AL KHANSA ALI (FR)
WO2019162592A1 | 2019-08-29 | |||
WO2019162592A1 | 2019-08-29 |
US20180367254A1 | 2018-12-20 | |||
US20200119804A1 | 2020-04-16 |
MOHAMAD ABDULAZIZ ET AL: "Practical joint network-channel coding schemes for slow-fading orthogonal multiple-access multiple-relay channels", 2014 IEEE GLOBECOM WORKSHOPS (GC WKSHPS), IEEE, 8 December 2014 (2014-12-08), pages 936 - 941, XP032747961, DOI: 10.1109/GLOCOMW.2014.7063553
REVENDICATIONS 1. Procédé de réception d’au moins une trame de données, dans un système de communication mettant en œuvre M sources, éventuellement L relais et une destination, avec , lesdites M sources étant configurées pour transmettre, au cours d’une première phase de transmission, des messages sur K intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquence, avec et et une sélection desdites M sources et desdits L relais étant configurée pour transmettre, au cours d’une phase de transmission coopérative, un signal représentatif d’au moins un desdits messages sur intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquence, selon un ordonnancement choisi par ladite destination, les données transmises sur lesdits intervalles de temps formant une trame de données, caractérisé en ce que ladite destination met en œuvre, pour au moins une trame de données et l’ordonnancement associé, une phase initiale d’adaptation de lien, préalable à ladite première phase de transmission de ladite trame, comprenant : ‐ l’estimation (21) des canaux de transmission associés aux liens directs entre lesdites sources et/ou relais et ladite destination, dits canaux directs, ‐ l’obtention (22) des statistiques des canaux de transmission associés aux liens indirects entre lesdites sources et/ou relais et ladite destination, dits canaux indirects, ‐ la détermination (23), à partir desdites statistiques des canaux indirects et estimations desdits canaux directs, de M débits à allouer aux M sources pour la transmission de ladite trame de données. 2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite estimation des canaux directs est mise en œuvre pour chaque trame de données. 3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits canaux directs sont estimés à partir d’au moins un signal de référence reçu par ladite destination, et émis par lesdites sources et/ou lesdits relais. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites statistiques des canaux indirects suivent une distribution de Dirac autour de la racine carrée d’un rapport signal‐à‐bruit du canal indirect correspondant. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite obtention des statistiques des canaux indirects est mise en œuvre pour un ensemble de trames de données. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, qu’il comprend la réception d’une notification de modification d’au moins une statistique d’un desdits canaux indirects, et une mise à jour desdites statistiques. 36 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite détermination de M débits à allouer aux M sources met en œuvre une maximisation d’une métrique de qualité de service dudit système de communication, connaissant l’estimation des canaux directs. 8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite maximisation s’exprime sous la forme : avec : l’ensemble des sources ; une variable représentant le débit à allouer à la source le nombre de sous‐bandes allouées à la source i durant la première phase de transmission, l’estimation des canaux directs, le nombre de transmissions coopératives utilisées pendant la phase de transmission coopérative, le nombre maximum de transmissions coopératives autorisées pendant la phase de transmission coopérative, une moyenne du nombre de transmissions coopératives utilisées pendant la phase de transmission coopérative, connaissant l’estimation des canaux directs, une moyenne du nombre de messages transmis par la source i non décodés par la destination à l’issue de la phase de transmission coopérative, connaissant l’estimation des canaux directs, le taux d’erreur moyen acceptable par rapport à une qualité de service QoS, connaissant l’estimation des canaux directs. 9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite détermination de M débits à allouer aux M sources met en œuvre un algorithme itératif basé sur la détermination d’un débit à allouer à la source i, pour chaque en supposant les débits à allouer aux autres sources connus. 10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit algorithme itératif est initialisé en utilisant un algorithme de type « Genie Aided ». 11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ladite détermination de M débits à allouer aux M sources est mise en œuvre conjointement à la détermination d’un ordonnancement optimisé pour ladite trame. 12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu’il comprend la transmission auxdites sources d’au moins une information représentative desdits débits à allouer aux M sources. 13. Destination d’au moins une trame de données, dans un système de communication mettant en œuvre M sources, éventuellement L relais et ladite destination, avec ^ lesdites M sources étant configurées pour transmettre, au cours d’une première phase de transmission, des messages sur K intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquence, avec 1 et et une sélection desdites M sources et desdits L relais étant configurée pour transmettre, au cours d’une phase de transmission coopérative, un signal représentatif d’au moins un desdits messages sur intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquence, selon un ordonnancement choisi par ladite destination, les données transmises sur lesdits intervalles de temps formant une trame de données, caractérisé en ce que ladite destination comprend au moins un processeur configuré pour mettre en œuvre, pour au moins une trame de données et l’ordonnancement associé, une phase initiale d’adaptation de lien, préalable à ladite première phase de transmission de ladite trame, comprenant : ‐ estimer des canaux de transmission associés aux liens directs entre lesdites sources et/ou relais et ladite destination, dits canaux directs, ‐ obtenir des statistiques des canaux de transmission associés aux liens indirects entre lesdites sources et/ou relais et ladite destination, dits canaux indirects, ‐ déterminer, à partir desdites statistiques des canaux indirects et estimations desdits canaux directs, M débits à allouer aux M sources pour la transmission de ladite trame de données. 14. Programme d’ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre d’un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 12 lorsque ce programme est exécuté par un processeur. 15. Système comprenant M sources éventuellement L relais et une destination ( ), , , pour une mise en œuvre d’un procédé de réception selon l’une quelconque des revendications 1 à 12. |
Titre : Procédé de réception d'au moins une trame de données dans un système OMAMRC, destination, programme d'ordinateur et système correspondants.
1. Domaine de l'invention
La présente invention se rapporte au domaine des communications numériques.
L'invention se rapporte plus particulièrement à la transmission de trames de données entre au moins deux sources et une destination avec relayage par au moins un nœud pouvant être un relais ou une source, et à la phase d'adaptation de lien mise en œuvre préalablement à la transmission d'une trame.
Il est entendu qu'un relais n'a pas de message à transmettre. Un relais est un nœud dédié au relayage des messages des sources tandis qu'une source à son propre message à transmettre et peut en outre, dans certain cas, relayer les messages des autres sources. La source est dite coopérative dans ce cas.
Il existe de nombreuses techniques de relayage connues sous leur appellation anglo-saxonne : « amplify and forward », « decode and forward », « compress-and-forward », « non-orthogonal amplify and forward », « dynamic decode and forward », etc.
L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, à la transmission de données via des réseaux mobiles, par exemple pour des applications temps réel, ou via par exemple des réseaux de capteurs.
Un tel réseau peut notamment être un réseau multi-utilisateurs, constitué de plusieurs sources, plusieurs relais et une destination utilisant un schéma d'accès multiple orthogonal du canal de transmission entre les sources, relais et la destination, noté OMAMRC (« Orthogonal Multiple- Access Multiple-Relay Channel » selon la terminologie anglosaxonne).
2. Art antérieur
On décrit ci-après l'art antérieur en relation avec un système de communication OMAMRC mettant en œuvre M sources, éventuellement L relais et une destination, avec M > 2 et L > 0.
Dans un tel système de communication, au cours d'une première phase de transmission, les M sources sont configurées pour transmettre des messages sur K intervalles de temps (en anglais « time slots ») et B sous-bandes de fréquence, avec K > 1 et B > 1. Au cours d'une deuxième phase de transmission coopérative, une sélection de relais parmi les M sources et les L relais est configurée pour transmettre un signal représentatif d'au moins un des messages sur T used intervalles de temps et B sous-bandes de fréquence.
Une trame comprend les données transmises sur les (K + T used ) intervalles de temps. Une phase d’adaptation de lien peut être mise en œuvre préalablement à la transmission d’au moins une trame, pour déterminer les ressources à allouer aux sources pour la transmission des trames. Différentes techniques d’adaptation de lien sont co nnues. Par exemple, si les conditions radio varient rapidement, i.e. en cas de variations rapides du canal global de transmission entre les sources et la destination (par exemple en situation de mobilité), une technique d’adaptation lente de lien peut être mise en œuvre (en anglais « Slow Link Adaptation » ou SLA). A l’inverse, si les conditions radio vari ent lentement, une technique d’adaptation rapide de lien peut être mise en œuvre (en anglais « Fast Link Adaptation » ou FLA). La différence entre ces techniques d’adaptation lente ou rapide de lien repose sur la connaissance des différents liens du système par la destination. En effet, comme un tel système de communication fai t intervenir des relais, la destination ne connaît pas tous les liens du système et peut observer directement uniquement les liens directs (source vers destination ou relais vers destination). En revanche, les liens indirects entre les sources (S‐S), entre les relais (R‐R), entre les sources et les relais (S‐R) ne sont pas directement obser vables par la destination. Pour obtenir une connaissance totale de tous les lie ns du système au niveau de la destination (en anglais « Channel State Information », CSI), l es sources / relais peuvent estimer les canaux indir ects et remonter ces informations à la destination (« f eedback »). La destination peut estimer directement les canaux directs. Une telle connaissance CSI par la destination est to utefois particulièrement coûteuse, car elle nécessite un échange d’informations de contrôle important entre les sources, les relais et la destination. Si le canal global de transmission entre les sources et la destination varie lentement, il est possible de remonter toutes les estimations des canau x indirects à la destination (par exemple avant la transmission d’une nouvelle trame ou de quelques trames, ou dès qu’un changement dans l’estimation d’un canal indirect est détecté) et de mettre en œuvre une technique d’adaptation de lien de type FLA pour déterminer les débits à allouer aux sources. Une nouvelle allocation peut ainsi êtr e mise en œuvre trame par trame ou pour un groupe d e quelques trames, ou dès qu’un changement de CSI est détecté. En revanche, si le canal global de transmission entre les sources et la destination varie rapidement, la connaissance CSI à la destination dev ient trop coûteuse. Pour limiter le coût de la surcharge de la voie d e retour (« feedback overhead »), seule une information sur la distribution/statistique des canaux (en anglais « Channel Distribution Information », CDI) de tous les liens est supposée connue par la destination. Par exemple, une telle information sur la distribution/statistique des canaux est une qualit moyenne (par exemple un rapport signal à bruit moyen « SNR moyen », un rapport signal à bruit plus interférence moyen « SINR moyen », etc). Une telle information CDI est supposée constante sur plu sieurs centaines de trames. Dans ce cas, une technique d’adaptation de lien de type SLA est mise en œuvre pour déterminer les débits à allouer aux sources. Une nouvelle all ocation peut ainsi être mise en œuvre pour un groupe de quelques centaines de trames, ou dès qu’un changement de CDI est détecté. Le document WO 2019/162592 publié le 29 août 2019 décrit notamment un système de communication OMAMRC mettant en œuvre une adaptation lente de lien. Il propose une technique permettant de maximiser l’efficacité spectrale moyenne (métrique d’utilité) au sein du système considéré sous‐contrainte de respecter une qualité de service individuelle (QoS) par source. On présente ci‐après l’efficacité spectrale glob ale d’un système de communication OMAMRC mettant en œuvre une technique d’allocation de débit basée sur une technique FLA ou sur une technique SLA selon l’art antérieur. Soit une variable aléatoire représentative de l’effica cité spectrale par trame par rapport à une stratégie d’allocation de débit P, notée pour une technique d’adaptation lente de lien et pour une technique d’adaptation rapide de lien, e t H une matrice représentative du canal global de transmission. On définit deux efficacités spectrales moyennes, don t l’une est une très bonne approximation de l’autre : l’efficacité spectrale globale par trame et l’efficacité spectrale globale qui est le rapport du nombre moyen de bits correctement reçus et du nombre moyen d’utilisation de canal (ressource radio sous bandes et intervalle de temps) nécessaire. On suppose que le canal global de transmission est invariant pour la durée d’une tra me, i.e. que les liens directs et indirects ne vari ent pas pour la durée d’une trame. On définit le vecteur représentatif d’un nombre d e sous‐bandes allouées pour chaque nœud (source ou relais), pour un intervalle de temps t, comme un vecteur à (M+L) dimensions n t ∈ est le nombre de sous‐bandes allouées à un uti lisateur i pour une transmission sur l’intervalle de temps correspondant à la première phase de transmission, ou sur un intervalle de temps t > 0 correspondant à la phase de transmi ssion coopérative. Si une technique d’adaptation lente de lien est mi se en œuvre, l’efficacité spectrale globale peut s’exprimer sous la forme suivante : avec ^^ ^ . ^ l’opérateur qui correspond à la moyenne/e spérance sur la distribution du canal H où K i la charge utile transmise ൈ F essources temps‐fréquence (également appelées « u tilisation de canal » ou « channel use » ou « ressource elem ent » selon la terminologie du 3GPP) par la source le nombre de transmissions coopératives utilisées pendant la phase de transmission coopérative, le nombre maximum de transmissions coopératives aut orisées pendant la phase de transmission coopérative, l’espérance d’une indication d’événement de coupure individuel pour la source ^ à l’issue de la phase de transmission coopérative. Une indication d’événement de coupure est une var iable aléatoire prenant une valeur égale à 1 si un nœud source ou un ensemble de nœuds source n’est pas décodé correctement par la destination (notamment à l’issue d’un nombre maximum de transmissions coopératives autorisées Tmax), 0 sinon. Plus, généralement, on définit l’indication de coupure comme une variable aléatoire qui prend la valeur 1 si la source i n est pas décodée correctement après la première phase de transmission et à chaque transmission coopérative l jusqu’à Si la source i est décodée correctement avant ou à la transmission t, l’indication de coupure prend la valeur 0. Ainsi, signifie que la source i ne sera pas décodée co rrectement durant une trame (car le nombre de transmission pendant la phase de transmission coop érative ne peut dépasser Tmax). est donc la probabilité d’un événement de coup ure de type « la source i n’est pas décodée correctement » et re présente l’ensemble des liens ayant conduits à un e coupure de la source i. représente l’espérance du nombre d’intervalles de temps nécessaire pour la phase d e transmission coopérative, et peut être déter miné comme suit : Une utilisation du canal est la plus petite granular ité en ressource temps‐fréquence définit par le système qui permet la transmission d’un symbole modulé. Le nombre d’utilisations du canal est li é à la bande de fréquence disponible et à la duré e de transmission. Si une technique d’adaptation rapide de lien est m ise en œuvre, l’efficacité spectrale globale peut s’exprimer sous la forme suivante : avec : un événement de coupure individuel pour la source ^^ à l’issue de la phase de transmission coopérative comme décrit ci‐dessus, une variable correspondant au nombre minimal de tra nsmissions coopératives utilisées pendant la phase de transmission coopérative permettant de décoder l’ensemble des sources (i.e. aucune source n’est coupée) : En résumé, la technique d’adaptation rapide de lien, basée sur une connaissance totale du canal global de transmission (CSI) permet d’allouer des débits aux sources d’une façon précise. Néanmoins, dans un système MAMRC, le nombre de canaux / liens croît de façon exponentielle avec le nombre de nœuds (source ou relais). Par conséquent, il existe une forte probabilité qu’au moins un lien varie au cours du temps, engendrant l’échange d’une grande quantit é d’informations de contrôle entre les sources/ relai s et la destination. Une telle technique d’adaptation rapide de lien est donc difficilement utilisable. Pour éviter l’échange d’un tel volume d’inform ations de contrôle, une technique d’adaptation lente peut être utilisée. Néanmoins, une telle technique d’adaptation lente d e lien est moins précise qu’une technique d’adaptation rapide de lien. En effet, la connaissa nce d’une distribution/statistique des canaux (CDI) peut être assez éloignée de la connaissance réell e des canaux (CSI) à un instant donné, ce qui pe ut engendrer des approximations lors de l’allocation de s débits aux sources et réduire les performances du système de communication, par exemple en termes d’efficacité spectrale. Il existe donc un besoin pour une nouvelle technique d’adaptation de lien qui ne présente pas l’ensemble des inconvénients de l’art antérieur. 3. Exposé de l’invention L’invention propose une solution, sous la forme d’un procédé de réception d’au moins une trame de données, dans un système de communication mettant en œuvre M sources, éventuellement L relais et une destination, avec lesdites M sources étant configurées pour transmettre, au cours d’une première phase de transmission, des messages sur K intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquence, avec et , et une sélection desdites M sources et desdits L relais étant configurée pour transmettre, au cours d’une phase de transmission coopérative un signal représentatif d’au moins un desdits messages sur intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquence , selon un ordonnancement choisi par ladite destination, les données transmises sur lesdits intervalles de temps formant une trame de données. Selon l’invention, ladite destination met en œuvre, pour au moins une trame de données et l’ordonnancement associé, une phase initiale d’ada ptation de lien, préalable à ladite première phase de transmission de ladite trame, comprenant : ‐ l’estimation des canaux de transmission associé s aux liens directs entre lesdites sources et/ou rel ais et ladite destination, dits canaux directs, ‐ l’obtention des statistiques des canaux de transmission associés aux liens indirects entre lesdites sources et/ou relais et ladite destination, dits cana ux indirects, et ‐ la détermination, à partir desdites statistiques des canaux indirects et desdites estimations des canaux directs, de M débits à allouer aux M sourc es pour la transmission de ladite trame de données. Par rapport à une technique d’adaptation lente de lien selon l’art antérieur, la solution proposée permet d’améliorer la précision de l’a llocation de débit pour la transmission d’une tram e de données, puisqu’elle tient compte de l’estimation des canaux directs (CSI des liens directs). Les dé bits à allouer aux sources peuvent ainsi être détermin s à partir d’une connaissance des informations CS I des liens directs. La solution proposée est donc pl us robuste, même en cas de mobilité des sources et/ou des relais. On rappelle que la technique d’adaptation lente de lien classique utilise la connaissance d’une distribution/statistique de l’ensemble des canaux (CDI), et n’est mise en œuvre que lorsque la statistique des canaux est mise à jour, par exemple toutes les centaines de trames. La destination n’utilise donc pas toute l’information à sa disp osition, et n’utilise notamment pas la connaissance des liens directs source‐destination et relais‐destinati on. Par rapport à une technique d’adaptation rapide de lien selon l’art antérieur, la solution proposée permet de réduire la quantité d’informations de contrôle échangées, puisqu’elle tient compte d’une connaissance d’une distribution/statist ique des canaux indirects uniquement (CDI des liens indirects). Les débits à allouer aux sources peuvent ainsi être déterminés à partir de valeurs moyennes sur les liens indirects. En particulier, les sources et/ou relais sont donc adaptés à estimer les CDI des canaux indirects et à les remonter à la destination. La solution proposée permet donc, selon au moins un mode de réalisation, d’utiliser les informations directement disponibles à la destination (estimation des canaux directs), tout en limitant le volume d’informations de contrôle échangé. Notamment, la solution proposée peut être mise en œuvre lorsqu’une technique d’adaptation rapide de lien ne peut pas être implémentée car le canal global varie trop rapidement, ou quand une technique d’adaptation lente de lien est peu perfor mante. La solution proposée tire ainsi avantage des techniques d’adaptation rapide de lien sur les canaux directs pour optimiser l’allocation de débit, et d’adaptation lente de lien sur les canaux indirects pour limiter l’échange d’informations de contrôle. La solution proposée peut donc être considérée comme une solution intermédiaire d’adaptation de lien, basée sur une connaissance partielle du canal global à la destination. En particulier, la solution proposée peut être mise en œuvre dans un système de communication de type OMAMRC mettant en œuvre un sc héma d’accès multiple orthogonal en temps (en anglais « Time Division Multiplexing », TDM), avec dans ce cas ou en fréquence (en anglais « Frequency Division Multiplexing », FD M), avec dans ce cas et Un intervalle de temps associé à une sous‐bande de fréquence peut notamment être divisé en F ressources temps/fréquence, avec En particulier, l’allocation de sous bandes entre les sources permet de réduire le temps nécessaire pour transmettre des données puisque les sources émettent simultanément dans un seul et même premier intervalle de temps (time slot). Un tel procédé est donc bien adapté pour des servi ces exigeant en termes de latence. Selon un mode de réalisation particulier, comme pour la technique d’adaptation rapide de lien, l’estimation des canaux directs peut être mise en œuvre pour chaque trame de données, pour un groupe de quelques trames (inférieur à 10 trames p ar exemple), ou dès qu’une variation d’un canal direct est détectée. Les canaux directs peuvent notamment être estimés partir d’au moins un signal de référence reçu par ladite destination, et émis par lesdites sources et/ou lesdits relais. Par exemple, un signal de référence peut être un signal de référence de sondage (en anglais « Sounding Reference Signal » ou SRS, tels que d finis dans la norme 3GPP LTE/NR). Notamment, de tels signaux de référence peuvent être émis par les sources et/ou les relais, à réception d’une requête de la destination. En particulier, une telle requête peut être diffusée par la destination dans un sy stème de communication OMAMRC préalablement à la transmiss ion d’une première trame de données. En variante, le signal de référence peut être un signal de référence de démodulation (en anglais Demodulation Reference Signal » ou DMRS, tels que d éfinis dans la norme 3GPP LTE/NR). Notamment, de tels signaux de référence peuvent être transmis conjointement aux trames de données au cours de la première phase de transmission ou de la phase d e transmission coopérative d’une trame, et être utilisés pour mettre à jour l’estimation des canaux directs (i.e. lorsqu’une première estimation des canaux directs est disponible au niveau de la destin ation). Selon un autre mode de réalisation particulier, comm e pour la technique d’adaptation lente de lien, l’obtention des statistiques des canaux in directs peut être mise en œuvre pour un ensemble de trames, par exemple une centaine de trames. En effet, une telle information CDI est supposée constante sur plusieurs centaines de trames. En variante, les statistiques des canaux indirects pe uvent être mise à jour dès qu’une variation d’un canal indirect est détectée. La statistique des canaux indirects correspond par exemple à une qualité moyenne (par exemple un rapport signal à bruit moyen « SNR moy en », un rapport signal à bruit plus interférence moyen « SINR moyen », etc). Par exemple, la statistique de distribution de chaque lien indirec t suit une distribution gaussienne et ne dépend que d’un paramètre qui est le SNR. D’autres distributions peuvent être envisagées, comme une distribution de Dirac. Dans ce cas, la statistique de distribution de chaque lien indirect suit une distribution de Dirac autour de la racine carrée des SNR associés à chacun des canaux indirects. Par exemple, les sources ou relais sur un lien indi rect recevant un signal de référence peuvent estimer le canal de transmission associé à ce lien indirect, puis déterminer une statistique associée à ce lien indirect et remonter cette information à la destination. En particulier, si une source ou un relai d’un li en indirect détecte un changement dans le canal indirect, elle peut envoyer une notification à la d estination signalant une modification d’au moins une statistique d’un desdits canaux indirects. Une telle notification est par exemple de type « Event driv en CDI update ». Ainsi, la destination peut mettre en œuvre une mise à jour de la statistique des canaux indirects à réception d’une telle notification. Selon un mode de réalisation particulier, ladite détermination de M débits à allouer aux M sources met en œuvre une maximisation d’une métrique de qualité de service dudit système de communication, connaissant l’estimation des canaux di rects. Une telle métrique de qualité de service est par exemple de type efficacité spectrale, BLER (« Block Error Rate »), etc. Une maximisation de la qualité de service permet par exemple d’optimis er le débit ou de diminuer la puissance d’émission des sources pour un même débit. Par exemple, ladite maximisation s’exprime sous la forme : ெ sous contrainte que : avec : S l’ensemble des sources, une variable représentant le débit à allouer à l a source e nombre de sous‐bandes allouées à la source i durant la première phase de transmission, ’estimation des canaux directs, est l’indication de coupure qui prend la valeur 1 si la source i n’est pas décodé correctement durant une trame, le nombre de transmissions coopératives utilisées pendant la phase de transmission coopérative, le nombre maximum de transmissions coopératives autor isées pendant la phase de transmission coopérative, une moyenne du nombre de transmissions coopératives utilisées pendant la phase de transmission coopérative, connaissant l’estimation de s canaux directs, une moyenne du nombre de messages transmis par la source i non décodés par la destination à l’issue de la phase de transmission coopérative, connaissant l’estimation des canaux directs, le taux d’erreur moyen acceptable par rapport à une qualité de service QoS, connaissant l’estimation des canaux dir ects. Selon un mode de réalisation particulier, ladite détermination de M débits à allouer aux M sources met en œuvre un algorithme itératif basé sur la détermination d’un débit à allouer à la source i, pour chaque , en supposant les débits à allouer aux autres so urces connus. Par exemple, ladite détermination met en œuvre un algorithme itératif de type « Best Response Dynamics ». Un tel algorithme permet notamment de réduire la complexité de la fonction multi‐ dimensionnelle de maximisation. En particulier, un tel algorithme itératif peut êtr e initialisé en utilisant un algorithme de type « Genie Aided ». Selon un mode de réalisation particulier, la déterm ination des M débits à allouer aux M sources est mise en œuvre conjointement à la détermination d’un ordonnancement optimisé pour ladite trame. On cherche alors à résoudre un problème joint d optimisation de l’allocation des débits et de l’allocation des ressources. Selon un mode de réalisation particulier, la destina tion transmet auxdites sources au moins une information représentative desdits débits (par e xemple un schéma de modulation et codage (en anglais « Modulation and Coding Scheme » ou MCS), un index d’un schéma de modulation et codage, le débit lui‐même, etc). Par exemple, une telle information est diffusée par la destination, ou transmise dans un canal de contrôle spécifique à chaque source ou commun aux différentes sources. En particulier, la remontée des débits peut s’effectuer via des cana ux de contrôle à débit très limité. L’invention concerne également un nœud destination correspondant. Un tel nœud destination est notamment adapté à me ttre en œuvre le procédé de réception décrit précédemment. Il s’agit par exemple d’une station de base ou d’un eNodeB. Une telle destination pourra bien sûr comporter les différentes caractéristiques relatives au procédé selon l’invention, qui peuvent être combinées ou prises isolément. Ainsi, les caractéristiques et avantages de la destination sont les mêmes que ceux du proc dé décrit précédemment. Par conséquent, ils ne sont pas détaillés plus amplement. L’invention a en outre pour objet, un système comprenant sources , éventuellement L relai et une destination pour une mise en œuvre d’un procédé de réception selon l’invention. L’invention concerne encore un ou plusieurs programmes d’ordinateur comportant des instructions pour la mise en œuvre d’un procédé de réception tel que décrit ci‐dessus lorsque ce ou ces programmes sont exécutés par au moins un proce sseur. Dans un mode de réalisation particulier, le procédé de réception résulte d’une application logicielle découpée en plusieurs applications logicie lles spécifiques mémorisées dans les sources, dans la destination et éventuellement dans les relais. L exécution de ces applications logicielles spécifiqu es est apte à la mise en œuvre du procédé de réc eption. En particulier, l’invention a pour objet chacune de s applications logicielles spécifiques sur un ou plusieurs supports d'information, lesdites applicati ons comportant des instructions de programme adaptées à la mise en œuvre du procédé de réc eption lorsque ces applications sont exécutées par des processeurs. L’invention a en outre pour objet des mémoires configurées comportant des codes d’instructions correspondant respectivement à chacune des applications spécifiques. 4. Liste des figures D’autres caractéristiques et avantages de l’invent ion apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation particulier, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés , parmi lesquels : ‐ la [Fig 1] illustre un exemple de système de communication de type OMAMRC dans lequel peut être mis en œuvre l’invention ; ‐ la [Fig 2] présente les principales étapes mises en œuvre par une destination selon un mode de réalisation de l’invention ; ‐ la [Fig 3] illustre les informations échangées entre les sources/relais et la destination selon un mode de réalisation de l’invention ; ‐ la [Fig 4] illustre un exemple d’allocation de débits pour les sources dans un système de communication de type OMAMRC ; ‐ la [Fig 5] présente la structure simplifiée d’un nœud destination selon un mode de réalisation particulier. 5. Description d’un mode de réalisation particulier 5.1 Principe général L’invention se place dans le contexte d’un systè me de communication coopératif, mettant en œuvre M sources, éventuellement L relais et une de stination, avec par exemple de type OMAMRC. La figure 1 illustre un exemple de système de comm unication de type OMAMRC dans lequel peut être mis en œuvre l’invention, mettant en uvre M sources , relais et une destination d. Chaque source communique avec l’unique destinatio n avec l’aide des autres sources (en anglais « user cooperation ») et des relais qui coopèrent. Une source peut donc se comporter comme un relais quand elle n’émet pas son propre message. La destination peut remonter des informations aux sources et aux relais (« feedback »), par exemple dans des canaux de contrôle entre la destination et chaque source ou relais (illustrés en pointillés sur la figure 1). Les M sources sont configurées pour transmettre, au cours d’une première phase de transmission, des messages sur K intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquence, avec et Les K premiers intervalles de temps sont donc dédiés à une première transmission des messages des M sources. Une sélection des M sources et des L relais est c onfigurée pour transmettre, au cours d’une deuxième phase de transmission coopérative, un signa l représentatif d’au moins un des messages des sources sur intervalles de temps et B sous‐bandes de fréquen ce. Les T intervalles de temps suivants les K premiers intervalles de temps sont do nc dédiés à des transmissions incluant au moins une transmission coopérative. Une transmission coopér ative est soit une transmission par un relais soit une transmission par une source capable d’aider la destination à décoder au moins une autre source. Plus précisément, une transmission coopérati ve est une transmission par un nœud qui contient des informations relatives à au moins un message d un autre nœud. La transmission d’un relais est, par nature, une transmission coopérative mais aussi la transmission d’une source (qui est capable de coopération) qui inclut dans sa transmission des inf ormations relatives à au moins un message d’une autre source. La coopération des nœuds relais assure une augmentation de la fiabilité des transmissions. Dans un mode de réalisation particulier, les nœuds source et relais fonctionnent selon un mode « full‐duplex ». Chaque nœud full‐duplex se voit ainsi allouer au moins une sous‐bande de fréquence et peut ainsi transmettre dans sa sous‐b ande et écouter simultanément les autres nœuds transmettant dans les autres sous‐bandes. En d’aut res termes, en mode « full‐duplex », un nœud r elais peut écouter la transmission des autres nœuds (sour ce, relais) à chaque intervalle de temps, même quand il transmet, et un nœud source peut écouter la transmission des autres nœuds (source, relais) à chaque intervalle de temps même quand il transme t. Dans un autre mode de réalisation, les nœuds source et relais fonctionnent selon un mo de « half‐duplex ». Selon ce mode « half‐duplex », un nœud relais peut écouter la transmission de s autres nœuds (source, relais) à chaque intervalle de temps quand il ne transmet pas, et un nœud source peut écouter la transmission des autres nœuds (source, relais) à chaque intervalle de temps quand il ne transmet pas. Pour chaque intervalle de temps, il y a ressources temps‐fréquence, avec Β le nombre de sous‐bandes disponibles et F le nombre de ressources temps‐fréquence associé à un intervalle de temps par sous bande. Le nombre de re ssources temps‐fréquence est supposé identique pour chaque intervalle de transmission. Dans le cas d’une transmission avec une modulation OFDM, un intervalle de temps peut correspondre à 7 symbol es OFDM et une sous bande à 12 sous porteuses, ainsi F=12*7 correspond au nombre de ressources élé mentaires d’un bloc de ressources physiques (en anglais « Physical Ressource Block », PBR) en LTE, et B est le nombre de PRB (sous bandes) disponibl es pour la bande de fréquence considérée. Les données transmises sur les intervalles de temps forment une trame de données. Une trame est donc un ensemble d’intervalles de temps consécutifs utilisés pour la transmission des messages des M sources selon un ord onnancement défini par la destination. On peut ainsi considérer qu’une trame est composé e d’une première phase de transmission et d’une phase de transmission coopérative. La première phase de transmission comprend intervalles de temps, durant lesquels les M sources peuvent envoyer leur message de façon orthogonale en utilisant les sous‐bandes orthogonales en fréquence et/ou les intervalles de t emps, sur une ou plusieurs sous‐bandes allouées à chaque source. Si ^^ ൌ 1, l’intervalle de temps correspond à la première phase de transmission. La phase de transmission coopérative comprend intervalles de temps. Pour un intervalle de temps donné, un ordonnanceur alloue au moins une sous‐bande ou une bande à un nœud relais ou source, pour qu’il transmette vers la destination les redondances en fonction du ou des messages reçus qu’il a correctement décodés (en anglais « decoding set »). En d’autres terme s, à chaque intervalle de temps , la destination peut allouer au moins une sous‐ba nde à un nœud (ou aucun nœud). Cette allocation de ressource s peut être fixée pour une ou plusieurs trames consécutives ou pour toutes les trames. Ainsi, pendant cette phase de transmission coopérativ e, seuls les nœuds sélectionnés parmi les sources et les relais transmettent, et leur tran smission intervient sur la ou les sous‐bandes (ou la bande, si B = 1) qui leur sont respectivement allouées selon une partition déterminée pour chaque intervalle courant. Ainsi, les partitions peuvent êtr e différentes entre tous les intervalles de temps, y compris le premier. La sélection des nœuds et l’allocation des sous bandes sont classiquement mises en œuvre par un ordonnanceur (« scheduler » en anglais), typique ment hébergé par la destination. Cette phase est plus généralement appelée « allocation de ressourc es » ou ordonnancement. Un cycle de transmission dure donc intervalles de temps. La durée d’une trame ne peut dépasser intervalles de temps, où ^^ correspond au nombre maximum de transmissions coopératives autorisées pendant la phas e de transmission coopérative A chaque intervalle de temps, aucune, une ou plusieu rs sous‐bandes peuvent être allouées à un nœud. Selon l’invention, l’orthogonalité du système de communication peut être obtenue par un multiplexage temporel (TDM, avec reposant sur l’utilisation de plusieurs intervalles de temps alloués chacun à une source différente, ou par un multiplexage fréquentiel reposant sur l’utilisation de plusieurs bandes de f réquence allouées chacune à une source différente. Par la suite, par souci de simplification, on suppose que le nombre de sous‐bandes B est supérieur ou égal au nombre de sources ou utilisat eurs M, i.e., . On se place également dans le contexte d’une première phase de transmission d’u ne trame mettant en œuvre un schéma d’accès multiple orthogonal en fréquence FDM, i. (FDM OMAMRC), selon lequel les nœuds, sources et ^^ relais, fonctionnent selon un mode full‐duplex qui leur permet d’écouter sans interférence les transmissions des autres nœuds. Bien entendu, il s’agit d’un simple exemple illus tratif et non limitatif. La généralisation à une première phase de transmission mettant en œuvre intervalles de temps e se déduit directement et sans ambiguïté, puisqu’elle s’appa rente à une allocation de ressources sur BK sous‐ bandes pour la première phase de transmission. Comme déjà indiqué, la transmission d’une trame peut être précédée d’une phase d’adaptation de lien, au cours de laquelle des dé bits sont alloués aux différentes sources. Par exem ple, on considère un ensemble fini de débits (ou de schémas de modulation et codage), et on all oue à chaque source un débit parmi l’ensemble fini de d ébits. L’invention concerne la phase d’adaptation de lien . Le principe général de l’invention repose sur la connaissance des liens directs par la destination, et l’obtention d’une statistique des liens indirects par la destination, pour optimiser l’adaptation de lien, i.e. l’allocation de débits aux différentes sources. La figure 2 illustre les principales étapes mises e n œuvre par l’invention, dans un système de communication tel que décrit ci‐dessus. Pour au moins une trame de données et l’ordonnanc ement associé, qui peut être choisi par la destination, la destination d met en œuvre une phase initiale d’adaptation de lien, préalable à la première phase de transmission de ladite trame. La phase d’adaptation de lien comprend une étape d’estimation 21 des canaux de transmission associés aux liens directs entre les sources et/ou relais et la destination, dits canaux directs Par exemple, en référence à la figure 1, les canaux directs que la destination peut directemen t estimer sont les canaux La phase d’adaptation de lien comprend également u ne étape d’obtention 22 des statistiques des canaux de transmission associés aux liens indire cts entre les sources et/ou relais et la destination , dits canaux indirec Par exemple, en référence à la figure 1, les canaux indirects sont les canaux En particulier, cette étape d’obtention 22 tient c ompte de l’estimation des canaux directs (puisqu’o n détermine une statistique uniquement pour les canaux indirects). A partir de l’estimation des canaux directs et des statistiques des canaux indirects connaissant la destination peut déterminer, au cours d’une ét ape de détermination 23, M débits à allouer aux M sources pour la transmission de la dite trame de données. La destination peut notamment transmettre aux M sources, au cours d’une étape de transmission 24, au moins une information représentat ive dudit au moins un débit. La phase d’adaptation de lien est donc basée sur la connaissance des CSI des liens directs et des CDI des liens indirects. Pour ce faire, la dest ination peut déterminer directement les CSI des lien s directs (par exemple pour une trame ou un groupe de quelques trames) et obtenir l’information CDI des canaux indirects (reçue par exemple pour une ce ntaine de trames). La destination n’a pas besoin d’obtenir les CSI des liens indirects, uniquement les CDI des liens indirects (i.e. les statistiques, par exemple SNR, des liens qui évoluent très lentement dans le temps). Comme on utilise une connaissance partielle des CSI (i.e. les CSI associés aux canaux directs), on peut considérer que la solution proposée est de type adaptation de lien rapide FLA. Toutefois, la quantité d’informations nécessaires à la destination est fortement diminuée par rapport aux techniques d’adaptation de lien rapide selon l’art antérieur. Une telle solution est par exemple nommée « adaptation de lien rapide avec connaissanc e partielle des CSI ». En particulier, la phase d’adaptation de lien peut être mise en œuvre trame par trame, ou pour un groupe de quelques trames, avant la première phase de transmission d’une trame. Elle peut notamment être mise à jour lorsqu’une variation d ’un canal direct ou indirect est détectée. 5.2 Description d’un mode de réalisation particulier On présente ci‐après, en relation avec la figure 3, les informations échangées entre les nœuds émetteurs (sources ou relais, s/r) et la destination (d) selon un mode de réalisation de l’invention. Selon l’exemple illustré, si aucune transmission n est en cours, la destination d peut diffuser un message 31 requérant la diffusion d’un signal de référence (« SRS re quest »). A réception de ce message, les sources et/ou relais peuvent chacun éme ttre un signal de référence 32. En exploitant les signaux de référence reçus (symb oles pilotes du type DMRS 3GPP LTE/NR, signaux de références du type SRS 3GPP LTE/NR, etc), la destination peut estimer directement les canaux de transmission associés aux liens directs source vers destination et relais vers destination (CSI), i.e. déterminer les gains des liens directs. Concernant les liens indirects source‐source, relais relais, ou source‐relais, seules les sources ou relais sur ces liens peuvent estimer les canaux de transmission associés, par exemple en exploitant les signaux de référence reçus, de manière simila ire à celle utilisée pour les liens directs. Par exemple, une source ou un relais peut estimer des métriques / statistiques de ces liens indirects (CDI) en réception en considérant une adaptation lente, et transmettre ces métriques / statistiques à la destination à une cadence inférieure à celle de l a phase d’adaptation de lien (par exemple toutes l es centaines de trames). En variante, la destination peu t diffuser un message requérant l’obtention de telles métriques (« CDI request »), et recevoir des messages de retour (« CDI feedback ») en provenance des sources / relais des liens indirects. En particulier, les sources transmettent à la destination les statistiques des liens source‐source ou source‐relais, et les relais transmettent à la destination les statistiques des liens relais‐relais. A partir de l’estimation des canaux directs et des statistiques des canaux indirects, la destination peut déterminer les débits à allouer a ux sources pour la transmission de la première tram e. Par exemple, la destination diffuse des informations représentatives des débits à allouer aux différentes sources pour la transmission d’une prem ière trame dans un message d’allocation de débits 33. A réception de ce message d’allocation de débits 33, chaque source transmet ses données 34 en utilisant le débit obtenu à partir du message d’allocation de débits 33. Comme détaillé précédemment, les données des différentes sources forment la première trame, correspondant à une première phase de transmission et une phase de tran smission coopérative. Selon un mode de réalisation particulier, les donné es 34 transmises par une source ou un relais peuvent porter des symboles pilotes (DMRS) qui peuvent être utilisés pour une démodulation cohérente du signal reçu à la destination. De tels symboles peuvent notamment être utilisés pour mettre à jour l’estimation des canaux directs à la destination. Si la destination a décodé toutes les sources (i.e . tous les messages /données transmis par les sources) avant ^^ ^^௫ (où ^^ ^^௫ correspond au nombre maximum de transmissions coopératives autorisées pendant la phase de transmission coopérative) alors la destination peut envoyer un message ACK 35, déclenchant l’effacement des mémoi res tampons des sources. Les sources peuvent alors transmettre une deuxième t rame. L’estimation des canaux directs peut notamment être mise à jour, par exemple suite à la réception de symboles pilotes. Les statistiques des canaux indirects peuvent en revanche rester inchangées. La destination peut alors déterminer les débits à allouer aux sources pour la transmission de la deuxième trame à partir de l’estimation des c anaux directs mise à jour et des statistiques des canaux indirects, et transmettre ces informations dans un me ssage d’allocation de débits 36. A réception de ce message d’allocation de débits 36, chaque source transmet ses données 37 en utilisant le débit obtenu à partir du message d’allocation de débits 36. Comme détaillé précédemment, les données des différentes sources forment la deuxième trame, correspondant à une première phase de transmission et une phase de tran smission coopérative. Si la destination n’a pas décodé toutes les sour ces (i.e. tous les messages /données transmis par les sources) jusqu’à inclus), alors les mémoires tampons des sources sont effacées (par exemple sur la base de compteurs / timers dédiés) et les sources peuvent transmettre une troisième trame. En particulier, au moins une partie des messages des sources transmis dans la deuxième trame est perdue, puisque le nombre maximum de transmission s coopératives autorisées pendant la phase de transmission coopérative est atteint sans que l ensemble des sources soit décodé. A nouveau, l’estimation des canaux directs peut être mise à jour, par exemple suite à la réception de symboles pilotes. Les statistiques des canaux indirects peuvent en revanche rester inchangées. La destination peut alors déterminer les débits à allouer aux sources pour la transmission de la troisième trame à partir de l’estimation des canaux directs mise à jour et des statistiques des canaux indirects, et transmettre ces informations dans un me ssage d’allocation de débits 38. A réception de ce message d’allocation de débits 38, chaque source transmet ses données 39 en utilisant le débit obtenu à partir du message d’allocation de débits 38, et ainsi de suite. Comme indiqué ci‐dessus, les estimations des canaux directs peuvent être mises à jour pour chaque trame, ou pour quelques trames. En revanche, les statistiques des canaux directs peuvent être mises à jour à une cadence plus faible, par exemp le de l’ordre de la centaine de trames. Si toutefois une source ou un relais détecte un changement dans la statistique d’un canal indirect, il peut notifier la destination de ce changement, soit en transmettant à la destination une nouvelle statistique soit en transmettant une notification, par exemple de type « Event driven CDI update ». A réception d’une telle notification, la destination peut notamment diffuser un message requérant l’obtention de nouvelles statistiques (« CDI request »), et recevoir des messages de retour (« CDI feedback ») en provenance des sources / re lais des liens indirects. On décrit ci‐après un exemple de détermination d es débits à allouer aux différentes sources, permettant de maximiser une métrique de qualité de service du système de communication, connaissant l’estimation des canaux directs. Selon cet exemple, l’approche proposée repose sur une prédiction des performances basée sur des considérations de théorie de l’information, notamment les probabilités de coupure. Cette approche permet de prédire le résultat de la mise en œuvre d’un contrôle de parité (CRC check) s ans passer par la simulation de l’ensemble de la chain e d’émission (codage modulation) et de réception (détection/démodulation, décodage). En ceci, elle définit une abstraction de la couche physique. Certains ajustements obtenus par simulation (appelé c alibration dans le cadre des abstractions de la couche physique) pour un schéma de codage donné peuvent être réalisés en introduisant des paramètres de pondération des informations mutuelles et/ou des SNR des liens. Comme décrit ci‐dessus, l’adaptation de lien prop osée tient compte de la connaissance de la distribution (i.e. statistique de distribution) du can al sur les liens directs. En d’autres termes, pour des CSI connues pour les liens directs, la destination p eut déterminer les débits à allouer aux sources e n tenant compte des statistiques (CDI) des liens indire cts. On cherche par exemple à maximiser le débit moyen réel, c'est‐à‐dire le débit global sur un ensemble de trames. A titre de simplification de la description, les hyp othèses suivantes sont faites par la suite sur le système OMAMRC : - les sources, les relais sont équipés d’une seule antenne d’émission ; - les sources, les relais, et la destination sont équ ipés d’une seule antenne de réception ; - les sources, les relais, et la destination sont parf aitement synchronisés ; - les sources sont statistiquement indépendantes (il n' y a pas de corrélation entre elles) ; - tous les nœuds émettent avec une même puissance ; - il est fait usage d’un code CRC supposé inclus d ans les bits d’information de chaque source i pour déterminer si un message est correctement d codé ou pas - les liens entre les différents nœuds souffrent de bruit additif et d’évanouissement. Les gains d’évanouissement sont fixes pendant la transmission d’une trame effectuée pendant une durée maximale de intervalles de temps (avec selon l’exemple décrit), mais peuvent changer indépendamment d’une trame à une autre. est un paramètre du système ; - la qualité instantanée du canal/lien direct en réception (CSIR Channel State Information at Receiver) est disponible à la destination, aux sourc es et aux relais ; - les retours sont sans erreur (pas d’erreur sur les signaux de contrôle). - les informations utilisées pour estimer les canaux d irects (signaux de référence par exemple) sont transmises dans des canaux de contrôle unicast (d’une source ou d’un relais, vers la destinatio n) supposés sans erreur, - les statistiques des canaux indirects sont également transmises dans des canaux de contrôle unicast (d’une source ou d’un relais, vers la destination) supposés sans erreur, les sources transmettant à la destination les statistiques des liens source‐source et éventuellement des liens source‐relais, et les relais transmettant à la destination les statistiques des liens relais‐relais et éventuellement des liens source‐relais, - les statistiques des canaux indirects peuvent être transmises à la destination lorsqu’un changement est détecté, ou par exemple toutes les centaines de trames. On utilise par la suite les notations suivantes : - si le nœud i sélectionné est une source i dénoté e ; sinon et le nœud sélectionné est un relais dénoté est un vecteur de dimension B des nœuds sélectio nnés pour l’intervalle de temps t, pendant la première phase de transmission ou pen dant la phase de transmission coopérative, avec S l’ensemble des sources l’ensemble des relais. Le élément du vecteur désigne la sous‐bande et le nœud sélectionné actif (i.e. tr ansmet) durant cet intervalle de temps t dans cette sous‐bande ’ordre dans le vecteur correspond à l’ordre des sous‐bandes, - est le vecteur de dimension M+L du nombre de sous‐bandes allouées pour chaque nœud qui varie entre 0 (le nœud est inacti f) et B (le nœud occupe toutes les sous bandes), source ou relais, pour l’intervalle de temps t, pendant la première phase de transmission ou pendant la phase de transmission coopérative. Le élément , du vecteur ^^ ௧ désigne le nombre de sous‐bandes allouées au nœud i à l’ intervalle de temps . La somme des éléments composants le vecteur est égale à B le nombre de sous‐bandes, - est la réalisation des canaux de transmission asso ciés aux liens directs entre les sources/relais et la destination et - la réalisation des canaux de transmission associés aux liens indirects entre les sources, entre les relais, et entre les sources et les relais. Une réalisation est la valeur prise pour un tirage aléatoire à partir d’une statistique. Une estimation de canal estime une réalisation de canal, qui est aussi un CSI. Les termes « estimation » ou « réalisation » sont donc considérés comme équivalents par la suite, et utilisés indifféremment. En utilisant le théorème de l’espérance totale, i.e., on obtient un débit moyen sur le canal global de transmission tel que : Selon l’invention, on propose une nouvelle stratégie d’allocation de débit (adaptation de lien rapide avec connaissance partielle des CSI), qui ne dépend pas de la réalisation mais qui change pour chaque réalisation Ainsi, le débit alloué à chaque source, noté ne change pas avec l’espérance conditionnelle Pour maximiser le débit moyen la destination peut sélectionner pour chaque trame (d’où la dénomination adaptation de lien rapide), les débits à allouer aux sources pour maximiser la variable interne : connaissant la réalisation On peut utilise omme approximation de qui correspond à l’efficacité spectrale globale connais sant est l’efficacité spectrale globale par trame connaissant et ainsi pour obtenir le débit par trame, la destination cherche donc à déterminer la variable interne , en utilisant d’une part les CDI des liens indirects, et d’autre part les CSI des liens directs. L’efficacité spectrale globale basée sur la connai ssance des CSI des liens directs peut s’écrire : ெ ement de coupure individuel égal à 1 pour la source i, basée sur la distribution des probabilités des liens indirects connaissant les CSI des liens directs. Notamment, selon l’exemple illustré en figure 4, on considère que les liens directs sont les liens et les liens indirects sont les liens Les liens directs représentent les réalisations du canal qui sont fixes, sur lesquelles on détermine une CSI, et les liens indirects les réalisations du canal sur lesquelles on détermine une statistique. Dans l’expression de la variable d’espérance interne , l’allocation de débit est donnée pour une réalisation connue des canaux directs, comm e illustré en figure 4. Ainsi, connaissant les lien s directs et des statistiques sur les liens indirects, on obtient Ensuite, le débit moyen ^ peut être déterminé en tenant compte de l’espérance ^ sur les réalisations des liens directs. L’efficacité spectrale basée sur une connaissance des CSI des liens directs peut donc être exprimée sous la forme d’une équation à plusieur s variables, fonction des débits de chaque source e t des vecteurs d’allocation ^^ ௧ pour chaque intervalle de temps t pour la phase de transmission coopérative. L’efficacité spectrale dépend donc de la sélection des nœuds et de l’allocation des sous‐ bandes. L’allocation des débits (i.e. la détermination des débits à allouer aux M sources) visant à atteindre la meilleure efficacité spectrale met donc en œuvre une maximisation d’une métrique de qualité de service du système de communication avec ou sans contrainte par source. Dans le cas général d’une contrainte de qualité de service par source, elle peut par exemple, en utilisant s’exprimer sous la forme : ெ sous contrainte que , pour tout i appartenant à S, avec : et ^^^ ^^ ு | ^^ ௗ^^ ^ la probabilité jointe de réalisation du canal global pour tous les liens du système, conditionnée à la connaissance CSI des canaux direc ts. Si l’on suppose que les réalisations ^^ ^^ௗ et ^^ ௗ^^ sont indépendantes, on obtient : où : est le bloc d’information mutuelle d’évanouissement du nœud ^^ à la destination ^^ pour les sous‐bandes allouées au nœud ^^ à l’intervalle de temps ^^ ∈ ^1, .. , ^^ ௨^^ௗ ^ représente un ensemble de sources interférentes, ∧ représente le « et » logique, ^ représente les crochets d’Iverson i.e. qui donne la valeur 1 si l’événement ^^ est satisfait et la valeur 0 si non, La condition permet d’assurer que le nœud iconsidéré à l’i ntervalle de temps comprend au moins un nœud du sous‐ensemble dans son ensemble de décodage (i.e. l’intersection entre l’ensemble de sources correctement décodées par le nœud à l’intervalle de temps et l’ensemble n’est pas vide), et que le nœud i considéré à l’intervalle de temps l n’a décodé aucun nœud interférent (i.e. l’intersection entre l’ens emble de sources correctement décodées par le nœud i à l’interval et l’ensemble de sources interférentes est vide). D’un point de vue analytique, un événement de co upure se produit si le vecteur des débits de ces sources n’est pas compris dans la région de capacité MAC (en anglais « Multiple Access Channel », en français « canal d’accès multiple ») corresp ondante. L’annexe 1 présente plus en détail les événemen ts de coupure. P our déterminer les débits à allouer aux différentes sources, on doit don c résoudre un problème d’optimisation à plusieurs variables, en cherchant à maximiser une métrique de qualité de service du système de communication comme présen tée ci‐dessus. Selon un mode de réalisation particulier, il est po ssible de simplifier l’équation ci‐dessus, pour s’affranchir du calcul de l’intégrale pour l’é vénement de coupure tenant compte de la réalisation du canal ^ en utilisant une méthode de simulations de Monte‐C arlo. Ainsi, l’expression de l’événement de coupure tenant compte de la réalisation du canal peut s’exprimer sous la forme approchée suivante : où est une réalisation du canal ^^ basée sur la distribution des probabilités des liens indirects. Cette expression peut encore être simplifiée par la coupure due à l’inégalité du débit somme En variante, il est possible de supposer que la dis tribution statistique de chaque lien indirect suit une distribution de Dirac indépendante autour d e la racine carré des SNR de chaque lien indirect en faisant l’hypothèse d’une variance du bruit gale à 1 (bruit blanc additif gaussien), au lieu de calculer l’équation ci‐dessus. Par exemple, la distribution du canal ℎ ^,^ dont le SNR est ^^ ^,^ est approximée par Une telle variante peut réduire légèrement les per formances du système de communication, mais offre une solution pour simplifier la complexit de l’algorithme d’allocation de débits. On note par ailleurs qu’on a supposé jusqu’à p résent une sélection des nœuds et allocation des sous‐bandes connues, i.e. un ordonnancement conn u de la destination. Or comme indiqué ci‐dessus, l’efficacité spectral e dépend notamment de la sélection des nœuds et de l’allocation des sous‐bandes. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, les problèmes d’allocation des débits aux sources et de sélection des nœuds peuvent être r solus conjointement. En particulier, on constate qu’un vecteur ^^ ௧ , représentant les nœuds sélectionnés pour l’intervalle de temps t, dépend des débits allou s aux sources et des vecteurs représentant les nœ uds sélectionnés pour au moins un intervalle de temps précédent. On considère par exemple que la stratégie de séle ction des nœuds est basée sur une métrique de sélection de type bloc d’information mutuelle d ’évanouissement. On souhaite sélectionner le vecteur qui donne la pl us grande information mutuelle, pour la phase de transmission coopérative. Le vecteur sélectionné pour la phase de transmissio n coopérative peut s’écrire : avec ^^ ௧ l’ensemble de toutes les allocations possible s ^^ ௧ , qui correspond à l’activation des nœuds q ui peuvent aider la destination à l’intervalle de tem ps ^^, ^^ ് 0 (« round »). On souhaite également sélectionner le vecteur qui d onne la plus grande information mutuelle, pour la première phase de transmission. Toutefois, pour la première phase de transmission d’une trame, on souhaite allouer des sous‐bandes uniquemen t aux sources, en allouant au moins une sous‐ bande par source. Le vecteur sélectionné pour la première phase de transmission peut alors s’écrire : avec ^^ ௧ un sous‐ensemble de ^^ ௧ comprenant les vecteurs associés aux sources, à l’intervalle de temps ^^ ൌ 0. Selon une première approche, une recherche exhaustive peut être mise en œuvre pour la résolution conjointe des problèmes d’allocation de débits et de sélection des nœuds. Une telle approche étant particulièrement complexe et coûteuse, on propose ci‐après des approximations. Selon une deuxième approche, un algorithme de type BRD (« Best‐Response Dynamic ») peut être utilisé. Un tel algorithme est notamment prés enté en annexe 2. Selon cette approche, plutôt que résoudre conjointem ent les problèmes d’allocation de débit et de sélection des vecteurs, on cherche une soluti on pour chaque utilisateur / source de manière itérative. En d’autres termes, une solution sous‐optimale pour l’algorithme BRD est basée sur la détermination d’un débit optimal pour un utilisate ur / source pour un intervalle de temps donné, en considérant que les autres utilisateurs / sources so nt inactifs, i.e. n’émettent pas de données. Cet algorithme est répété successivement pour chaque utilisateur / source, puis pour l’ensemble des utilisateurs / sources, jusqu’à at teindre un point de convergence, au‐delà duquel to ut changement dans un débit alloué à un utilisateur / source conduit à une diminution de l’efficacité spectrale. Classiquement, l’algorithme BDR comprend deux phases : une phase d’initialisation et une phase de correction itérative. Au cours de la phase d’initialisation, on alloue d es valeurs de débits initiaux aux différentes sources. Différentes techniques peuvent être mises en œuvre pour la phase d’initialisation : initialisation aléatoire (« random initialization ») , initialisation à partir d’une valeur fixe (« f ixed value initialization »), initialisation de type « Genie A ided », etc. En particulier, l’initialisation selon l’approche Genie Aided » permet d’allouer un débit à un e source sans tenir compte des débits alloués aux au tres sources. Pour ce faire, pour le calcul du déb it initial alloué à une source, on fait l’hypothèse que les messages transmis par les autres sources s ont connus de tous les autres nœuds (source ou relais). En conséquence, les sources n’interférent pas entre elles. Une autre hypothèse peut être faite sur l’allocation des ressources, par exemple en considérant une approche aléatoire. L’annexe 3 pr sente notamment un exemple d’initialisation des valeurs de débits initiaux pour les différentes sou rces selon l’approche « Genie Aided ». Comme indiqué ci‐dessus, d’autres techniques peuve nt être mises en œuvre pour la phase d’initialisation. En particulier, la mémoire des so urces peut être utilisée, en utilisant par exemple les débits alloués aux différentes sources pour la tra nsmission d’une trame précédente, pour initialiser l’algorithme itératif de détermination des débits pour la transmission d’une trame courante. En effe t, il est probable que le canal global de transmission varie peu entre la transmission d’une trame précédente et la transmission d’une trame courante , ce qui signifie que l’allocation des débits pou r la trame courante devrait être assez proche de l’allo cation des débits pour la trame précédente. Quelle que soit la technique utilisée pour la phase d’initialisation, le choix d’un bon point de départ permet de faire converger l’algorithme BRD plus rapidement. Au cours de la phase de correction, les débits obt enus à l’itération précédente sont mis à jour, en cherchant à optimiser les performances du systèm e de communication (i.e. l’efficacité spectrale). 5.3 Structure simplifiée de la destination On présente finalement, en relation avec la figure 5, la structure simplifiée d’un nœud destination selon au moins un mode de réalisation d écrit ci‐dessus. Comme illustré en figure 5, une telle destination comprend au moins une mémoire 51 comprenant une mémoire tampon, au moins une unité de traitement 52, équipée par exemple d’une machine de calcul programmable ou d’une machine de calcul dédiée, par exemple un processeur P, et pilotée par le programme d’ordinateur 53, mettant en œuvre des étapes du procédé de réception selon au moins un mode de réalisation de l’invent ion. A l’initialisation, les instructions de code du programme d’ordinateur 53 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d’être exéc utées par le processeur de l’unité de traitement 52. Le processeur de l’unité de traitement 52 met en œuvre des étapes du procédé de réception décrit précédemment, selon les instructions du prog ramme d’ordinateur 53, pour : ‐ estimer des canaux de transmission associés aux liens directs entre lesdites sources et/ou relais et ladite destination, dits canaux directs, ‐ obtenir des statistiques des canaux de transmissi on associés aux liens indirects entre lesdites sourc es et/ou relais et ladite destination, dits canaux indir ects, ‐ déterminer, à partir desdites statistiques des canaux indirects et estimations desdits canaux directs , M débits à allouer aux M sources pour la transmis sion de ladite trame de données.
ANNEXE 1 L’indication d’événement de coupure individuelle ^ de la source s après l’intervalle t (round t) de transmission dépend du vecteur ^^ ௧ de sélection des nœuds, du vecteur d’allocation de sous‐bandes et du jeu , de sources décodées à la fin de l’intervalle précédent, t‐1. Il est en outre conditionnel de la connaissan ce des réalisations du canal des liens directs (des gains du canal) ainsi que d désigne le jeu des vecteurs de sélection (donc des nœuds sélectionnés) et des vecteurs d’allocation avec leur jeu de sources décodées associé déterminés pour les intervalles (rounds) précédant l’intervalle et le jeu ^ de sources décodées par la destination. Il faut noter que est le vecteur de sélection des nœuds source transmettant pendant la première phase de transmissio n, que est le vecteur d’allocation de sous‐ bandes allouées pour chaque source pendant la premi re phase de transmission et que est le jeu de sources décodées par la destination à l’issue de la première phase. L’indication d’événement de coupure commune pour le sous jeu de sources après l’intervalle de temps t (round t) est l’ vénement qu’au moins une source du sous‐jeu n’est pas décodée correctement par la destination à la fin de cet intervalle t. Par la suite, les dépendances de ^^ ^,௧ି^ sont omises pour simplifier les notations. On note , le jeu des sources non décodées avec succès par la destination à la fin de l’intervalle de temps t (round D’un point de vue analytique, l’indication d’év énement de coupure commune d’un sous jeu de sources intervient i.e. est satisfait si le vecte ur des débits de ces sources n’est pas compris d ans la région de capacité MAC correspondante. Ainsi, pour un sous‐jeu de sources donné, pour un vecteur candidat de nœuds sélectionnés et le vecteur ^^ ௧ d’allocation de sous‐bandes correspondant, cet événement peut s’exprimer sous la forme : traduit le non‐respect de l’inégalité MAC associée au débit somme des sou rces contenues dans ^^ : avec ^ ^^ l’index d’intervalle de temps (round) de la deuxième phase avec la convention que correspond à la fin de la première phase (phase d e transmission), ^ ^^ l’index correspondant au nœud source, ^ l’index correspondant à n’importe quel nœud (s ource et relais), ^ , le nombre de sous‐bandes allouées au nœud i pour l’intervalle de temps (round) ^ le nombre de sous‐bandes allouées à la source par la destination pour la première phase, avec ^^ ൌ ^ ഥ ^ \ ^^ représente le jeu de sources interférentes vaut un si d’une part l’intersection entre le jeu de sources correctement décodées par le nœud i à l’intervalle et l’ensemble n’est pas vide et d’autre part l’intersection entre le jeu de sources correctement décodées par le nœud à l’intervalle et le jeu de sources interférentes est vide, ^ ∧ représente le « et » logique, représente les crochets d’Iverson i.e. qui donne l a valeur 1 si l’événement P est satisfait et la valeur 0 si non, le bloc d’information mutuelle d’évanouissement du nœud i à la destination dpour les sous‐bandes allouées au nœud i à l’intervalle de temps mutuelle entre le nœud auquel est allouée la sous‐bande f à l’intervalle de temps (round) et la destination d. L’information mutuelle dépend de la puissance transmise sur la sous‐bande du canal i.e entre le nœud a ^,^ et la destination avec la puissance totale de ce nœud. Si le nœud i n’est pas sélectionné à l’intervalle de temp alors le bloc d’information mutuelle est nul. ^ le bloc d’information mutuelle d’évanouissement de la source s à la destination pour donnés, à l’intervalle de temps correspondant à la phase de transmission(première phase), ^ est le débit utilisé pendant la première phase avec le nombre de bits d’information utile transmise sur utilisations de canal. Par la suite l’évènement de coupure pour une sou rce donné s est défini sous la forme : qui est par définition l’intersection de tous les évènements de coupure commun correspondant à un jeu de sources ^^ incluant la source s. Une source s est en cou pure si et seulement il n’existe aucun jeu de sources Β la comprenant qui puisse être associé à un d codage sans erreur, vien Cet indication d’événement de coupure indique si une source est décodée sans erreur ( 0) ou si elle est en coupure^ Cette approche permet de prédire le résultat de la mise en œuvre d’un contrôle de parité (CRC check) sans passer par la simulation de l’ensemble de la chain e d’émission (codage modulation) et de réception (d tection/démodulation, décodage). En ceci, elle définit une abstraction de la couche physique. Certa ins ajustements obtenus par simulation (appelé calibration dans le cadre des abstractions de la cou che physique) pour un schéma de codage donné peuvent être réalisés en introduisant des paramètres de pondération des informations mutuelles et/ou des SNR des liens.
ANNEXE 2 ‐ Algorithme GA Algorithme 1 – Simulations de Monte‐Carlo pour fi xer la valeur initiale de la source s en utilisant une approche du type « Genie Aided » (GA):
ANNEXE 3: Algorithme BRD Algorithme 2 – algorithme « Best response dynamics » (BRD) (Dynamique de meilleure réponse) Algorithme 3 ‐ Simulations de Monte‐Carlo pour déterminer l’efficacité spectrale et le utilisé dans l’algorithme BRD (étape 8):