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Title:
METHODS AND DEVICES FOR PRODUCING ELECTRICITY BY THE ACTION OF LIQUID PISTONS IN ELECTRICITY-GENERATING TANKS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/237720
Kind Code:
A1
Abstract:
Liquid pistons are currently used for compressed gas energy storage, not for energy production. According to the invention, the penetration or withdrawal, due to hydraulic pressure, of the liquid pistons of tanks descending and rising in the marine environment from upper and lower levels where the submerged weight of the tanks is made zero increases at an accelerated speed: the greater the absolute value of the submerged weight, the faster the tanks either descend or rise. This phenomenon generates electrical energy obtained by braking the acceleration of the movement of the tanks, which are thus qualified as electricity generators. These tanks are filled with lighter air at the top and are naturally held in a vertical position to form chain links. Marine power plants are made up of these chains, which form vertical cages that can, in a horizontal position, be built and moved to their production site. The production of electricity by these marine power plants should make it possible to increase the share of renewable, green and steady energy sources in global energy production.

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Inventors:
GALLAND JEAN-CLAUDE (FR)
MARTEAU JEAN-GABRIEL (FR)
GALLAND MIREILLE (FR)
DESOUCHES BÉATRICE (FR)
BAUGIER JEAN-CHRISTOPHE (FR)
NUSSBAUMER KARINE (CH)
Application Number:
PCT/EP2023/065454
Publication Date:
December 14, 2023
Filing Date:
June 09, 2023
Export Citation:
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Assignee:
GALLAND JEAN CLAUDE (FR)
MARTEAU JEAN GABRIEL (FR)
GALLAND MIREILLE (FR)
DESOUCHES BEATRICE (FR)
BAUGIER JEAN CHRISTOPHE (FR)
NUSSBAUMER KARINE (CH)
International Classes:
F03B17/04
Domestic Patent References:
WO2011061391A12011-05-26
Foreign References:
US20110162356A12011-07-07
US3934964A1976-01-27
JPH04269382A1992-09-25
GB2430471A2007-03-28
FR2830575A12003-04-11
US3934964A1976-01-27
GB2430471A2007-03-28
EP14170723A2014-06-02
Attorney, Agent or Firm:
OUDIN, Stéphane (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé de production d'électricité par un réservoir de gaz comprimé en immersion, qualifié électrogène, dont la partie supérieure fermée (1) contient ledit gaz et la partie inférieure (2) est ouverte sur le liquide dans lequel il est immergé caractérisé en ce que :

- on définit le poids immergé d'un dit réservoir de gaz comprimé directement par le liquide dans lequel il est immergé, la partie dudit liquide intérieure audit réservoir étant qualifiée de piston liquide (3) et ladite compression à une profondeur comprise entre deux niveaux dits supérieur (4) et inférieur (5) étant égale à la pression hydraulique existant à ladite profondeur

- en ce que la mesure du volume de gaz (6) détermine pratiquement le volume immergé dudit réservoir dont les parois ont une très faible épaisseur du fait que ladite pression hydraulique règne aussi bien à leur intérieur qu'à leur extérieur,

- en ce que un dit réservoir électrogène contenant un piston liquide, dont le volume de gaz comprimé à ladite pression hydraulique aux dits niveaux supérieur et inférieur est le même, subit à ces profondeurs la même poussée d'Archimède,

- en ce que la différence de masse dudit même volume de gaz différemment comprimé n'a pas d'incidence sensible sur le poids immergé du réservoir audits niveaux du fait que la masse volumique du gaz, même comprimé, est très faible par rapport à celle dudit liquide -et en ce que ledit poids immergé dudit réservoir électrogène contenant un piston liquide est pratiquement le même auxdits niveaux supérieur et inférieur lorsque le piston liquide comprime le même volume de gaz et on définit un mode de production d'énergie par un dit réservoir, contenant un piston liquide en dites positions d'action, en ce que un dit même volume de gaz obtenu par une position du piston liquide (7), dite de flottaison, permet d'annuler ledit poids immergé du réservoir électrogène aux dites profondeurs supérieure et inférieure, en ce que deux volumes de gaz, l'un à ladite profondeur supérieure correspondant à un enfoncement du piston liquide (8) supérieur à celui de ladite flottaison, l'autre à ladite profondeur inférieure correspondant à un enfoncement (9) inférieur à celui de ladite flottaison rendent respectivement ledit réservoir électrogène plus lourd que le liquide à ladite profondeur supérieure et plus léger que le liquide à ladite profondeur inférieure, en ce que lesdits poids immergés rendus ainsi soit positifs soit négatifs entraînent lesdits réservoirs électrogènes soit en descente (10) soit en montée (11), les rendant ainsi actifs, en ce que plus un dit réservoir électrogène descend et plus il monte plus le niveau du piston liquide monte (12) et descend (13), entraînant une croissance et une décroissance dudit poids immergé du réservoir électrogène en ce que ces croissance décroissance provoquent une augmentation de la vitesse en descente comme en montée, en ce que le maintien desdites vitesses de descente et de montée à une vitesse fixée, dite de croisière, se traduit par un frein moteur dit net, en ce que ledit frein moteur net prend en compte les forces contraires nécessaires à vaincre les forces de traînée desdits réservoirs en vitesse de croisière, en ce que ledit frein moteur net est exercé par un générateur d'électricité (14),, du type moteur- générateur à modulation de puissance, dont la rotation est entraînée par la translation des réservoirs comme un pignon (15) l'est par une crémaillère (16), en ce que pour rendre actif en descente le réservoir électrogène son niveau bas (17) doit être relevé par évacuation de gaz et remontée du piston au niveau correspondant audit enfoncement supérieur à la ligne de flottaison, en ce que pour rendre actif en montée le réservoir électrogène son niveau haut (18) doit être abaissé par injection de gaz comprimé et descente du piston au niveau correspondant audit enfoncement inférieur à la ligne de flottaison, et en ce que ledit générateur produit de l'énergie électrique en descente comme en montée dudit réservoir électrogène et consomme l'énergie électrique nécessaire à effectuer ladite injection de gaz comprimé pour rendre actif en montée ledit réservoir électrogène.

2. Procédé de production d'électricité par un réservoir électrogène selon la revendication

1 , caractérisé en ce que :

- on définit une production d'énergie par ladite évacuation de gaz comprimé permettant de rendre actif en descente ledit réservoir électrogène en ce que la diminution de volume de gaz comprimé entraînée par ladite évacuation représente pour lesdits réservoirs une perte d'énergie en gaz comprimé, en ce que cette énergie est récupérée sous forme d'énergie cinétique par des dispositifs du type turbines à gaz et en ce que lesdites turbines à gaz produisent une énergie électrique qui permet d'augmenter ladite production d'énergie électrique par le générateur.

3. Procédé de production d'électricité par des réservoirs électrogènes selon l'une quelconque des revendications 1 et 2 , caractérisé en ce que :

- on définit un déplacement continu dans un sens déterminé (19) en dite vitesse de croisière de dits réservoirs électrogènes en ce que au-delà de dits niveaux supérieurs (20) et inférieurs (21) les réservoirs électrogènes qui ont atteint ces niveaux en montée et en descente entraînent par des axes (22) et (23) des poulies (24) et (25) qui guident des poursuites de leurs déplacements à vitesses de rotation constantes déterminées par ladite vitesse de croisière, en ce que, au cours desdites poursuites, s'effectuent desdites évacuation et injection de gaz des pistons liquides les entraînant en montée et descente, en ce que, en fin desdites poursuites, lesdits réservoirs électrogènes, guidés par lesdites poulies, rejoignent lesdits niveaux supérieur et inférieur à partir desquels ils entreprennent leurs descente et montée et ainsi lesdits déplacements sont rendus continus, en ce que lesdites poulies sont entraînées en permanence par au moins un dit axe et disposent sur leur périphérie soit de deux emplacements diamétralement opposés (26) réservés auxdits axes soit de plus de deux emplacements (27) régulièrement répartis sur ladite périphérie, en ce que au moins une dite poulie est freinée par un dit générateur d'électricité (28) dont la production est générée par l'ensemble desdits freins moteurs net des réservoirs en action entre lesdits niveaux supérieur et inférieur, en ce que lesdits axes des réservoirs électrogènes sont reliés entre eux par des liaisons de même longueur

(29) leur permettant d'occuper desdits emplacements régulièrement répartis sur lesdites poulies, en ce que ladite longueur des liaisons entre réservoirs est réduite pour permettre un nombre maximum de réservoirs entre lesdits niveaux supérieurs et inférieurs tout en réservant, entre réservoirs, un espace

(30) suffisant pour permettre le passage du liquide qui remplit et vide les pistons, en ce que lesdites poulies garnies de N dits emplacements ont leur diamètre imposé par une circonférence de N fois ladite longueur de liaison, en ce que la position (31) desdits axes dans la hauteur desdits réservoirs électrogènes, supérieure à celle de leur centre de gravité (32) vides de gaz, permette à la partie haute de ceux-ci d'avoir un poids immergé inférieur à leur partie basse, différence accentuée par la poussée d'Archimède suite à l'introduction dudit gaz et en ce qu'une rotation libre autour de leurs dits axes permet auxdits réservoirs électrogènes de rendre en permanence leur orientation en direction verticale, condition indispensable au bon fonctionnement de leurs dits pistons liquides. . Dispositifs de production d'électricité par l'application des procédés objets d'une quelconque revendication 1 à 3, caractérisé en ce que : - on définit les dispositifs permettant à la fois l'entraînement de poulies jumelées dites hautes (34) et (35) et basses (36) et (37) et lesdites évacuations (38) et injection (39) du gaz desdits réservoirs électrogènes en ce que lesdits axes des réservoirs électrogènes d'entraînement des poulies sont constitués de bagues cylindriques (40) et (41), dites bagues d'entraînement, en ce que lesdites bagues d'entraînement sont reliées entres elles par des liaisons du type chaînes (42) et (43), dites chaînes de liaison, dont les extrémités sont pourvues d'anneaux (44) et (45) de fixation auxdites bagues d'entraînement n'entravant pas leur rotation et celle desdits réservoirs, en ce que ledit entraînement des poulies par les bagues est réalisé par le blocage de celles-ci dans des encoches (46) et (47), dites d'entraînement, découpées dans lesdites poulies auxdits emplacements réservés aux axes des réservoirs, en ce que ledit gaz est évacué d'au-dessus le niveau desdits pistons liquides et y est injecté par au moins un conduit-cheminée (48) intérieurs aux réservoirs électrogènes, en ce que, après avoir franchi au moins une desdites bagues d'entraînement, ledit gaz circule à l'intérieur de conduits (49) et (50), dits branches, équipant au moins une dite poulie haute et basse, en ce que l'une des deux poulies jumelées hautes n'est pas équipée de dites branches et a son axe plein et freiné par un dispositif (51) qui entraîne en rotation ledit générateur d'électricité, en ce que ledit branchement entre réservoirs et branches de poulie haute et basse est rendu étanche par le déplacement d'un dispositif d'étanchéité du type bagues d'étanchéité (52) et (53), qui assure l'étanchéité lors du déplacement relatif réservoir-poulie et en ce que des vannes du type soupape motorisée, dites de branchement, mues par électro-aimants, qui équipent les unes (54) et (55) lesdites bagues d'entraînement, les autres (56) et (57) lesdites branches de poulie haute et basse, et assurent la fermetures des sortie et entrée de gaz, sont plaquées les unes contre les autres par un effet de piston tout en maintenant l'étanchéité.

5. Dispositifs de production d'électricité selon la revendication 4, permettant ladite action des bagues d'étanchéité et vannes de branchement, caractérisé en ce que :

- on définit la liaison entre dites bagues d'étanchéité et soupapes de branchement en ce que, avant branchement, une dite bague d'étanchéité (58) assure à la fois l'étanchéité entre une première dite soupape de branchement (59) et soit une dite bague d'entraînement de réservoir soit une dite branche de poulie avec laquelle ledit branchement est effectué, en ce que, avant branchement, une dite seconde soupape de branchement (60), plaquée contre ladite première soupape de branchement , et ladite bague d'étanchéité, assure l'étanchéité avec soit une dite branche de poulie soit une dite bague d'entraînement, son diamètre (61) étant ainsi supérieur à celui (62) de ladite première vanne de l'épaisseur (63) de ladite bague d'étanchéité, en ce que, lors dudit branchement, ladite première soupape entraîne ladite bague d'étanchéité a l'aide de dispositifs du type crochets (64) jusqu'à ce que celle-ci assure l'étanchéité entre lesdites bagues d'entraînement et branches de poulie, en ce que lesdites soupapes de branchement s'écartent ensuite de ladite bague pour permettre la circulation du gaz, et en ce que, en fin de dit branchement, ladite seconde soupape de branchement entraîne par poussée ladite bague d'étanchéité jusqu'à ce que soupapes et bagues retrouvent leur positions occupées avant ledit branchement, ladite deuxième soupape de branchement assurant ladite étanchéité de soit une dite branche de poulie soit une dite bague d'entraînement en lieu et place de ladite bague d'étanchéité.

6. Dispositifs de production d'électricité selon l'une quelconque des revendications 4 et 5 rendant actifs et inactifs les dites liaisons étanches et permettant ladite circulation de gaz, caractérisé en ce que : on définit des contacts par pression (65) et (66) en ce qu'ils équipent toutes lesdites encoches d'entraînement desdites poulies haute et basse en ce qu'ils sont rendus actifs par lesdits blocages des bagues d'entraînement dans lesdites encoches en ce qu'ils commandent la mise hors d'eau (67) de la liaison réservoir-branche de poulie par lesdites bagues d'étanchéité et en ce que le lancement de la circulation de gaz (68) suit automatiquement,

- et on définit les moyens d'interruption de la circulation de gaz qui suit ledit lancement en ce que ladite interruption est commandée par des capteurs de niveaux (69) et (70), dont sont équipées les parties hautes des intérieurs desdits réservoirs électrogènes, lorsque sont atteints lesdits niveaux de pistons liquides correspondant auxdits enfoncements supérieur et inférieur à la ligne de flottaison, en ce que la circulation de gaz (71) débute par ledit lancement, se poursuit et se termine par le retour en position initiale (72) desdites soupapes de branchement en ce que la durée de ladite circulation est fonction du débit de gaz, en ce que ladite circulation de gaz est interrompue avant le retrait (73) des bagues d'étanchéité permettant l'immersion des parois de liaison de réservoir et de bague de poulie et en ce que le débit de ladite circulation de gaz permet de conserver, après sa dite interruption, une marge de temps (74) avant que lesdits anneaux de fixation ne quittent leurs encoches.

7. Dispositifs de production d'électricité selon l'une quelconque des revendications 4 à 6 permettant l'alimentation électrique desdits réservoirs électrogènes et poulies par lesquelles circule le gaz, caractérisé en ce que :

- on définit l'alimentation électrique par ladite poulie haute des réservoirs auxquels elle est branchée en ce qu'elle se fait depuis les installations électriques de surface par lesdits câbles électriques (75) et (76) qui sont reliés à sec auxdits équipements de branches de poulies par des contacts circulaires glissants (77) et (78) qui assurent des contacts glissants tout au long des déplacements relatifs réservoir-poulie, contacts asséchés par ladite circulation de gaz, en ce que l'alimentation électrique d'un réservoir électrogène branché s'effectue à sec par des mécanismes de branchement électriques (79), qui équipent chacune des dites branches de la seule poulie haute, constitués de bras circulaires télescopiques mus par un moteur électrique qui déplacent une prise mâle de câble électrique d'alimentation au travers des passages laissés libres (80) par l'ouverture desdites soupapes de branchement et les mettent en contact des prises femelles (81) disposées dans lesdites bagues d'entraînement des réservoirs branchés, contact également asséché par ladite circulation de gaz, en ce que lesdites prises femelles sont constituées de demi-couronnes conductrices qui assurent également des contacts glissants tout au long desdits déplacements relatifs réservoir-poulie, en ce que l'alimentation électrique est établie dans un réservoir à l'issue d'une durée (82), dite initiale, comprenant celles desdits mise hors d'eau et lancement de la circulation de gaz auxquels s'ajoute celle du branchement électrique (83), en ce que, pendant ladite durée, un réservoir précédant dans son déplacement ledit réservoir branché électriquement, dit précédent, doit se situer au même instant à une distance (84) au cours de laquelle il est branché électriquement, en ce que, à ladite distance à laquelle se trouve ledit réservoir précédent, celui-ci n'est pas encore débranché du fait que ladite distance est inférieure à la distance limite de branchement électrique (85), en ce que ladite distance limite de branchement électrique est limitée par la position ((86) du débranchement électrique dudit réservoir en limite de circulation de gaz, en ce que une dite distance inférieure, permettant une dite alimentation électrique continue, est obtenue avec ledit réservoir précédent bloqué dans une encoche d'une poulie disposant d'au moins quatre encoches, ladite position du réservoir précédent sur une poulie disposant de trois et deux encoches dépassant ladite position limite et en ce que ladite alimentation électrique continue est assurée d'abord par ledit réservoir précédent ledit réservoir branché le temps que celui-ci soit branché électriquement, ensuite par ledit réservoir branché et son dit réservoir précédent tant que ce dernier ne dépasse pas ladite position limite, puis par le seul dit réservoir branché jusqu'à ce que le réservoir qui le suit dans son déplacement, dit suivant, soit branché électriquement, par ledit réservoir suivant une fois électriquement branché et par ledit réservoir branché jusqu'à ce qu'il atteigne ladite position limite et enfin, au cours de son branchement électrique, par le seul dit réservoir suivant après que ledit réservoir branché ait dépassé ladite position limite et on définit l'alimentation électrique de l'ensemble des réservoirs en ce que tous lesdits réservoirs électrogènes sont branchés les uns aux autres par des câbles électriques (87) et (88) suivant lesdites chaînes de liaison et en ce que sont alimentés électriquement en permanence lesdites soupapes de branchement, prises femelles et capteurs de niveau non seulement desdits réservoirs branchés mais également de tous les autres.

8. Dispositifs de production d'électricité selon l'une quelconque des revendication 4 à 7, permettant une maintenance à sec des équipements desdits réservoirs électrogènes et desdites poulies qu'ils entraînent, caractérisé en ce que :

- on définit un monte-charge (89) qui dessert les volumes dits communs supérieur (90) et inférieur (91), communs auxdites branches des poulies haute et basse,

- en ce que lesdites dessertes s'effectuent à sec à l'intérieur d'une cage étanche (92) résistant à la pression hydraulique, dont la liaison avec lesdits volumes communs s'effectue par des volumes (93) et (94), constituant des paliers, dont ladite cage est isolée par des portes motorisées étanches (95) et (96), dites palières, en ce que lesdites gaînes d'évacuation de gaz (97) et d'injection (98) débouchent sur lesdits paliers au travers de vannes motorisées dites aérauliques (99) et (100), en ce que lesdits paliers sont isolés desdits volumes communs par des vannes motorisées dites d'accès (101) et (102), en ce que la liaison entre lesdits paliers fixes et lesdits volumes communs en rotation avec lesdites poulies qu'ils équipent est obtenue par des conduits circulaires (103) et (104), qui les prolongent au delà desdites vannes d'accès, garnis de joints circulaires assurant l'étanchéité de ladite liaison et en ce que, à partir des deux dits paliers, ladite maintenance à sec des équipements desdits réservoirs électrogènes et desdites poulies qu'ils entraînent est assurée en utilisant ledit monte-charge, ses équipements et ceux desdits paliers

- et on définit l'utilisation dudit monte-charge et de ses équipements en dit fonctionnement et au cours desdites maintenances en ce qu'ils sont alimentés en permanence en énergie électrique depuis les installations électriques de surface par lesdits câbles électriques (105) et (106), en ce que s'ajoutent aux alimentations desdits équipements des branches et réservoirs celles, en partie haute (107) et en partie basse (108), desdites portes d'accès, desdites vannes aérauliques et desdites vannes d'accès, en ce que, au cours dudit déplacement des réservoirs et de la production de ladite cage de réservoirs électrogènes, lesdites portes palières sont fermées alors que lesdites vannes aérauliques et lesdites vannes d'accès sont ouvertes, les paliers sont constamment en liaison avec au moins un dit réservoir branché et sont respectivement aux pressions hydrauliques régnant aux niveaux supérieur et inférieur, en ce que, pour permettre la maintenance à faible pression, au cours de celle-ci lesdites soupapes de branchement des bagues d'entraînement des réservoirs électrogènes branchés à ladite poulie basse restent plaqués à leurs dites bagues d'étanchéité, mettant ainsi les branches de ladite poulie basse à l'abri de la pression hydraulique audit niveau inférieur, en ce que la maintenance des réservoirs électrogènes est assurée uniquement à partir desdites branches de la poulie haute, en ce que la maintenance est effectuée au cours d'arrêts lorsque les réservoirs branchés occupent les positions sur les poulies correspondant audit excès de durée de branchement et de débranchement au cours duquel le maximum de réservoirs sont branchés en ce que le nombre desdits arrêts est égal au nombre total de réservoirs électrogènes divisé par le nombre de réservoirs branchés et débranchés simultanément et en ce qu'est effectuée la maintenance de tous lesdits réservoirs électrogènes et de leur alimentation électrique au cours desdits arrêts, la maintenance des équipements desdites poulies haute et basse et de leur alimentation électrique au cours de deux d'entre eux et la maintenance desdits paliers du monte- charge, de leurs équipements et de leur alimentation électrique au cours de seulement l'un d'entre eux.

9. Procédé de production d'électricité par des réservoirs électrogènes selon l'une quelconque des revendication 1 à 3, pouvant utiliser des dispositifs visés à l'une quelconque des revendications 4 à 8, lesdits réservoirs électrogènes formant des unités de centrale électrique immergée, dites cages de centrale (109), caractérisé en ce que : - on définit la composition d'une dite cage de centrale électrique dont la production est la plus constante possible en ce que l'arrêt de ladite production d'électricité d'un réservoir électrogène (110) en fin de montée (111) entraîne une variation (112) de la production de l'ensemble des réservoirs de ladite cage de centrale électrique, en ce que, lorsque ce dit arrêt se produit simultanément avec un arrêt de ladite production d'électricité d'un réservoir électrogène (113) en fin de descente (114), une variation supplémentaire (115) de ladite production de l'ensemble des réservoirs d'une dite cage de centrale est enregistrée, en ce que, à l'inverse, si aucun dit arrêt simultané n'intervient, ladite production en descente enregistre au contraire une diminution (H6) de ladite variation, en ce que la deuxième solution favorise une dite production constante, en ce que les conditions de ladite deuxième solution sont que soient impairs le nombre (117), supérieur à deux, de dites encoches d'entraînement desdites poulies haute et basse d'une dite cage de centrale et le nombre (118) de ses dits réservoirs, en ce que d'autres solutions sont possibles avec décalage des rotations desdites poulies haute et basse, en particulier une dite troisième, avec un nombre pair, supérieur à deux, de dites encoches d'entraînement par poulie et impair de dits réservoirs électrogènes et, une dite quatrième, avec un nombre impair, supérieur à deux, de dites encoches d'entraînement par poulie et impair de dits réservoirs électrogènes, en ce que seule, parmi lesdites autres solutions, ladite troisième solution favorise une dite production constante et en ce que ladite production aussi constante que possible est obtenue par un ensemble de dites cages constituant une centrale électrique immergée, respectant les conditions de l'une desdites deuxième et troisième solution, dont le fonctionnement est décalé, dans le temps de parcours par leurs réservoirs, de ladite distance entre deux d'entre eux de façon à lisser les variations de production des réservoirs électrogènes pendant lesdits parcours.

10. Procédé de production d'électricité selon l'une quelconque des revendication 1 à 3 et 9, pouvant utiliser des dispositifs visés à l'une quelconque des revendications 4 à 8, par lesdits réservoirs électrogènes formant desdites cages de centrale, caractérisé en ce que :

- on définit la construction desdites cages de centrale en position horizontale (119) en ce que lesdits réservoirs électrogènes qui les constituent (120) sont en positions verticales perpendiculaires à ladite position horizontale de leurs cages, en ce que l'immersion desdites cages de centrale se fait dans leurs dites positions horizontales et en ce que l'air emprisonné dans lesdits réservoirs électrogènes en positions verticales entraîne la flottaison desdites cages de centrale permettant leur déplacement, soit isolément soit groupées après liaison à d'autres cages destinées à constituer la même centrale électrique immergée, jusqu'au lieu fixé pour leurs immersions

- et on définit l'exécution de ladite immersion desdites cages de centrales soit isolées soit regroupées à plusieurs en ce que les réservoirs (121) qui sont placés du côté des bases (122) desdites cages de centrale sont vidés d'air et remplis d'eau, en ce que la réduction de la poussée d'Archimède dans les réservoirs où l'eau monte entraîne un enfoncement desdites bases provoquant un basculement (123) desdites cages de ladite position horizontale à la position verticale (124) de flottaison en ce que ledit basculement est suivi d'une immersion verticale (125) desdites cages de centrale par vidange de gaz et remplissage d'eau de réservoirs électrogène constituant lesdites cages de centrale électrique et en ce que ladite immersion verticale se poursuit soit jusqu'à atteindre des fonds y permettant l'assise desdites cages et de ladite centrale électrique qu'elles forment, soit, sur des hauts fonds, jusqu'à reposer sur une structure flottante permettant l'assise d'une centrale électrique immergée.

1 1. Dispositifs de production d'électricité par l'application du procédé objet de la revendication 10, caractérisé en ce que :

- on définit les dispositifs permettant à la fois l'entraînement à la verticale des réservoirs électrogènes en action et supportant les efforts qu'ils transmettent auxdites structures principales des cages de centrale électrique lorsqu'elles sont en dite construction et en dit déplacement

FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP Tl en ce que des dispositifs du type guides (126) maintiennent à l'aplomb lesdits réservoirs grâce à leurs dites bagues d'entraînement qui restent en contact avec eux et en ce que des structures secondaires du type treillis tridimensionnels (127) reportent sur lesdites structures principales des cages de centrale les forces de flottaison (128) et d'immersion (129) provoquées par les réservoirs au cours de leurs dites flottaison et immersion.

12. Procédé de production d'électricité par des chaînes de réservoirs électrogènes selon la revendication 3 et pouvant utiliser des dispositifs visés à l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que

- on définit un blocage de ladite rotation des réservoirs autour de leurs axes en ce que, lorsque les réservoirs atteignent lesdits niveaux hauts de déplacements actifs, ils sont redus solidaires desdites poulies hautes en des seconds points de contact (130), en ce que, à partir d'un angle de rotation (131) desdites poulies hautes, le niveau (132) de son piston liquide est tel que ledit gaz comprimé commence à s'échapper, en ce que, le gaz comprimé continuant à s'échapper avec l'augmentation dudit angle, il atteint un volume correspondant à celui du gaz comprimée par le piston liquide au niveau (133) permettant le début de plongée et en ce que ledit volume atteint est obtenu par un niveau de piston liquide maximum (134) atteint à l'issue de la rotation d'angle (135) à partir de laquelle ledit blocage est interrompu pour permettre audit réservoir de retrouver sa position verticale.

13. Dispositifs de blocage de rotation de réservoir conformément au procédé objet de la revendication 12 caractérisé en ce que :

- on définit des dispositifs du type verrous motorisés permettant ledit blocage du réservoir sur chacune des deux poulies hautes en ce que la partie mâle d'un dit verrou équipe chacune desdites poulies et en ce que l'alimentation électrique de ladite partie mâle desdits verrous est obtenue par les deux seules dites poulies jumelées, aucune alimentation électrique de la partie femelle desdits verrous équipant lesdits réservoirs dudit réservoir n'étant nécessaire.

14. Procédé de production d'électricité par des chaînes de réservoirs électrogènes selon l'une quelconque des revendication 3 et 12 et pouvant utiliser des dispositifs visés à l'une quelconque des revendications 4 à 7 et 13, caractérisé en ce que

- on définit lesdites injections de gaz en dites positions inférieures des réservoirs sans nécessiter d'équipements assurant l'étanchéité desdits réservoirs en ce que aucun des dits axes des réservoirs ne permet la circulation du gaz, en ce que lesdits réservoirs, en dites positions inférieures et guidés par lesdites poulies inférieures,, sont à l'aplomb de dispositifs permettant ladite injection de gaz, en ce que le gaz injecté traverse les pistons liquides desdits réservoirs et en ce que le volume dudit gaz injecté est celui qui permet audit piston liquide d'atteindre ledit niveau à partir duquel la remontée est activée.

15. Dispositifs d'injection de gaz dans lesdits réservoirs en partie basse conformément au procédé objet de la revendication 14, caractérisé en ce que :

- on définit lesdits dispositifs permettant lesdites injection au travers des pistons liquides en suivant ledit guidage des réservoirs par les poulies basses en ce que des dispositifs du type tourniquets (136), tournant à la même vitesse que lesdites poulies ont leur axe décalés vers le bas par rapport à ceux desdites poulies basses de la hauteur (137) correpondant à celle des réservoirs au dessous de leurs axes, en ce que chaque branche dudit tourniquet est équipée d'un dispositif du type injecteur (138) propulsant le gaz au travers du piston liquide (139) et en ce que, en fonction de la position desdites branches, soit deux injecteurs (140) soit seulement un injecteur (141) peuvent alimenter en gaz lesdits réservoirs

- et on définit des limites au commencement (142) et à la fin (143) de ladite alimentation en gaz des réservoirs en ce que sur une partie (144) de la rotation d'un dit tourniquet lesdits injecteurs sont empêchés par lesdites poulies de se positionner audit aplomb des réservoirs et en ce que lesdites branches de tourniquet comportent une partie escamotable (145) qui permet d'éviter lesdites poulies dans lesdites parties de leur rotation.

16. Dispositifs de production d'électricité selon l'une quelconque des revendication 4 à 7 et 13 à 15, comportant des dites chaînes de réservoirs objets de la revendication 4 caractérisé en ce que :

- on définit lesdits anneaux (146) de fixation auxdites bagues d'entraînement (147) en ce qu'ils sont ovalisés de telle sorte que lesdites bagues d'entraînement agissent sur lesdites chaînes d'entraînement uniquement par les parties arrières (148) des chaînes avants (149) et les parties avants (150) des chaînes arrières (151) dans le sens de rotation desdites chaînes, et en ce que lesdites chaînes sont sollicitées à la seule traction, évitant ainsi tout flambement qui pourrait être provoqué par des sollicitations à la compression.

17. Dispositifs de production d'électricité selon l'une quelconque des revendications 4 à 7 et 13 à 16, comportant desdits réservoirs dont les liaisons entre eux, font l'objet de la revendication 3, sont caractérisées en ce que :

- on définit des éléments du type bielles (152) en remplacement desdites chaînes objets de la revendication 4 en ce que lesdites bielles forment, lors de leurs déplacements guidés par lesdites poulies (153), des cordes d'arcs (154) entre deux dites encoches et en ce que lesdites poulies ne guidant plus, comme avec des chaînes, lesdits axes des réservoirs (155) des guides (156) leurs permettent de poursuivre leurs déplacements verticaux (157) jusqu'à leurs limites basses et hautes (158).

18. Procédé de production d'électricité par des chaînes de réservoirs électrogènes selon l'une quelconque des revendication 3, 12 et 14, concernant la disposition desdites cages de centrale immergée, caractérisé en ce que

- on définit la juxtaposition de couples de dites cages pour former des éléments de structure, en ce que lesdits éléments de structure sont composés d au moins un dit couple de cages dont les chaînes de réservoirs tournent autour d'axes de même direction, en ce que les deux chaînes des dits couple tournent en sens inverse, contrecarrant ainsi les réactions d'appui de chaque élément de structure dues aux couples dudit freinage de leurs chaînes et en ce que lesdites centrales, composées d'un certain nombre de cages couplées constituant lesdits éléments de structure, fonctionnent par couple de dites cages, l'arrêt et le remplacement de l'une d'elle entraînant l'arrêt de celle qui lui est associée au sein d'un dit élément de structure.

19. Procédé de production d'électricité par des chaînes de réservoirs électrogènes selon la revendication 18, concernant la position desdits réservoirs de chaînes de centrale immergée d'un dit couple de cages, caractérisé en ce que on définit un niveau relatif desdits réservoirs d'un couple de cages en ce qu'il est commun aux dits réservoirs, en ce que lesdits couples de freinages d'un dit couple de réservoirs, s'exerçant en sens inverses, sont égaux en valeurs absolues et en ce que lesdites réactions d'appui des éléments de structures constitués par lesdits couples de cages dues auxdits couples de freinage s'annulent, limitant ainsi les contraintes auxquelles est soumise la structure d'une centrale immergée

20. Procédé de production d'électricité par des chaînes de réservoirs électrogènes selon l'une quelconque des revendications 18 et 19, concernant la position relative des réservoirs des diverses chaînes, caractérisé en ce que

- on définit un décalage entre les positions des réservoirs desdites cages d'une centrale en ce que l'ensemble desdites cages est divisé en sous-ensembles composés d'un nombre de cages dont la position des réservoirs de leurs chaînes est décalée de valeurs égales, en ce que la somme desdits décalages est égale à ladite distance entre deux réservoirs de façon à couvrir toutes les possibilités de production d'électricité par les réservoirs desdites cages, en ce que la valeur de chaque dit décalage est obtenue en rajoutant à l'un d'eux la valeur de ladite somme divisée par ledit nombre de cages d'un sous-ensemble et en ce que la généralisation de ces décalages à toutes les cages desdits sous-ensembles permet d'obtenir le lissage de la production d'électricité de l'ensemble des cages d'une centrale immergée.

Description:
PROCEDES ET DISPOSITIFS DE PRODUCTION D'ELECTRICITE

PAR L'ACTION DES PISTONS LIQUIDES DE RESERVOIRS ELECTROGENES

On a tenté d'utiliser la poussée d'Archimède pour créer de l'énergie en immersion.

Le brevet US 3 934 964 A, déposé et 1976, décrit des réservoirs munis de pistons rigides, et non liquides, qui permettent de stocker de l'air pour entraîner la montées de la moitié d'entre eux et moins d'air dans l'autre moitié pour entraîner leur descente.

Dans le brevet GB 2 430 471 A, déposé en 2007, des réservoirs fermés voient leurs volumes modifiés par des moyens hydrauliques ; en partie basse leurs volumes sont augmentés pour les faire remonter sous l'action de la poussée d'Archimède et entraîner un câble qui fait tourner un générateur

Le brevet WO 2011/061391 Al décrit trois réservoirs fermés dont le mouvement d'oscillation ou de rotation autour d'un axe horizontal produit par une différence de poids et de bras de levier obtenus par des pistons rigides, et non liquides, en mouvements.

Le brevet 2014/170723 Al décrit une énergie gravitationnelle créée par des réservoirs fermés divisés en deux parties par une membrane dont l'une est remplie de gaz léger, l'autre de liquide lourd, de façon à les rendre alternativement plus lourds et moins lourds que le liquide dans lequel ils sont plongés et à les faire alternativement descendre et monter.

Aucun de ces brevets n'a eu à ce jour une application industrielle.

En fait la source principale d'énergie qui peut être envisagée avec ce type d'appareil réside dans la propriété des pistons liquides emprisonnés dans des réservoirs, qualifiés électrogènes, qui les accélèrent en descente comme en montée avec des augmentations et diminutions de poids immergé en descente et en montée.

Le présent brevet exploite ce phénomène.

Un procédé général de production d'électricité par un réservoir de gaz comprimé en immersion, dit électrogène, dont la partie supérieure fermée contient ledit gaz et la partie inférieure est ouverte sur le liquide dans lequel il est immergé est basé sur la variation du poids immergé de ce réservoir de gaz comprimé directement par le liquide dans lequel il est immergé, la partie du liquide intérieure au réservoir étant qualifiée de piston liquide et la compression à une profondeur comprise entre deux niveaux supérieur et inférieur étant égale à la pression hydraulique existant à cette profondeur.Le volume de gaz, mesuré par un dispositif du type capteur de niveau de la surface du piston liquide, détermine pratiquement le volume immergé du réservoir électrogènedont les parois ont une très faible épaisseur du fait que ladite pression hydraulique règne aussi bien à leur intérieur qu'à leur extérieur.

Un réservoir électrogène contenant un piston liquide, dont le volume de gaz comprimé à la pression hydraulique qui règne à ces niveaux supérieur et inférieur est le même, subit à ces profondeurs la même poussée d'Archimède,

Ainsi la différence de masse de ce même volume de gaz différemment comprimé n'a pas d'incidence sensible sur le poids immergé du réservoir à ces niveaux supérieur et inférieur du fait que la masse volumique du gaz, même comprimé, est très faible par rapport à celle du liquide dans lequel le réservoir est immergé et le poids immergé dudit réservoir contenant un piston liquide est pratiquement le même aux niveaux supérieur et inférieur lorsque le piston liquide comprime le même volume de gaz

Il s'en suit un mode de production d'énergie par un réservoir électrogène, contenant un piston liquide en ces positions d'action, ce même volume de gaz étant obtenu par une position du piston liquide, dite de flottaison, permettant d'annuler le poids immergé du réservoir électrogène aux dites profondeurs supérieure et inférieure, et deux volumes de gaz, l'un à la profondeur supérieure correspondant à un enfoncement du piston liquide supérieur à celui de la flottaison, l'autre à la profondeur inférieure correspondant à un enfoncement inférieur à celui de la flottaison renaent respectivement le réservoir plus lourd que le liquide à la profondeur supérieure et plus léger que le liquide à la profondeur inférieure . Les poids immergés rendus ainsi soit positif soit négatif entraînent les réservoirs soit en descente soit en montée les rendant ainsi actifs,

Plus un dit réservoir électrogène descend et plus il monte plus le niveau du piston liquide monte et descend, entraînant une croissance et une décroissance du poids immergé du réservoir électrogène : ces croissance décroissance provoquent une augmentation de la vitesse en descente comme en montée et le maintien de ces vitesses de descente et de montée à une vitesse fixée, appelée vitesse de croisière, se traduit par un frein moteur net qui prend en compte les forces contraires nécessaires à vaincre les forces de traînée des réservoirs dans leur vitesse de croisière et est exercé par un générateur d'électricité,, du type moteur-générateur à modulation de puissance, dont la rotation est entraînée par la translation des réservoirs comme un pignon l'est par une crémaillère.

Pour rendre actif en descente le réservoir électrogène son niveau bas doit être relevé par évacuation de gaz et remontée du piston au niveau correspondant à son enfoncement, lequel est supérieur à la ligne de flottaison, tandis que pour rendre actif en montée le réservoir électrogène son niveau haut doit être abaissé par injection de gaz comprimé et descente du piston au niveau correspondant à son enfoncement inférieur à la ligne de flottaison.

Seule l'injection de gaz nécessite un apport d'énergie ce qui fait que le générateur produit de l'énergie électrique en descente comme en montée du réservoir électrogène et consomme l'énergie électrique nécessaire à effectuer l'injection de gaz comprimé pour rendre actif en montée le réservoir électrogène. Mais si l'injection de gaz consomme de l'énergie son évacuation peut en produire en entraînant une turbine à gaz.

C'est prévu dans le brevet où est revendiqué un procédé de production d'électricité par un réservoir électrogène conforme au procédé général qui se caractérise par une production d'énergie par l'évacuation de gaz comprimé permettant de rendre actif en descente le réservoir électrogène.

La diminution de volume de gaz comprimé entraînée par cette évacuation représente pour les réservoirs une perte d'énergie en gaz comprimé et cette énergie est récupérée sous forme d'énergie cinétique par des dispositifs du type turbines à gaz lesquelles turbines à gaz produisent une énergie électrique qui permet d'augmenter la production d'énergie électrique par le générateur.

Pour en revenir aux pistons liquides, ayant toujours un certain volume de gaz comprimé dans sa partie haute, celle-ci a un poids immergé inférieur à sa partie basse et ainsi les réservoirs immergés contenant des pistons liquides sont facilement maintenus en positions verticales essentielles au bon fonctionnement des pistons liquides.

Ainsi les réservoirs électrogènes ont vocation à constituer des chaînes dans lesquelles ils gardent une position verticale aussi bien dans les parties verticales que dans les parties horizontales et obliques.

D'où les procédés et dispositifs suivants qui sont revendiqués par le présent brevet conformément aux deux procédés précédents.

Un procédé de production d'électricité par des réservoirs électrogènes, utilisant les deux procédés précédents, prévoit un déplacement continu dans un sens déterminé dans la vitesse de croisière de réservoirs électrogènes se caractérise par, au delà des niveaux supérieurs et inférieurs les réservoirs électrogènes qui ont atteint ces niveaux en montée et en descente entraînent par des axes des poulies qui guident des poursuites de leurs déplacements à vitesses de rotation constantes déterminées par la vitesse de croisière.

Au cours de ces poursuites s'effectuent les évacuation et injection de gaz des pistons liquides les entraînant en montée et descente et en fin desdites poursuites les réservoirs électrogènes, guidés par les poulies, rejoignent les niveaux supérieur et inférieur à partir desquels ils entreprennent leurs descente et montée et ainsi les déplacements sont rendus continus.

Ces poulies sont entraînées en permanence par au moins un des axe et dispossent sur leur périphérie soit de deux emplacements diamétralement opposés réservés aux axes soit de plus de deux emplacements régulièrement répartis à la périphérie et au moins une des poulie est fresinée par un générateur d'électricité dont la production est générée par l'ensemble des freins moteurs net des réservoirs en action entre les niveaux supérieur et inférieur.

Les axes des réservoirs électrogènes sont reliés par des liaisons de même longueur leur permettant d'occuper des emplacements régulièrement répartis sur les poulies, liaisons de longueurs réduites réduite pour permettre un nombre maximum de réservoirs entre les niveaux supérieurs et inférieurs tout en réservant, entre réservoirs, un espace suffisant pour permettre le passage du liquide qui remplit et vide les pistons.

Les poulies, garnies de N emplacements, ont leur diamètre imposé par une circonférence de N fois la longueur de liaison.

Et, quant aux axes des réservoirs électrogènes, ils ont, dans la hauteur des réservoirs, une position supérieure à celle de leur centre de gravité vides de gaz ce qui permet à la partie haute des réservoirs d'avoir un poids immergé inférieur à celui de leur partie basse, différence accentuée par la poussée d'Archimède après introduction de gaz. Ainsi une rotation libre autour de leurs axes des réservoirs électrogènes permet de rendre en permanence leur orientation verticale, condition indispensable au bon fonctionnement de leurs pistons liquides..

Pour que ces procédés soit facilement mis en œuvre il était nécessaire de trouver des moyens simples pour remplir et vider de gaz les réservoirs électrogènes.

C'est ce qui est obtenu par le brevet avec des dispositifs de production d'électricité permettant à la fois l'entraînement de poulies jumelées hautes et basses et les évacuations et injection du gaz des réservoirs électrogènes, les axes d'entraînement des poulies étant constitués de bagues cylindriques qualifiées d'entraînement.

Ces bagues d'entraînement sont reliées entres elles par des liaisons du type chaînes qualifiées de liaison, dont les extrémités sont pourvues d'anneaux de fixation aux bagues d'entraînement n'entravant pas leur rotation et celle des réservoirs..

Cet entraînement des poulies par les bagues est réalisé par le blocage de celles-ci dans des encoches d'entraînement découpées dans les poulies aux emplacements réservés aux axes des réservoirs électrogènes.

Le gaz comprimé par les pistons liquides est évacué d'au dessus le niveau desdits pistons liquides et y est injecté par au moins un conduit-cheminée intérieurs aux réservoirs électrogènes.

Après avoir franchi au moins une des bagues d'entraînement, le gaz circule à l'intérieur de conduits qualifiés de branches équipant au moins une poulie haute et basse, l'une des deux poulies jumelées hautes n'étant pas équipée de dites branches et ayant un axe plein, en lieu et place d'une bague, lequel est freiné par un dispositif entraîné en rotation par le générateur d'électricité. et le branchement entre réservoirs et branches de poulie haute et basse étant rendu étanche par le déplacement d'un dispositif d'étanchéité du type bagues d'étanchéité qui assure l'étanchéité lors du déplacement relatif réservoir- poulie.

Des vannes du type soupape motorisée, de branchement mues par électro-aimants, qui équipent les unes les bagues d'entraînement, les autres les branches de poulie haute et basse, et assurent la fermetures des sortie et entrée de gaz, sont plaquées les unes contre les autres par un effet de piston tout en maintenant l'étanchéité.

Des dispositions particulières des dispositifs précédents permettent la circulation de gaz en assurant une liaison entre les bagues d'étanchéité et les soupapes de branchement.

Cette liaison consiste en ce que, avant branchement, une bague d'étanchéité assure à la fois l'étanchéité entre une première soupape de branchement et soit une bague d'entraînement de réservoir soit une branche de poulie avec laquelle le branchement est effectué, en ce que, avant branchement, une seconde soupape de branchement, plaquée contre la première, et la bague d'étanchéité, assure l'étanchéité avec soit une branche de poulie soit une bague d'entraînement, son diamètre étant ainsi supérieur à celui de la première vanne de l'épaisseur de la bague d'étanchéité, en ce que, lors du branchement, la première soupape entraîne la bague d'étanchéité a l'aide de dispositifs du type crochets jusqu'à ce que celle-ci assure l'étanchéité entre les bagues d'entraînement et branches de poulie, en ce que les soupapes de branchement s'écartent ensuite de la bague pour permettre la circulation du gaz, et en ce que, en fin de branchement, la seconde soupape de branchement entraîne par poussée la bague d'étanchéité jusqu'à ce que soupapes et bagues retrouvent leurs positions occupées avant le branchement, la deuxième soupape de branchement assurant l'étanchéité de soit une branche de poulie soit une bague d'entraînement en heu et place de la bague d'étanchéité.. Des dispositifs particuliers, décrits dans le présent brevet, permettent la mise en œuvre des dispositifs précédents pour assurer la circulation de gaz.

Les premiers sont des contacts par pression qui équipent toutes les encoches d'entraînement des poulies haute et basse ; ils sont rendus actifs par les blocages des bagues d'entraînement dans ces encoches. Ces contacts commandent la mise hors d'eau de la liaison réservoir-branche de poulie par les bagues d'étanchéité suivie du lancement de la circulation de gaz.

Les seconds dispositifs, permettant la mise en œuvre des dispositifs précédents pour assurer la circulation de gaz, sont des capteurs de niveaux dont sont équipées les parties hautes des intérieurs desdits réservoirs électrogènes.

Ces capteurs commandent l'interruption de la circulation de gaz, qui débute par son lancement, se poursuit et se termine par le retour en position initiale des soupapes de branchement, lorsque sont atteints les niveaux de pistons liquides correspondant aux enfoncements supérieur et inférieur à la ligne de flottaison.

La circulation de gaz est interrompue à l'issue d'une durée qui est fonction du débit de gaz et avant le retrait des bagues d'étanchéité permettant l'immersion des parois de liaison de réservoir et de bague de poulie ; ce débit de circulation de gaz permet de conserver, après son interruption, une marge de temps avant que les anneaux de fixation ne quittent leurs encoches.

La circulation de gaz étant ainsi assurée, démarrée et arrêtée par ces dispositifs, il est nécessaire de prévoir des dispositifs permettant leur alimentation électrique.

Sachant que celle-ci se fait par câbles électriques depuis les installations électriques de surface, ceux-ci sont reliés à sec aux équipements des branches de poulies par des contacts circulaires glissants qui assurent des contacts glissants tout au long des déplacements relatifs réservoir-poulie contacts asséchés par la circulation de gaz.

Par ailleurs la liaison électrique entre réservoir et poulie ne peut être entretenue facilement que si la pression est faible, ce qui n'est pas le cas dans les branches de poulies basses qui, branchées aux réservoirs à la pression hydraulique au niveau inférieur, nécessitent des équipements très importants. Aussi le choix suivant a été fait : alimentation des réservoirs par branchements électriques avec les seules poulies hautes et mise en liaison électrique permanente des réservoirs électrogènes uns avec lesz autres. Les dispositifs de branchement électrique sont prévus par ledit brevet en tenant compte de ce choix. Pour tenir compte de la première partie de ce choix, l'alimentation électrique par une poulie haute des réservoirs auxquels elle est branchée se fait depuis les installations électriques de surface par câbles électriques reliés à sec aux branches de poulies par des contacts circulaires glissants qui assurent des contacts glissants tout au long des déplacements relatifs réservoir-poulie, contacts asséchés par la circulation de gaz.

L'alimentation électrique du réservoir électrogène branché s'effectue à sec par des mécanismes de branchement électriques, qui équipent chacune des dites branches de la seule poulie haute, constitués de bras circulaires télescopiques mus par un moteur électrique qui déplacent une prise mâle de câble électrique d'alimentation au travers des passages laissés libres par l'ouverture desdites soupapes de branchement et les mettent en contact des prises femelles disposées dans les bagues d'entraînement des réservoirs branchés, les prises femelles étant constituées de demi-couronnes conductrices qui assurent également des contacts glissants tout au long des déplacements relatifs réservoir-poulie, contacts également asséchés par la circulation de gaz.

L'alimentation électrique est établie dans un réservoir à l'issue d'une durée initiale, comprenant celles des mise hors d'eau et lancement de la circulation de gaz auxquels s'ajoute celle du branchement électrique.

Pendant la durée de circulation de gaz ; un réservoir précédent, précédant dans son déplacement le réservoir branché électriquement doit se situer au même instant à une distance au cours de laquelle il est branché électriquement, à laquelle distance se trouve le réservoir précédent qui n'est pas encore débranché du fait que cette distance est inférieure à la distance limite de branchement électrique.

Cette distance limite de branchement électrique est limitée par la position du débranchement électrique du réservoir en limite de circulation de gaz ; une distance inférieure à la distance limite, permettant une alimentation électrique continue, est obtenue lors du blocage du réservoir précédent bloqué dans une encoche d'une poulie disposant d'au moins quatre encoches, la position du réservoir précédent sur une poulie disposant de trois et deux encoches dépassant la position limite.

En résumé, l'alimentation électrique continue est assurée d'abord par le réservoir précédent le réservoir branché le temps que celui-ci soit branché électriquement, ensuite par le réservoir branché et son réservoir précédent tant que ce dernier ne dépasse pas la position limite, puis par le seul réservoir branché jusqu'à ce que le réservoir suivant, qui le suit dans son déplacement, soit branché électriquement par le réservoir suivant une fois électriquement branché et par le réservoir branché jusqu'à ce qu'il atteigne la position limite et enfin, au cours de son branchement électrique, par le seul réservoir suivant après que le réservoir branché ait dépassé la position limite.

Et, pour tenir compte de la deuxième partie du choix évoqué plus haut, l'alimentation électrique de l'ensemble des réservoirs est obtenue par le branchement des réservoirs électrogènes les uns aux autres par des câbles électriques suivant les chaînes de liaison.

Et ainsi sont alimentés électriquement en permanence les soupapes de branchement, prises femelles et capteurs de niveau non seulement desdits réservoirs branchés mais également de tous les autres.

Certains des dispositifs précédents, destinés à la production d'énergie, sont également bien adaptés à leur maintenance à l'occasion d'arrêts de cette production.

A partir d'un monte-charge qui dessert les volumes communs supérieur et inférieur aux branches des poulies haute et basse à sec à l'intérieur d'une cage étanche résistant à la pression hydraulique, dont la liaison avec ces volumes communs s'effectue par des volumes constituant des paliers, dont ladite cage est isolée par des portes motorisées palières étanches ;

Les gaînes d'évacuation de gaz et d'injection débouchent sur ces paliers au travers de vannes aérauliques motorisées et les paliers sont isolés des volumes communs par des vannes d'accès motorisées.

La liaison entre les paliers fixes et les volumes communs en rotation avec lesdites poulies qu'ils équipent est obtenue par des conduits circulaires, qui les prolongent au delà des vannes d'accès, garnis de joints circulaires assurant l'étanchéité de la liaison. Ainsi, à partir de deux paliers, la maintenance à sec des équipements des réservoirs électrogènes et des poulies qu'ils entraînent est assurée en utilisant le monte-charge, ses équipements et ceux des branches des poulies à l'intérieur des paliers.

On définit comme suit l'utilisation du monte-charge et de ses équipements en fonctionnement et au cours des maintenances.

Le monte-charge et de ses équipements sont alimentés en permanence en énergie électrique depuis les installations électriques de surface par des câbles électriques.

S'ajoutent aux alimentations des équipements des branches et réservoirs celles, en partie haute et basse, des portes d'accès, des vannes aérauliques et des vannes d'accès.

Au cours du déplacement des réservoirs et de la production de la cage de réservoirs électrogènes, les portes palières sont fermées tandis que lesd vannes aérauliques et les vannes d'accès sont ouvertes, les paliers sont constamment en liaison avec au moins un réservoir branché et sont respectivement aux pressions hydrauliques régnant aux niveaux supérieur et inférieur.

Pour permettre la maintenance à faible pression, au cours de celle-ci les soupapes de branchement des bagues d'entraînement des réservoirs électrogènes branchés à ladite poulie basse restent plaqués à leurs bagues d'étanchéité, mettant ainsi les branches de la poulie basse à l'abri de la pression hydraulique au niveau inférieur, la maintenance des réservoirs électrogènes étant assurée uniquement à partir des branches de la poulie haute.

La maintenance est effectuée au cours d'arrêts lorsque les réservoirs branchés occupent les positions sur les poulies correspondant à l'excès de durée de branchement et de débranchement au cours duquel le maximum de réservoirs sont branchés et le nombre de ces arrêts est égal au nombre total de réservoirs électrogènes divisé par le nombre de réservoirs branchés et débranchés simultanément.

Ainsi la maintenance de tous lesdits réservoirs électrogènes et de leur alimentation électrique est effectuée au cours de l'ensemble de ces arrêts, celle des équipements des poulies haute et basse et de leur alimentation électrique au cours de deux d'entre eux et celle des paliers du monte-charge, de leurs équipements et de leur alimentation électrique au cours de l'un d'entre eux.

Il est par ailleurs prévu dans le précédent brevet un procédé conforme au précédents et utilisant les dispositifs précédemment décrits qui permet d'uniformiser la production d'électricité des cages de réservoirs électrogènes au cours du déplacement de ceux-ci.

Même si le fonctionnement simultané de plusieurs cages de centrale électrique permet de lisser leur production d'électricité, içl est bon de rechercher la composition des cage permettant un lissage au niveau de chaque cage de centrale électrique.

On constate que l'arrêt de la production d'électricité d'un réservoir électrogène en fin de montée entraîne une variation de la production de l'ensemble des réservoirs de la cage concernée et que, lorsque cet arrêt se produit simultanément avec un arrêt de la production d'électricité d'un réservoir électrogène en fin de descente une variation supplémentaire de la production de l'ensemble des réservoirs d'une cage de centrale électrique est enregistrée, alors que, à l'inverse, si aucun dit arrêt simultané n'intervient, la production en descente enregistre au contraire une diminution de cette variation. La deuxième solution favorise donc une production constante, les conditions de cette deuxième solution étant que soient impairs le nombre, supérieur à deux, d'encoches d'entraînement desdites poulies haute et basse d'une cage de centrale électrique ainsi que le nombre de ses dits réservoirs.

D'autres solutions sont possibles avec décalage des rotations desdites poulies haute et basse, en particulier une troisième, avec un nombre pair, supérieur à deux, d'encoches d'entraînement par poulie et impair de réservoirs électrogènes et, une quatrième, avec un nombre impair, supérieur à deux, d'encoches d'entraînement par poulie et impair de réservoirs électrogènes, mais, parmi ces autres solutions, seule la troisième favorise une production constante

Les pistons liquides, maintenus naturellement en position verticale, constituent, lorsqu'ils sont remplis de gaz à proximité de la surface des flots, des flotteurs utiles à la flottaison des cages de centrale électrique au cours de leur mise à l'eau, leur déplacement vers leur lieu d'implantation et leur mise en œuvre.

Un procédé de production d'électricité utilisant les procédés et dispositifs précédents prévoit que la construction des cages de centrale en position horizontale se fasse avec les réservoirs électrogènes qui les constituent sont en positions verticales, perpendiculaires à la position horizontale de leurs cages.

L'immersion des cages de centrale se fait dans leurs positions horizontales, l'air emprisonné dans les réservoirs électrogènes en positions verticales entraînant la flottaison des cages de centrale qui permettent leur déplacement, soit isolément soit groupées après liaison à d'autres cages destinées à constituer la même centrale électrique immergée, jusqu'au lieu fixé pour leurs immersions.

La mise en œuvre sur leur lieu d'implantation des cages de centrales soit isolées soit regroupées à plusieurs se fait en vidant de gaz et remplissant d'eau les réservoirs qui sont placés du côté des bases des cages de centrale ; la réduction de la poussée d'Archimède dans les réservoirs où l'eau monte entraîne un enfoncement des bases provoquant un basculement des cages de la position horizontale à une position verticale de flottaison.

Ce basculement est suivi d'une immersion verticale des cages de centrale par vidange de gaz et remplissage d'eau de réservoirs électrogène constituant ces cages de centrale électrique.

Et cette immersion verticale se poursuit soit jusqu'à atteindre des fonds y permettant l'assise de ces cages et de la centrale électrique qu'elles forment, soit, sur des hauts fonds, jusqu'à reposer sur une structure flottante permettant l'assise d'une centrale électrique immergée.

Un procédé complétant le précédent permet à la fois l'entraînement à la verticale des réservoirs électrogènes en action et la reprise des efforts qu'ils transmettent aux structures principales des cages de centrale lorsqu'elles sont en construction et en déplacement.

Pour ce faire des dispositifs du type guides maintiennent à l'aplomb les réservoirs grâce à leurs bagues d'entraînement qui restent en contact avec eux et des structures secondaires du type treillis tridimensionnels reportent sur les structures principales des cages de centrale les forces de flottaison et d'immersion provoquées par les réservoirs au cours de leurs flottaison et immersion.

La description qui suit est donnée en regard des dessins annexés sur lesquels :

- les figures 1 et 2 représentent des coupes sur réservoirs électrogènes et leur piston liquide en début d'action de descente et remontée ; - la figure 3 représente deux parties d'assemblages de réservoirs électrogènes ;

- les figures 4 et 5 sont les vues de face et de profil de deux sections d'une cage de réservoirs électrogènes ;

- la figures 6 est une image agrandie partielle de la vue de face précédente ;

- sur les figures 7, 7a et 7b est représentée une dite bague d'étanchéité en dehors et au cours d'un dit branchement ;

- les figures 8 et 9 représentent une vue schématique d'une demie-poulie ;

- les figures 10, 10a et 10b sont une vue partielle d'une cage équipée d'un monte-charge de maintenance et des coupes horizontales aux niveau desservis ;

- les figures 11 et 12 schématisent la production de deux types de cages de centrale ;

- sur les figures 13 et 14 on voit une cage de centrale en flottaison à l'horizontal et immergée à la verticale.

Sur les figure 1 et 2 est représenté un réservoir de gaz comprimé en immersion, qualifié électrogène, dont la partie supérieure fermée (1) contient ce gaz et la partie inférieure (2) est ouverte sur le liquide dans lequel il est immergé ; le poids immergé d'un réservoir de gaz comprimé directement par le liquide dans lequel il est immergé, la partie de ce liquide intérieure au réservoir électrogène étant qualifiée de piston liquide (3) et cette compression à une profondeur comprise entre deux niveaux supérieur (4) et inférieur (5) étant égale à la pression hydraulique existant à cette profondeur ; la mesure du volume de gaz (6) détermine pratiquement le volume immergé du réservoir électrogène dont les parois ont une très faible épaisseur du fait que ladite pression hydraulique règne aussi bien à leur intérieur qu'à leur extérieur.

Un réservoir électrogène contenant un piston liquide, dont le volume de gaz comprimé à la pression hydraulique aux niveaux supérieur et inférieur est le même, subit à ces profondeurs la même poussée d'Archimède et la différence de masse de ce même volume de gaz différemment comprimé n'a pas d'incidence sensible sur le poids immergé du réservoir du réservoir électrogène à ces niveaux du fait que la masse volumique du gaz, même comprimé, est très faible par rapport à celle du liquide ; ainsi le poids immergé du réservoir électrogène contenant un piston liquide est pratiquement le même aux niveaux supérieur et inférieur lorsque son piston liquide comprime le même volume de gaz.

Et on définit comme suit un mode de production d'énergie par un réservoir électrogène contenant un piston liquide dans ces positions d'action.

Un même volume de gaz, obtenu par la position de flottaison du piston liquide (7), permet d'annuler le poids immergé du réservoir électrogène aux profondeurs supérieure et inférieure et deux volumes de gaz, l'un à la profondeur supérieure correspondant à un enfoncement du piston liquide (8) supérieur à celui de flottaison, l'autre à la profondeur inférieure correspondant à un enfoncement (9) inférieur à celui de flottaison rendent respectivement le réservoir électrogène plus lourd que le liquide à la profondeur supérieure et plus léger que le liquide à la profondeur inférieure.

Ainsi les poids immergé rendus ainsi soit positifs soit négatifs entraînent les réservoirs électrogènes soit en descente (10) soit en montée (11), les rendant ainsi actifs et plus le réservoir électrogène descend et plus il monte plus le niveau du piston liquide monte (12) et descend (13), entraînant une croissance et une décroissance du poids immergé du réservoir électrogène, ces croissances et décroissances provoquant une augmentation de la vitesse en descente comme en montée, le maintien des vitesses de descente et de montée à une vitesse de croisière fixée, se traduisant par un frein moteur net.

Le frein moteur est qualifié de net parce qu'il prend en compte les forces contraires nécessaires à vaincre les forces de traînée des réservoirs en vitesse de croisière et est exercé par un générateur d'électricité (14)„ du type moteur-générateur à modulation de puissance, dont la rotation est entraînée par la translation des réservoirs comme un pignon (15) l'est par une crémaillère (16).

Pour rendre actif en descente le réservoir électrogène, son niveau bas (17) doit être relevé par évacuation de gaz et remontée du piston au niveau correspondant à son enfoncement supérieur à la ligne de flottaison et, pour rendre actif en montée le réservoir électrogène, son niveau haut (18) doit être abaissé par injection de gaz comprimé et descente du piston au niveau correspondant à son enfoncement inférieur à la ligne de flottaison.

Pour résumer, le générateur produit de l'énergie électrique en descente comme en montée du réservoir électrogène et consomme l'énergie électrique .nécessaire à effectuer l'injection de gaz comprimé pour rendre actif en montée le réservoir électrogène.

Sur la figure 3, les deux parties d'assemblages de réservoirs électrogènes ont un déplacement continu dans un sens déterminé (19) en vitesse de croisière.

Au-delà de niveaux supérieurs (20) et inférieurs (21) les réservoirs électrogènes qui ont atteint ces niveaux en montée et en descente entraînent par des axes (22) et (23) des poulies (24) et (25) qui guident des poursuites de leurs déplacements à vitesses de rotation constantes déterminée par la vitesse de croisière.

Au cours de ces poursuites s'effectuent les évacuation et injection de gaz des pistons liquides les entraînant en montée et descente tandis que, à la fin de ces poursuites, lesdits réservoirs électrogènes guidés par lesdites poulies rejoignent lesdits niveaux supérieur et inférieur à partir desquels ils entreprennent leurs descentes et montée et ainsi lesdits déplacements sont rendus continus

Les poulies sont entraînées en permanence par au moins un axe de réservoir électrogène et disposent sur leur périphérie soit de deux emplacements diamétralement opposés (26) réservés à ces axes soit de plus de deux emplacements (27) régulièrement répartis sur cette périphérie.

Au moins une des poulies est freinée par le générateur d'électricité (28) dont la production est générée par l'ensemble des freins moteurs net des réservoirs en action entre les niveaux supérieur et inférieur, les axes des réservoirs électrogènes étant reliés entre eux par des liaisons de même longueur (29) leur permettant d'occuper les emplacements régulièrement répartis sur les poulies.

Cette longueur des liaisons entre réservoirs est réduite pour permettre un nombre maximum de réservoirs entre les niveaux supérieurs et inférieurs tout en réservant entre réservoirs un espace (30) suffisant pour permettre le passage du liquide qui remplit et vide les pistons, lesdites poulies garnies de N dits emplacements ayant leur diamètre imposé par une circonférence de N fois la longueur de liaison. La position (31) des axes dans la hauteur des réservoirs électrogènes, supérieure à celle de leur centre de gravité (32) vides de gaz, permet à la partie haute de ceux-ci d'avoir un poids immergé inférieur à la partie basse, différence accentuée par la poussée d'Archimède lorsque du gaz est introduit et une rotation libre autour de leurs axes permet aux réservoirs électrogènes de rendre en permanence leur orientation en direction verticale indispensable au bon fonctionnement de leurs pistons liquides.

Les vues de face et de profil de deux sections d'une cage de réservoirs électrogènes représentées en figures 4 et 5 montrent les dispositifs permettant à la fois l'entraînement de poulies jumelées hautes (34) et (35) et basses (36) et (37) et l'évacuation (38) et l'injection (39) du gaz des réservoirs électrogènes. Les axes des réservoirs électrogènes qui entraînent les poulies sont constitués de bagues d'entraînement(40) et (41) lesquelles sont reliées entres elles par des chaînes de liaisons (42) et (43) dont les extrémités sont pourvues d'anneaux (44) et (45) de fixation aux bagues n'entravant pas leur rotation.

L'entraînement des poulies par les bagues est réalisé par le blocage de celles-ci dans des encoches (46) et (47) découpées dans les poulies aux emplacements réservés aux axes des réservoirs électrogènes.

Le gaz est évacué d'au-dessus le niveau desdits pistons liquides et y est injecté par au moins un conduit- cheminée (48) intérieurs aux réservoirs électrogènes.

Après avoir franchi au moins une de ces bagues, le gaz circule à l'intérieur de conduits qualifiés de branches (49) et (50) équipant au moins une poulie haute et basse, l'une des deux poulies jumelées hautes n'étant pas équipée de dites branches et ayant un axe plein, en lieu et place d'une bague, lequel est freiné par un dispositif (51) entraîné en rotation par le générateur d'électricité. la figures 6 est une image agrandie partielle de la vue de face précédente sur laquelle est représenté ledit branchement entre réservoirs et branches de poulie haute et basse rendu étanche par le déplacement d'un dispositif d'étanchéité du type bagues d'étanchéité (52) et (53) qui assure l'étanchéité lors du déplacement relatif réservoir-poulie,

Y sont également représentées lesdites soupapes de branchement motorisées qui équipent les unes (54) et (55) lesdites bagues d'entraînement, les autres (56) et (57 lesdites branches de poulie haute et basse, assurent la fermetures des sortie et entrée de gaz et sont plaquées les unes contre les autres tout en maintenant l'étanchéité par un effet de piston.

Les contacts de branches de poulies haute (65) et basse (66) assurent l'alimentation électrique desdits réservoirs électrogènes dès que leurs bagues d'entraînement entraînent lesdites poulies haute et basse. L'action desdites bagues d'étanchéité est, quant à elle, commandée par lesdits capteurs de niveaux (67) et (68) dés que sont atteints lesdits niveaux des pistons permettant de rendre actifs lesdits réservoirs électrogènes.,

Partant des installations électriques de surface, les câbles électriques (75) et (76) atteignent à sec lesdites branches de poulies par des contacts circulaires glissants (77) et (78) qui assurent des contacts glissants tout au long des déplacements relatifs réservoir-poulie, contacts asséchés par la circulation de gaz.

L'alimentation électrique de la poulie haute s'effectue à sec par des mécanismes de branchement électriques (79), qui équipent chacune de ses dites branches constitués de bras circulaires télescopiques mus par un moteur électrique qui déplacent une prise mâle de câble électrique d'alimentation au travers des passages laissés libres (80) par l'ouverture desdites soupapes d'étanchéité et les mettent en contact des prises femelles (81) disposées dans lesdites bagues d'entraînement des réservoirs branchés, contact également asséché par la circulation de gaz. L'alimentation électrique de l'ensemble des réservoirs est assurée par des câbles électriques (87) et (88) suivant lesdites chaînes de liaison qui branchent les uns aux autres tous lesdits réservoirs électrogènes. Sur la figures 7 sont représentées avant branchement une dite bague d'étanchéité (58) entourant une première dite soupape de branchement (59) assurant l'étanchéité avec soit une dite bague d'entraînement de réservoir soit avec une dite branche de poulie avec laquelle ledit branchement est effectué et une dite seconde soupape de branchement (60), avant d'être plaquée contre ladite première soupape de branchement ,et ladite bague d'étanchéité, qui assure l'étanchéité avec soit une dite branche de poulie soit une dite bague d'entraînement.

Le diamètre (61) de ladite deuxième soupape de branchement est supérieur à celui (62) de ladite première soupape de l'épaisseur (63) de ladite bague d'étanchéité.

Sur la figure 7a on a ladite première soupape qui a entraîné ladite deuxième ainsi que ladite bague d'étanchéité à l'aide desdits crochets (64).

Dans sa position représentée, ladite bague d'étanchéité assure la liaison étanche entre une dite bague d'entraînement de réservoir et une dite branche de poulie, ce qui rend possible l'écartement desdites soupapes pour permettre la circulation du gaz,

Sur la figure 7b lesdites soupes de branchement disparaissent, laissant libre l'espace (80) pour permettre la circulation de gaz et l'alimentation électrique à sec du réservoir branché par des mécanismes de branchement électriques (79), qui équipent chacune des dites branches de la seule poulie haute et des prises femelles (81) disposées dans lesdites bagues d'entraînement des réservoirs branchés, ces mécanismes et prises femelles étant représentés sur les trois figures 7, 7a et 7b.

La figure 8, représente une vue schématique d'une demie-poulie haute et d'une demie partie basse d'une poulie basse.

Un réservoir électrogène, représenté par l'une de sesz bagues d'entraînement parcoure une distance (67) durant sa mise hors d'eau une bagues d'étanchéité, puis la distance (68) durant le lancement de la circulation de gaz.

Le lancement de la circulation de gaz suit automatiquement tandis que son interruption est commandée par des capteurs de niveaux (69) et (70), dont sont équipées les parties hautes des intérieurs des réservoirs électrogènes, lorsque sont atteints les niveaux de pistons liquides correspondant aux enfoncements supérieur et inférieur à la ligne de flottaison.

La circulation de gaz (71) débute par son lancement, se poursuit et se termine par le retour en position initiale (72) desdites soupapes de branchement, la durée de la circulation étant fonction du débit de gaz. La circulation de gaz est interrompue avant le retrait (73) des bagues d'étanchéité qui permet l'immersion des parois de liaison de réservoir et de bague de poulie et le débit de la circulation de gaz permet de conserver, après son interruption, une marge de temps (74) avant que les anneaux de fixation ne quittent leurs encoches.

La figure 9, représente une vue schématique d'une seule demie-poulie haute.

L'alimentation électrique est établie dans un réservoir à l'issue de la durée initiale (82) comprenant celles desdits mise hors d'eau (67) et lancement de la circulation de gaz (68) auxquels s'ajoute celle du branchement électrique (83). Pendant cette durée ; un réservoir précédant dans son déplacement ledit réservoir branché électriquement, dit précédent, doit se situer au même instant à une distance (84) au cours de laquelle il est branché électriquement.

A ladite distance à laquelle se trouve ledit réservoir précédent, celui-ci n'est pas encore débranché du fait que ladite distance est inférieure à la distance limite de branchement électrique (85), laquelle est alimitée par la position ((86) du débranchement électrique dudit réservoir en limite de circulation de gaz.

Sur les figures 10, 10a et 10b, vue partielle d'une cage équipée d'un monte-charge de maintenance et coupes horizontales aux niveau desservis, est représenté un monte-charge (89) qui dessert les volumes communs supérieur (90) et inférieur (91) 1 aux branches des poulies haute et basse, lesdites dessertes s'effectuent à sec à l'intérieur d'une cage étanche (92) résistant à la pression hydraulique, dont la liaison avec les volumes communs s'effectue par des paliers (93) et (94) dont la cage est isolée par des portes motorisées palières étanches (95) et (96).

Les gaines d'évacuation de gaz (97) et d'injection (98) débouchent sur les paliers au travers des vannes aérauliques (99) et (100), lesquels paliers étant isolés desdits volumes communs par des vannes motorisées dites d'accès (101) et (102) et la liaison entre les paliers fixes et les volumes communs en rotation avec les poulies qu'ils équipent étant obtenue par des conduits circulaires (103) et (104) qui les prolongent au-delà des vannes d'accès garnis de joints circulaires assurant l'étanchéité de la liaison.

Ainsi, à partir des deux paliers, la maintenance à sec des équipements des réservoirs électrogènes et des poulies qu'ils entraînent est assurée par le monte-charge, ses équipements et ceux des paliers.

L'utilisation du monte-charge et de ses équipements en fonctionnement et au cours des maintenances est conditionnée à une alimentation permanente en énergie électrique depuis les installations électriques de surface par les câbles électriques (105) et (106), ajoutant ainsi aux alimentations des équipements des branches et réservoirs celles en partie haute (107) et en partie basse (108) des portes d'accès, des vannes aérauliques et des vannes d'accès. les figures 11 et 12 schématisent la production de deux types de cages de centrale (109) formant des unités de centrale électrique immergée.

On recherche la composition de la cage de centrale dont la production est la plus constante possible. En figure 11, l'arrêt de la production d'électricité d'un réservoir électrogène (110) en fin de montée (111) entraîne une variation (112) de la production de l'ensemble des réservoirs de la cage de centrale et, lorsque cet arrêt se produit simultanément avec un arrêt de la production d'électricité d'un réservoir électrogène (113) en fin de descente (114), une variation supplémentaire (115) de la production de l'ensemble réservoirs d'une cage de centrale est enregistrée.

A l'inverse si aucun arrêt simultané n'intervient comme en figure 12, la production en descente enregistre au contraire une diminution (116) de la variation, cette deuxième solution favorisant une production constante.

Les conditions de ladite deuxième solution sont que soient impairs le nombre (117), supérieur à deux, des encoches des poulies haute et basse d'une cage de centrale et le nombre (118) des réservoirs. Ainsi la production aussi constante que possible est obtenue par un ensemble de cages constituant une centrale électrique immergée et respectant les conditions de la deuxième solution dont le fonctionnement est décalé, dans le temps de parcours par leurs réservoirs, de la distance entre deux d'entre eux de façon à lisser les variations de production pendant les parcours des réservoirs.

On na vu que d'autres solutions sont possibles avec décalage des rotations des poulies haute et basse, en particulier une troisième, avec un nombre pair, supérieur à deux, d'encoches d'entraînement par poulie et impair de dits réservoirs électrogènes et, une quatrième, avec un nombre impair, supérieur à deux, de dites encoches d'entraînement par poulie et impair de dits réservoirs électrogènes, mais que seule, parmi lesdites autres solution, la troisième favorise une production constante.

Une cage de centrale est représentée en flottaison à l'horizontal sur la figure 13 et immergée à la verticale sur la figure 14.

La construction de la cage de centrale est effectuée en position horizontale (119) avec ses réservoirs électrogènes (120) en positions verticales perpendiculaires à la position horizontale de leurs cages, L'immersion de la cage de centrale se fait toujours en position horizontale, le gaz emprisonné dans les réservoirs électrogènes en positions verticales entraînant la flottaison de la cage de centrale, permettant son déplacement, soit isolément soit groupée après liaison à d'autres cages destinées à constituer la même centrale électrique immergée, jusqu'au lieu fixé pour leurs immersions.

L'exécution de cette immersion sur le lieu fixé est obtenue en vidant de gaz et remplissant d'eau les réservoirs (121) qui sontplacés du côté de la base (122) de laçage de centrale, la réduction de la poussée d'Archimède dans les réservoirs où l'eau monte entraînant un enfoncement de la base de centrale qui provoque un basculement (123) de la position horizontale à la position verticale (124) de flottaison.

Ce basculement est suivi d'une immersion verticale (125) des cages de centrale par vidange de gaz et remplissage d'eau de réservoirs électrogène constituant lesdites cages de centrale électrique et cette immersion verticale se poursuit soit jusqu'à atteindre des fonds y permettant l'assise des cages et de la centrale électrique qu'elles forment, soit, sur des hauts fonds, jusqu'à reposer sur une structure flottante permettant l'assise d'une centrale électrique immergée.

Des dispositifs permettent à la fois l’entraînement à la verticale des réservoirs électrogènes en action et supportent les efforts qu'ils transmettent à la structure de la cage de centrale lorsqu'elle est à l'horizontale en construction et en déplacement. Ces dispositifs (126) sont du type guides maintenant à l'aplomb les réservoirs grâce à leurs bagues d'entraînement des réservoirs qui restent en contact avec eux.

Des structures secondaires du type treillis tridimensionnels (127) reportent sur la structure principale de la cage de centrale les forces de flottaison (128) et d'immersion (129) provoquées par les réservoirs au cours de leurs flottaison et immersion.

Les trois premiers procédés sont encore plus facilement mis en œuvre par des dispositifs encore plus simples permettant de remplir et vider de gaz lesdits réservoirs électrogènes.

En effet les réservoirs électrogènes de l'invention disposent dans leurs parties basses fermées par leurs pistons liquides de cheminements simples du gaz évitant la traversée des parois, en particulier au travers des orifices des axes, et de supprimer tous les dispositifs destinés à assurer l'étanchéité comme ceux prévus précédemment. Un premier procédé de production d'électricité simplificateur de celui utilisant un ensemble de réservoirs électrogènes, mis en œuvre par les dispositifs de circulation de gaz et d'alimentation électrique, consiste, en partie haute du déplacement des réservoirs, à basculer ceux-ci et à laisser échapper le gaz. Ce basculement est obtenu, lorsque les réservoirs atteignent leurs niveaux hauts de déplacements actifs, en les rendant solidaires rendus solidaires des poulies hautes en des seconds points de contact ; à partir d'une certaine valeur de l'angle de rotation des poulies hautes le niveau de son piston liquide est tel que ledit gaz comprimé commence à s'échapper et, le gaz comprimé continuant à s'échapper avec l'augmentation dudit angle, il atteint un volume correspondant à celui du gaz comprimée par le piston liquide au niveau permettant le début de plongée.

Ainsi, par ce premier procédé, le volume de gaz recherché est atteint lorsqu'un un niveau de piston liquide maximum est atteint à l'issue de la rotation d'angle à partir de laquelle ledit blocage est interrompu pour permettre au réservoir électrogène de retrouver sa position verticale.

Il est également plus simple d'équiper des poulies que l'ensemble des réservoirs.

A cette fin un dispositif de blocage des réservoirs en un deuxième point sur les poulies hautes consiste à équiper celles-ci audits points de dispositifs du type verrous motorisés, dont les parties mâles sont des mécanismes électromécaniques, sont disposés sur lesdites poulies hautes. Ainsi l'alimentation électrique de la motorisation desdits verrous est obtenue par les deux seules dites poulies jumelées, aucune alimentation électrique des parties femelles des verrous disposées sur les réservoir n'étant nécessaire.

Un deuxième procédé de production d'électricité simplificateur de celui utilisant un ensemble de réservoirs électrogènes et pouvant compléter le précédent premier procédé, mis en œuvre par les dispositifs de circulation de gaz, d'alimentation électrique et éventuellement par les verrous de blocage de réservoirs , consiste, en partie basse du déplacement des réservoirs et en l'absence de possibilité de circulation de gaz à l'intérieur des axes de réservoirs, en ce que ceux-ci, guidés par les poulies inférieures,, sont à l'aplomb de dispositifs permettant l'injection de gaz,

Cette injection est effectuée ainsi au travers des pistons liquides intérieurs aux réservoirs et le volume du gaz ainsi injecté est celui qui permet au piston liquide d'atteindre le niveau à partir duquel la remontée est activée.

Ce deuxième procédé est mis en œuvre par des dispositifs permettant les injection au travers des pistons liquides en suivant le guidage des réservoirs par les poulies basses ; ces dispositifs sont du type tourniquets, tournent à la même vitesse que les poulies et ont leur axe décalés vers le bas par rapport à ceux des poulies basses d'une hauteur correspondant à celle des réservoirs au dessous de leurs axes.

Ces tourniquets ont des branches équipées de dispositifs de types injecteurs propulsant le gaz au travers des pistons liquides et, en fonction de leurs positions, soit deux injecteurs soit seulement un injecteur peuvent alimenter en gaz lesdits réservoirs

Des limites au commencement et à la fin de l'alimentation en gaz des réservoirs sont imposées par la présence des poulies basses et déterminent une partie de la rotation des tourniquets au cours de laquelle les injecteurs sont empêchés par lesdites poulies de se positionner à l'aplomb des réservoirs.

Dans cette partie de rotation les poulies sont évitées grâce à l'équipement de chaque branche d'une partie escamotable. D'autre part des dispositifs de production d'électricité complètent ceux de circulation de gaz, d'alimentation électrique et éventuellement par les verrous de blocage de réservoirs et tourniquets d'injection de gaz consistant en des anneaux de liaison auxdites bagues d'entraînement qui sont ovalisés de telle sorte que les bagues d'entraînement agissent sur les chaînes d'entraînement uniquement par les parties arrières des chaînes avants et les parties avants des chaînes arrières dans le sens de rotation desdites chaînes à fin que les chaînes sont sollicitées à la seule traction, évitant ainsi tout flambement qui pourrait être provoqué par des sollicitations à la compression..

Des dispositifs de production d'électricité complétant ceux comportant desdits réservoirs dont les liaisons entre eux, font l'objet du procédé portant sur leur déplacement continu, complètent .également ceux de circulation de gaz, d'alimentation électrique et éventuellement par les verrous de blocage de réservoirs, tourniquets d'injection de gaz et anneaux de liaison ovalisés et sont constitués d'éléments du type bielles en remplacement des chaînes constituant les dispositifs permettant ledit déplacement continu.

Ces bielles forment, lors de leurs déplacements guidés par les poulies, des cordes d'arcs entre deux encoches. Par ailleurs, les poulies ne guidant plus, comme avec des chaînes, les axes des réservoirs des guides leurs permettent de poursuivre leurs déplacements verticaux jusqu'à leurs limites basses et hautes. Un procédé de production d'électricité par des chaînes réservoirs électrogènes dont le gaz comprimé par les pistons liquides soit circule dans les axes, soit est évacué par leur basculement en partie haute, soit est injecté en partie basse au travers des pistons liquides, se caractérise par une disposition des cages de centrale immergée contenant les chaînes.

Cette disposition consiste à juxtaposer des couples de cages formant des éléments de structure ; ces éléments de structure sont composés d'au moins un dit couple de cages dont les chaînes de réservoirs tournent autour d'axes de même direction.

Les deux chaînes d'un couple tournent en sens inverse, contrecarrant ainsi les réactions d'appui de chaque élément de structure dues aux couples du freinage de leurs chaînes et les centrales, composées d'un certain nombre de cages couplées constituant lesdits éléments de structure, fonctionnent par couple de cages, l'arrêt et le remplacement de l'une d'elle entraînant l'arrêt de celle qui lui est associée au sein d'un élément de structure.

Un Procédé de production d'électricité par des chaînes de réservoirs électrogènes selon le précédent, concernant la position des réservoirs de chaînes de centrale immergée d'un couple de cages, se caractérise par la fixation du niveau relatif des réservoirs d'un couple de cages.

Ce niveau est commun à ces réservoirs et ainsi les couples de freinages d'un couple de réservoirs, s'exerçant en sens inverses, sont égaux en valeurs absolues du fait que les poussées d'Archimède sont égales à des niveaux égaux.

Quant aux réactions d'appui des éléments de structures coposées des couples de cages dues aux couples de freinage elles s'annulent, limitant ainsi les contraintes auxquelles est soumise la structure d'une centrale immergée

Un procédé de production d'électricité par des chaînes de réservoirs électrogènes selon l'un quelconque des deux procédés précédents et concernant également la position relative des réservoirs des diverses chaînes se caractérise par l'existence d'un décalage entre les positions des réservoirs des cages d'une centrale

L'ensemble de ces cages est divisé en sous-ensembles composés d'un nombre de cages dont la position des réservoirs de leurs chaînes est décalée de valeurs égales.

La somme de ces décalages est égale à la distance entre deux réservoirs de façon à couvrir toutes les possibilités de production d'électricité par les réservoirs des cages et la valeur de chaque décalage est obtenue en rajoutant à l'un d'eux la valeur de la somme précédente divisée par le nombre de cages d'un sous-ensemble.

La généralisation de ces décalages à toutes les cages des sous-ensembles permet d'obtenir le lissage de la production d'électricité de l'ensemble des cages d'une centrale immergée.

Le complément de description qui suit est donné en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 15 illustre la rotation des réservoirs en positions hautes ; les figures 16 et 17 représentent des tourniquets d'injection de gaz dans des réservoirs en positions basses ; la figure 19 porte sur des chaînons reliés à des bagues ovalisées et la figure 20 représente les guide d'axes de réservoirs en partie haute reliés par des bielles.

Sur la figure 15 les verrous qui équipent les poulies hautes sont repérés par des croix (130) avant rotation et au diverses positions de rotation des poulies : le premier (131) où le niveau de la surface du piston liquide (132) emprisonne un volume de gaz supérieur à celui qui permet la plongée du réservoir ; le second (135) où le verrou du réservoir est libéré, le niveau (134) retenant un volume de gaz qui correspond à la positon (133) du piston liquide au départ de plongée permettant celle-ci.

En figure 16 le tourniquet (136) tourne autour d'un axe décalé vers le bas par rapport à celui des poulies basses de la distance (137) correspondant à la hauteur du réservoir au-dessous de son axe de façon à permettre l'injection de gaz dans deux réservoirs par les deux branches (140) du tourniquet dès que le second de ces deux réservoir entraîne les poulies basses.

Sur la coupe bb l'injecteur (138) placé à l'extrémité de la partie mobile d'une branche est en position d'injection de gaz dans le réservoir (139) tandis que sur la coupe cc la présence d'une poulie basse impose le retrait de la partie mobile et l'interruption de l'injection de gaz.

En figure 17 la branche (141) alimente un seul réservoir, les parties mobiles (145) des deux autres branches étant dans la position rabattue de la coupe aa imposée par la présence d'une poulie basse.

Sur toute la partie (144) de la rotation des tourniquets l'injection de gaz est interrompue à partir de la position (143) après avoir commencé à partir de la position (142).

Sur la figure 19 et sa coupe aa sont représentés les anneaux ovalisés (146) de fixation à la bague d'entraînement (147) des chaînons (149) d'une chaîne amont et (1 1) d'une chaîne aval dans le sens de la remontée.

Seules les parties (148) de l'anneau de la chaîne amont et (150) de l'anneau de la chaîne amont sont en contact avec la bague d'entraînement faisant travailler les deux chaînes à la traction et les vides obtenus grâce à l'ovalisation des bagues évitent toute sollicitation à la compression qui pourrait entraîner un flambement des chaînes. La figure 20 représente trois bielles (152) utilisées en lieu et places de chaînes d'entraînement qui seraient guidées par la poulie (153) dont elles constituent des cordes d'arcs (154). De ce fait au-delà des limites hautes (158) comme basses les axes (155) des réservoirs ne sont plus guidés à la verticale (157) des extrémités de la poulie, ce qui nécessite des guides (156). II est bien évident que la présente invention a été décrite à titre purement explicatif et nullement limitatif et que toute modification pourra y être apportée, notamment au niveau des équivalents techniques, sans pour autant sortir de son cadre.