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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR RAPIDLY MOUNTING EYEPIECES IN A SPECTACLE FRAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/017697
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for mounting eyepieces in a spectacle comprising two lenses (4) and a frame (2) with two housings (6) each designed to receive a lens. The method comprises steps which consist in: selecting a frame from a set of frames with lens housings of similar shape having at least two different spacing distances(d); selecting lenses (4) of required strength among centred lenses and lenses with known off-centring; placing the lenses (4) in their corresponding housing, the off-centre lenses being capable of being arranged with the off-centring positioned towards the spectacle centre or outwards.

Inventors:
RETHORE GERARD (FR)
RETHORE MAGALI (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/002138
Publication Date:
March 30, 2000
Filing Date:
September 08, 1999
Export Citation:
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Assignee:
OPTIQUE CHAVIN RETHORE (FR)
RETHORE GERARD (FR)
RETHORE MAGALI (FR)
International Classes:
G02C1/06; G02C5/04; G02C13/00; (IPC1-7): G02C5/04; G02C13/00; G02C1/06
Domestic Patent References:
WO1995014955A11995-06-01
Foreign References:
US5694194A1997-12-02
US4997267A1991-03-05
FR2703162A11994-09-30
FR2469906A11981-05-29
FR2556850A11985-06-21
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN & MAUREAU (Boîte postale 6153 Lyon Cedex 06, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de montage de lunettes de vue comportant deux verres (4) et une monture (2) présentant deux logements (6) destinés chacun à recevoir un verre, à partir de données permettant pour chaque oeil de déterminer la puissance de chaque verre et de connaître l'écart nécessaire entre les centres des verres, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes : choix d'une monture (2) parmi un ensemble de montures avec des logements de verres de mme forme présentant au moins deux écarts (d) différents, choix des verres (4) de la puissance nécessaire parmi des verres centrés et des verres décentrés dont le décentrage (e) est connu, en fonction de l'écart de centrage souhaité, mise en place des verres (4) dans leur logement correspondant, les verres décentrés pouvant tre disposés avec le décentrage placé vers le centre des lunettes ou bien vers l'extérieur, de telle sorte que les centres des verres montés dans leur logement corresponde à l'écart de centrage souhaité.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la monture (2) est choisie parmi des montures (2) présentant deux écarts (d) distincts entre les logements destinés à recevoir les verres.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les logements (6) destinés à recevoir les verres (4) sont de mme forme.
4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les logements (6) destinés à recevoir les verres (4) sont symétriques par rapport au centre géométrique (C) du logement (6).
5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les verres (4) sont choisis dans l'ensemble des verres biconvexes ou ménisques.
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les verres (4) sont choisis parmi un ensemble de verres de taille adaptée au logement de la monture qui sont soit centrés, soit décentrés d'une valeur (e) prédéterminée.
7. Procédé selon les revendications 2 et 6, caractérisé en ce que l'écart entre les logements (6) de la monture (2) est soit d'environ 60 mm, soit d'environ 65 mm, et en ce que les verres (4) sont soit centrés, soit décentrés d'environ 2 mm.
Description:
Procédé de montage rapide de lunettes de vue La présente invention concerne un procédé de montage rapide de lunettes de vue.

La présente invention concerne plus particulièrement le montage de lunettes appelées demi-lunes. Ces lunettes sont souvent utilisées comme équipement complémentaire. Elles sont utilisées notamment par les personnes qui se déplacent beaucoup et qui souhaitent toujours avoir des lunettes sous la main. Ces personnes perdent de temps en temps leur demi-lune et recherchent donc un produit bon marché. II y a aussi certaines personnes qui adoptent des demi-lunes bon marché par souci d'économie.

Les lunettes bon marché proposées sur le marché sont réalisées à partir d'une monture et de verres prémontés dans cette monture. Il existe des puissances différentes pour les verres, mais les deux verres d'une paire de lunettes ont la mme puissance. Ainsi, si la correction nécessaire pour un oeil est différente de celle pour l'autre oeil, ce qui est tout de mme souvent le cas, il faut choisir une paire de lunettes avec des verres d'une puissance moyenne, adaptée en fait ni à un oeil, ni à l'autre.

De plus, d'un point de vue morphologie, les yeux d'une personne sont distants l'un de l'autre d'une distance variable allant généralement d'environ 53 mm à 70 mm. Lorsqu'un opticien réalise une paire de lunettes, il mesure la distance séparant les deux yeux pour adapter le centre des verres à la morphologie de son client. Les lunettes prémontées ne permettent pas un tel ajustement. L'écartement des verres correspond à une distance moyenne des yeux.

Les lunettes prémontées ne présentent donc pas, dans la majorité des cas, une puissance adaptée à la vue du client, ni un centrage adapté. Ceci peut tre la cause de céphalées pour le porteur de ces lunettes si celles-ci sont portées trop longtemps ou trop souvent.

La présente invention a alors pour but de fournir un procédé permettant de réaliser des lunettes bon marché qui soient adaptées à la vue de la personne à laquelle elles sont destinées.

À cet effet, le procédé qu'elle propose est un procédé de montage de lunettes de vue comportant deux verres et une monture

présentant deux logements destinés chacun à recevoir un verre, à partir de données permettant pour chaque oeil de déterminer la puissance de chaque verre et de connaître l'écart nécessaire entre les centres des verres.

Selon l'invention, ce procédé comporte les étapes : -choix d'une monture parmi un ensemble de montures présentant au moins deux écarts différents, -choix des verres de la puissance nécessaire parmi des verres centrés et des verres décentrés dont le décentrage est connu, en fonction de l'écart de centrage souhaité, -mise en place des verres dans leur logement correspondant, les verres décentrés pouvant tre disposés avec le décentrage placé vers le centre des lunettes ou bien vers l'extérieur, de telle sorte que les centres des verres montés dans leur logement corresponde à l'écart de centrage souhaité.

En utilisant ce procédé, un opticien peut, avec un stock réduit de verres prétaillés à la forme des logements des montures, réaliser une paire de lunettes adaptée à la vue d'un client, tant d'un point de vue puissances que d'un point de vue écart. En fonction de la vue du client, il lui suffit en effet de choisir les verres appropriés, d'un point de vue puissance et de décentrage, et de les monter dans la monture de taille adaptée. Les lunettes peuvent tre réalisées sur le champ et son parfaitement adaptées à la vue et à la morphologie du client.

Afin de ne pas avoir trop de montures différentes à stocker, la monture est avantageusement choisie parmi des montures présentant deux écarts distincts entre les logements destinés à recevoir les verres.

Pour éviter de devoir stocker des verres droits et des verres gauches, les deux logements de la monture présentent avantageusement une forme identique.

Pour limiter le nombre de formes différentes de verres à monter et éviter d'avoir un stock de verres décentrés vers l'extérieur et un stock de verres décentrés vers l'intérieur des lunettes, les logements destinés à recevoir les verres sont de préférence symétriques par rapport au centre géométrique du logement. II suffit alors de faire pivoter un verre décentré autour d'un axe sensiblement perpendiculaire au plan contenant le verre pour pouvoir jouer sur le décentrage du verre.

Avantageusement, les verres sont choisis dans l'ensemble des verres biconvexes ou ménisques. Ce type de verres convient pour la majorité des besoins, notamment en ce qui concerne les lunettes demi- lunes.

Toujours dans l'objectif de limiter le stock chez l'opticien, les verres sont choisis parmi un ensemble de verres de taille adaptée au logement de la monture qui sont soit centrés, soit décentrés d'une valeur prédéterminée.

Un exemple particulier prévoit que l'écart entre les logements de la monture est soit d'environ 60 mm, soit d'environ 65 mm, et que les verres sont soit centrés, soit décentrés d'environ 2 mm.

De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif des verres de lunettes et une monture pour illustrer le procédé selon l'invention.

Figures 1 et 2 montrent un verre ménisque respectivement en vue de face et en vue de côté, Figures 3 et 4 montrent un verre biconvexe respectivement en vue de face et en vue de côté, Figures 5 et 6 montrent en perspective respectivement un verre ménisque et un verre biconvexe, et Figure 7 montre en vue de face une paire de lunettes réalisée selon le procédé de montage selon l'invention.

La figure 7 montre une paire de lunettes constituée d'une monture 2 et de deux verres 4. Chaque verre 4 est monté dans un logement 6 prévu à cet effet dans la monture 2.

Les logements 6 sont sensiblement coplanaires. Ils présentent tous deux une forme identique, ici une forme d'octogone. Ces octogones présentent un centre C. Un axe 8, appelé axe horizontal, relie les deux centres C. Un axe 10, appelé axe vertical, passe par le centre C de chaque logement 6, est perpendiculaire à l'axe horizontal 8 et est dans le plan de ce logement 6. Les axes 8 et 10 sont dénommés axes horizontal et vertical car lorsqu'un utilisateur porte la paire de lunettes représentée sur la figure 7, I'axe 8 est en position sensiblement horizontale tandis que les axes 10 sont sensiblement verticaux.

Une distance d sépare les deux centres C. Ici, la distance d

prend, à titre d'exemple, soit la valeur 60 mm, soit la valeur 65 mm. Dans les deux cas, la forme et la taille des logements 6 restent identiques.

Les logements 6 sont tels qu'ils sont symétriques à la fois par rapport à l'axe horizontal 8 et par rapport à l'axe vertical 10. Ils sont donc symétriques par rapport à leur centre C.

Les verres 4 sont taillés dans des lentilles 12 circulaires de centre 0. Ces lentilles sont soit des lentilles ménisques (figures 1 et 2), soit des lentilles biconvexes (figures 3 et 4). On peut également envisager le cas non représenté de lentilles biconcaves.

Les verres reprennent la forme octogonale des logements 6.

Chaque verre 4 présente un centre 1. Le verre 4 est taillé soit de telle sorte que les centres O et I respectivement des lentille et verre coïncident, soit de telle sorte qu'un écart e existe entre ces deux centres. On a donc des verres centrés (O et I coïncident-trait plein sur les figures 2 et 4) et des verres décentrés (O et I ne coïncident pas-traitspointillés sur les figures 2 et 4). Lorsque le verre 4 est décentré, il I'est de telle sorte que l'écart e soit égal à 2 mm.

Les verres 4 sont disponibles en diverses puissances, par exemple de 0,5 à 5 dioptries avec un incrément de 0,5 dioptrie. On a alors dix puissances distinctes. Les verres 4 pouvant tre centrés ou décentrés, il y a vingt sortes de verres disponibles.

Chaque verre présente lui aussi un axe horizontal 14 et un axe vertical 16. Ces deux axes sont dans le plan du verre et passent par le centre I du verre 4. Un troisième axe 18, perpendiculaire aux axes 14 et 16 passe lui aussi par le centre 1.

Le montage de la paire de lunettes est réalisé par exemple par un opticien. Celui-ci dispose de montures de lunettes 2 avec deux écarts d distincts. Ces montures 2 peuvent tre déclinées en plusieurs teintes et éventuellement plusieurs matériaux. Il dispose également de verres 4 centrés ou décentrés, de différentes puissances.

Avant de réaliser le montage des lunettes, I'opticien contrôle la vue du client ou mesure la puissance de ses précédentes lunettes. II mesure ensuite l'écart entre les deux yeux du client. Il obtient ainsi la puissance nécessaire des verres droit et gauche ainsi que l'écart nécessaire entre les centres optiques des verres.

Si l'opticien choisit par exemple une monture 2 avec un écart d

de 60 mm et deux verres 4 centrés, l'écart de centrage obtenu est de 60 mm.

Si l'opticien choisit, avec la mme monture, un verre 4 centré et un verre 4 décentré, l'écart de centrage est soit de 58 mm (d-e=60-2), soit de 62 mm (d + e = 60 + 2).

Lorsqu'un verre 4 décentré est disposé dans un logement 6 de la monture 2, son centre I coïncide avec un centre C mais le centre O se trouve par exemple entre les deux centres C. Pour déplacer le centre O et le faire passer à l'extérieur des deux centres C, il suffit de faire pivoter le verre 4 de 180° autour de son axe 18, perpendiculaire au plan du verre 4.

Dans le cas d'un verre biconvexe (figure 6), il est également possible de faire changer le centre 0 de place en tournant le verre 4 de 180° autour de l'axe vertical 16. Dans ce cas, si on choisit de n'utiliser que des verres biconvexes, on peut utiliser des montures dont les logements 6 sont symétriques uniquement par rapport à l'axe vertical 10.

Ceci permet d'avoir une plus grande variété de formes de montures.

Toutefois, l'utilisation de verres ménisques est plus confortable pour la personne qui porte les lunettes.

Avec deux verres décentrés, il est possible d'obtenir un écart de centrage de 56 mm-les deux centres O sont à l'intérieur des deux centres C-ou bien de 64 mm-les deux centres O sont à l'extérieur des centres C-. On ne tient pas compte ici du cas où on peut obtenir un écart de centrage de 60 mm-un centre O à l'intérieur et un centre O à l'extérieur des centres C-.

Une monture 2 avec un écart d de 60 mm permet donc d'obtenir des écarts de centrage de 56,58,60,62 et 64 mm.

De mme, avec une monture 2 présentant un écart d de 65 mm, on obtient des écarts de centrage de 61,63,65,67 et 69 mm.

Les écarts possibles sont donc de 56,58,60,61,62,63,64, 65,67, et 69 mm. Les écarts de centrage de 60 à 65 mm sont donc couverts millimètre par millimètre tandis que sur la plage de 55 à 70 mm, l'erreur de centrage est d'au plus 1 mm.

Les normes en vigueur, mises en place par la Sécurité Sociale en France, accordent comme tolérance dans le centrage d'un verre correcteur un décentrement de 1/4° prismatique. Cette tolérance pour un verre de lunette permet pour une lunette complète une tolérance de 1/2°

prismatique. Compte tenu de cette faible valeur, on peut estimer cette déviation tolérée à 1/2 dioptrie prismatique (1 degré=0, 9 dioptrie prismatique).

La déviation D, exprimée en dioptrie prismatique est égale au produit de la puissance du verre exprimée en dioptrie par le décentrement exprimé en cm. Ainsi, pour un décentrement de 0,5 cm sur un verre de 6 dioptries, le décentrement est de 3 dioptries prismatiques.

Dans l'exemple donné ci-dessus, on a vu que le décentrement est au plus de 1 mm, soit 0,1 cm pour un écart de 55 à 70 mm. La tolérance de décentrement est de 0,5 dioptrie prismatique. Ce décentrement est donc acceptable jusqu'à une puissance de verre de 5 dioptries.

Pour un écart de 54 ou 71 mm, le décentrement sera de 2 mm.

Ce décentrement sera donc admissible jusqu'à une puissance de verres de 2,5 dioptries.

Le procédé décrit ci-dessus, avec un nombre limité de composants, permet à un opticien de pouvoir facilement et rapidement réaliser une paire de lunettes adaptée à l'utilisateur. Grâce à la forme identique des verres, ces derniers peuvent tre prétaillés. Le stock de verres à gérer est limité. L'opticien peut donc rapidement, et à moindre frais, réaliser une paire de lunettes sur mesure.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la forme de réalisation du procédé selon l'invention décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes dans le cadre des revendications ci-après.

Ainsi, par exemple, les verres pourraient présenter une autre forme géométrique symétrique. La forme qui convient dans tous les cas est une forme circulaire. Mais d'autres formes, par exemple polygonales ou elliptiques, non représentées au dessin peuvent convenir.

Les écarts et distances données sont données à titre d'exemple. II est bien entendu possible de'choisir d'autres valeurs pour l'écart au niveau de la monture et le décentrage des verres. II est aussi possible d'avoir par exemple trois types de montures avec des écarts différents entre les logements.