ETAT DE LA TECHNIQUE L'emballage de produits de confiserie, surtout celui destiné aux enfants, doit avoir la double fonction d'assurer la conservation du produit conditionné dans des conditions d'hygiène souhaitées, et de rendre ce produit attractif pour le consommateur, en particulier pour le jeune consommateur.

L'emballage de ces produits est généralement un conditionnement unitaire : chaque dit produit de confiserie correspond à une consommation unitaire, et est conditionné dans une portion de film, typiquement par pliage de ladite portion de film, ledit film étant imprimé sur sa face externe avec des motifs répétitifs.

L'expression"consommation unitaire"ou"conditionnement unitaire"ne signifie pas qu'il s'agit de l'emballage d'un seul produit de confiserie, mais qu'il s'agit d'un produit consommé en une seule fois, par opposition à 1'emballage de produits dont la consommation serait échelonnée dans le temps.

Un des moyens utilisés pour rendre ledit produit encore plus attractif consiste à introduire dans ledit conditionnement unitaire une portion de support ludique, typiquement une portion de support portant un élément visuel, de graphisme généralement variable d'une dite portion à l'autre, tel que image, décalcomanie, texte amusant, etc....

Par"variable", on entend qu'il peut y avoir typiquement au moins quelques dizaines ou quelques centaines de graphismes différents pour la totalité de la production, de manière

à ce que la diversité mme dudit graphisme puisse attirer le collectionneur potentiel qu'est tout jeune consommateur.

Cette portion de support ludique présente généralement un format inférieur à celui de ladite portion de film pour pouvoir tre contenu, avec ledit produit, à l intérieur de ladite portion de film une fois plié.

Ainsi, après avoir déplié ladite portion de film, le consommateur pourra, outre consommer ledit produit, se distraire avec ladite portion de support ludique prise en elle- mme.

PROBLEME POSE Le problème posé par l'état de la technique est d'abord un problème de coût dans la mesure où, d'une part, le conditionneur desdits produits utilise deux matériaux différents, typiquement sous forme de deux bobines dudit film et dudit support ludique, et où, d'autre part, les machines et procédés de conditionnement desdits produits doivent en conséquence tenir compte de la nécessité d'utiliser deux sources de matériaux, de découper deux portions de format différent, et de positionner ladite portion de support ludique au-dessus de ladite portion de film avant de placer ledit produit de consommation unitaire, et de plier ladite portion de film Ledit coût peut s'analyser, de manière plus détaillée, en terme de coûts de matière, de coût d'investissement en machines de conditionnement et de coût de fonctionnement de ces machines.

Le problème à résoudre est aussi un problème de qualité dans la mesure où, pour des raisons de productivité et de simplicité du procédé, la fabrication desdites portions à partir desdites bobines, pour ledit film et pour ledit support, se fait par un découpage dans le sens travers déclenché à partir d'une seule cellule photoélectrique repérant le passage d'un repère porté par chaque dite portion. Il est clair dans ce cas qu'il n'est pas possible d'avoir à la fois, pour ladite portion de film et pour ladite portion de support ludique, un centrage correct, dans le sens machine, dudit motif répétitif pour ladite portion de film, et dudit graphisme pour ladite portion de support ludique, compte tenu de l'élasticité et des allongements propres audit film et audit support en bobines et des tensions des films et supports sur machines de conditionnement.

Le conditionneur doit donc choisir de centrer prioritairement soit ledit motif répétitif soit ledit graphisme, ce qui implique a contrario et corrélativement la présence d'un décentrage plus ou moins grand dans le sens machine, et donc une impression visuelle moins favorable, soit dudit graphisme, soit dudit motif répétitif.

Par ailleurs, il serait encore plus coûteux de découper séparément et de manière centrée chacune des bobines, puis de positionner avec précision une portion dudit film et une portion dudit support.

La demanderesse a donc recherché des moyens pour supprimer l'utilisation de deux matériaux, de manière à réduire à la fois les coûts de matière, les coûts d'investissement et les coûts de fonctionnement, et de manière à avoir un motif répétitif et un graphisme correctement centrés.

La demanderesse a également recherché une solution au problème qui ne modifie pas sensiblement les conditions d'utilisation des machines de conditionnement, si ce n'est dans le sens d'une simplification des machines de conditionnement et du procédé correspondant.

DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le film en matériaux multicouches destiné, après découpage en portions, au conditionnement de produits de consommation unitaire, typiquement de confiserie, comprend successivement de l'extérieur vers l'intérieur : a) un premier ensemble multicouche comprenant une couche externe de matériau, dont la face externe est imprimée d'un motif répétitif chaque dite portion devant tre imprimée dudit motif, b) un second ensemble multicouche comprenant un graphisme dit « central » formé par tout moyen d'impression, revtu intérieurement d'une couche adhésive, et repéré par rapport audit motif répétitif c) un troisième ensemble multicouche comprenant une couche interne de matériau revtue extérieurement d'une dite première couche de délaminage au contact de ladite couche adhésive choisie de manière à ce que le consommateur final desdits produits

puisse séparer manuellement, par un premier délaminage, ledit troisième ensemble du reste dudit film comprenant lesdits premier et second ensembles, et faire ainsi apparaître clairement ledit graphisme central revtu de ladite couche adhésive.

Ce type de film permet en particulier de créer un film d'emballage intégrant des possibilités de jeux : en effet, ledit graphisme central peut tre masque jusqu à ce que le consommateur final sépare, par un premier délaminage, ledit troisième ensemble pour faire apparaître ledit graphisme central.

De préférence, dans le film selon l'invention, ledit premier ensemble comprend en outre, sur la face interne de ladite couche externe, une dite seconde couche de délaminage, de manière à pouvoir transférer ledit graphisme central sur un support quelconque, en appliquant ledit reste dudit film comprenant lesdits premier et second ensembles sur ledit support et en retirant ledit premier ensemble par un second délaminage, ladite couche adhésive assurant la fixation dudit graphisme central sur ledit support quelconque par décalcomanie, la force de délaminage entre ladite couche adhésive et ledit support quelconque ou entre ladite couche adhésive et ledit graphisme central étant supérieure à la force de délaminage entre ledit graphisme central et ledit premier ensemble.

Ce film permet, après ledit premier délaminage, d'appliquer les premier et second ensembles comprenant ledit graphisme sur un support quelconque, et, grâce audit second délaminage assurant la séparation du premier ensemble, d'obtenir par décalcomanie sur un support quelconque, le second ensemble comprenant ledit graphisme central.

Il est aisé d'imaginer l'intért, notamment pour les jeunes consommateurs, de collectionner, par exemple dans un classeur ou un cahier, les vignettes formées par décalcomanie de chaque portion de film.

DESCRIPTION DES FIGURES

La figure 1 illustre, en coupe transversale, la structure d'un film (1) pour décalcomanie selon l'invention, comprenant, de l'extérieur vers l'intérieur la succession de couches suivantes : -une impression externe de motif répétitif (41) -une couche externe de matériau (40) -une dite seconde couche de délaminage (42) ces couches (40), (41) et (42) formant ledit premier ensemble de couches (4), -une couche de vernis (52) -un graphisme central repéré (50) -une couche adhésive (51) ces couches (50), (51), (52) formant ledit second ensemble de couches (5), -une dite première couche de délaminage (61) -une couche de résine (62) -une couche interne (60) -un graphisme intérieur optionnel (63) -une couche de scellage à froid (64). ces couches (60), (61), (62), (63), (64) formant ledit troisième ensemble de couches (6).

La figure 2 illustre, en coupe, l'utilisation ludique du film (1) : -après ledit premier délaminage au cours duquel est séparé ledit troisième ensemble, on obtient le reste du film (1), constitué desdits premier et second ensemble (4+5), -ce reste est appliqué sur un support (7) quelconque sur lequel il adhère grâce à la couche adhésive (51), -puis ledit premier ensemble (4) est séparé par ledit second délaminage, de manière à obtenir ledit graphisme central (50), revtu d'une couche de vernis (52) supprimant tout risque de collage.

La figure 3 illustre le procédé de fabrication du film (1) selon les figures 1 et 2, mais sans le graphisme intérieur (63) : -fabrication d'un premier sous-ensemble de couches à partir d'une bobine de grande largeur de matériau (40) formant ladite couche externe comprenant :

* la fabrication d'un film « 40/42 », de préférence par extrusion d'une couche de délaminage (42), * puis la fabrication d'un film noté « 41/40/42/52/50 », par application de vernis (52) et impression recto-verso (41) et (50), de préférence en une seule passe, sur le film « 40/42 », -fabrication d'un second sous-ensemble de couches à partir d'une bobine de grande largeur de matériau (60) formant ladite couche interne comprenant : * la fabrication d'un film « 62/60 », de préférence par extrusion de résine (62), * la fabrication d'un film « 61/62/60 » par application d'une dite première couche de délaminage (61) sur le film « 62/60 », * la fabrication d'un film « 61/62/60/64 » par application d'une couche (64) de scellage à froid sur le film « 61/62/60 », -doublage par lamination avec une couche d'adhésif (51) des deux sous-ensembles précédents pour former le film (1), en bobine de grande largeur (7), et de structure, de l'extérieur vers l'intérieur, égale à « 41/40//42/52/50/51/61/62/60/64 », bobine refendue ensuite en bobines (8) de petite largeur.

La figure 3 schématise, en perspective, une bobine (8) de petite largeur dont la largeur correspond en fait à une des deux dimensions de ladite portion (2), dont la face externe porte l'impression de motifs répétitifs (41), et d'un signe (21) destiné à assurer le repérage de la découpe de chaque dit motif répétitif (41).

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, lesdites première (61) et seconde (42) couches de délaminage sont choisies de manière à séparer par délaminage, dans l'ordre, d'abord ledit troisième ensemble (6) du reste du film (4+5), puis le second ensemble (5) du premier ensemble (4), afin de pouvoir appliquer ledit second ensemble sur un support quelconque (7).

Exprimé autrement, les matériaux sont choisis de sorte que les forces de délaminage entre couches X et Y, notée FDxty, sont dans l'ordre suivant :<BR> Fi51, < FD4M2 < FD :)/7

De préférence, ledit second ensemble (5) comprend extérieurement une couche de vernis (52). de préférence un vernis nitrocellulosique, de manière à ce que ledit graphisme (50) fixe sur ledit support (7) par décalcomanie présente une surface externe non collante.

Ainsi, ledit graphisme peut tre reporté par décalcomanie sur un support quelconque, par exemple un cahier, sans risquer de voir les pages de ce cahier coller les unes aux autres.

D peut tre avantageux que ledit troisième ensemble (6) comprenne, entre ladite couche interne (60) et ladite première couche de délaminage (61), une couche de résine (62). de préférence une couche de polyoléfine, de manière à rendre la surface externe de ladite couche (60) plus lisse et favoriser l'adhérence de ladite première couche de délaminage (61) sur la face externe dudit troisième ensemble (6).

On peut aussi de la sorte augmenter les caractéristiques mécaniques de ladite couche interne (60), de sorte qu'il est ainsi possible d'utiliser comme couche interne (60) un matériau de moindre coût ayant des caractéristiques mécaniques juste suffisantes pour passer sur machine de coextrusion-laminage.

Chaque fois que cela est nécessaire, notamment parce que le produit de consommation unitaire (3) doit tre hermétiquement clos après pliage de ladite portion (2), ledit troisième ensemble (6) est revtue sur sa face interne d'une couche de scellage (64), de préférence une couche de scellage à froid, de manière à assurer un scellage de ladite portion une fois pliée.

Cette couche de scellage peut tre constituée d'une cire, d'une résine « hot-melt », d'un produit de scellage à froid par pression, d'un produit de thermoscellage.

Optionnellement, ladite couche interne (60) peut tre imprimée sur sa face interne d'un graphisme dit « intérieur » (63), de manière à permettre, après dépliage de la portion de film d'emballage par le consommateur final, une loterie ou un jeu basé sur la comparaison entre ledit graphisme « intérieur » (63) et ledit graphisme « central » (50) ou ledit motif répétitif (41), ce qui peut augmenter fortement les possibilités ludiques dudit film (1).

Selon l'invention, ladite couche externe (40) est en un matériau non transparent choisi parmi : papier, feuille d'aluminium de moins de 30 m d'épaisseur, film en matière thermoplastique de moins de 50 um d'épaisseur, métallisé ou non.

Ladite couche interne (60) est en un matériau non transparent choisi parmi : papier. feuille d'aluminium de moins de 30 um d'épaisseur, film en matière thermoplastique de moins de 50 um d'épaisseur, métallisé ou non.

Ladite première couche de délaminage (61) est constituée par une couche de matériaux. connus pour exercer une fonction d'anti-adhérence vis-à-vis de ladite couche adhésive (51), et appliquée sur ladite couche inteme (60), grâce à l'emploi éventuel d'une autre couche de résine (62). De préférence, ladite première couche de délaminage (61) est constituée par une couche de silicone.

Cependant, ladite couche interne (60) peut tre traitée en surface, de manière connue en elle-mme, pour obtenir un effet d'anti-adhérence au contact de ladite seconde couche adhésive (51).

Selon l'invention, ladite seconde couche de délaminage (42), utilisée pour permettre ledit second délaminage, est constitué par tout matériau, vernis d'enduction, matière thermoplastique, choisi pour présenter une force de délaminage par rapport audit graphisme (50), inférieure à celle de ladite couche adhésive (51) par rapport au mme dit graphisme (51).

Ladite couche adhésive (51) est choisie parmi les adhésifs dits « alimentaires », de préférence parmi les dispersions aqueuses de polymères.

Ledit graphisme (50,63), qu'il soit intérieur ou central, peut tre constitué par tout signe visuel distinctif, qu'il s'agisse de textes, d'images, ou de dessins, rébus, etc... pouvant présenter un caractère ludique.

Un autre objet de l'invention est constitué par un procédé de fabrication du film (1) selon l'invention, dans lequel : 1) on fabrique un premier sous-ensemble de couches à partir d'une bobine de ladite couche externe (40) :

a) en appliquant, si nécessaire, ladite seconde couche de délaminage (42) sur ladite couche externe, de préférence par extrusion, pour former le film repéré par « 40/(42) » b) en imprimant, de préférence en une passe, les deux faces du film formé en a), la face externe étant imprimé desdits motifs répétitifs (41), la face inteme dudit graphisme central (50), chaque dit graphisme central (50) étant en regard et repéré par rapport à chaque dit motif répétitif (41), une couche de vernis (52) étant éventuellement déposée avant impression dudit graphisme central, pour former le film repéré par « 41/40/ (42)/ (52)/50)), où les couches en option sont mises entre parenthèses, 2) on fabrique un second sous-ensemble de couches à partir d'une bobine de ladite couche interne (60) : a) en appliquant, si nécessaire, une autre couche de résine (62), et dans ce cas, par extrusion de préférence, sur ladite couche interne (60), pour former le film repéré par « (62)/60 ». b) en appliquant, si nécessaire, ladite première couche de délaminage (61) sur le film obtenu en a), au cas où ladite couche interne (60) ne serait pas déjà traitée en surface pour obtenir un effet d'anti-adhérence, pour obtenir le film repéré par « 61/ (62)/60 », c) en appliquant, si nécessaire, ladite couche de scellage (64), et dans ce cas, par extrusion de préférence, pour obtenir le film repéré par « 61/ (62)/60/(64) », 3) on assemble par lamination ledit premier et ledit second sous-ensemble, à l'aide de ladite couche adhésive (51), pour obtenir le film ayant la structure suivante, de l'extérieur vers l'intérieur « 41/40/ (42)/ (52)/50/51/61/(62) 160/(64) », en bobine de grande largeur (7) refendue ensuite en bobines de petite largeur (8).

Il importe de noter que ladite couche adhésive (51) présente la double fonction de permettre l'assemblage final du film (1) et d'assurer la fixation dudit graphisme (50) sur tout support (7).

EXEMPLE DE REALISATION On a obtenu un 61m (1) selon le schéma de la figure 3 par :

A-fabrication d'un premier sous-ensemble de couches à partir d'une bobine de papier à 40g/m2 et de 600 mm de largeur, formant ladite couche externe (40). et comprenant : * la fabrication d'un film « 40/42 » par extrusion d'une résine polyoléfinique (PE ou PP) (42) avec un grammage de 15 g/m2 sur la bande de papier (40), * puis la fabrication d'un film noté « 41/40/42/52/50 », par application d'un vernis nitrocellulosique (52) à, g/m2 et impression recto-verso (41) et (50), en une seule passe sur le film « 40/42 », B-fabrication d'un second sous-ensemble de couches à partir d'une bobine de papier à 25 je de 600 mm de largeur, formant ladite couche interne (60), et comprenant : * la fabrication d'un film « 62/60 » par extrusion de résine polyoléfinique (PE ou PP) (62) à 10 g/m2 sur la bande de papier (60), * la fabrication d'un film « 61/62/60 » par application d'une dite première couche de délaminage (61) à base de silicone à 1 g/m2 sur le film « 62/60 » * la fabrication d'un film « 61/62/60/64 » par application d'une couche de cire (64) de scellage à froid sur le film « 61/62/60 », à lOg/m2.

C-doublage par lamination, avec une couche d'adhésif (51) constituée d'une dispersion aqueuse de polymère acrylique, des deux sous-ensembles précédents pour former le film (1), en bobine de grande largeur (7), et de structure, de l'extérieur vers l'intérieur, « 41/40//42/52/50/51/61/62/60/64 », bobine refendue en douze bobines (8) de petite largeur (50 mm environ).

AVANTAGES DE L'INVENTION Si l'on compare globalement la situation résultant de la mise au point du film selon l'invention avec la situation selon l'état de la technique, en ce qui concerne les emballages avec décalcomanie, il importe de noter les avantages décisifs qui suivent : -le nouveau film est moins cher que les deux films utilisés précédemment, d'où un avantage économique sur les coûts de matière, -les stocks sont moins importants en volume et en valeur, d'où un fond de roulement plus faible,

-un seul fournisseur est nécessaire, au lieu de deux, le fabricant de film externe n'étant pas celui du film de décalcomanie, ce qui simplifie la gestion des stocks, des achats et la coordination des livraisons, -la qualité technique du film (1) est supérieure par le repérage quasi-parfait entre le décor externe formé par les motifs répétitifs (41) et le graphisme central repéré (50), alors que, selon Ftât de la technique, les deux portions de film sont indépendantes l'une de l'autre, -la vitesse de conditionnement desdits produits de consommation unitaire est augmentée compte tenu du fait qu'elle n'est plus alimentée que par une seule bobine de film d'emballage, <BR> <BR> <BR> <BR> -enfin, le film (1) présente un grand intért ludique et un grand intért en terme d'image. dans le domaine du marketing, et constitue ainsi un renouvellement de l'offre de produit qui est si nécessaire pour conserver ou développer les marchés de la grande consommation.