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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR SECURELY STARTING A MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/041019
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for securely starting a motor vehicle, said vehicle being equipped with a remote access control system to the vehicle and a hands-free starting system. Said method is characterized in that it consists in: querying (21) the remote system controlling access to the vehicle when making a start-up request only if the vehicle has been unlocked by the remote control device.

Inventors:
BRILLON ALAIN (FR)
LEFAURE PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/EP2001/013006
Publication Date:
May 15, 2003
Filing Date:
November 09, 2001
Export Citation:
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Assignee:
SIEMENS VDO AUTOMOTIVE SAS (FR)
BRILLON ALAIN (FR)
LEFAURE PHILIPPE (FR)
International Classes:
G07C9/00; (IPC1-7): G07C9/00
Foreign References:
DE19711901C11998-08-13
EP1128007A22001-08-29
EP1099814A12001-05-16
EP1041226A12000-10-04
Attorney, Agent or Firm:
Berg, Peter (Postfach 22.13.17 Munich, DE)
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Description:
Procédé de démarrage sécurisé pour un véhicule automobile.

La présente invention concerne un procédé de démarrage sécurisé pour un véhicule automobile. Ce procédé s'applique plus particulièrement aux véhicules munis d'un démarrage dit « main libre ».

II est déjà connu de démarrer un véhicule en utilisant un dispositif muni d'une télécommande RF (radio fréquence). De mme, le porteur d'un badge est reconnu lorsqu'il se présente à proximité de son véhicule. Le véhicule déverrouille le système d'ouverture des portes dès qu'il reconnaît le badge auquel il est associé. Pour démarrer le véhicule le conducteur actionne alors un bouton de démarrage. Pour autoriser ce démarrage, un calculateur de commande de l'habitacle dialogue avec le badge et, lorsqu'il reconnaît le badge, autorise toutes les actions demandées par le conducteur (dont le démarrage).

Ce procédé de démarrage avec dialogue entre un élément émetteur (badge, clef RF, etc...) présente cependant un inconvénient : à savoir, un dialogue bidirectionnel moyenne distance (1,5 m) s'établit entre la clef (ou le badge) et une antenne se trouvant à l'intérieur du véhicule et remplace le dialogue courte distance (actuellement de l'ordre de 5 cm) entre la clef (ou le badge) et une antenne se trouvant sur le contacteur antivol du véhicule.

Cette augmentation de la portée du dialogue pose un problème de sécurité. En effet, une personne mal intentionnée peut intercaler entre la voiture et la clef un relais radio non détectable par le système et ainsi permettre une reconnaissance de la clé à très longue distance. II devient alors possible pour cette personne mal intentionnée de démarrer le véhicule sans tre réellement en possession de la clef correspondante.

Le but de la présente invention est d'interdire le piratage d'une clef dans le but de s'introduire illicitement dans un véhicule.

A cet effet, la présente invention concerne un procédé de démarrage sécurisé pour un véhicule automobile, ledit véhicule étant équipé d'un système de télécommande de l'accès au véhicule et d'un système de démarrage dit main libre, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à : - vérifier l'état du système de télécommande de l'accès au véhicule lors d'une demande de démarrage et autoriser un dialogue avec le système de télécommande uniquement si le véhicule a été décondamné par le dispositif de télécommande.

Ainsi, il est impossible qu'une personne, qui se serait introduite par effraction dans le véhicule, puisse pirater le code de la clef normalement affectée à ce véhicule lorsque la demande de démarrage est actionnée, en plaçant un relais près du véhicule et en interrogeant une clef se trouvant à très grande distance (et donc à l'insu du propriétaire du véhicule).

En fait, le principe qui soutend l'invention est le suivant : une personne qui entre par effraction dans un véhicule n'a pas pu utiliser le système de télécommande d'accès au véhicule.

Ainsi, en créant une liaison entre le système d'accès par télécommande et le système de démarrage main libre, on interdit au système de démarrage de dialoguer systématiquement dès qu'une demande de démarrage est actionnée.

De ce fait, le pirate (la personne mal intentionnée) ne peut pas capter de communication et ne peut pas s'en servir (par l'intermédiaire d'un relais) pour aller interroger à grande distance la clef associée à ce véhicule.

Si le véhicule a été décondamné de manière mécanique (clef dans une serrure), ceci de manière tout à fait autorisée, le conducteur devra présenter sa clef devant une antenne de faible portée (3 cm) pour pouvoir accéder à la fonction de démarrage main libre.

D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à la lumière de la description qui suit, à titre d'exemple non limitatif et en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule associé à un système d'accès par télécommande, et - la figure 2 est un schéma synoptique illustrant le procédé selon l'invention.

Selon le mode de réalisation illustré aux figures 1 et 2, un véhicule 10 est muni d'un système d'accès par télécommande (non représenté) et d'un système de démarrage main libre (non représenté).

Le système d'accès par télécommande comporte généralement une clef 11 destinée à tre emportée par le conducteur et à lui permettre de verrouiller /déverrouiller son véhicule à distance.

Le système de démarrage main libre comporte notamment un bouton de démarrage (ou un moyen analogue) pour commander le démarrage du véhicule.

De manière connue, chacun de ces deux systèmes dialogue avec la clef 11 avant d'autoriser l'accès dans le véhicule ou son démarrage.

Le rayon de portée du système d'accès au véhicule est généralement de l'ordre de 100 m, tandis que la portée du système de démarrage est de l'ordre de 1, 5 m.

Le système classique de démarrage d'un véhicule nécessite qu'une clef (ou un badge) soit présente à un emplacement donné du véhicule. Un dialogue de très courte portée (quelques centimètres) s'établit alors entre la clef (le badge) et le dispositif de démarrage. Il est donc matériellement impossible de pirater les

codes échangés car il faudrait placer le dispositif pirate entre la clef et le système de démarrage distant d'à peine quelques centimètres.

Cependant, dans le cas d'un système de démarrage dit « main libre » selon l'invention, comme le dialogue s'établit dans un rayon de 1,5 m, il devient possible de le pirater et par là-mme de démarrer le véhicule sans tre réellement en possession de la clef.

Le but de la présente invention est d'interdire à une personne qui se serait introduite par effraction dans un véhicule (et donc sans la clef) de démarrer ce véhicule.

A cet effet, selon l'invention, lorsqu'une demande de démarrage main libre est activée (étape 20 figure 2), le système de démarrage ne cherche pas dans un premier temps à établir un dialogue avec la clef. Au contraire, il vérifie l'état du dispositif de décondamnation et va tout d'abord vérifier (sans dialoguer avec la clé ou le badge) si la décondamnation de l'accès au véhicule a été réalisé par la télécommande d'accès au véhicule (étape 21). Cette information est présente par exemple dans le calculateur disposé dans l'habitacle du véhicule. Si il y a bien eu décondamnation de l'accès par la télécommande d'accès au véhicule (étape 22), un dialogue s'établit avec la clef ou le badge afin d'autoriser le démarrage.

Si la réponse au test effectué à l'étape 21 est non, alors aucun dialogue n'est établit entre le système de démarrage et la clef ou le badge d'accès (étape 24) et le démarrage n'est, de ce fait, pas autorisé.

De ce fait, lors d'une tentative de démarrage non autorisée, l'état normal du véhicule est « condamné ». La demande de démarrage main libre ne provoquera aucune interrogation de la clef. II ne sera pas possible de relayer les transmissions d'informations vers la clef, pour essayer de pirater le système.

Dans le cas où le véhicule aurait été décondamné mécaniquement (ou par une commande manuelle) tout à fait licite, le conducteur devra utiliser une procédure de secours pour le démarrage. Cette procédure peut par exemple consister à présenter sa clef devant une antenne à faible portée (3 cm par exemple). Dans ce cas, on utilise le principe actuellement utilisé pour les systèmes avec antivol de démarrage. Ceci ne crée donc pas de dégradation du niveau de sécurité du système.

Cette procédure de secours pour le démarrage peut également tre utilisée en cas de désynchronisation d'une télécommande à code tournant.

Pour mémoire, on rappelle que lorsqu'une demande de démarrage main libre est activée, le système de télécommande de l'accès au véhicule peut se trouver dans quatre états différents, à savoir : - cas 1 : condamné par télécommande,

- cas 2 : condamné par clef mécanique (ou par commande manuelle), - cas 3 : décondamné par télécommande, ou - cas 4 : décondamné par clef mécanique (ou commande manuelle).

Dans les cas 1 et 2, le système de démarrage n'émettra aucun signal et le démarrage ne sera pas autorisé. Dans le cas 3, un signal sera émis et le démarrage sera autorisé. Dans le cas 4, le conducteur devra utiliser la procédure de secours pour faire démarrer le véhicule (le démarrage par simple appui sur le bouton de démarrage n'étant pas autorisé).

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de mise en oeuvre ci-dessus décrit et englobe toute variante à la portée de l'homme du métier.

Liste des références utilisées 10 véhicule 11 clef de télécommande 20-24 étapes du procédé de démarrage selon l'invention.