PROCEDE D'IMPRESSION DE TICKETS

La présente invention concerne un procédé d'impression de tickets en particulier pour des terminaux de paiement électroniques. Les terminaux de paiement électroniques sont utilisés pour enregistrer et réaliser une transaction de paiement sécurisé. Un ou plusieurs tickets peuvent être imprimés pour rendre compte de la transaction.

Le problème est que le temps nécessaire d'impression de ce ou ces tickets est généralement long. Le but de l'invention est de réduire ce temps d'impression. Pour cela l'invention propose un procédé d'impression de tickets pour terminal de paiement électronique, le procédé comprenant la réalisation de transactions de paiement avec le terminal, et après chaque transaction, l'impression simultanée de plusieurs tickets relativement à la transaction réalisée.

Selon une variante, le terminal comprend une pluralité de têtes d'impression, les tickets étant chacun imprimés sur une têtes d'impression.

Selon une variante, au moins un ticket est imprimé par le terminal et au moins un ticket est imprimé à distance.

Selon une variante, les tickets étant déjà partiellement imprimés lors de l'étape d'impression. Selon une variante, le ticket partiellement imprimé comporte des informations invariantes d'une transaction à une autre.

Selon une variante, après l'étape d'impression de tickets relativement à la transaction réalisée, le procédé comprenant en outre une étape d'impression partielle préalable d'au moins un ticket. Selon une variante, l'étape d'impression partielle comprenant l'impression de la date du jour.

Selon une variante, la date du jour n'est plus imprimée à compter d'une heure prédéterminée.

Selon une variante, après l'étape d'impression partielle, le procédé comprenant en outre une étape de raturage d'un ticket partiellement imprimé.

Selon une variante, le procédé comprend en outre, le comptage des tickets déjà préalablement partiellement imprimés, le comptage des transactions réalisées, la comparaison du nombre de tickets préalablement partiellement imprimés, la détermination du nombre restant de tickets préalablement partiellement imprimés. Selon une variante, le procédé comprend en outre une étape de fourniture des tickets, tous les tickets étant préalablement partiellement imprimés.

L'invention se rapporte aussi à un terminal de paiement comprenant au moins une tête d'impression de tickets, le terminal étant apte à réaliser des transactions de

paiement et d'imprimer simultanément plusieurs tickets relativement à chaque transaction.

Selon une variante, le terminal comprend en outre une pluralité de têtes d'impression. Selon une variante, le terminal est en outre apte à imprimer à distance un ticket.

Selon une variante, le terminal est apte à imprimer un ticket préalablement partiellement imprimé.

Selon une variante, le terminal comprend en outre des tickets tous préalablement partiellement imprimés. Selon une variante, le terminal comprend un moteur bidirectionnel de déplacement du ticket.

Le terminal est adapté à mettre en œuvre le procédé tel que décrit précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en références aux dessins qui montrent : figure 1, un terminal de paiement; figure 2, des tickets imprimés par le terminal de paiement de la figure 1.

L'invention se rapporte à un procédé d'impression de tickets pour terminal de paiement électronique. Le procédé comprend la réalisation de transactions de paiement successives avec le terminal, et, après chaque transaction, l'impression d'un ticket relativement à la transaction réalisée, le ticket étant préalablement et partiellement imprimé lors de l'étape d'impression. Ainsi, alors que plusieurs transactions sont réalisées successivement, le temps d'impression des tickets est plus court car les tickets comportent déjà des informations imprimées. En effet, une fois la transaction réalisée, il ne reste plus qu'à imprimer certaines informations supplémentaires en plus de celles déjà imprimées.

La figure 1 montre un terminal 10 de paiement électronique. Un tel terminal est typiquement un ordinateur placé chez un commerçant, qui permet des règlements par cartes bancaires (telles que les cartes à puce ou les cartes à piste magnétique). Le commerçant introduit la carte de son client dans le lecteur du terminal et entre le montant de la transaction. Le client valide son achat, par exemple en composant son code confidentiel sur le clavier de l'appareil et reçoit un ticket confirmant la transaction. Une fois la transaction réalisée, un ticket est imprimé pour rendre compte de la transaction. Il se peut que ce ticket soit laissé au client et qu'un deuxième ticket soit imprimé et laissé au commerçant. Le terminal peut éventuellement être prévu pour être relié à des moyens de gestion (par exemple une caisse enregistreuse), ce qui permet d'assurer la gestion du point de vente. Le système terminal/moyen de gestion constitue alors un terminal point de vente.

Le terminal 10 est susceptible de réaliser plusieurs transactions successives. En d'autres termes, le terminal est susceptible de réaliser plusieurs opérations de paiement espacées ou rapprochées dans le temps. A titre exemple, des clients d'une même table au restaurant peuvent payer chacun leur part à leur tour avec le terminal. Pour chacune des ces transactions de paiement au moins un ticket est imprimé par le terminal.

Le terminal peut par exemple comporter un boîtier 11 portatif; le boîtier 11 tient dans la main et peut être transporté sans difficulté. Ce boîtier peut reposer sur un socle lorsqu'il n'est pas utilisé, et communique avec ce socle par une liaison sans fil, par exemple radioélectrique, en utilisation. Le socle peut être connecté au moyen de gestion; il comprend typiquement un modem permettant d'obtenir des autorisations de prélèvement d'organismes habilités.

Le terminal 10 peut comporter une tête 14 d'impression de ticket 22. En d'autres termes, le terminal peut comporter une imprimante intégrée au terminal 10 ; la tête d'impression est intégrée au boîtier 11. La tête d'impression permet donc d'imprimer les tickets sans qu'il soit nécessaire de retourner au socle ; les tickets peuvent être imprimés sur place. On peut aussi envisager que le terminal comporte une pluralité de têtes d'impression 14. La figure 1 montre deux têtes d'impression 14, 141. La pluralité de têtes d'impression 14, 141 permettent d'imprimer simultanément plusieurs tickets, comme cela sera plus largement explicité ci-dessous. La deuxième tête 141 fait partie d'un module d'impression qui peut être relié au boîtier 11. L'utilisateur a le choix de relier des modules d'impression supplémentaires ; les modules peuvent être ajoutés au boîtier de sorte à rendre l'ensemble solidaire. Avantageusement, lorsque des têtes supplémentaires sont utilisées, les signaux de sortie vers la tête d'impression 14 sont dérivés vers les autres têtes d'impression afin de contrôler une pluralité de tête d'impression.

Le terminal peut comporter un moteur d'entraînement des tickets, de sorte que les tickets soient déroulés en regard de la tête 14 pour effectuer l'impression. Le terminal peut comporter autant de moteurs qu'il y a de têtes. Par ailleurs, le ou les moteurs peuvent être bidirectionnels, en ce sens, que les moteurs peuvent entraîner les tickets dans un sens ou dans l'autre.

Le terminal peut comprendre un lecteur 12 de carte à puce, un modem, et une carte GSM. De préférence, le terminal est compatible avec la norme GPRS afin de bénéficier d'une meilleure bande passante. Par exemple, le TPE peut être doté d'un module de communication GSM/GPRS (bi-bande 900/1800 ou 900/1900 MHz). De même, on peut en outre prévoir que le terminal soit compatible avec un réseau de téléphonie mobile de troisième génération. Le terminal peut aussi comprendre un clavier 18 pour saisir des informations du type le montant de la transaction et le code confidentiel de la carte à puce. Le clavier 18 peut par exemple comporter les touches

"Validation", "Correction", "Annulation", "0", "1", "2", "3", ... "9", etc.. Un écran 20 peut afficher les informations au fur et à mesure de leur saisie.

Le terminal 10 est par exemple équipé d'un processeur 32 bits prenant en charge les cryptographies usuelles (RSA, DES, triple DES...). L'architecture du processeur est de préférence choisie de sorte à permettre à plusieurs applications de fonctionner indépendamment les unes des autres (multi applicatif et multi tâches) au sein du terminal 10. A cet égard, l'une de ces applications peut être dédiée à la gestion de tâches d'impression, telles que décrites ci-dessous. Une telle application peut en outre éventuellement être chargée de manière indépendante des autres applications prévues dans le TPE, afin d'assurer une sécurité logique (ou étanchéité logicielle).

Les tickets 22 peuvent être imprimé par la tête 14 d'impression située dans le boîtier 11 du terminal. La présence de la tête 14 d'impression dans le boîtier 11 permet l'impression du ticket 22 et la remise immédiate au client du ticket ; ceci permet d'éviter des allers et venues vers le socle, en particulier dans un restaurant ou les clients ne paient pas nécessairement à la caisse. La tête 14 d'impression peut aussi être située sur le socle, ce qui permet de rendre réduite la taille du boîtier.

Les tickets sont de préférence fournis sous forme de rouleau 23, comme cela est représenté sur la figure 1. Le rouleau 23 peut être monté dans le boîtier 10 et se déroule à mesure de l'impression des tickets. L'utilisateur découpe lui-même le ticket une fois l'ensemble des informations imprimées ; les tickets n'ont pas de longueur prédéterminée mais une longueur déterminée par les informations à imprimer. La figure 2 montre les tickets sous forme d'une bande. Plusieurs tickets 221, 222, ... 22N sont représentés non découpés, des pointillés montrant une délimitation fictive entre les tickets. Après chaque transaction, un ticket relativement à chacune des transactions est imprimé ; le ticket peut être remis au client afin que ce dernier ait une trace de son paiement. On peut aussi envisager que deux tickets relativement à une même transaction soit imprimée, l'un des tickets étant remis au client, l'autre ticket étant remis au commerçant. Quelque soit le nombre de tickets imprimés pour chaque transaction, le ticket est préalablement et partiellement imprimé lorsque il subit l'impression relative à la transaction réalisée. Le ticket comporte déjà des informations qu'il n'est plus nécessaire d'imprimer à nouveau, ce qui permet de gagner du temps de l'impression du ticket après la réalisation de la transaction.

La figure 2 montre le ticket 221 après l'impression qui a suivi la réalisation de la transaction. Le ticket 221 comporte des informations qui peuvent être préalablement imprimées ou pré-imprimées. Le ticket est partiellement imprimé en ce sens que des informations relatives à la transaction à venir sont déjà imprimées. Les informations relatives à la transaction sont déjà imprimées lorsqu'une nouvelle transaction

commence, ou même, lorsque l'impression relative à la transaction réalisée commence. Dans ce dernier cas, on peut envisager que l'étape d'impression préalable et partielle ait lieu pendant la réalisation de la transaction. Ces informations préalablement imprimées 24, 26 sont par exemple relatives aux coordonnées du commerçant chez qui la transaction de paiement a été effectuée ; il peut s'agir du nom du commerçant et son adresse. Ces informations étant invariantes d'une transaction à l'autre, ces informations peuvent déjà figurer sur le ticket à imprimer lorsqu'une impression relative à une transaction réalisée est initiée. Le ticket 22 comporte ensuite des informations 28 qui sont imprimées une fois la transaction réalisée. Ces informations 28 correspondent par exemple au montant de la transaction réalisée. Ces informations 28 étant propres à la transaction réalisée, ces informations 28 ne sont alors imprimées qu'une fois la transaction réalisée. On peut aussi envisager que des informations 30 situées au-dessous des informations 28 soient également des informations invariantes d'une transaction à l'autre ; ces informations peuvent alors être préalablement imprimées sur le ticket à imprimer lorsqu'une impression relative à une transaction réalisée est initiée. Ce type d'information est par exemple du type « merci » ou « ticket à conserver par le client ». Ainsi, le ticket peut comprendre des informations pré-imprimées au-dessus et au- dessous des informations 28 propres à la transaction et imprimées qu'une fois la transaction réalisée. Grâce au moteur bidirectionnel, des informations au-dessus et au- dessous peuvent être imprimées, puis le ticket remis en position d'impression. Le fait de n'avoir plus qu'à imprimer les informations déterminées par la transaction permet de gagner du temps lors de l'impression des tickets. Ceci est particulièrement intéressant dans le cas de transactions qui s'enchaînent, par exemple lorsque les clients d'une même table au restaurant paient séparément. Le ticket 22 peut être préalablement et partiellement imprimé selon plusieurs modes de réalisation.

Selon un premier mode de réalisation, après l'étape d'impression d'un ticket relativement à la transaction réalisée, le procédé peut comprendre une étape d'impression partielle d'au moins un ticket relativement à autant de transactions suivantes. En d'autres termes, une fois la transaction N terminée et le ticket 22N correspondant imprimé, le procédé peut comprendre une étape d'impression partielle du ticket 22N+1 relatif à la transaction N+l à venir. Ainsi, lorsque la transaction N+l est réalisée, le ticket 22N+1 relatif à cette transaction N+l est déjà partiellement imprimé, par exemple avec les informations 24, 26, 30 mentionnées ci-dessus. Selon ce mode de réalisation, on peut aussi envisager qu'une fois la transaction N terminée et le ticket 22N correspondant imprimé, le procédé peut comprendre une étape d'impression partielle de plusieurs tickets 22(N+1) à 22(N+X) relatifs aux X transactions à venir. Ainsi, lorsque la transaction N+l est réalisée, un certains nombre

de tickets 22 relatifs à autant de transactions sont déjà partiellement imprimés, par exemple avec les informations 24, 26, 30 mentionnées ci-dessus. Ceci permet, dans un moment de creux dans l'activité du commerçant, d'imprimer préalablement et partiellement un certain nombre de tickets. Grâce au(x) moteur(s) bidirectionnels, un certain nombre de tickets sont imprimés en déroulant le rouleau par rotation du moteur dans un sens, puis les tickets pré-imprimés sont enroulés dans l'autre sens de sorte que le terminal soit prêt à l'emploi.

On peut alors envisager qu'un comptage des tickets partiellement et préalablement imprimés soit fait. Le procédé comprend alors également le comptage des transactions réalisées ; à chacune de ces transactions, un ticket partiellement et préalablement imprimé est utilisé. Le procédé comprend ensuite la comparaison du nombre de tickets partiellement et préalablement imprimés avec le nombre de transactions réalisées. Le procédé détermine alors le nombre restant de tickets partiellement et préalablement imprimés. En conséquence, une décision peut être prise d'imprimer partiellement et préalablement d'autres tickets pour des transactions à venir.

Pour le premier ticket du rouleau, le cas échéant, une fois le rouleau installé, le premier ticket est aussitôt partiellement imprimé ; ainsi à la première transaction, le ticket à imprimer est déjà partiellement imprimé.

On peut aussi envisager que le procédé comporte une étape de raturage d'un ticket partiellement imprimé. Ainsi, si une information a été préalablement imprimée et que cette information est erronée, le procédé permet de rayer cette information. Ceci permet de modifier un ticket alors même qu'il a été préalablement et partiellement imprimé ; ainsi, les informations préalablement imprimées ne sont pas définitives. Pour raturer une information, on peut envisager qu'une série de « x » soit inscrite sur les informations à raturer.

Au cours de l'étape d'impression partielle, il est envisageable que la date du jour soit imprimée préalablement. Pour toute la journée, cette date restant invariante d'une transaction à une autre, il est possible de l'inscrire préalablement sur les tickets. Il est envisageable que la date ne soit plus préalablement imprimée à compter d'une heure prédéterminée. Ceci permet d'éviter que des dates de la veille puissent apparaître sur un ticket - bien qu'il soit toujours possible de raturer les informations fausses comme indiquées précédemment. Par exemple, à compter de 23 heures 30, la date n'est plus une information préalablement imprimée ; la date est seulement imprimée avec les informations relatives à la transaction qui a été réalisée, telles que le montant de la transaction. L'heure à compter de laquelle la date n'est plus préalablement imprimée peut être modifiée ; ceci permet de s'adapter à l'activité du commerçant, un restaurateur ouvert tard le soir pouvant reculer dans le temps l'heure à compter de laquelle la date n'est plus préalablement imprimée. Alternativement, au-delà de minuit, le ou les

derniers tickets préalablement imprimés avec la date de la veille peuvent être raturés de « x » de sorte à le ou les invalider. Comme décrit précédemment, le procédé permet de compter les tickets préalablement imprimés et de déterminer le nombre de tickets disponibles ; ainsi, au-delà de minuit, le procédé permet de rappeler tous les tickets non encore utilisés et qui comportent la date de la veille de sorte à les invalider.

Selon un deuxième mode de réalisation de l'impression préalable et partielle des tickets, il est envisageable que le procédé comprenne une étape de fourniture de tickets déjà partiellement imprimés. L'avantage est qu'il n'est pas nécessaire de procéder à une étape particulière d'impression partielle dans la journée, les tickets étant fournis en étant déjà tous partiellement imprimés. Les tickets dans ce mode de réalisation sont par exemple fournis avec les coordonnées du commerçant ; à charge pour lui de commander des rames de tickets partiellement imprimés et personnalisés. Les tickets peuvent être fournis en rouleau, l'ensemble du rouleau comportant alors des indications 24, 26 ou 30 comme indiqué sur la figure 2 ; une fois la transaction réalisée, les informations 28 sont complétées comme indiqué également sur la figure 2. Ainsi, l'avantage est que la tête d'impression 14, par exemple thermique, dépense moins d'énergie et que la transaction peut suivre très rapidement une autre.

Ce deuxième mode de réalisation peut être combiné avec le précédent, ou considéré indépendamment. Lorsqu'il est pris en combinaison, ceci permet de combiner les avantages, par exemple de limiter l'usure de la tête d'impression tout en permettant d'imprimer préalablement d'autre informations que celles déjà présentes, telles que la date. Ainsi, on accélère l'impression des tickets tout en limitant l'usure de la tête. Lorsque ce mode de réalisation est considéré indépendamment, on évite d'implémenter un moteur bidirectionnel pour la mise en mouvement des tickets. Selon un autre aspect, le procédé d'impression des tickets pour terminal de paiement électronique comprend la réalisation de transactions de paiement avec le terminal, et après chaque transaction, l'impression simultanée de plusieurs tickets relativement à la transaction réalisée. Ceci est en particulier applicable lorsqu'au moins deux tickets sont imprimés à l'issue d'une transaction, l'un des tickets étant destiné au client, l'autre ticket étant destiné au commerçant ; ainsi, plutôt que d'imprimer les tickets les uns après les autres, le procédé permet l'impression simultanée des tickets. Le procédé permet ainsi de gagner du temps lors de l'impression. Au lieu d'attendre l'impression successive des tickets, ces derniers sont émis sensiblement en même temps ; si les impressions ne sont pas nécessairement initialisées simultanément, en tout cas, il n'est pas attendu la fin de l'impression de l'un des tickets pour initialiser l'impression d'un autre ticket.

Pour cela. Je terminal peut comporter une pluralité de têtes d'impression 14, 141. Le termina] comporte alors une pluralité de modules d'impression, comme cela est

visible sur la figure 1. Ceci permet de lancer des impressions simultanées. On peut ainsi imprimer simultanément deux tickets 22, l'un pour le client, l'autre pour le commerçant. Chaque imprimante comporte ses propres tickets à imprimer ; par exemple sur la figure 1, le terminal comporte un rouleau 23 de tickets pour chaque tête d'impression. On peut aussi envisager qu'un rouleau est utilisé pour deux modules d'impression, chaque module imprimant une extrémité du rouleau.

La ou les têtes d'imprimante supplémentaires 141 peuvent être détachables du corps 11 du terminal. L'avantage est que l'utilisateur choisit de brancher des têtes supplémentaires, ce qui lui laisse une plus grande liberté dans l'impression des tickets. Un autre avantage est que l'utilisateur peut s'équiper d'un terminal simple standard et, s'il constate ultérieurement qu'un fort débit de transactions est nécessaire, il peut acheter d'autres têtes d'impression et donc brancher d'autres modules d'impression. Les têtes supplémentaires sont chacune dans un module que l'on branche au boîtier ; plus spécifiquement, un premier module est branché au boîtier et tout module suivant est branché au module précédent.

Egalement, on peut aussi envisager que la ou les têtes d'imprimantes supplémentaires ne soient pas physiquement attachées au terminal. On peut envisager que la liaison entre les têtes supplémentaires et le terminal soit effectuée par ondes, l'impression des tickets supplémentaires étant faite à distance ; par exemple on peut utiliser une liaison bluetooth pour relier le terminal à la ou aux têtes d'imprimantes supplémentaires. L'utilisateur peut alors se déplacer avec le terminal, la ou les têtes supplémentaires demeurant à la caisse. Un avantage est que ceci rend le terminal moins encombrant car il demeure à sa taille standard. Aussi, l'avantage est que le commerçant peut imprimer le ticket qui lui est destiné sur l'imprimante qui reste par exemple à la caisse ; ceci permet d'imprimer en continu tous les tickets lui revenant sans se soucier de leur rangement.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits à titre d'exemple. Ainsi, les tickets relatifs à une même transaction peuvent être préalablement et partiellement imprimés et imprimés simultanément. Ceci permet de gagner considérablement de temps lors de l'impression ; en effet non seulement l'impression elle-même est plus rapide car des informations sont déjà présentes sur le ticket mais en plus les impressions des tickets sont réalisées en parallèle. Aussi, il est envisageable que les tickets relatifs à une même transaction ne soient pas préalablement et partiellement imprimés mais uniquement imprimés simultanément, ce qui permet tout de même de gagner du temps lors de l'impression tout en évitant l'implémentation d'un moteur bidirectionnel d'entraînement des tickets ou l'usage de tickets tous préalablement imprimés.