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Title:
MOTOR VEHICLE SIDE DOOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/078826
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a motor vehicle side door comprising: a shell (16) comprising an inner wall (20) and an outer wall (18); a lining (28) attached to the shell (16) and having a raised portion defining both a free space and a bearing flank (34) forming an armrest; a housing (40) engaged through the bearing flank (34), the housing having a peripheral edge (42) rigidly connected to the bearing flank; a bracket (46') having an attachment portion (48') rigidly connected to the inner wall (20) and a cantilevered portion (50'), the housing (40) bearing on the cantilevered portion (50'). The bracket (46') is breakable in order to be able to break when the shell (16) is pressed in such a way as to release the housing from the inner wall (20), whereby the peripheral edge (42) of the housing remains rigidly connected to the bearing flank (34).

Inventors:
BOUILLON JEAN-CHARLES (FR)
HAZELARD FABIEN (FR)
PERREUX PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/075797
Publication Date:
April 18, 2024
Filing Date:
September 19, 2023
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT S A S (FR)
International Classes:
B60J5/04; B60N2/75
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] [ Porte latérale de véhicule automobile comprenant :

- un caisson (16) comportant une paroi intérieure (20) et une paroi extérieure (18) s’étendant en regard l’une de l’autre ;

- une garniture (28) accrochée audit caisson (16) en regard de ladite paroi intérieure(20), ladite garniture présentant une portion en relief définissant, d’une part un espace libre (32) entre ladite garniture (28) et ladite paroi intérieure(20) et d’autre part, un flanc d’appui (34) formant accoudoir ;

- un boîtier (40) engagé à l’intérieur dudit espace libre (32) à travers ledit flanc d’appui (34), ledit boîtier présentant une bordure périphérique (42) solidaire dudit flanc d’appui pour maintenir ledit boîtier (40) en position fixe ;

- une équerre (46’) présentant une partie de fixation (48’) solidaire de ladite paroi intérieure (20) et une partie en porte-à-faux (50’) s’étendant dans ledit espace libre (32), ledit boîtier (40) prenant appui sur ladite partie en porte-à-faux (50) ; caractérisée en ce que ladite équerre (46’) est sécable pour pouvoir se rompre lorsque ledit caisson (16) est enfoncé et que ladite paroi intérieure (20) et ledit boîtier (40) sont entraînés en mouvement l’un vers l’autre, de manière à libérer ledit boîtier de ladite paroi intérieure (20), par quoi ladite bordure périphérique (42) dudit boîtier demeure solidaire dudit flanc d’appui (34).

[Revendication 2] Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 1 , caractérisée en ce que ladite partie en porte-à-faux (50’) comprend deux bras parallèles (58, 60) solidaires de ladite partie de fixation (48’) et une platine de réception (62) reliée auxdits deux bras (58, 60) par une pluralité d’éléments de liaison frangibles (72, 74, 76, 78).

[Revendication 3] Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 2, caractérisée en ce que ladite platine de réception (62) s’étend entre lesdits deux bras (58, 60).

[Revendication 4] Porte latérale de véhicule automobile selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les éléments de liaison frangibles (72, 74, 76, 78) comprennent des becs, tandis que ladite platine de réception (62) présente deux bords opposés (64, 66) venant en prise dans lesdits becs. [Revendication 5] Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ladite partie en porte-à-faux (50’) est sensiblement inclinée par rapport à la normale à ladite partie de fixation (48’).

[Revendication 6] Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits bras (58, 60) présentent respectivement une jonction amincie (88) avec ladite partie de fixation, pour pouvoir rendre ladite jonction frangible.

[Revendication 7] Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit boîtier (40) et ladite partie en porte-à-faux (50’) sont reliés ensemble par une pièce de liaison vissable (96).

[Revendication 8] Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ladite partie en porte-à-faux (50’) comprend au moins un fût (84) s’étendant à travers ladite platine de réception (62) pour former cheville.

[Revendication 9] Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que ladite partie de fixation (48’) présente une face d’accrochage opposée à ladite partie en porte-à-faux (50’), ladite face d’accrochage comprenant deux crochets latéraux (90, 92) s’étendant respectivement à l’opposé desdits bras (58, 60) et un pion encliquetable (94) situé sensiblement sur la médiatrice d’un segment joignant lesdits deux crochets (90, 92). [Revendication 10] Porte latérale de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ladite équerre (46’) est moulée d’une seule pièce en matériau polymère. ]

Description:
Titre de l'invention : Porte latérale de véhicule automobile

[La présente invention se rapporte à une porte latérale de véhicule automobile permettant de prévenir les conséquences des impacts latéraux.

Des portes latérales de véhicules automobiles connues comprennent un caisson délimité par deux tôles en regard, une tôle extérieure et une tôle intérieure. La tôle intérieure est orientée vers l’habitacle du véhicule automobile, tandis que la tôle extérieure définit une portion de paroi extérieure du véhicule. Les deux tôles convergent l’une vers l’autre dans la partie supérieure du caisson en définissant une fente apte à autoriser le passage d’une paroi vitrée.

La tôle intérieure est recouverte d’une garniture accrochée au caisson en regard de la paroi intérieure, et la garniture présente une portion en relief définissant un flanc d’appui formant accoudoir, et conséquemment, un espace libre entre la garniture et la paroi intérieure. La garniture est usuellement réalisée dans une plaque en matériau polymère thermoformée et elle est par exemple recouverte d’un textile.

En outre, la porte est équipée d’un boîtier encastré à travers le flanc d’appui et venant s’étendre à l’intérieur de l’espace libre. Le boîtier affleure à la surface du flanc d’appui et il présente une bordure périphérique venant en prise dans le flanc d’appui. Ainsi, il est maintenu en position fixe à travers le flanc d’appui.

Le boîtier comporte usuellement un logement en creux, dénommé « bénitier », et il se prolonge, le cas échéant, sur le flanc d’appui, par des contacteurs électriques permettant d’actionner la paroi vitrée. Le logement en creux permet de former poignée pour tirer la porte vers l’habitacle du véhicule automobile.

Aussi, à l’intérieur de l’espace libre, une équerre est installée sur la tôle intérieure et elle vient s’étendre sous le boîtier auquel elle est rattachée. De la sorte, l’équerre permet à la fois d’améliorer le maintien en position fixe du boîtier, et aussi, de pouvoir reprendre les efforts exercés sur le flanc d’appui formant accoudoir.

En revanche, lorsque la porte est percutée par un autre véhicule automobile, sa déformation peut provoquer, notamment, une dislocation du boîtier et de la garniture. En effet, si l’impact est important, il provoque l’enfoncement de la paroi extérieure, puis ensuite, celui de la paroi intérieure sur laquelle elle vient s’appuyer. La déformation de la paroi intérieure vers l’intérieur de l’habitacle tend alors à entraîner l’équerre en translation et en pivotement de sorte que le boîtier tend lui, à être entraîné en saillie du flanc d’appui. Le bord contondant de la bordure périphérique du boîtier peut alors être agressif pour le coude du passager du véhicule automobile. Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir une porte latérale sans risque pour les passagers en cas de choc latéral.

Dans ce but, il est proposé une porte latérale de véhicule automobile comprenant : un caisson comportant une paroi intérieure et une paroi extérieure s’étendant en regard l’une de l’autre ; une garniture accrochée audit caisson en regard de ladite paroi intérieur, ladite garniture présentant une portion en relief définissant, d’une part un espace libre entre ladite garniture et ladite paroi intérieure et d’autre part, un flanc d’appui formant accoudoir ; un boîtier engagé à l’intérieur dudit espace libre à travers ledit flanc d’appui, ledit boîtier présentant une bordure périphérique solidaire dudit flanc d’appui pour maintenir ledit boîtier en position fixe ; une équerre présentant une partie de fixation solidaire de ladite paroi intérieure et une partie en porte-à-faux s’étendant dans ledit espace libre, ledit boîtier prenant appui sur ladite partie en porte-à-faux. Ladite équerre est sécable pour pouvoir se rompre lorsque ledit caisson est enfoncé et que ladite paroi intérieure et ledit boîtier sont entraînés en mouvement l’un vers l’autre, de manière à libérer ledit boîtier de ladite paroi intérieure, par quoi ladite bordure périphérique dudit boîtier demeure solidaire dudit flanc d’appui.

Ainsi, une caractéristique de l’invention réside dans la mise en œuvre d’une équerre sécable entre la paroi intérieure et le boîtier, laquelle équerre sécable peut se rompre lorsque les contraintes qui s’exercent sur elle dépassent un certain seuil.

En effet, la fonction essentielle de l’équerre sécable est de transmettre les efforts que peut exercer un usager sur le flanc d’appui formant accoudoir, à la paroi intérieure du caisson de la porte. Ces efforts s’exercent selon une composante verticale du haut vers le bas et sont généralement compris entre 50 daN et 100 daN, par exemple 70 daN.

À l’inverse, lorsque le caisson est enfoncé et que la paroi extérieure vient déformer la paroi intérieure selon une composante horizontale, l’équerre se rompt, alors que les contraintes qu’elle subit sont inférieures à la valeur des efforts que peut exercer un usager.

De la sorte, la paroi intérieure et le boîtier sont désolidarisés l’un de l’autre, et le boîtier demeure encastré dans la portion en relief de la garniture. Partant, sa bordure périphérique demeure en prise dans le flanc d’appui et elle ne vient pas heurter l’usager.

Selon un mode de mise en œuvre de l’invention particulièrement avantageux, ladite partie en porte-à-faux comprend deux bras parallèles solidaires de ladite partie de fixation et une platine de réception reliée auxdits deux bras par une pluralité d’éléments de liaison frangibles.

Ainsi, la partie en porte-à-faux comporte deux bras qui s’étendent de la partie de fixation, écartés l’un de l’autre, et la platine de réception qui est reliée aux deux bras par la seule pluralité d’éléments de liaison frangibles. Autrement dit, lors d’un choc latéral, les seuls éléments de liaison frangibles se rompent et la platine de réception se désolidarise des bras.

Préférentiellement, ladite platine de réception s’étend entre lesdits deux bras. De la sorte, les efforts spécifiquement liés à un choc latéral vont pouvoir provoquer la désolidarisation de la platine de réception et des bras.

Aussi, la platine de réception est avantageusement sensiblement écartée de la partie de fixation de l’équerre de manière à faciliter le mouvement relatif de la platine de réception et de la partie de fixation comme on l’expliquera plus en détail dans la suite de la description.

Selon un mode de réalisation de l’invention particulièrement avantageux, les éléments de liaison frangibles comprennent des becs, tandis que ladite platine de réception présente deux bords opposés venant en prise dans lesdits becs. Ainsi, les éléments de liaison frangibles s’étendent des faces en regard des deux bras. Par exemple, les bras présentent deux paires de becs espacés l’une de l’autre ; les becs de chacune des paires s’étendant en regard l’un de l’autre. Et les deux bords opposés de la platine de réception sont en prise dans les quatre becs ainsi formés.

En outre, ladite partie en porte-à-faux est sensiblement inclinée par rapport à la normale à ladite partie de fixation. Comme on l’expliquera dans la suite de la description, la partie en porte-à-faux est inclinée à l’opposé de la partie supérieure du caisson de manière à s’étendre sensiblement parallèlement au flanc d’appui qui est lui-même incliné sensiblement. Le boîtier s’étend alors entre le flanc d’appui et la partie en porte-à-faux sensiblement perpendiculairement. Cela permet au boîtier de prendre appui à plat sur la partie en porte-à-faux. Selon un autre mode de mise en œuvre particulièrement avantageux, lesdits bras présentent respectivement une jonction amincie avec ladite partie de fixation, pour pouvoir rendre ladite jonction frangible. De la sorte, les bras sont amenés à se désolidariser de la partie de fixation de l’équerre lorsque l’amplitude d’enfoncement est importante. Et en conséquence, à l’amplitude maximale de déformation, le boîtier demeure toujours en position fixe, encastré dans la garniture.

Préférentiellement, ledit boîtier et ladite partie en porte-à-faux sont reliés ensemble par une pièce de liaison vissable. De la sorte, le boîtier est aisément solidarisé à la partie en porte-à-faux. Par exemple, le boîtier présente un fond et la pièce de liaison vissable est engagée à travers le fond puis ensuite à travers la partie en porte-à-faux. En outre, ladite partie en porte-à-faux comprend avantageusement au moins un fût s’étendant à travers ladite platine de fixation pour former cheville. De la sorte, la liaison entre les pièces de liaison vissable et la partie en porte-à-faux est plus rigide. Par exemple, le fût s’étend de la platine de réception à l’opposé de la face sur laquelle vient prendre appui le boîtier. Au surplus, il présente avantageusement une section oblongue transversale afin d’offrir une pluralité de position de fixation. Préférentiellement, la partie en porte-à-faux comprend deux fûts espacés l’un de l’autre de manière à offrir encore plus de possibilités de fixation.

Selon un mode de réalisation préférée, ladite partie de fixation présente une face d’accrochage opposée à ladite partie en porte-à-faux, ladite face d’accrochage comprenant deux crochets latéraux s’étendant respectivement à l’opposé desdits bras et un pion encliquetable situé sensiblement sur la médiatrice d’un segment joignant lesdits deux crochets. Ainsi, les deux crochets et le pion encliquetable définissent un triangle sensiblement isocèle. La paroi intérieure du caisson présente alors trois orifices, deux premiers orifices définissant une droite sensiblement horizontale et un deuxième orifice situé au-dessus. Ainsi, lors du montage, les deux crochets peuvent être engagés respectivement dans les deux premiers orifices, tandis que l’équerre est entraînée en pivotement pour venir engager le pion encliquetable à travers le deuxième orifice et par là-même, appliquer la partie de fixation contre la paroi intérieure.

Avantageusement, ladite équerre est moulée d’une seule pièce en matériau polymère. Par exemple, l’équerre est moulée en polyamide chargé de fibre de verre. Une telle matière permet d’augmenter la résistance à la flexion de la pièce. Cette matière raide a aussi dans ce cas l’avantage d’être peu souple pour un polymère. Cela facilite la programmation de la rupture des zones frangibles.

Par ailleurs, de par la conception de l’équerre, le moule nécessaire à sa réalisation présente des portions d’écoulement restreintes au niveau des éléments de liaison frangibles. Aussi, l’écoulement du matériau lors du moulage dans ces portions d’écoulement restreintes, tendent à rendre le matériau plus cassant dans ces zones après refroidissement. Cela permet de créer des zones préférentielles de rupture.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

[Fig. 1] est une vue schématique en coupe transversale d’une porte latérale de véhicule automobile ;

[Fig. 2] est une vue schématique en coupe transversale de la porte latérale illustrée sur la [Fig. 1] en situation de choc latéral ;

[Fig. 3A] est une vue schématique en perspective de trois quarts avant droit d’un élément de l’invention selon une variante d’exécution ;

[Fig. 3B] est une vue schématique de détail en coupe de l’objet de la [Fig. 3A] ;

[Fig. 4] est une vue schématique de dessus de l’objet de la [Fig. 3A] ;

[Fig. 5] est une vue schématique en coupe transversale de détail de l’objet de la [Fig. 3A] installé dans une porte latérale dans une situation de choc ;

[Fig. 6A] est une vue schématique en perspective de trois quarts avant droit d’un élément de l’invention selon une autre variante d’exécution ; et,

[Fig. 6B] est une vue schématique de détail en coupe de l’objet de la [Fig. 6AJ.

La [Fig. 1] montre en coupe une porte droite 10 de véhicule automobile, par exemple la porte du passager avant. Aussi elle s’inscrit dans un repère orthogonal X, Y, Z, dans lequel l’axe X s’étend selon une direction longitudinale avant-arrière du véhicule automobile, orienté vers l’arrière ; l’axe Y s’étend selon une direction transversale du véhicule, orienté de la gauche vers la droite ; et l’axe Z s’étend selon une direction verticale, orienté à l’opposé du sol.

Ainsi, la [Fig. 1] montre un siège avant droit 12 situé à l’intérieur d’un habitacle 13 du véhicule automobile, et sur lequel est installé un passager 14. Aussi, la porte 10 comporte un caisson métallique 16 délimité par deux tôles opposées, une tôle extérieure 18 et une tôle intérieure 20. Le caisson métallique 16 présente un bord supérieur 22 opposé à un bord inférieur 23 et les deux tôles 18, 20, convergent vers le bord supérieur 22 en délimitant une fente 24. Cette fente 24 permet le passage d’une paroi vitrée 26, laquelle vient coulisser à travers entre une position escamotée à l’intérieur du caisson 16 et une position étendue à l’extérieur.

En outre, la porte comporte vers l’habitacle 13 et en regard de la paroi intérieure 20 du caisson 16, une garniture 28, ou habillage intérieur de la porte 10. La garniture 28 est thermoformée dans un matériau polymère et elle est recouverte d’un textile d’habillage. Aussi, elle vient recouvrir la paroi intérieure 20 du caisson 16, depuis le bord supérieur 22 du caisson 16 jusqu’au bord inférieur 23.

Sensiblement à mi-distance entre les deux bords supérieur 22 et inférieur 23, la garniture 28 présente une portion en relief 30, laquelle définit un espace libre 32 entre la paroi intérieure 20 et la garniture 28 et en outre, un flanc d’appui 34 adapté à former accoudoir.

Par ailleurs, la garniture 28 est formée, vers le bord inférieur 23, en retour de manière à constituer un vide-poche 36.

Sur la [Fig. 1] le passager 14 présente un coude 38 en appui sur le flanc d’appui 34. Aussi, la porte 10 comprend un boîtier 40, autrement dénommé « bénitier », traversant le flanc d’appui 34 par une lumière 41 pratiquée dans le flanc d’appui 34, et venant s’étendre à l’intérieur de l’espace libre 32. Le boîtier 40 présente un bord rabattu 42 formant collerette et à l’opposé, un fond 44. Aussi, le bord rabattu 42 vient en applique contre les bordures de la lumière précitée, du côté de la face d’appui du flanc d’appui 34. On expliquera dans la suite de la description comment le boîtier 40 est maintenu en prise dans la lumière 41 par l’intermédiaire de sa bordure.

En outre, à l’intérieur de l’espace libre 32, une équerre 46 est installée contre la paroi intérieure 20. L’équerre 46, représentée ici selon l’art antérieur, comporte une partie de fixation 48 en applique contre la paroi intérieure 20 et une partie en porte- à-faux 50 s’étendant dans l’espace libre 32. La partie en porte-à-faux 50 vient s’étendre plus précisément sous le boîtier 40 de sorte que le fond 44 du boîtier 40 vient en appui sur la partie en porte-à-faux 50.

De plus, le fond 44 du boîtier 40 reçoit une vis 52 afin de relier ensemble le fond 44 et le porte-à-faux 50. Ainsi, le boîtier 40 étant à la fois solidaire du flanc d’appui 34 et de l’équerre 46, on comprend que les efforts exercés par le passager 14 avec son coude 38 sur le flanc d’appui 34 formant accoudoir, sont repris en partie par la paroi intérieure 20.

On expliquera en regard de la [Fig. 2] le problème posé par un choc latéral venant enfoncer le caisson 16.

La [Fig. 2] montre en effet tous les éléments représentés sur la [Fig. 1] après qu’ils ont subi un choc latéral au moyen d’un impacteur 54, lequel simule le choc occasionné par l’avant d’un autre véhicule automobile selon une direction transversale -Y et à une vitesse de 65 km/h.

Cet impact provoque l’écrasement du caisson 16 de sorte que la paroi extérieure 18 vient en contact avec la paroi intérieure 20, et la déformation des deux parois 18, 20 se poursuit encore vers l’intérieur du véhicule. L’excursion de la paroi intérieure 20 dans l’habitacle 13 est comprise entre 40 mm et 200 mm.

L’impact se produit sensiblement en dessous du niveau de l’équerre 46, et aussi, il provoque le mouvement de l’équerre 46 non seulement en translation vers l’intérieur de l’habitacle 13, mais aussi en rotation dans le sens antihoraire tel que représenté sur la [Fig. 2],

En conséquence, la partie en porte-à-faux 50 est entraînée vers le haut selon Z, et partant, elle tend à faire ressortir le boîtier 40 de la garniture 28 et du flanc d’appui 34. Le bord rabattu 42 s’écarte alors de la bordure de la lumière et il constitue alors un bord libre contondant pour le passager 14 et notamment son coude.

Le déploiement d’un airbag latéral 56 ne permet pas de préserver le passager 14 du bord rabattu 42 du boîtier 40.

Aussi, pour s’affranchir de ce problème, il est conçu une équerre sécable 46’ que l’on décrira tout d’abord en regard des [Fig. 3A], [Fig. 3B] et [Fig. 4], Les éléments identiques à celle de l’équerre traditionnelle 46 illustrée sur les [Fig. 1] et [Fig. 2], porteront la même référence affectée d’un signe prime : « ‘ ». Les autres éléments seront référencés avec les nombres de la suite de nombres déjà utilisés.

Aussi, l’équerre sécable 46’ comprend une partie de fixation 48’ de forme générale sensiblement trapézoïdale présentant une base 59 opposée à un sommet 61 , et une partie en porte-à-faux 50’.

La partie en porte-à-faux 50’ comprend deux bras opposés 58, 60 s’étendant parallèlement l’un à l’autre depuis la base 59 de la partie de fixation 48’, et une platine de réception 62 en prise entre les deux faces en regard, une première 63 et une seconde 65, des deux bras opposés 58, 60. La platine de réception 62 présente une face supérieure 57 opposée à une face inférieure 55.

Les bras opposés 58, 60 s’étendent selon une composante perpendiculaire à la partie de fixation 48’ et la platine de réception 62 est maintenue entre les bras 58, 60 en formant un angle  avec la partie de fixation 48’ compris entre 90° et 100°.

La platine de réception 62 de forme rectangulaire, présente deux bords latéraux opposés 64, 66, et un bord postérieur 68 opposé à un bord antérieur 70. Et elle est maintenue entre les deux bras 58, 60 par deux paires de becs 72, 74 ; 76, 78 s’étendant en saillie dans les deux faces en regard 63, 65 des bras 58, 60. Aussi, le bord postérieur 68 de la platine de réception 62 est espacé de la partie de fixation 48’.

Les becs, 72, 74 ; 76, 78, dont l’un 72 est représenté en coupe sur la [Fig. 3B], sont tous identiques. On retrouve sur cette [Fig. 3B], l’un des bras 58 et l’un des bords latéraux 64 de la platine de réception 62. Ainsi, le bec 72 s’étend perpendiculairement à la plaque de réception 72 et suivant la largeur du bras 58. Aussi, le bec 72 s’étend par exemple sur une hauteur comprise entre 4 mm et 10 mm. On observera que le bord latérale 64 de la platine 62 est maintenu écarté de la première face 63 du bras 58.

En outre, l’épaisseur des becs, 72, 74 ; 76, 78, suivant la direction des bras 58, 60, est inférieure à l’épaisseur de la platine de réception 70. Par exemple, l’épaisseur des becs 72, 74 ; 76, 78 est voisine de la demi-épaisseur de la platine de réception 70. Avantageusement, les becs, 72, 74 ; 76, 78 présentent une épaisseur comprise entre 0,8 mm et 1 ,4 mm.

Partant, la platine de réception 62 est reliée aux deux bras 58, 60 par les deux seules paires de becs 72, 74 ; 76, 78. Et comme on expliquera ci-après, ces becs, 72, 74 ; 76, 78 sont frangibles.

Par ailleurs, la platine de réception 62 présente deux orifices oblongs transversaux, un premier 80 et un second 82, parallèles l’un par rapport à l’autre et situés vers le bord antérieur 70, sensiblement à équidistance des deux bords latéraux 64, 66. Les deux orifices oblongs transversaux 80, 82 s’étendent sensiblement parallèlement au bord antérieur 70 de la platine de réception 62. De surcroît, les deux orifices oblongs transversaux 80, 82 se prolongent par deux fûts cylindriques 84 s’étendant en saillie de la face inférieure 55 de la platine de réception 62. Ces fûts cylindriques 84 présentent chacun une pluralité de nervures axiales 86 permettant de former cheville comme on l’expliquera ci-après.

On retrouve sur la [Fig. 4], vu de dessus, l’équerre 46’. On y retrouve également les deux orifices oblongs transversaux, 80 et 82, prolongés chacun par un fût cylindrique 84 muni de nervures axiales 86.

On retrouve également la platine de réception 62 entre les deux bras 58, 60. Aussi, on observera que les bras 58, 60 présentent chacun une jonction amincie 88 avec la partie de fixation 48’, par rapport à l’épaisseur des bras 58, 60. Cette jonction amincie 88 est frangible comme on l’expliquera ci-après.

Par ailleurs, la partie de fixation 48’ comporte, à l’opposé des bras 58, 60, deux crochets 90, 92 et sur la même face, vers le sommet 61 , un pion d’accrochage encliquetable 94.

Aussi, l’équerre 46’ conforme à l’invention est moulée d’une seule pièce dans un matériau polymère, par exemple en polyamide. De surcroît, elle est fortement chargée, par exemple avec de la fibre de verre de manière à rendre le matériau plus rigide et par la même, plus cassant. Le pourcentage de charges en volume est par exemple compris entre 25 % et 35 %.

On observera que le fluage important qui a nécessairement lieu au cours du moulage dans les zones de formation des becs 72, 74 ; 76, 78, rend le matériau encore plus fragile dans ces zones.

On se rapportera à présent sur la [Fig. 5], montrant en détail l’équerre 46’ selon l’invention, installée sur la paroi intérieure 20.

Ainsi, on retrouve sur cette [Fig. 5], la paroi intérieure 20, et l’équerre 46’ dont la partie de fixation 48’ est maintenue en applique contre la paroi intérieure 20 grâce aux deux crochets 90, 92 engagés à travers la paroi et au pion d’accrochage 94 encliqueté également à travers la paroi 20.

Aussi, les deux bras 58, 60 et la platine de réception 62 viennent s’étendre sous le boîtier 40. On retrouve le fond 44 du boîtier 40, lequel fond 44 est relié à la platine de réception 62 par l’intermédiaire d’une vis de fixation 96 engagée à travers le fond 44 et le fut cylindrique 84 prolongeant le premier orifice oblong 80. La vis de fixation 86 est alors en prise à travers les nervures axiales 86. On retrouve également le bord rabattu 42 du boîtier 40 en appui contre les bordures de la lumière 41 pratiquée dans le flanc d’appui 34. Ainsi, le bord rabattu 42 est maintenu contre les bordures de la lumière 41 , par l’intermédiaire d’agrafes métalliques élastiques 98 qui viennent prendre appui à l’opposé de la face d’appui du flanc d’appui 34.

Ainsi, le boîtier 40 est à la fois solidaire du flanc d’appui 34 par l’intermédiaire des agrafes métalliques élastiques 98, coopérant avec le bord rabattu 42, et aussi de la paroi intérieure 20 du caisson 16 par l’intermédiaire de l’équerre sécable 46’. L’ensemble est ainsi conçu pour pouvoir résister à une force FO d’au moins 70 daN, exercée par le passager au moyen de son coude, selon une composante verticale -Z, sensiblement perpendiculairement au flanc d’appui 34. On observera qu’une telle force s’exerce perpendiculairement à la platine de réception 62, et partant, selon les plans définis par les paires de becs 72, 74 ; 76, 78.

En revanche, lors d’un choc, grâce à l’agencement décrit ci-dessus, et à l’équerre sécable 46’, le caisson 16 se déforme et la paroi extérieure 18 vient s’appliquer contre la paroi intérieure 20 qu’elle va venir déformer à son tour. Partant, l’équerre sécable 46’ est mise sous charge d’une part sous l’action d’une force latérale F1 provenant du choc, et d’autre part sous l’action d’une force de résistance F2 du boîtier 40, lequel est en prise dans la garniture 28.

Ainsi, lorsque la paroi extérieure 18 poursuit sa course contre la paroi intérieure 20, les deux forces antagonistes F1 et F2 qui s’exercent selon une direction inclinée par rapport à la platine de réception 62, vont alors provoquer le cisaillement des paires de becs 72, 74 ; 76, 78 et en conséquence, la désolidarisation de la platine de réception 62 des bras 58, 60. De la sorte, le boîtier 40 devient libre dans une certaine mesure par rapport à l’équerre sécable 46’. Et il demeure en position fixe à travers le flanc d’appui 34. Son bord rabattu 42 demeure alors en applique contre les bordures de la lumière 41 .

Si le caisson 16 ainsi déformé pénètre plus encore dans l’habitacle 13, alors les bras 58, 60 viennent à leur tour en appui contre le fond 44 du boîtier 40, et la force de résistance F2 est alors susceptible de provoquer la rupture de la jonction amincie 88, entre les bras 58, 60 et la parties de fixation 48’. De la sorte, le boîtier 40 demeure toujours en position fixe à travers le flanc d’appui 34. En conséquence, le bord rabattu 42 du boîtier 40 est toujours en applique contre les bordures de la lumière 41 et n’est pas dangereux pour le passager.

Les [Fig. 6A] et [Fig. 6B] montre une autre variante d’exécution d’une équerre sécable 46” conforme à l’invention. Les éléments identiques à celle de l’équerre sécable 46’ illustrée sur les [Fig. 3A] et [Fig. 3B], porteront la même référence affectée d’un double signe prime : « ” ».

Ainsi, l’équerre sécable 46” présente une partie de fixation 48” et une platine de réception 62” totalement analogue à celle de l’objet de la [Fig. 3A],

En revanche, les deux bras 58”, 60” présentent une moindre largeur que celle de ceux de l’objet de la [Fig. 3A], Aussi, la platine de réception 62” est maintenue en position fixe à l’affleurement des bords supérieurs des deux bras 58”, 60”, grâce aux deux paires de becs 72”, 74” ; 76”, 78”.

La forme des becs, dont un seul 72” est illustré en coupe sur la [Fig. 6B], est sensiblement différente et leur hauteur est comprise entre 6 mm et 10 mm.

Grâce à cette moindre hauteur des bras 58”, 60” l’encombrement de la partie en porte-à-faux 50” est moins importante, et offre plus de possibilité pour la forme du boitier 40 et pour sa hauteur.