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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR MOUNTING AN AXLE IN A BOGIE, AND ASSOCIATED INSTALLATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/067289
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for mounting an axle (12) in a bore (14) of a bogie (16) mounted on an aircraft landing gear (18), the landing gear (18) being in a gear-down position, the bore (14) extending in a substantially horizontal direction referred to as the axle installation direction, between a first open end (14a) and a second open end, the method comprising: a) supplying a mobile bearing structure (30) comprising means for moving the axle (12) which are able to move in a direction substantially parallel to the axle installation direction, b) installing the axle (12) on the means for moving the axle, c) aligning the axis (C) of the axle (12) with the axis (B) of the bore (14), d) introducing the axle (12) into the bore (14) of the bogie (16) by moving the means for moving the axle (12) in the direction substantially parallel to the axle installation direction.

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Inventors:
PACAUD JULIEN (FR)
VACHON ARMEL (FR)
DE LAITRE GRÉGOIRE (FR)
BOARDMAN TOM (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/052000
Publication Date:
April 27, 2023
Filing Date:
October 21, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SAFRAN LANDING SYSTEMS (FR)
SAFRAN LANDING SYSTEMS UK LTD (GB)
International Classes:
B64C25/34; B23P19/10; B64C25/36; B64F5/10; B64F5/40; B64F5/50
Foreign References:
EP2842904A22015-03-04
CN112496702A2021-03-16
CN108032078B2019-04-12
CN111891377A2020-11-06
EP3090943A12016-11-09
US20090146388A12009-06-11
EP2663490A12013-11-20
US20070271790A12007-11-29
DE102018115455A12020-01-02
Attorney, Agent or Firm:
ERNEST GUTMANN - YVES PLASSERAUD SAS - JOLLY CHRISTOPHE, DERAMBURE CHRISTIAN, DESAIX ANNE, LE QUÉRÉ HERVÉ, PERNOT PIERRE, PICHAT THIERRY, POUCHAIN DELPHINE, ROBERT MATHIAS, SELLIN CAROLE (FR)
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Claims:
-25-

Revendications

[Revendication 1] Procédé de montage d’un essieu (12) dans un alésage (14) d’un bogie (16) monté sur un train d’atterrissage (18) d’un aéronef, le train d’atterrissage (18) étant dans une position déployée, l’alésage (14) s’étendant selon une direction sensiblement horizontale, dite direction d’installation de l’essieu, entre une première extrémité ouverte (14a) et une deuxième extrémité ouverte (14b), le procédé comprenant : a) fourniture d’une structure portante (30) mobile comprenant des moyens de déplacement de l’essieu (12) déplaçables selon une direction sensiblement parallèle à la direction d’installation de l’essieu, b) installation de l’essieu (12) sur les moyens de déplacement de l’essieu, c) alignement de l’axe (C) de l’essieu (12) avec l’axe (B) de l’alésage (14), cette étape comprenant :

- le positionnement d’un repère (110) sur la structure portante (30) mobile et de manière à ce que l’axe (B) de l’alésage (14) intercepte ledit repère (110), et

- le positionnement de l’essieu (12) de manière à ce que son axe (C) soit aligné selon la direction d’installation avec le dit repère (110), d) introduction de l’essieu (12) dans ledit alésage (14) du bogie (16) par déplacement des moyens de déplacement de l’essieu (12) selon la direction sensiblement parallèle à la direction d’installation de l’essieu.

[Revendication 2] Procédé selon la revendication 1 , comprenant une étape préalable à l’étape d) comprenant l’introduction de l’essieu (12) dans une position horizontale, pendant un temps donné, par exemple une heure, dans un bac (90) rempli d’azote liquide.

[Revendication 3] Procédé selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel le repère (110) est agencé dans un plan vertical comprenant la direction d’installation, ce plan correspondant à un plan de levage de l’axe (C) de l’essieu (12).

[Revendication 4] Procédé selon l’une des revendications précédentes, comprenant le montage d’un dispositif à faisceau laser (120) dans l’alésage (14) du bogie de manière à ce que l’axe du faisceau laser soit coaxial à l’axe (B) de l’alésage (14) du bogie.

[Revendication 5] Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’étape d) est précédée d’une étape comprenant le montage d’un manchon (150) autour d’une première extrémité (12a) de l’essieu (12) qui est agencée en vis-à-vis de l’alésage (14) du bogie selon la direction d’installation de l’essieu.

[Revendication 6] Installation pour la mise en oeuvre d’un procédé de montage d’un essieu (12) dans un alésage (14) d’un bogie (16) monté sur un train d’atterrissage (18) d’un aéronef, le train d’atterrissage (18) étant dans une position déployée, l’alésage (14) s’étendant selon une direction sensiblement horizontale, dite direction d’installation de l’essieu, entre une première extrémité ouverte (14a) et une deuxième extrémité ouverte (14b) , l’installation comprenant :

- une structure portante (30) mobile,

- des moyens d’alignement de l’axe (B) de l’alésage du bogie avec l’axe (C) de l’essieu, les moyens d’alignement comprenant un repère (110) porté par la structure portante (30) mobile,

- des moyens de déplacement de l’essieu (12) dans une position d’introduction dans l’alésage (14) du bogie (16) et de montage de l’essieu (12) dans l’alésage (14) du bogie.

[Revendication 7] Installation selon la revendication 6, comprenant en outre un bac (90) rempli d’azote liquide.

[Revendication 8] Installation selon la revendication 6 ou 7, dans laquelle les moyens d’alignement comprennent en outre un dispositif à faisceau laser (120) conformé pour être installé dans l’alésage (14) du bogie de sorte à ce que l’axe du faisceau laser soit coaxial à l’axe (B) de l’alésage (14) du bogie.

[Revendication 9] Installation selon l’une des revendications 6 à 8, comprenant en outre des moyens de déplacement du repère comportant au moins un élément de roulage (42) configuré pour déplacer la structure portante (30) selon un plan horizontal, et au moins un élément de levage (44) de la structure portante (30) configuré pour déplacer la structure portante (30) en translation selon une direction sensiblement verticale (Z).

[Revendication 10] Installation selon l’une des revendications 6 à 9, dans laquelle la structure portante (30) comprend un cadre supérieur (40) porté par une pluralité de montants verticaux (34), le cadre supérieur (40) supportant les moyens de déplacement de l’essieu dans une position d’introduction dans l’alésage (14) du bogie et de montage de l’essieu dans l’alésage (14) du bogie.

[Revendication 11] Installation selon la revendication 10, dans laquelle les moyens de déplacement comprennent un rail (50) porté par le cadre supérieur et un palan (56) monté à déplacement en translation sur le rail (50) selon la direction d’installation de l’essieu.

[Revendication 12] Installation selon la revendication 11 , dans laquelle le repère (110) est monté fixe relativement au rail et agencé dans un plan comprenant la direction d’installation de l’essieu (12) et la direction de déplacement en translation du palan (56) sur le rail.

Description:
Description

Titre : PROCEDE DE MONTAGE D’UN ESSIEU DANS UN BOGIE, ET INSTALLATION ASSOCIEE

Domaine technique

[0001] La présente divulgation concerne un procédé de montage d’un essieu dans un alésage d’un bogie pour un aéronef, et une installation destinée à la mise en oeuvre du procédé.

Technique antérieure

[0002] Classiquement, un aéronef, tel un avion, comprend un train d’atterrissage qui est déployé lors des opérations de décollage et d’atterrissage de l’avion. Le train d’atterrissage comprend au moins un bogie s’étendant selon une direction longitudinale. Un ou plusieurs alésage(s) comportant une première extrémité et une deuxième extrémité ouvertes traversent le bogie selon une direction sensiblement transversale à la direction longitudinale du bogie. Lorsque le bogie est installé dans l’avion et le train d’atterrissage est déployé, un axe de chaque alésage s’étend selon une direction sensiblement horizontale, c’est-à-dire, sensiblement parallèle au sol sur lequel repose l’avion.

[0003] Chaque alésage reçoit un essieu portant une roue de chaque côté du bogie. En service, l’essieu peut développer des défauts qui requièrent son remplacement afin de garantir la sécurité de l’avion pendant le décollage et l’atterrissage.

[0004] A cette fin, lors d’une opération de maintenance des essieux, l’ensemble formé du bogie et des essieux est démonté du train d’atterrissage et envoyé en atelier. Dans une première étape, l’opérateur retire en force les essieux des alésages du bogie. Dans un second temps, le bogie est positionné de telle manière que les axes des alésages soient orientés verticalement. Dans une troisième étape, un nouvel essieu est aligné avec un alésage puis engagé verticalement dans celui-ci. Cette opération est répétée autant de fois qu’il y a d’alésages. On comprend que ces opérations de maintenance sont réalisées en atelier, ce qui s’avère compliqué et coûteux du fait notamment de l’immobilisation de l’avion.

Résumé

[0005] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0006] A cette fin, il est proposé un procédé de montage d’un essieu dans un alésage d’un bogie monté sur un train d’atterrissage d’un aéronef, le train d’atterrissage étant dans une position déployée, l’alésage du bogie s’étendant selon une direction sensiblement horizontale, dite direction d’installation de l’essieu, entre une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité ouverte, le procédé comprenant : a) fourniture d’une structure portante mobile comprenant des moyens de déplacement de l’essieu déplaçables selon une direction sensiblement parallèle à la direction d’installation de l’essieu, b) installation de l’essieu sur les moyens de déplacement de l’essieu, c) alignement de l’axe de l’essieu avec l’axe de l’alésage, d) introduction de l’essieu dans ledit alésage du bogie par déplacement des moyens de déplacement de l’essieu selon la direction sensiblement parallèle à la direction d’installation de l’essieu.

[0007] L’ essieu étant introduit dans l’alésage du bogie selon la direction d’installation de l’essieu, qui est sensiblement horizontale, le procédé de montage permet d’installer l’essieu dans l’alésage du bogie sans besoin de démonter le bogie du train d’atterrissage. L’essieu pourra même être installé sous l’aile de l’avion. Ceci permet de simplifier le montage de l’essieu dans l’alésage ainsi que d’accélérer le montage de l’essieu dans l’alésage, de sorte à réduire les coûts liés à l’immobilisation de l’aéronef.

[0008] Selon un aspect de l’invention, le procédé comprend une étape préalable à l’étape d) comprenant l’introduction de l’essieu dans une position horizontale, pendant un temps donné, par exemple une heure, dans un bac rempli d’azote liquide.

[0009] L’ introduction de l’essieu dans le bac rempli d’azote liquide permet de refroidir l’essieu jusqu’à une température d’environ -200 °C, ce qui provoque une rétractation de l’essieu qui facilite son introduction dans l’alésage. Une fois dans l’alésage, la température de l’essieu monte jusqu’à la température ambiante, ce qui provoque une dilatation de l’essieu, conduisant à une augmentation de son diamètre externe jusqu’à ce qu’il se bloque par autoserrage à température ambiante dans l’alésage.

[0010] Selon un aspect de l’invention, l’étape c) comprend :

- le positionnement d’un repère sur la structure portante mobile et de manière à ce que l’axe de l’alésage intercepte ledit repère, et

- le positionnement de l’essieu de manière à ce que son axe soit aligné selon la direction d’installation avec le dit repère.

[0011] Grâce au positionnement du repère de sorte à être intercepté par l’axe de l’alésage du bogie, l’alignement entre l’axe de l’essieu et le repère implique aussi que l’axe de l’essieu est aligné avec l’axe de l’alésage. L’essieu peut donc être facilement introduit dans l’alésage sans risque de collisions entre l’essieu et l’alésage lors de cette introduction.

[0012] Selon un aspect de l’invention, le repère est agencé dans un plan vertical comprenant la direction d’installation, ce plan correspondant à un plan de levage de l’axe de l’essieu. [0013] Le repère étant agencé dans le plan de levage de l’axe de l’essieu, il suffit uniquement d’ajuster la position de l’axe l’essieu selon une direction sensiblement verticale pour aligner le repère et ledit axe de l’essieu, ce qui permet de réaliser l’alignement de l’axe de l’essieu avec l’axe de l’alésage du bogie.

[0014] Selon un aspect de l’invention, le procédé comprend le montage d’un dispositif à faisceau laser dans l’alésage du bogie de manière à ce que l’axe du faisceau laser soit coaxial à l’axe de l’alésage du bogie.

[0015] Selon l’invention, le faisceau laser sera visible sur le repère. L’axe du faisceau laser étant coaxial à l’axe de l’alésage du bogie, un alignement entre le repère et le faisceau laser permet de garantir l’alignement entre l’axe de l’alésage et le repère.

[0016] Selon un aspect de l’invention, l’étape d) est précédée d’une étape comprenant le montage d’un manchon autour d’une première extrémité de l’essieu qui est agencée en vis- à-vis de l’alésage du bogie selon la direction d’installation de l’essieu.

[0017] Selon l’invention, le manchon peut être réalisé dans une matière souple, tel que le plastique. Ce manchon permet d’amortir les éventuelles collisions qui peuvent se produire entre l’essieu et l’alésage du bogie lors de l’étape d).

[0018] Selon un autre aspect, il est proposé une installation pour la mise en oeuvre d’un procédé de montage d’un essieu dans un alésage d’un bogie monté sur un train d’atterrissage d’un aéronef, le train d’atterrissage étant dans une position déployée, l’alésage s’étendant selon une direction sensiblement horizontale, dite direction d’installation de l’essieu, entre une première extrémité ouverte et une deuxième extrémité ouverte, l’installation comprenant :

- une structure portante mobile,

- des moyens d’alignement de l’axe de l’alésage du bogie avec l’axe de l’essieu,

- des moyens de déplacement de l’essieu dans une position d’introduction dans l’alésage du bogie et de montage de l’essieu dans l’alésage du bogie.

[0019] L’ installation permet le montage de l’essieu dans l’alésage selon une direction sensiblement horizontale. Il n’y a donc pas besoin de démonter le bogie du train d’atterrissage pour monter l’essieu dans l’alésage. L’installation pourra en particulier être disposée sous l’aile de l’avion afin de monter l’essieu directement dans cette position. L’installation permet donc de simplifier le montage de l’essieu et de diminuer son coût.

[0020] Selon un aspect de l’invention, l’installation comprend en outre un bac rempli d’azote liquide. [0021] Le bac rempli d’azote liquide permet de refroidir l’essieu avant de l’introduire dans l’alésage. Ceci provoque une contraction de l’essieu qui facilite son introduction dans l’alésage. Une fois dans l’alésage, la température de l’essieu monte jusqu’à la température ambiante, ce qui provoque une dilatation de l’essieu qui permet un montage serré de l’essieu dans l’alésage du bogie sans autre élément de fixation.

[0022] Selon un aspect de l’invention, les moyens d’alignement comprennent un repère porté par la structure portante mobile et un dispositif à faisceau laser conformé pour être installé dans l’alésage du bogie de sorte à ce que l’axe du faisceau laser soit coaxial à l’axe de l’alésage du bogie.

[0023] Selon l’invention, une position du repère sera ajustée de sorte que le faisceau laser intercepte le repère. L’axe du faisceau laser étant coaxial à l’axe de l’alésage du bogie, l’installation permet d’aligner facilement le repère et l’axe dudit alésage.

[0024] Selon un aspect de l’invention, l’installation comprend en outre des moyens de déplacement du repère comportant au moins un élément de roulage configuré pour déplacer la structure portante selon un plan horizontal, et au moins un élément de levage de la structure portante configuré pour déplacer la structure portante en translation selon une direction sensiblement verticale.

[0025] Grâce à l’élément de roulage et à l’élément de levage, le repère peut être déplacé suivant le plan horizontal et selon la direction sensiblement verticale jusqu’à ce que le faisceau laser intercepte le repère, ce qui permet de garantir l’alignement entre le repère et l’axe de l’alésage.

[0026] Selon un aspect de l’invention, la structure portante comprend un cadre supérieur porté par une pluralité de montants verticaux, le cadre supérieur supportant les moyens de déplacement de l’essieu dans une position d’introduction dans l’alésage du bogie et de montage de l’essieu dans l’alésage du bogie.

[0027] Les moyens de déplacement de l’essieu sont en particulier disposés de sorte que, une fois le repère aligné avec l’axe de l’alésage, les moyens de déplacement de l’essieu se déplacent selon une direction sensiblement parallèle à l’axe de l’alésage. Ceci permet d’aligner facilement l’essieu avec l’alésage.

[0028] Selon un aspect de l’invention, les moyens de déplacement comprennent un rail porté par le cadre supérieur et un palan monté à déplacement en translation sur le rail selon la direction d’installation de l’essieu.

[0029] Le palan permet de soulever l’essieu jusqu’à la position d’alignement entre l’axe de l’essieu et l’axe de l’alésage. Le palan étant monté à déplacement en translation sur le rail selon la direction d’installation de l’essieu, l’essieu est directement introduit dans l’alésage à partir de ce déplacement du palan une fois que l’essieu est aligné avec l’axe de l’alésage du bogie

[0030] Selon un aspect de l’invention, le repère est monté fixe relativement au rail et agencé dans un plan comprenant la direction d’installation de l’essieu et la direction de déplacement en translation du palan sur le rail.

[0031] Le repère étant monté fixe relativement au rail, les déplacements de la structure portante grâce à l’élément de roulage et à l’élément de levage ne modifient pas la position relative du repère par rapport au rail.

[0032] Selon un aspect de l’invention, le palan est configuré de manière à ce qu’en position haute, l’essieu soit nécessairement positionné avec son axe aligné avec le repère.

[0033] L’alignement entre l’essieu et le repère est ainsi obtenu en positionnant le palan en position haute. L’alignement entre l’essieu et le repère est donc obtenu facilement et en limitant les risques d’erreur.

Brève description des dessins

[0034] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1

[0035] [Fig. 1] est une vue schématique en perspective d’une installation de montage d’un essieu sur un bogie installé sur un train d’atterrissage d’un aéronef selon l’invention.

Fig. 2

[0036] [Fig. 2] est une vue schématique de l’installation et du train d’atterrissage de la figure 1 et vus selon une orientation différente.

Fig. 3

[0037] [Fig. 3] est une vue schématique en perspective d’une structure portante de l’installation des figures 1 et 2 selon l’invention.

Fig. 4

[0038] [Fig. 4] est une vue schématique en perspective d’un support d’essieu de l’installation des figures 1 et 2 selon l’invention.

Fig. 5

[0039] [Fig. 5] est une vue schématique en perspective d’un bac de l’installation des figures 1 et 2 selon l’invention. Fig. 6

[0040] [Fig. 6] est une vue schématique en perspective du support d’essieu de la figure 4 supportant l’essieu et introduit dans le bac de la figure 5.

Fig. 7

[0041] [Fig. 7] est une vue schématique en perspective du support d’essieu de la figure 4 supportant l’essieu, et du bac de la figure 5.

Fig. 8

[0042] [Fig. 8] est une vue schématique en perspective d’un laser de l’installation des figures 1 et 2 selon l’invention et d’un détail du bogie.

Fig. 9

[0043] [Fig. 9] est une vue schématique en perspective d’un détail du bogie lorsque l’essieu supporté par le support d’essieu est introduit dans l’alésage du bogie.

Description des modes de réalisation

[0044] Dans la présente description, les différents éléments seront définis dans les trois directions perpendiculaires de l’espace. En particulier, on utilisera un repère orthonormé comprenant une première direction X, une deuxième direction Y et une troisième direction Z orthogonales entre elles. La première direction X et la deuxième direction Y sont sensiblement horizontales, de sorte à former entre elles un plan XY sensiblement horizontal. La troisième direction Z est sensiblement verticale et forme un plan XZ avec la première direction X, ainsi qu’un plan YZ avec la deuxième direction Y. Les plans XZ et YZ sont sensiblement verticaux.

[0045] Les figures 1 et 2 montrent une installation 10 de montage d’un essieu 12 dans un alésage 14 d’un bogie 16 qui est de préférence monté sur un train d’atterrissage 18 d’un aéronef, par exemple un avion.

[0046] Le bogie 16 a une forme allongée et s’étend entre deux extrémités ouvertes 20. Le bogie 16 a en particulier une forme sensiblement cylindrique d’axe A. Avantageusement, le bogie 16 est fait en titane.

[0047] Le bogie 16 comprend une pluralité d’alésages 14. Sur l’exemple des figures 1 et 2, le bogie 16 comprend deux alésages 14, mais ce nombre n’est pas limitatif, le bogie 16 pouvant comprendre un seul alésage ou plus de deux alésages.

[0048] Chaque alésage 14 s’étend entre une première extrémité ouverte 14a et une deuxième extrémité ouverte 14b de sorte que l’alésage 14 est un alésage débouchant. Chaque alésage 14 a, par exemple, une section sensiblement cylindrique d’axe B, l’axe B étant sensiblement perpendiculaire à l’axe A du bogie 16. De manière avantageuse, chaque extrémité ouverte 20 du bogie 16 communique avec l’un des alésages 14.

[0049] Sur les figures 1 et 2, le train d’atterrissage 18 est dans une position déployée, c’est- à-dire, une position normale d’utilisation du train d’atterrissage 18 dans laquelle les roues du train d’atterrissage, non illustrées, sont en contact avec le sol. Dans cette position déployée, l’axe A du bogie 16 s’étend sensiblement parallèlement à la première direction X et l’axe B de chaque alésage 14 s’étend sensiblement parallèlement à la deuxième direction Y.

[0050] L’ essieu 12 a une forme allongée tubulaire, à section sensiblement cylindrique, s’étendant entre une première extrémité 12a et une deuxième extrémité 12b. Avantageusement, une cavité 22 s’étend à l’intérieur de l’essieu 12 entre la première extrémité 16a et la deuxième extrémité 16b. L’essieu 12 comporte donc une paroi externe et une paroi interne, la paroi interne délimitant la cavité 22 de l’essieu. La cavité 22 est, de préférence, sensiblement cylindrique d’axe C. Lorsque l’essieu est monté dans l’alésage du bogie, l’axe B de l’alésage du bogie et l’axe C de l’essieu sont coaxiaux, comme illustré sur les figures 1 et 2.

[0051] L’ essieu 12 comprend une première partie d’extrémité 12c, une partie centrale 12d et une deuxième partie d’extrémité 12e. La partie centrale 12d s’étend entre les première et deuxième parties d’extrémité 12c, 12e. La première partie d’extrémité 12c et la deuxième partie d’extrémité 12e s’étendent entre la partie centrale 12d et, respectivement, la première extrémité 12a et la deuxième extrémité 12b de l’essieu 12.

[0052] Un premier alésage 24, visible sur la figure 6, traverse, sensiblement radialement la paroi externe de l’essieu 12. Le premier alésage 24 est disposé sur la première partie d’extrémité 12c de l’essieu 12. Un deuxième alésage, similaire au premier alésage mais non visible sur les figures, est de préférence disposé sur la deuxième partie d’extrémité 12e de l’essieu 12. Comme il va être détaillé, le deuxième alésage permet d’orienter et de maintenir en position l’essieu 12 dans un support d’essieu 60 qui sera décrit en détails en référence à la figure 4. Avantageusement, le premier alésage et le deuxième alésage sont alignés suivant un axe parallèle à l’axe C de l’essieu. Sur la partie centrale 12d de l’essieu 12, un troisième alésage 26, illustré sur la figure 7, traverse les parois interne et externe de l’essieu 12. Le troisième alésage 26 est disposé à sensiblement 90° autour de l’axe C par rapport au premier alésage 24. Le troisième alésage est avantageusement à la même distance des première et deuxième extrémités 12a, 12b de l’essieu 12.

[0053] Comme il va être détaillé ultérieurement, notamment en référence à la figure 7, les première et deuxième parties d’extrémité 12c, 12e ont avantageusement une section transversale sensiblement inférieure à une section transversale de la partie centrale. Par « section transversale » on entend une section externe de l’essieu 12 obtenue par projection sur le plan XZ lorsque l’essieu 12 s’étend sensiblement parallèlement à la deuxième direction Y. De préférence, la section transversale de la partie centrale 12d de l’essieu 12 présente une dimension sensiblement égale à celle de l’alésage 14, de sorte à pouvoir insérer l’essieu 12 dans l’alésage 14 comme cela sera expliqué ultérieurement.

[0054] De préférence, l’essieu 12 est fait en métal, par exemple en acier.

[0055] Nous décrivons désormais l’installation en référence aux figures.

[0056] L’ installation 10 comprend une structure portante 30, ou portique, dont la figure 3 montre une vue isolée. La figure 1 illustre la structure portante 30 en cours d’utilisation et en fin de montage d’un essieu 12 dans un alésage 14 d’un bogie 16.

[0057] La structure portante 30 comprend avantageusement plusieurs pièces démontables. En particulier, la structure portante comprend une pluralité de premiers montants 32 et une pluralité de deuxièmes montants 34. Dans une position démontée de la structure portante, non illustrée, ces pièces sont isolées les unes des autres, et peuvent adopter toute position dans l’espace.

[0058] Il sera maintenant détaillé l’agencement de ces pièces lorsque la structure portante est dans une position montée, illustrée sur les figures 1 à 3. Dans cette position montée, la pluralité de premiers montants 32 s’étend dans un plan sensiblement parallèle au plan XY, sensiblement horizontal, tandis que la pluralité de deuxièmes montants 34 s’étend selon la direction Z, sensiblement verticale. Pour cette raison, et par souci de simplification sémantique, dans ce qui suit les premiers montants seront appelés « montants horizontaux » et les deuxièmes montants seront appelés « montants verticaux ».

[0059] La structure portante comprend au moins trois montants horizontaux 32 et dans le cas présent elle comprend quatre montants horizontaux 32. Sur les figures, deux montants horizontaux 32 s’étendent sensiblement selon la première direction X et deux autres montants horizontaux 32 s’étendent sensiblement selon la deuxième direction Y.

[0060] Chaque montant horizontal 32 comprend deux portions d’extrémité opposées. Chaque portion d’extrémité est adaptée à relier deux montants horizontaux entre eux. En particulier, chaque portion d’extrémité des montants horizontaux 32 s’étendant sensiblement parallèlement à la direction X est reliée à l’une des portions d’extrémité de l’un des montants horizontaux s’étendant sensiblement parallèlement à la direction Y. A cet effet, chaque portion d’extrémité des montants horizontaux peut être munie d’au moins un connecteur 36 ou d’au moins un alésage (non visible). [0061] Chaque alésage s’étend dans un plan sensiblement parallèle au plan XY et traverse le montant horizontal 32 dans lequel il est compris selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction d’étendue de ce montant. Ainsi, par exemple, pour les montants horizontaux 32 s’étendant sensiblement selon la direction X, un alésage fait dans l’une de leurs portions extrémité s’étend sensiblement selon la direction Y.

[0062] Chaque connecteur 36 s’étend depuis la portion d’extrémité respective selon la direction d’étendue du montant horizontal 32 avec lequel cette portion d’extrémité est reliée. Selon un exemple de réalisation de l’invention non limitatif, chaque connecteur 36 comprend deux pattes d’assemblage 36a, 36b disposées en vis-à-vis l’une de l’autre. Chaque patte d’assemblage 36a, 36b comprend un trou (non visible sur les figures). Les trous des deux pattes d’assemblage 36a, 36b sont alignés entre eux.

[0063] Afin de relier deux montants horizontaux 32, le montant horizontal 32 comprenant l’alésage est disposé entre les pattes d’assemblage 36a, 36b du connecteur de l’autre montant horizontal 32 de sorte à ce que les trous des pattes d’assemblage et l’alésage soient alignés. Un élément de liaison amovible 38, telle une tige, peut alors être disposé de sorte à traverser les deux trous du connecteur 36 et l’alésage. Les deux montants horizontaux 32 sont ainsi reliés entre eux et maintenus en position l’un par rapport à l’autre.

[0064] Lorsque tous les montants horizontaux 32 sont reliés, ils forment un cadre supérieur 40 de la structure portante 30.

[0065] Chaque portion d’extrémité est en outre adaptée à relier les montants horizontaux 32 aux montants verticaux 34 comme expliqué ci-après. A cet effet, chaque portion d’extrémité des montants horizontaux 32 peut comprendre au moins un connecteur 36 tel que décrit ci-avant, mais s’étendant sensiblement parallèlement à la troisième direction Z.

[0066] La structure portante 30 comprend au moins trois montants verticaux 34 et dans le cas présent elle en comprend quatre. Les montants verticaux 34 portent le cadre supérieur de la structure portante, comme visible sur les figures 1 à 3. Chaque montant vertical 34 est disposé en vis-à-vis d’un autre montant vertical 34 selon la première direction X, et en vis-à-vis d’un autre montant vertical 34 selon la deuxième direction Y.

[0067] Chaque montant vertical 34 comprend une première portion d’extrémité 34a et une deuxième portion d’extrémité 34b opposées.

[0068] La première portion d’extrémité 34a est placée sur une zone inférieure, par rapport à la troisième direction Z, du montant vertical 34 respectif. La première portion d’extrémité 34a forme ainsi un pied de chaque montant vertical 34. Comme cela est visible sur les figures 1 à 3, chaque pied 34a est muni d’un élément de roulage 42 et d’un élément de levage 44 de la structure portante. L’élément de roulage 42 est par exemple une roue permettant de déplacer la structure portante suivant le plan XY. Avantageusement, la roue 42 comprend un frein d’arrêt qui bloque le mouvement de la roue, et donc, le mouvement de la structure portante dans le plan XY, lorsqu’il est actionné. L’élément de levage 44 est par exemple un vérin permettant de déplacer la structure portante sensiblement selon la troisième direction Z. La structure portante 30 est ainsi mobile dans les trois directions perpendiculaires de l’espace X, Y, Z. L’élément de levage 44 est configuré pour pouvoir lever la structure portante 30 de manière continue depuis une première position basse ou position minimum en hauteur jusqu’à une seconde position haute ou position maximale en hauteur. Le déplacement en continue en hauteur de la structure portante permet de réaliser un ajustement coaxial précis de l’axe C avec le plan XY contenant l’axe B.

[0069] Dans une autre configuration, la structure portante 30 peut comprendre des moyens de levage synchrone de tous les montants verticaux 34 de manière à permettre le levage simultané de tous les pieds 34a ensemble et par une commande unique.

[0070] La deuxième portion d’extrémité 34b est adaptée à être reliée à au moins deux montants horizontaux. Plus précisément, la deuxième portion d’extrémité 34b est adaptée à être reliée aux portions d’extrémité d’au moins deux montants horizontaux. A cet effet, chaque deuxième portion d’extrémité 34b des montants verticaux 34 comprend un ou plusieurs connecteurs 36 similaires à celui décrit précédemment, et/ou un ou plusieurs alésages (non visibles). Sur l’exemple non limitatif des figures, la deuxième portion d’extrémité 34b de chaque montant vertical 34 comprend un alésage (non visible), un connecteur 36 s’étendant sensiblement selon la première direction X et un connecteur 36 s’étendant sensiblement selon la deuxième direction Y.

[0071] Dans cette configuration, pour relier l’un des montants verticaux 34 à l’un des montants horizontaux 32, le montant vertical 34 est placé entre les pattes d’assemblage du connecteur 36 du montant horizontal respectif qui s’étend sensiblement parallèlement à la direction Z. Le montant vertical 34 est en particulier placé entre les pattes d’assemblage de ce connecteur 36 de sorte à aligner les trous des pattes d’assemblage et l’alésage traversant le montant vertical. Un élément de liaison amovible 38 similaire à celui employé pour relier deux montants horizontaux peut alors être disposé de sorte à traverser les deux trous du connecteur et l’alésage du montant vertical. Le montant vertical 34 et le montant horizontal 32 sont ainsi reliés entre eux et maintenus en position l’un par rapport à l’autre.

[0072] La structure portante 30 peut en outre comprendre une pluralité de barres de liaison 46. Chaque barre de liaison 46 peut être disposée entre chaque connecteur 36 libre disposé sur la deuxième portion extrémité du montant vertical 34 et l’un des connecteurs 36 libres disposés sur les portions d’extrémité des montants horizontaux 32. Par « connecteur libre » on entend un connecteur qui n’a pas encore servi à relier deux montants entre eux. Comme visible sur les figures 1 à 3, chaque barre de liaison 46 s’étend sensiblement en diagonal entre l’un des montants verticaux 34 et l’un des montants horizontaux 32. La barre de liaison 46 comprend deux extrémités, chacune comprenant avantageusement un trou (non visible sur les figures) qui permet de relier la barre de liaison 46 aux connecteurs 36 des montants vertical 34 et horizontal 32 qu’elle relie. En particulier, un élément de liaison amovible 38 similaire à celui employé pour relier deux montants horizontaux sera employé pour relier chaque barre de liaison entre les montants vertical 34 et horizontal 32 respectifs.

[0073] La structure portante 30 peut en outre comprendre une pluralité de treuils. Chaque treuil 48 peut être disposé entre un montant vertical 34 et un montant horizontal 36. De préférence, tous les treuils 48 s’étendent suivant un même plan, en particulier le plan XZ ou le plan YZ. Autrement dit, chaque treuil 48 est disposé entre chacun des montants verticaux 34 et uniquement chacun des montants horizontaux 36 s’étendant sensiblement parallèlement à une seule direction. Par exemple, sur les figures 1 à 3, quatre treuils sont installés, chaque treuil reliant la deuxième portion d’extrémité 34b du montant vertical 34 respectif et l’une des portions d’extrémité des montants horizontaux 32 s’étendant sensiblement parallèlement à la première direction X. Tous les treuils 48 s’étendent donc suivant le plan YZ dans l’exemple des figures 1 à 3. Au contraire, sur ces figures, aucun treuil 48 n’est installé entre le montant vertical 34 respectif et les montants horizontaux 32 s’étendant sensiblement selon la deuxième direction Y. Aucun treuil 48 ne s’étend donc pas suivant le plan XZ dans l’exemple des figures 1 à 3.

[0074] Le treuil 48 permet de conférer au montant vertical 34 respectif un mouvement de rotation autour de la direction d’étendue du montant horizontal 32 auquel le treuil 48 le relie.

[0075] La structure portante 30 comprend en outre un rail 50. Le rail est relié au cadre supérieur 40, notamment à deux montants horizontaux 32 disposés en vis-à-vis entre eux. Par exemple, sur les figures 1 à 3 le rail 50 est relié aux montants horizontaux 32 qui s’étendent sensiblement selon la direction Y de sorte que le rail 50 s’étend sensiblement parallèlement à la direction X. Le rail 50 comprend une première partie d’extrémité 50a et une deuxième partie d’extrémité 50b opposées. Chacune des première et deuxième parties d’extrémité 50a, 50b est munie d’un élément de verrouillage 52 du rail 50 déplaçable entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage du rail 50. La première partie d’extrémité 50a du rail comprend en outre un premier trou 51 a de fixation d’un repère qui sera décrit ultérieurement. La deuxième partie d’extrémité 50b du rail comprend quant à elle un deuxième trou 51 b de fixation du repère. [0076] Le rail a avantageusement une forme en H. Grâce à la forme en H, un chariot 54 peut être installé dans le rail 50. Le chariot 54 est monté déplaçable en translation selon la direction d’étendue du rail 50, en l’occurrence la direction sensiblement perpendiculaire à la direction X.

[0077] Le chariot est de préférence un chariot 54 porte-palan. Un palan 56 peut ainsi être relié au rail 50 par l’intermédiaire du chariot 54. Le palan 56 sera alors solidaire des mouvements du chariot 54 le long du rail.

[0078] Le palan 56 comprend une chaine (non illustrée) déplaçable sensiblement selon la direction Z entre une position basse et une position haute. Ceci permet, comme il sera détaillé ultérieurement, à l'essieu qui va être monté dans l’alésage du bogie de se déplacer du sol jusqu’à une position d’alignement entre l’axe B de l’alésage 14 et l’axe C de l’essieu.

[0079] Un bout de la chaine du palan 56 est relié à un dispositif d’accrochage 57, visible notamment sur la figure 7.

[0080] Comme il sera expliqué ci-après, le rail 50, le chariot 54 et le palan 56 constituent des moyens de déplacement de l’essieu 12 dans une position d’introduction dans l’alésage 14 du bogie 16 et de montage de l’essieu 12 dans l’alésage 14 du bogie.

[0081] L’ installation comprend en outre un bras de contact 58 avec le bogie. Comme particulièrement visible sur la figure 3, le bras de contact s’étend en forme de L depuis l’un des montants verticaux 54 de la structure portante 30. Sur une première partie 58a de la forme en L, le bras de contact 58 s’étend sensiblement parallèlement à la direction Y, et est sensiblement aligné selon la direction X avec le montant horizontal 32 situé en contact avec la première partie d’extrémité 50a du rail 50. Sur une deuxième partie 58b du L, le bras de contact 58 fait saillie par rapport à la structure portante sensiblement parallèlement à la direction Y. Avantageusement, la deuxième partie 58b du L est située latéralement par rapport au rail 50, ce qui évite que le bras de contact 58 n’interfère avec le déplacement de l’essieu lors de son installation dans l’alésage 14 du bogie.

[0082] Comme notamment visible sur le détail de l’agrandissement de la figure 3, la deuxième partie 58b du L est reliée à un bloc d’appui 58c du bogie. Le bloc d’appui 58c s’étend sensiblement parallèlement à la troisième direction Z. Avantageusement, le bloc d’appui 58c comprend une face d’appui 58d sensiblement concave contre laquelle le bogie 16 vient en contact. Le bloc d’appui 58c peut comprendre en outre une sangle 58e. La sangle 58e est par exemple disposée de manière adjacente à la face d’appui 58d. La sangle 58e permet de fixer le bogie au bloc d’appui de sorte à limiter les mouvements relatifs entre le bogie 16 et la structure portante 30 lors du montage de l’essieu 12 dans l’alésage 14. [0083] L’ installation 10 comprend en outre des moyens d’alignement de l’axe B de l’alésage du bogie avec l’axe C essieu. Ces moyens d’alignement peuvent comprendre un repère 110, visible sur les figures 1 à 3, et un dispositif à faisceau laser 120, visible sur la figure 8.

[0084] Le repère 110 est disposé sur une face d’une cible 112 portée par la structure portante. En particulier, la cible est suspendue de l’un des trous 51 a, 51 b prévus dans la première partie d’extrémité 50a et la deuxième partie d’extrémité 50b du rail 50. En particulier, la cible 112 est reliée à l’un des trous 51 a, 51 b des première et deuxième parties d’extrémité du rail à partir d’un élément de suspension 114. Avantageusement, une longueur de l’élément de suspension 114 est choisie de sorte que le repère 110 et l’axe C de l’essieu 12 soient alignés selon la direction Z lorsque l’essieu 12 est porté par le palan 56 et que la chaine du palan 56 est en position haute.

[0085] Le repère 110 a par exemple une forme de croix avec un premier trait sensiblement parallèle à la direction Z et un deuxième trait sensiblement parallèle à la direction X lorsque la cible 112 est suspendue du rail.

[0086] Le dispositif à faisceau laser 120 est un dispositif émettant un faisceau laser. Le dispositif à faisceau laser 120 est conformé pour être installé dans l’alésage du bogie. Plus précisément, le dispositif à faisceau laser 120 est conformé pour que, lorsqu’il est installé dans l’alésage, l’axe du faisceau laser soit coaxial à l’axe B de l’alésage 14 du bogie.

[0087] Avantageusement, le faisceau laser a la même forme que le repère 110. Par exemple, le faisceau laser a une forme en croix avec un premier rayon sensiblement parallèle à la direction Z et un deuxième rayon sensiblement parallèle à la direction X lorsque le dispositif à faisceau laser 120 est installé dans l’alésage 14.

[0088] Comme visible sur la figure 8, le dispositif à faisceau laser 120 comprend un alésage 122 situé sur une position sensiblement centrale du dispositif à faisceau laser 120 selon la direction Y. Cet alésage 122 reçoit, lorsque le dispositif à faisceau laser 120 est installée dans une position finale dans l’alésage, une tige 130 de maintien en position.

[0089] Afin d’identifier la position finale du laser dans l’alésage, l’installation peut comprendre en outre un outil de guidage 140 visible sur la figure 8. Le dispositif de guidage est configuré pour être disposé sur l’extrémité ouverte 20 du bogie 16 qui communique avec l’alésage 14 dans lequel l’essieu 12 va être installé. Le dispositif de guidage comprend un trou 142 ayant une forme et une dimension sensiblement égales à celles de l’alésage 122 du dispositif à faisceau laser 120. Lorsque le dispositif à faisceau laser 120 est dans sa position finale dans l’alésage 14, le trou 142 de l’outil de guidage 140 et l’alésage 122 du dispositif à faisceau laser sont alignés. La tige 130 de maintien en position peut alors être insérée dans l’alésage 122 du dispositif à faisceau laser 120 à travers le trou 142 de l’outil de guidage 140.

[0090] Comme visible sur la figure 9, l’outil de guidage 140 sert aussi pour identifier une position finale de l’essieu 12 dans l’alésage 14, de manière similaire à l’identification de la position finale du dispositif à faisceau laser. En particulier, le trou 142 de l’outil de guidage 140 est sensiblement égal en forme et en dimension au troisième alésage 26 de l’essieu 12. Lorsque l’essieu 12 est dans sa position finale dans l’alésage 14, le trou 142 de l’outil de guidage 140 et le troisième alésage 26 de l’essieu sont alignés.

[0091] La tige 130 de maintien en position sert aussi pour maintenir l’essieu 12 dans sa position finale dans l’alésage 14. En particulier, lorsque le trou 142 de l’outil de guidage 140 et le troisième alésage 26 de l’essieu sont alignés, la tige 130 de maintien en position peut être insérée dans l’alésage 26 de l’essieu 12 à travers le trou 142 de l’outil de guidage 140.

[0092] L’installation peut comprendre en outre un support d’essieu 60, représenté sur la figure 4. Avantageusement, le support d’essieu 60 est fait en métal, par exemple en acier inoxydable pour ses propriétés thermiques et mécaniques.

[0093] Le support d’essieu 60 comprend deux demi-colliers 62, un support de collier 64 et un palonnier 66. Chacune de ces parties du support d’essieu 60 va être décrite dans ce qui suit par rapport à la position qu’elle adopte sur la figure 4 selon le repère orthonormé formé par les directions X, Y et Z. On note cependant que le support d’essieu 60 est avantageusement démontable, ces parties étant avantageusement séparables les unes des autres. Ainsi, dans une position démontée du support d’essieu, non illustrée, ces parties du support d’essieu sont isolées les unes des autres, et peuvent adopter toute position dans l’espace.

[0094] Les deux demi-colliers 62 sont de préférence identiques. Les mêmes références seront donc utilisées pour décrire les mêmes parties des deux demi-colliers.

[0095] Chaque demi-collier est constitué d’un bloc comportant une face avant 62a, une face arrière 62b (visible sur la figure 2), une première face latérale 62c et une deuxième face latérale 62d (visible sur la figure 2). La face avant 62a et la face arrière 62b sont opposées et sensiblement parallèles entre elles. Sur la figure 4, les faces avant 62a et arrière 62b s’étendent sensiblement parallèlement au plan XZ. De préférence, les faces avant 62a et arrière 62b sont identiques. Les faces latérales 62c, 62d sont opposées et sensiblement parallèles entre elles. Sur la figure 4, les faces latérales s’étendent sensiblement parallèlement au plan YZ. De préférence, les deux faces latérales 62c, 62d sont identiques.

[0096] Chaque face latérale 62c, 62d permet de relier la face avant 62a et la face arrière 62b de chaque demi-collier 62. Avantageusement, un épaulement (non visible sur les figures) existe entre la face avant 62a et chaque face latérale 62c, 62d, ainsi qu’entre la face arrière 62b et chaque face latérale du demi-collier 62c, 62d. Chaque épaulement permet d’emboîter chaque demi-collier 62 dans le support de collier 64, comme ce sera expliqué ultérieurement.

[0097] Chaque demi-collier 62 comprend en outre une face plate 62e et une face concave 62f. La face plate 62e et la face concave 62f relient les faces avant 62a et arrière 62b de chaque demi-collier 62. Avantageusement, les faces plate 62e et concave 62f sont sensiblement perpendiculaires aux faces latérales 62c, 62d du demi-collier 62 respectif.

[0098] La face plate 62e est sensiblement rectangulaire et opposée à la face concave 62f. La face concave 62f présente une concavité. Deux bords 62g sensiblement plats s’étendent sur la face concave 62f entre chaque extrémité de la concavité et la face latérale 62c, 62d respective du demi-collier.

[0099] Les bords sensiblement plats permettent l’empilement des deux demi-colliers 62, de sorte à ce que leurs concavités se fassent face. En particulier, pour empiler les deux demi- colliers 62, les bords 62g sensiblement plats de la face concave 62f de l’un des demi-colliers 62 sont mis en contact avec les bords 62g sensiblement plats de la face concave 62f de l’autre demi-collier 62. Les deux demi-colliers 62 forment ainsi un collier traversé par un orifice 63 de réception de l’essieu 12. Comme il ressort de la figure 4, cet orifice 63 de réception de l’essieu 12 est délimité par les concavités des deux demi-colliers. Avantageusement, une forme et une dimension de l’orifice 63 de réception de l’essieu 12 sont sensiblement égales à la section transversale de la partie centrale 12d de l’essieu 12. L’essieu 12 peut ainsi être maintenu bloqué entre les deux demi-colliers 62 comme il sera détaillé.

[0100] Le support de collier 64 comprend une surface de support 64a et quatre segments de liaison 64b.

[0101] La surface de support 64a est plate. Sur la figure 4, la surface de support s’étend sensiblement parallèlement au plan XY. La surface de support comprend une face supérieure 64aa et une face inférieure 64ab. La face supérieure 64aa comprend une zone d’appui (non visible) et une zone périphérique 65.

[0102] La zone d’appui a une forme et une dimension sensiblement égales à la face plate de l’un des demi-colliers 62. La zone d’appui est ainsi destinée à recevoir en appui la face plate 62e de l’un des demi-colliers 62. La zone périphérique 65 entoure la zone d’appui. La zone périphérique 65 a de préférence une forme de boucle sensiblement rectangulaire.

[0103] La surface de support 64a est configurée pour supporter le collier formé par les deux demi-colliers 62 comme indiqué précédemment. [0104] Chaque segment de liaison 64b a une forme sensiblement plate comprenant une face externe 64ba, une face interne 64bb et deux bords latéraux 64bc. Chaque segment de liaison 64b s’étend sensiblement perpendiculairement à la surface de support 64a. En l’espèce, chaque segment de liaison 64b s’étend sensiblement parallèlement à la troisième direction Z.

[0105] Comme visible sur la figure 4, les quatre segments de liaison 64b sont disposés sur la zone périphérique 65 de la surface de support 64a. Les segments de liaison 64b sont avantageusement en vis-à-vis deux à deux selon la première direction X. Les segments de liaison sont avantageusement en vis-à-vis deux à deux aussi selon la deuxième direction Y. De préférence, les segments de liaison 64b sont séparés entre eux selon la direction X ou selon la direction Y par des distances qui permettent que l’un des bords latéraux 64bc et la face interne 64bb de chaque segment de liaison 64b soient au contact de l’un des épaulements disposés entre les faces latérales 62c, 62d et la face avant 62a ou arrière 62b de chaque demi-collier 62. Chaque demi-collier 62 est ainsi emboîté dans le support d’essieu 60 entre les quatre segments de liaison 64b, ce qui évite les déplacements du collier selon la première direction X et selon la deuxième direction Y lorsque le collier est installé sur la surface de support 64a.

[0106] Une portion d’extrémité de chaque segment de liaison opposée à la surface de support est traversée par un trou (non visible sur les figures). Avantageusement, les trous des segments de liaison 64b disposés en vis-à-vis selon la direction X sont alignés entre eux. Ces trous permettent de relier le support de collier 64 et le palonnier 66 comme ce sera détaillé ci-après.

[0107] Le palonnier 66 comprend une partie avant 66a et une partie arrière 66b.

[0108] La partie avant 66a comprend un premier bras 68 et deux plaques 70. Le premier bras 68 s’étend sensiblement selon la direction X. Sur l’exemple non limitatif de la figure 4, les plaques 70 sont séparées entre elles selon la direction Y par une distance sensiblement inférieure à la distance qui sépare deux segments de liaison 64b selon la direction Y. Ainsi, les deux plaques 70 peuvent être disposées entre les 4 segments de liaison 64b. Chaque plaque comprend deux trous (non visibles sur les figures) qui sont disposés en vis-à-vis selon la direction Y des trous traversant les segments de liaison 64b lorsque les plaques sont disposées entre ces segments 64b. Ainsi, une tige 72 peut traverser les trous des deux plaques 70 et de deux segments 64b disposés en vis-à-vis selon la direction Y. Chaque tige 72 permet donc de relier le support de collier 64 et le palonnier 66.

[0109] La partie arrière 66b du palonnier comprend un bras 74, une barre de poussée 76 et une portion extrémale 78. Le bras 74 et la barre de poussée 76 s’étendent sensiblement selon la direction X, tandis que la portion extrémale 78 s’étend sensiblement selon la direction Z. La portion extrémale 78 est reliée à un cylindre de guidage 80 disposé sensiblement en vis-à-vis selon la direction Z de la barre de poussé 76 et s’étendant sensiblement selon la direction Y.

[0110] Les parties avant 66a et arrière 66b du palonnier 66 sont reliées entre elles par une traverse 82 qui s’étend sensiblement selon la direction Y. La traverse 82 comprend, sur une extrémité à proximité de la partie avant 66a du palonnier, une pièce 83 s’étendant sensiblement selon la direction Z et comprenant un orifice 84. L’orifice 84 permet l’accrochage du dispositif d’accrochage 57 du palan. Le support d’essieu 60 peut ainsi être déplacé selon la direction Z grâce au déplacement de la chaine du palan 56, et en translation selon la direction d’étendue du rail 50 lorsque le palan 56 suit solidairement le mouvement du chariot 54. Sur une autre extrémité à proximité de la partie arrière 66b du palonnier 66, la traverse 82 est traversée par un trou débouchant (non visible sur les figures) qui traverse sensiblement selon la direction Z la traverse 82. Comme visible sur la figure 4, cet orifice débouchant est adapté à recevoir un tige 86.

[0111] Comme particulièrement visible sur les figures 6 et 7, lorsque l’essieu 12 est reçu dans l’orifice 63 du collier formé par les deux demi-colliers 62, l’essieu est disposé de sorte que le cylindre de guidage 80 est introduit dans la cavité 22 de l’essieu 12 et la tige 86 est introduite dans le deuxième alésage disposé sur la deuxième partie d’extrémité 12e de l’essieu 12. Cette disposition permet d’une part, de maintenir l’essieu en position dans le support d’essieu 60, et d’autre part, de garantir que l’essieu 12 est orienté dans une position qui assure que lorsque l’essieu 12 arrive dans sa position finale dans l’alésage 14, l’alésage 26 et le trou de l’outil de guidage sont alignés et se font face.

[0112] L’ installation 10 comprend en outre un bac 90 représenté sur les figures 1 , 5, 6 et 7. Le bac 90 comprend une cuve 92 et une pluralité de montants 94 sensiblement verticaux.

[0113] La cuve 92 a par exemple une forme de parallélépipède rectangle, mais d’autres formes sont envisageables. Sur les figures, la cuve 92 est délimitée par deux parois longitudinales 92a, deux parois transversales 92b, une paroi inférieure 92c et une paroi supérieure 92d. Les parois longitudinales 92a s’étendent selon deux plans sensiblement parallèles entre eux et suivant le plan YZ. Les parois transversales 92b s’étendent selon deux plans sensiblement parallèles entre eux et suivant le plan XZ. Les parois inférieure 92c et supérieure 92d s’étendent selon deux plans sensiblement parallèles entre eux et suivant le plan XY.

[0114] Comme il ressort des figures 6 et 7, un intérieur 95 de la cuve 92 est creux. L’intérieur de la cuve 94 a avantageusement une longueur et une largeur supérieures à, respectivement, la longueur et la largeur de I’essieu 12, ce qui permet, comme il va être détaillé, d’introduire l’essieu dans le bac 90.

[0115] Chaque paroi longitudinale a une épaisseur qui définit un bord longitudinal 96 de la cuve. De même, chaque paroi transversale a une épaisseur qui définit un bord transversal 98 de la cuve.

[0116] Comme clairement montré sur la figure 6, les bras 68, 74 du palonnier, ainsi que la barre de poussée 76 ont une longueur supérieure à la largeur de la cuve 92. Ainsi, les bras 68, 74 et la barre de poussée 76 reposent sur les bords 96 longitudinaux de la cuve 92 lorsque l’essieu 12 et le support d’essieu 60 sont disposés dans la cuve. Ceci empêche que le support d’essieu 60 touche le fond de la cuve 92 lorsqu’il est disposé à l’intérieur de la cuve 92.

[0117] Comme clairement montré sur la figure 5, la paroi supérieure 92d de la cuve comprend une pluralité de couvercles 99 amovibles, de sorte à définir une position ouverte et une position fermée de la cuve 92. Dans la position fermée, les couvercles 99 sont disposés sur la cuve, de sorte à empêcher l’accès à l’intérieur 95 de la cuve 92. Dans la position ouverte, tous les couvercles 99 sont retirés de la cuve 92, ce qui permet d’accéder à son intérieur 95.

[0118] Avantageusement, un ou plusieurs des couvercles 99 a/ont une forme adaptée au passage du support d’essieu 60, notamment des bras 68, 74 et de la barre de poussée 76, lorsque l’essieu 12 est introduit dans le bac. Ces couvercles, dont la forme autorise le passage du support d’essieu 60, permettent de définir une troisième position de la cuve 92, dite position de refroidissement de l’essieu. Dans la position de refroidissement de l’essieu 12, tous les couvercles 99 sont disposés sur la cuve 92, à l’exception des couvercles dont la forme autorise le passage du support d’essieu 60. Ceci permet d’obturer au maximum la cuve 92 lorsque l’essieu 12 est à l’intérieur, tout en permettant que les bras 68, 74 et la barre de poussé 76 reposent sur les bords longitudinaux 96 de la cuve 92, de manière à limiter les transferts thermiques vers l’extérieur.

[0119] La cuve 92 est destinée à être remplie d’azote liquide dans la position de refroidissement de l’essieu.

[0120] La cuve 92 est supportée par la pluralité de montants 94 sensiblement verticaux. Ces montants s’étendent sensiblement parallèlement à la direction Z depuis la face inférieure 92d de la cuve. Sur les figures, le bac 90 comprend quatre montants 94 sensiblement verticaux placés sous chaque intersection entre les parois longitudinales et transversales. Bien entendu, le bac 90 pourrait comprendre plus de quatre montants. [0121] Avantageusement, chaque montant vertical comprend un pied muni d’un élément de roulage 97, telle une roue. La roue 97 permet de déplacer le bac 90 dans le plan XY. Le bac peut ainsi être facilement placé sous la structure portante 30, comme visible sur la figure 1 .

[0122] L’ invention vise en en outre un procédé de montage de l’essieu 12 dans le bogie 16 à l’aide de l’installation de la figure 1. Dans ce qui suit, nous allons en particulier décrire le procédé de montage de l’essieu dans l’un des alésages d’axe B du bogie. Dans ce qui suit, une direction suivant l’axe B de l’alésage sera appelée « direction d’installation de l’essieu ».

[0123] Le procédé comprend dans un premier temps la fourniture de la structure portante 30 mobile.

[0124] Dans certains cas, la structure portante 30 sera déjà montée et il suffira uniquement de la déplacer selon le plan XY jusqu’à ce que la face d’appui 58d qui est reliée au bras de contact 59 de la structure portante 30 vienne en contact du bogie 16 installé dans le train d’atterrissage 18. La sangle 58e du bloc d’appui 58c sera alors disposée autour du bogie 16 pour bloquer les mouvements relatifs de la structure portante 30 par rapport au bogie 16.

[0125] Dans d’autres cas, la structure portante 30 n’est pas montée au préalable. Un exemple non limitatif de procédé de montage de la structure portante comprend dans un premier temps le montage du cadre supérieur 40 à partir de la connexion des montants horizontaux 32 comme expliqué précédemment, puis la connexion des montants verticaux 34 au cadre supérieur 40 comme également expliqué précédemment. A ce stade, les montants verticaux 34 pourront être disposés sensiblement parallèlement au plan horizontal XY. Ceci évite de devoir employer des moyens de support du cadre supérieur 40 à une hauteur suffisante pour pouvoir relier les montants verticaux 34 directement dans leur position finale sensiblement parallèle à la direction Z. Le rail 50 pourra également être connecté au cadre supérieur 40 comme déjà expliqué.

[0126] Afin de placer les montants verticaux 34 sensiblement parallèlement à la troisième direction Z, les treuils 48 seront montés entre les montants verticaux 34 et uniquement les montants horizontaux 32 sensiblement parallèles à une seule direction, comme indiqué ci- dessous. L’actionnement de chaque treuil 48 confère un mouvement de rotation au montant vertical 34 respectif autour de la direction d’étendue du montant horizontal 32 auquel ce montant vertical 34 est relié par le treuil. Ceci permet de déplacer facilement les montants verticaux 34 de la position sensiblement parallèle au plan XY à la position sensiblement parallèle à la troisième direction Z. [0127] Avantageusement, avant d’actionner les treuils 48 pour positionner les montants verticaux 34 dans leur position finale, les mouvements dans le plan XY des roues 42 appartenant à deux montants verticaux 34 situés sur un premier côté de la structure portante 30 par rapport au rail 50 sont bloqués. Pour ce faire, le frein d’arrêt des roues 42 appartenant à deux montants verticaux 34 situés sur ledit premier côté de la structure portante 30 est actionné.

[0128] Suite au blocage des roues 42 des montants verticaux 34 situés sur le premier côté de la structure portante par rapport au rail 50, les treuils 48 associés aux deux montants verticaux 34 situés sur un deuxième côté de la structure portante 30 par rapport au rail 50 pourront être actionnés. Ledit deuxième côté est opposé audit premier côté de la structure portante 30. L’actionnement du frein d’arrêt des roues 42 du premier côté de la structure portante évite que l’actionnement des treuils 48 associés aux deux montants verticaux 34 situés sur le deuxième côté de la structure portante ne provoque une translation de toute la structure portante 30 dans le plan XY. Les treuils 48 associés aux deux montants verticaux 34 situés sur le deuxième côté de la structure portante 30 seront actionnés jusqu’à ce que les montants verticaux 34 dudit deuxième côté de la structure portante 30 adoptent leur position finale suivant la direction Z.

[0129] Une fois que les montants verticaux 34 situés sur le deuxième côté de la structure portante sont placés dans leur position finale sensiblement parallèle à la direction Z, les barres de liaison 46 reliant les montants horizontaux 32 et les montants verticaux 34 situés sur le deuxième côté de la structure portante 30 peuvent être installées.

[0130] Après déblocage du mouvement des roues 42 associées aux montants verticaux 34 du premier côté de la structure portante, les étapes d’actionnement des freins d’arrêt, d’actionnement des treuils et d’installation des barres de liaison peuvent alors être réalisées sur les côtés contraires de la structure portante 30 par rapport au rail 50. Ceci permet de placer les montants verticaux 34 situés sur le premier côté de la structure portante dans la position finale suivant la direction Z.

[0131] Une fois que tous les montants verticaux 34 sont placés dans la position sensiblement parallèle à la direction Z, les leviers 44 peuvent être installés sur chaque pied des montants verticaux 34. De même, le bras de contact 58 avec le bogie peut être connecté sur le montant vertical 34 respectif.

[0132] Afin de compléter le montage de la structure portante, le chariot 54 et le palan 56 doivent être installés. Pour installer le chariot 56 dans le rail au moins l’un des éléments de verrouillage 52 du rail 50 doit être déplacé dans la position de déverrouillage. Ceci permet d’introduire le chariot 56 dans le rail. Une fois que le chariot 54 est introduit dans le rail 50, l’élément de verrouillage 52 devra être placé de nouveau dans la position de verrouillage du rail 50 afin d’éviter que le chariot 54 ne quitte le rail 50 lors de sa translation selon la direction d’étendue du rail. Le palan 56 est suspendu du chariot.

[0133] Après toutes ces étapes, la structure portante 30 sera dans sa position montée et pourra être déplacée selon le plan XY jusqu’à ce que la face d’appui 58d qui est reliée au bras de contact 58 de la structure portante vienne au contact du bogie 16 installé dans le train d’atterrissage 18.

[0134] Le procédé comprend en outre une étape d’installation de l’essieu sur les moyens de déplacement de l’essieu. Comme indiqué précédemment, les moyens de déplacement de l’essieu comprennent le rail 50, le chariot 52 et le palan 54.

[0135] Dans un premier temps, l’étape d’installation de l’essieu 12 sur les moyens de déplacement de l’essieu 12 permet de positionner l’essieu 12 sur le support d’essieu 60. En particulier, le dispositif d’accrochage 57 du palan est relié à l’essieu, lequel est déplacé suspendu du palan 56 jusqu’à l’installer sur l’un des demi-colliers 62 déjà disposé sur la surface de support 64a du support d’essieu 64.

[0136] L’ autre demi-collier 64 et le palonnier 66 peuvent alors être installés de sorte à bloquer l’essieu 12 dans l’orifice 63, conformément à la configuration décrite ci-avant en référence aux figures 4 et 6. En particulier, lorsque l’essieu 12 est reçu dans l’orifice 63 du collier formé par les deux demi-colliers 62, l’essieu 12 est disposé de sorte que le cylindre de guidage 80 est introduit dans la cavité 22 de l’essieu 12 et la tige 86 est introduite dans le deuxième alésage disposé sur la deuxième partie d’extrémité 12e de l’essieu 12. Comme indiqué précédemment et clairement visible sur la figure 7, l’essieu 12 sera bloqué dans l’orifice 63 par sa partie centrale 12d.

[0137] Une fois le support d’essieu 60 correctement installé autour de l’essieu 12, le dispositif d’accrochage 57 du palan 56 est accroché à l’orifice 84 disposé à proximité de la partie avant 66a du palonnier 66 du support d’essieu 60. Ensuite, la chaine du palan 56 est progressivement déplacée de sa position basse à sa position haute. La configuration du support d’essieu garantit que l’ensemble formé par l’essieu et le support d’essieu est tenu par son centre de gravité, ce qui permet de maintenir l’essieu 12 dans une position sensiblement parallèle au plan horizontal XY pendant son déplacement par les moyens de déplacement de l’essieu.

[0138] Le déplacement de la chaine du palan en position haute, permet d’aligner l’axe C de l’essieu et l’axe B de l’alésage, de sorte que l’essieu s’étende selon la direction d’installation de l’essieu. [0139] L’alignement des axes B et C de l’alésage 14 et l’essieu 12 peut être obtenu grâce au dispositif à faisceau laser et le repère. En particulier, comme expliqué ci-avant, le dispositif à faisceau laser 120 est installé dans l’alésage 14 du bogie de sorte à ce que l’axe B de l’alésage 14 soit aligné avec le faisceau laser émis par le dispositif à faisceau laser 120. Comme indiqué précédemment, lors de l’installation du dispositif à faisceau laser 120 dans l’alésage 14, l’outil de guidage 140 peut être employé afin de détecter la position finale du dispositif à faisceau laser 120 dans l’alésage 14, et la tige 130 peut être employée pour bloquer le dispositif à faisceau laser 120 dans cette position finale.

[0140] Par ailleurs, comme également indiqué précédemment, la chaine du palan 56 est configurée de sorte qu’en position haute, l’axe C de l’essieu soit nécessairement aligné avec le repère 110. Aussi, afin de garantir que l’axe C de l’essieu et l’axe B de l’alésage sont alignés, le procédé peut comprendre une étape d’alignement du faisceau laser et le repère 110. A cet effet, le repère 110 est dans un premier temps porté par le trou 51 a de la première partie d’extrémité 50a du rail. La structure portante 30 est alors déplacée selon la direction Y grâce aux éléments de roulage 42, et selon la direction Z grâce aux éléments de levage 44, jusqu’à ce que le faisceau laser et le repère 110 soient coïncidents. Si le repère 110 et le faisceau laser émis ont une forme de croix, le faisceau laser et le repère 110 sont coïncidents lorsque le trait vertical du repère 110 et le rayon vertical du faisceau laser sont alignés, et lorsque le trait horizontal du repère 110 et le rayon horizontal du faisceau laser sont alignés. Après ce premier alignement entre le trait et le rayon verticaux, et entre le trait et le rayon horizontaux, le repère 110 est démonté du trou 51 a de la première partie d’extrémité 50a du rail 50 et porté par le trou 51 b de la deuxième partie d’extrémité 50b du rail. Si dans cette position le faisceau laser et le repère ne sont pas coïncidents, la structure portante est de nouveau déplacée selon la direction Y et selon la direction Z jusqu’à ce qu’ils soient coïncidents, comme expliqué ci-avant.

[0141] Le faisceau laser étant aligné avec l’axe B de l’alésage 14, l’alignement entre le faisceau laser et le repère 110 implique que l’axe B et le repère 110 sont aussi alignés. Le repère 110 est alors agencé dans un plan vertical comprenant la direction d’installation de l’essieu 12. Comme le repère 110 et le palan sont portés par le rail 50, le plan vertical comprenant la direction d’installation de l’essieu ainsi que le repère 110 correspond également à un plan de levage de l’axe C de l’essieu 12.

[0142] On note que le repère 110 est monté fixe relativement au rail. Autrement dit, lors des déplacements de la structure portante selon la direction Y et selon la direction Z, la position relative du repère 110 par rapport au rail ne change pas. En effet, le repère 110 et le rail 50 sont déplacés solidairement avec la structure portante 30. Les éléments de roulage 42 et les éléments de levage 44 constituent donc non seulement des moyens de déplacement de la structure portante 30, mais aussi des moyens de déplacement du repère 110.

[0143] Une fois l’axe C de l’essieu et de l’axe B de l’alésage 14 alignés, le procédé comprend l’introduction de l’essieu 12 dans l’alésage 14 du bogie, comme visible sur la figure 9. En particulier, pour introduire l’essieu dans l’alésage, le palan est relié au support d’essieu 60, notamment à l’orifice 84 comme indiqué précédemment. Le chariot 54 se déplace alors selon la direction d’installation de l’essieu, ce qui entraine le mouvement du palan 56 et de l’essieu 12 selon cette même direction. Le chariot 54 et le palan 56 sont en particulier déplacés selon la direction d’installation de l’essieu 12 jusqu’à ce que la position finale de l’essieu 12 dans le bogie 16 est identifiée grâce à l’outil de guidage 140 tel que décrit précédemment. Une fois dans la position finale, l’essieu 12 est fixé dans l’alésage grâce à la tige 130 de maintien.

[0144] Afin d’améliorer la fixation de l’essieu dans l’alésage, un montage par différence thermique peut aussi être utilisé. A cet effet, comme visible sur la figure 6, l’ensemble essieu-support d’essieu est introduit dans la cuve 92 du bac 90. En particulier, l’essieu 12 est introduit dans la cuve 92 dans une position horizontale, c’est-à-dire, suivant le plan XY. La cuve 92 est alors placée dans sa position de refroidissement de l’essieu. Comme indiqué ci-dessous, dans la position de refroidissement de l’essieu tous les couvercles 99 sont disposés sur la cuve 92, à l’exception des couvercles dont la forme autorise le passage du support d’essieu 60. La cuve 92 est alors remplie d’azote liquide. L’azote liquide permet de refroidir l’essieu à environ -200°C, ce qui provoque une rétractation de l’essieu 12. Afin d’atteindre une telle température, l’essieu est maintenu dans le bac 90 rempli d’azote liquide pendant par exemple 1 heure. Lorsque l’essieu est extrait du bac 90, la rétractation provoquée par les bases températures facilite l’introduction de l’essieu dans l’alésage 14. Une fois dans l’alésage 14, la température de l’essieu augmente, ce qui provoque une dilatation de l’essieu qui conduit à une augmentation de son diamètre externe jusqu’à ce qu’il se bloque par autoserrage à température ambiante dans l’alésage.

[0145] Pour améliorer le montage par différence thermique, l’alésage 14 du bogie peut être réchauffée jusqu’à une température donnée, par exemple +100 °C. Ceci provoque une dilatation de l’alésage. L’introduction de l’essieu 12 dans l’alésage 14 est ainsi facilitée. Une fois dans l’alésage, la température de l’alésage 14 diminue jusqu’à la température ambiante, ce qui provoque une rétractation de l’alésage qui permet d’augmenter le serrage de l’essieu dans l’alésage 14.

[0146] Pour réchauffer l’alésage 14, des moyens de chauffage, tels que par exemple une résistance (non illustrée), peuvent être placés dans l’alésage 14. Eventuellement, un capteur de température (non illustrée) peut aussi être introduit dans l’alésage 14 pour contrôler son réchauffement.

[0147] Avantageusement, avant d’introduire l’essieu 12 dans l’alésage 14, un manchon 150, visible sur les figures 1 et 9 est disposé autour de l’extrémité de l’essieu 12 qui est agencée en vis-à-vis de l’alésage 14 selon la direction d’installation de l’essieu, en l’occurrence la première extrémité 12a de l’essieu. Autrement dit, le manchon 150 est disposé autour de la partie d’extrémité de l’essieu 12 qui traverse intégralement l’alésage 14 afin de placer l’essieu 12 dans sa position finale dans l’alésage 14. Le manchon 150 permet d’une part d’éviter des collisions directes entre l’essieu 12 et l’alésage 14, et d’autre part, de limiter la perte d’alignement de l’axe C de l’essieu et l’axe B de l’alésage qui peut être favorisée par la différence de section entre la première partie d’extrémité 12c et la partie centrale 12d de l’essieu. Le manchon 150 est avantageusement enlevé après l’installation de l’essieu 12 dans l’alésage 14.

[0148] Comme représenté sur la figure 7, lorsque l’essieu 12 est introduit dans le bac 90 rempli d’azote liquide, le manchon 150 peut être installé autour de la première extrémité de l’essieu 12 après l’extraction de l’essieu 12 du bac 90.