Titre de l'invention : Dispositif modulaire de commande électrique pour véhicule doté d’un unique actionneur à bascule

[Domaine technique]

[1] La présente invention se rapporte d’une manière générale aux dispositifs de commande électrique pour véhicules notamment de type automobile. Elle vise en particulier un tel dispositif de commande doté d’un unique actionneur manuel à bascule.

[Technique antérieure]

[2] Des dispositifs de commande électriques dotés d’un ou plusieurs actionneurs manuels à bascule sont généralement implantés dans les accoudoirs des portières latérales des véhicules automobiles pour piloter l’ouverture et la fermeture d’une ou de plusieurs vitres de ces véhicules.

[3] Décrit par exemple dans la demande de brevet FR 3 104 753 A1 , un tel dispositif de commande électrique comporte classiquement, pour chaque vitre à commander, un actionneur de commande respectif à bascule monté pivotant autour d’un axe d’articulation et disposé entre deux contacteurs.

[4] Pour des raisons réglementaires de sécurité et afin de se conformer notamment à norme américaine FMVSS 118 qui exige que la fermeture des vitres du véhicule ne puisse pas être réalisée par un appui intempestif d’un occupant de véhicule sur un organe de commande, chacun de ses actionneurs à bascule présente une surface supérieure d’appui s’étendant entièrement d’un côté vis-à- vis de son axe d’articulation.

[5] Cette surface d’appui est apte à être pressée vers le bas de sorte à faire basculer ledit actionneur dans un premier sens et actionner ledit au moins un premier contacteur de sorte à entrainer l’ouverture de l’ouvrant correspondant.

[6] L’actionneur comprend également, à l’extrémité avant de la surface supérieure d’appui, une protubérance lui permettant d’être tiré vers le haut de sorte à le faire basculer dans un second sens et actionner ledit au moins un deuxième contacteur de sorte à entrainer la fermeture de l’ouvrant correspondant.

[7] L’obligation d’utilisation de ce type d’actionneurs à bascule rend les dispositifs de commande de vitres relativement onéreux et en outre particulièrement encombrants puisque chaque actionneur exige la présence d’un renfoncement d’accès jouxtant sa surface d’appui afin de permettre à un occupant du véhicule d’y glisser l’un de ses doigts pour pouvoir le tirer vers le haut.

[8] Afin de réduire leur coût de revient et leur encombrement, le document FR 3 081 236 A1 propose un dispositif de commande électrique pour véhicule automobile comportant un unique actionneur manuel à bascule ainsi qu’une façade de sélection comprenant plusieurs boutons de sélection manuels à deux états reliés électriquement audit actionneur, chaque dit bouton permettant de sélectionner lorsqu’il occupe son état actif une vitre correspondante commandée par cet actionneur.

[9] Un tel dispositif de commande présente ainsi l’avantage d’être plus économique et compact que les dispositifs de commande classiques.

[10] Toutefois, la grande diversité d’organes et de fonctions commandables selon l’implantation du dispositif de commande dans le véhicule et/ou l’équipement de ce véhicule implique le développement d’un nombre relativement important de références différentes de ce dispositif, ce qui induit des coûts de conception demeurant encore relativement élevés

[Exposé de l’invention]

[11] La présente invention vise donc à réduire le coût de conception et de revient d’un tel dispositif de commande.

[12] Elle propose à cet effet un dispositif de commande électrique pour véhicule comportant un unique actionneur manuel à bascule monté pivotant entre au moins deux positions de commande ainsi qu’une façade de sélection comprenant plusieurs boutons de sélection à deux états reliés électriquement audit actionneur, chaque dit bouton permettant de sélectionner lorsqu’il occupe son état actif un organe ou une fonction correspondante commandée par cet actionneur. [13] Selon l’invention, ce dispositif de commande présente une conception modulaire en étant constitué d’un module d’actionnement comprenant ledit actionneur manuel à bascule, ainsi que d’un module d’habillage comprenant ladite façade de sélection et assemblé de manière interchangeable sur ledit module d’actionnement auquel il est relié électriquement.

[14] Un telle conception modulaire du dispositif de commande permet ainsi de développer une multitude de références différentes de ce dispositif, dotées de modules d’habillage distincts adaptés aux contraintes d’implantation dans le véhicule et/ou à l’équipement de ce véhicule, mais équipées toutes de la même référence de module d’actionnement.

[15] L’invention permet ainsi de réduire sensiblement les coûts de conception, de fabrication et de stockage, par utilisation d’un même module d’actionnement, conduisant par l'augmentation des quantités de production de ce module à une réduction du prix de revient et par la diminution du nombre de références devant être gérées aussi bien en fabrication que dans les stocks intermédiaires à une réduction des frais de gestion et de stockage.

[16] Selon des caractéristiques préférées tant pour des raisons réglementaires que de commodité l’utilisation :

- au moins l’un desdits boutons de sélection est associé à un ouvrant dudit véhicule, de préférence à une vitre de ce véhicule ; et/ou

- au moins deux desdits boutons de sélection sont associés chacun à une vitre respective dudit véhicule.

[17] Afin de faciliter le montage du module d’habillage sur le module d’actionnement, ledit module d’habillage comporte un premier boîtier définissant un carter ouvert sur le dessous et rapporté fixement sur un second boîtier que comporte ledit module d’actionnement.

[18] Selon un premier mode de réalisation préféré, ledit carter comprend deux pattes prévues pour coopérer à emboîtement par correspondance de forme, lors du montage dudit module d’habillage sur ledit module d’actionnement, avec des renfoncements respectifs ménagés sur deux parois dudit second boîtier du module d’actionnement, la fixation dudit module d’habillage sur ledit module d’actionnement étant assurée par deux vis traversant chacune un orifice ménagé dans une dite patte respective avant de venir se visser dans un trou ménagé sur une dite paroi correspondante dudit second boîtier.

[19] Selon un second mode de réalisation préféré, ledit carter comprend deux pattes élastiquement déformables prévues pour coopérer par encliquetage, lors du montage dudit module d’habillage sur ledit module d’actionnement, avec deux dents correspondantes ménagées sur deux parois dudit second boîtier du module d’actionnement.

[20] Afin de faciliter le montage du dispositif conforme à ce second mode de réalisation, chaque dite paroi dudit second boîtier du module d’actionnement comprend avantageusement deux nervures écartées transversalement d’une distance correspondant à la largeur desdites pattes et destinées à assurer le guidage à coulissement de ces dernières lors du montage dudit module d’habillage sur ledit module d’actionnement.

[21 ] De manière à améliorer l’ergonomie d’utilisation lesdits boutons de sélection sont préférentiellement de type tactile.

[22] Chaque dit bouton de sélection tactile comprend en outre de manière avantageuse des moyens de validation haptique de type actif ou passif permettant à l’usager ressentir le changement d’état de ce bouton.

[23] Ces moyens de validation haptique comprennent par exemple des vibreurs implantés chacun sous la surface de contact d’un bouton tactile respectif et aptes à émettre une réponse vibratoire lorsqu’un effort d’appui supérieur ou égal à une valeur prédéterminée est exercé sur le bouton correspondant.

[24] Enfin et toujours avec l’objectif d’améliorer l’ergonomie d’utilisation, lesdits boutons de sélection présentent préférentiellement chacun une zone surfacique rétro-éclairée, se présentant sous la forme d’un pictogramme représentatif de l’organe ou de la fonction correspondante qu’il permet de sélectionner, et dont la couleur varie en fonction de l’état de ce bouton.

[25] L’invention vise enfin sous un second aspect, un véhicule automobile comportant au moins un tel dispositif de commande.

[Brève description des dessins] [26] L’exposé de l’invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée de plusieurs exemples de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- [Fig 1 ] représente une vue en perspective d’une première version du dispositif modulaire de commande électrique pour véhicule selon l’invention ;

- [Fig 2] est une vue en perspective du module d’actionnement que comporte le dispositif de commande de la figure 1 ;

- [Fig 3] représente une vue en élévation illustrant le montage du module d’habillage comprenant la façade de sélection sur le module d’actionnement comprenant l’actionneur à bascule ;

- [Fig 4] et [Fig 5] illustrent des moyens de fixation alternatifs du module d’habillage sur le module d’actionnement ;

- [Fig 6] représente une vue de dessus du dispositif de commande de la figure 1 ; et

- [Fig 7] est une vue de dessus d’une deuxième version du dispositif de commande selon l’invention dotée d’un module d’habillage différent de celui du dispositif de commande de la figure 1 .

[Description détaillée]

[27] La figure 1 représente un dispositif de commande électrique 1 selon l’invention destiné à être intégré dans un équipement non représenté d’un véhicule automobile tel qu’un accoudoir d’une portière latérale de ce véhicule ou sa console centrale.

[28] Par convention, on définit par rapport à ce dispositif de commande 1 , un repère orthogonal XYZ comprenant trois axes perpendiculaires deux à deux, à savoir :

- un axe X, définissant une direction longitudinale, horizontale,

- un axe Y, définissant une direction transversale, horizontale, qui avec l'axe X définit un plan XY horizontal, et

- un axe Z, définissant une direction verticale, perpendiculaire au plan XY horizontal.

[29] Dans la suite de la description et en référence au repère défini ci-dessus, les termes « longitudinal » ou « longitudinalement » feront référence à une direction parallèle à l’axe X, les termes « transversal » ou « transversalement » feront référence à une direction parallèle à l’axe Y, et les termes « vertical » ou « verticalement » feront référence à une direction parallèle à l’axe Z.

[30] Les termes « inférieur », « supérieur >>, « avant >> et « arrière >> s’entendront par rapport à l’orientation conventionnelle du dispositif de commande 1 lorsqu’il est implanté dans l’accoudoir d’une portière latérale d’un véhicule. Suivant une telle orientation, les termes « inférieur >> et « bas >> indiqueront une proximité avec le sol plus importante selon la direction verticale que les termes « supérieur >> ou

« haut >>. Le terme « avant >> indiquera un positionnement orienté vers le devant d’un véhicule selon la direction horizontale et le terme « arrière >> indiquera un positionnement orienté vers l’arrière d’un véhicule selon la même direction horizontale.

[31 ] Par ailleurs, le terme « sensiblement » sera utilisé pour indiquer qu’un léger écart est admis par rapport à une position ou disposition nominale prédéterminée, tout en restant inclus dans le cadre de l’invention. Par exemple, « sensiblement horizontal » indiquera qu’un écart de l’ordre de 15° par rapport à une orientation strictement horizontale est admis dans le cadre de l’invention.

[32] De conception modulaire, le dispositif de commande 1 est constitué d’un module d’actionnement 100 et d’un module d’habillage 200 monté de manière interchangeable sur ce module d’actionnement 100 auquel il est relié électriquement.

[33] Représenté seul sur la figure 2, le module d’actionnement 100 comporte un boîtier 1 10 comprenant un corps principal creux 1 1 1 de forme parallélépipédique et dont la paroi supérieure horizontale 1 12 présente une ouverture centrale 1 13.

[34] Logeant au moins un premier contacteur et au moins un deuxième contacteur non visibles, ce boîtier 1 10 comprend en outre deux flasques latéraux 1 14, 1 15 s’étendant verticalement au dessus du corps principal 11 1 depuis les deux bords latéraux de l’ouverture 1 13.

[35] Le module d’actionnement 100 comporte également un unique actionneur manuel à bascule 120 saillant au dessus du corps principal 1 1 1 du boîtier 1 10 entre les deux flasques latéraux 1 14, 1 15 sur lesquels il est monté à pivotement selon un premier axe transversal d’articulation Ti par l’intermédiaire d’une tige cylindrique 121 traversant ces deux flasques 114, 115 et cet actionneur 120.

[36] L’actionneur à bascule 120 comporte un corps d’articulation creux 122 traversé par la tige 121 et destiné à être dissimulé aux yeux de l’usager, ainsi qu’un organe de préhension en forme de nez 125 raccordé à l’extrémité avant de ce corps d’articulation 122 de sorte à s’étendre au devant de l’axe transversal d’articulation Ti, et destiné à être manipulé par un usager pour commander un organe ou une fonction du véhicule.

[37] Le nez de préhension 125 présente une surface supérieure d’appui 126 s’étendant sensiblement horizontalement et pouvant être pressée vers le bas de sorte à faire basculer l’actionneur 120 vers l’avant autour de l’axe transversal d’articulation Ti et actionner ledit au moins un premier contacteur.

[38] Ce nez de préhension 125 comprend en outre, à l’extrémité avant de cette surface supérieure d’appui 126, une protubérance 127 définie en l’espèce par une cavité 128 ménagée sur la face avant de ce nez 125 et lui permettant d’être tiré vers le haut de sorte à faire basculer l’actionneur 120 vers l’arrière autour de l’axe transversal d’articulation Ti et actionner ledit au moins un deuxième contacteur.

[39] En référence à la figure 1 , le module d’habillage 200 comporte un boîtier creux 210 définissant dans sa partie centrale arrière un carter 211 ouvert sur le dessous et rapporté fixement sur le boîtier 110 du module d’actionnement 100 tel qu’illustré par la figure 3 et comme cela sera explicité plus en détails dans la suite de cette description.

[40] Le carter 211 est pourvu d’une paroi supérieure de masquage 212 recouvrant le corps d’articulation creux 122 de l’actionneur 120 et depuis laquelle s’étend un renfoncement d’accès 213 logeant dans sa partie arrière le nez de préhension

125 de l’actionneur 120 et dimensionné pour permettre la manipulation de ce nez de préhension 125 par le doigt d’un usager.

[41] En position neutre de repos du dispositif 1 et tel qu’illustré sur la figure 1 , la surface supérieure d’appui 126 du nez de préhension 125 de cet actionneur 120 s’étend coplanairement à la paroi supérieure de masquage 212 et dans le prolongement du bord supérieur arrière du renfoncement d’accès 213. [42] En référence aux figures 1 et 3, le carter 211 de ce module d’habillage 200 comprend deux pattes 214 saillant vers le bas depuis ses deux extrémités longitudinales et prévues pour coopérer à emboîtement par correspondance de forme, lors du montage du module d’habillage 200 sur le module d’actionnement 100, avec des renfoncements respectifs 116 ménagés sur deux parois d’extrémité du boîtier 110 de ce module d’actionnement 100 et visibles sur la figure 2. La fixation du module d’habillage 200 sur le module d’actionnement 100 étant ensuite assurée par deux vis non représentées traversant chacune un orifice 214A ménagé dans une patte respective 214 avant de venir se visser dans un trou 116A ménagé dans une paroi d’extrémité correspondante du boîtier 110.

[43] En variante, les moyens de fixation du module d’habillage 200 sur le module d’actionnement 100 peuvent être différents, par exemple de type à encliquetage.

[44] Selon une variante de réalisation illustrée par les figures 4 et 5, le carter 211 de ce module d’habillage 200 comprend deux pattes de montage élastiquement déformables 215 en forme de H saillant vers le bas depuis ses deux extrémités longitudinales et prévues pour coopérer par encliquetage, lors du montage du module d’habillage 200 sur le module d’actionnement 100, avec deux dents correspondantes 117 ménagées sur les deux parois d’extrémité du boîtier 110 de ce module d’actionnement 100.

[45] S’étendant suivant un plan moyen transversal vertical, chacune des pattes 215 est formée, tel qu’illustré par la figure 4, par deux montants 215A orientés verticalement ainsi que par une branche transversale horizontale 215B reliant ces deux montants 215A. Chaque patte 215 présente ainsi une lumière rectangulaire 215C s’étendant au dessus de cette branche transversale 215B et délimitée latéralement par les deux montants 215A.

[46] Présentant une largeur légèrement inférieure à l’écartement entre les deux montants 215A de chaque patte 215, chaque dent 117 comprend, en référence à la figure 5, une rampe 117A s’inclinant vers le bas et l’extérieur du corps principal 111 jusqu’à un redent de retenue horizontal 117B.

[47] Lors du montage du module d’habillage 200 sur le module d’actionnement 100 par un mouvement de rapprochement à coulissement vertical, les deux dents 117 viennent ainsi s’insérer chacune entre les portions inférieures des deux montants 215A d’une patte correspondante 215 jusqu’à ce que leur rampe 1 17A vienne en appui contre la face inférieure de la branche transversale 215B de cette même patte 215.

[48] La poursuite de ce mouvement de rapprochement selon la direction de montage entraine le soulèvement progressif à pivotement de ces pattes 215 au fur et à mesure du glissement de leurs branches transversales respectives 215B le long des rampes inclinées 1 17A, puis l’insertion des dents 1 17 au travers des lumières 215C ce qui provoque le retour des pattes 215 dans leurs positions initiales.

[49] Les redents 1 17B, désormais en regard des faces supérieures horizontales des branches transversales 215B s’opposent dès lors le retrait des pattes 215.

[50] Afin de faciliter le glissement des branches transversales 215B des pattes 215 le long des rampes inclinées 1 17A des dents 1 17, la face inférieure de ces branches transversales 215B présente avantageusement un profil incliné complémentaire de celui de ces rampes 1 17A.

[51 ] Tel qu’illustré sur la figure 5 et de manière à faciliter les opérations d’encliquetage, chaque paroi d’extrémité du boîtier 1 10 du module d’actionnement 100 comprend avantageusement deux nervures verticales 118 écartées transversalement d’une distance correspondant à la largeur des pattes 215 et destinées à assurer le guidage à coulissement vertical de ces dernières lors du montage du module d’habillage 200 sur le module d’actionnement 100.

[52] En référence de nouveau à la figure 1 , le module d’habillage 200 comporte également une façade de sélection 220 recouvrant le boîtier 210 auquel elle est fixée par encliquetage. S’étendant coplanairement à la paroi supérieure de masquage 212 sur les côtés latéraux et au devant du renfoncement d’accès 213, cette façade de sélection 200 est dotée d’une matrice tactile permettant d’identifier la position du doigt de l’usager.

[53] Tel qu’illustré sur la figure 6, la façade de sélection 220 comprend ainsi deux zones latérales 221 , 222 bordant ce renfoncement d’accès 213 et une zone avant 223 s’étendant au devant de ce renfoncement d’accès 213 et de ces deux zones latérales 221 , 222. [54] Chaque zone latérale 221 (respectivement 222) comprend deux boutons de sélection manuels tactiles à deux états 221 A, 221 B (respectivement 222A, 222B) reliés électriquement à l’actionneur à bascule 120 et permettant de sélectionner chacun une vitre correspondante commandée par cet actionneur 120.

[55] En l’espèce, la zone latérale 221 située du côté conducteur du renfoncement d’accès 213 comprend dans sa partie avant un premier bouton manuel tactile 221 A permettant de sélectionner la vitre avant côté conducteur du véhicule. Cette zone latérale 221 comprend également dans sa partie arrière un second bouton manuel tactile 221 B permettant de sélectionner la vitre arrière côté conducteur de ce véhicule.

[56] De la même manière, la zone latérale 222 située du côté passager avant du renfoncement d’accès 213 comprend dans sa partie avant un premier bouton manuel tactile 222A permettant de sélectionner la vitre avant côté passager avant du véhicule. Cette zone latérale 222 comprend également dans sa partie arrière un second bouton manuel tactile 222B permettant de sélectionner la vitre arrière côté passager avant de ce véhicule.

[57] La zone avant 223 de cette façade de sélection 220 comprend trois autres boutons de sélection manuels tactiles à deux états 223A, 223B, 223C reliés électriquement à l’actionneur à bascule 120.

[58] Les deux boutons 223A, 223B permettent de sélectionner chacun un autre ouvrant du véhicule commandé par l’actionneur 120, en l’espèce la trappe à carburant pour le bouton 223A et le coffre arrière pour le bouton 223B.

[59] Le bouton 223C permet quant à lui à l’actionneur 120 de sélectionner une fonction du véhicule commandée par l’actionneur 120, en l’espèce la fonction de verrouillage des vitres arrière.

[60] La zone avant 223 de la façade comporte également en l’espèce un pavé de commande tactile multidirectionnel 223D permettant de régler le positionnement d’un rétroviseur du véhicule, ainsi que deux boutons de sélection manuels tactiles 223E, 223F lui étant reliés électriquement et permettant de sélectionner chacun un rétroviseur correspondant commandé par ce pavé de commande 223D. [61 ] Les boutons de sélection 221 A, 221 B, 222A, 222B, 223A, 223B, 223C, 223E, 223F présentent chacun une zone surfacique rétro-éclairée, se présentant sous la forme d’un pictogramme représentatif de l’organe ou de la fonction correspondante qu’il permet de sélectionner, et dont la couleur varie en fonction de l’état de ce bouton (par exemple, orange pour l’état actif et blanc pour l’état inactif) afin d’informer les usagers du ou des organes (ouvrants et/ou rétroviseurs) sélectionnés.

[62] Chaque bouton de sélection 221 A, 221 B, 222A, 222B, 223A, 223B, 223C, 223E, 223F est pourvu également de manière avantageuse de moyens de validation haptique de type actif ou passif permettant à l’usager ressentir le changement d’état de ce bouton.

[63] Avantageusement de type actif, ces moyens de validation haptique peuvent par exemple comprendre des vibreurs implantés chacun sous la surface de contact d’un bouton tactile respectif et aptes à émettre une réponse vibratoire lorsqu’un effort d’appui supérieur ou égal à une valeur prédéterminée est exercé sur le bouton correspondant.

[64] Par ailleurs, les boutons de sélection associés aux vitres 221 A, 221 B, 222A, 222B sont avantageusement pourvus de moyens de repérage tactiles constitués par des excroissances en relief E visibles sur la figure 3 et permettant à l’usager de les identifier au toucher.

[65] La figure 7 représente une vue de dessus d’une deuxième version du dispositif de commande 1 ’ selon l’invention présentant un module d’actionnement 100 identique à celui du dispositif de commande 1 mais étant pourvu d’un module d’habillage 200’ dont la façade de sélection 220’ diffère de celle de ce dispositif de commande 1 .

[66] Dans la suite et sur cette figure 7, on a gardé les mêmes références pour les éléments identiques à la première version et on a ajouté un prime pour les éléments similaires.

[67] En l’espèce, la façade de sélection 220’ diffère de la façade 220 seulement au niveau de la zone avant 223’ (les zones latérales 221 et 222 demeurant donc identiques). [68] Outre les deux boutons 223A, 223B permettant respectivement de sélectionner la trappe à carburant et le coffre arrière, cette zone avant 223’ est pourvu de six autres boutons de sélection manuels tactiles à deux états 223G, 223H, 2231, 223J, 223K, 223L reliés électriquement à l’actionneur 120.

[69] Les trois boutons 223G, 223H, 223I permettent de sélectionner chacun un autre ouvrant du véhicule commandé par l’actionneur 120, en l’espèce le toit ouvrant pour le bouton 223G, la capote pour le bouton 223H et le capot avant pour le bouton 223I.

[70] Les trois boutons 223J, 223K, 223L permettent quant à eux à l’actionneur 120 de sélectionner chacun une fonction respective associée au siège situé le plus proche de l’emplacement d’accueil du dispositif de commande 1 ’, en l’espèce la fonction de réglage de l’inclinaison du dossier pour le bouton 223J, celle de réglage de sa position longitudinale pour le bouton 223K et celle de réglage de sa hauteur d’assise pour le bouton 223L.

[71 ] Par ailleurs et contrairement à la façade 220, cette façade de sélection 220’ est ici dépourvue de bouton de sélection tel que 223C permettant de sélectionner la fonction de verrouillage des vitres arrière, de pavé de commande tactile multidirectionnel tel que 223D ainsi que de boutons de sélection tels que 223E, 223F permettant de régler le positionnement des rétroviseurs du véhicule.

[72] Les boutons de sélection 223G, 223H, 223I, 223J, 223K, 223L présentent également chacun une zone surfacique rétro-éclairée semblable à celle des boutons de sélection 221 A, 221 B, 222A, 222B, 223A, 223B.

[73] Chaque bouton de sélection 223G, 223H, 223I, 223J, 223K, 223L est aussi pourvu de manière avantageuse de moyens de validation haptique de type actif ou passif et identiques à ceux présents sur les boutons 221 A, 221 B, 222A, 222B, 223A, 223B.

[74] Selon des variantes de réalisation de l’invention, la conformation du module d’habillage pourra varier en fonction des contraintes d’implantation du dispositif de commande dans le véhicule et/ou de l’équipement de ce véhicule.

[75] Tel est notamment le cas de la façade de sélection et en particulier du nombre et de l’agencement des boutons de sélection reliés électriquement à l’actionneur qu’elle peut comporter. Ces boutons de sélection peuvent ainsi permettre chacun à l’actionneur à bascule de commander l’ouverture et la fermeture d’autres types d’ouvrants ou d’activer certaines fonctions de divers équipements du véhicule.

[76] D’une manière générale, cette façade de sélection comportera au moins deux boutons de sélection reliés électriquement à l’unique actionneur dont de préférence au moins un associé à un ouvrant du véhicule (par exemple, la vitre située la plus proche de l’emplacement d’accueil du dispositif de commande).

[77] Les boutons de sélection peuvent également être différents en étant par exemple constitués par des boutons mécaniques de type poussoir.

[78] Selon encore d’autre variantes de réalisation, les moyens de repérage tactiles peuvent être absents ou constitués différemment (par exemple par des empreintes en creux).

[79] On rappelle enfin que la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe également toutes les variantes d’exécution à la portée de l'homme du métier.