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Title:
METHOD FOR MEASURING THE RESISTANCE OF FILMS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/085468
Kind Code:
A2
Abstract:
The present invention relates to a method for measuring the effect of a force on a film. In particular, the present invention relates to a method for measuring the effect of a mechanical, hydrodynamic or physical force, for example, on the integrity of a film, for example a film made of microorganisms, foodstuffs and/or chemical substances. The present invention is especially applicable to the fields of biology, chemistry, biotechnology and food processing.

Inventors:
BERNARDI THIERRY (FR)
MAYER PASCAL (FR)
GROELLY JEROME (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/053138
Publication Date:
June 28, 2012
Filing Date:
December 21, 2011
Export Citation:
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Assignee:
BIOFILM CONTROL (FR)
BERNARDI THIERRY (FR)
MAYER PASCAL (FR)
GROELLY JEROME (FR)
International Classes:
C12Q1/02; G01N33/483
Foreign References:
FR2916761A12008-12-05
Other References:
CHAVANT ET AL: "A new device for rapid evaluation of biofilm formation potential by bacteria", JOURNAL OF MICROBIOLOGICAL METHODS, vol. 68, no. 3, 16 février 2007 (2007-02-16), pages 605-612, XP005892101, ISSN: 0167-7012, DOI: 10.1016/J.MIMET.2006.11.010
LARSON F ET AL: "Surface adhesion measurements in aquatic biofilms using magnetic particle induction: MagPI", LIMNOLOGY AND OCEANOGRAPHY: METHODS, vol. 7, juillet 2009 (2009-07), pages 490-497, XP055004171, ISSN: 1541-5856, DOI: 10.4319/lom.2009.7.490
Attorney, Agent or Firm:
ENDERLIN, Eric (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé de mesure de l'effet d'une action sur un film comprenant étapes suivantes.

a) introduction dans une solution d'au moins une substance capable de former un film,

b) introduction dans la solution obtenue en (a) d'au moins deux particules, lesdites particules reposant sur une surface immergée S dans ladite solution,

c) regroupement des particules sur ladite surface immergée S, lesdites particules formant sur ladite surface un point ou une tache,

d) formation dudit film à partir de ladite substance, e) observation du point ou de la tache sur la surface S, f) application d'une action mécanique et/ou physique à ladite solution,

g) observation de l'effet sur le film de l'action appliquée à l'étape (e) par observation du point ou de la tache sur la surface S et,

h) détermination de l'effet de l'action appliquée sur le film par comparaison des observations des étapes (e) et (g) précitées

2. Procédé selon la revendication 1 dans lequel l'action est une action choisie parmi une action mécanique ou physique.

3. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel la substance capable de former un biofilm est choisie parmi les microorganismes, les aliments, les substances chimiques.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes dans lequel lesdites, au moins deux, particules magnétiques ou magnétisables sont indépendamment une particule chargée électriquement, magnétique ou magnétisable ou recouverte d'au moins une couche magnétique ou magnétisable.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdites, au moins deux, particules sont éclairées au moyen d'une source lumineuse pour augmenter le contraste entre la particule et la solution.

Description:
METHODE POUR MESURER LA RESISTANCE DE FILMS

DESCRIPTION Domaine technique

[001 ] La présente invention se rapporte à un procédé de mesure de l'impact d'une action sur un film. En particulier, la présente invention se rapport à un procédé de mesure de l'effet d'une action, par exemple mécanique, hydrodynamique, physique, chimique ou biologique sur l'intégrité d'un film.

[002] La présente invention trouve notamment une application dans le domaine de la biologie, chimie, biotechnologie.

[003] Dans la description ci-dessous, les références entre crochets ([Réf.]) renvoient à la liste des références présentée à la fin du texte.

Etat de la technique

[004] Il existe une multitude de dépôts ou de couches fines de substances inertes ou vivantes (biologiques) liées à des supports : par exemple des peintures, des vernis, des films composés de macromolécules, des biofilms de microorganismes et de cellules diverses, par exemple des bactéries, levures, algues, cellules d'organismes multicellulaires. Dans la suite, nous désignerons ces couches et dépôt sur un support par le terme de " film ".

[005] Parmi ces films, un grand nombre se forme de façon progressive au cours du temps, par exemple par polymérisation de monomères, par agrégation ou d'interpénétration de macromolécules, par développement de biofilms de microorganismes, par multiplication cellulaire et/ou production de substances liant les cellules entre-elles.

[006] Cette formation peut souvent être modulée par diverses substances ou paramètres physiques dont il est utile de connaître l'impact.

Un film peut aussi être modifié après sa formation par l'action d'un traitement physico-chimique, par exemple par des détergents, solvants, rayonnements, par exemple, action thermique, etc ..

[007] Toutes ces actions peuvent conduire à des films dont on peut être intéressé à connaître la résistance à une action hydrodynamique, tel un jet, un flux ou l'agitation d'une solution qui recouvre le film. Par exemple, on peut aussi simplement s'intéresser à savoir si ce film a pu encore se former ou s'il s'est démantelé. On désignera dans la suite de ce document ces propriétés par le terme « intégrité ».

[008] Des procédés connus permettent de comparer l'intégrité de films de différentes natures, obtenus par différents modes de formation et résultant de différents traitements.

[009] Par exemple dans un des procédés connus un support dont la couleur est différente de celle du film est utilisé. Ainsi, lorsque les films sont formés sur ce support, il est aisé pour l'homme de l'art d'en mesurer l'intégrité après, par exemple une action hydrodynamique, un traitement physico-chimique, et/ou une modulation de sa formation par l'analyse d'une prise d'image.

[0010] Toutefois, il existe également des films transparents ou ne pouvant être coloré, par exemple les films vivants, les films formés par des microorganismes, les films issus de polymérisation ou d'agrégation pour lesquels la substance utilisée pour la coloration peut interférer avec leur formation.

[001 1 ] Il existe des procédés dans l'état de la technique afin de mesurer l'intégrité d'un film à partir, par exemple de ses propriétés physiques, tels que son indice de réfraction, par exemple dans Singh et al,

Physica Scripta. Vol. 65, 167-180 (2002) : « Refractive Index Measurement and its Applications » [Réf. 1 ] et dans Vôrôs et al. Biophysical Journal, Vol. 87 , 553-561 (2004) : « The Density and Refractive Index of Adsorbing Protein Layers» [Réf. 2].

[0012] Cependant, ces procédés sont des procédés coûteux qui nécessitent une formation et un personnel qualifié ainsi que des instruments sophistiqués et coûteux.

[0013] Il y a des situations, par exemple dans le domaine médical ou le domaine biologique, où il est nécessaire mesurer l'intégrité d'un grand nombre de films différents en présence de composés chimiques, de molécules biologiques, de modifications thermodynamiques etc. Il peut s'agir par exemple d'évaluer l'efficacité d'un composé sur des biofilms ou encore l'action, par exemple la dégradation, la modification ou l'efficacité d'une enzyme sur un film de polymères.

[0014] Dans ces situations, par exemple à l'occasion de campagnes de criblage de molécules ou d'enzymes actives contre des biofilms, par exemple pour l'estimation de l'efficacité d'antibiotiques sur des biofilms dans le cadre de soins médicaux, les techniques décrites précédemment ne sont pas satisfaisante car elles ne permettent pas à l'homme de l'art de réaliser les mesures à un rythme suffisamment rapide.

[0015] En outre, les procédés connus nécessitent l'utilisation d'un grand nombre d'instruments qui ne peuvent être utilisés simultanément dans un procédé de criblage. De plus, les instruments utilisés sont coûteux, et nécessite la présence de personnel qualifié.

[0016] En outre, le temps pour obtenir les résultats avec les procédés connus est très important et peut nécessiter l'adjonction de réactifs susceptible de modifier le résultat et donc d'entraîner une variabilité des résultats et la non reproductions de ceux-ci.

[0017] Il existe donc un réel besoin de trouver un procéder de mesure de l'effet d'une action sur un film palliant ces défauts, inconvénients et obstacles de l'art antérieur, en particulier d'un procédé permettant de maîtriser le temps, de réduire l'instrumentation utile pour ce procédé, de réduire les coûts et d'améliorer la détection de l'effet.

Description de l'invention

[0018] Le procédé de la présente invention permet de résoudre les défauts, inconvénients et obstacles de l'art antérieur précités. [0019] En particulier, la présente invention a pour objet un procédé de mesure de l'effet d'au moins une action sur un film comprenant les étapes suivantes.

a. introduction dans une solution d'au moins une substance capable de former un film, b. introduction dans la solution obtenue en (a) d'au moins deux particules, lesdites particules reposant sur une surface immergée S dans ladite solution,

c. regroupement des particules sur ladite surface immergée S, lesdites particules formant sur ladite surface un point ou une tache,

d. formation dudit film à partir de ladite substance, e. observation du point ou de la tache sur la surface S, f. application d'une action mécanique et/ou physique à ladite solution,

g. observation de l'effet sur le film de l'action appliquée à l'étape (e) par observation du point ou de la tache sur la surface S, et

h. détermination de l'effet de l'action appliquée sur le film par comparaison des observations des étapes (e) et (g) précitées.

[0020] Selon l'invention une substance capable de former un film peut être, par exemple des microorganismes, des aliments, des substances chimiques, des macromolécules synthétiques, des macromolécules biologiques, des colloïdes et des émulsions, des objets de taille microscopique et des objets de taille nanoscopique.

[0021 ] Il peut s'agir par exemple de cellules eucaryotes, par exemple des cellules eucaryotes animales, par exemples des cellules du sang, par exemple des leucocytes, par exemple des granulocytes, des polynucléaires neutrophiles ; des polynucléaires éosinophiles ; des polynucléaires basophiles ; des lymphocytes B, des lymphocytes T, des lymphocytes NK, des monocytes, des érythrocytes, des thrombocytes. Il peut s'agir également de cellules eucaryotes végétales, par exemple des cellules de l'épiderme végétal, du xylème, du phloème, du parenchyme, du collenchyme, du sclérenchyme. Il peut s'agir également de champignons, de levures. Il peut s'agir par exemple Candida, Cryptococcus, Malassezia, Pityrosporum, Pneumocystis, Epidermo-phyton, Microsporum, Trichophyton. Il peut s'agir également de protozoaires, par exemple Entamoeba histolytica, Acanthamoeba castellanii, Naegleria fowleri.

[0022] Il peut s'agir également de cellules procaryotes, par exemple toute bactérie connu de l'homme du métier, par exemple les bactéries comprises dans le groupe, sans être limité à celui-ci, constitué de Acetobacter aurantius, Actinobacillus actinomycetemcomitans, Agrobacterium tumefaciens, Azorhizobium caulinodans, Azotobacter vinelandii, Bacillus anthracis, Bacillus brevis, Bacillus cereus, Bacillus fusiformis, Bacillus licheniformis, Bacillus megaterium, Bacillus stearothermophilus, Bacillus subtilis, Bacteroides gingivalis, Bacteroides melaninogenicus, Bartonella henselae, Bartonella quintana, Bordetella bronchiseptica, Bordetella pertussis, Borrelia burgdorferi, Branhamella catarrhalis, Brucella abortus, Brucella melitensis, Brucella suis, Burkholderia mallei, Burkholderia pseudomallei Calymmatobacterium granulomatis, Campylobacter coli, Campylobacter jejuni, Campylobacter pylori, Chlamydia pneumoniae, Chlamydia psittaci, Chlamydia trachomatis, Chlamydophila pneumoniae, Chlamydophila psittaci, Clostridium botulinum, Clostridium difficile, Clostridium perfringens, Clostridium tetani, Clostridium welchii, Corynebacterium diphtheriae, Corynebacterium fusiforme, Coxiella burnetii Ehrlichia chaffeensis, Enterococcus avium, Enterococcus durans, Enterococcus faecalis, Enterococcus faecium, Enterococcus galllinarum, Enterococcus maloratus, Escherichia coli Francisella tularensis, Fusobacterium nucleatum Gardnerella vaginalis Haemophilus ducreyi, Haemophilus influenzae, Haemophilus parainfluenzae, Haemophilus pertussis, Haemophilus vaginalis, Helicobacter pylori Klebsiella pneumoniae, Klebseilla rhinoscleromatis- klebsiella oxytoca Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus casei, Lactococcus lactis, Legionella pneumophila, Methanobacterium extroquens, Microbacterium multiforme, Micrococcus luteus, Mycobacterium avium, Mycobacterium bovis, Mycobacterium diphtheriae, Mycobacterium intracellulare, Mycobacterium leprae, Mycobacterium lepraemurium, Mycobacterium phlei, Mycobacterium smegmatis, Mycobacterium tuberculosis , Mycoplasma fermentans, Mycoplasma genitalium, Mycoplasma hominis, Mycoplasma pneumoniae Neisseria gonorrhoeae, Neisseria meningitidis, Nocardia astéroïdes Pasteurella multocida, Pasteurella tularensis, Porphyromonas gingivalis, Pseudomonas aeruginosa, Pseudomonas maltophilia, Rhizobium radiobacter, Rickettsia prowazekii, Rickettsia mooseri, Rickettsia psittaci, Rickettsia quintana, Rickettsia rickettsii, Rickettsia trachomae, Rochalimaea henselae, Rochalimaea quintana, Rothia dentocariosa, Salmonella enteritidis, Salmonella typhi, Salmonella typhimurium, Serratia marcescens, Shigella dysenteriae, Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis, Streptococcus agalactiae, Streptococcus avium, Streptococcus bovis, Streptococcus cricetus, Streptococcus faceium, Streptococcus faecalis, Streptococcus férus, Streptococcus gallinarum, Streptococcus lactis, Streptococcus mitior, Streptococcus mitis, Streptococcus mutans, Streptococcus oralis, Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes, Streptococcus rattus, Streptococcus salivarius, Streptococcus sanguis, Streptococcus sobrinus, Treponema pallidum, Vibrio cholerae, Vibrio comma, Vibrio parahemolyticus, Vibrio vulnificus,

Xanthomonas maltophilia Yersinia enterocolitica,Yersinia pestis et Yersinia pseudotuberculosis, etc.

[0023] Par colloïdes et émulsions on entend une substance sous forme de liquide ou semi-solide qui contient des particules suffisamment petites pour que le mélange soit homogène. Il peut s'agir de tout colloïde et émulsion connu de l'homme du métier. Il peut s'agir par exemple de toute substance et/ ou composition comportant deux phases distinctes. Il peut s'agir, par exemple, de liquide contenant en suspension des particules, par exemple des liposomes, des gouttelettes, des agrégats, qui peuvent avoir une taille particulaire, par exemple de 2 à 200 nanomètres, par exemple de 201 nm à 5μηη. Il peut s'agir par exemple de nanoémulsions, de lait, de crème de lait, de beurre, de mayonnaise, de crème hydratante, d'argiles, d'or ou d'argent colloïdal, d'émulsion synthétiques d'huile dans l'eau, de ferrro-fluide dans l'eau, d'eau dans l'huile.

[0024] Selon l'invention par macromolécules synthétiques on entend des molécules chimiques et/ou naturelles modifiées avec un poids moléculaire élevé, par exemple un poids de 1 à 1000kDa, par exemple du polystyrène sulfonate, du polyéthylène glycol,

[0025] Selon l'invention par macromolécules biologiques on entend toutes biologiques avec un poids moléculaire élevé, par exemple un poids de 5 à 1000kDa. Il peut s'agir par exemple d'assemblage, par exemple par liaison covalente, de molécules naturelles, des acides nucléiques tels que l'ADN et l'ARN, des polysacharadies tels que le dextrane, la celluloise, l'amidon, des protéines tels que l'actine, le fibrinogène et la fibrine.

[0026] Selon l'invention par objets de taille microscopique on entend toute substance et/ou objet connu de l'homme du métier dont la taille est de 1 à 1000μηη, de préférence de 1 à 100μηη.

[0027] Selon l'invention par objets de taille nanoscopique. on entend toute particule connue de l'homme du métier dont la taille est inférieure à 1 μηη et/ou 1000 nm, par exemple de 50nm à 950nm, de 1 à 100 nm.

[0028] Selon l'invention, le film peut-être formé, par exemple par polymérisation de monomères via des liaisons covalentes, par multimérisation de protéines via des liaisons covalentes, par exemple des ponts disulfure, des liaisons peptiques, via des liaisons non-covalentes, par exemple des ponts salins, des liaisons hydrogène, des forces de Van der Waals, par la sédimentation des micro-organismes, par multiplication de micro-organismes sur une surface, par la sécrétion de polymères par ces micro-organismes, par exemple des acides nucléiques, des protéines, des polysaccharides, par polymérisation de protéines, par exemple de protéines plasmatiques, de protéines cellulaires.

[0029] Le film peut-être également formé par la polymérisation de monomères, par exemple d'acrylamide, de bis-acrylamide, d'éthylène, de propylène, de vinyle, d'amino-acides ;par la déposition d'une émulsion sur une surface, par exemple une peinture, un verni par la formation d'un d'hydro-gels ou d'aérogels, par exemple un gel d'agarose, d'agar, de gélatine, par exemple un aérogel de silice, d'alumine, d'oxyde de chrome (III) ou d'oxyde d'étain, de SeaGel TM.

[0030] Selon l'invention, le film peut-être également formé par évaporation / lyophilisation de solutions, par exemple une solution de protéines, d'ADN, de graisse diluée dans un solvant, par exemple d'émulsions, par exemple une peinture, un verni, par changement de phase liquides-solide induit, par exemple, par un changement de température, par exemple avec du beurre fondu, une crème hydratante, une graisse.

[0031 ] Selon l'invention, l'action appliquée peut être, par exemple une action mécanique, hydrodynamique ou physique.

[0032] Selon l'invention, l'application peut être réalisée, par exemple de

1 à 24 heures, de 1 à 60 minutes, de 1 à 5 minutes, de 1 à 60 secondes.

[0033] Selon l'invention, par actions mécaniques on entend par exemple, l'application d'une brosse, d'une spatule, d'un disque soumis à un mouvement alternatif le long d'une surface, à un mouvement rotatif ou circulaire, à une pression.

[0034] Selon l'invention, par actions hydrodynamiques on entend par exemple, la mise en mouvement en rotation, par exemple à l'aide d'un agitateur, par exemple à une vitesse de rotation de 0,1 à 1000 tpm, de 5 à 300 tpm, et/ou l'application d'un jet de liquide ou de gaz, par exemple avec une pompe, un jet de liquide ou de gaz peut être par exemple à une pression de 1 ,01 à 10 bars, de préférence de 1 ,1 à 2. bars. [0035] Selon l'invention, par actions physiques on entend par exemple une irradiation, par exemple par un rayonnement électromagnétique, par exemple l'application d'un faisceau lumineux de longueur d'onde de 10nm à 10μηη, de 100 nm à 1 μηη. Le faisceau peut avoir une intensité, par exemple de 0,01 W à 100W, de 0,1 W à 10 W. Il peut s'agir également, par exemple d'un bombardement de particules, par exemple avec des particules nucléaires, par exemple des neutrons, électrons, particules accélérées issues d'un accélérateur de particule, d'une source radioactive, par exemple de grains de matière, par exemple de sable, par exemple d'un diamètre de 50 à 500 μηη. de sel, par exemple d'un diamètre de 50. à 500μηη, de métal, par exemple de cuivre, de fer, de zinc, d'aluminium, par exemple d'un diamètre de 10 έ δθθμηη.

[0036] De préférence, ladite au moins une action appliquée dans le procédé de l'invention est une action hydrodynamique.

[0037] Selon l'invention, le procédé peut comprendre, indépendamment, l'application d'au moins deux, au moins trois actions décrites précédemment. Par exemple, le procédé de l'invention peut comprendre l'application d'une action hydrodynamique et d'une action électromagnétique, par exemple d'une irradiation aux rayons ultra-violets suivi, par exemple d'une mise en mouvement par rotation, d'une irradiation avec des particules béta suivi, par exemple de l'application d'un jet d'eau.

[0038] La solution susceptible d'être utilisée dans la présente invention peut être, par exemple une solution liquide ou un gaz. La solution peut être toute solution connue de l'homme du métier. Il peut s'agir par exemple d'un milieu de culture, par exemple un milieu de culture de cellules eucaryotes et/ou procaryotes, un milieu tampon, par exemple tout milieu tampon connu de l'homme du métier, par exemple un milieu tampon disponible dans le commerce, par exemple du tampon phosphate salin (PBS), un échantillon biologique, par exemple un échantillon de sang, de plasma, d'urine, de liquide céphalorachidien, une solution saline, par exemple une solution physiologique, un milieu de culture, par exemple de l'infusion de cœurs et de cerveaux disponible dans le commerce, d'un solvant, par exemple de l'acétone, du diméthylsulfoxyde, de l'éthanol, du méthanol, du propanol, de l'acétonitrile, l'acétate d'éthyle, l'éther, du phénol, du chloroforme, du tétrahydrofurane, du difluoroéthylène, et/ou un hydrocarbure, par exemple de l'hexane, du cyclo-hexane, du benzène, de l'octane, du décane, du pétrole, de l'essence, du gasoil.

[0039] Selon l'invention, le gaz peut être par exemple de l'air, de l'oxygène, de l'azote, du néon, de l'argon, du gaz-carbonique, du méthane, de l'ozone.

[0040] Selon l'invention une solution liquide peut avoir une masse volumique de 0,1 à 4 kg/l, de 0,3 à 3 kg/l; une solution gazeuse peut avoir une densité de 10 "15 kg/m 3 à 1000 kg/m 3 , de 10 "10 à 30 kg/m 3 , de 10 "5 à 3 kg /m 3 .

[0041 ] L'homme du métier de part ces connaissances générales saura aisément déterminer la masse volumique d'une solution. Par exemple la mesure de la masse volumique de la solution peut être réalisée par exemple par mesure du ratio de la masse sur le volume, par exemple en pesant une solution de volume connue.

[0042] Selon l'invention, la solution peut être préalablement traitée, par exemple, la solution peut être purifiée, diluée, concentrée.

[0043] Selon l'invention, la solution peut être purifiée par tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par dialyse, par filtration, par ultrafiltration, par clarification et par centrifugation. Par exemple, le procédé de filtration peut comprendre le passage de la solution sur un tamis avec des pores de 0,2 à 100 μηη, le procédé d'ultrafiltration peut comprendre, par exemple une centrifugation à une vitesse de 1 à 3000 tours par minute pendant un temps de 0,1 à 30 minutes, le procédé de dialyse peut être, par exemple un procédé comprenant une étape de dépôt de la solution sur une membrane de dialyse, par exemple à seuil de coupure de 500 Da, ladite membrane flottant sur de l'eau distillée contenue dans un récipient. Le procédé de clarification peut être, par exemple un procédé comprenant l'ajout dans la solution de 0,1 % (poids/poids) d'albumine de sérum de bovin.

[0044] Selon l'invention, la purification de la solution peut permettre, avantageusement, d'éliminer de la solution tout contaminant et/ou molécules susceptibles d'altérer la détermination de l'effet, par exemple la purification peut permettre d'éliminer indépendamment des bactéries, des virus, des protéines, des molécules chimiques, des sels, des grains de matières, des agrégats de molécules. Bien entendu, l'homme du métier de part ces connaissances générales saura adapter le procédé de purification en fonction de la solution

[0045] Selon l'invention, la solution peut être également diluée, par exemple par tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par dilution sérielle. La dilution peut être réalisée avec tout diluant connu de l'homme du métier. Il peut s'agir par exemple d'une solution tampon, par exemple du tampon phosphate salin, une solution saline, par exemple du sérum physiologique, de l'éthanol, du DMSO, de l'acétone, de l'hexane et/ou tout solvant, hydrocarbure ou solution décrite précédemment.

[0046] La solution peut être diluée, par exemple d'un facteur de 2 à 20000, de 5 à 500, de 5 à 50.

[0047] La dilution de la solution peut permettre, avantageusement, de modifier la concentration des composants présents dans la solution, par exemple, en diminuer la concentration, par exemple la dilution peut permettre de diminuer la concentration protéique. La dilution peut permettre ainsi de diminuer la concentration d'éventuels composés interférents et ainsi avantageusement d'améliorer la spécificité et/ou la sensibilité du procédé de l'invention.

[0048] Selon l'invention, la solution peut être également concentrée, par exemple par tout procédé connu de l'homme du métier, par exemple par ultracentrifugation, par ultrafiltration, par évaporation, par lyophilisation [0049] Selon l'invention, la purification, dilution et/ou concentration de ladite solution peut avantageusement permettre d'ajuster la masse volumique de ladite solution.

[0050] L'ajustement de la masse volumique de la solution permet avantageusement d'améliorer la sensibilité du procédé de l'invention, notamment en augmentant, en diminuant ou en annulant l'effet de la force de pesanteur qui pousse les particules vers la surface.

[0051 ] Selon l'invention, le volume de la solution utilisée dans le procédé peut être, par exemple de 0,3 μΙ à 100 ml, de 3μΙ à 10ml, de 30 μΙ à 1 ml.

[0052] Selon l'invention, l'incubation de la solution peut être réalisée, par exemple à une température comprise de -10°C à 90°C, de 0°C à 40°C, de 15°C à 25°C.

[0053] Selon l'invention, le temps d'incubation peut être réalisé, par exemple de 1 à 72 heures, de 2 à 48 heures, de 1 à 24 heures, de 1 à 60 minutes.

[0054] Selon l'invention par effet on entend, par exemple l'abrasion, la déchirure, par exemple une déchirure totale ou partielle, la déstructuration, la destruction, l'arrachement, le détachement, le perçage, l'apparition de fissures, de crevasses, de trous, de pores, le gonflement, la contraction et/ou l'inhibition de la formation du film.

[0055] Selon l'invention, le procédé de l'invention peut être mis en œuvre avec une pluralité de particules, par exemple avec au moins 2 particules, avec par exemple de 2 à 10 000 000, de 1000 à 1 000 000, de de 10 000 à 1 000 000, de 100 000 à 1 000 000, de 10 000 à 100 000. La pluralité de particules permet avantageusement de détecter directement, sans dispositif complexe de visualisation et sans colorant, l'interaction entre lesdites substances au contraire des procédés de l'art antérieur utilisant une seule particule et nécessitant pour la détection de l'interaction des dispositifs complexes de visualisation ou des colorants.

[0056] Selon l'invention, lesdites, au moins deux, particules, peuvent être choisies dans le groupe comprenant des particules chargées électriquement, des particules magnétiques, des particules revêtues d'au moins une couche magnétique, des particules magnétisables, des particules revêtues d'une couche magnétisable, des particules électriques, électromagnétiques, électrisables, portant une charge électrique ou un mélange de deux ou plusieurs de ces particules. En fait, il peut s'agir de toute particule permettant de mettre en œuvre la présente invention.

[0057] Avantageusement, lesdites particules peuvent être une particule de toute forme adaptée à la mise en œuvre de la présente invention, par exemple sous forme de bille, de palet, de forme géométrique asymétrique, par exemple avec une face plane, etc.

[0058] Toute taille appropriée de particule magnétique peut-être utilisée. La taille peut être choisie par exemple en fonction de la taille du contenant de la solution. Par exemple, la taille des particules peut être inférieure au dixième de la taille du contenant, de préférence inférieure au centième, de manière encore plus préférée inférieur au millième de la taille du contenant. Par exemple la particule peut présenter une taille de, par exemple, 10 nm à 100 μηη, de 0,1 à 10 μηη .

[0059] Selon l'invention, les particules peuvent être éclairées, par exemple au moyen d'une source lumineuse. L'éclairage permet avantageusement d'augmenter le contraste entre la particule et la solution.

[0060] L'invention permet, avantageusement, en utilisant une pluralité de particules, de détecter des détériorations faibles causées par l'action appliquée au film. L'utilisation d'une seule particule et/ou bille magnétique ou magnétisable ne permet pas de détecter ces détériorations En outre, il existe un risque non négligeable de détection de phénomènes non spécifiques, par exemple une formation partielle du film.

[0061 ] Selon l'invention, l'observation de peut être réalisée par tout moyen connue de l'homme du métier. Il peut s'agir par exemple d'un dispositif optique, par exemple un microscope, un appareil photo, d'un scanner de document, par exemple un scanner perfection V750 EPSON, une observation visuelle.

[0062] Selon l'invention, l'observation peut permettre de mesurer, par exemple l'intensité, le contraste, la variance, d'image, par exemple via tout moyen connu de l'homme du métier, par exemple un logiciel d'imagerie, par exemple ImageJ permettant, par exemple de mesurer, par exemple des différences de contrastes, d'intensités, correspondant par exemple aux particules, dans des zones d'une image à une autre et ainsi de déterminer les différences d'une observation à une autre. Il peut s'agir, par exemple de comparer les images obtenues avant et après application de l'action mécanique, hydrodynamique ou physique, par exemple en faisant une soustraction entre des images, par exemple en mesurant le coefficient de corrélation entre les images.

[0063] Selon l'invention, l'utilisation de particules émettrices d'un signal, par exemple des particules colorées, fluorescente, phosphorescentes, luminescentes, radioactives peut permettre, par exemple une observation automatisée

[0064] Selon l'invention, l'effet peut être déterminé par la visualisation de la répartition des particules. Par exemple, une zone sans particules peut être, par exemple une déchirure du film, la non dispersion des particules permet de déterminer la résistance du film à l'action,

[0065] Selon l'invention, le regroupement peut être réalisé avec tout moyen connu de l'homme du métier. Il peut s'agir par exemple lorsque les particules sont, par exemple magnétiques, magnétisables, d'un aimant, d'un champ électrique, électromagnétique permettant, par exemple de regroupe lesdites particules en un point.

[0066] Selon l'invention par point on entend, par exemple le regroupement à un endroit de la pluralité de particules formant ainsi sur la surface immergée un point, un disque, un anneau, une barre, une forme géométrique régulière, par exemple un carré, un losange, un triangle, ou en une tache,

[0067] Selon l'invention par tache on entend, par exemple une zone sombre formée par la pluralité de particule sur la surface immergée.

[0068] Selon l'invention, l'observation à l'étape (e) peut être effectuée sur une surface Si qui peut représenter la surface d'observation, par exemple sur une première image, par exemple sur une surface de 1 à 10Ό00, de 10 à 900 de 50 à 700, de 100 à 500 pixels.

[0069] Selon la présente invention la taille d'un pixel est définie par sa largeur hauteur, par exemple la hauteur 0,018 à 0,660 mm, la largeur de 0,018 à 0,660 mm

[0070] Selon l'invention, l'observation à l'étape (g) peut être effectuée sur une surface S2 qui peut représenter la surface d'observation, par exemple sur une seconde image, par exemple une surface égale à Si, une surface de 1 ,1 à 2,5 fois celle de Si, de 0,5 à 0,9 fois celle de Si.

[0071 ] Avantageusement, la comparaison précitée peut permettre de mesurer le degré d'effet de l'action, par exemple elle peut permettre de mesurer le pourcentage et la quantité du film modifié par l'action.

[0072] Selon l'invention, la comparaison des observations peut permettre avantageusement de déterminer le pourcentage de dispersion des particules sur la surface immergée et ainsi une valeur de l'effet de l'action sur le film.

[0073] En outre le procédé de l'invention permet d'obtenir un résultat fiable, avec une meilleure sensibilité que les procédés de l'état de la technique.

[0074] En outre le procédé de l'invention permet de déterminer, sans réactif chimique ou biologique, l'impact de l'action sur le film et, de plus, de quantifier cet impact de manière reproductible, fidèle, dans un temps court et n'est pas dépendant d'un opérateur et/ou dispositif particulier.

[0075] Selon l'invention, le champ peut être appliqué dès le début et/ou au milieu de la formation du film.

[0076] Selon l'invention, le champ magnétique, ou électrique ou électromagnétique peut être tout champ permettant de mettre en mouvement lesdites, au moins deux particules sur ladite surface immergée dans ladite solution, par exemple un champ électromagnétique ou un champ magnétique. Le champ magnétique, ou électrique ou électromagnétique peut être généré, par exemple par un aimant ou par un solénoïde. L'aimant peut être par exemple sous forme de barreau, de pointe, de pièce, etc. ou toute forme appropriée pour la mise en œuvre de la présente invention. Le champ peut, par exemple être appliqué par tout moyen connu de l'homme du métier, par exemple par impulsion, par augmentation progressive du champ électromagnétique, par variations de champ électromagnétique ou par une combinaison ces applications.

[0077] Selon l'invention, les particules peuvent être déposés sur la surface sous la forme d'une goutte contenant une substance liante soluble dans la solution ou qui peut se défaire lors de l'application d'une action.

[0078] Selon l'invention, le procédé permet également avantageusement de quantifier l'aspect des taches et/ou points observés après application de l'action.

[0079] Le procédé de l'invention peut comprendre après l'étape (f ) une étape (i) de quantification (Q) de l'aspect des taches et/ou points par mesure de la déviation standard moyenne Di . La détermination de la déviation standard moyenne peut être réalisée par tout procédé connu de l'homme du métier. La mesure peut être réalisée par exemple avec le logiciel ImageJ (Image Processing and Analysis in Java, http://rsb.info.nih.gov.ij), par exemple par mesure sur une image observée à l'étape (g) contenue, par exemple dans une ellipse centrée sur le point et/ou la tâche obtenu à l'étape (c), par le calcul, par de la valeur approchée de la variance de la forme du point ou de la tache observée à l'étape (g) égale à

[0080] Q=(Di * Di - Do * D 0 )/(l*l),

[0081 ] où I est la mesure du contraste, de l'intensité des taches telle que définie précédemment et Do est la déviation standard moyenne mesurée avec le logiciel ImageJ du fond du puits autour de la tache, par exemple dans une ellipse située au contact de la tache mais ne comprenant pas la tache elle-même.

[0082] Avantageusement, la présente invention permet de déterminer la formation, destruction de biofilms de microorganismes, de films formés, par exemple par des peintures, par des substances alimentaires, par des échantillons de milieux naturels ou industriels, par des échantillons biologiques, par exemple des biofilms de microorganismes qui peuvent être des film constitué par une ou plusieurs espèces de micro-organismes (bactéries, champignons, algues ou protozoaires), adhérant entre eux et à une surface, et sécrétant pas, peu ou en quantité variable une matrice adhésive et protectrice constituée généralement de polysaccharides.

[0083] En outre le procédé de l'invention permet d'obtenir un résultat fiable avec une meilleure sensibilité et une meilleure spécificité que les procédés de l'état de la technique.

[0084] De plus, le procédé de l'invention permet d'obtenir un résultat reproductible et donc permettant une comparaison efficace et utile des mesures effectuées avec le procédé de l'invention.

[0085] D'autres avantages pourront encore apparaître à l'homme du métier à la lecture des exemples ci-dessous, illustrés par les figures annexées, donnés à titre illustratif.

Brève description des figures

- La figure 1 A représente une photographie de 6 barrettes indiquées de 1 à 6 comprenant respectivement dans les puits de la colonne A et E, de l'eau et des microbilles paramagnétiques, de la colonne B et F, du BHI à 37g/L et des microbilles paramagnétiques, de la colonne C et G, de la peptone à 5g/l et des microbilles paramagnétiques, de la colonne D et H, de la tryptone à 5g/L et des microbilles paramagnétiques,

Les lignes correspondent à l'observation des puits après une incubation de 2h30 à 37°C, respectivement les lignes 1 et 2 avant agitation, les lignes 3 et 4 après 20 secondes d'agitation, les lignes 5 et 6 après 60 secondes d'agitation, les lignes 7 et 8 après 240 secondes d'agitation,

- La figure 1 B représente un schéma de la variation de l'intensité attribuable (latt) des taches (en abscisse) en fonction du temps (T) d'action hydrodynamique en secondes (ordonnée). Les carrées plein représentent les valeurs obtenues pour les puits comprenant du milieu cœur cervelle infusion (ou Brain Heart Infusion appelé communément BHI), les triangles pleins représentent les valeurs obtenues pour les puits comprenant de la peptone, les ronds pleins représentent les valeurs obtenues pour les puits comprenant de la tryptone et les losanges pleins représentent les valeurs obtenues pour les puits comprenant de l'eau.

Les figures 2 A et 2B sont des photographies de puits de barrettes.

- La figure 2 A représente une photographie de 4 barrettes indiquées sw 1 à sw 4 comprenant respectivement les bactéries suivantes : Listeria monocytogenes, Escherichia coli DH5 a, Staphylococcus xylosus, Staphylococus carnosus et des particules magnétique avant action hydrodynamique.

- La figure 2 B représente une photographie de 4 barrettes indiquées sw 1 à sw 4 comprenant respectivement les bactéries suivantes : Listeria monocytogenes, Escherichia coli DH5 a, Staphylococcus xylosus, Staphylococus carnosus et des particules magnétique après action hydrodynamique.

- La figure 3 A est un diagramme en bâtons représentant les résultats de l'intensité (I) (ordonnée) en fonction de la bactérie (abscisse), BHI représente les puits sans bactéries, Lm : Listeria monocytogenes, Ec : Escherichia coli DH5 a, Sx : Staphylococcus xylosus, Se : Staphylococus carnosus. Bâtons en noir : valeurs avant agitation, bâtons en blanc : valeurs après agitation.

La figure 3 B est un diagramme en bâtons représentant une normalisation des valeurs obtenues en 3 A, correspondant à la Proportion de Biofilm Non Défait (PBND) après l'action hydrodynamique (ordonnée) en fonction de la bactérie (abscisse). BHI représente les puits sans bactéries, Lm : Listeria monocytogenes, Ec : Escherichia coli DH5 a, Sx :

Staphylococcus xylosus, Se : Staphylococus carnosus. La figure 3 C est un diagramme en bâtons représentant la quantification Q (ordonnée) en fonction des bactéries. BHI représente les puits sans bactéries, Lm : Listeria monocytogenes, Ec : Escherichia coli DH5 a, Sx : Staphylococcus xylosus, Se : Staphylococus carnosus.

- La figure 4 A représente une photographie de 6 barrettes indiquées sw 0, sw 2, sw 4, sw 6, sw 8 et sw 24 (respectivement après 0, 2, 4, 6, 8, et 24 heures de culture à 37°C) comprenant dans le puits E du milieu BHI et des particules magnétiques, et dans les puits F, G et H les bactéries Listeria monocytogenes dans du milieu BHI avec des particules magnétiques avant action hydrodynamique.

La figure 4 B représente une photographie de 6 barrettes indiquées sw 0, sw 2, sw 4, sw 6, sw 8 et sw 24 (respectivement après 0, 2, 4, 6, 8, et 24 heures de culture à 37°C) comprenant dans le puits E du milieu BHI et des particules magnétiques, et dans les puits F, G et H les bactéries Listeria monocytogenes dans du milieu BHI avec des particules magnétiques après action hydrodynamique.

La figure 5 A est un est un diagramme en bâton représentant les résultats de l'intensité (I) (ordonnée) en fonction du temps (abscisse) à 0, 2, 4, 6, 8 ou 24 heures. Les bâtons vides correspondent aux résultats obtenus avec Listeria monocytogenes (Lm), les bâtons noirs aux résultats sans bactéries (BHI).

La figure 5 B est un diagramme en bâton représentant la proportion de Biofilm Non Défait (PBND) après l'action hydrodynamique (ordonnée) en fonction du temps (abscisse) à 0, 2, 4, 6, 8 ou 24 heures. Les bâtons vides correspondent aux résultats obtenus avec Listeria monocytogenes (Lm), les bâtons noirs au résultat sans bactéries (BHI).

La figure 5 C est un diagramme en bâton représentant la quantification Q (ordonnée) en fonction du temps (abscisse) à 0, 2, 4, 6, 8 ou 24 heures. Les bâtons vides correspondent aux résultats obtenus avec Listeria monocytogenes (Lm), les bâtons noirs aux résultats sans bactéries

(BHI). La figure 6 A représente une photographie de 9 barrettes de 8 puits indiquées de 1 à 9 comprenant des bactéries Staphylococcus aureus CIP 76.25A (ensemencées dans le milieu de culture des puits dans les colonne B, C, D, E, F et G) comprenant dans le milieu de culture respectivement de l'Ampicilline (ligne 1 ), de la Ceftazidime (ligne 2), du Chloramphenicol (ligne 3), de l'Erythromicine (ligne 4), de la Piperacilline (ligne 5), de la Tetracycline (ligne 6), de la Gentamicine (ligne 7), de la Ciprofloxacine (ligne 8) ou de la Trimethoprime (ligne 9), en fonction de la concentration : sans antibiotiques (colonne A = témoin de stérilité du milieu de culture avec particules magnétiques, sans bactéries, et colonne G = témoin milieu de culture avec bactéries, avec particules magnétiques), 4 fois la concentration de base de l'antibiotique (colonnes F et H), 2 fois la concentration de base de l'antibiotique (colonne G), concentration de base de l'antibiotique (colonne D), 0,5 fois la concentration de base de l'antibiotique (colonne C) ou 0,25 fois la concentration de base de l'antibiotique (colonne B) et des particules magnétiques avant action hydrodynamique.

La figure 6 B représente la configuration de la figure 6 A mais après action hydrodynamique.

EXEMPLES

Exemple 1 : mesure de l'effet d'une action hydrodynamique sur des films de protéines.

[0086] Dans cet exemple la méthode est appliquée à l'étude de la résistance de films formés à partir de solutions riches en protéines.

[0087] Il a été préparé 2,4 ml de solutions, respectivement, d'eau, de BHI (BD-DIFCO, France) à 37g/l, de peptone (Fluka) à 5g/l et de Bacto (marque déposée) Tryptone (BD-DIFCO, France) à 5g/l. Ces solutions ont été supplémentées avec une solution de microbilles paramagnétiques (Ton006N, BiofilmControl, France) à raison de 10μΙ/ml. Ces solutions ont été alors déposées à raison de 100μΙ par puits, dans les puits, respectivement, A et E, B et F, C et G, D et H, de 2 barrettes de puits à fond plat (Référence : MSW002B, BioFilm Control, France). Les barrettes ont été placées sur des blocs tests aimantés (BKT-MSW002 BioFilm Control, France), le tout a été placé dans une étuve thermostatique (Référence BC240, Firelabo, France) stabilisée à 37°C pendant 2h30.

[0088] Les barrettes ont été ensuite placées sur un agitateur orbital (Variomag Monoshake, H+P Labortechnik, Allemagne) ajusté à 30% +/- 10% de sa vitesse de rotation maximale, pour les soumettre à une action hydrodynamique, successivement pendant, 0s, 5s, 5s, 10s, 10s, 10s, 10s, 10, s, 20s, 20s, 20s, 30s, 30s, 30s, 30, totalisant ainsi des temps d'agitation totale de 0s, 5s, 10s, 20s, 30s, 40s, 50s, 60s, 80s, 100s, 120s, 150s, 180s, 210s, et 240s.

[0089] Après chaque action d'agitation, les barrettes ont été placées sur un scanner de documents (perfection V-750 PRO, Epson, USA) avec lequel une prise d'image a été effectuée avec le logiciel EpsonScan (Epson, USA).

[0090] Les images reproduites en figure 1 A pour des durées d'agitation de 0s, 20s, 60s et 240s ont été obtenues en additionnant les composantes rouges vertes et bleus des images couleurs obtenues avec le scanner en utilisant le logiciel ImageJ (http://rsb.info.nih.gov.ij) et un découpage des images obtenues avec différents réglages du contraste. Des points bien définis sont visibles dans tous les puits.

[0091 ] Les points et tâches ont été quantifiées en réalisant deux mesures, respectivement et , de l'intensité moyenne de l'image contenu dans une ellipse centrée sur le point ou la tâche de surface, respectivement, Si = 100 à 500 pixels et S2 = 1 ,1 xSi à 2,5xSi , avec le logiciel ImageJ.

[0092] Une mesure approchée de l'intensité attribuable ( tt) au point ou à la tache sombre observée dans les images est obtenue en effectuant le calcul suivant :

[0093] l a tt= Si x (l 2 x S 2 - I1 x Si) / (S 2 - Si) - x Si [0094] Les valeurs moyennes des intensités ainsi obtenues sont reproduites figure 1 B et dans le tableau 1 ci-dessous.

[0095] Tableau 1 de résultats de mesure de l'intensité mesurée

durée Intensité des taches

d'application de Eau BHI Peptone Tryptone l'action

hydrodynamique

en seconde

0 15356 19650 18068 21335

5 1 1538 14306 16421 14074

10 6878 13273 17179 10715

20 6975 9803 17081 8701

30 6361 7180 16995 4907

40 7494 5137 13027 2978

50 5031 4368 13421 2176

60 6772 5012 1 1587 2627

80 5823 4391 1 1498 1378

100 3983 2825 1 1777 1017

120 4287 2771 9509 993

150 6495 3777 8523 2285

180 5942 3304 7575 1799

210 5668 21 14 5242 607

240 6338 2644 1993 337

[0096] Comme représenté sur la figure 1 B et dans le tableau ci- dessus, l'intensité d'image varie en fonction du temps d'agitation et permet de mesurer, par exemple la résistance de films. Comme démontré dans cet exemple, le procédé de l'invention permet de déterminer l'effet d'une action, par exemple une action hydrodynamique sur un film. En particulier, le procédé de l'invention permet de déterminer la résistance de films les uns par rapport aux autres. Exemple 2 : mesure de l'effet d'une action hydrodynamique sur des biofilms de différentes espèces.

[0097] Dans cet exemple le procédé de l'invention permet d'étudier la résistance de biofilms formés par différentes espèces bactériennes.

[0098] Des cultures de 16 heures en milieu cœur cervelle infusion (BHI, BD-DIFCO (France)) des 4 microorganismes suivants : Listeria monocytogenes, Escherichia coli DH5 a, Staphylococcus xylosus, Staphylococus carnosus ont été ajustées à une densité optique à une longueur d'onde de 600 nm DO6oonm=0,004 par dilution avec du BHI stérile, supplémentées avec une solution de microbilles paramagnétiques (Ton005N, BioFilmControl, France) à une concentration de 10μΙ/ml. La mesure de la densité optique a été réalisée avec un spectrophotomètre (Biomate, Thermo Scientific, France). La culture ajustée comprenant les microbilles paramagnétique a été déposée dans les puits à fond plat (Référence : MSW002B, BioFilm Control, France) à raison de 200Ml/puits dans les puits référencés F, G et H de 4 barrettes, référencées respectivement sw1 , sw2, sw3 et sw4. 200μΙ de BHI stérile supplémentées avec une solution de microbilles paramagnétiques (Ton005N, BioFilmControl, France) à raison de 10μΙ/ml ont été déposées dans les puits E de chacune des barrettes.

[0099] La répartition des différents dépôts est représentée dans le tableau 2 ci-dessous. Tableau 2

[00100] Chaque barrette a été placée indépendamment sur un bloc test aimanté (BKT-MSW002 BioFilm Control, France) placé dans des boîtes rectangulaires avec couvercle de 18x12x7cm contenant deux béchers de 25ml contenant 20 ml d'eau. L'ensemble a été ensuite placé dans une étuve thermostatique (Référence BC240, Firelabo, France) stabilisée à 30°C pour les barrettes sw1 et sw2 et stabilisée à 37°C pour les barrettes sw3 et sw4 pendant 8 heures.

[00101 ] Les barrettes ont été ensuite placées indépendamment sur un scanner de documents (perfection V-750 PRO, Epson, USA) avec lequel une prise d'image a été effectuée avec le logiciel Epson Scan (Epson, USA). Les images finales reproduites en figure 2A ont été obtenues en additionnant les composantes rouges vertes et bleus des images couleurs obtenues avec le scanner en utilisant le logiciel ImageJ (Image Processing and Analysis in Java, http://rsb.info.nih.gov.ij) et un découpage des images obtenues avec différents réglages du contraste. Des points bien définis sont visibles dans tous les puits.

[00102] Les barrettes sont ensuite placées sur un agitateur orbital (Variomag Monoshake, H+P Labortechnik, Allemagne) ajusté à 60% +/- 20% de sa vitesse de rotation maximale pendant 10 secondes. Cette étape correspond à la soumission du film formé dans la culture à une action hydrodynamique.

[00103] Une seconde prise d'images a été effectuée dans les mêmes conditions que la première image. L'image ainsi obtenu correspond à la figure 2B. Sur cette figure, des points et tâches plus ou moins bien définies sont visibles, et leur aspect dépend de la souche bactérienne ayant formé le biofilm. Les points en ligne E sont nettement moins intenses, ce qui correspond à une dispersion maximale des microbilles paramagnétiques sous l'action hydrodynamique.

[00104] Les points et tâches ont été quantifiées en réalisant deux mesures, respectivement et l 2 , de l'intensité moyenne de l'image contenu dans une ellipse centrée sur le point ou la tâche de surface, respectivement, S1 = 100 à 500 pixels et S2 = 1 ,1 xS1 à 2,5xS1 , avec le logiciel ImageJ.

[00105] Une mesure approchée de l'intensité attribuable ( tt) au point ou à la tache sombre observée dans les images est obtenue en effectuant le calcul suivant :

[00106] l a tt= Si x (l 2 x S 2 - li x Si) / (S 2 - Si) - x Si

[00107] Les valeurs moyennes des intensités ainsi obtenues sont reproduites figure 3A et dans le tableau 3 ci-dessous, les barres d'erreur correspondant à l'écart type des mesures effectuées.

[00108] Tableau 3 : résultats de mesure de l'intensité mesurée

[00109] Les intensités brutes après magnétisation sont normées en les divisant par l'intensité brutes avant magnétisation et permet d'obtenir une mesure approchée de la proportion de biofilm non défait par l'action hydrodynamique (PBND). Les résultats obtenus pour cet exemple sont reproduits dans la figure 3B et dans le tableau 4 ci-dessous, les barres d'erreurs correspondant à l'écart type de mesures.

[001 1 0] Tableau 4

[001 1 1 ] L'aspect des points et tâches peuvent également être quantifiées (valeur Q) en la déduisant de la déviation standard moyenne D1 mesurée avec le logiciel ImageJ de l'image contenue dans une ellipse centrée sur le point ou la tâche par le calcul de la valeur approchée de la variance de la forme du point ou de la tache égale à

[001 12] Q = (D1 *D1 - D0*D0) / (Ι ),

[001 1 3] où I est l'intensité calculée comme décrit plus haut et D0 est la déviation standard moyenne mesurée avec le logiciel ImageJ du fond du point autour de la tache.

[001 14] Les résultats obtenus pour cet exemple sont reproduits dans la figure 3C dans le tableau 5 ci-dessous, les barres d'erreur correspondant à l'écart type de mesures.

[001 1 5] Tableau 5

variances

normées Avant Magnétisation Après magnétisation

Moyenne Ecart type Moyenne Ecart type

BHI 1 .88E-04 7,63E-05 3,38E-05 8,57E-06

Lm 1 .98E-05 9,43E-05 3,54E-05 1 .1 1 E-05

Ec 6,33E-04 2,29E-04 3,97E-05 7.1 1 E-06

Sx 2,91 E-03 2,61 E-03 2,80E-05 9,39E-06

Se 2, 17E-04 2,98E-04 2,84E-05 8,56E-06 [001 16] Comme démontré dans cet exemple, le procédé de l'invention permet de déterminer l'effet d'une action, par exemple une action hydrodynamique sur un biofilm. En particulier, le procédé de l'invention permet de déterminer la résistance de films les uns par rapport aux autres.

[001 17] En outre, le procédé de l'invention permet de détecter de manière très sensible et rapide la déviation des particules et l'effet de l'action sur le film.

Exemple 3 : mesure de l'effet d'une action hydrodynamique sur des biofilms en cours de formation.

[001 18] Dans cet exemple les dispositifs et produits utilisés sont identiques à ceux de l'exemple précédent.

[001 19] Une culture de 16 heures en milieu BHI (BD-DIFCO (France)) de Listeria monocytogenes, est ajustée à DO6oonm=0,004 par dilution avec du BHI stérile, supplémentées avec une solution de microbilles paramagnétiques (Ton005N, BiofilmControl, France) à raison de 10μΙ/ml, puis 200Ml/puits a été déposés dans les puits à fond plat (Référence : MSW002B, BioFilm Control, France) indiqués F, G et H de des 6 barrettes, respectivement, swO, sw2, sw4, sw6, sw8 et sw24. 200μΙ de BHI stérile supplémentées avec 10μΙ/ml d'une solution de microbilles paramagnétiques (Ton005N, BioFilmControl, France) ont été déposées dans les puits E de chacune des barrettes.

[00120] La répartition des différents dépôts est représentée dans le tableau 6 ci-dessous.

Tableau 6

E F G G

SwO BHI Listeria Listeria Listeria

stérile monocytogenes monocytogenes monocytogenes

Sw2 BHI Listeria Listeria Listeria

stérile monocytogenes monocytogenes monocytogenes Sw4 BHI Listeria Listeria Listeria stérile monocytogenes monocytogenes monocytogenes

Sw8 BHI Listeria Listeria Listeria

stérile monocytogenes monocytogenes monocytogenes

Sw24 BHI Listeria Listeria Listeria

stérile monocytogenes monocytogenes monocytogenes

[00121 ] Les barrettes ont été placées sur des bloc test aimanté (BKT- MSW002 BioFilm Control, France) placés dans des boîtes rectangulaires avec couvercle de 18x12x7cm contenant deux béchers de 25ml contenant 20 ml d'eau, le tout étant placé dans une étuve thermostatique (Référence BC240, Firelabo, France) stabilisée à 30°C pendant, respectivement, Oh, 2h, 4h, 6h, 8h et 24h.

[00122] Les barrettes ont été ensuite placées sur un scanner de documents (perfection V-750 PRO, Epson, USA) avec lequel une prise d'image a été effectuée avec le logiciel EpsonScan (Epson, USA). Les images finales reproduites en figure 4 A ont été obtenues en additionnant les composantes rouges vertes et bleus des images de la composante rouge des images couleurs obtenues avec le scanner en utilisant le logiciel ImageJ (http://rsb.info.nih.gov.ij) et un découpage des images obtenues avec différents réglages du contraste. L'image obtenue est représentée sur la figure 4 A. Des points bien définis sont visibles dans tous les puits.

[00123] Les barrettes ont été ensuite placées sur un agitateur orbital (Variomag Monoshake, H+P Labortechnik, Allemagne) ajusté à 60% +/- 20% de sa vitesse de rotation maximale pendant 10 secondes pour les soumettre à une action hydrodynamique.

[00124] Une seconde prise d'images à été effectuée dans les mêmes conditions que la première image et l'image finale est reproduite dans la figure 4B. Des points et tâches plus ou moins bien définies sont visibles, et leur aspect dépend de la souche bactérienne ayant formé le biofilm. [00125] Les points et tâches ont été quantifiés en réalisant deux mesures avec le logiciel ImageJ, respectivement et l 2 , de l'intensité moyenne de l'image contenu dans une ellipse centrée sur le point ou la tâche de surface, respectivement.

[00126] S1 = 100 à 500 pixels et S2 = 1 .1 xS1 à 2.5xS1 .

[00127] Une mesure approchée de l'intensité attribuable ( tt) au point ou à la tache sombre observée dans les images est obtenue en effectuant le calcul suivant :

[00128] l a tt= Si x (l 2 x S 2 - li x Si ) / (S 2 - Si ) - h x Si

[00129] Les valeurs moyennes des intensités ainsi obtenues sont reproduites figure 5A et dans le tableau 7 ci-dessous., les barres d'erreur correspondant à l'écart type des mesures effectuées.

[00130] Tableau 7

[00131 ] Les intensités brutes après magnétisation ont été normées en les divisant par l'intensité brutes avant magnétisation et permet d'obtenir une mesure approché de la proportion de biofilm non défait (PBND) par l'action hydrodynamique. Ces résultats sont reproduit en figure 5B et dans le tableau 8 ci-dessous.

[00132] Tableau 8

Ecart type

temps BHI Lm Lm

Oh -0,00360422 -0,001 1256 1 .04E-03

2h 0,06975705 0,13379324 1 .05E-01

4h 0,15521974 0,1 1969938 1 .34E-01

6h 0,1 1833857 0,533572 1 .52E-01

8h 0,1325017 0,5516224 2.17E-01 I 24h I 0,16997323 | 0,5647522 | 1 .72E-01 |

[00133] L'aspect des points et tâches peuvent également être quantifiées Q en la déduisant de la déviation standard moyenne D1 mesurée avec le logiciel ImageJ de l'image contenue dans une ellipse centrée sur le point ou la tâche par le calcul de la valeur approchée de la variance de la forme du point ou de la tache selon la formule suivante :

[00134] Q = (D1 * D1 - D0 * D0)/(l * l),

[00135] où I est l'intensité calculée comme décrit plus haut et D0 est la déviation standard moyenne mesurée avec le logiciel ImageJ du fond du point autour de la tache ou du spot.

[00136] Les résultats obtenus pour cet exemple sont reproduits dans la figure 5C, les barres d'erreur correspondant à l'écart type de mesures.

[00137] Tableau 9

[00138] Comme démontré dans cet exemple, le procédé de l'invention permet de déterminer l'effet d'une action, par exemple une action hydrodynamique sur un biofilm. En particulier, le procédé de l'invention permet de déterminer la résistance de films les uns par rapport aux autres.

[00139] En outre, le procédé de l'invention permet de détecter de manière très sensible et rapide la déviation des particules et l'effet de l'action sur le film.

Exemple 4 : mesure de l'effet d'un antibiotique et d'une action hydrodynamique sur des biofilms. [00140] Dans cet exemple les dispositifs et produits utilisés sont identiques à ceux de l'exemple précédent.

[00141 ] Une culture de 16 heures en milieu BHI (BD-DIFCO (France)) de Staphylococcus aureus CIP 76.25A est ajustée à DO6oonm=0,004 par dilution avec du BHI stérile, supplémentées avec 10μΙ/ml d'une solution de microbilles paramagnétiques (Ton005N, BioFilmControl, France) et 200Ml/puits a été déposés dans les puits à fond plat, respectivement lignes 1 à 9, et respectivement ; colonnes G à B, d'une plaque (Référence : MMB002B BioFilm Control, France). Chaque solution a été supplémentée avec des antibiotiques, respectivement, Ampicilline C=0,5 pg/mL, Ceftazidime C=16 g/ml_, Chloramphenicol C=16 g/ml_, Erythromicine C=0,5Mg/ml_, Piperacilline C=l Mg/ml_, Tetracycline C=2pg/ml_, Gentamicine C=16 g/ml_, Ciprofloxacine C=2pg/ml_, Trimethoprime C=64pg/ml_, à différentes concentrations, respectivement, OxC, 4xC, 2xC, C, 0,5xC, 0,25xC.

[00142] Dans les puits de la colonne H, lignes respectivement 1 à 9, ont été déposés 200μΙ de BHI supplémentées avec 10μΙ/ml d'une solution de microbilles paramagnétiques (Ton005N, BioFilmControl, France) et avec de l'antibiotique à une concentration de 4xC de, respectivement, Ampicilline C=0,5 pg/mL, Ceftazidime C=16 g/ml_, Chloramphenicol C=16Mg/ml_, Erythromicine C=0,5Mg/ml_, Piperacilline C=l Mg/ml_, Tetracycline C=2pg/ml_, Gentamicine C=16 g/ml_, Ciprofloxacine C=2pg/ml_, Trimethoprime C=64pg/ml_.

[00143] La colonne A correspond à des puits témoins BHI stérile supplémenté uniquement avec une solution de microbilles paramagnétiques.

[00144] La colonne G correspond à des témoins de viabilité de Staphylococcus aureus CIP 76.25A. La colonne H correspond à des puits témoins BHI stérile supplémenté avec une solution de microbilles paramagnétiques en présence d'une dose maximale en antibiotiques. [00145] La répartition des différents dépôts est représentée dans le tableau 10 ci-dessous.

Tableau 10

[00146] Les barrettes ont été placées sur des blocs tests aimantés (BKT-MSW002 BioFilm Control, France) placés dans des boîtes rectangulaires avec couvercle de 18x12x7cm contenant deux béchers de 25ml contenant 20 ml d'eau. L'ensemble a été placé dans une étuve thermostatique (Référence BC240, Firelabo, France) stabilisée à 37°C pendant 16 heures.

[00147] Les barrettes ont été ensuite placées sur un scanner de documents (perfection V-750 PRO, Epson, USA) avec lequel une prise d'image a été effectuée avec le logiciel EpsonScan (Epson, USA).

[00148] Les images finales obtenues sont représentées sur la figure 6A. Elles ont été obtenues en additionnant les composantes rouges vertes et bleus des images de la composante rouge des images couleurs obtenues avec le scanner en utilisant le logiciel ImageJ (http://rsb.info.nih.gov.ij) et un découpage des images obtenues avec différents réglages du contraste.

[00149] Comme représenté sur la figure 6 A, les points sont bien définis et sont visibles dans tous les puits. [00150] Les barrettes ont été ensuite placées sur un agitateur orbital (Variomag Monoshake, H+P Labortechnik, Allemagne) ajusté à 60% +/- 20% de sa vitesse de rotation maximale pendant 10 secondes pour les soumettre à une action hydrodynamique.

[00151 ] Une seconde prise d'images à été effectuée dans les mêmes conditions que la première image et l'image finale obtenue est représenté sur la figure 6B.

[00152] Comme représenté sur la figure 6B, des points et tâches plus ou moins bien définies sont visibles, et leur aspect dépend de l'antibiotique et de la concentration d'antibiotique utilisée.

[00153] Comme démontré dans cet exemple, le procédé de l'invention permet de déterminer l'effet d'une action, par exemple une action hydrodynamique sur un biofilm. En particulier, le procédé de l'invention permet de déterminer la résistance de films les uns par rapport aux autres en présence ou en absence d'agents

Listes des références Physica Scripta. Vol. 65, 167-180 (2002) : « Refractive Index Measurement and its Applications »

Voros et al. Biophysical Journal, Vol. 87 , 553-561 (2004) : « The Density and Refractive Index of Adsorbing Protein Layers»