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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR PRODUCING PLANT WATER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/094859
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for producing plant water from plants harvested less than 8 h prior, such as a fruit and/or a vegetable and/or a plant, comprising the steps consisting in: - placing plants into a chamber that is under a greater or lesser level of vacuum; - heating the plants to a temperature of between 2°C and 95°C and for a duration of between 2 h and 150 h; - recovering the water contained in said plants, said plant water containing a total concentration of substances of plant origin dissolved in the water in an amount of up to 20 mg/l, the water having a pH of 4 to 7, a neutral or nearly-neutral RH2 and a low conductivity of less than 50 uS/cm.

Inventors:
SCHMIT CAMILLE (CH)
THUELER FABRICE (CH)
Application Number:
PCT/IB2021/060960
Publication Date:
June 01, 2023
Filing Date:
November 25, 2021
Export Citation:
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Assignee:
SCHMIT CAMILLE (CH)
THUELER FABRICE (CH)
International Classes:
A23L2/04; A23L3/40; A23L19/00
Foreign References:
RU2106585C11998-03-10
RU2550995C12015-05-20
RU2151984C12000-06-27
US2132897A1938-10-11
CH715829A12020-08-14
US20100159082A12010-06-24
CH715829A12020-08-14
Attorney, Agent or Firm:
GSMART-IP SA (CH)
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Claims:
7

REVENDICATIONS

1. Procédé pour la fabrication d’eau végétale à partir de végétaux récoltés depuis moins de 8h tel un fruit et/ou un légume et/ou une plante comprenant les étapes consistant à :

- disposer des végétaux dans une enceinte plus ou moins sous vide ;

- chauffer les végétaux à une température comprise entre 2°C et 95°C et pendant une durée comprise entre 2h et 150h ;

- récupérer l’eau contenue dans lesdits végétaux, ladite eau végétale contenant une concentration totale des substances dissoutes dans l’eau d’origine végétale, dans une quantité jusqu’à 20mg/l, l’eau ayant un pH de 4 à 7, un rH2 neutre ou proche et une conductivité faible inférieure à 50 uS/cm.

2. Procédé selon la revendication 1 , dans lequel les végétaux dont l’eau a été extraite ont conservé toute ou partie de leur châssis structurel.

3. Procédé selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel l’eau contient une concentration totale des substances d’origine végétale dissoutes dans l’eau dans une quantité inferieur à 20mg/l.

4. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’eau est colorée naturellement par la présence d’un végétal agencé sous forme d’une épice, notamment du curcuma.

5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les végétaux sont extraits des fruits.

6. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les végétaux sont extraits des légumes.

7. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les végétaux sont extraits des plantes.

8. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les végétaux sont extraits des épices. 8

9. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les végétaux sont extraits de l’edelweiss et de préférence au moins un autre végétal.

10. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la conductivité de l’eau est inférieure à 50uS/cm, typiquement inférieure 10uS/cm. 11. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel les végétaux, une fois extraits de leur eau, sont agencés pour servir d’aliments, de composte ou de fertilisant.

Description:
PROCEDE POUR LA FABRICATION D’EAU VEGETALE

La présente invention se rapporte à procédé pour la fabrication d’une eau végétale issue de matières végétales, notamment une eau extraite par séchage, sans solvants chimiques et de son utilisation notamment dans les compositions alimentaires, les boissons et les soins de santé.

La déshydratation des végétaux, sans la récupération et valorisation de l’eau végétale, est un procédé fait par de nombreuses civilisations depuis des années comme cela est décrit dans les liens internet suivants : https://www.deshydrateur.biz , et http://www.ronalpenford.com/pouvez-vous-deshydrater-les-alim ents-utilisation-du- soleil/. C’est d’ailleurs l'une des plus anciennes méthodes de conservation des aliments.

Aujourd'hui, les consommateurs sont de plus en plus soucieux de leur santé et sont sensibles à l’origine et la nature des aliments qu’ils consomment.

L’eau est un élément essentiel à la vie. Elle sert à apporter la vitalité à l’organisme, mais aussi à l’hydrater afin qu’il puisse assurer ses fonctions quotidiennes.

A ce jour l’eau commercialisée par les collectivités ou les entreprises agroalimentaire est une eau terrestre alors que l'eau végétale de cette invention est quant à elle issue du règne végétal.

Les eaux émanant du règne végétal à ce jour sont obtenues soit par pression mécanique qui constituent des jus sous forme de concentrés végétaux auxquels on ajoute de l’eau terrestre soit par distillation voire d’autres procédés.

Pour le bien-être du corps, il faut idéalement absorber une eau pure, vivante et en adéquation avec la physiologie humaine. Ce n’est pas si évident aujourd’hui, tant l’eau de la ville comme les eaux en bouteille de PET, présentent des défauts sur ces points, notamment en contenant de nombreux résidus de médicaments et de pesticides agricoles.

L’eau assure une fonction de transport dans notre organisme, et non une fonction d’approvisionnement. Le rôle de l’eau est plutôt d’assister le métabolisme en transportant les substances nutritives jusque dans les cellules et en libérant le corps des déchets métaboliques toxiques, tels que l’acide urique.

CH715829 au nom de la demanderesse décrit une eau végétale issue de matières végétales exempte de calcaire et pauvre en sels et en substances organiques et minérales et qui soutient idéalement les fonctions du métabolisme.

Le but de la présente invention est de fournir une eau dont les qualités nutritives sont améliorées et dont la sapidité et le visuel sont améliorés pour faciliter la consommation d’une telle eau à tout public, notamment des enfants.

Conformément à l’invention, un procédé pour la fabrication d’eau végétale à partir de végétaux récoltés depuis moins de 8h tel un fruit et/ou un légume et/ou une plante comprenant les étapes consistant à :

- disposer des végétaux dans une enceinte plus ou moins sous vide ;

- chauffer les végétaux à une température comprise entre 2°C et 95°C et pendant une durée comprise entre 2h et 150h ;

- récupérer l’eau contenue dans lesdits végétaux, ladite eau végétale contenant une concentration totale des substances dissoutes dans l’eau d’origine végétale, dans une quantité jusqu’à 20mg/l, l’eau ayant un pH de 4 à 7, un rH2 neutre ou proche et une conductivité faible inférieure à 50 uS/cm.

De préférence, grâce au procédé de la présente invention, les végétaux dont l’eau a été extraite ont conservé toute ou partie de leur châssis structurel.

Dans une forme d’exécution, le procédé permet d’obtenir une eau contenant une concentration totale des substances d’origine végétale dissoutes dans l’eau dans une quantité inferieur à 20mg/l.

Pour jouer sur la coloration de la boisson de manière totalement naturelle, mais également sur le gout, le procédé de la présente invention permet d’obtenir une eau colorée naturellement par la présence d’un végétal agencé sous forme d’une épice, notamment du curcuma ou de la vanille. Le procédé permet l’obtention d’une eau végétale à partir des fruits, des légumes, des plantes, et/ou des épices.

Le procédé de la présente invention permet, lorsque les végétaux sont vidés de leur eau, de conserver lesdits végétaux pour servir d’aliments, de composte ou de fertilisant.

L’eau végétale de la présente invention peut être consommée par sous forme de boisson, aliment médicament, complément alimentaire ou cosmétique. L’eau végétale de la présente invention permet donc de nourrir et hydrater les consommateurs.

Grâce à au présent procédé, seules les molécules H2O issues des végétaux sont récupérées alors que la matière organique, avec les enzymes, les vitamines et les sels minéraux restent dans les végétaux.

Conformément à l’invention, un procédé pour la fabrication d’eau végétale à partir de végétaux récoltés depuis moins de 8h tel un fruit et/ou un légume et/ou une plante comprend les étapes consistant à :

- disposer des végétaux dans une enceinte plus ou moins sous vide ;

- chauffer les végétaux à une température comprise entre 2°C et 85°C et pendant une durée comprise entre 2h et 150h ;

- récupérer l’eau contenue dans lesdits végétaux, ladite eau végétale contenant une concentration totale des substances dissoutes dans l’eau d’origine végétale, dans une quantité jusqu’à 20mg/l, l’eau ayant un pH de 4 à 7, un rH2 neutre ou proche et une conductivité faible inférieure à 50 uS/cm.

Pour produire une conservant toutes les vertues du végétal, le procédé doit être mis en œuvre au plus près des cultures de manière à extraire l’eau dans les huit heures voire les deux heures après la récolte.

De préférence, l’eau végétale obtenue par le procédé est extraite par séchage des fruits, des légumes ou des plantes. De préférence, l’eau végétale obtenue par le procédé contient une en matière sèche dissoutes dans l’eau dans une quantité faible inférieure à 20 mg/l voire 10mg/l.

Dans une autre forme d’exécution, la composition de l’eau végétale obtenue par le procédé comporte en outre des adjuvants supplémentaires.

Dans une exécution, l’eau végétale obtenue par le procédé est utilisée dans le domaine cosmétique, par exemple comme lotion démaquillante.

Dans une autre forme d’exécution, l’eau végétale obtenue par le procédé est utilisée dans le domaine médical, notamment pour traiter les cancers, les rhumatismes, la goutte, les infections chroniques, la cellulite.

Dans une autre forme d’exécution, l’eau végétale obtenue par le procédé est placée dans un conditionnement telle une bouteille ou brique, comme boisson ou complément alimentaire.

Dans une autre forme d’exécution, l’eau végétale obtenue par le procédé peut être composée d’un assortiment, de fruits et/ou légumes et/ou plantes, séché en même temps ou pas dans une machine dédiée.

Pour obtenir cette eau végétale, le procédé permet de garder de côté tous les nutriments contenus dans chacune des cellules de ces végétaux.

Selon le présent procédé, le séchage à faible température permet une extraction quasi totale de l’eau contenue dans les végétaux. En effet, il convient de procéder à une déshydratation douce, par un séchage à froid des végétaux réalisés à basse température, et basse pression afin de rendre possible un apport gazeux sous forme d’air chaud ce qui provoque une évaporation de l’eau contenue dans les végétaux. Directement puisée au cœur des végétaux, l’eau végétale extraite est pure. Elle ne contient pas de calories mais peut contenir quelques traces infimes de substances organiques (lipides, glucides et protéines).

Un autre avantage de la présente invention est que d’un côté on récupère par le procédé de la présente invention une eau végétale pure ne contenant quasiment que des molécules de H20 et que de l’autre côté, la matière végétale sèche est prête à être consommée ou à servir pour des préparations diverses. Dans une forme d’exécution, l’eau végétale obtenue par le procédé est utilisée comme produit alimentaire ou comme boisson alcoolisée ou non.

Selon cette forme d’exécution l’eau végétale obtenue par le procédé est utilisée pour la préparation de bière par exemple.

Toujours selon cette forme d’exécution, l’eau végétale obtenue par le procédé est utilisée pour la préparation d’un sorbet ou d’une glace par exemple.

Aucun solvant n’est utilisé pour fabriquer l’eau végétale. Par ailleurs, dans une démarche écologique, en plus de ne consommer que très peu d’énergie pour l’extraction de l’eau, les surplus de végétaux ou les végétaux abimés, par exemple des fruits et légumes bio, peuvent être utilisés pour en extraire l’eau.

Les caractéristiques de l’invention apparaitront plus clairement à la lecture de cette forme d’exécution données uniquement à titre d’exemple, nullement limitative.

Dans cet exemple, une analyse d’un laboratoire a montré qu’une eau de pommes et edelweiss bio obtenue par le procédé comporte un pH de 5,1 , une conductivité de 4, une concentration totale des substances dissoutes dans l’eau d’origine végétale de 2,56 PPM, et une concentration de matière sèche inférieure à 0,10mg/l. Dans cet exemple, le rH2 est de 28.

D’un point de vue organoleptique, l’eau végétale obtenue par le procédé et caractérisée dans le tableau est limpide, d’une odeur très légère, d’un goût agréable doux et subtil. Par une bonne sélection préalable, cette eau végétale ne comporte pas d’uranium, d’arsenic, de métaux lourds ou de métabolites de pesticides.

L’eau végétale obtenue par le procédé, comporte un pH de 5,1 dans cet exemple. Le niveau de pH reflète l’acidité de l’eau. Le pH (potentiel hydrogène) se réfère à la quantité d’hydrogène de l’eau. Boire une eau trop basique, contrarie à terme le potentiel de digestion de l’estomac qui se réalise en milieu très acide. Ainsi, la suite de la digestion se fait mal. Il convient donc de boire plutôt acide comme l’eau de l’échantillon. Dans un exemple donné, l’eau végétale obtenue par le procédé peut être obtenue par un mélange de pommes et d’edelweiss. Cette eau peut servir de base de formule pour une crème cosmétique.

Dans un autre exemple non détaillé, l’eau végétale obtenue par le procédé est issue des raisins après vendanges pour l’élaboration d’une eau végétale complémentaire au vin. Le reste des molécules de H20 contenues dans le raisin ayant servi à la fabrication du vin est extrait par un séchage pour obtenir une eau végétale « complémentaire » à la fabrication du vin.

Afin de conserver toutes les vertus des végétaux, des unités mobiles de production d’eau végétale vont au plus près des végétaux.