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Title:
MOVEMENT TRANSMISSION DEVICE AND A SEAT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/242504
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a movement transmission device (30) having: - a first assembly (100) comprising a housing (110) extending along a first axis (B); - a second assembly (200) configured to move in rotation and translation along the first axis inside the housing; - a first elastic member (300); wherein the first assembly comprises a first axial stop (121) and the second assembly comprises a first complementary axial stop (221), a first axial clearance (J1) being formed between the first axial stop and the first complementary axial stop, wherein the first elastic member is capable of being deformed during the translational movement of the second assembly along the first axis when an axial force greater than a first threshold is applied, the first complementary axial stop being axially supported by the first axial stop.

Inventors:
VAN SCHAIK JEROEN ROBBERT (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050840
Publication Date:
December 21, 2023
Filing Date:
June 12, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SAFRAN ELECTRONICS & DEFENSE (FR)
International Classes:
F16C19/16; B64D11/06; F16C19/18; F16C19/54; F16C31/04; F16C35/067; F16H35/10
Domestic Patent References:
WO2021099737A12021-05-27
Foreign References:
US7839039B22010-11-23
Attorney, Agent or Firm:
ERNEST GUTMANN - YVES PLASSERAUD SAS - ROBERT MATHIAS, DERAMBURE CHRISTIAN, DESAIX ANNE, JOLLY CHRISTOPHE, LE QUÉRÉ HERVÉ, PERNOT PIERRE, POUCHAIN DELPHINE, SELLIN CAROLE (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif de transmission (30) d’un mouvement destiné à un actionneur (18), le dispositif (30) comportant :

- un premier ensemble (100), fixe, comprenant un logement (1 10) s’étendant le long d’un premier axe (B) ;

- un second ensemble (200) agencé dans ledit logement (110) et s’étendant selon le premier axe (B), le second ensemble (200) étant configuré pour se déplacer en rotation autour dudit premier axe (B) et pour se déplacer en translation le long dudit premier axe (B) à l’intérieur dudit logement (110) ;

- un premier organe élastique (300) installé à l’intérieur dudit logement (110) ; dans lequel le premier ensemble (100) comprend une première butée axiale (121 ) et le second ensemble (200) comprend une première butée axiale complémentaire (221 ), la première butée axiale (121 ) et la première butée axiale complémentaire (221 ) étant en vis- à-vis axial, un premier jeu axial (J1 ) étant formé entre la première butée axiale (121 ) et la première butée axiale complémentaire (221 ), dans lequel le premier organe élastique (300) est apte à être déformé lors de la translation du second ensemble (200) le long du premier axe (B) selon une première direction lorsqu’un effort axial supérieur à un premier seuil est exercé par le second ensemble (200) sur ledit premier organe élastique (300), le premier jeu axial étant progressivement réduit jusqu’à ce que la première butée axiale complémentaire (221 ) vienne en appui axial sur la première butée axiale (121 ).

[Revendication 2] Dispositif (30) selon la revendication 1 , dans lequel le second ensemble (200) comprend au moins un arbre (210) et un pignon hélicoïdal (230) solidaires l’un par rapport à l’autre, le pignon hélicoïdal (230) comprenant la première butée axiale complémentaire (221 ) et engrenant avec un pignon d’entrée (240) complémentaire du dispositif (30).

[Revendication 3] Dispositif (30) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel un premier roulement (270) est monté dans le logement (110) radialement entre le premier ensemble (100) et le second ensemble (200), le premier roulement (270) comprenant une bague radialement externe (272) disposée en regard du premier ensemble (100) et une bague radialement interne (274) disposée en regard du second ensemble (200), le premier organe élastique (300) venant en appui axialement sur la bague radialement externe (272) dudit premier roulement.

[Revendication 4] Dispositif (30) selon la revendication précédente, dans lequel le premier ensemble (100) comprend un premier épaulement (132) et le second ensemble (200) comprend un premier épaulement complémentaire (218), la bague radialement externe (272) du premier roulement (270) venant axialement en appui sur le premier épaulement (132) du premier ensemble (100), la bague radialement interne (274) du premier roulement (270) venant axialement en appui sur le premier épaulement complémentaire (218) du second ensemble (200).

[Revendication 5] Dispositif (30) selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un premier élément de précontrainte (124) du premier organe élastique (300) apte à régler un effort axial de précontrainte agissant sur le premier organe élastique (300).

[Revendication 6] Dispositif (30) selon la revendication précédente, comportant en outre un second organe élastique (400) installé à l’intérieur du logement (1 10), dans lequel le premier ensemble (100) comprend une seconde butée axiale (123) et le second ensemble comprend une seconde butée axiale complémentaire (223), la seconde butée axiale (123) et la seconde butée axiale complémentaire (223) étant en vis-à-vis axial, un second jeu axial (J2) étant formé entre la seconde butée axiale (123) et la seconde butée axiale complémentaire (223), dans lequel le second organe élastique (400) est apte à être déformé lors de la translation du second ensemble (200) le long du premier axe selon une seconde direction opposée à la première direction lorsqu’un effort axial supérieur à un second seuil est exercé par le second ensemble (200) sur ledit second organe élastique (400), le second jeu axial (J2) étant progressivement réduit jusqu’à ce que la seconde butée axiale complémentaire (223) vienne en appui axial sur la seconde butée axiale (123).

[Revendication 7] Dispositif (30) selon la revendication précédente, comprenant en outre un second roulement (280) monté dans le logement (1 10) radialement entre le premier ensemble (100) et le second ensemble (200), le second roulement (280) comprenant une bague radialement externe (282) disposée en regard du premier ensemble (100) et une bague radialement interne (284) disposée en regard du second ensemble (200), le second organe élastique (400) venant en appui axialement directement sur la bague radialement externe (282) dudit second roulement (280).

[Revendication 8] Dispositif (30) selon la revendication précédente, dans lequel le premier ensemble (100) comprend en outre un second épaulement (134) et le second ensemble (200) comprend en outre un second épaulement complémentaire (220), la bague radialement externe (282) du second roulement (280) venant axialement en appui sur le second épaulement (134) du premier ensemble (100), la bague radialement interne (284) du second roulement (280) venant axialement en appui sur le second épaulement complémentaire (220) du second ensemble (200). [Revendication 9] Dispositif (30) selon l’une des revendications 6 à 8, comprenant en outre un second élément de précontrainte (130) du second organe élastique (400) apte à régler un effort axial de précontrainte agissant sur le second organe élastique (400) indépendamment de l’effort axial de précontrainte agissant sur le premier organe élastique (300).

[Revendication 10] Siège (2) pour aéronef, comportant une partie fixe destinée à être fixée à une partie fixe de l’aéronef et une partie mobile apte à être déplacée par rapport à la partie fixe, un dispositif de transmission (30) d’un mouvement selon l’une des revendications précédentes étant monté entre la partie mobile et la partie fixe, le premier ensemble (100) du dispositif de transmission étant relié à ladite partie fixe du siège (2), le second ensemble (200) du dispositif de transmission étant apte à être entraîné par un moteur (20) en rotation autour du premier axe (B) et en translation le long dudit premier axe (B), le second ensemble (200) étant relié à ladite partie mobile su siège (2).

Description:
Description

Titre : Dispositif de transmission d’un mouvement et siège

Domaine technique

[0001] La présente divulgation concerne un dispositif de transmission d’un mouvement et un siège comprenant ledit dispositif.

Technique antérieure

[0002] Dans le domaine du transport de personnes, notamment aérien, il est connu d'équiper les aéronefs de sièges permettant de transporter des passagers en position assise. Chaque siège comprend une pluralité d’éléments, par exemple un dossier, une assise, un appui-tête, un ou plusieurs accoudoirs, etc.

[0003] Afin d’améliorer le confort des passagers, chaque siège peut être muni d’un ou plusieurs actionneurs permettant le déplacement du siège par rapport au sol sur lequel il est installé, ou le déplacement des différents éléments du siège relativement aux autres.

[0004] Généralement, l’actionneur comporte un arbre de sortie, un moteur et un frein. L’arbre de sortie est relié au siège ou à l’élément du siège à déplacer. Le moteur est capable d’entrainer en translation et/ou en rotation l’arbre de sortie afin de provoquer un déplacement concomitant du siège ou de l’élément du siège correspondant. Le frein permet de bloquer en position l’arbre de sortie, ce qui permet d’empêcher le déplacement du siège ou de l’élément correspondant de celui-ci lorsque le moteur n’est pas activé.

[0005] L’actionneur comprend en outre un train de réduction reliant le frein et l’arbre de sortie. Le train de réduction comprend un ensemble de pièces mécaniques, telles que des pignonneries, des bielles, des crémaillères, etc.

[0006] Dans certaines situations, des efforts importants se produisent au sein de l’actionneur. Ces efforts sont transmis entre l’arbre de sortie et le frein à travers le train de réduction, et conduisent à l’usure du frein, voire à sa rupture. Le siège et/ou les éléments du siège respectifs peuvent alors se déplacer de manière incontrôlée. De telles situations surviennent par exemple en cas d’arrêt brutal du déplacement du siège ou de l’un de ses éléments, ou lorsqu’un passager se laisse tomber violemment sur le siège. Cette situation a lieu aussi en cas d’atterrissage d’urgence de l’avion, lors duquel l’actionneur est soumis à des efforts très importants, généralement connus comme « efforts de type crash ».

[0007] Classiquement, afin de limiter les risques d’usure et de rupture du frein, les pièces mécaniques du train de réduction, sont surdimensionnées. Toutefois, ce surdimensionnement augmente à la fois le coût de fabrication de l’actionneur et le poids de l’aéronef. Par ailleurs, les efforts qui se produisent au sein de l’actionneur lors des situations indiquées ci-avant sont difficiles à modéliser avec précision, de sorte que le surdimensionnement des pièces mécaniques du train de réduction peut être insuffisant pour éviter l’usure ou la rupture du frein.

Résumé

[0008] La présente divulgation vient améliorer la situation.

[0009] A cet effet, il est proposé un dispositif de transmission d’un mouvement destiné à un actionneur, le dispositif comportant :

- un premier ensemble, fixe, comprenant un logement s’étendant le long d’un premier axe ;

- un second ensemble agencé dans ledit logement et s’étendant selon le premier axe, le second ensemble étant configuré pour se déplacer en rotation autour dudit premier axe et pour se déplacer en translation le long dudit premier axe à l’intérieur dudit logement ;

- un premier organe élastique installé à l’intérieur dudit logement ; dans lequel le premier ensemble comprend une première butée axiale et le second ensemble comprend une première butée axiale complémentaire, la première butée axiale et la première butée axiale complémentaire étant en vis-à-vis axial, un premier jeu axial étant formé entre la première butée axiale et la première butée axiale complémentaire, dans lequel le premier organe élastique est apte à être déformé lors de la translation du second ensemble le long du premier axe selon une première direction lorsqu’un effort axial supérieur à un premier seuil est exercé par le second ensemble sur ledit premier organe élastique, le premier jeu axial étant progressivement réduit jusqu’à ce que la première butée axiale complémentaire vienne en appui axial sur la première butée axiale.

[0010] Dans le présent texte, les termes « axial », « radial » et « circonférentiel » sont définis par rapport à l’axe d’étendue du logement du premier ensemble. En particulier, « axial » a pour sens suivant l’axe d’étendue du logement, ou parallèle à lui, et radial a pour sens suivant tout axe transversal ou sensiblement transversal à ce logement. Par « circonférentiel » on entend autour de l’axe précité ou d’un axe parallèle à lui.

[0011] L’actionneur est par exemple un actionneur de type rotatif. L’actionneur peut comprendre un frein, un moteur et un train réducteur logés dans un carter.

[0012] L’effort axial exercé par le second ensemble sur le premier organe élastique peut être généré par les efforts agissant au sein de l’actionneur. Aussi, grâce à l’appui axial de la première butée axiale complémentaire, appartenant au second ensemble, sur la première butée axiale, appartenant au premier ensemble, les efforts au sein de l’actionneur sont dissipés à travers le premier ensemble du dispositif de transmission. Le pourcentage des efforts générés dans l’actionneur qui atteignent le frein est donc réduit, voire nul. Par conséquent, les risques d’usure et/ou de rupture du frein sont limités sans besoin de surdimensionner les pièces du train de réduction, ce qui permet de réduire le coût de fabrication de l’actionneur et son poids.

[0013] Afin d’augmenter davantage la dissipation des efforts, au moins l’une parmi la première butée axiale et la première butée axiale complémentaire peuvent comprendre une surface de friction comportant des rugosités et/ou des éléments faisant saillie axialement, par exemple un système a crabots.

[0014] Par ailleurs, la déformation du premier organe élastique lors de la translation du second ensemble le long du premier axe ayant lieu lorsqu’un effort axial supérieur au premier seuil est exercé par le second ensemble sur ledit premier organe élastique, il est possible de définir à partir de quel niveau d’effort agissant au sein de l’actionneur le dispositif proposé entre en service lorsque le second ensemble est déplacé axialement selon la première direction. On évite ainsi que le dispositif de transmission s’active lorsque les efforts dans l’actionneur ne présentent aucun risque pour l’intégrité du frein. On note que le premier seuil correspond dans le présent texte par exemple à l’effort axial maximal qui peut être appliqué sur le premier organe élastique sans qu’il soit déformé. De préférence, le premier seuil est compris entre 10 N et 250 N. Par exemple, le premier seuil est égal à 60 N.

[0015] Enfin, le dispositif proposé présente un nombre de pièces limité qui interagissent entre elles de manière simple. Le dispositif est donc simple à fabriquer et présente un encombrement réduit.

[0016] L’actionneur dans lequel le dispositif de transmission est compris est configuré pour, lorsqu’il est sollicité, déplacer un siège, par exemple un siège d’aéronef. Le dispositif de transmission peut aussi être compris dans un actionneur configuré pour, lorsqu’il est sollicité, déplacer une partie du siège relativement aux autres parties du siège. Par « sollicité » on entend ici que des efforts permettant de conférer un mouvement à l’arbre de sortie sont générés au sein de l’actionneur, quelle que soit l’intensité de ces efforts.

[0017] Le carter de l’actionneur est relié à une partie fixe du siège ou de l’aéronef, c’est-à- dire, à une partie du siège ou de l’aéronef qui ne se déplace pas lorsque l’actionneur est sollicité. L’actionneur peut comprendre en outre un arbre de sortie traversant le carter. L’arbre de sortie s’étend le long d’un axe longitudinal qui est par exemple sensiblement parallèle à l’axe d’étendue du logement du premier ensemble. L’arbre de sortie se déplace, en translation le long de son axe longitudinal ou en rotation autour de cet axe longitudinal, lorsque l’actionneur est sollicité. L’arbre de sortie peut être relié au siège de sorte à provoquer un déplacement du siège concomitant au déplacement de l’arbre de sortie lorsque l’actionneur est sollicité. Alternativement, l’arbre de sortie peut être relié à une partie mobile du siège, c’est-à-dire, à une partie du siège qui se déplace lorsque l’actionneur est sollicité. Cette partie mobile est alors déplacée concomitamment au déplacement de l’arbre de sortie. Le déplacement du siège ou de la partie du siège peut être solidaire du déplacement de l’arbre de sortie. Par « solidaire » on entend ici que le déplacement du siège ou de la partie du siège est de même type que le déplacement de l’arbre de sortie et selon une direction sensiblement parallèle au déplacement de l’arbre de sortie. Le déplacement du siège ou de la partie du siège peut donc être une translation et/ou une rotation.

[0018] Lorsque le frein de l’actionneur est engagé, le déplacement de l’arbre de sortie peut être empêché. En particulier, le frein est engagé lorsque l’actionneur est désactivé. Par « désactivé », on entend que l’actionneur n’est pas sollicité, aucun effort capable de déplacer l’arbre de sortie n’étant généré au sein de l’actionneur.

[0019] Le dispositif de transmission peut être compris dans le train de réduction de l’actionneur.

[0020] Comme indiqué, le premier ensemble du dispositif de transmission est fixe. Par « fixe », on entend ici que le premier ensemble comprend un ensemble de pièces de ce dispositif qui sont immobiles lorsque le dispositif de transmission est en service. Le premier ensemble peut comprendre une partie du carter de l’actionneur. En particulier, le logement du premier ensemble peut correspondre à un logement du carter de l’actionneur. La première butée axiale peut faire partie du carter. Par exemple, la première butée axiale peut être comprise dans une paroi radialement interne du carter délimitant le logement.

[0021] Le logement peut comprendre une première extrémité et une seconde extrémité opposées axialement. Dans un exemple, les première et seconde extrémités du logement sont des extrémités ouvertes. Dans un autre exemple, au moins l’une parmi la première et la seconde extrémité du logement est fermée par une paroi d’extrémité. La paroi d’extrémité peut être une paroi du carter s’étendant sensiblement selon la direction radiale.

[0022] Le second ensemble comprend quant à lui des pièces du dispositif de transmission capables de se déplacer en rotation autour du premier axe et/ou en translation le long de ce premier axe, comme il va être détaillé.

[0023] Le premier organe élastique est par exemple un ressort à vagues. Alternativement, le premier organe élastique est un ressort de type filaire, un ressort spiral ou une rondelle élastique, par exemple une rondelle de Belleville. Le premier organe élastique a de préférence une section transversale sensiblement annulaire, une ouverture ou cavité s’étendant sensiblement axialement le long de l’organe élastique. [0024] La déformation du premier organe élastique sous l’effet de l’effort axial exercé par le second ensemble sur le premier organe élastique comprend par exemple une compression axiale du premier organe élastique.

[0025] Selon un aspect, le second ensemble peut comprendre au moins un arbre et un pignon hélicoïdal solidaires l’un par rapport à l’autre, le pignon hélicoïdal comprenant la première butée axiale complémentaire et engrenant avec un pignon d’entrée complémentaire du dispositif.

[0026] L’arbre du second ensemble s’étend selon un axe longitudinal qui est par exemple sensiblement parallèle à l’axe d’étendue du logement du premier ensemble.

[0027] Le pignon hélicoïdal a par exemple une forme sensiblement annulaire comprenant un trou, par exemple centré sur le pignon hélicoïdal. Le pignon hélicoïdal comprend en outre une face radialement externe crénelée, c’est-à-dire, comportant une pluralité de dents reparties de manière circonférentielle sur cette face radialement externe. Un pignon hélicoïdal correspond ici à un pignon dans lequel chaque dent de sa face radialement externe est disposée de sorte à former un angle, dit angle d’hélice, distinct de 0° et de 90° avec l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble. Dans le cas présent, l’angle d’hélice du pignon hélicoïdal du second ensemble peut être compris entre 5° et 50°, de préférence entre 15° et 30°.

[0028] Afin de rendre solidaires entre eux l’arbre du second ensemble et le pignon hélicoïdal, l’arbre peut être monté serré ou ajusté dans le trou du pignon hélicoïdal. Le pignon hélicoïdal est ainsi agencé autour de l’arbre du second ensemble.

[0029] Le pignon d’entrée, aussi appelé pignon amont, peut aussi être un pignon hélicoïdal ayant une forme sensiblement annulaire comprenant un trou, par exemple centré sur le pignon d’entrée. Le pignon d’entrée comprend également une face radialement externe crénelée. Pour être complémentaire du pignon hélicoïdal du second ensemble, l’angle d’hélice du pignon d’entrée est égal, mais de sens opposé, à l’angle d’hélice des dents du pignon hélicoïdal du second ensemble.

[0030] Le pignon d’entrée peut être relié au moteur de l’actionneur par un arbre d’entrée, aussi appelé arbre moteur. L’arbre moteur s’étend le long d’un axe longitudinal qui peut être sensiblement parallèle à l’axe d’étendue du logement du premier ensemble. Le pignon d’entrée et l’arbre moteur sont avantageusement solidaires l’un de l’autre. En particulier, l’arbre moteur peut être monté serré ou ajusté dans le trou du pignon d’entrée. Alternativement, un ensemble de pièces mécaniques est interposé entre le pignon d’entrée et l’arbre moteur, cet ensemble de pièces mécaniques faisant office de frein de surcharge. [0031 ] Lorsque l’actionneur est sollicité, le moteur entraine l’arbre moteur en rotation autour de son axe longitudinal. Le pignon d’entrée est alors entraîné en rotation autour de l’axe longitudinal de l’arbre moteur. Le pignon d’entrée étant complémentaire du pignon hélicoïdal du second ensemble, le couple de forces provoquant la rotation du pignon d’entrée est transmis au pignon hélicoïdal du second ensemble. Le pignon hélicoïdal est donc entraîné par le pignon d’entrée en rotation autour de l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble, qui est de préférence parallèle à l’axe longitudinal de l’arbre moteur.

[0032] Le pignon d’entrée et le pignon du second ensemble étant des pignons hélicoïdaux ayant un même angle d’hélice, l’engrenage entre le pignon d’entrée et le pignon du second ensemble est un engrenage de type hélicoïdal. Un engrenage de type hélicoïdal génère un effort axial sur les pignons qui interagissent quand un couple est transmis entre ces pignons. En particulier, l’effort axial est généré par les forces de contact générées entre les deux pignons de l’engrenage lorsqu’ils tournent. Cet effort axial est proportionnel au couple transmis entre les pignons. Par conséquent, l’engrenage hélicoïdal entre le pignon d’entrée et le pignon du second ensemble implique que quand le pignon d’entrée tourne autour de l’axe longitudinal de l’arbre d’entrée, le pignon du second ensemble tourne également autour de l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble. La rotation de ces deux pignons génère l’effort axial qui déplace en translation l’arbre du second ensemble le long de son axe longitudinal. L’arbre moteur peut aussi être déplacé en translation le long de son axe longitudinal selon une direction opposée à celle de la translation de l’arbre du second ensemble.

[0033] La première butée axiale complémentaire étant comprise dans le pignon du second ensemble, la translation de l’arbre du second ensemble le long de son axe longitudinal permet de réduire progressivement le premier jeu axial, jusqu’à ce que la première butée axiale complémentaire entre en contact avec la première butée axiale du premier ensemble. Les efforts exercés sur l’actionneur sont donc dissipés à travers le premier ensemble.

[0034] On note que le déplacement de l’arbre du second ensemble en translation axiale selon la première direction a lieu uniquement lorsque l’effort axial généré sur les pignons est supérieur au premier seuil présenté ci-avant.

[0035] On note également que pour que l’arbre du second ensemble puisse se déplacer en translation axiale selon la première direction, l’ouverture ou cavité axiale du premier organe élastique a de préférence un diamètre supérieur à un diamètre de l’arbre du second ensemble. [0036] Le second ensemble peut par ailleurs comprendre un deuxième pignon solidaire de l’arbre du second ensemble et engrenant avec un pignon de sortie complémentaire du dispositif.

[0037] Le deuxième pignon du second ensemble peut également avoir une forme annulaire comprenant un trou et une face radialement externe crénelée. Le diamètre du deuxième pignon peut être égal à ou différent du diamètre de l’autre pignon du second ensemble.

[0038] Selon un exemple, le deuxième pignon du second ensemble peut être un pignon droit, c’est-à-dire, un pignon dans lequel les dents de la face radialement externe sont orientées parallèlement ou perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble. Autrement dit, dans un pignon droit, les dents de la face radialement externe du pignon forment un angle égal à 0° ou 90° avec l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble. Selon un autre exemple, le deuxième pignon est un pignon hélicoïdal, dont l’angle d’hélice peut être égal à ou différent de l’angle d’hélice de l’autre pignon hélicoïdal du second ensemble.

[0039] Le pignon de sortie, aussi appelé pignon aval, peut aussi avoir une forme sensiblement annulaire comprenant un trou, par exemple centré sur le pignon de sortie. Le pignon de sortie peut comprendre également une face radialement externe crénelée. Pour être complémentaire du deuxième pignon du second ensemble, les dents sur la face radialement externe du pignon de sortie ont une orientation sensiblement égale à celle des dents sur la face radialement externe du deuxième pignon. Aussi, si le deuxième pignon du second ensemble est un pignon droit, le pignon de sortie est également un pignon droit. Au contraire, si le deuxième pignon du second ensemble est un pignon hélicoïdal, le pignon de sortie est un pignon hélicoïdal dont l’angle d’hélice des dents est égal à l’angle d’hélice des dents du deuxième pignon du second ensemble.

[0040] Le pignon de sortie peut être relié à la partie mobile du siège par l’intermédiaire de l’arbre de sortie de l’actionneur. Le pignon de sortie et l’arbre de sortie sont solidaires l’un de l’autre. En particulier, l’arbre de sortie peut être monté serré ou ajusté dans le trou du pignon de sortie.

[0041] Lorsque l’actionneur est sollicité, l’arbre du second ensemble est, comme indiqué ci-avant, entraîné en rotation autour de son axe longitudinal. Le deuxième pignon du second ensemble étant solidaire de l’arbre du second ensemble, il est également entraîné en rotation autour de l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble. La complémentarité entre le deuxième pignon du second ensemble et le pignon de sortie implique que le pignon de sortie tourne également autour de l’axe longitudinal de l’arbre de sortie lorsque le deuxième pignon du second ensemble tourne. [0042] Lorsque les deux pignons du second ensemble sont hélicoïdaux avec des angles d’hélice de sens opposés, l’effort axial qui permet le déplacement axial du second ensemble est plus élevé que dans toute autre configuration des pignons du second ensemble. L’appui de la première butée axiale complémentaire sur la première butée axiale est donc plus fort que dans toute autre configuration des pignons du second ensemble, ce qui permet de dissiper plus efficacement à travers le premier ensemble les efforts auxquels l’actionneur est soumis. Si seulement l’un des pignons du second ensemble est hélicoïdal, la dissipation des efforts à travers le premier ensemble est plus efficace si le pignon hélicoïdal est celui ayant un diamètre plus petit. En particulier, pour un couple et un angle d’hélice identique, l’effort axial produit par l’engrange hélicoïdal est plus important quand le diamètre du pignon hélicoïdal diminue.

[0043] Selon un aspect, un premier roulement peut être monté dans le logement radialement entre le premier ensemble et le second ensemble, le premier roulement comprenant une bague radialement externe disposée en regard du premier ensemble et une bague radialement interne disposée en regard du second ensemble, le premier organe élastique venant en appui axialement sur la bague radialement externe dudit premier roulement.

[0044] Les bagues radialement interne et radialement externe du premier roulement ont de préférence une forme générale cylindrique et sont coaxiales entre elles. Une pluralité d’éléments roulants peut être agencée entre la bague radialement interne et la bague radialement externe du premier roulement.

[0045] Le premier roulement peut être agencé autour d’une première partie d’extrémité de l’arbre du second ensemble, la bague radialement interne et la bague radialement externe du premier roulement étant coaxiales autour de l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble.

[0046] La bague radialement interne du premier roulement peut être solidaire de l’arbre du second ensemble. Aussi, lorsque le second ensemble se déplace axialement et/ou tourne autour de l’axe longitudinal de son arbre, la bague radialement interne du premier roulement se déplace et/ou tourne solidairement avec le second ensemble.

[0047] L’effort axial associé au déplacement axial de la bague radialement interne du premier roulement est transmis à la bague radialement externe du premier roulement à travers la pluralité d’éléments roulants. Si cet effort axial est supérieur au premier seuil décrit précédemment, la bague radialement externe du premier roulement est aussi déplacée axialement et le premier organe élastique est comprimé. Si l’effort axial transmis à la bague radialement externe du premier roulement est inférieur au premier seuil, la bague radialement externe du premier roulement ne se déplace pas axialement et le premier organe élastique n’est pas comprimé. En effet, le premier organe élastique venant en appui axialement sur la bague radialement externe du premier roulement, une énergie élastique emmagasinée dans le premier organe élastique s’oppose au déplacement axial de la bague radialement externe du premier roulement tant que l’effort axial transmis à cette bague radialement externe n’est pas supérieur au premier seuil. L’énergie élastique emmagasinée dans le premier organe élastique correspond à l’énergie élastique associée à l’effort axial correspondant au premier seuil décrit ci-avant.

[0048] On note que l’appui axial du premier organe élastique sur la bague radialement externe du premier roulement peut être un appui direct ou indirect. Par « appui direct » on entend que la bague radialement externe du premier roulement et le premier organe élastique sont au contact l’une de l’autre. Par « appui indirect » on entend qu’au moins une pièce, mobile axialement, est interposée entre la bague radialement externe du premier roulement et le premier organe élastique. Dans certains cas, uniquement la périphérie radialement externe du premier organe élastique vient en appui axial sur la bague radialement externe du premier roulement.

[0049] Selon un aspect, le premier ensemble peut comprendre un premier épaulement et le second ensemble peut comprendre un premier épaulement complémentaire, la bague radialement externe du premier roulement venant axialement en appui sur le premier épaulement du premier ensemble, la bague radialement interne du premier roulement venant axialement en appui sur le premier épaulement complémentaire du second ensemble.

[0050] Le premier épaulement et le premier épaulement complémentaire peuvent être en vis-à-vis radial l’un de l’autre.

[0051] Le premier épaulement peut être compris dans le carter. Le premier épaulement peut comprendre une face annulaire d’appui axial de la bague radialement externe du premier roulement. Cette face annulaire du premier épaulement est conformée pour être en vis-à-vis axial de la bague radialement externe du premier roulement. La face annulaire du premier épaulement s’étend par exemple radialement en direction du premier épaulement complémentaire.

[0052] Le premier épaulement complémentaire peut être compris dans l’arbre du second ensemble. Le premier épaulement complémentaire peut comprendre une face annulaire d’appui axial de la bague radialement interne du premier roulement. Cette face annulaire du premier épaulement complémentaire est conformée pour être en vis-à-vis axial de la bague radialement interne du premier roulement. La face annulaire du premier épaulement complémentaire peut s’étendre radialement en direction du premier épaulement.

[0053] Les faces annulaires du premier épaulement et du premier épaulement complémentaire peuvent être alignées suivant la direction radiale lorsque le dispositif de transmission est au repos (c’est-à-dire, lorsqu’aucun effort axial n’est exercé par le second ensemble).

[0054] L’appui axial de la bague radialement externe et la bague radialement interne du premier roulement sur, respectivement, le premier épaulement et le premier épaulement complémentaire peut être un appui direct ou indirect. Par « appui direct » on entend que la bague radialement externe et la bague radialement interne sont respectivement au contact du premier épaulement et du premier épaulement complémentaire. Par « appui indirect » on entend qu’au moins une pièce est interposée entre la bague radialement externe du premier roulement et le premier épaulement, et entre la bague radialement interne du premier roulement et le premier épaulement complémentaire.

[0055] Grâce au premier épaulement et au premier épaulement complémentaire, il est possible de positionner facilement le premier roulement dans sa position d’installation autour de l’arbre du second ensemble. Par « position d’installation », on entend ici la position du premier roulement lorsque le dispositif proposé est fonctionnel mais au repos. Par ailleurs, le premier épaulement complémentaire permet de transmettre à la bague radialement interne du premier roulement l’effort axial associé à la translation axiale du second ensemble, même si un jeu radial existe entre l’arbre du second ensemble et le premier roulement. Aussi, la bague radialement interne du premier roulement peut se déplacer solidairement avec le second ensemble, même en présence d’un tel jeu radial. Comme expliqué précédemment, l’effort axial est transmis à travers les éléments roulants à la bague radialement externe du premier roulement et, si cet effort axial est supérieur au premier seuil décrit ci-avant, la bague radialement externe du premier roulement peut aussi se déplacer axialement de sorte à comprimer le premier organe élastique.

[0056] Selon un autre aspect, le dispositif peut comprendre en outre un premier élément de précontrainte du premier organe élastique apte à régler un effort axial de précontrainte agissant sur le premier organe élastique.

[0057] Le premier élément de précontrainte peut faire partie du premier ensemble du dispositif.

[0058] L’effort axial de précontrainte agissant sur le premier organe élastique définit le premier seuil à partir duquel le premier organe élastique est déformé lors de la translation axiale du second ensemble selon la première direction. En particulier, la valeur de l’effort axial de précontrainte du premier organe élastique est égal au premier seuil. Autrement dit, plus l’effort axial de précontrainte du premier organe élastique est élevé, plus l’effort axial exercé par le second ensemble sur le premier organe élastique doit être élevé pour que le premier organe élastique soit déformé et le second ensemble puisse donc se déplacer axialement selon la première direction.

[0059] Le premier élément de précontrainte peut être au contact d’une périphérie radialement externe et/ou interne du premier organe élastique.

[0060] Le premier élément de précontrainte peut être un bouchon fileté comprenant, sur une surface radialement externe, un filetage complémentaire d’un taraudage prévu dans le logement du premier ensemble. Alternativement, le premier élément de précontrainte peut être un écrou comprenant, sur une surface radialement externe, un filetage complémentaire du taraudage prévu dans le logement du premier ensemble. Alternativement, le premier élément de précontrainte peut être une plaque reliée directement sur le premier ensemble, de préférence au moyen d’une liaison amovible. La plaque peut être par exemple vissée sur le premier ensemble de sorte à être au contact du premier organe élastique.

[0061] Quel que soit le type de premier élément de précontrainte, il peut être traversé par un trou ou une cavité axiale dimensionnée de sorte à permettre le déplacement axial de l’arbre du second ensemble à travers ce trou ou cette cavité.

[0062] Dans certains cas, il est possible de modifier l’effort axial de précontrainte du premier organe élastique par déplacement du premier élément de précontrainte dans le logement. En particulier, le premier élément de précontrainte peut être déplacé dans le logement dans une direction allant vers le premier organe élastique, de sorte à le comprimer, ce qui augmente l’effort axial de précontrainte. De même, le premier élément de précontrainte peut être déplacé dans le logement dans une direction s’éloignant du premier organe élastique, de sorte à le détendre, ce qui diminue l’effort axial de précontrainte. Cette modification de l’effort axial de précontrainte du premier organe élastique est notamment possible lorsque le premier élément de précontrainte est un bouchon fileté ou un écrou tels que décrits ci-avant.

[0063] Dans d’autres cas, le premier élément de précontrainte est dimensionné de sorte que le premier organe élastique est soumis à une valeur précise d’effort axial de précontrainte lorsque le premier élément de précontrainte est installé dans le dispositif de transmission d’un mouvement. De tels cas ont lieu notamment lorsque le premier élément de précontrainte est une plaque telle que décrite ci-avant. Dans ces cas, le premier épaulement du premier ensemble peut être compris dans la plaque, une longueur axiale du premier épaulement étant fonction de l’effort axial de précontrainte à induire dans le premier organe élastique.

[0064] Selon un exemple, notamment lorsque le logement a ses deux extrémités ouvertes, le premier organe élastique peut être agencé directement entre le premier élément de précontrainte et le premier roulement. Selon un autre exemple, notamment lorsque le logement a au moins l’une de ses extrémités fermée par la paroi d’extrémité, le premier organe élastique peut être agencé directement entre le premier roulement et la paroi d’extrémité.

[0065] Selon un aspect, le dispositif peut comporter en outre un second organe élastique installé à l’intérieur du logement, dans lequel le premier ensemble comprend une seconde butée axiale et le second ensemble comprend une seconde butée axiale complémentaire, la seconde butée axiale et la seconde butée axiale complémentaire étant en vis-à-vis axial, un second jeu axial étant formé entre la seconde butée axiale et la seconde butée axiale complémentaire, dans lequel le second organe élastique est apte à être déformé lors de la translation du second ensemble le long du premier axe selon une seconde direction opposée à la première direction lorsqu’un effort axial supérieur à un second seuil est exercé par le second ensemble sur ledit second organe élastique, le second jeu axial étant progressivement réduit jusqu’à ce que la seconde butée axiale complémentaire vienne en appui axial sur la seconde butée axiale.

[0066] La présence du premier organe élastique et du second organe élastique aptes à être déformés sous l’effet d’efforts axiaux orientés selon des directions opposées permet au dispositif de transmission de constituer un frein bidirectionnel capable d’amortir les efforts subis par l’actionneur même en cas de rebond du siège et indépendamment du sens d’installation dans le siège du dispositif de transmission. En particulier, l’appui axial de la seconde butée axiale sur la seconde butée axiale complémentaire ayant lieu quand le second ensemble se déplace selon la seconde direction qui est opposée à la première direction, la dissipation de l’effort axial qui entraine le second ensemble en translation le long du premier axe peut dans cette configuration être dissipé à travers le premier ensemble quel que soit le sens du déplacement axial du premier ensemble. Afin d’augmenter la dissipation des efforts, au moins l’une parmi la seconde butée axiale et la seconde butée axiale complémentaire peuvent comprendre une surface de friction comportant des rugosités et/ou des éléments faisant saillie axialement, par exemple un système a crabots.

[0067] Par ailleurs, la déformation du second organe élastique lors de la translation du second ensemble le long du premier axe selon la seconde direction ayant lieu lorsqu’un effort axial supérieur au second seuil est exercé par le second ensemble sur ledit second organe élastique, il est possible de définir à partir de quel niveau d’effort agissant au sein de l’actionneur le dispositif proposé entre en service lorsque le second ensemble est déplacé axialement selon la seconde direction. On évite ainsi que le dispositif de transmission s’active lorsque les efforts dans l’actionneur ne présentent aucun risque pour l’intégrité du frein. On note que le second seuil peut être égal ou différent du premier seuil. Le second organe élastique est par exemple un ressort à vagues. Alternativement, le second organe élastique est un ressort de type filaire, un ressort spiral ou une rondelle élastique, par exemple une rondelle de Belleville. Le second seuil correspond par exemple à l’effort axial maximal qui peut être appliqué sur le second organe élastique sans qu’il soit déformé. De préférence, le second seuil est compris entre 10 N et 250 N. Par exemple, le premier seuil est égal à 60 N.

[0068] On note que le déplacement de l’arbre du second ensemble en translation axiale selon la seconde direction a lieu uniquement lorsque l’effort axial généré sur les pignons est supérieur au second seuil présenté ci-avant.

[0069] La déformation du second organe élastique sous l’effet de l’effort axial exercé par le second ensemble sur le second organe élastique comprend par exemple une compression axiale du second organe élastique.

[0070] Selon un aspect, le dispositif peut comprendre en outre un second roulement monté dans le logement radialement entre le premier ensemble et le second ensemble, le second roulement comprenant une bague radialement externe disposée en regard du premier ensemble et une bague radialement interne disposée en regard du second ensemble, le second organe élastique venant en appui axialement directement sur la bague radialement externe dudit second roulement.

[0071] Les bagues radialement interne et radialement externe du second roulement ont par exemple une forme générale cylindrique et sont coaxiales entre elles. Une pluralité d’éléments roulants peut être agencée entre la bague radialement interne et la bague radialement externe du second roulement.

[0072] Le second roulement peut être agencé autour d’une seconde partie d’extrémité de l’arbre du second ensemble, la seconde partie d’extrémité de cet arbre étant opposée axialement à la première partie d’extrémité sur laquelle le premier roulement est agencé. La bague radialement interne et la bague radialement externe du second roulement sont coaxiales autour de l’axe longitudinal de l’arbre du second ensemble.

[0073] La bague radialement interne du second roulement peut être solidaire de l’arbre du second ensemble. Aussi, lorsque le second ensemble se déplace axialement et/ou tourne autour de l’axe longitudinal de son arbre, la bague radialement interne du second roulement se déplace et/ou tourne solidairement avec le second ensemble.

[0074] L’effort axial associé au déplacement axial de la bague radialement interne du second roulement est transmis à la bague radialement externe du second roulement à travers la pluralité d’éléments roulants. Si cet effort axial est supérieur au second seuil décrit précédemment, la bague radialement externe du second roulement est aussi déplacée axialement et le second organe élastique est comprimé. Si l’effort axial transmis à la bague radialement externe du second roulement est inférieur au second seuil, la bague radialement externe du second roulement ne se déplace pas axialement et le second organe élastique n’est pas comprimé. En effet, le second organe élastique venant en appui axialement sur la bague radialement externe du second roulement, une énergie élastique emmagasinée dans le second organe élastique s’oppose au déplacement axial de la bague radialement externe du second roulement tant que l’effort axial transmis à cette bague radialement externe n’est pas supérieur au second seuil. L’énergie élastique totale emmagasinée dans le second organe élastique correspond à l’énergie élastique associée à l’effort axial correspondant au second seuil décrit ci-avant. On note que l’appui axial du second organe élastique sur la bague radialement externe du second roulement peut être un appui direct ou un appui indirect tels que décrits ci-avant. Dans certains cas, uniquement la périphérie radialement externe du second organe élastique vient en appui axial sur la bague radialement externe du second roulement.

[0075] Selon un aspect, le premier ensemble peut comprendre en outre un second épaulement et le second ensemble peut comprendre en outre un second épaulement complémentaire, la bague radialement externe du second roulement venant axialement en appui sur le second épaulement du premier ensemble, la bague radialement interne du second roulement venant axialement en appui sur le second épaulement complémentaire du second ensemble.

[0076] Le second épaulement et le second épaulement complémentaire peuvent être en vis-à-vis radial l’un de l’autre.

[0077] Le second épaulement peut être compris dans le carter. Le second épaulement peut comprendre une face annulaire d’appui axial de la bague radialement externe du second roulement. Cette face annulaire du second épaulement est conformée pour être en vis-à- vis axial de la bague radialement externe du second roulement. La face annulaire du second épaulement s’étend par exemple radialement en direction du second épaulement complémentaire. [0078] Le second épaulement complémentaire peut être compris dans l’arbre du second ensemble. Le second épaulement complémentaire peut comprendre une face annulaire d’appui axial de la bague radialement interne du second roulement. Cette face annulaire du second épaulement complémentaire est conformée pour être en vis-à-vis axial de la bague radialement interne du second roulement. La face annulaire du second épaulement complémentaire peut s’étendre radialement en direction du second épaulement.

[0079] Les faces annulaires du second épaulement et du second épaulement complémentaire peuvent être alignées suivant la direction radiale lorsque le dispositif de transmission est au repos.

[0080] L’appui axial de la bague radialement externe et la bague radialement interne du second roulement sur, respectivement, le second épaulement et le second épaulement complémentaire peut être un appui direct ou un appui indirect tels que décrits ci-avant.

[0081 ] La présence du premier épaulement et du second épaulement du premier ensemble et du premier épaulement complémentaire et du second épaulement complémentaire du second ensemble permet de séparer le chemin d’efforts du premier et du second organes élastiques, ce qui permet que la valeur du premier seuil et la valeur du second seuil décrits ci-avant soient indépendantes l’une de l’autre et qu’elles puissent être réglées indépendamment.

[0082] Par ailleurs, grâce au second épaulement et au second épaulement complémentaire, il est possible de positionner facilement le second roulement dans sa position d’installation autour de l’arbre du second ensemble. Le second épaulement complémentaire permet aussi de transmettre à la bague radialement interne du second roulement l’effort axial associé à la translation axiale du second ensemble, même si un jeu radial existe entre l’arbre du second ensemble et le second roulement. La bague radialement interne du second roulement peut donc se déplacer solidairement avec le second ensemble, même en présence d’un tel jeu radial. Comme expliqué précédemment, l’effort axial est transmis à travers les éléments roulants à la bague radialement externe du second roulement et, si cet effort axial est supérieur au second seuil décrit ci-avant, la bague radialement externe du second roulement peut aussi se déplacer axialement de sorte à comprimer le second organe élastique.

[0083] Selon un aspect, le dispositif peut comprendre en outre un second élément de précontrainte du second organe élastique apte à régler un effort axial de précontrainte agissant sur le second organe élastique indépendamment de l’effort axial de précontrainte agissant sur le premier organe élastique. [0084] Le premier élément de précontrainte et le second élément de précontrainte permettent donc de régler indépendamment l’effort de précontrainte qui agit respectivement sur le premier organe élastique et sur le second organe élastique. Ainsi, les efforts de précontrainte agissant sur les premier et second organes élastiques peuvent être différents de sorte qu’ils ne s’annulent pas entre eux. Le dispositif de transmission constitue donc un frein bidirectionnel opérationnel.

[0085] Le second élément de précontrainte peut faire partie du premier ensemble. L’effort axial de précontrainte agissant sur le second organe élastique définit le second seuil à partir duquel le second organe élastique est déformé lors de la translation axiale du second ensemble selon la seconde direction. En particulier, la valeur de l’effort axial de précontrainte du second organe élastique est égal au second seuil. Autrement dit, plus l’effort axial de précontrainte du second organe élastique est élevé, plus l’effort axial exercé par le second ensemble sur le second organe élastique doit être élevé pour que le second organe élastique soit déformé et le second ensemble puisse donc se déplacer axialement selon la seconde direction.

[0086] Le second élément de précontrainte peut être au contact d’une périphérie radialement externe et/ou interne du second organe élastique. Comme le premier élément de précontrainte, le second élément de précontrainte peut être un bouchon fileté, un écrou ou une plaque ayant les caractéristiques exposées précédemment. Lorsque le second élément de précontrainte est une plaque, le second épaulement décrit ci-avant peut être compris dans la plaque.

[0087] Comme indiqué ci-avant en référence au premier organe élastique, certains types de second élément de précontrainte permettent de modifier l’effort axial de précontrainte du second organe élastique par déplacement du second élément de précontrainte dans le logement selon une direction allant vers le second organe élastique. Le second organe élastique est ainsi comprimé, ce qui augmente son effort axial de précontrainte. De même, le second élément de précontrainte peut être déplacé dans le logement dans une direction s’éloignant du second organe élastique, de sorte à le détendre, ce qui diminue son effort axial de précontrainte. On note que les déplacements des premier et second éléments de précontrainte sont indépendants entre eux, ce qui permet d’appliquer un effort de précontrainte différent sur chaque organe élastique.

[0088] Dans d’autres cas, le second élément de précontrainte est dimensionné de sorte que le second organe élastique est soumis à une valeur précise d’effort axial de précontrainte lorsque le second élément de précontrainte est installé dans le dispositif de transmission d’un mouvement. [0089] Selon un exemple, notamment lorsque le logement a ses deux extrémités ouvertes, le second organe élastique peut être agencé directement entre le second élément de précontrainte et le second roulement. Selon un autre exemple, notamment lorsque le logement a au moins l’une de ses extrémités fermée par la paroi d’extrémité, le second organe élastique peut être agencé directement entre le second roulement et la paroi d’extrémité.

[0090] Comme indiqué précédemment, le premier ensemble est un ensemble de pièces de ce dispositif qui sont immobiles lorsque le dispositif de transmission est en service. Aussi, lorsque deux organes élastiques sont inclus dans le dispositif, le premier ensemble peut comprendre le carter, le premier élément de précontrainte et le second élément de précontrainte. Le second ensemble, comme indiqué, comprend des pièces du dispositif de transmission capables de se déplacer en rotation autour du premier axe et/ou en translation le long de ce premier axe. Aussi, dans le cas d’un dispositif de transmission comprenant deux organes élastiques agencés tel que décrit précédemment, le second ensemble peut comprendre l’arbre et le(s) pignon(s) solidaire(s) de celui-ci, le premier roulement et le second roulement.

[0091] Selon un autre aspect, il est proposé un siège pour aéronef, comportant une partie fixe destinée à être fixée à une partie fixe de l’aéronef et une partie mobile apte à être déplacée par rapport à la partie fixe, un dispositif de transmission d’un mouvement selon l’une des revendications précédentes étant monté entre la partie mobile et la partie fixe, le premier ensemble du dispositif de transmission étant relié à ladite partie fixe du siège, le second ensemble du dispositif de transmission étant apte à être entraîné par un moteur en rotation autour du premier axe et en translation le long dudit premier axe, le second ensemble étant relié à la dite partie mobile su siège.

[0092] Le dispositif de transmission d’un mouvement confère à la partie mobile du siège un mouvement qui l’amène à se déplacer par rapport à la partie fixe dudit siège. En particulier, comme expliqué ci-avant, le second ensemble du dispositif est relié à l’arbre de sortie de l’actionneur. Le déplacement du second ensemble provoque un déplacement de l’arbre de sortie, lequel va donc déplacer la partie mobile du siège.

[0093] La partie fixe du siège peut être reliée directement ou indirectement à la partie fixe de l’aéronef. La partie fixe de l’aéronef correspond par exemple au sol.

[0094] Dans certains cas, les parties fixe et mobile du siège correspondent chacune à l’un des éléments du siège. Dans un exemple non limitatif, la partie mobile correspond au dossier du siège, tandis que la partie fixe du siège correspond à l’assise, qui est reliée, directement ou par l’intermédiaire des pieds, au sol de l’aéronef. [0095] On note qu’il n’est pas exclu que l’élément du siège qui constitue la partie fixe de celui-ci dans une situation donnée, constitue la partie mobile du siège dans une autre situation. Par exemple, l’assise qui est reliée au sol par l’intermédiaire des pieds pourrait se déplacer relativement aux pieds, les pieds étant compris dans la partie fixe du siège, et l’assise faisant partie de la partie mobile du siège. De même, l’élément du siège qui constitue la partie mobile de celui-ci dans une situation donnée peut constituer la partie fixe du siège dans une autre situation.

[0096] Selon un autre exemple non limitatif, la partie fixe du siège comprend par exemple une glissière fixée au sol de l’aéronef. La partie mobile du siège comprend par exemple plusieurs pieds reliés à la glissière de manière à pouvoir coulisser le long de celle-ci.

[0097] On note que dans certains cas, l’actionneur utilisé peut être un actionneur linéaire. Dans de tels cas, l’arbre et le(s) pignon(s) du second ensemble du dispositif de transmission proposé peuvent être remplacés par un système vis-écrou. Un tel système comprend une vis s’étendant selon un axe, qui peut être sensiblement parallèle à l’axe d’étendue du logement, et un écrou apte à tourner autour de l’axe de la vis. L’écrou est en particulier entraîné en rotation autour de l’axe de la vis par le moteur de l’actionneur. La vis est quant à elle reliée à la partie mobile du siège. L’écrou et la vis sont reliés de sorte qu’une rotation de l’écrou autour de l’axe de la vis entraine le déplacement axial de la vis. La première butée axiale complémentaire et/ou la seconde butée axiale complémentaire peuvent alors être comprises dans des faces de l’écrou disposées en regard de la première butée axiale et/ou de la seconde butée axiale du premier ensemble. Alternativement, la première butée axiale complémentaire et/ou la seconde butée axiale complémentaire sont comprises dans une pièce supplémentaire solidaire de l’écrou et disposée axialement dans la continuité de l’écrou, notamment dans des faces de cette pièce supplémentaire disposées en regard de la première butée axiale et/ou de la seconde butée axiale du premier ensemble. Dans le cas d’un actionneur linéaire comprenant un système vis-écrou, les premier et second épaulements complémentaires du second ensemble peuvent être portées par l’écrou ou par la pièce supplémentaire.

Brève description des dessins

[0098] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

Fig. 1

[0099] [Fig. 1] montre une vue latérale schématique d’un siège pour aéronef muni d’au moins un actionneur comprenant un dispositif de transmission d’un mouvement selon l’invention. Fig. 2

[0100] [Fig. 2] montre une vue schématique en coupe axiale d’un actionneur du siège de la figure 1.

Fig. 3

[0101] [Fig. 3] montre une vue schématique en coupe axiale du dispositif de transmission d’un mouvement du siège de la figure 1 selon une forme de réalisation de l’invention.

Fig. 4

[0102] [Fig. 4] montre une vue schématique en coupe axiale du dispositif de transmission d’un mouvement du siège de la figure 1 selon une variante de réalisation du dispositif de la figure 3, le dispositif de transmission étant dans une première position.

Fig. 5

[0103] [Fig. 5] montre une vue schématique en coupe axiale du dispositif de transmission d’un mouvement du siège de la figure 1 selon la variante de réalisation de la figure 4 dans une seconde position.

Description des modes de réalisation

[0104] La figure 1 montre un siège 2, notamment pour aéronef. Le siège 2 comprend une assise 4, un dossier 6 et un appui-tête 8. Le siège 2 peut en outre comprendre un repose- jambes 10.

[0105] Le siège 2 est destiné à être relié à une partie fixe de l’aéronef, notamment au sol. A cet effet, le siège 2 peut comprendre des pieds 12 et une glissière 14. La glissière 14 comprend par exemple deux rails fixés au sol, chaque pied 12 étant monté sur l’un des rails de manière à pouvoir coulisser le long du rail respectif. Le siège 2 est ainsi apte à se déplacer en avant ou en arrière.

[0106] Le siège 2 comporte un ou plusieurs systèmes d’entrainement 18 électriques, aussi appelés actionneurs. Chaque actionneur 18 est dédié au déplacement de l’un des éléments (assise 4, dossier 6, appui-tête 8, repose-jambes 10, etc) du siège 2 par rapport aux autres. Alternativement, l’actionneur 18 est dédié au déplacement du siège 2 dans la glissière 14.

[0107] Dans ce qui suit, l’élément du siège 2 qui est déplacé est appelé « partie mobile », tandis que les éléments par rapport auxquels il se déplace sont appelés « partie fixe ». Lorsque le siège 2 est déplacé intégralement par rapport à la partie fixe de l’aéronef, la « partie mobile » est le siège 2, et la « partie fixe », la partie fixe de l’aéronef.

[0108] Comme visible sur la figure 2, l’actionneur 18 comprend un moteur 20, un arbre de sortie 22, un train de réduction 23, un frein 24 et un carter 25. [0109] Le moteur 20 est apte à générer un mouvement d’un arbre de l’actionneur, dit arbre d’entrée ou arbre moteur (non illustré). Le moteur 20 génère notamment un mouvement de rotation de l’arbre d’entrée autour d’un axe longitudinal de cet arbre d’entrée. Par « longitudinal » on entend ici s’étendant le long de sa plus longue dimension. L’arbre d’entrée est solidaire d’un pignon 26, dit pignon amont ou pignon d’entrée, qui sera décrit par la suite en référence à la figure 3.

[0110] L’arbre de sortie 22 est configuré pour être entraîné en rotation autour de son axe longitudinal A. En particulier, l’arbre de sortie 22 est entraîné en rotation lorsque l’arbre d’entrée tourne autour de son axe longitudinal comme indiqué ci-avant. Avantageusement, les axes longitudinaux de l’arbre de sortie 22 et de l’arbre d’entrée sont sensiblement parallèles. Comme il va être détaillé, l’arbre de sortie 22 est solidaire d’un pignon 30, dit pignon aval ou pignon de sortie. La rotation de l’arbre de sortie 22 autour de l’axe A provoque le déplacement, en rotation et/ou en translation, de la partie mobile du siège 2. L’arbre de sortie 22 est ainsi configuré pour transformer la rotation de l’arbre d’entrée en un mouvement adapté pour déplacer la partie mobile par rapport à la partie fixe du siège.

[0111] Le train de réduction 23 est par exemple un train réducteur multi-étages. Le train réducteur 23 comprend un ensemble de pièces mécaniques, telles que des pignonneries ou des bielles, adaptées pour transmettre le mouvement de l’arbre d’entrée à l’arbre de sortie 22. Plus précisément, ces pièces mécaniques relient l’arbre d’entrée à l’arbre de sortie 22. Parmi ces pièces mécaniques, le train de réduction 23 comprend un dispositif de transmission 30 d’un mouvement, notamment le mouvement de l’arbre d’entrée, qui sera décrit ultérieurement en référence aux figures 3 à 5.

[0112] Le train réducteur 23 permet de réduire la vitesse du mouvement de l’arbre d’entrée avant d’être transmis à l’arbre de sortie 22. La réduction de la vitesse du mouvement généré par le moteur 20 est liée à une augmentation du couple de sortie de l’actionneur 18.

[0113] Le frein 24 est configuré pour freiner ou empêcher la rotation de l’arbre d’entrée générée par le moteur 20, de sorte à freiner ou empêcher également la rotation de l’arbre de sortie 22, et donc, le mouvement de la partie mobile du siège 2 par rapport à sa partie fixe.

[0114] Comme il ressort de la figure 2, le carter 25 loge le moteur 20, le frein 24 et le train de réduction 26. L’arbre de sortie 22 est relié au train réducteur 23 et traverse selon sa direction longitudinale A le carter 25. Le carter 25 est relié à la partie fixe du siège 2.

[0115] Maintenant le dispositif de transmission 30 sera décrit en référence aux figures 3 à 5. [0116] Le dispositif de transmission 30 comprend un premier ensemble 100 et un second ensemble 200.

[0117] Le premier ensemble 100 comprend un logement 110 s’étendant selon un axe B. Avantageusement, l’axe B est sensiblement parallèle aux axes longitudinaux de l’arbre d’entrée et de l’arbre de sortie 22 de l’actionneur 18. Le logement 1 10 est par exemple compris dans le carter 25, le carter 25 faisant donc partie du premier ensemble 100. Le logement 1 10 peut être délimité par une paroi radialement interne 27 du carter 25.

[0118] Le logement 110 peut comprendre une première partie d’extrémité 112, une seconde partie d’extrémité 114 et une partie centrale 116. La partie centrale 116 est disposée axialement entre la première partie d’extrémité 1 12 et la seconde partie d’extrémité 114. En particulier, la partie centrale 1 16 est délimitée axialement entre une première face 1 18 de la paroi radialement interne 27 du carter 25 et une seconde face 120 de la paroi radialement interne 27 du carter 25. La première face 118 et la seconde face 120 s’étendent sensiblement radialement. La première face 1 18 et la seconde face 120 comprennent chacune un trou qui fait communiquer la partie centrale 116 avec, respectivement, la première partie d’extrémité 112 et la seconde partie d’extrémité 114. La première partie d’extrémité 112 s’étend entre la première face 118 et une première extrémité 112A, tandis que la seconde partie d’extrémité 114 s’étend entre la seconde face 120 et une seconde extrémité 1 14A opposée axialement à la première extrémité 1 12A.

[0119] Avantageusement, la première partie d’extrémité 1 12, la seconde partie d’extrémité 114 et la partie central 1 16 ont une forme générale cylindrique. Sur les figures, la première partie d’extrémité 1 12 et la seconde partie d’extrémité 114 ont sensiblement le même diamètre, sans que ceci ne soit limitatif. La partie centrale 116 du logement 110 a un diamètre supérieur au diamètre des première et seconde parties d’extrémité 1 12, 1 14.

[0120] Le logement 110 peut être fermé à l’une de ses extrémités. En particulier, comme il ressort de la figure 3, une paroi d’extrémité 115 s’étendant sensiblement radialement à l’une des extrémités du logement, en l’espèce à la seconde extrémité 114A, ferme le logement 1 10. Alternativement, comme sur les figures 4 et 5, le logement 1 10 peut être ouvert à ses deux extrémités 112A, 1 14A.

[0121] Le premier ensemble 100 peut comprendre en outre un premier élément de précontrainte 124 et un second élément de précontrainte 130. Sur la figure 3, le premier élément de précontrainte 124 comprend un bouchon qui est dimensionné de sorte à pouvoir être introduit, au moins partiellement, dans la première partie d’extrémité 1 12 du logement 1 10. Le bouchon est en particulier un bouchon dont une surface radialement externe comprend un filetage (non illustré) complémentaire d’un taraudage 150 prévu sur une fraction de la paroi radialement interne 27 du carter délimitant la première partie d’extrémité 112 du logement 110. Sur les figures 4 et 5, le premier élément de précontrainte 124 est un écrou comprenant sur une surface radialement externe un filetage (non illustré) complémentaire du taraudage 150. Grâce au taraudage 150 et au filetage complémentaire prévu sur le premier élément de précontrainte 124, le premier élément de précontrainte peut être relié de manière amovible au logement 1 10. De surcroit, la position axiale du premier élément de précontrainte 124 à l’intérieur du logement 110 peut être ajustée par déplacement du premier élément de précontrainte 124 le long du taraudage 150 à partir d’un mouvement de rotation du premier élément de précontrainte 124 autour de l’axe B. Sur la figure 3, le second élément de précontrainte 130 est une plaque qui est reliée à la seconde face 120 de la paroi radialement interne 27 du carter 25, de préférence de manière amovible. Par exemple, la plaque 130 peut être vissée sur la seconde face 120 de la paroi radialement interne par des vis 152. Avantageusement, la plaque 130 comprend un trou ayant une dimension égale ou supérieure au trou de la face 120 de la paroi radialement interne 27, ce qui permet que l’agencement de la plaque sur la face 120 n’obture ni totalement ni partiellement le trou communiquant la seconde partie d’extrémité 114 et la partie centrale 1 16 du logement 110. Sur les figures 4 et 5, le second élément de précontrainte 130 est un écrou similaire à l’écrou du premier élément de précontrainte 124. Afin de relier cet écrou à la seconde partie d’extrémité 1 14 du logement 110, un taraudage (non illustré) complémentaire du filetage de la surface radialement externe de l’écrou peut être prévu sur une fraction de la paroi radialement interne 27 du carter délimitant la seconde partie d’extrémité 1 14 du logement 1 10. Bien entendu, le premier élément de précontrainte 124 pourrait être une plaque similaire à la plaque 130 décrite ci-avant, et le second élément de précontrainte 130 pourrait être un bouchon similaire à celui du premier élément de précontrainte 124 de la figure 3.

[0122] Le premier ensemble 100 peut en outre comprendre un premier épaulement 132 et un second épaulement 134. Le premier épaulement 132 est compris dans la première partie d’extrémité 1 12 du logement 100, tandis que le second épaulement 134 est compris dans la seconde partie d’extrémité 114 du logement 100.

[0123] Dans certains cas, le premier épaulement 132 et/ou le second épaulement 134 sont formés par une portion du carter 25 faisant saillie radialement à l’intérieur du logement 110 depuis la paroi radialement interne 27. Dans d’autres cas, le premier épaulement 132 et/ou le second épaulement 134 sont formés à partir de l’agencement d’une pièce distincte du carter 25 à l’intérieur du logement 110, de sorte qu’au moins une portion de cette pièce distincte du carter 25 fasse saillie radialement par rapport à la paroi radialement interne 27. En l’espèce, le premier épaulement 132 est formé par une portion faisant saillie radialement à l’intérieur de la première partie d’extrémité 1 12 du logement 110 depuis la paroi radialement interne 27 du carter 25. Sur la figure 3, le second épaulement 134 est compris dans une portion de la plaque 130, cette portion de la plaque 130 étant agencée radialement à l’intérieur de la seconde partie d’extrémité 114 du logement 110. Plus précisément, sur la figure 3 le second épaulement 134 est formé par une portion de la plaque 130 faisant saillie axialement par rapport au reste de la plaque de sorte à pouvoir s’insérer dans la seconde partie d’extrémité 114 du logement 110. Avantageusement, cette portion en saillie de la plaque est dimensionnée de sorte à être radialement au contact de la paroi radialement interne 27 dans la seconde partie d’extrémité 1 14 du logement 1 10. Sur les figures 4 à 5, le second épaulement 134 est formé par une portion faisant saillie radialement à l’intérieur de la seconde partie d’extrémité 1 14 du logement 1 10 depuis la paroi radialement interne 27 du carter 25.

[0124] Le premier épaulement 132 et le second épaulement 134 ont par exemple une forme annulaire. Le premier épaulement 132 peut comprendre une face annulaire 136 qui, comme il va être détaillé, vient en appui axial d’un premier roulement 270. Le second épaulement 134 peut comprendre une face annulaire 138 qui, comme il va être détaillé, vient en appui axial d’un second roulement 280.

[0125] Comme il ressort des figures 3 à 5, un premier organe élastique 300 est logé dans la première partie d’extrémité 1 12 du logement 110. Un second organe élastique 400 est logé dans la seconde partie d’extrémité 114 du logement 1 10. Le premier organe élastique 300 et le second organe élastique 400 sont agencés dans le logement 110 de sorte à pouvoir être déformées selon la direction axiale comme il va être détaillé.

[0126] Sur la figure 3, le premier et le second organes élastiques 300, 400 sont un ressort à vagues, sans que ceci ne soit limitatif.

[0127] Avantageusement, le premier organe élastique 300 et le second organe élastique 400 ont une forme sensiblement cylindrique creuse ou une forme sensiblement annulaire. Une cavité ou un trou traverse donc axialement le premier et second organes élastiques 300, 400. Un diamètre radialement externe du premier organe élastique 300 est par exemple sensiblement égal au diamètre de la première partie d’extrémité 112 du logement. Un diamètre radialement externe du second organe élastique 400 est par exemple sensiblement égal au diamètre de la seconde partie d’extrémité 114 du logement. Un diamètre radialement interne du premier organe élastique 300 et un diamètre radialement interne du second organe élastique 400 sont avantageusement choisis de sorte à permettre qu’au moins une partie du second ensemble 200 se déplace axialement à travers le premier et le second organes élastiques 300, 400, comme il va être détaillé. [0128] Comme il ressort des figures 3 à 5, le second ensemble 200 est logé dans le logement 110 du premier ensemble 100. Le second ensemble 200 comprend un arbre 210 et au moins un pignon hélicoïdal 230 logés dans le logement 110 du premier ensemble 100.

[0129] L’arbre 210 a une forme générale cylindrique s’étendant suivant l’axe B. Avantageusement, l’arbre 210 a une section transversale sensiblement circulaire. Par « transversal » on entend ici compris dans un plan sensiblement perpendiculaire à l’axe B. Avantageusement, un diamètre de la section transversale de l’arbre 210 est sur toute la longueur de l’arbre 210 inférieur au diamètre de la première partie d’extrémité 112 du logement 110, au diamètre de la seconde partie d’extrémité 114 du logement 1 10 et aux diamètres radialement internes du premier et second organes élastiques 300, 400. L’arbre 210 peut ainsi se déplacer axialement le long de chacune des parties d’extrémité 112, 114 du logement 1 10, ainsi que le long de la partie centrale 116 du logement 1 10.

[0130] L’arbre comprend une première partie d’extrémité 212, une seconde partie d’extrémité 214 et une partie centrale 216. Comme il ressort des figures, le diamètre de la section transversale de l’arbre 210 dans la première partie d’extrémité 212 et dans la seconde partie d’extrémité 214 est inférieur au diamètre de la section transversale de l’arbre dans la partie centrale 216. Aussi, un premier épaulement 218 est formé à l’interface entre la première partie d’extrémité 212 et la partie centrale 216. De même, un second épaulement 220 est formé à l’interface entre la seconde partie d’extrémité 214 et la partie centrale 216 de l’arbre 216. Alternativement, les sections transversales de la première partie d’extrémité 212, de la seconde partie d’extrémité 214 et de la partie centrale 216 ont toutes le même diamètre. Dans ce cas, le premier épaulement 218 est formé par une portion de l’arbre faisant saillie radialement par rapport au reste de l’arbre 210 à l’interface entre la première partie d’extrémité 212 et la partie centrale 216 de l’arbre 210, et le second épaulement 220 est formé par une portion de l’arbre faisant saillie radialement par rapport au reste de l’arbre 210 à l’interface entre la seconde partie d’extrémité 214 et la partie central 216 de l’arbre 220.

[0131 ] Le premier épaulement 218 et le second épaulement 220 ont par exemple une forme annulaire. Le premier épaulement 218 peut comprendre une face annulaire 222 qui, comme il va être détaillé, vient en appui axial du premier roulement 270. Le second épaulement 220 peut comprendre une face annulaire 224 qui, comme il va être détaillé, vient en appui axial du second roulement 280.

[0132] Le premier épaulement 218 de l’arbre est complémentaire du premier épaulement 132 du premier ensemble 100. Par « complémentaire » on entend ici que dans une position de repos du dispositif 30, la face annulaire 222 du premier épaulement 218 de l’arbre 210 est de préférence alignée suivant la direction radiale avec la face annulaire 136 du premier épaulement 132 du premier ensemble 100. De même, le second épaulement 220 de l’arbre 210 est complémentaire du second épaulement 134 du premier ensemble 100. Dans la position de repos du dispositif 30, la face annulaire 224 du second épaulement 220 de l’arbre 210 est donc de préférence alignée suivant la direction radiale avec la face annulaire 138 du second épaulement 134 du premier ensemble 100. Comme il va être détaillé, la position de repos du dispositif 30 correspond à une position dans laquelle aucun effort axial n’est exercé sur le premier organe élastique 300 et/ou sur le second organe élastique 400 par le second ensemble 200.

[0133] Le pignon hélicoïdal 230 est agencé autour de l’arbre 210. Sur les figures, le pignon hélicoïdal 230 est agencé autour de la partie centrale 216 de l’arbre 210. Le pignon hélicoïdal 230 a avantageusement une forme annulaire, un trou (non visible) de diamètre sensiblement égal au diamètre de la partie centrale 216 de l’arbre 210 traversant axialement le pignon hélicoïdal 230. L’arbre 210 est ainsi monté serré ou ajusté dans le trou du pignon hélicoïdal 230, ce qui permet de solidariser les mouvements de l’arbre 210 et du pignon hélicoïdal comme il va être détaillé. Le pignon 230 comprend une première face 231 A et une seconde face 231 B opposées axialement.

[0134] Le pignon hélicoïdal 230 est en particulier agencé dans la partie centrale 116 du logement 110. Sur les figures, le pignon hélicoïdal 230 est agencé entre la première face 1 18 de la paroi radialement interne 27 du carter 25 et une paroi intermédiaire 119 faisant saillie radialement dans la partie centrale 1 16 du logement 1 10 depuis la paroi radialement interne 27 du carter. La paroi 119 comprend une première face 119A qui est directement en vis-à-vis axial de la première face 1 18 de la paroi radialement interne 27 lorsque le second ensemble 200 n’est pas installé dans le logement 110.

[0135] Un diamètre radialement externe du pignon hélicoïdal 230 est choisi de sorte qu’au moins une portion de la première face 231 A du pignon hélicoïdal 230 soit en vis-à-vis axial de la première face 118 de la paroi radialement interne 27 du carter. De manière analogue, le diamètre radialement externe du pignon hélicoïdal 230 est choisi de sorte qu’au moins une portion de la seconde face 231 B du pignon hélicoïdal 230 soit en vis-à-vis axial de la première face 119A de la paroi intermédiaire 119.

[0136] Avantageusement, la première face 1 18 de la paroi radialement interne 27 et la première face 1 19 de la paroi intermédiaire 1 19 sont séparées d’une distance permettant, dans la position de repos du dispositif 30, la formation d’un premier jeu axial J1 et d’un second jeu axial J2 entre le pignon 230 et ces faces 118, 1 19A. En particulier, comme visible sur les figures 3 et 4, le premier jeu axial J1 est formé axialement entre la première face 231A du pignon 230 et la première face 118 de la paroi radialement interne 27 du carter 25. Le second jeu axial J2 est formé axialement entre la seconde face 231 B du pignon 230 et la première face 119A de la paroi intermédiaire 1 19.

[0137] Une face radialement externe 232 du pignon hélicoïdal 230 comprend une pluralité de dents orientées de sorte à former un angle, dit angle d’hélice, distinct de 0° et de 90° avec l’axe B. Lorsque le dispositif 30 est installé dans l’actionneur 18, la face radialement externe 232 du pignon hélicoïdal 230 est engrenée avec un pignon d’entrée 240 complémentaire, notamment avec une face radialement externe 242 de ce pignon d’entrée 240. Comme il ressort clairement de la figure 3, la face radialement externe 240 du pignon d’entrée est munie de dents. L’angle d’hélice du pignon d’entrée 240 est avantageusement égal à l’angle d’hélice du pignon hélicoïdal 230 afin d’assurer un correct engrenage entre le pignon hélicoïdal 230 et le pignon d’entrée 240. Le pignon d’entrée 240 est en particulier un pignon relié à l’arbre moteur de l’actionneur 18, de sorte que le pignon d’entrée 240 se déplace solidairement avec l’arbre moteur.

[0138] Le second ensemble 200 peut en outre comprendre un second pignon 250 monté serré ou ajusté autour de l’arbre 210. Les mouvements de l’arbre 210 et du second pignon 250 sont ainsi solidarisés. Le second pignon 250 peut avoir une forme annulaire similaire à la forme du pignon hélicoïdal 230, mais, comme il ressort des figures, il peut avoir un diamètre radialement externe inférieur au diamètre radialement externe du pignon hélicoïdal 230.

[0139] Une face radialement externe 252 du second pignon 250 comprend une pluralité de dents. Le second pignon 250 peut être un pignon hélicoïdal (angle d’hélice distinct de 0° et de 90°) ou un pignon droit. Dans le cas d’un pignon droit, les dents de la face radialement externe 252 forment avec l’axe B un angle égal à 0° ou 90°.

[0140] Quand le second pignon 250 est un pignon hélicoïdal, l’angle d’hélice du second pignon 250 peut être égal ou différent de l’angle d’hélice du pignon hélicoïdal 230. De préférence, l’angle d’hélice du pignon hélicoïdal 230 et du pignon 250 ont des sens opposés, sans que ceci ne soit limitatif.

[0141] Comme visible sur la figure 3, lorsque le dispositif 30 est installé dans l’actionneur 18, la face radialement externe 252 du second pignon 250 est engrenée avec un pignon de sortie 260 complémentaire, notamment avec une face radialement externe 262 de ce pignon de sortie 260. Comme il ressort clairement de la figure 3, la face radialement externe 262 du pignon de sortie 260 est munie de dents. L’angle formé entre les dents du pignon de sortie 260 et l’axe B est avantageusement égal à l’angle formé entre les dents du second pignon 250 et l’axe B afin d’assurer un correct engrenage entre le second pignon 250 et le pignon de sortie 260. Le pignon de sortie 260 est en particulier un pignon relié à l’arbre de sortie 22 de l’actionneur 18, de sorte que le pignon de sortie 260 se déplace solidairement avec l’arbre de sortie 22.

[0142] Le second ensemble 200 peut en outre comprendre le premier roulement 270 et le second roulement 280. Le premier roulement 270 comprend une bague radialement interne 272 et une bague radialement externe 274. Une pluralité d’éléments roulants 276 sont agencés circonférentiellement entre les bagues 272 et 274 du premier roulement 270. Le second roulement 280 comprend une bague radialement interne 282 et une bague radialement externe 284. Une pluralité d’éléments roulants 286 sont agencés circonférentiellement entre les bagues 282 et 284 du second roulement 280. Sur les figures, les roulements 270, 280 comprennent une seule rangée circonférentielle d’éléments roulants 276, 286, mais plusieurs rangées d’éléments roulants réparties radialement peuvent être prévues.

[0143] Le premier roulement 270 est agencé autour de la première partie d’extrémité 212 de l’arbre 210. Dans la position de repos du dispositif 30, la bague radialement externe 274 du premier roulement 270 vient en appui axial de premier épaulement 132 du premier ensemble, notamment de la face annulaire 136 de ce premier épaulement 132. La bague radialement interne 274 du premier roulement 270 vient en appui axial du premier épaulement complémentaire 218 de l’arbre 210, notamment de la face annulaire 222. Dans la position de repos du dispositif 30, la bague radialement externe 284 du second roulement 280 vient en appui axial de second épaulement 134 du premier ensemble, notamment de la face annulaire 138 de ce premier épaulement 132. La bague radialement interne 284 du second roulement 280 vient en appui axial du second épaulement complémentaire 220 de l’arbre 210, notamment de la face annulaire 224.

[0144] La bague radialement interne 272, 282 de chaque roulement 270, 280 peut être configurée pour tourner solidairement avec l’arbre 210 autour de l’axe B.

[0145] Comme il ressort clairement des figures 3 à 5, le premier organe élastique 300 vient en appui axial de la bague radialement externe 274 du premier roulement 270, et le second organe élastique 400 vient en appui axial de la bague radialement externe 284 du second roulement 280.

[0146] Sur la figure 3, le premier organe élastique 300 est agencé axialement entre le premier élément de précontrainte 124 et le premier roulement 270, tandis que le second organe élastique 400 est agencé axialement entre le second roulement 280 et la paroi d’extrémité 115 du logement 110. Sur les figures 4 et 5, le premier organe élastique 300 est agencé de manière similaire à la figure 3, mais le second organe élastique 400 est agencé axialement entre le second roulement 280 et le second élément de précontrainte 130.

[0147] Grâce au premier élément de précontrainte 124, il est possible de créer un premier effort axial de précontrainte qui agit sur le premier organe élastique 300. En particulier, lorsque le premier élément de précontrainte 124 est un bouchon ou un écrou tels que décrits ci-avant, le premier effort axial de précontrainte peut être créé et ajusté à partir du déplacement du premier élément de précontrainte 124 le long du taraudage 150. Quand le premier élément de précontrainte 124 est déplacé le long du taraudage 150 en direction du premier organe élastique 300, le premier organe élastique 300 est comprimé, ce qui augmente le premier effort axial de précontrainte qui agit sur l’organe élastique 300. Au contraire, quand le premier élément de précontrainte 124 est déplacé le long du taraudage 150 en direction opposée au premier organe élastique 300, le premier organe élastique 300 se détend, ce qui diminue le premier effort axial de précontrainte qui agit sur l’organe élastique 300. Si le premier élément de précontrainte 124 est une plaque comme la plaque décrite ci-avant en référence à la figure 3, la plaque est dimensionnée de sorte à induire une valeur déterminée de premier effort axial de précontrainte lorsque la plaque est installée dans le logement 110. Plus précisément, la longueur d’une portion de la plaque faisant saillie axialement pour être introduite dans la première partie d’extrémité 112 du logement 110 peut être choisie de sorte à soumettre le premier organe élastique 300 à la valeur prédéterminée de premier effort axial de précontrainte.

[0148] De manière analogue, grâce au second élément de précontrainte 130, il est possible de créer un second effort axial de précontrainte qui agit sur le second organe élastique 400. En particulier, lorsque le second élément de précontrainte 130 est un bouchon ou un écrou tels que décrits ci-avant, le second effort axial de précontrainte peut être créé et ajusté à partir du déplacement du second élément de précontrainte 130 le long du taraudage prévu sur la seconde partie d’extrémité 1 14 du logement 1 10. Si le second élément de précontrainte 130 est la plaque de la figure 3, la plaque est dimensionnée de sorte à induire une valeur déterminée de second effort axial de précontrainte lorsque la plaque est installée dans le logement 110. Plus précisément, la longueur de la portion de la plaque faisant saillie axialement pour être introduite dans la seconde partie d’extrémité du logement 110 peut être choisie de sorte à soumettre le second organe élastique 400 à la valeur prédéterminée de second effort axial de précontrainte.

[0149] On note que le premier effort axial de précontrainte et le second effort axial de précontrainte peuvent être différents entre eux. [0150] Maintenant, un mode de fonctionnement du dispositif de transmission 30 sera expliqué.

[0151] Comme indiqué précédemment, le pignon d’entrée 240 se déplace solidairement avec l’arbre moteur de l’actionneur 18. Comme également expliqué, le pignon d’entrée 240 et le pignon hélicoïdal 230 sont deux pignons hélicoïdaux complémentaires qui forment un engrenage hélicoïdal. Un tel engrenage génère un effort axial sur les pignons qui interagissent quand un couple est transmis entre ces pignons.

[0152] Lorsque l’arbre moteur est entraîné par le moteur 20 en rotation autour de son axe longitudinal, le pignon d’entrée 240 est aussi entraîné en rotation autour de cet axe. L’engrenage du pignon d’entrée 240 avec le pignon hélicoïdal 230 fait que le pignon hélicoïdal soit déplacé aussi en rotation autour de l’axe B lorsque le pignon d’entrée 240 tourne. L’arbre 210 étant du pignon hélicoïdal 230, l’arbre 210 est aussi entraîné en rotation autour de l’axe B.

[0153] L’engrenage entre le pignon hélicoïdal 230 et le pignon d’entrée 240 étant de type hélicoïdal, la transmission du couple du pignon d’entrée 240 au pignon hélicoïdal 230 génère un effort axial dans le pignon hélicoïdal 230 qui provoque le déplacement axial du pignon hélicoïdal 230 selon la direction de cet effort axial. L’engrenage hélicoïdal peut aussi générer un effort axial opposé dans le pignon d’entrée 240 qui provoque le déplacement axial du pignon d’entrée 240 selon une direction opposée à la direction de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230.

[0154] Lorsque l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 du second ensemble 200 est orienté en direction du premier organe élastique 300, le second ensemble 200 se déplace axialement en direction du premier organe élastique 300. Le contact entre le premier épaulement 218 et la bague radialement interne 274 du premier roulement provoque la transmission de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 au premier roulement 270. En particulier, l’effort axial est transmis à la bague radialement interne 274 du roulement 270. La bague radialement interne 274 est alors déplacée axialement solidairement avec le second ensemble 200. L’effort axial est ensuite transmis à la bague radialement externe 272 du premier roulement à travers les éléments roulants 276.

[0155] Comme indiqué, le premier organe élastique 300 vient en appui axial de la bague radialement externe 272 du premier roulement 270. Comme également indiqué, un premier effort axial de précontrainte agit sur le premier organe élastique 300. Lorsque l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 et transmis à la bague radialement externe 272 du premier roulement est inférieur ou égal au premier effort axial de précontrainte, le premier organe élastique 300 s’oppose au déplacement axial de la bague radialement externe 272 du premier roulement 270 sous l’effet de l’effort axial. Le déplacement axial du second ensemble 200 est ainsi arrêté. Lorsque l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 et transmis à la bague radialement externe 272 du premier roulement est supérieur au premier effort axial de précontrainte, le premier organe élastique 300 ne peut pas s’opposer au déplacement axial de la bague radialement externe 272 du premier roulement 270 sous l’effet de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230. La bague radialement externe 272 se déplace donc axialement de sorte à comprimer le premier organe élastique 300. Le premier effort axial de précontrainte définit ainsi un premier seuil d’effort axial de précontrainte à partir duquel le premier organe élastique 300 est comprimé à cause du déplacement axial du second ensemble 200 sous l’effet de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230.

[0156] Grâce à la compression du premier organe élastique 300, le second ensemble peut continuer son déplacement axial en direction du premier organe élastique 300. Le premier jeu axial J 1 est ainsi réduit progressivement jusqu’à ce que la première face 118 de la paroi radialement interne 27 du carter 25 et la première face 231 A du pignon hélicoïdal 230 entrent en contact entre elles, comme illustré sur la figure 5. La première face 118 comprend donc une première butée axiale 121 et la première face 231 A du pignon hélicoïdal 230 comprend donc une première butée axiale complémentaire 221. Le contact entre la première butée axiale 121 et la première butée axiale complémentaire 221 permet de dissiper tout ou partie de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 à travers le carter 25.

[0157] Lorsque l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 du second ensemble 200 est orienté en direction du second organe élastique 400, le fonctionnement du dispositif de transmission est similaire à quand l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 est orienté en direction du premier organe élastique 300. Toutefois, dans ce cas le second ensemble 200 se déplace axialement en direction du second organe élastique 400. Le contact entre le second épaulement 220 et la bague radialement interne 284 du second roulement 280 provoque la transmission de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 au second roulement 280. En particulier, l’effort axial est transmis à la bague radialement interne 284 du roulement 280. La bague radialement interne 284 est alors déplacée axialement solidairement avec le second ensemble 200. L’effort axial est ensuite transmis à la bague radialement externe 282 du second roulement à travers les éléments roulants 286.

[0158] Lorsque l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 et transmis à la bague radialement externe 282 du second roulement est inférieur ou égal au second effort axial de précontrainte, le second organe élastique 400, qui comme expliqué vient en appui axial de la bague radialement externe 282 du second roulement 280, s’oppose au déplacement axial de cette bague radialement externe 282 sous l’effet de l’effort axial. Le déplacement axial du second ensemble 200 est ainsi arrêté. Lorsque l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 et transmis à la bague radialement externe 282 du second roulement est supérieur au second effort axial de précontrainte, le second organe élastique 400 ne peut pas s’opposer au déplacement axial de la bague radialement externe 282 du second roulement 280 sous l’effet de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230. La bague radialement externe 282 se déplace donc axialement de sorte à comprimer le second organe élastique 400. Le second effort axial de précontrainte définit ainsi un second seuil d’effort axial de précontrainte à partir duquel le second organe élastique 400 est comprimé à cause du déplacement axial du second ensemble 200 sous l’effet de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230.

[0159] Grâce à la compression du second organe élastique 300, le second ensemble peut continuer son déplacement axial en direction du second organe élastique 400. Le second jeu axial J2 est ainsi réduit progressivement jusqu’à ce que la première face 119A de la paroi intermédiaire 1 19 et la seconde face 231 B du pignon hélicoïdal 230 entrent en contact entre elles. La première face 119A comprend donc une seconde butée axiale 123 et la seconde face 231 B du pignon hélicoïdal 230 comprend donc une seconde butée axiale complémentaire 223. Le contact entre la seconde butée axiale 123 et la première butée axiale complémentaire 223 permet de dissiper tout ou partie de l’effort axial généré dans le pignon hélicoïdal 230 à travers le carter 25.

[0160] On note que toute réduction du premier jeu axial J1 implique une augmentation du second jeu axial J2, comme visible sur la figure 5. De manière analogue, toute réduction du second jeu axial J2 implique une augmentation du premier jeu axial J1.

[0161] Grâce au dispositif décrit ci-dessus, les efforts axiaux générés au sein de l’actionneur 18 sont dissipés à travers le premier ensemble 100 du dispositif de transmission 30 lorsque ceux-ci sont très importants, en particulier, supérieurs au premier seuil ou au second seuil d’effort axial décrits précédemment. Le pourcentage des efforts générés dans l’actionneur 18 qui atteignent le frein 24 est donc réduit, voire nul. Par conséquent, les risques d’usure et/ou de rupture du frein 24 sont limités.

[0162] La présente divulgation ne se limite pas aux exemples de dispositif de transmission décrits ci-avant, seulement à titre d’exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée

[0163] Par exemple, comme indiqué précédemment, le dispositif de transmission pourrait comprendre un seul organe élastique. Dans ce cas, un seul élément de précontrainte et un seul roulement sont inclus dans le dispositif 30. Par ailleurs, la première butée axiale 121 et la seconde butée axiale 123 pourraient faire saillie axialement par rapport au reste de la paroi 1 18 et de la paroi 119A respective dans laquelle chacune d’entre elles est comprise. De même, la première butée axiale complémentaire 221 et la seconde butée axiale complémentaire 223 pourraient faire saillie axialement par rapport au reste de la paroi 231 A et de la paroi 231 B respective dans laquelle chacune d’entre elles est comprise. Selon une autre variante, au moins l’une parmi la première butée axiale et la première butée axiale complémentaire et/ou au moins l’une parmi la seconde butée axiale et la seconde butée axiale complémentaire peuvent comprendre une surface de friction comportant des rugosités et/ou des éléments faisant saillie axialement, par exemple un système a crabots.

Comme indiqué précédemment, grâce aux rugosités et/ou aux éléments faisant saillie radialement, la dissipation de l’effort axial à travers le premier ensemble 100 est augmentée.