation comporte l’interrogation d’une table de données, à partir d’un identifiant dudit au moins un terminal d’utilisateur identifié pour vérifier la présence de l’identifiant dans ladite table de données.

Cette table de données répertorie des terminaux d’utilisateur sur lesquels l’activation de l’application de gestion du dispositif électronique est autorisée.

Cette caractéristique incrémente la sécurité du système mettant en œuvre l’invention dès lors qu’uniquement les terminaux d’utilisateur préenregistrés comment étant autorisés à gérer la passerelle, peuvent recevoir une requête permettant l’activation de l’application de gestion.

Les caractéristiques du procédé de gestion présenté ci-dessus peuvent être prises isolément ou en combinaison les unes avec les autres.

La présente invention concerne, selon un deuxième aspect, un procédé d’activation d’une application de gestion d’un dispositif électronique, l’application de gestion étant installée sur au moins un terminal d’utilisateur. Ce procédé d’activation comporte la transmission vers un serveur d’une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur, la transmission de la requête d’identification étant mise en œuvre en réponse à une interaction d’un utilisateur avec le dispositif électronique.

L’interaction de l’utilisateur d’un terminal avec le dispositif électronique enclenche la mise en œuvre du procédé de gestion proposé. En effet, à la suite de l’interaction de l’utilisateur avec le terminal, le dispositif électronique transmet au serveur une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur sur lequel activer l’application de gestion du dispositif électronique.

Selon une caractéristique, le procédé d’activation comporte en outre la détection des terminaux d’utilisateur connectés au dispositif électronique, la génération d’une liste de terminaux d’utilisateur comportant des terminaux connectés au dispositif électronique et la transmission au serveur de ladite liste de terminaux.

Le procédé d’activation d’une application de gestion d’un dispositif électronique est mis en œuvre par un dispositif électronique, tel qu’une passerelle d’accès à un réseau de communication.

La présente invention concerne, selon un troisième aspect, un serveur configuré pour communiquer avec au moins un dispositif électronique et au moins un terminal d’utilisateur comportant :

- un module de réception configuré pour recevoir en provenance dudit dispositif électronique, une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur ;

- un module de transmission configuré pour transmettre vers au moins un terminal d’utilisateur identifié, une requête de notification permettant l’activation de l’application de gestion sur ledit au moins un terminal d’utilisateur. Selon une caractéristique, le serveur comporte un module d’identification configuré pour identifier ledit au moins un terminal d’utilisateur.

La présente invention concerne, selon un quatrième aspect, un dispositif électronique configuré pour communiquer avec un serveur et avec au moins un terminal d’utilisateur comportant une application de gestion dudit dispositif électronique, ledit dispositif électronique comportant :

- un module de transmission configuré pour transmettre vers un serveur, une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur ; - un module d’interaction avec un utilisateur configuré pour recevoir une action de l’utilisateur, ladite action ayant comme réponse la transmission de la requête d’identification dudit au moins un terminal d’utilisateur.

La présente invention concerne, selon un cinquième aspect, une passerelle d’accès permettant l’accès d’au moins un terminal d’utilisateur vers un réseau de communication, ladite passerelle comportant un dispositif électronique conforme à l’invention.

La présente invention concerne, selon un sixième aspect, un terminal d’utilisateur comportant une application de gestion d’un dispositif électronique conforme à l’invention.

En particulier, le terminal d’utilisateur comporte une application de gestion d’au moins un dispositif électronique et est configuré pour recevoir en provenance d’un serveur, une requête de notification permettant l’activation de ladite application de gestion, ladite requête de notification étant transmisse par le serveur après identification dudit terminal d’utilisateur en réponse à la réception en provenance dudit au moins un dispositif électronique, d’une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur.

La présente invention concerne, selon un septième aspect, un système comportant un dispositif électronique, au moins un terminal d’utilisateur comportant une application de gestion du dispositif électronique, et un serveur conformes à l’invention.

La présente invention concerne, selon un huitième aspect, un programme d’ordinateur apte à être mis en œuvre sur un serveur, le programme comprenant des instructions de code pour la mise en œuvre des étapes du procédé de gestion conforme à l’invention, lorsqu’il est exécuté par un processeur.

La présente invention concerne, selon un neuvième aspect, un support d’informations lisible par un processeur dans un serveur, sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions de code pour la mise en œuvre des étapes du procédé de gestion conforme à l’invention, lorsqu’il est exécuté par le processeur. Le procédé d’activation d’une application de gestion, le serveur, le dispositif électronique, la passerelle, le terminal, le système, le programme d’ordinateur et le support d’informations présentent des caractéristiques et avantages analogues à ceux décrits précédemment en relation avec le procédé de gestion.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :

- la figure 1 illustre le contexte de mise en œuvre de la technique proposée,

- la figure 2 illustre des étapes du procédé de gestion et du procédé d’activation d’une application conforme à un mode de réalisation,

- la figure 3a illustre une architecture matérielle d’un serveur pouvant mettre en œuvre le procédé de gestion proposé, et - la figure 3b illustre une représentation fonctionnelle d’un serveur pouvant mettre en œuvre le procédé de gestion proposé.

L’invention s’applique à tout équipement ou dispositif électronique dont son fonctionnent peut être géré via une application installée sur un autre équipement ou dispositif électronique. Elle s’applique particulièrement à une passerelle d’accès à un réseau de communication gérée via une application installée sur un terminal d’utilisateur.

La figure 1 illustre le contexte dans lequel s’applique l’invention. En particulier, cette figure illustre un système comportant un dispositif électronique 1, un ensemble de terminaux d’utilisateur 2 et un serveur 3. Le dispositif électronique 1 est un dispositif de point d’accès ou passerelle permettant l’accès des terminaux d’utilisateur à un réseau de communications étendu 100 ou réseau de type WAN (pour « Wide Area Network »), tel qu’internet. L’ensemble de terminaux 2 forme avec la passerelle 1 un réseau local 200 ou réseau de type LAN (pour « Local Area Network »), tel qu’un réseau résidentiel ou un réseau d’entreprise.

Dans l’exemple représenté, l’ensemble de terminaux 2 comporte plusieurs terminaux de téléphonie mobile et un ordinateur portable. On notera qu’à la figure 1 , l’ensemble de terminaux ainsi que chaque terminal portent la même référence numérique 2. Le nombre et le type des terminaux d’utilisateur peuvent être différents. Par exemple, l’ensemble de terminaux peut comprendre des terminaux d'utilisateur d’autres types, par exemple une tablette, un téléviseur, une console de jeux ou autres.

Les terminaux 2 et la passerelle 1 sont configurés pour communiquer entre eux selon des normes de communication sans fils tel que WiFi, Bluetooth ou autres. Ils utilisent par exemple le protocole IP (pour « Internet Protocol ») pour communiquer entre eux et pour communiquer avec le réseau de communication étendu 100, en particulier avec le serveur 3.

Le serveur 3 est configuré pour échanger des messages avec la passerelle 1 et comporte les modules nécessaires à la mise en œuvre du procédé de gestion de la passerelle proposé.

Selon un mode de réalisation, le serveur 3 est un serveur de notification (ou serveur « Push » en terminologie anglo-saxonne). Ce type de serveur est chargé d’adresser des notifications relatives aux applications installées sur les terminaux d'utilisateur.

Les équipements précités seront décrits en détail en référence aux figures 3a et 3b.

La passerelle 1 est en outre configurée pour permettre aux terminaux d’utilisateur 2, l’échange de messages avec de serveurs dans le réseau étendu 100, pour par exemple accéder à des services proposés par ses serveurs, tel que l’accès à des contenus audio ou vidéo, des messages électroniques ou des sites Web.

Au moins un terminal de communication 2 de l’ensemble de terminaux comporte une application de gestion APP destinée à la gestion de la passerelle 1 . L’application de gestion peut être activée par une interaction de l’utilisateur du terminal d'utilisateur avec la passerelle. A cet effet, l’interface homme-machine de la passerelle 1 est configurée pour recevoir une action de l’utilisateur, cette action ayant par résultat l’activation de l’application de gestion de la passerelle sur un terminal d'utilisateur 2. On notera que les termes terminal, terminal d’utilisateur et terminal de communication sont utilisés indistinctement dans ce document et se réfèrent à un même équipement.

Dans un mode de réalisation, la passerelle comporte un bouton 10 dans l’interface homme-machine dédié à activer de l’application sur un terminal de communication. Bien entendu, le bouton peut servir de fonctions autres que l’activation de l’application de gestion.

A titre d’exemple nullement limitatif, le bouton peut être un bouton poussoir, l’action de l’utilisateur étant une pression sur ce bouton. Selon un autre exemple, le bouton peut être de type tactile, l’action de l’utilisateur étant le positionnement d’un élément conducteur, tel que son doigt, sur le bouton. Par « activation de l’application » on entend l’affichage de l’application sur l’écran du terminal d’utilisateur.

Selon un mode de réalisation, l’application s’affiche sur au moins une partie de l’écran du terminal d’utilisateur sans aucune action de l’utilisateur sur son terminal. Par exemple, l’application peut s’afficher sur une fenêtre générée pour l’affichage de l’application.

Selon un autre mode de réalisation, l’activation de l’application suit une action de l’utilisateur sur son terminal. Par exemple, à la suite de l’action de l’utilisateur sur le bouton 10 de la passerelle une fenêtre est affichée sur l’écran du terminal d’utilisateur, de type fenêtre intruse (fenêtre pop-up en terminologie anglo-saxonne), l’utilisateur pouvant agir sur la fenêtre intruse pour afficher l’application de gestion sur l’écran de son terminal.

Dans certains modes de réalisation, la fenêtre intruse peut notifier qu’un évènement s’est produit sur la passerelle. Par exemple, la survenue d’un dysfonctionnement ou défaillance, ou la désactivation d’une fonctionnalité. Le terminal d’utilisateur peut ainsi recevoir une notification permettant d’exécuter un service qui est fonction de l’évènement survenu sur la passerelle. Par exemple, la notification peut contenir des moyens d’accès au service, tel qu’une adresse URL permettant de mettre en œuvre une action sur la passerelle (pour par exemple résoudre un dysfonctionnement). Par exemple, cette notification peut être affichée sur une fenêtre intruse, sur l’application directement ou prendre la forme d’un SMS tout autre notification à destination de l’utilisateur du terminal 1 (par exemple un e-mail). En outre, la fenêtre intruse peut proposer à l’utilisateur un service à réaliser en fonction de l’évènement survenue. Par exemple, la fenêtre peut comporter une adresse URL.

Dans un autre mode de réalisation, l’application de gestion peut être affichée dans une rubrique de l’application correspondant à un service à mettre en œuvre en fonction de l’évènement survenu dans la passerelle.

Dans ces modes de réalisation, la passerelle peut être configurée pour détecter un évènement survenu sur la passerelle. Ainsi, par exemple, un utilisateur peut appuyer sur le bouton 10 de la passerelle pour lancer l’application APP sur son terminal 2 dans le but de régler un problème ou dysfonctionnement survenu sur la passerelle. Selon un mode de réalisation, l’application peut s’activer sur l’écran (par exemple sur une fenêtre intruse) sur la rubrique adéquate pour résoudre le problème survenu sur la passerelle.

On notera que l’interaction de l’utilisateur du terminal de communication avec la passerelle enclenche la mise en œuvre du procédé de gestion. Ce procédé de gestion sera décrit en référence à la figure 2.

Comme il est courant aujourd’hui, l’application destinée à piloter un dispositif électronique, ou application de gestion APP, peut être installée sur plusieurs terminaux. Les terminaux autorisés à piloter le dispositif électronique sont répertoires dans une table de données. Cette table de données est stockée par exemple par un serveur, tel que le serveur de notification 2. La table de données peut être stockée dans un autre équipement, par exemple dans un serveur différent du serveur de notification 2 ou dans la passerelle 1.

Les terminaux pouvant gérer l’application APP peuvent appartenir à un même utilisateur ou à d’utilisateurs différents.

La figure 2 illustre des étapes du procédé de gestion d’un dispositif électronique 1 selon un mode de réalisation. Dans le mode de réalisation décrit, le dispositif électronique 1 est une passerelle domestique, mais bien entendu, comme indiqué ci-dessus, l’invention s’applique à tout autre type de dispositif électronique dont le fonctionnement peut être géré via une application installée dans un autre dispositif électronique tel qu’un terminal d’utilisateur ou terminal de communication 2.

Comme indiqué ci-dessus, le procédé de gestion est initié par une action E00 de l’utilisateur sur la passerelle. Cette action est par exemple, la réalisation d’une pression sur le bouton 10 de la passerelle 1.

En réponse à l’interaction E00 de l’utilisateur du terminal de communication sur la passerelle 1, la passerelle génère une requête d’identification REQi destinée à commander au serveur 3 l’identification du terminal de communication 2 sur lequel activer l’application de gestion APP. Cette requête d’identification REQi est adressée au serveur 3. Ce serveur 3 peut être un serveur de notification. On notera qu’en réponse à l’interaction E00 de l’utilisateur, la mise en œuvre du procédé de gestion est enclenchée.

Dans un autre mode de réalisation, le serveur est un serveur différent du serveur de notification. On notera que les étapes du procédé de gestion peuvent être mises en œuvre par un serveur ou repartis sur plusieurs serveurs.

Dans un mode de réalisation, la requête d’identification REQi d’au moins un terminal d’utilisateur 2 comporte une liste de terminaux L connectés à la passerelle 1.

Dans ce mode de réalisation, cette liste de terminaux L connectés à la passerelle est générée par la passerelle 1. De manière connue, une passerelle est configurée pour recenser les équipements connectés à elle-même, par exemple selon la technologie Wi-Fi. En outre, la passerelle 1, tout comme les terminaux de communication 2, est configurée pour déterminer le niveau (de puissance) des signaux reçus en provenance des équipements connectés respectivement.

Ainsi, dans un mode de réalisation, la passerelle est configurée pour générer une liste de terminaux, dite liste préliminaire de terminaux LO, comportant les identifiants des terminaux de communication connectés à la passerelle. Dans cette liste préliminaire LO, le niveau du signal reçu par chaque terminal de communication est associé à chaque terminal de communication de la liste.

On notera que la liste préliminaire de terminaux LO comporte des paires, chaque paire associant un identifiant de terminal et une information représentative du niveau du signal reçu par la passerelle en provenance de ce terminal. Dans d’autres termes, une paire de la liste préliminaire de terminaux LO comporte un identifiant de terminal et une information représentant le niveau du signal reçu par la passerelle, en particulier par l’antenne de la passerelle. Le niveau de signal à réception ou niveau de puissance du signal à réception est connu en terminologie anglo-saxonne comme « Received Signal Strength Indication » ou RSSI.

Une paire formée par un identifiant de terminal et une information représentative du niveau du signal reçu par la passerelle est nommé « paire identifiant -RSSI » dans ce document.

La liste préliminaire de terminaux LO et la liste de terminaux L prennent la forme d’une table de données comportant deux colonnes et d’autant de lignes que de terminaux (figure 2) dans la liste.

On notera que pour de terminaux ayant des émetteurs émettant à des niveaux de puissance d’émission du même ordre, le niveau du signal reçu par la passerelle 1 en provenance d’un terminal de communication 2 constitue une information de distance représentative de la distance entre la passerelle 1 et le terminal de communication 2. En effet, plus le terminal de communication se trouve proche de la passerelle, plus le niveau du signal reçu est élevé. Lorsque le terminal de communication 2 se trouve côte à côte de la passerelle 1, la puissance du signal reçu ou niveau du signal reçu est plus haut (il s’agit du niveau maximum admissible).

L’identifiant du terminal est une chaîne de caractères identifiant de manière unique le terminal. Par exemple, l’identifiant du terminal de communication peut être l’adresse MAC (pour « Media Access control ») du terminal de communication. D’autres identifiants peuvent être utilisés tel que l’adresse IP du terminal de communication ou tout autre identifiant unique.

La liste préliminaire de terminaux LO est stockée dans la passerelle 1 et est mise à jour de manière continue en fonction des terminaux se connectant et se déconnectant à la passerelle 1.

Dans un mode de réalisation, lorsque la passerelle reçoit une action de l’utilisateur, tel que la pression sur un bouton 10, la liste de terminaux L est générée E01 à partir de la liste préliminaire de terminaux LO. Par exemple, la liste de terminaux L comprend un sous-ensemble des paires « identifiant - RSSI » correspondant aux terminaux ayant le RSSI le plus élevé parmi les terminaux connectés. Le nombre de terminaux à sélectionner pour former le sous-ensemble ou nombre de terminaux à sélectionner parmi les terminaux connectés à la passerelle (ou terminaux de la liste préliminaire LO) est prédéterminé. Le nombre de terminaux sélectionnés est un paramètre enregistré dans le serveur. La passerelle sélectionne le nombre de terminaux prédéterminé et les transmets au serveur via la liste de terminaux L. Ainsi, dans ce mode de réalisation, la génération de la liste de terminaux L comporte la sélection d’un nombre prédéterminé de terminaux parmi les terminaux de la liste préliminaire LO de terminaux connectés.

Par exemple, la génération de la liste de terminaux comporte la sélection des terminaux connectés à la passerelle se trouvant le plus proche d’elle. Dans d’autres termes, la génération de la liste de terminaux comporte la sélection des terminaux de la liste préliminaire de terminaux LO ayant le niveau de signal reçu le plus élevé. Dans le mode de réalisation représenté, les trois terminaux ayant le niveau de réception le plus élevé parmi les terminaux connectés à la passerelle (formant la liste préliminaire de terminaux) sont sélectionnés et forment la liste de terminaux L.

Dans un autre mode de réalisation, la liste de terminaux contient la totalité des terminaux de la liste préliminaire de terminaux.

Selon un mode de réalisation, la passerelle 1 génère un message contenant la liste de terminaux L générée à partir de la liste préliminaire de terminaux LO. Ce message peut prendre la forme d’une trame de type REST (pour « Representational State Transfer », tel qu’une requête POST.

A titre d’exemple nullement limitatif, une requête POST peut prendre la forme suivante :

POST\Local_RSSI {{« RSSI » : -77, « MAC » : « 7E : 33 : 12 : 01 : 71 : 16 »}, {« RSSI » : -69, « MAC » : « 7E : 1E : 33 : 01 : 5F : 10 »}, {« RSSI » : -90, « MAC » : « 3F : 44 : 70 : 06 : 23 : 13 »}} Où le paramètre « Local_RSSI » correspond au nom de ARI (pour « Application Programming Interface ») générant les niveaux de signaux reçus et formant la requête d’activation, et où la liste de terminaux comporte trois terminaux dont les valeurs de RSSI sont exprimées en dBmW et sont associées respectivement aux adresses MAC des terminaux. Dans cet exemple, le nombre prédéterminé de terminaux est trois. Bien entendu, ce nombre est donné à titre illustratif et peut présenter de valeurs différentes.

Bien entendu, le nom de ARI « Local_RSSI » pourrait prendre toute autre forme alphanumérique, c'est-à-dire porter un nom différent. Ce paramètre est destiné à informer le serveur de ce que la requête contient une liste des niveaux de signal ou liste de RSSI.

Le message contenant la liste de terminaux L (étant dans certains modes la requête d’identification) peut présenter d’autres formes. A titre d’exemple nullement limitatif, elle peut être une requête générée selon le protocole MOTT (pour « Message Oueuing Telemetry Transport », selon le protocole TCP (pour « Transmission Control Protocol », ou autres.

Dans un mode de réalisation, tel que celui représenté à la figure 2, la génération de la liste de terminaux comporte en outre le classement des paires « identifiant-RSSI » en ordre décroissant de valeur de RSSI. Ainsi, la liste de terminaux L générée, à adresser à la passerelle, comporte des terminaux (trois terminaux dans cet exemple) connectés ordonnés du terminal ayant la valeur le plus élevée de RSSI au terminal ayant la valeur de RSSI la plus basse (ou autrement dit, du terminal se trouvant le plus proche de la passerelle au terminal se trouvant le plus loin de la passerelle). Le classement des paires « identifiant-RSSI » peut être mis en œuvre indépendamment de la mise en œuvre de la sélection d’un nombre prédéterminé des paires.

A titre d’exemple nullement limitatif, une requête POST comportant la liste de terminaux dans laquelle les terminaux ont été ordonnés en fonction de la valeur de RSSI, peut être la suivante : POST\Local_RSSI {{« RSSI » : -90, « MAC » : « 3F : 44 : 70 : 06 : 23 : 13 »}, {« RSSI » : -77, « MAC » : « 7E : 33 : 12 : 01 : 71 : 16 »}, {« RSSI » : -69, « MAC » : « 7E : 1E : 33 : 01 : 5F : 10 »}}

On notera que dans cette requête, les terminaux sont ordonnés du terminal ayant le niveau de signal reçu le plus élevé au terminal ayant le niveau de signal reçu le plus bas. Il peut en être déduit que les terminaux sont ordonnés du terminal étant situé le plus proche de la passerelle au terminal le plus éloigné.

Dans un mode de réalisation, la requête d’identification REQi d’au moins un terminal d’utilisateur comporte la liste de terminaux L. Dans ce mode de réalisation, lorsque l’utilisateur d’un terminal de communication interagit avec la passerelle, par exemple en réalisant une pression sur le bouton 10, la requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur est générée REQi, cette requête comportant une liste de terminaux L.

Une fois la requête d’identification générée E01 , elle est adressée E02 à un serveur 3, tel qu’un serveur de notification (ou serveur « Push » en terminologie anglo-saxonne). Ce type de serveur est chargé d’adresser des notifications relatives aux applications installées sur les terminaux de communication.

Lorsque le serveur reçoit E1 la requête d’identification REQi d’au moins un terminal d’utilisateur, il met un œuvre l’identification E2 du terminal de communication 2 dans lequel l’application de gestion APP doit être activée.

Lors de l’étape d’identification E2, le terminal de communication 2 se trouvant le plus proche de la passerelle 2 est identifié. On considère que ce terminal de communication 2 identifié, est associé à l’utilisateur ayant interagit avec la passerelle, ou autrement dit, est le terminal de communication que l’utilisateur va utiliser pour la gestion des fonctionnalités de la passerelle 1.

Dans certains modes de réalisation, les terminaux de communication se trouvant les plus proches de la passerelle 2 sont identifiés. L’identification du terminal de communication 2 à notifier est mise en œuvre à partir de la liste de terminaux L reçue. Comme indiqué ci-dessous, dans un mode de réalisation, tel que celui illustré par la figure 2, la liste de terminaux L peut être contenue dans la requête d’identification REQi d’au moins un terminal d’utilisateur reçue à l’étape de réception E1 . Dans un autre mode de réalisation, la liste de terminaux contenant la liste de terminaux est un message reçu séparément de la requête d’identification (avant ou après la requête d’identification).

Dans un mode de réalisation, la requête de type POST contenant la liste de terminaux correspond à la requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur. Dans ce mode de réalisation, lorsque le serveur de notification reçoit la requête contenant la liste de terminaux, il considère cette requête comme étant une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur, ou autrement dit, il considère la requête comme étant une demande de la part de la passerelle, d’identifier le terminal sur lequel activer l’application de gestion de la passerelle et d’activer l’application de gestion dans ce terminal de communication identifié (le terminal de communication de l’utilisateur ayant interagi avec la passerelle).

Selon un mode de réalisation, la passerelle met en œuvre l’identification du terminal de communication 2 à notifier et adresse sont identifiant au serveur.

On notera que dans le mode de réalisation illustré à la figure 2, le serveur 3 reçoit une liste de terminaux L contenant des terminaux ordonnés selon un ordre décroissant de niveau de signal (tel que représenté à la figure 2).

Dans ce mode de réalisation, la liste de terminaux L contient des paires « identifant- RSSI » ordonnées par ordre décroissant de niveau de signal reçu par la passerelle. Dans un autre mode de réalisation, la liste de terminaux pourrait uniquement contenir les identifiants de terminal ordonnés par ordre décroissant de niveau de signal reçu par la passerelle. En effet, les identifiants de terminal étant ordonnés, il n’est pas nécessaire d’adresser le RSSI.

Une fois que le serveur 3 reçoit E1 la liste de terminaux L, la liste de terminaux L est extraite et stockée dans le serveur 3. Dans ce mode de réalisation, l’identification E2 comporte la sélection E21 du premier terminal de la liste de terminaux reçue. Cette liste de terminaux L comportant les terminaux ordonnés par ordre décroissant de niveau du signal reçu, le terminal sélectionné correspond à celui qui se trouve le plus proche de l’utilisateur.

La sélection comporte l’obtention de l’identifiant du premier terminal de la liste de terminaux L. Dans ce mode de réalisation, l’identification comporte en outre une étape de vérification de l’autorisation du terminal de communication 2 sélectionné de gérer le fonctionnement de la passerelle 1. Cette étape de vérification E22 est destinée à vérifier que le terminal de communication 2 a l’autorisation pour gérer les fonctionnalités de la passerelle 1 via l’application de gestion APP.

Dans un mode de réalisation, la vérification de l’autorisation comporte l’interrogation d’une table de données, à partir de l’identifiant du terminal de communication identifié.

La table de données contient les identifiants des terminaux autorisés à agir sur le fonctionnement de la passerelle via l’application de gestion. Dans d’autres termes, la table de données contient les identifiant des terminaux éligibles à recevoir la notification permettant l’activation de l’application. Cette table de données est enregistrée dans une base de données qui peut être intégrée dans le serveur de notification 3 ou dans une ressource externe (non illustrée) au serveur de notification 3.

Cette caractéristique incrémente la sécurité du système mettant en œuvre l’invention dès lors qu’uniquement les terminaux préenregistrés comment étant autorisés à gérer la passerelle 1 , peuvent recevoir une requête permettant l’activation de l’application de gestion APP. Ainsi, un terminal de communication comportant l’application de gestion de la passerelle, se trouvant côte à côte de la passerelle ne recevra la requête de notification que si l’identifiant du terminal de communication se trouve dans la table de données contenant les identifiants des terminaux autorisés à agir sur le fonctionnement de la passerelle via l’application de gestion. Dans un mode de réalisation, le serveur 3 émet une requête d’interrogation à destination de la base de données comportant la table de données. Cette requête d’interrogation comporte l’identifiant du terminal de communication 2 identifié et est destinée à vérifier si l’identifiant du terminal identifié est présent dans la table de données, c'est-à-dire si l’identifiant du terminal figure parmi les identifiants des terminaux autorisés à agir sur la passerelle via l’application de gestion. Si l’identifiant est présent dans la table de données, signifiant que le terminal 2 est autorisé à gérer la passerelle 1 via l’application de gestion APP, le serveur génère E30 la requête de notification REQn et la transmet E3 au terminal identifié. La requête de notification REQn comporte l’identifiant du terminal de communication 2 à notifier. Dans un mode de réalisation, le terminal de communication, à réception E4 de la requête de notification, restitue E51 une notification sur l’écran du terminal, cette notification permettant à l’utilisateur d’activer l’application sur le terminal. Comme indiqué ci-dessous, la réception de la requête de notification peut générer une fenêtre intruse, contenant l’application de gestion ou un moyen permettant son ouverture, tel qu’un lien ou adresse URL.

On notera que l’expérience client de ce mode de réalisation est très satisfaisante dès lors que l’utilisateur peut choisir le moment auquel il veut activer l’application de gestion sur son terminal. Dans un autre mode de réalisation, l’application de gestion est activée

E52 de la réception de la requête de notification sur le terminal de communication. Dans ce mode de réalisation, l’application est restituée sur l’écran du terminal dès la réception de la requête E4.

On notera que dans les différents modes de réalisation, la requête de notification REQn permet l’activation de l’application de gestion sur le terminal de communication recevant la notification.

L’identification du terminal de communication 2 se trouvant le plus proche de la passerelle 1 , permet que la requête de notification ne soit transmisse qu’à ce terminal (pourvu qu’il soit autorisé à recevoir cette requête de notification), au lieu d’être transmise à tout terminal connecté à la passerelle et comportant l’application de gestion. Selon un mode de réalisation, un terminal identifié ne reçoit la requête de notification que s’il est autorisé à agir sur la passerelle via l’application de gestion installée sur le terminal.

Selon un mode de réalisation, si aucun des terminaux de communication 2 présents dans la liste de terminaux L se trouve dans la table de données contenant les identifiants des terminaux autorisés à agir sur le fonctionnement de la passerelle via l’application de gestion, c'est-à-dire si aucun terminal de la liste de terminaux reçue est autorisé à agir sur la passerelle via l’application de gestion, le terminal de communication de l’utilisateur enregistré, ou déclaré (par exemple dans le serveur), comme étant l’administrateur du réseau formé par la passerelle, est notifié de l’interaction d’un utilisateur avec la passerelle. Par exemple, le terminal de l’utilisateur enregistré ou déclaré comme étant l’administrateur, dit terminal de l’utilisateur administrateur, reçoit la requête de notification REQn permettant l’activation de l’application de gestion de la passerelle sur ce terminal. Dans un autre mode de réalisation, le terminal de l’utilisateur administrateur est notifié de la tentative d’un autre utilisateur d’agir sur la passerelle via l’application de gestion.

Lorsque la liste de terminaux reçue par le serveur contient des identifiants sans avoir été ordonnés par la valeur du niveau du signal reçu, le procédé de gestion peut comprendre une étape de classement des terminaux de la liste pour les ordonner selon ordre décroissant de niveau de signal. Les étapes d’identification, de génération et de transmission décrites ci-dessous en référence à la figure 2 sont ensuite mises en œuvre en utilisant la liste de terminaux reçue.

Dans un autre mode de réalisation, dans lequel la liste de terminaux reçue par le serveur contient des identifiants sans avoir été ordonnés par la valeur du niveau du signal reçu, l’identification mise en œuvre par le serveur, comporte une étape de détermination, à partir de la liste de terminaux reçue, du terminal de communication associé à la valeur minimale parmi des valeurs de niveau du signal reçues par la passerelle.

Ensuite, l’identification peut comprendre la vérification de l’autorisation du terminal. Si le terminal est autorisé à gérer la passerelle, le serveur génère et transmet la requête de notification comme décrit ci-dessus.

On notera que dans certains modes de réalisation, l’étape de vérification de l’autorisation est absente.

La figure 3a illustre schématiquement une architecture matérielle d’un serveur 3 pouvant mettre en œuvre le procédé de gestion proposé. Selon un mode de réalisation, le serveur 3 peut être un serveur de notification. Le serveur 3 comprend un bus de communication 300 auquel sont reliées :

- une unité de traitement 301, nommée sur la figure CPU (pour « Central Processing Unit ») et pouvant comporter un ou plusieurs processeurs ; - une mémoire non volatile 202, par exemple ROM (pour « Read Only

Memory »), EEPROM (pour « Electrically Erasable Read Only Memory ») ou une mémoire Flash;

- une mémoire vive 303 ou RAM (pour « Random Access Memory ») ; et - des interfaces de communication 304, nommées COM sur la figure, adaptées à échanger des données par exemple avec le terminal de communication 2 et avec la passerelle 1.

La mémoire vive 303 comprend des registres adaptés à l'enregistrement des variables et paramètres créés et modifiés au cours de l'exécution d'un programme informatique comprenant des instructions pour la mise en œuvre du procédé de gestion selon l'invention. Les codes d'instructions du programme stocké en mémoire non-volatile 302 sont chargés en mémoire RAM 303 en vue d'être exécutés par l'unité de traitement CPU 301.

La mémoire non-volatile 302 est par exemple une mémoire réinscriptible de type EEPROM ou mémoire Flash pouvant constituer un support au sens de l'invention, c'est-à-dire pouvant comprendre un programme informatique comprenant des instructions pour la mise en œuvre du procédé de gestion proposé. La mémoire réinscriptible peut comprendre la liste de terminaux L et tables de données utilisés pour la mise en œuvre de l’invention. Ce programme définit, par le biais de ses instructions, des modules fonctionnels du serveur qui sont mise en œuvre et/ou commandent les éléments matériels décrits précédemment. La figure 3b est une représentation fonctionnelle d’un serveur conforme à un mode de réalisation.

Ces modules comprennent notamment : - un module de réception 31 configuré pour recevoir en provenance du dispositif électronique, une requête d’identification (REQi) d’au moins un terminal d’utilisateur (2) sur lequel activer une application de gestion dudit dispositif électronique ;

- un module de transmission 33 configuré pour transmettre vers au moins un terminal d’utilisateur identifié une requête de notification REQn permettant l’activation de ladite application de gestion APP sur ledit au moins un terminal d’utilisateur 2.

Selon de modes de réalisation, le module d’identification 32 peut comprendre :

- un module d’identification 32 configuré pour identifier ledit au moins un terminal de communication ;

- un module de sélection 321 configuré pour sélectionner un identifiant de la liste de terminaux L ; et

- un module de vérification 322 de l’autorisation dudit au moins un terminal de communication d’agir sur le dispositif électronique.

Selon un mode de réalisation, le module de sélection 321 peut être configuré pour déterminer le terminal ou les terminaux ayant le niveau de signal le plus élevé.

En outre, selon de modes de réalisation, le serveur peut comprendre un module d’interrogation 34 d’une table de données, à partir d’un identifiant du terminal de communication identifié pour vérifier sa présence dans ladite table de données.

Les modules et moyens précités sont pilotés par le processeur de l'unité de traitement 301. Ils peuvent prendre la forme d’un programme exécutable par un processeur, ou une forme matérielle (ou « hardware »), telle un circuit intégré spécialisé (connu en terminologie anglo-saxonne connu comme ASIC pour « Application-Specific Integrated Circuit »), un système sur puce (connu en terminologie anglo-saxonne comme SoC pour « System On Chip »), ou un composant électronique de type circuit logique programmable, tel qu’un composant de type FPGA (pour « Field-Programmable Gâte Array »).

Le dispositif électronique 1 et les terminaux d’utilisateur 2 comportent des modules similaires à ceux décrits en référence à la figure 3a pour le serveur 3. En particulier, ils comprennent un bus de communication auquel sont reliées une unité de traitement ou microprocesseur, une mémoire non volatile, une mémoire vive ou RAM, et une interface de communication adaptée notamment à échanger des données avec le serveur et le dispositif électronique.

Plus particulièrement, le dispositif électronique 1 comporte les modules nécessaires à la mise en œuvre du procédé d’activation d’une application de gestion installée dans un terminal de communication 2. Il peut ainsi comporter, selon de modes de réalisation :

- un module de transmission configuré pour transmettre vers un serveur, une requête d’identification d’au moins un terminal d’utilisateur sur lequel activer l’application de gestion du dispositif électronique ; et

- un module d’interaction avec un utilisateur configuré pour recevoir une action de l’utilisateur, ladite action ayant comme réponse la transmission de la requête d’identification dudit au moins un terminal d’utilisateur ;

- un module de détection configuré pour détecter les terminaux d’utilisateur connectés au dispositif électronique ;

- un module de détermination du niveau de signaux reçus en provenance des terminaux d’utilisateur connectés (valeur du RSSI) ; et

- des modules configurés pour générer une liste de terminaux d’utilisateur connectés, dite liste préliminaire de terminaux, pour sélectionner des terminaux parmi les terminaux de la liste préliminaire afin de former une nouvelle liste de terminaux, et pour transmettre une liste de terminaux à un autre équipement, par exemple à un serveur.

Le dispositif électronique comporte en outre une interface d’entrée/sortie, par exemple des touches ou boutons, un écran, un clavier, une souris ou un autre dispositif de pointage tel qu’un écran tactile ou une télécommande permettant à un utilisateur d’interagir avec le dispositif électronique via une interface graphique ou interface homme-machine. L’utilisateur peut par exemple réaliser une action sur un bouton pour que l’application de gestion du dispositif électronique soit activée sur son terminal. Quant au terminal de communication 2, il comprend un module de réception d’une requête de notification REQn en provenance du serveur 3. Il comporte en outre une interface d’entrée/sortie, par exemple des touches ou boutons, un écran, un clavier, une souris ou un autre dispositif de pointage tel qu’un écran tactile ou une télécommande permettant à un utilisateur d’interagir avec le terminal via une interface graphique ou interface homme-machine. Ainsi, selon un mode de réalisation, l’utilisateur peut activer l’application de gestion en agissant sur la notification reçue.

Ainsi, grâce à l’invention, le terminal de l’utilisateur ayant réalisé une action sur le dispositif électronique est identifié, cette identification étant mise en œuvre sans pour autant devoir ajouter de modules spécifiques destinés à l’identification du terminal. En effet, le dispositif électronique utilise pour mettre en œuvre l’identification, des modules utilisés pour communication avec les terminaux. En outre, l’identification du terminal de communication est mise en œuvre sans que l’utilisateur du terminal n’ait à réaliser d’action particulière dédiée à l’identification ou à la détection de son terminal de communication, l’expérience de l’utilisateur étant très positive. Par ailleurs, cette identification est mise en œuvre alors que plusieurs terminaux sont connectés au dispositif électronique et que ces terminaux ont l’application de gestion installée. Grâce à l’invention, seul le terminal de l’utilisateur ayant interagi avec le dispositif électronique, et par conséquent se trouvant le plus proche du dispositif électronique reçoit une notification destinée à activer l’application. Les autres utilisateurs ne sont pas dérangés par une notification permettant l’activation de l’application de gestion ou par une activation intempestive de l’application de gestion.

Selon certains modes de réalisation, plusieurs terminaux peuvent être identifiés comme étant les terminaux à notifier. Il est par exemple le cas, de plusieurs terminaux se trouvant à proximité du dispositif électronique, à une distance similaire, ou alors lorsqu’il a été prédéfini que plusieurs terminaux (un nombre prédéterminé de terminaux) se trouvant les plus proches du dispositif électronique sont les terminaux à notifier. Selon un mode de réalisation particulier, lorsque le terminal de l’utilisateur administrateur se trouve parmi les plusieurs terminaux à notifier, uniquement le terminal de l’utilisateur administrateur est notifié, c'est-à-dire reçoit la requête de notification en provenance du serveur.