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Title:
MODULAR CULTIVATION SUPPORT FOR A GREEN WALL PROMOTING TRICKLING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/195216
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a modular cultivation support (1) for a green wall, said cultivation support (1) comprising at least one basket (2) having at least one face extending in a substantially vertical plane and at least one preformed panel (3) made of rot-resistant fibres housed in the basket (2) and forming a substrate capable of receiving plants along the face.

Inventors:
LOGEZ FRÉDÉRIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050467
Publication Date:
September 22, 2022
Filing Date:
March 15, 2022
Export Citation:
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Assignee:
VERT TICAL NORD (FR)
International Classes:
A01G9/02; A01G9/24; A01G24/44; E04C1/39
Foreign References:
US20110146151A12011-06-23
EP2564688A12013-03-06
US10412908B22019-09-17
EP2641465A22013-09-25
Attorney, Agent or Firm:
RVDB (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Support de culture modulaire (1) pour paroi végétalisée comportant au moins une panière (2) présentant au moins une face, dite face végétalisée, s’étendant selon un plan sensiblement vertical et emplie d’un substrat apte à recevoir des végétaux selon ladite au moins une face végétalisée, caractérisé en ce que ledit support de culture (1) comporte au moins un panneau préformé (3) logé dans ladite panière (2) et formant ledit substrat, ledit au moins un panneau (3) étant en fibres imputrescibles.

2. Support de culture (1) selon la revendication 1, dans lequel ledit au moins un panneau (3) est en fibres textiles.

3. Support de culture (1) selon les revendications 1 ou 2, lequel comporte au moins un capteur d’humidité disposé dans ledit substrat et couplé à un système de pilotage d’arrosage desdits végétaux.

4. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel ledit panneau (3) présente une densité supérieure à 35kg/m3, de préférence comprise entre 45kg/m3 et 65kg/m3.

5. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 4, lequel comporte une pluralité de panneaux (3) présentant une pluralité de valeurs de densité distinctes.

6. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 5, dans lequel ladite panière

(2) comporte au moins une enveloppe (2b, 2c) disposée à l’intérieur d’une structure rigide (2a), ladite au moins une enveloppe (2b, 2c) présentant des propriétés ignifuges et/ou de protection aux rayonnements ultraviolets, ledit au moins un panneau préformé (3) étant logé dans ladite enveloppe (2b, 2c).

7. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 6, lequel comporte un collecteur d’eau (4) disposé sous ladite panière (2), ledit support de culture (1) présentant au moins une première ouverture (5) en portion inférieure pour permettre le ruissèlement dudit panneau (3) audit collecteur (4).

8. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 7, dans lequel ledit panneau

(3) présente une hauteur supérieure à 0,40m, de préférence comprise entre 1,20m et 2,40m.

9. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 8, dans lequel ladite panière (2) comprend au moins une pièce de renfort interne (19) s’étendant selon au moins un premier axe sensiblement horizontal et s’étendant dans ledit plan.

10. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 9, lequel comporte des moyens d’assemblage (7a, 7b, 7c) avec une structure porteuse (6a, 6b).

11. Support de culture (1) selon la revendication 10, dans lequel ladite structure porteuse (6a, 6b) comporte une poutre (6a) s’étendant selon un deuxième axe sensiblement horizontal, lesdits moyens d’assemblage comportant au moins un chariot (7a, 7b) assemblé avec ledit support de culture (1) et une liaison glissière agencée selon le deuxième axe entre ledit au moins un chariot (7a, 7b) et ladite poutre (6a).

12. Support de culture (1) selon la revendication 10, dans lequel lesdits moyens d’assemblage (7a, 7b, 7c) sont disposés selon une face d’assemblage de ladite panière (2) opposée à ladite face végétalisée et déportés vis-à-vis de ladite panière (2) de façon à former une lame d’air entre ladite panière (2) et ladite structure porteuse (6a, 6b).

13. Support de culture (1) selon la revendication 12, lequel comprend un carter de ventilation (8) s’étendant selon ladite face d’assemblage en contact avec ladite panière (2) et présentant une deuxième ouverture (9) apte à être connectée à un système de ventilation.

14. Support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 13, lequel comporte des moyens d’arrosage comprenant au moins un conduit d’arrosage (10) disposé dans ladite panière (2) au-dessus dudit substrat, ledit au moins un conduit d’arrosage (10) présentant une première extrémité (10a) apte à être connectée à une alimentation en eau et au moins une troisième ouverture (11) apte à arroser ledit substrat.

15. Support de culture (1) selon la revendication 14, dans lequel ledit conduit d’arrosage (10) s’étend horizontalement selon la largeur de ladite panière (2), et dans lequel ladite au moins une troisième ouverture (11) est disposée en portion supérieure dudit conduit d’arrosage (10).

16. Support de culture (1) selon la revendication 14 ou 15, dans lequel ledit conduit d’arrosage (10) présente une section transversale d’un diamètre supérieur à 20mm, de préférence compris entre 40mm et 63mm.

17. Support de culture (1) selon l’une des revendications 14 à 16, dans lequel ledit conduit d’arrosage (10) présente une pluralité de perforations formant au moins partiellement ladite troisième ouverture (11).

18. Support de culture (1) selon la revendication 17, dans lequel lesdites perforations présentent un diamètre supérieur à 1mm, de préférence compris entre 2mm et 3,5mm.

19. Support de culture (1) selon la revendication 17 ou 18, dans lequel lesdites perforations sont espacées les unes des autres d’une distance inférieure à 15cm, de préférence comprise entre 5 cm et 10cm.

20. Support de culture (1) selon l’une des revendications 14 à 19, dans lequel ledit conduit d’arrosage (10) présente une pluralité de micro-jets (1 ld) formant au moins partiellement ladite troisième ouverture (11).

21. Support de culture (1) selon l’une des revendications 14 à 20, dans lequel ledit au moins un conduit d’arrosage (10) présente au moins un gicleur (lie) soutenu par un piquet de support (22), ledit piquet de support (22) s’étendant verticalement dudit au moins un panneau (3), ledit au moins un gicleur (lie) formant au moins partiellement ladite troisième ouverture (11).

22. Support de culture (1) selon l’une des revendications 14 à 21, dans lequel ladite panière (2) comporte au moins un carter de protection (12) contenant ledit conduit d’arrosage (10) et présentant une quatrième ouverture en portion inférieure.

23. Support de culture (1) selon la revendication 22, lequel comporte deux parois amovibles (21) de forme complémentaire à une section transversale dudit carter de protection (12) et dudit conduit d’arrosage (10) et disposées entre ledit conduit d’arrosage (10) et ledit carter de protection (12) de part et d’autre de ladite troisième ouverture (11).

24. Support de culture (1) selon l’une des revendications 14 à 23, dans lequel ledit conduit d’arrosage (10) présente une deuxième extrémité apte à recevoir un bouchon amovible.

25. Paroi végétalisée comprenant ledit support de culture (1) selon l’une des revendications 1 à 24.

Description:
DESCRIPTION

SUPPORT DE CULTURE MODULAIRE POUR PAROI VEGETALISEE FAVORISANT

LE RUISSELEMENT

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des parois végétalisées.

La présente invention concerne plus particulièrement un support de culture modulaire pour paroi végétalisée facilitant le ruissèlement de l’eau d’arrosage à l’intérieur du substrat.

Par support de culture modulaire au sens de la présente invention, on entend dans toute la description qui suit un élément de construction d’une paroi végétalisée, par exemple un mur végétal, une clôture végétale ou toute autre paroi permettant une culture hors-sol. Le support de culture comporte un substrat apte à recevoir le système racinaire de végétaux et à les alimenter en eau et en nutriments issus d’un arrosage de ce même substrat, par exemple un arrosage d’un système d’arrosage interne ou externe au support de culture. Le support de culture modulaire forme un bloc pouvant être superposé ou juxtaposé à d’autres supports de cultures. Il se distingue ainsi du support de culture continu, lequel présente une structure monobloc sans restriction de dimension a priori, en particulier sans limite de longueur.

La présente invention trouvera ainsi de nombreuses applications avantageuses dans le domaine des parois végétalisées, et notamment dans la fabrication et l’installation de parois végétalisées de grandes dimensions.

Etat de la technique

Le Demandeur observe que le développement des murs végétaux, aussi appelés « parois complexes végétalisées verticales », permet l’intégration de jardins et/ou d’écosystèmes verticaux en tant qu’ éléments de décor intérieur ou extérieur et/ou d’écologie urbaine.

A ce titre, une pluralité de supports de cultures modulaires sont envisagés pour la réalisation de murs végétaux ains que d’autres formes de parois végétalisées. Ces supports de culture comportent principalement deux éléments dont un substrat capable de recevoir le système racinaire des végétaux et de contenir l’eau et les nutriments nécessaires à leur croissance et leur survie ainsi qu’un contenant, aussi appelé « panière », venant recevoir le substrat et définissant une ou plusieurs formes du support de culture.

Les supports de culture modulaires sont privilégiés aux supports continus de type nappe de culture, notamment pour la réalisation de parois végétalisées en extérieur, les nappes de culture présentant un dessèchement rapide au soleil et au vent ainsi qu’une faible protection du système racinaire contre le gel.

Le Demandeur observe une pluralité de limitations associées aux substrats communément employés dans les supports de culture modulaires :

- un substrat terreux repose sur l’exploitation de carrières volcaniques et de tourbe blonde exploitable en quantité limitée, est lourd, nécessite un transport routier important, est fortement drainant et lent à humidifier lorsque desséché et peut asphyxier les racines des végétaux en cas de saturation en eau. Ce substrat peut être complété par d’autres matières minérales, organiques, naturelles ou chimiques pour augmenter sa capacité de réserve en eau et/ou en éléments nutritifs ;

- un substrat en sphaigne repose sur une ressource limitée extraite principalement à Madagascar, en Chine ou encore au Chili et nécessitant donc un transport considérable, présente les mêmes limitations d’humidification et d’asphyxie que le substrat terreux, présente une quantité limitée de nutriments et repose sur un support de culture en matière végétale facilement inflammable lorsque déshydratée, à PH acide et lourd en cas de saturation en eau ; et

- un substrat en laine minérale nécessite une production industrielle par la fusion de roche, de verre ou de laitier à forte température, ne comporte naturellement aucun élément nutritif et est lourd en cas de saturation en eau.

Le Demandeur soumet également que les substrats employés présentent des effets à moyen et long terme de tassement du substrat dans la panière, réduisant l’espace utilisable pour le développement des végétaux, en particulier sur la portion supérieure de la panière. En particulier, les substrats terreux présentent un phénomène de mélange de particules fines comblant les interstices dans la matière lors de son humidification et une transformation de la matière en humus et/ou en éléments nutritifs. L’emploi d’un substrat en sphaigne est quant à lui susceptible de pertes de matière sous l’action du vent ou de volatiles.

Le Demandeur soumet en outre que le contrôle de l’humidité de ces substrats est complexe, notamment lors de l’arrosage d’un substrat sec et drainant formant des « cheminées » humides évacuant rapidement l’eau ou au contraire lors d’un arrosage trop soutenu, en particulier en période hivernale, menant à un pourrissement du système racinaire. Les situations de stress hydrique et d’excès hydrique sont par conséquent toutes deux risquées pour la santé des végétaux et difficiles à résoudre.

Pour pallier ces limitations, il est connu de réaliser des supports de cultures modulaires de faible hauteur couplés à des systèmes d’arrosage de type tuyau goutte à goutte, tuyau poreux ou micro- asperseur, de manière à répartir l’arrosage d’une paroi végétalisée en une pluralité de « micro- arrosages » fournissant un faible volume d’eau pour une faible surface de substrat, de manière à éviter les phénomènes d’excès hydrique.

La division des parois végétalisées en supports de culture de faibles dimensions et l’installation de système d’arrosages associés à chacun des supports de culture représente un coût et une complexité d’installation élevés.

Le demandeur soumet également que l’emploi de « micro-arrosage » amène à la multiplication de défauts d’arrosage dus à l’encrassement des tuyaux par dépôt de calcaire ou d’impuretés, le fonctionnement des solutions décrites ci-avant nécessitant la circulation d’eau dans des ouvertures de faible diamètre. En outre, la culture hors-sol nécessite une alimentation en engrais et/ou en nutriments complémentaire à ceux présents ou absents dans le substrat, ceux-ci étant soit apportés manuellement, notamment pour des parois végétalisées de faibles dimensions, soit directement mélangés à l’eau d’arrosage, par exemple à l’aide d’un injecteur venturi ou d’une pompe doseuse. Si l’emploi d’engrais solubles est relativement sécurisé, l’utilisation d’engrais chimiques ou de synthèse mène à la formation et le dépôt de cristaux d’engrais dans les tuyaux. Pour visualiser les défauts d’arrosage avant le dessèchement et la mort de la plante, il est également connu d’employer des capteurs d’humidité intégrés au support de culture pour repérer l’excès ou le stress hydrique et piloter l’arrosage. Les défauts de diffusion d’eau et/ou la conception des parois végétalisées sous une pluralité de supports de culture non communicants impliquent cependant un maillage considérable de la paroi végétalisée et une multiplication du nombre de capteurs nécessaires pour obtenir des informations fiables.

Le Demandeur soumet par conséquent qu’il n’existe à ce jour aucune solution alternative satisfaisante permettant de réaliser une paroi végétalisée ne nécessitant pas de contrôle complexe de l’arrosage.

Résumé de l ’ invention

La présente invention vise à améliorer la situation actuelle décrite ci-dessus.

La présente invention vise plus particulièrement à remédier aux inconvénients ci-dessus en proposant un support de culture modulaire pour paroi végétalisée permettant d’éviter les situations de stress hydrique et d’excès hydrique liés à une mauvaise rétention de l’eau ainsi que les effets de tassement du support de culture.

A cet effet, l’objet de la présente invention concerne dans un premier aspect un support de culture modulaire pour paroi végétalisée comportant au moins une panière présentant au moins une face, dite face végétalisée, s’étendant selon un plan sensiblement vertical et emplie d’un substrat apte à recevoir des végétaux selon l’au moins une face végétalisée. En d’autres termes, la panière définit la structure principale du support de culture dans laquelle le substrat est logé, les végétaux s’étendant selon une ou plusieurs faces végétalisées. Les végétaux s’étendent par exemple d’un côté et/ou de l’autre de la paroi végétalisée, les autres faces de la panière, dites faces latérales, étant conçues pour l’assemblage du support de culture à une structure porteuse ou à d’autres supports de culture.

Selon la conception et le substrat sélectionné, la panière présente par exemple une structure métallique grillagée ou en treillis de type gabion facilitant l’aération du substrat ou encore une structure pleine ou partiellement pleine permettant de maintenir le substrat en position. Le support de culture et/ou la panière comportent par exemple des éléments additionnels permettant l’association du support de culture modulaire selon l’invention à d’autres supports de culture modulaires, des moyens d’assemblage du support de culture à une structure porteuse ou encore des moyens d’arrosage intégrés tels que décrits ci-après.

On comprend additionnellement que la panière s’étend de manière sensiblement verticale en accord avec le concept sous-jacent de parois végétalisées, aussi appelées « parois complexes végétalisées verticales ». La forme exacte de la panière est ainsi complémentaire de celle de la paroi végétalisée. Selon une conception particulière, la panière est courbée vis-à-vis du plan vertical sans sortir du cadre de l’invention.

Avantageusement, le support de culture comporte au moins un panneau préformé logé dans la panière et formant le substrat, l’au moins un panneau étant en fibres imputrescibles.

On comprend ici que le conditionnement des fibres sous la forme d’un panneau préformé permet d’en augmenter la densité et par conséquent d’augmenter et/ou de contrôler sa capacité de stockage en eau en quantité et en durée ainsi que la résistance mécanique du substrat de manière à éviter les effets de délitement et de tassement, notamment sous le poids de l’eau. Le panneau préformé permet également d’obtenir un substrat homogène fiabilisant l’apport en eau à l’intérieur du substrat, l’évacuation de l’excès d’eau ainsi que les performances thermiques et acoustiques du panneau, un substrat présentant des propriétés hétérogènes contrôlées, par exemple un substrat présentant une densité supérieure en haut de panière augmentant la quantité d’eau stockée et une densité inférieure en bas de panière facilitant l’évacuation de l’excès d’eau ou encore un substrat présentant des propriétés locales spécifiques à la culture de végétaux sélectionnés.

L’homme du métier comprend additionnellement que le choix de la fibre imputrescible dépend d’une variété de paramètres, notamment ses capacités de stockage de carbone, ses propriétés mécaniques ou ses capacités de rétention d’eau. Ce choix permet également d’impacter la longévité du panneau exposé à un arrosage régulier. Selon une première conception, on prévoit un panneau réalisé en fibres de coton permettant de réaliser un panneau dégradable au cours du temps et remplaçable à intervalles réguliers, ou encore un panneau réalisé en polyester permettant d’installer des parois végétalisées durables.

Dans une conception particulière, le panneau est préformé selon une forme spécifique, par exemple une forme complémentaire de la panière ou encore une forme présentant une pluralité de logements configurés pour recevoir les végétaux.

Grâce à la présente invention, les besoins en arrosage du support de culture modulaire sont simplifiés et les effets néfastes résultant en particulier de l’excès hydrique sont évités. La tenue du substrat sur le long terme est également améliorée par réduction et/ou suppression des effets de tassement et/ou de perte de matière.

Dans un mode de réalisation avantageux de l’invention, l’au moins un panneau est en fibres textiles.

L’homme du métier comprend ici que les fibres textiles présentent une porosité supérieure aux substrats communément employés et permettent par conséquent d’évacuer naturellement l’excès d’eau par ruissèlement à l’intérieur de la panière verticale tout en aérant le système racinaire des végétaux, ce qui permet d’éviter les problèmes de pourrissement et d’asphyxie résultant des autres substrats.

Le substrat en fibres textiles est également considérablement plus léger à l’état sec que les substrats terreux, facilitant son transport, l’assemblage et la pose du support de culture, et sa capacité d’évacuation d’eau limite également son poids lorsque saturé en eau.

De préférence, le panneau préformé est en fibres textiles biosourcées à dominance de coton recyclé.

Cette conception permet de réaliser des parois végétalisées nécessitant des matières premières plus accessibles issues de préférence de l’économie circulaire et/ou nécessitant un procédé de fabrication plus simple et moins énergivore. L’emploi de textile recyclé résulte en outre en une réutilisation de fibres textiles ayant stocké du CO2 et permet donc d’éviter leur destruction, notamment par incinération, ou leur dégradation en décharge, résultant en une libération du C0 .

L’homme du métier comprend additionne llement qu’une variété de fibres imputrescibles, par exemple de la laine végétale ou animale ou une fibre minérale, peuvent être employées aux mêmes fins et sélectionnées selon les contraintes associées à leur conditionnement en panneaux, leur disponibilité, en particulier leur disponibilité au sein d’une économie circulaire, leur poids ou encore leur capacité de stockage en eau. Dans un mode de réalisation, le support de culture comporte au moins un capteur d’humidité disposé dans le substrat et couplé à un système de pilotage d’arrosage des végétaux.

On comprend ici que le capteur d’humidité permet de repérer les conditions de stress hydrique, de manière à déclencher l’arrosage des végétaux via le système de pilotage d’arrosage.

On comprend additionnellement que le maillage nécessaire en capteurs d’humidité d’une paroi végétalisée comprenant le support de culture selon la présente invention est grandement réduit vis-à-vis de l’état de la technique, les situations d’excès d’eau étant évitées et le format du support de culture pouvant être augmenté.

Bien évidemment, l’arrosage peut être piloté sans emploi de capteurs, par exemple à l’aide d’un programmateur contrôlant l’ouverture et la fermeture d’une électrovanne associée à l’arrosage selon un programme prédéterminé.

Dans un mode de réalisation particulier, le panneau présente une densité supérieure à 35kg/m 3 , de préférence comprise entre 45kg/m 3 et 65kg/m 3 .

On comprend ici que la densité du panneau est sélectionnée selon la capacité de stockage et d’évacuation d’eau recherchée, par exemple en fonction des végétaux à cultiver. La sélection d’une densité élevée de panneau permet également d’augmenter la quantité de CO2 stocké et non libéré sur la durée de vie du panneau.

Dans un mode de réalisation additionnel pouvant être combiné avec le mode de réalisation précédent, le support de culture comporte une pluralité de panneaux présentant une pluralité de valeurs de densité distinctes.

On comprend ici que la pluralité de panneaux est par exemple disposée selon la hauteur et/ou l’épaisseur de la panière, la pluralité de panneaux présentant par exemple une épaisseur et/ou une hauteur standardisée facilitant leur association, ou encore des valeurs d’épaisseur et/ou de hauteur spécifiques permettant un dimensionnement unique et adaptable à une variété de besoins.

L’homme du métier comprend additionnellement que la pluralité de valeurs de densité permet de créer une variété de zones à l’intérieur du support de culture présentant des propriétés distinctes de stockage et d’évacuation d’eau ainsi que de stockage de CO2 ou encore d’isolation acoustique. De telles zones peuvent être ainsi réparties selon la hauteur et/ou l’épaisseur de la panière, notamment de manière à adapter le support de culture à la pousse de végétaux distincts et aux contraintes d’une paroi végétalisée, afin d’équilibrer les propriétés du support de culture, ou encore de manière à juxtaposer un panneau à forte rétention d’eau apte à alimenter les végétaux avec un panneau à faible rétention d’eau évitant un excès hydrique et assurant la respiration des végétaux. Les panneaux sont par exemple réalisés à partir de fibres différentes, permettant de tirer avantage de leurs propriétés spécifiques, ou encore de fibres identiques par simplicité de fabrication.

Dans encore un mode de réalisation, la panière comporte au moins une enveloppe disposée à l’intérieur d’une structure rigide, l’au moins une enveloppe présentant des propriétés ignifuges et/ou de protection aux rayonnements ultraviolets, l’au moins un panneau préformé étant logé dans l’enveloppe.

En d’autres termes, la panière présente une structure multicouche présentant une couche rigide correspondant par exemple à une structure métallique grillagée ou en treillis et définissant la forme de la panière, ainsi qu’une ou plusieurs couches internes conférant des propriétés avantageuses à la panière, notamment de protection contre le feu ou les rayonnements ultraviolets.

On comprend ici que le choix de l’enveloppe est effectué de concert avec le choix du panneau logé dans la panière, une enveloppe ignifuge permettant par exemple de protéger un panneau réalisé en fibres de coton et particulièrement sensible au feu.

Dans un mode de réalisation spécifique, le support de culture comporte un collecteur d’eau disposé sous la panière, le support de culture présentant au moins une première ouverture en portion inférieure pour permettre le ruissèlement du panneau au collecteur.

On comprend ici que le support de culture est agencé de sorte que l’eau ruisselant du substrat passe par la première ouverture dans le collecteur d’eau afin d’éviter la surconsommation d’eau du support de culture. Le collecteur d’eau est par exemple connecté aux moyens d’arrosage du support de culture ou à un autre système de stockage d’eau, par exemple un système de stockage d’eau connecté aux moyens d’arrosage et/ou à des moyens de récupération d’eaux pluviales. On comprend additionnellement que la première ouverture est ménagée en fonction de la structure de la panière et/ou du support de culture, selon que la panière soit réalisée dans une structure pleine ou en treillis et que le support de culture comporte des moyens additionnels entravant le ruissèlement de l’eau vers le collecteur d’eau.

Selon une conception particulière, la première ouverture est ménagée dans l’intérieur de la portion inférieure du support de culture, le support de culture présentant une structure pleine en façade de la portion inférieure. Cette conception permet de séparer les eaux de ruissèlement à l’intérieur de la panière potentiellement chargées d’engrais ou d’autres substances des eaux pluviales en façade du support de culture. Le collecteur d’eau est par exemple disposé en retrait vis-à-vis de la façade du support de culture, c’est-à-dire en retrait vis-à-vis de chacune des faces de la panière ou spécifiquement vis-à-vis de la ou les faces végétalisées de la panière. Bien évidemment, dans le cadre d’un support de culture employé en intérieur, le collecteur d’eau et la première ouverture sont disposés de manière à récupérer l’intégralité de l’eau et éviter toute dégradation du sol.

Dans un mode de réalisation additionnel, le panneau présente une hauteur supérieure à 0,40m, de préférence comprise entre 1,20m et 2,40m.

On comprend ici qu’un support de culture de telles dimensions peut être assemblé à partir d’un seul panneau en hauteur et d’un ou plusieurs panneaux en épaisseur et en largeur, par exemple plusieurs panneaux de même densité ou de densités différentes. On conçoit également un support de culture de hauteur supérieure comportant une pluralité de panneaux en hauteur, en nombre réduit par rapport aux formats connus de l’homme du métier. Par extension, la conception de supports de culture présentant une hauteur suffisante permet la réalisation de parois végétales sans empilement de supports de culture en hauteur ou a minima nécessitant l’empilement en hauteur d’un plus faible nombre de supports de culture, ce qui facilite l’installation de parois végétalisées et réduit le temps de pose nécessaire. Bien évidemment, le support de culture selon l’invention peut également être réalisé selon des formats présentant une hauteur plus faible.

Dans un autre mode de réalisation pouvant être combiné avec le mode précédent, la panière comprend au moins une pièce de renfort interne s’étendant selon au moins un premier axe sensiblement horizontal et s’étendant dans le plan.

On comprend ici que la pièce de renfort interne est disposée entre deux panneaux disposés l’un au-dessus de l’autre ou encore à mi-hauteur d’un panneau, par exemple un panneau préformé présentant une forme complémentaire de la pièce de renfort interne, la pièce de renfort interne étant conçue de manière à permettre le ruissèlement vertical de l’eau dans la panière. Cette conception permet de limiter les effets de tassement du substrat et/ou de séparer deux panneaux de densités différentes.

Bien évidemment, il est possible de concevoir une panière comportant une pluralité de pièces de renfort additionnelles permettant d’assister le positionnement du ou des panneaux et/ou de renforcer la structure du support de culture, par exemple une pièce de renfort verticale séparant deux panneaux disposés l’un derrière l’autre selon l’épaisseur de la panière ou encore deux panneaux en opposition l’un de l’autre de manière à recevoir les végétaux sur deux faces opposées du support de culture.

Dans un mode de mise en œuvre, le support de culture comporte des moyens d’assemblage avec une structure porteuse.

On comprend ici que les moyens d’assemblage sont par exemple intégrés à la panière dans une conception complémentaire de la structure porteuse considérée. Dans un autre exemple, les moyens d’assemblage sont aptes à être assemblés avec la panière, par exemple avec une panière standardisée, laquelle peut être adaptée à une pluralité de structures porteuses selon les moyens d’assemblage sélectionnés.

Selon une autre conception, le support de culture présente ou est intégré à une structure autoporteuse de manière à former un élément monobloc, notamment pour la réalisation de clôtures végétales ou de murs antibruit à proximité de voies de circulation.

Dans un mode de mise en œuvre spécifique, la structure porteuse comporte une poutre s’étendant selon un deuxième axe sensiblement horizontal, les moyens d’assemblage comportant au moins un chariot assemblé avec le support de culture et une liaison glissière agencée selon le deuxième axe entre l’au moins un chariot et la poutre.

En d’autres termes, le chariot sert d’intermédiaire entre le support de culture et la poutre et peut se déplacer vis-à-vis de la poutre selon le deuxième axe en entraînant avec lui le support de culture.

Bien évidemment, les moyens d’assemblage peuvent comporter un nombre plus élevé de chariots pour faciliter la translation et/ou répartir le poids du support de culture. Les moyens d’assemblage comportent par exemple deux paires de chariots dont une première paire supérieure associée à un rail solidaire de la poutre formant la liaison glissière et une deuxième paire inférieure associée au sol, par exemple à un collecteur d’eau distinct du support de culture et présentant une forme de gouttière ou de caniveau, la première paire et la deuxième paire de chariots se déplaçant en tandem selon le deuxième axe.

Cette conception permet de réaliser des parois végétalisées servant de cloisonnement amovible, c’est-à-dire des cloisons végétales, par exemple en intérieur, comprenant au moins un support de culture dont la panière présente une face végétalisée ou deux faces végétalisées opposées. Dans un autre mode de mise en œuvre, les moyens d’assemblage sont disposés selon une face d’assemblage de la panière opposée à la face végétalisée et déportés vis-à-vis de la panière de façon à former une lame d’air entre la panière et la structure porteuse.

On comprend ici que les moyens d’assemblage sont solidaires du support de culture et permettent une fixation du support de culture sur la structure porteuse selon la face d’assemblage de la panière, la panière et la structure porteuse étant espacés de manière à laisser un espace rempli d’air. Cette conception permet de faciliter l’aération du substrat, et de limiter l’enracinement des végétaux sur la structure porteuse et la transmission sonore entre la face végétalisée et la face opposée de la structure porteuse, notamment pour l’isolation sonore de bâtiments ou la création d’écrans antibruit végétalisés. De préférence, le support de culture comprend un carter de ventilation s’étendant selon la face d’assemblage en contact avec la panière et présentant une deuxième ouverture apte à être connectée à un système de ventilation.

On comprend ici que l’arrosage du support de culture amène un refroidissement de celui-ci par échange de chaleur adiabatique avec l’eau, cet échange de chaleur étant étendu au système de ventilation, par exemple à un bâtiment associé à la structure porteuse et comprenant le système de ventilation, de manière à permettre un refroidissement au moins partiellement naturel du bâtiment. Le système de ventilation est par exemple un système de chauffage, ventilation et climatisation, dit CVC, comprenant une centrale de traitement d’air, dite CTA, et/ou un système de ventilation mécanique contrôlée, dit VMC.

Dans un mode de mise en œuvre additionnel, le support de culture comporte des moyens d’arrosage comprenant au moins un conduit d’arrosage disposé dans la panière au-dessus du substrat, Tau moins un conduit d’arrosage présentant une première extrémité apte à être connectée à une alimentation en eau et au moins une troisième ouverture apte à arroser le substrat.

On comprend ici que les moyens d’arrosage sont directement intégrés au support de culture de manière à limiter le temps de pose du support de culture, notamment en chantier. L’intégration du conduit d’arrosage dans la panière sécurise également le conduit d’arrosage en évitant les dégradations volontaires ou involontaires d’un conduit d’arrosage en surface du support de culture, notamment lors de l’entretien ou de la taille de la paroi végétalisée.

L’emploi d’un ou de plusieurs conduits d’arrosage positionnés au-dessus du substrat simplifie en outre l’assemblage du support de culture dans une paroi végétalisée, le nombre total de conduits d’arrosage étant grandement limité par rapport à l’état de la technique.

On comprend additionnellement que le conduit d’arrosage et la troisième ouverture sont disposés de manière à surplomber le substrat, de sorte que l’eau s’écoule directement par gravité du conduit d’arrosage sur toute la hauteur du panneau, les propriétés du substrat assurant un bon ruissèlement de l’eau sans excès hydrique.

De préférence, le conduit d’arrosage s’étend horizontalement selon la largeur de la panière, et Tau moins une troisième ouverture est disposée en portion supérieure du conduit d’arrosage. On comprend ici que la disposition de la troisième ouverture en portion supérieure permet de limiter et/ou d’éviter les défauts d’arrosage par dépôt de calcaire, d’impuretés ou de cristaux d’engrais, permettant ainsi d’augmenter la fiabilité de l’arrosage.

On comprend additionnellement que le conduit d’arrosage horizontal permet de répartir l’arrosage le long du conduit, celui-ci se remplissant selon sa longueur avant de déborder par l’ouverture en portion supérieure. L’homme du métier comprend que l’horizontalité du conduit d’arrosage peut être ajustée de manière à assurer la bonne répartition de l’arrosage.

La disposition du conduit d’arrosage selon la largeur de la panière permet de répartir l’arrosage sur cette même largeur, la répartition de l’arrosage en hauteur s’effectuant naturellement par ruissèlement. Selon un exemple particulier, une pluralité de conduits d’arrosage sont disposés selon l’épaisseur de la panière, chaque conduit s’étendant selon la largeur de la panière, afin de mieux répartir l’arrosage selon l’épaisseur du substrat, chaque conduit étant par exemple associé à l’arrosage d’un ou plusieurs panneaux empilés selon l’épaisseur de la panière.

Dans un mode de mise en œuvre spécifique, le conduit d’arrosage présente une section transversale d’un diamètre supérieur à 20mm, de préférence compris entre 40mm et 63mm.

On comprend ici que le diamètre exact du conduit d’arrosage est sélectionné en fonction de la largeur du support de culture ou de la paroi végétale dont le support de culture est un élément, le diamètre du conduit d’arrosage augmentant selon la largeur cible.

L’homme du métier comprend additionnellement que le diamètre du conduit d’arrosage est signifîcativement supérieur au diamètre des systèmes d’arrosage connus de l’état de la technique, de manière à permettre l’arrosage d’une hauteur supérieure de substrat.

Dans un mode de mise en œuvre particulier, le conduit d’arrosage présente une pluralité de perforations formant au moins partiellement la troisième ouverture.

Selon une première conception, les perforations sont disposées de manière linéaire le long du conduit d’arrosage, de manière centrée ou excentrée vis-à-vis du conduit d’arrosage selon la direction recherchée de l’eau d’arrosage et le positionnement du conduit d’arrosage et des panneaux dans le support de culture.

Selon une deuxième conception, les perforations sont disposées en quinconce le long du conduit d’arrosage de manière à répartir l’eau d’arrosage de part et d’autre de celui-ci.

On comprend ici que le motif de disposition des perforations, par exemple linéaire ou en quinconce, dépend de la facilité de fabrication du conduit d’arrosage, de la répartition de l’arrosage résultant ou encore de la présence et/ou de l’effet d’un élément redirigeant l’eau, par exemple un carter de protection tel que décrit ci-après.

De préférence, les perforations présentent un diamètre supérieur à 1mm, de préférence compris entre 2 et 3.5mm.

L’homme du métier comprend ici que le diamètre des perforations est largement supérieur à celui des systèmes conventionnels et limite fortement les risques de colmatage des perforations. En particulier, l’emploi d’un système de filtration, par exemple un système de filtration à 130mih, permet d’éviter la circulation dans le conduit d’impuretés susceptibles de boucher des perforations d’un tel diamètre.

Dans encore un mode de mise en œuvre pouvant être combiné avec le mode de mise en œuvre précédent, les perforations sont espacées les unes des autres d’une distance inférieure à 15cm, de préférence entre 5 cm et 10cm.

L’homme du métier comprend ici que le rapprochement des perforations vis-à-vis des solutions de l’état de la technique permet de limiter les effets de cheminée humide en réduisant les disparités d’humidification entre deux perforations. Selon la conception et les effets recherchés, les perforations sont espacées de manière variable ou régulière. On prévoit par exemple des perforations espacées selon une distance croissante le long du conduit d’arrosage de manière à compenser d’éventuels effets de perte de charge à l’intérieur du conduit d’arrosage.

Dans un autre mode de mise en œuvre, le conduit d’arrosage présente une pluralité de micro jets formant au moins partiellement la troisième ouverture.

L’homme du métier comprend ici que les micro-jets permettent de projeter un débit élevé d’eau, par exemple un débit supérieur à 20L/h délivré par des micro-jets à régulation automatique, à travers un orifice plus large que celui d’un micro-asperseur et donc moins susceptible au colmatage. En particulier, les micro-jets présentent un cône de projection compris entre 90° et 360°, permettant ainsi une retombée uniforme de l’eau sur le support de culture, notamment lorsque les micro-jets sont positionnés en portion supérieure du conduit d’arrosage. Cette conception permet ainsi également d’éviter les effets de cheminée humide décrits ci-avant. En comparaison des perforations, cette solution nécessite en outre une puissance moindre en amont pour l’acheminement de l’eau d’arrosage et facilite ainsi le dimensionnement de l’alimentation en eau, réduisant par exemple la puissance nécessaire de la pompe employée ou permettant d’augmenter les mètres linéaires d’arrosage d’une même pompe. Le débit et le cône de projection peuvent être sélectionnés de manière conjointe, tenant compte qu’un cône de projection de 90° est associé à un débit sensiblement égal à 20L/h, un cône de projection de 180° à un débit de 40L/h et un cône de projection de 360° à un débit de 80L/h.

On prévoit également une conception du conduit d’arrosage comprenant des perforations couplées à des micro-jets formant ensemble la troisième ouverture pour cumuler leurs avantages respectifs.

Dans un mode de mise en œuvre additionnel, l’au moins un conduit d’arrosage présente au moins un gicleur soutenu par un piquet de support, le piquet de support s’étendant verticalement de l’au moins un panneau, l’au moins un gicleur formant au moins partiellement la troisième ouverture. Le piquet de support est par exemple disposé avantageusement entre deux panneaux disposés selon l’épaisseur de la panière.

On comprend ici que le piquet de support correspond à une tige sur laquelle est fixée le gicleur, le gicleur étant raccordé à une alimentation en eau et faisant partie de l’ensemble formé par le conduit d’arrosage.

Le Demandeur observe en particulier que l’emploi de gicleurs permet un arrosage selon un cône de projection de 360° permettant une répartition uniforme de l’arrosage des panneaux, de manière à éviter la formation de « colonnes sèches », c’est-à-dire de sections verticales des panneaux en stress hydrique. Le Demandeur observe en outre que l’emploi de gicleurs permet d’obtenir un arrosage suffisant tout en minimisant les dimensions requises du conduit d’arrosage.

Dans un mode de mise en œuvre supplémentaire, la panière comporte au moins un carter de protection contenant le conduit d’arrosage et présentant une quatrième ouverture en portion inférieure.

On comprend ici que le carter de protection permet d’éclater le jet d’eau sortant de la troisième ouverture, ce qui permet d’éviter les projections d’eau en particulier lorsque la troisième ouverture est disposée en portion supérieure du conduit d’arrosage, ainsi que de répartir l’eau sur une plus grande surface pour arroser l’ensemble du substrat et réduire les effets de cheminée humide. Le carter de protection réduit également d’autant plus les risques de dégradation du conduit d’arrosage.

On comprend en outre que le conduit d’arrosage compris dans le carter de protection comprend nécessairement au moins la troisième ouverture, d’autres moyens d’arrosage complémentaires du conduit d’arrosage, notamment un tuyau d’alimentation du conduit d’arrosage, pouvant être disposés à l’extérieur du carter de protection, par exemple de manière adjacente à celui-ci. Une telle conception est par exemple sélectionnée lorsque le support de culture présente une seule face végétalisée, le support de culture étant par exemple assemblé avec une structure porteuse selon une face non végétalisée opposée à la face végétalisée, et le tuyau d’arrosage étant alors disposé entre la face non végétalisée et la structure porteuse.

De préférence, le support de culture comporte deux parois amovibles de forme complémentaire à une section transversale du carter de protection et du conduit d’arrosage et disposées entre le conduit d’arrosage et le carter de protection de part et d’autre de la troisième ouverture.

On comprend ici que les parois amovibles permettent de contenir l’intégralité de l’eau sortant de la troisième ouverture selon une longueur désirée du conduit d’arrosage et du carter de protection, par exemple selon la largeur de la panière, de manière que l’éclatement du jet d’eau sur le carter de protection permette une répartition homogène du jet d’eau sur cette même largeur sans perte sur les extrémités de la panière. Les parois amovibles sont par exemple réalisées dans un matériau souple de type feutrine.

Dans un autre mode de mise en œuvre pouvant être combiné avec les modes précédents, le conduit d’arrosage présente une deuxième extrémité apte à recevoir un bouchon amovible.

On comprend ici que le bouchon amovible peut être retiré, par exemple dévissé, pour effectuer une vidange ou un entretien du conduit d’arrosage afin de limiter l’encrassement et les dépôts internes du conduit d’arrosage, par exemple à l’aide d’un furet ou tout autre outil d’entretien. Selon une conception particulière, le conduit d’arrosage est également apte à être connecté à un tuyau de retour en cuve, par exemple via sa deuxième extrémité, de manière à vidanger le conduit d’arrosage et éviter les dégâts liés au gel sans perte d’eau d’arrosage.

Un second aspect de la présente invention concerne une paroi végétalisée, laquelle comprend un support de culture selon le premier aspect de l’invention.

On comprend ici que la paroi végétalisée, comme énoncé ci-avant, est un mur végétal, une clôture végétale, une cloison végétale, ou toute autre forme de paroi complexe végétalisée verticale. La paroi végétalisée est composée d’un ou de plusieurs supports de culture modulaires, par exemple plusieurs supports de culture selon le premier aspect de l’invention assemblés ou juxtaposés de manière à former la paroi végétalisée. La paroi végétalisée est par exemple associée à une structure porteuse ou forme une structure autoporteuse, la forme de paroi végétalisée, la présence et le type de structure porteuse et la forme du ou des supports de culture compris dans la paroi végétalisée étant liés.

Ainsi, par les différentes caractéristiques fonctionnelles et structurelles ci-dessus, le Demandeur propose un support de culture modulaire pour paroi végétalisée permetant une conception simplifiée de murs végétaux de dimensions élevées en facilitant l’arrosage des végétaux sans risque d’excès hydrique et/ou de pourrissement des racines.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- dessous en référence aux figures 1 à 13 annexées illustrant une pluralité d’exemples de réalisation qui sont dépourvus de tout caractère limitatif et sur lesquelles :

[Fig. 1]

La figure 1 représente une vue schématique de profil d’un support de culture modulaire selon un premier exemple de réalisation de la présente invention. [Fig. 2]

La figure 2 représente une vue schématique de profil d’un support de culture modulaire selon un deuxième exemple de réalisation de la présente invention.

[Fig. 3]

La figure 3 représente une vue schématique de face d’un support de culture modulaire selon un troisième exemple de réalisation de la présente invention.

[Fig. 4]

La figure 4 représente une vue schématique de profil d’un support de culture modulaire conforme à la figure 3.

[Fig. 5]

La figure 5 représente une vue schématique de profil d’un support de culture modulaire selon un quatrième exemple de réalisation de la présente invention.

[Fig. 6]

La figure 6 représente une coupe verticale d’une portion de panière d’un support de culture modulaire conforme à la figure 1.

[Fig. 7]

La figure 7 représente un premier conduit d’arrosage intégré à un support de culture modulaire conforme à la figure 1.

[Fig. 8]

La figure 8 représente un deuxième conduit d’arrosage intégré à un support de culture modulaire conforme à la figure 1.

[Fig. 9]

La figure 9 représente un troisième conduit d’arrosage intégré à un support de culture modulaire conforme à la figure 1.

[Fig. 10]

La figure 10 représente une vue schématique de profil d’un premier carter de protection contenant un conduit d’arrosage et intégré à un support de culture modulaire conforme à la figure 1.

[Fig. H]

La figure 11 représente une coupe transversale d’un deuxième carter de protection contenant un conduit d’arrosage et intégré à un support de culture modulaire conforme à la figure 1.

[Fig. 12]

La figure 12 représente un quatrième conduit d’arrosage intégré à un support de culture modulaire conforme à la figure 1. [Fig. 13]

La figure 13 représente une vue schématique de profil d’un support de culture modulaire conforme à la figure 1, ledit support de culture intégrant une pluralité de panneaux préformés.

Description détaillée

La présente invention va maintenant être décrite dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1 à 13 annexées à la description. Des mêmes éléments sont identifiés avec des mêmes signes de référence tout au long de la description qui va suivre.

Comme indiqué dans le préambule de la description, les solutions actuelles de parois végétalisées se limitent à réaliser des supports de culture de faibles dimensions couplés à des solutions de micro-arrosage fortement contrôlées.

Un des objectifs de la présente invention consiste à permettre la réalisation de supports de culture à dimensionnement et arrosage simplifié sans risque d’excès hydrique.

Ceci est rendu possible dans l’exemple décrit ci-après, lequel considère un support de culture unique associé à une structure porteuse pour la réalisation d’un mur végétal ou d’une cloison végétale.

On comprendra ici que cet exemple n’est pas limitatif et que l’invention trouvera d’autres applications pour la réalisation de parois végétalisées, par exemple la réalisation de parois par assemblage d’une pluralité de supports de culture ou encore la réalisation de parois végétalisées autoporteuses.

Selon l’exemple des figures 1 à 4, un support de culture 1 développé dans le cadre de la présente est assemblé avec une structure porteuse 6a, 6b. Le support de culture 1 peut être conçu spécifiquement pour être assemblé avec la structure porteuse 6a, 6b ou encore être un modèle de base compatible avec une pluralité de moyens d’assemblage spécifiques à l’assemblage du support de culture 1 avec une structure porteuse particulière.

Selon l’exemple des figures 1 et 2, le support de culture 1 comporte une panière 2 présentant une face, dite face végétalisée, s’étendant selon un plan sensiblement vertical, la structure de la panière 2 étant creuse et apte à recevoir un substrat, c’est-à-dire un élément dans lequel s’enracinent une pluralité de végétaux faisant saillie selon la face végétalisée. Selon la conception du support de culture 1 , la panière 2 est réalisée selon une variété de matériaux et/ou présente une structure assurant la résistance mécanique du support de culture 1, l’accessibilité de la face végétalisée, la résistance de la panière 2 à l’humidité, au vent et à l’infiltration des racines, le maintien en position et/ou l’aération du substrat. La panière 2 définit par exemple une forme complémentaire de la structure porteuse 6a, 6b, par exemple une forme plane, angulaire ou courbée suivant celle de la structure porteuse 6a, 6b. Selon l’exemple de la figure 4, la panière 2 présente deux faces végétalisées en opposition, les végétaux faisant saillie de part et d’autre du support de culture 1.

Selon l’exemple de la figure 12, la panière 2 présente une structure multicouche, composée d’une enveloppe externe 2a correspondant par exemple à une enveloppe rigide formée par grillage métallique ou un treillis, une enveloppe intermédiaire 2b correspondant par exemple à une enveloppe de protection contre les rayonnements ultraviolets, et une enveloppe interne 2c correspondant par exemple à une enveloppe ignifuge. La panière 2 permet ainsi de combiner les propriétés et avantages des enveloppes 2a, 2b, 2c à l’intérieur d’une même structure. Bien évidemment, on peut prévoir que les propriétés de résistance mécanique, de protection contre les rayonnements ultraviolets et/ou ignifuges soient partagées d’une variété de manières à l’intérieur de la structure multicouches, par exemple une structure métallique renfermant une seule enveloppe à la fois ignifuge et protégeant des rayonnements ultraviolets.

En accord avec le principe sous-jacent de l’invention, le support de culture 1 comporte au moins un panneau préformé 3 réalisé en fibres imputrescibles et logé à l’intérieur de la panière 2 de manière à former le substrat. De préférence, le panneau 3 est réalisé en fibres textiles, par exemple en fibres végétale de coton ou fibre animale en laine de mouton, issues de préférence de l’économie circulaire. Selon une autre conception, le panneau 3 est réalisé en polyester. Le panneau 3 est par exemple issu d’un procédé industriel standardisé permettant d’en contrôler la forme, l’homogénéité et la densité, par exemple un procédé industriel comprenant des étapes d’ouvraison, de nappage, de thermo fusion (aussi appelée thermo liaison) à l’intérieur d’une ligne de production du panneau 3. Le procédé peut également être étendu au sourçage des fibres, par exemple un sourçage de fibres textiles comprenant une chaîne de récupération textile couplée à un triage et un effilochage permettant d’obtenir une matière contrôlée sous forme de fibre.

Comme illustré dans les figures 1 et 2, le support de culture 1 comprend par exemple deux panneaux 3 logés l’un derrière l’autre selon l’épaisseur de la panière 2. Bien évidemment, il est possible de concevoir une pluralité d’agencements des panneaux 3 dans la panière 2 selon leurs formes respectives, par exemple un panneau 3 unique (figure 4), quatre panneaux 3 logés l’un derrière l’autre selon l’épaisseur de la panière 2 (figure 5) ou tout autre agencement.

Selon l’exemple de la figure 13, on prévoit ainsi une pluralité de panneaux 3 regroupés deux par deux sur plusieurs hauteurs distinctes de la panière 2, chaque paire de panneaux 3 présentant par exemple des propriétés et des dimensions spécifiques, notamment une densité et/ou un matériau distinct. Une telle variante permet notamment de différencier la culture de végétaux selon la hauteur de la panière 2 ou encore selon chaque face végétalisée du support de culture 1. On peut également prévoir une pluralité de panneaux 3 présentant des hauteurs variables selon une même épaisseur de la panière 2, une pluralité de panneaux 3 s’étendant selon la hauteur de la panière 2 et plusieurs épaisseurs de la panière 2, ou à l’inverse une pluralité de panneaux 3 s’étendant selon l’épaisseur de la panière 2 et plusieurs hauteurs de la panière 2. Cette conception permet ainsi de différencier et d’optimiser les propriétés du support de culture 1 selon en fournissant sur chaque face végétalisée une ou plusieurs zones adaptées à la culture d’une pluralité de végétaux donnés, et optionnellement de répartir la densité et le stockage de carbone du support de culture 1 selon la hauteur et/ou l’épaisseur de la panière. On prévoit par exemple un premier panneau destiné à recevoir des végétaux, disposé selon une face végétalisée de la panière 2, dont la densité et/ou la fibre imputrescible sont adaptées pour la culture d’un végétal particulier, associé à un deuxième panneau, disposé en retrait du premier panneau et/ou selon une face non végétalisée de la panière 2, dont la densité et/ou la fibre imputrescible sont sélectionnés pour maximiser d’autres propriétés telles que la quantité de carbone stockée et/ou l’isolation acoustique.

Optionnellement et selon l’exemple de la figure 6, la panière 2 comprend une pièce de renfort interne 19 s’étendant selon au moins un premier axe sensiblement horizontal s’étendant dans le plan, par exemple une pièce de renfort interne 19 située à mi-hauteur de la panière 2 ou une pluralité de pièces de renfort internes 19 situées à différentes hauteurs de la panière 2. Les panneaux 3 sont par exemple supportés directement par les pièces de renfort internes 19, de sorte qu’un premier panneau 3a disposé au-dessus d’un deuxième panneau 3b soit soutenu par une pièce de renfort interne 19 séparant les deux panneaux 3a, 3b. Dans une autre conception, les panneaux 3 ont une forme complémentaire des pièces de renfort internes 19 de sorte qu’un panneau 3 puisse être logé dans une panière 2 comprenant une pièce de renfort interne 19 sans être bloqué par la pièce de renfort interne 19, par exemple en venant épouser la forme de la pièce de renfort interne 19 pour le maintenir en position à l’intérieur de la panière 2. De telles pièces de renfort internes 19 permettent de soutenir les panneaux 3 sur le long terme, par exemple en s’opposant au tassement ou au délitement de la fibre des panneaux 3. Les pièces de renfort internes 19 présentent de préférence une structure perméable, par exemple une structure grillagée ou présentant des perforations, de manière à permettre le ruissèlement d’eau du premier panneau 3a vers le deuxième panneau 3b ou à l’intérieur d’un panneau 3 complémentaire.

Bien évidemment, et comme énoncé ci-avant, la panière 2 peut être réalisée sous une variété de formes et inclure une pluralité de pièces de renfort, par exemple des pièces de renfort similaires à la pièce de renfort interne 19 telle que décrite ci-avant et permettant d’assurer la stabilité de la panière 2 et/ou des panneaux 3 et/ou le bon positionnement des panneaux 3 dans la panière 2. La pièce de renfort interne 19 est par exemple intégrée à la structure de la panière 2 ou encore supportée par une pièce transversale 20 disposée en surface de la panière 2, par exemple une pièce transversale 20 faisant partie intégrant d’une panière 2 grillagée ou en treillis.

Selon l’exemple des figures 1 à 5, le support de culture 1 comprend également au moins un conduit d’arrosage 10 logé dans la panière 2, par exemple un conduit d’arrosage 10 unique (figures 1 à 4) ou une pluralité de conduits d’arrosage 10 (figure 5) configurés pour être connectés à une alimentation en eau et arroser le substrat du support de culture 1. Les conduits d’arrosage 10 sont avantageusement disposés directement au-dessus des panneaux 3 de manière à permettre un arrosage de la partie supérieure des panneaux 3.

La structure en fibres imputrescibles des panneaux 3 telle que décrite ci-avant permet alors d’emmagasiner l’eau d’arrosage pour l’alimentation des végétaux et de laisser ruisseler l’excès d’eau vers le bas des panneaux 3, permettant ainsi d’arroser les panneaux 3 selon une colonne de ruissèlement sans nécessiter de multiplication des conduits d’arrosage 10 à une ou plusieurs hauteurs intermédiaires du support de culture 1. Les propriétés exactes de stockage d’eau découlent évidemment de la structure des panneaux 3, lesquels présentent par exemple une densité comprise entre 45kg/m 3 et 65kg/m 3 permettant un bon stockage d’eau en quantité et en durée sans causer de situations d’excès hydrique. Bien évidemment, la densité des panneaux 3 est ajustée selon les besoins et les caractéristiques des végétaux cultivés de manière à ajuster la quantité de stockage d’eau, ainsi que selon les autres propriétés recherchées des panneaux 3, par exemple les performances acoustiques souhaitées. Optionnellement, la densité d’un panneau 3 donné est également sélectionnée en fonction de celle de panneaux 3 adjacents selon la hauteur ou l’épaisseur de la panière 2. En outre, la porosité des fibres, en particulier des fibres textiles, permet de maintenir une aération constante dans les panneaux 3, laquelle permet d’éviter le pourrissement des racines des végétaux.

Les conduits d’arrosage 10 étant configurés pour arroser les panneaux 3 selon leur hauteur, ceux-ci présentent également une section transversale de diamètre supérieur à celle des tuyaux d’arrosage communément employés. Les conduits d’arrosage 10 s’étendent par exemple selon la largeur de la panière 2, le nombre de conduits d’arrosage 10 dépendant de l’épaisseur de la panière 2, et présentent par exemple une section transversale de diamètre égal compris entre 40mm et 63mm pour l’arrosage d’une panière 2 d’une largeur de 60cm et d’une hauteur comprise entre 1,20m et 2,40m, ou de diamètre supérieur à 63mm pour l’arrosage de plusieurs panières connectées ou d’une panière 2 présentant une largeur supérieure à 60cm et/ou une hauteur supérieure à 2,40m.

Comme illustré dans les figures 1,2, 4 et 5, les conduits d’arrosage 10 présentent au moins une troisième ouverture 11 disposée selon leur portion supérieure. Les conduits d’arrosage 10 s’étendent par exemple horizontalement dans la panière 2 selon l’exemple de la figure 3 de manière à répartir équitablement l’arrosage sur la largeur de la panière 2. Cette conception permet de minimiser l’encrassement de la troisième ouverture 11 résultant du dépôt (principalement en portion inférieure) d’impuretés et/ou de calcaire et/ou de cristaux d’engrais contenus dans l’eau d’arrosage, de sorte que l’arrosage des végétaux soit fïabilisé à moyen et long terme.

Selon une conception particulière, la troisième ouverture 11 est mise en œuvre au moins partiellement par une pluralité de perforations disposées en portion supérieure des conduits d’arrosage 10, par exemple des perforations d’un diamètre compris entre 2mm et 3,5mm et espacées d’une distance comprise entre 5cm et 10cm, les conduits d’arrosage 10 ou tout autre élément en amont des conduits d’arrosage 10 pour leur alimentation en eau étant couplé à un filtre de type filtre à 130pm. L’espacement des perforations est par exemple sélectionné de manière à éviter ou limiter la formation de cheminées humides lors du ruissèlement de l’eau sur la hauteur des panneaux 3, sans nécessiter de forte diffusion de l’eau selon la largeur de la panière 2.

Le positionnement des perforations est également déterminé en fonction des effets de ruissèlement recherchés. On prévoit ainsi des premières perforations l ia disposées de manière linéaire le long du conduit d’arrosage 10 et centrées sur ce même conduit d’arrosage 10 (figure 7), des deuxièmes perforations 11b disposées le long du conduit d’arrosage 10 de manière excentrée par rapport au conduit d’arrosage 10 (figure 8) ou encore des troisièmes perforations l ie disposées en quinconce le long du conduit d’arrosage 10 (figure 9).

Selon l’exemple de la figure 10, la troisième ouverture 11 est mise en œuvre au moins partiellement par un ou plusieurs micro-jets 1 ld à grand débit, par exemple des micro-jets dont l’espacement et le cône de projection sont sélectionnés de manière à apporter de l’eau d’arrosage de manière uniforme sur le haut de la panière et éviter ou limiter les effets de cheminée humide. Selon un autre exemple illustré par les figures 12 et 13, la troisième ouverture 11 est mise en œuvre au moins partiellement par un ou plusieurs gicleurs l ie disposés au-dessus des panneaux 3. Les gicleurs l ie sont avantageusement soutenus par des piquets de support 22 engagés dans les panneaux 3, par exemple pris entre deux panneaux 3 adjacents (figure 13). Dans un autre exemple, la troisième ouverture 11 est mise en œuvre par une combinaison de perforations et de micro-jets.

En combinaison du positionnement en portion supérieure de la troisième ouverture 11, on prévoit un carter de protection 12 disposé autour des conduits d’arrosage 10, par exemple un carter de protection 12 unique ou une pluralité de carters de protection 12, chaque carter de protection 12 contenant un conduit d’arrosage 10 (figure 5). L’eau d’arrosage sortant de la troisième ouverture 11, par exemple sous la forme d’un jet d’eau, s’éclate donc sur le carter de protection 12 avant de retomber, par exemple par une quatrième ouverture ménagée dans le carter de protection 12 et permettant une répartition homogène de l’arrosage des panneaux 3, par exemple une répartition homogène selon la largeur de la panière 2.

Comme illustré dans les figures 10 et 11, on prévoit deux parois amovibles 21, par exemple des bouchons souples de feutrine, disposées de part et d’autre de la troisième ouverture 11. Selon l’exemple de la figure 11, les parois amovibles 21 présentent une forme complémentaire à la section transversale du carter de protection 12 et du conduit d’arrosage 10, de manière à former une enceinte étanche autour du conduit d’arrosage 10 ne permettant la sortie d’eau qu’à-travers la quatrième ouverture. Les parois amovibles 21 sont avantageusement disposées selon les extrémités longitudinales du carter de protection 12 de manière à permettre la répartition du jet d’eau sur l’intégralité de la largeur de la panière 2 sans projection d’eau au-delà de cette largeur. En outre, on remarque que la conception de la panière 2 contenant les conduits d’arrosage 10 entourés d’un carter de protection 12 permet de sécuriser les conduits d’arrosage 10 face à toute dégradation, en particulier en comparaison des solutions communément employées positionnant une pluralité de tuyaux d’arrosage en surface du substrat et donc susceptibles à des dommages extérieurs, par exemple lors d’un entretien ou d’une taille des végétaux. La robustesse de la conception peut être augmentée par une structure de conduit d’arrosage 10 rigide, par exemple sous la forme d’un tuyau en acier, en polyéthylène (notamment pour sa résistance au froid) ou encore en polychlorure de vinyle.

Comme illustré dans les figures 1 à 4, on prévoit un collecteur d’eau 4 disposé sous la panière 2 de façon à récupérer l’eau ruisselant des panneaux 3. Cette conception permet ainsi de compenser une surconsommation éventuelle d’eau en récupérant l’excédant évacué par les panneaux 3, ce qui permet de simplifier l’arrosage du support de culture et de limiter la perte énergétique résultant d’un arrosage excessif. Le collecteur d’eau 4 comprend par exemple une évacuation 4a (figure 3) connectée à une cuve alimentant les moyens d’arrosage du support de culture 1 pour un fonctionnement en circuit fermé. Bien évidemment, le support de culture 1 comporte une première ouverture 5 disposée en portion inférieure de la panière 2 de sorte que l’eau puisse ruisseler des panneaux 3 vers le collecteur d’eau 4. La première ouverture 5 et le collecteur d’eau 4 sont par exemple disposés tels qu’illustrés dans les figures 1 et 2, le collecteur d’eau 4 étant légèrement en retrait par rapport à la face végétalisée de la panière 2, de sorte que les eaux de ruissèlement issues du conduit d’arrosage 10 et majoritairement positionnées vers l’intérieur de la panière 2 soient séparées des eaux pluviales ruisselant sur la surface de la panière 2. Cette conception permet en particulier d’isoler l’eau employée pour l’arrosage du support de culture 1, laquelle est susceptible de contenir de l’engrais ou une pluralité d’agents naturels ou chimiques employés pour le traitement et/ou l’entretien des végétaux, afin de limiter les risques de contamination ou de pollution des sols autour du support de culture 1. Le ménagement de la première ouverture 5 correspond par exemple à une ouverture dans la panière 2 et/ou dans un ou plusieurs autres éléments du support de culture 1 , selon la conception du support de culture 1 et en particulier son assemblage sur la structure porteuse 6a, 6b. Selon une autre conception illustrée en figure 4 et adaptée à l’emploi du support de culture 1 en intérieur, le collecteur d’eau 4 s’étend selon toute l’épaisseur de la panière 2 de manière à récupérer l’intégralité de l’eau ruisselant des panneaux 3.

Selon un exemple de réalisation illustré dans les figures 3 et 4, le support de culture 1 est assemblé sur une poutre 6a s’étendant selon un deuxième axe horizontal, de sorte que le support de culture 1 soit positionné sous la poutre 6a. Le support de culture 1 comporte par exemple une première paire de chariots 7a assemblés sur un rail 17 solidaire de la poutre 6a et aptes à se déplacer en translation le long du rail 17 en emmenant avec eux le support de culture 1. On prévoit par exemple un rail 17 complémentaire des chariots 7a et adaptable sur une poutre 6a à l’aide d’une pluralité de boulons de fixation 17a ou autres moyens de fixation amovibles. Selon cet exemple, le support de culture 1 constitue ou fait partie d’une paroi végétalisée de type cloison végétale amovible, par exemple disposée à l’intérieur d’un bâtiment pour séparer ou délimiter un espace.

Optionnellement, on prévoit en parallèle une deuxième paire de chariots 7b aptes à se déplacer en translation de manière synchronisée à la première paire de chariots 7a et supportant le support de culture 1. La deuxième paire de chariots 7b est avantageusement disposée dans un collecteur d’eau 4 formant un caniveau ou une gouttière s’étendant de manière parallèle au rail 17 et à la poutre 6a et disposé sous le seuil de sol 4b, de manière à ne pas encombrer l’espace et à ce que la ou les faces végétalisées, par exemple les faces avant et arrière de la cloison végétale, s’étendent jusqu’au sol. Dans cette conception, les conduits d’arrosage 10 sont par exemple alimentés par un tuyau d’alimentation 18 connecté à une première extrémité 10a des conduits d’arrosage 10 et couplé à un enrouleur 18a permettant d’enrouler et/ou de dérouler le tuyau d’alimentation 18 selon le mouvement du support de culture 1 le long du rail 17. Bien évidemment, les conduits d’arrosage 10 présentent une première extrémité 10a apte à être connectée à une alimentation en eau, par exemple un tuyau d’alimentation 18, indépendamment de la conception spécifique du support de culture 1 et de la structure porteuse 6a, 6b. De même, indépendamment de la conception spécifique du support de culture 1, on prévoit optionnellement une deuxième extrémité des conduits d’arrosage 10 apte à recevoir un bouchon amovible, par exemple par vissage, le bouchon amovible pouvant être retiré pour la vidange et/ou le nettoyage des conduits d’arrosage 10. Selon une autre conception optionnelle, les conduits d’arrosage 10 peuvent recevoir un tuyau de retour en cuve, par exemple selon une deuxième extrémité.

Selon un autre exemple de réalisation illustré dans les figures 1 et 2, le support de culture 1 est assemblé avec un mur porteur 6b vertical, par exemple un mur externe d’un bâtiment de type habitation ou bureau, ou encore tout autre type de construction. Le support de culture 1 comprend une ou plusieurs équerres de fixation 7c configurées pour rendre le support de culture 1 solidaire du mur porteur 6b, par exemple deux équerres de fixation 7c assemblées avec un profil vertical 13 du support de culture 1. Le profil vertical 13 est dimensionné pour recevoir les équerres de fixation 7c et une pluralité de profils de fixation 14a, 14b, 14c permettant l’assemblage de la panière 2 avec le profil vertical 13 et tels que :

- le profil de fixation inférieur 14a soutient la partie inférieure de la panière 2 et comprend la première ouverture 5 telle que décrite ci-avant ;

- le profil de fixation intermédiaire 14b présente avantageusement une forme en chicane venant s’engager dans une portion complémentaire en surplomb de la panière 2 de manière à éviter son arrachement ; et

- le profil de fixation supérieur 14c permet d’éviter le soulèvement et l’arrachement de la panière 2 et fonctionne en tant que sécurité de décrochage en cas de secousses dues par exemple à un séisme, une tempête ou un vandalisme du support de culture 1.

Selon cet exemple de réalisation, le profil vertical 13 et les équerres de fixation 7c sont disposés selon une face opposée à la face végétalisée de la panière 2, dite face d’assemblage. Selon une variante, le support de culture 1 est assemblé au mur porteur 6b selon une autre face de la panière 2, par exemple une face latérale de la panière 2. Les équerres de fixation 7c permettent avantageusement de former, par déportation du profil vertical 13 vis-à-vis du mur porteur 6b, une lame d’air entre le support de culture 1, en particulier la panière 2, et le mur porteur 6b, laquelle permet en particulier d’améliorer l’isolation sonore du bâtiment associé au mur porteur 6b. De préférence, le mur 6b comprend un isolant en façade, par exemple un revêtement isolant sur la surface du mur 6b, le profil vertical 13 étant décalé de 20mm de la couche extérieure de l’isolant pour la réalisation de la lame d’air.

Dans une variante illustrée en figure 12, le conduit d’arrosage 10, comprenant par exemple des gicleurs l ie formant au moins partiellement la troisième ouverture 11, est également relié à un tuyau d’alimentation 18, par exemple un tuyau d’alimentation 18 fixe et disposé de manière adjacente au carter de protection 12, de manière à permettre l’arrosage de la partie supérieure des panneaux 3 tout en libérant l’espace intérieur du carter de protection 12. Cette conception permet notamment d’assurer l’alimentation en eau de l’au moins un conduit d’arrosage 10 et des gicleurs l ie sans être restreint par les dimensions du carter de protection 12. Un autre avantage d’une telle conception est de permettre un arrosage plus uniforme des panneaux 3, le conduit d’arrosage 10 disposé à l’intérieur du carter de protection 12 ayant une taille minimisée et le tuyau d’alimentation 18 n’interférant pas sur la projection d’eau à l’intérieur du carter de protection 12. Lorsque le support de culture 1 présente une seule face végétalisée, le tuyau d’alimentation 18 peut ainsi être disposé en retrait du support de culture 1, par exemple adjacent à la structure porteuse 6b des figures 1 et 2.

Optionnellement, le support de culture comprend un carter de ventilation 8 s’étendant en contact avec la face d’assemblage de la panière 2 et permettant donc la formation d’une poche d’air en contact avec la panière 2. Ce carter de ventilation 8 présente une deuxième ouverture 9 sur laquelle peut être connecté un système de ventilation, par exemple le système de climatisation du bâtiment associé au mur porteur 6b. L’arrosage des panneaux 3 provoque ainsi un ruissèlement d’eau froide à l’intérieur des panneaux 3, lesquels échangent de la chaleur avec l’air contenu dans le carter de ventilation 8 et participent donc au refroidissement du bâtiment via son système de ventilation. Selon la configuration de ce même système de ventilation, l’aération des panneaux 3 peut également être favorisée en incitant la circulation d’air à l’intérieur du carter de ventilation 8 ou encore à-travers la structure poreuse des panneaux 3. Additionnellement, on prévoit dans cette conception une pluralité d’éléments de finition permettant de compléter la structure du support de culture 1 selon des considérations techniques et/ou esthétiques. Un pare-pluie 15 est par exemple disposé entre le profil vertical 13 et les profils de fixation 14a, 14b, 14c et s’étend au-dessus de ceux-ci et de la panière 2 de manière à éviter l’infiltration d’eaux pluviales au niveau des profils de fixation 14a, 14b, 14c, par exemple pour limiter leur exposition à l’eau et celle des moyens de fixation employés et/ou pour éviter la chute d’eaux pluviales dans un collecteur d’eau 4 solidaire du profil vertical 13 (figures 1 et 2) et/ou pour rediriger ces mêmes eaux pluviales vers les panneaux 3 et augmenter la quantité d’eau disponible pour leur arrosage, le profil de fixation supérieur 14c étant avantageusement ajouré pour permettre le ruissèlement d’eau à-travers celui-ci vers l’intérieur de la panière 2. Selon les figures 1 et 2, un profil de finition supérieur 16a et un profil de finition inférieur 16b fournissent une sécurité supplémentaire contre le décrochage du support de culture 1 et/ou de ces éléments, en particulier le décrochage du profil de fixation supérieur 14c, et permettent de compléter l’assemblage du support de culture 1 au mur porteur 6b en recouvrant tout élément protubérant autre que les végétaux à cultiver. Selon les figures 3 et 4, on dispose aux mêmes fins un carter de finition 17b autour du rail 17 s’étendant entre la poutre 6a et la panière 2, de manière à sécuriser le rail 17 et le tuyau d’arrosage 18 contre toute dégradation. Selon un exemple particulier, le tuyau d’alimentation 18 est disposé à l’intérieur du profil de finition supérieur 16a, de manière à rester soutenu et protégé par la structure du support de culture 1 et de la panière 2, tout en libérant le carter de protection 12 pour assurer un arrosage uniforme comme énoncé ci-avant.

Ainsi, on comprendra que la présente invention prévoit un support de culture modulaire pour la conception d’une paroi végétalisée, par exemple un mur végétal, une cloison végétale ou toute autre forme de paroi complexe végétalisée verticale, dont le substrat est homogène et poreux de manière à favoriser le ruissèlement de l’eau et éviter les situations d’excès d’eau ou de pourrissement racinaire, ainsi que préformé dans un matériau limitant les effets de tassement. Ce support de culture modulaire peut être complété par des moyens d’arrosage intégrés simplifiés par rapport à l’état de la technique, des moyens de pilotage de l’arrosage et de récupération d’eau permettant d’assurer un arrosage suffisant et éviter les pertes d’eau, ainsi que par une variété de moyens de fixation permettant son assemblage et/ou son intégration à une variété de parois végétalisées.

Il devra être observé que cette description détaillée porte sur un exemple de réalisation particulier de la présente invention, mais qu’en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l’objet de l’invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d’ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent.

Il devra également être observé que les signes de références mis entre parenthèses dans les revendications qui suivent ne présentent en aucun cas un caractère limitatif ; ces signes ont pour seul but d’améliorer l’intelligibilité et la compréhension des revendications qui suivent ainsi que la portée de la protection recherchée.