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Title:
METHOD FOR TEMPORAL INVERSION OF A WAVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/104473
Kind Code:
A1
Abstract:
According to the invention, a wave, corresponding to a signal s(t), may be temporally inverted by application of a first transformation to lower the central frequency thereof to produce a first set of transformed signals Ki(t), then a second set of transformed signals K'i(t) is produced, representing the temporal inversion signal s(-t) and a third transformation is applied to said second set to generate the temporally-inverted signal s (-t) .

Inventors:
FINK MATHIAS (FR)
LEROSEY GEOFFROY (FR)
DERODE ARNAUD (FR)
DE ROSNY JULIEN (FR)
TOURIN ARNAUD (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/000872
Publication Date:
November 03, 2005
Filing Date:
April 11, 2005
Export Citation:
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Assignee:
CENTRAL NAT DE LA RECH SCIENT (FR)
FINK MATHIAS (FR)
LEROSEY GEOFFROY (FR)
DERODE ARNAUD (FR)
DE ROSNY JULIEN (FR)
TOURIN ARNAUD (FR)
International Classes:
H03D7/00; H03D7/16; H04B7/005; H04L25/02; (IPC1-7): H04L25/02; H04B7/005
Foreign References:
US20040014498A12004-01-22
US20030138053A12003-07-24
EP0803991A11997-10-29
US20040014498A12004-01-22
US20030138053A12003-07-24
Other References:
GOMES J ET AL: "Asymmetric underwater acoustic communication using a time-reversal mirror", IEEE, vol. 3, 11 September 2000 (2000-09-11), pages 1847 - 1851, XP010521142
Attorney, Agent or Firm:
Burbaud, Eric (52 rue de la Victoire, Paris Cedex 09, FR)
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Description:
PROCEDE POUR INVERSER TEMPORELLEMENT UNE ONDE

La présente invention est relative aux procédés pour inverser temporellement des ondes. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé pour inverser temporellement une onde correspondant à au moins un signal initial s(t) où t est le temps, ce signal initial s(t) présentant une certaine fréquence centrale fO et une bande passante Δf, procédé dans lequel on détermine un signal d'inversion temporel α.s(-t), où α est un coefficient multiplicatif constant ou variable dans le temps et s(-t) est l'inversion temporelle de s(t) . Le document EP-A-O 803 991 décrit un exemple d'un tel procédé, qui présente l'inconvénient de faire appel à des approximations de l'inversion temporelle de certains signaux, ce qui ne fonctionne que dans certaines conditions particulières, notamment lorsque la bande passante est très étroite. La présente invention a notamment pour but de pallier cet inconvénient. A cet effet, selon l'invention, un procédé du genre en question est caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : on applique au signal initial s(t) une première transformation adaptée pour abaisser la fréquence centrale du signal et pour sensiblement ne pas entraîner de perte d'information par rapport au signal initial, ladite première transformation produisant un premier ensemble de signaux transformés comprenant au moins un premier signal transformé Ki (t) de plus faible fréquence centrale que le signal initial, ledit premier ensemble de signaux transformés Ki (t) étant représentatif dudit signal initial s(t), on applique à chaque premier signal transformé Ki (t), μne deuxième transformation produisant un deuxième signal transformé K'i(t) sensiblement de même fréquence centrale que le premier signal transformé, ladite deuxième transformation produisant ainsi un deuxième ensemble de signaux transformés K'i(t) à partir du premier ensemble de signaux transformés Ki (t), ladite deuxième transformation étant choisie pour que ledit deuxième ensemble de signaux transformés soit représentatif du signal d'inversion temporel s (-t) , on applique au deuxième ensemble de signaux transformés K'i(t) une troisième transformation qui génère le signal d'inversion temporel α.s(-t) . Grâce à ces dispositions, on parvient à produire une onde inversée temporellement sans avoir à travailler à la fréquence fO, ce qui, en mode numérique, nécessiterait d'échantillonner le signal à une fréquence d'échantillonnage au moins égale à deux fois la fréquence maximale du signal s(t) et impliquerait donc l'utilisation de matériels relativement coûteux, notamment si la fréquence fO est élevée. Au contraire, selon l'invention, on tire parti du fait que la bande passante Δf du signal s(t) est inférieure à fO pour ramener ledit signal à une plus faible fréquence sans perte d'information, ce qui est généralement possible par une opération simple et standard, par exemple de type démodulation. Le ou les signaux Ki (t) de plus faible fréquence peuvent alors être échantillonnés et traités pour obtenir le ou les signaux K'i(t) représentatifs de s(-t), avec une électronique fonctionnant à relativement faible fréquence et donc peu coûteuse. Par une opération standard par exemple de type modulation (par exemple l'opération inverse de celle appliquée initialement au signal s(t)), on revient ensuite à plus haute fréquence en recréant le signal s(-t) . Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - la bande passante Δf est inférieure à fO ; la troisième transformation est une transformation inverse de la première transformation ; la première transformation est une démodulation adaptée pour éliminer un signal de porteuse de fréquence fO pour extraire ledit premier ensemble de signaux transformés Ki(t)du signal initial s(t), et la troisième transformation est une modulation d'un signal porteur de fréquence fO par le ou les signaux K'i(t) ; la première transformation est une démodulation ~IQ~prôdul"sant: de"ux" premiers signaux transformés Kl(t)=I(t) et K2(t)=Q(t) tels que s(t) = I (t) cos (2π. f0.t) + Q (t) sin (2π.fO.t) , la deuxième transformation transforme le signal Kl (t) en K'l(t)≈K-t) et le signal K2 (t) en K'2(t)=- Q(-t), et la troisième transformation est une modulation IQ inverse de ladite démodulation ; la première transformation est une démodulation en amplitude et phase produisant deux premiers signaux transformés Kl(t)=A(t), et K2(t)=φ(t), où A(t) est l'amplitude du signal s(t) et φ(t) la phase du signal s(t), la deuxième transformation transforme le signal Kl (t) en K'l(t)=A(-t) et le signal K2(t) en K'2 (t)≈-φ(-t) , et la troisième transformation est une modulation inverse de ladite démodulation, produisant le signal d'inversion temporelle s (-t) =A(-t) cos [2π. f0.t-φ (-t) ] ; - la première transformation est un sous échantillonnage, avec une fréquence d'échantillonnage inférieure à 2fO mais au moins égale à 2Δf, produisant un seul signal transformé Kl (t), la deuxième transformation est une inversion temporelle transformant le signal Kl (t) en K' 1 (t) =K1 (-t) , et la troisième transformation est un filtrage de bande passante sensiblement égale à Δf et centrée sur fO, transformant K'l(t) en s(-t) ; la première transformation est un décalage en fréquence vers le bas, en bande intermédiaire, produisant un seul premier signal transformé Kl (t), la deuxième transformation est une inversion temporelle transformant le signal Kl (t) en K' 1 (t) =K1 (-t) , et la troisième transformation est un décalage en fréquence vers le haut, inverse dudit décalage en fréquence vers le bas ; - les première et troisième transformations sont réalisées sur des signaux analogiques, chaque premier signal transformé subit un échantillonnage et la deuxième transformation est réalisée numériquement avant de convertir chaque deuxième signal transformé en signal analogique ; l'échantillonnage est réalisé à une fréquence d'échantillonnage inférieure à la fréquence centrale fO ; l'onde est électromagnétique (par exemple une onde radio, voire une onde optique) ; - la fréquence centrale fO est comprise entre 0,7 et 50 GHz ; la fréquence centrale fO est comprise entre 0,7 et 10 GHz ; l'onde est choisie parmi les ondes acoustiques et les ondes élastiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : la figure 1 est un schéma de principe représentant un exemple de dispositif d'émission/réception d'ondes permettant de mettre en œuvre un procédé selon une forme de réalisation de l'invention, - et les figures 2 et 3 illustrent une application particulière du dispositif de la figure 1. La figure 1 représente un exemple de dispositif d'émission et de réception d'ondes, en l'occurrence des ondes électromagnétiques radio, permettant de capter une onde et de l'inverser temporellement. A cet effet, le dispositif 1 d'émission et de réception d'ondes représenté sur la figure 1 comporte par exemple : une unité centrale électronique 2, par exemple un micro-ordinateur ou un circuit électronique à microprocesseur (s) , une antenne de réception 3 d'ondes radio, adaptée pour capter un signal initial s(t) correspondant à une onde électromagnétique, où t représente le temps, - un ensemble démodulateur 4 recevant le signal s(t) initial capté par l'antenne de réception 3 et relié à l'unité centrale électronique 2 pour lui transmettre des signaux démodulés, un ensemble modulateur 5 relié à l'unité centrale électronique 2 pour recevoir de cette unité centrale des signaux démodulés représentatifs de l'inversion temporelle s (-t) du signal initial s(t), et une antenne émettrice 6 reliée à l'ensemble modulateur 5 pour émettre une onde électromagnétique correspondant au signal modulé α.s(-t), où s(-t) est l'inversion temporelle du signal initial s(t) et α est un coefficient multiplicatif, constant ou variable dans le temps. Tous ces éléments peuvent, le cas échéant, être compris dans un même appareil électronique tel qu'un radiotéléphone, une base fixe radiotéléphonique, ou autre. Le signal initial s(t) présente une certaine fréquence centrale fO et une bande passante Δf inférieure à fO, par exemple inférieure à fO/2 (généralement Δf est petite par rapport fO) . Le signal initial s(t) peut s'écrire en notation réelle : s (t) =A(t) cos [2π.f0.t+φ (t) ] , où A(t) est l'amplitude du signal s(t) et φ (t) sa phase. Le signal s(t) est donc, de façon générale, un signal modulé en amplitude et phase à partir d'une onde porteuse de fréquence fO, cette fréquence fO étant généralement connue à l'avance. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, l'ensemble démodulateur 4 comprend un démodulateur IQ 7 qui applique une première transformation au signal s(t) pour générer deux premiers signaux transformés Kl (t) = I(t) et K2 (t) = Q(t) correspondant respectivement à la modulation en phase et en quadrature du signal. En notation réelle, ces signaux I(t), Q(t) sont tels que : s(t) = I(t) cos (2π.fO.t) + Q(t) sin (2π.fO.t) . Ces signaux I(t), Q(t) sont fournis par le démodulateur IQ 7 à un convertisseur analogique digital 8 qui échantillonne lesdits signaux et les transmet sous forme numérique à l'unité centrale 2. Pour générer les signaux I(t), Q(t), le démodulateur IQ 7 peut par exemple comporter un amplificateur 9 qui reçoit le signal s(t) de l'antenne 3 et qui alimente deux circuits parallèles : un premier circuit dans lequel le signal s(t) est multiplié par un signal cos(2π.f0.t) et dans lequel le résultat de la multiplication est transmis à un filtre passe-bas 10 en sortie duquel se retrouve le signal I (t) , et un deuxième circuit dans lequel le signal s(t) est multiplié avec un signal sin(2π.fθ.t) et dans lequel le résultat de cette multiplication est transmis à un filtre passe-bas 10 en sortie duquel se retrouve le signal Q(t) . A partir des signaux I(t), Q(t) échantillonnés, l'unité centrale 2 applique aux signaux une deuxième transformation permettant d'obtenir des deuxièmes signaux transformés K'l(t) = I(-t) et K'2(t) = -Q (-t) . Ces signaux K'l(t), K'2(t) sont transmis sous forme numérique par l'unité centrale 2, en temps réel ou en temps différé, à l'ensemble modulateur 5, et ledit ensemble modulateur applique à ces signaux une troisième transformation, inverse de la première transformation susmentionnée, pour obtenir un signal s(-t) qui, en notation réelle, peut s'écrire : s(-t)=A(-t)cos[2π.f0.t-φ(-t) ] . Dans l'exemple représenté sur la figure 1, l'ensemble modulateur 5 comporte un convertisseur analogique-digital 11 qui reçoit les signaux I(-t), -Q(-t) sous forme échantillonnée de l'unité centrale 2 et qui remet ces signaux sous forme analogique, le convertisseur 11 alimentant deux circuits parallèles d'un modulateur IQ 12 : un premier circuit dans lequel le signal K'l(t) = I(-t) est multiplié avec un signal cos (2π. f0.t) , le résultat de cette multiplication traversant éventuellement un filtre passe-bande 13, et un deuxième circuit dans lequel le signal -Q(-t) est multiplié avec un signal sin(2π. fO. t) , le résultat de cette multiplication traversant éventuellement un filtre passe-bande 13. Les sorties des deux filtres passe-bande 13 sont additionnées pour reconstituer le signal s(-t) qui est transmis, par exemple par l'intermédiaire d'un amplificateur 14, à l'antenne émettrice 6. Au cours d'une ou plusieurs des première, deuxième et troisième transformations, le signal peut être multiplié par des coefficients constants ou non, de sorte que le signal d'inversion temporelle finalement obtenu peut s'écrire α.s(-t), α étant un coefficient constant ou non (dans tous les cas de figure, si α est un coefficient variable dans le temps, il est de préférence lentement variable par rapport à s(t)) . On notera que dans le processus de traitement des signaux, les conversions analogiques-digitales et le traitement d' inversion temporelle proprement dit sont effectués sur les signaux démodulés, ou signaux en bande de base, donc à une fréquence généralement inférieure à fO, beaucoup plus faible que la fréquence des signaux s(t) ou s(-t) . On peut donc utiliser, pour effectuer ces opérations, une électronique beaucoup plus simple que celle qui serait nécessaire pour inverser temporellement directement le signal s(t) afin d'obtenir le signal d'inversion temporelle s(-t) . A titre d'exemple, la fréquence centrale fO de l'onde électromagnétique peut être comprise entre 0,7 et 50 GHz par exemple entre 0,7 et 10 GHz. La bande passante Δf peut être comprise par exemple entre 1 et 500 MHz, par exemple entre 1 et 5 MHz. Bien entendu, ces valeurs de fréquences ne sont pas limitatives, et le procédé selon l'invention pourrait être utilisé pour traiter toutes sortes d'ondes électromagnétiques, y compris des ondes dont les fréquences se situeraient dans la plage des ondes optiques, notamment en remplaçant les antennes 3, 6 et les ensembles démodulateurs et modulateurs 4, 5 par des éléments équivalents fonctionnant en optique. On notera par ailleurs que les première deuxième et troisième transformations susmentionnées pourraient être différentes de celles explicitées ci-dessus, pourvu que : la première transformation produise un premier ensemble de signaux transformés, comprenant au moins un premier signal transformé Ki (t) de plus faible fréquence centrale que le signal initial s(t), ledit premier ensemble de signaux transformés Ki (t) étant représentatif du signal initial s(t) : autrement dit, la première transformation abaisse la fréquence centrale du signal, sensiblement sans perte d'information par rapport au signal initial s(t), la deuxième transformation produise au moins un deuxième signal transformé K'i(t) sensiblement de même fréquence centrale que le premier signal transformé, ledit deuxième ensemble de signaux transformés K'i(t) étant représentatif du signal d'inversion temporelle s(-t), et la troisième transformation génère le signal d'inversion temporelle s(-t) à partir du deuxième ensemble de signaux transformés, cette troisième transformation pouvant avantageusement être la transformation inverse de la première transformation susmentionnée. Comme expliqué précédemment, le signal peut être multiplié par des coefficients constants ou non au cours d'une ou plusieurs de ces transformations, auquel cas le signal 'final est α.s(-t) . ~ """ '" Dans les cas les plus courants, la première transformation peut être une transformation de type démodulation adaptée pour éliminer le signal de porteuse de fréquence fO et en extraire des signaux de modulation Ki (t) ou signaux en bande de base, la troisième transformation étant la modulation inverse, obtenue en modulant un signal porteur de fréquence fO par le ou les signaux K'i(t) . Ces modulations et démodulations peuvent être une démodulation IQ et une modulation IQ comme explicité ci- dessus, mais peuvent le cas échéant être une démodulation et une modulation en amplitude et phase. Dans ce cas, la démodulation, constituant la première transformation susmentionnée, produit deux premiers signaux transformés Kl (t) = A(t) et K2(t) = φ(t) correspondant respectivement à l'amplitude et à la phase du signal s(t) . La deuxième transformation génère alors, à partir des signaux Kl (t) et K2(t), des deuxièmes signaux transformés K'l(t) = A(-t) et K'2(t) = -φ(-t), et la troisième transformation est une modulation inverse de ladite démodulation, produisant le signal d'inversion temporelle s(-t) par modulation d'une porteuse de fréquence fO en amplitude et phase avec les deuxièmes signaux transformés K'l(t) et K'2(t) : s(-t)=A(-t)cos[2π.f0.t-φ(-t) ] . Par ailleurs, les première et troisième transformations susmentionnées peuvent également être des transformations différentes d'une démodulation et d'une modulation. Par exemple, la première transformation peut être un sous-échantillonnage du signal s (t) , avec une fréquence d'échantillonnage inférieure à 2fO mais au moins égale à 2Δf, produisant un seul signal transformé Kl (t) échantillonné. Dans ce cas, la deuxième transformation peut consister en une inversion temporelle qui génère un deuxième signal transformé K'l(t) = Kl (-t), et la troisième transformation peut consister en un filtrage du signal K'l(t) après conversion en signal analogique, ce filtrage ayant une bande passante centrée sur la fréquence fO et de largeur Δf. Selon une autre variante, la première transformation peut simplement consister en un décalage en fréquence vers le bas, en bande intermédiaire, produisant un seul premier signal transformé Kl (t) ayant une fréquence centrale supérieure à Δf/2, auquel cas la deuxième transformation est une inversion temporelle transformant le signal Kl (t) en K'l(t) = Kl (-t), et la troisième transformation est un décalage en fréquence vers le haut, inverse dudit décalage en fréquence vers le bas appliqué initialement au signal s(t) . Par ailleurs, on notera que l'onde électromagnétique correspondant au signal d'inversion temporelle s(-t) n'est pas forcément réémise immédiatement après que l'onde s(t) a été reçue par l'antenne 3. Au contraire, le signal s(-t), ou le ou les signaux K'i(t) représentatifs de ce signal d'inversion temporelle s(-t), peuvent être déterminés pendant une phase d'apprentissage et rester en mémoire de l'unité centrale 2 pour être réutilisés ensuite afin d'émettre une onde électromagnétique ayant des caractéristiques de focalisation spatiale et temporelle souhaitées. Par exemple, si l'unité centrale 2, l'ensemble démodulateur 4 et l'ensemble modulateur 5 sont intégrés dans un radiotéléphone, et si des éléments similaires sont intégrés dans une base fixe appartenant par exemple à un réseau de radiotéléphonie cellulaire, on peut concevoir que, pendant ladite phase d'apprentissage, la base fixe et/ou le radiotéléphone émettent un signal prédéterminé, par exemple un signal impulsionnel, et que le dispositif (radio téléphone ou base fixe) qui reçoit ce signal mémorise le signal d'inversion temporelle s(-t) correspondant ou les deuxièmes signaux transformés K'i(t) représentatifs de ce signal d'inversion temporelle. Dans ce cas, lorsque l'un des deux dispositifs doit envoyer un message m(t) à l'autre de ces dispositifs, il peut calculer un signal d'émission S(t) = m(t)®s(-t) où <S> est l'opérateur convolution, et émettre une onde électromagnétique correspondant à ce signal S(t) . Dans ce cas, particulièrement si le milieu ambiant est très réverbérant pour les ondes électromagnétiques, ce qui est généralement le cas notamment en milieu urbain, l'onde électromagnétique émise se focalise avec une grande précision sur le dispositif qui doit recevoir le message, et le signal capté par ce dispositif récepteur est directement le message m(t) . On peut ainsi obtenir une communication bidirectionnelle entre les deux appareils qui est extrêmement discrète, puisque les ondes électromagnétiques, du fait de leur focalisation étroite, ne sont captées efficacement que par les deux appareils. En milieu réverbérant, on augmente ainsi considérablement le débit d'ensemble d'un réseau de télécommunication radio intégrant l'ensemble de ces appareils. Bien entendu, l'étape d'apprentissage au cours de laquelle sont déterminés les signaux K'i(t) dans les différents appareils peut être réitérée à intervalles réguliers ou non, pour tenir compte des modifications du milieu (conditions météorologiques, déplacements d'objets réfléchissant les ondes électromagnétiques tels que véhicules ou autres, etc.) et/ou des déplacements des radiotéléphones mobiles intégrés dans le réseau de télécommunication. Par ailleurs, on notera également que les antennes émettrice 6 et réceptrice 3 peuvent être confondues et remplacées par une seule antenne, par exemple dans des applications de télécommunications. TuuterfO±s, CHB—arrtemrers—ττe~~srπτt—pars—forcément situées au voisinage l'une de l'autre. De plus, l'antenne réceptrice 3 peut éventuellement n'être utilisée qu'au cours d'une étape d'apprentissage initiale permettant de déterminer les signaux K'i(t), par exemple lorsqu'on souhaite utiliser le procédé selon l'invention uniquement pour une communication unidirectionnelle, ou pour des applications autres que des applications de télécommunication, notamment des applications visant à détruire ou chauffer un milieu de façon très localisée en focalisant des ondes électromagnétiques au point initial où se trouvait l'antenne réceptrice 3. Dans ce cas, il est possible par exemple, au cours de la phase d'apprentissage, de faire émettre un signal prédéterminé S(t) par l'antenne émettrice 6, de capter l'onde électromagnétique s(t) correspondante, au moyen de l'antenne réceptrice 3, à un emplacement 15 (figure 2) où l'on souhaite focaliser les ondes électromagnétiques, puis de déterminer les signaux K'i(t) par l'une des méthodes indiquées précédemment, ce qui permet ensuite de générer, au niveau de l'antenne 6, un signal d'inversion temporelle s(-t) . Lorsqu'on émet ensuite ce signal s(-t) au niveau de l'antenne émettrice 6, éventuellement après démontage de l'antenne 3 (figure 3), le signal prédéterminé (par exemple un signal impulsionnel, ou autre) initialement émis par l'antenne émettrice 6 au cours de la phase d'apprentissage, est reçu de façon très focalisée à l'emplacement 15 occupé initialement par l'antenne réceptrice 3. Pour focaliser très précisément les ondes sur la zone 15, il est également possible d'émettre initialement le signal souhaité S(t) depuis la zone 15, puis de capter le signal correspondant s(t) au niveau de l'antenne 3, confondue avec l'antenne 6 ou très voisine de cette antenne 6. En ré-émettant ensuite le signal α.s(-t) par l'antenne 6, on peut générer une onde S(t) focalisée très précisément sur la zone 15, le cas échéant après enlèvement de l'antenne ayant initialement émis le signal S(t) . Pour améliorer la qualité de la focalisation des ondes, il est possible d'utiliser le procédé selon l'invention en émettant et/ou en recevant les ondes par l'intermédiaire d'une cavité réverbérant les ondes électromagnétiques (ou, lorsque les ondes sont acoustiques, par l'intermédiaire d'une « cavité » au sens acoustique, constituée par exemple par un objet solide réverbérant pour les ondes acoustiques, par exemple comme décrit dans la demande de brevet français n°03 09140 déposée le 25 juillet 2003) . Par ailleurs on notera qu'une même unité centrale 2 pourrait être reliée à un réseau de plusieurs antennes 3 et 6, reliées par exemple chacune à un ensemble 4 ou 5 respectivement démodulateur ou modulateur. Par exemple, si le dispositif 1 comporte un nombre J d'antennes réceptrices 3 et un nombre L d'antennes émettrices 6, l'unité centrale 2 pour calculer J*L ensembles de signaux Kiji(t) qui permettent de déterminer J*L signaux d' inversion temporelle Sji (-t), à partir de J*L signaux initiaux Sji(t) . On notera également que, dans les différents modes de réalisation de l'invention, les signaux K'i(t) et/ou les signaux s(-t) correspondant à une ou plusieurs antennes peuvent être utilisés le cas échéant de façon itérative, par exemple comme indiqué dans le document WO-A-03/101302, de façon à maximiser la précision de la focalisation des ondes électromagnétiques. Enfin, le procédé selon l'invention est applicable non seulement aux ondes électromagnétiques, mais également 5 aux ondes acoustiques ou élastiques, en remplaçant simplement les antennes 3, 6 par des transducteurs acoustiques, en permettant des applications de communication par voie acoustique (par exemple de communication sous-marine) ou encore d'imagerie ultrasonore -1-0 (échog-r-a-pbie—ou--simiia-i-r-e7—m±c-roscop-i-e-T—e tc-—)~τ— ——