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Title:
MULTIPURPOSE LID IN PARTICULAR FOR LIQUIDS, PARTICULARLY FOR PAINT CAN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/042680
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a lid (2) comprising a skirt (3) for covering the opening of a can (1), in particular a paint can. The invention is characterized in that the skirt (3) comprises a peripheral edge (30), at least one stud (71) formed in the edge (30) and elastically coupled to said edge (30), at least one lock (72) mounted sliding on said edge such that said lock may take up a locking position wherein said lock is adapted to retain said stud in a position for engaging the lid on the can.

Inventors:
GARCIA THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/002304
Publication Date:
April 19, 2007
Filing Date:
October 13, 2006
Export Citation:
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Assignee:
GARCIA THIERRY (FR)
International Classes:
B01F27/906; B65D50/06
Domestic Patent References:
WO1993007071A11993-04-15
Foreign References:
EP1510363A12005-03-02
US5622289A1997-04-22
US5979681A1999-11-09
DE2721387A11978-11-23
FR2538270A11984-06-29
US3041052A1962-06-26
FR2555141A11985-05-24
FR2536044A11984-05-18
EP1488847A12004-12-22
EP0511041A11992-10-28
US5622289A1997-04-22
EP1153844A22001-11-14
FR2836204A12003-08-22
EP1510363A12005-03-02
EP0515032A11992-11-25
EP1552963A12005-07-13
CA2083901A11993-05-27
US6419385B12002-07-16
US5199788A1993-04-06
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Couvercle (2) comprenant une jupe (3) pour recouvrir l'ouverture d'un pot (1), notamment un pot de peinture, caractérisé en ce que la jupe comprend un bord périphérique (30), au moins un plot (71) formé dans le bord et élastïquement relié audit bord, et au moins un verrou (72) monté coulissant sur ledit bord de sorte que ledit verrou peut prendre une position de verrouillage dans laquelle ledit verrou est adapté pour maintenir le plot dans une position de prise pour le couvercle sur le pot.

2. Couvercle selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plot comprend une première rampe (171) inclinée relativement à la verticale et prévue pour interagir avec un bord du pot, de sorte que lors d'un enfoncement sensiblement vertical du couvercle sur le pot, Ie plot échappe radîalement et élastïquement au passage dudït bord du pot.

3. Couvercle selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le plot comprend une deuxième rampe (172) inclinée relativement à Ia verticale et prévue pour interagir avec un bord du pot, de sorte que lors d'un retrait sensiblement vertical du couvercle de sur le pot, le plot échappe radialement et élastïquement au passage dudit bord du pot,

4. Couvercle selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (48, 40) pour y adapter, sur ladite jupe, un bec verseur (4) amovible.

5. Couvercle selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens d'adaptation comprennent un orifice de montage (40) traversant la jupe et un opercule pour obturer ledit orifice de façon amovible.

6. Couvercle selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un bec verseur (4).

7. Couvercle selon Tune des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le bec verseur comprend un canal d'écoulement (41, 42) et une paroi

supérieure de couverture (43) formant ensemble une première ouverture et une deuxième ouverture pour l'écoulement de la peinture depuis la première vers Ia deuxième ouverture, Ia paroi supérieure comprenant des rainures (44) s'έtendant entre Ia première et la deuxième ouverture.

S. Couvercle selon la revendication 7, caractérisé en ce que les rainures se prolongent au-delà de la première ouverture, sous la jupe (3).

9. Couvercle selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que ia largeur des rainures (44) est inférieure à 5/100 de mm.

10. Couvercle selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que Ia paroi supérieure (43) du bec forme voûte au-dessus du canal.

11. Couvercle selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce que le bec comprend en outre un obturateur (45) monté coulissant sur la paroi supérieure de couverture, entre une position d'ouverture et une position d'obturation pour ia deuxième ouverture.

12. Couvercle selon la revendication 11, caractérisé en ce que ie bec verseur comprend au moins un matériau plasto-aimant disposé pour maintenir ledit obturateur dans une position d r étanchéîté lorsque l'obturateur est dans la position d'obturation.

13. Couvercle selon la revendication 11, caractérisé en ce que la paroi supérieure de couverture comprend, du côté extérieur au bec, des moyens de guidage pour l'obturateur, ladite paroi supérieure de couverture comprenant en outre des moyens pour bloquer mécaniquement l'obturateur de façon à maintenir ledit obturateur dans une position d'étanchéité à un liquide lorsque l'obturateur est dans la position d'obturation.

14. Couvercle selon Ia revendication 13, caractérisé en ce que les moyens de guidage et de blocage de l'obturateur forment ensemble une rampe de guidage dont la forme est telle que lorsque l'obturateur est déplacé depuis

une position d'ouverture vers la position d'obturation, l'obturateur est progressivement plaqué sur la deuxième ouverture

15. Couvercle selon l'une de revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de fixation (35) sur la jupe pour des moyens d'agitation (61, 62, 5, 51) pour un contenu du pot.

16. Couvercle selon la revendication 15, caractérisé en ce que les moyens de fixation comprennent un tube (35) s'étendant sensiblement axialement à l'intérieur du couvercle ledit tube comprenant des " premiers moyens d'enclîquetage (350) pour les moyens d'agitation,

17. Couvercle selon ia revendication 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les moyens d'agitation, lesdits moyens d'agitation comprenant un arbre (51) monté en rotation dans le tube, ledit arbre comprenant des deuxièmes moyens d'enctiquetage (510) pour coopérer avec les premiers moyens d'encliquetage (350) du tube.

18. Couvercle selon la revendication 17, caractérisé en ce que le tube et l'arbre comprennent chacun une paroi conique (351, 511), iesdites parois coniques étant complémentaires entre elles et maintenues en pression l'une sur l'autre par les moyens d'encliquetage.

19. Couvercle selon l'une des revendications , 15 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend les moyens d'agitation portés par l'arbre et en ce que les moyens d'agitation comprennent au moins une pale (5) montée en rotation à l'intérieur de la jupe.

20. Couvercle selon Ia revendication 19, caractérisé en ce que ladite pale comprend à son extrémité distale et dans son prolongement une partie (53) souple et biaise par rapport à l'axe de rotation de la pale.

21. Couvercle selon l'une des revendications 15 è 20, caractérisé en ce que les moyens d'agitation comprennent une partie (512) d'arbre d'entraînement (51) en rotation s'étendant vers l'extérieur de la jupe, ladite

partie d'arbre comprenant un logement pour des moyens moteurs (61, 62), notamment un embout d'une manivelle (61) ou d'un arbre de sortie d'un moteur (62).

22. Couvercle selon la revendication 21, caractérisé en que ladite partie d'arbre est affleurante ou en retrait d'une surface extérieure du couvercle.

23. couvercle selon la revendication 21 ou 22, caractérisé en ce que les moyens moteurs (6I 7 62) sont un moteur électrique amovible (62), le couvercle et ledit moteur comprenant des moyens complémentaires de blocage (65, 66) coopérant pour bloquer en rotation un boîtier du moteur relativement à la jupe,

24. Couvercle selon la revendication 15 à 23, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens moteurs, choisis parmi une manivelle (61) ou un moteur (62) électrique, pour l'entraînement des moyens d'agitation,

25. Couvercle selon Tune des revendications 15 à 24, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour entraîner (es moyens d'agitation à une vitesse inférieure à 60 tours par minute.

26. Couvercle selon la revendication 25, caractérisé en ce que la vitesse est inférieure à 30 tours par minutes,

27. Couvercle selon l'une des revendications 1 à 26 caractérisé en ce qu'il comprend une poignée (8).

28. Couvercle selon la revendication 27, caractérisé en ce que ta poignée est montée de façon amovible.

29. Couvercle selon l'une des revendications 9 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend à l'intérieur de la jupe un joint d'étanchéité (12), ledit joint comprenant une surface d'étanchéité prévue pour venir en contact étanche avec un bord périphérique du pot.

30. Couvercle selon l'une des revendications 1 è 29, caractérisé en ce qu'il comprend une trappe (90) faisant communiquer une surface intérieure et une surface extérieure de Ia jupe.

31. Couvercle selon Ia revendication 30, caractérisé en ce que la trappe comprend une matière transparente ou translucide.

32. Couvercle selon Ia revendication 30 ou 31, caractérisé en ce que le couvercle comprend une couronne périphérique pour son montage sur le pot et une zone centrale formant trappe.

33. Couvercle selon l'une des revendications 1 à 32, caractérisé en ce qu'il porte un filetage (127) disposé de façon sensiblement coaxiale à l'intérieur de la jupe.

34. Couvercle selon l'une des revendications 1 è 33, caractérisé en ce que le verrou est adapté pour assister Ie déplacement du plot.

35. Moyens d'agitation caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (51) pour être fixé sur un couvercle selon l'une des revendications 16 à 26.

36. Bec caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (48) pour être fixé sur un couvercle selon l'une des revendications 4 à 14,

Description:

" Couvercle à usages multiples, notamment pour des liquides, notamment pour pot de peinture "

La présente invention se rapporte à un couvercle à usages multiples, notamment un couvercle amovible et repositionnable, pouvant être adapté à tout type de récipients métalliques ou plastiques tel qu'un pot de peinture existant ou un contenant approprié afin de faciliter l'usage des dits produits fluides. L'invention se rapporte aussi à un couvercle adapté à la conservation des produits liquides, notamment à un couvercle d'agitation et de versement des peintures reconstituant un emballage sensiblement hermétique.

Dans ce qui suit, il ne sera fait référence aux pots de peinture que comme simple exemple typique de récipients contenant des produits fluides vis-à-vis du domaine de la présente invention. Dans le domaine d'application considéré, notamment pour le grand public, l'usage des pots de peinture n'a que peu évolué et aucun accessoire n'en facilite l'emploi de façon efficace.

Le problème d'agitation et de dosage des peintures à déjà été envisagé par le passé, notamment dans le secteur automobile comme l'illustrent les documents US 3 041 052, FR 2 555 141 ou FR 2 536 044. Ces documents décrivent des solutions complexes de cinématique de dosage de précision par le déplacement d'un obturateur plan sur un bec verseur avec une mise à l'air par un évent dans la partie diamétralement opposée au bec verseur selon le principe d'égalisation des pressions pour faciliter les écoulements sans à coup. Par ailleurs, tous les systèmes de liaison entre le couvercle d'agitation et la boîte de peinture cylindrique sont constitués par des cames qui se fixent sous le bord intérieur d'une collerette. Ces couvercles sont d'un maniement peu ergonomique et sont réservés à une population de professionnels de la réparation carrosserie pour des dosages de précision. De plus, l'usage présente un risque sévère de coincement possible d'un doigt au niveau du bec verseur sur lequel un obturateur plan joue le rôle d'une guillotine avec une force de rappel automatique très élevée pouvant occasionner des dommages à un enfant par une action de pression ou de cisaillement.

En outre, il existe des couvercles d'agitation pour des pots qui sont stockés dans des armoires spéciales. Chaque armoire dispose de ses propres organes de motorisation, à l'intérieur d'une tablette d'agitation, pour assurer l'homogénéisation indispensable au maintien des bonnes conditions d'emploi de la peinture à tout moment comme le précise le document EP 1 488 847. Ce procédé de stockage et d'agitation très encombrant est totalement inadapté à un environnement domestique.

Par ailleurs, les peintures à base d'eau pour le respect de l'environnement se généralisent à l'horizon 2006, Mais, elles sont plus délicates à utiliser et nécessitent plus de précautions d'usage. En particulier, elles sédimentent plus rapidement au contact de l'air.

Pour contrecarrer en partie ces problèmes et réduire les coûts des couvercles d'agitation, de nombreuses solutions de couvercles sans cames ont vu le jour dans le secteur automobile tels que les documents EP 0 511 041, US 5 622 289, EP 1 153 844 ou FR 2 836 204. Tous ces couvercles d'agitation et de dosage des peintures ont évolué vers des moyens de fixation en extérieur de la boîte de peinture sans pour autant modifier la complexité du procédé de dosage par des cinématiques d'actionnement en translation ou de basculement d'un obturateur plan avec ses risques inhérents. De plus, la mise à l'air par un trou d'air est généralement existante.

Plus récemment, le document EP 1 510 363 décrit un couvercle d'agitation et de dosage pour les carrossiers automobiles comprenant une nouvelle fixation rapide sur le bord extérieur d'une boîte de peinture classique. Ce moyen de fixation constitué de plusieurs languettes élastiques a l'avantage de pouvoir absorber la très grande diversité de diamètres des boîtes utilisées dans le secteur automobile tout en assurant une très grande efficacité d'une liaison indestructible. En effet, il est basé sur un principe de blocage par un effet d'arrêté de poisson une fois mis en place et, comme avec un harpon, il n'est pas possible de désengager le couvercle de la boîte même si une force considérable est exercée pour tenter de l'arracher. Bien au contraire, plus l'effort est élevé pour tenter d'extraire le couvercle, plus ces tentatives sont vaines. La seule façon de désolidariser le couvercle de la boîte de peinture est alors d'actionner manuellement la languette, en sens opposé à l'effort élastique permanent plaquant celle-ci sur la surface

extérieure de Ia boîte, pour la dégager du bord extérieur relativement faible. En fait, un joint élastique conique utilisé astucieusement en combinaison facilite alors une éjection du couvercle sans effort. De plus, ce joint élastique a tendance à compenser aussi bien les variations de diamètres intérieurs des collerettes de boîtes que les déformations du couvercle en épousant mieux le bord intérieur de la collerette et ainsi assurer une bonne étanchéité car il reste en contact avec celui-ci par un principe de rattrapage des jeux. Si ces moyens de fixation permettent un usage un peu plus ergonomique, dans la mise en place et le retrait du couvercle, ils n'assurent pas, en revanche, la mise en sécurité indispensable d'un emballage de peinture reconstitué dans un environnement domestique en raison de la présence possible d'enfants qui requière alors un verrouillage complémentaire de nature à éviter une ouverture trop facile ou assure une protection pour empêcher son accessibilité.

Le document EP 0 515 032 donne une idée précise de l'évolution des couvercles pour les peintures à l'eau dans des emballages en plastique qui ne nécessitent plus d'agitation, avec un obturateur à basculement. Ce système s'avère peu pratique et peu étanche à l'usage. Le dosage est peu précis en raison de l'encrassement rapide du bec verseur.

Le document EP 1 552 963, consiste en une combinaison des cinématiques traditionnelles sur une embase à visser sur un récipient en forme de bouteille. Dans ce cas, l'efficacité d'un système de dosage à obturateur à glissière est universellement reconnue. Mais, ce nouveau type de couvercle est uniquement doseur et s'est développé avec les mêmes cinématiques très encombrantes et un évent issus des couvercles utilisés dans l'automobile.

Par ailleurs, les documents CA 2 083 901, US 6 419 385. ou US 5 199 788 montrent des exemples de couvercle très rustiques de préférence pour les grands pots de type gallon. Ces couvercles d'agitation des peintures sont constitués d'une galette pouvant être emboîtée sur les différents bords annulaires d'une boîte. L'étanchéité est réalisée par le simple serrage du couvercle sur la boîte de peinture. Par ailleurs, le couvercle dispose d'un bec verseur de grande dimension équipé d'un bouchon monté serré, puis d'une pale d'agitation assemblé solidairement avec une manivelle. Si ces

couvercles sont d'une grande simplicité, ils présentent de nombreux inconvénients pour la conservation et la dé' sécurisation d'un tel accessoire dans un environnement domestique. En effet, le système de fixation du couvercle sur la boîte n'offre aucune sécurité, au point qu'en cas de chute du pot de peinture, le couvercle peut échapper de sa fixation. Ainsi, le problème de la reconstitution d'un emballage n'est plus réglementaire pour le domaine des peintures et ne respecte pas les normes en la matière.

Les peintures liquides, lorsqu'elles sont vendues en pots cylindriques sont généralement recouvertes d'une galette fixée sur le pot, soit par des languettes rabattues sur Ie bord extérieur périphérique du pot, l'étanchéité entre le pot et cette galette étant assurée par un joint écrasé entre la galette et le bord extérieur périphérique du pot, soit par une galette pressée sur le bord intérieur périphérique de la collerette du pot ou directement sur le pot , l'étanchéité entre le pot et cette galette étant assurée par un serrage rigide sur toute la circonférence de la collerette intérieure ou directement sur la circonférence du pot.

Une fois la galette libérée, il n'est généralement plus possible de refermer le pot de façon aussi étanche qu'à l'origine et la peinture, si elle n'est pas rapidement utilisée, se trouve être inutilisable, généralement parce que les composants les plus volatiles se sont évaporés et que d'autres se sont solidifiés. Comme il est nécessaire d'ôter complètement la galette d'origine pour pouvoir utiliser la peinture, ceci conduit irrémédiablement à sa dégradation irréversible dans un très court délai, préjudiciable à une conservation pour un usage prolongé. Une fois un tel pot ouvert, il n'est pas toujours facile d'utiliser la peinture. Ainsi, si l'on doit la verser dans un récipient mieux adapté, par exemple pour une application de la peinture au rouleau, la peinture a tendance à baver sur le bord du pot, puis à y former une croûte.

Le fait d'ouvrir et de refermer fréquemment la galette d'origine détériore rapidement la fonction de liaison avec le pot et l'étanchéité n'est plus garantie en stockage statique. Or, la conservation des peintures sur une période suffisante de quelques heures à quelques semaines, ne serait- ce que pour pouvoir travailler à son rythme d'un week-end à un autre, est pratiquement impossible. Le consommateur est obligé d'acheter une multitude de petites quantités de peinture relativement coûteuses ou de

réaliser une application de peinture le plus rapidement possible après ouverture d'un pot. Cette situation est d'autant plus critique que le volume de peinture est grand.

Si, on veut vraiment conserver la peinture un certain temps, celle-ci doit être brassée régulièrement pour en maintenir l'homogénéité ou éviter qu'elle ne se solidifie en contact avec l'air. Mais, il faut surtout éviter une dégradation de la peinture par une oxygénation trop importante issue d'une agitation rapide. De ce fait, les dispositifs d'armoires agitatrices existants pour les professionnels sont totalement inadaptés pour les particuliers en raison, d'une part, des vitesses de rotation supérieures à 60 tr/mn de ces machines et, d'autre part, du fait de l'usage intensif des peintures appliquées au pistolet induisant un fort taux de renouvellement des teintes. Dans le domaine des peintures décoratives à usage des particuliers, le rythme d'utilisation est non seulement moins fréquent ou soutenu, mais aussi peu rapide car l'application est quasiment exclusivement manuelle et la consommation lente.

Le but de l'invention est de proposer des moyens permettant une utilisation plus aisée et une meilleure conservation d'une peinture en pot, notamment pour des particuliers ou des artisans. Selon l'invention, un tel dispositif comprend une jupe pour recouvrir l'ouverture d'un pot, notamment un pot de peinture, caractérisé en ce que la jupe comprend un bord périphérique, au moins un plot formé dans le bord et élastiquement relié audit bord, et au moins un verrou monté coulissant sur ledit bord de sorte que ledit verrou peut prendre une position de verrouillage dans laquelle ledit verrou est adapté pour maintenir le plot dans une position de prise pour le couvercle sur le pot. Avantageusement, le plot comprend une première rampe inclinée relativement à la verticale et prévue pour interagir avec un bord du pot, de sorte que lors d'un enfoncement sensiblement vertical du couvercle sur le pot, le plot échappe radialement et élastiquement au passage dudit bord du pot. Tout aussi avantageusement, le plot peut comprendre une deuxième rampe inclinée relativement à la verticale et prévue pour interagir avec un bord du pot, de sorte que lors d'un retrait sensiblement vertical du couvercle de sur le pot, le plot échappe radialement et élastiquement au passage dudit bord du pot.

Ainsi, le couvercle peut être mis en place ou retiré sans effort notable, le plot venant en prise par simple encliquetage. Le verrou dans sa position de verrouillage s'assure que le plot est ensuite maintenu dans sa position de prise. Le couvercle peut avantageusement être équipé d'un bec verseur. Ceci permet de verser aisément la peinture dans un autre récipient sans avoir à ôter le couvercle. Ce couvercle comprend avantageusement une paroi supérieure et de couverture formant ensemble avec un canal d'écoulement une première ouverture et une deuxième ouverture pour l'écoulement de la peinture depuis la première vers la deuxième ouverture. La paroi supérieure peut comprendre des rainures s'étendant entre la première et la deuxième ouverture. Avantageusement, et pour éviter qu'elle ne soient trop facilement bouchées par le contenu du pot, notamment par de la peinture, la largeur des rainures est inférieure à 5/100 de mm. La paroi supérieure peut former voûte au-dessus du canal, ce qui évite les écoulements saccadés. Les rainures forment ainsi un évent lors du versement du contenu du pot. Plusieurs rainures peuvent être formées, pour assurer un débit d'air voulu. Un tel évent peut être fermé simultanément au bec avec un seul même obturateur. Aucun percement supplémentaire n'est en outre nécessaire dans la jupe pour la circulation de l'air.

Uπ tei/obturateur peut être monté coulissant sur la paroi supérieure de couverture, entre une position d'ouverture et une position d'obturation pour la deuxième ouverture. Avantageusement, le bec comprend au moins un matériau plasto-aimant ' disposé pour maintenir l'obturateur dans une position d'étanchéité au contenu du po/t, notamment à un liquide, et de préférence aussi à l'air, lorsque l'obturateur est dans la position d'obturation. La paroi supérieure de couverture peut comprendre, du côté extérieur au bec, des moyens de guidage pour l'obturateur, ladite paroi supérieure de couverture comprenant en outre des moyens pour bloquer mécaniquement l'obturateur de façon à maintenir ledit obturateur dans une position d'étanchéité au contenu du pcj/t, notamment à un liquide, et de préférence aussi à l'air, lorsque l'obturateur est dans la position d'obturation. Ces moyens de blocage peuvent être en combinaison ou pas avec Ie matériau plasto-aimant. Ces moyens de guidage et de blocage de

l'obturateur peuvent former ensemble une rampe de guidage dont la forme est telle que lorsque l'obturateur est déplacé depuis une position d'ouverture vers la position d'obturation, l'obturateur est progressivement plaqué sur la deuxième ouverture. Le bec verseur peut être prévu amovible sur un couvercle et comprendre des moyens pour être monté sur un orifice adapté du couvercle. Un tel couvercle comprend alors des moyens pour y adapter un tel bec sur la jupe. Dans ce cas, les moyens d'adaptation peuvent comprendre un orifice de montage traversant la jupe et un opercule pour obturer l'orifice de façon amovible. γ> Un tel couvercle peut avantageuse^comprendre une trappe faisant communiquer une surface intérieure et une surface extérieure de la jupe. Une telle trappe peut permettre notamment d'introduire un pinceau dans un pot de peinture équipé d'un tel couvercle, sans avoir besoin de désolidariser le couvercle et le pot. Avantageusement, la trappe peut comprendre une matière transparente ou translucide, de sorte que l'on peut y observer le contenu du pot, notamment pour connaître la couleur d'une peinture qu'il contient, ou estimer la quantité du contenu intérieur.

Un couvercle selon l'invention comprend avantageusement des moyens d'agitation pour un contenu du pot. Ces moyens d'agitation peuvent comprendre au moins une pale montée en rotation à l'intérieur de la jupe et comprenant avantageusement à son extrémité distale et dans son prolongement une partie souple. Cette partie souple, formant racleur pour le fond du pot, est avantageusement biaise relativement à l'axe de rotation de la pale. Des racleurs peuvent aussi être prévus latéralement, pour racler les côtés intérieurs du pot.

Les moyens de fixation peuvent comprendre un tube s'étendant sensiblement axialement à l'intérieur du couvercle et qui comprend des premiers moyens d'encliquetage pour les moyens d'agitation, par exemple une gorge intérieure. Les moyens d'agitation peuvent comprendre complémentairement un arbre monté en rotation ' dans le tube et comprenant des deuxièmes moyens d'encliquetage, par exemple un bourrelet pour l'encliquetage dans la gorge du tube, les deuxièmes moyens d'encliquetage coopérant avec les premiers. De ce fait, la pale d'agitation est amovible et peut être démontée facilement par une pression mécanique

sur son axe accessible par l'extérieur de la jupe sans contact avec la peinture et avant le démontage du couvercle.

En outre, le tube et l'arbre comprennent avantageusement chacun une paroi conique, lesdites parois coniques étant complémentaires entre elles et maintenues en pression l'une sur l'autre par les moyens d'encliquetage, pour former une étanchéité autour de l'arbre.

Les moyens d'agitation peuvent comprendre une partie de l'arbre des pales, pour l'entraînement en rotation des pales, s'étendant vers l'extérieur, ladite partie d'arbre comprenant un logement pour des moyens moteurs, notamment un embout d'une manivelle ou d'un arbre de sortie d'un moteur. Cette partie d'arbre est avantageusement prévue affleurante ou en retrait d'une surface extérieure du couvercle, notamment pour permettre l'appui du moteur sur cette surface extérieure.

Les moyens moteurs peuvent être un moteur électrique amovible et en ce que le couvercle comprend une rainure et le moteur des moyens de blocages coopérant avec ladite rainure, pour bloquer en rotation un boîtier du moteur.

De préférence, notamment pour les peintures à l'eau, et pour leur meilleur^conservation, la vitesse de rotation des moyens d'agitation, notamment lorsqu'ils comprennent deux pales peut être choisie inférieure à 60 tours par minute, et de préférence inférieure à 30 tours par minutes.

Pour l'étanchéité entre la jupe et le pot, le couvercle peut comprendre à l'intérieur de la jupe un joint d'étanchéité périphérique. Ce joint peut être sensiblement conique(^et avoir] un diamètre d'une surface d'étanchéité est progressivement réduit en s'éloignant de la jupe, et être prévu pour prendre appui sensiblement du côté intérieur de l'ouverture du pot.

Le couvercle peut comprendre des moyens de montage par vissage, par exemple un filetage, pour être monté sur un pot ou une boîte comprenant un filetage complémentaire. Le couvercle peut comprendre à la fois de tels moyens de vissage et les plots, de sorte qu'il peut être indifféremment adapté sur un pot ou une boîte, par exemple métallique ou plastique, comprenant ou ne comprenant pas de filetage.

Par intérieur du couvercle ou de la jupe, on nomme Ie coté qui est tourné vers l'intérieur d'un pot lorsque le couvercle est en position d'usage sur le pot. Par ailleurs on considérera dans la description qui suit que le pot

est posé sur une surface horizontale et que son bord est lui-même sensiblement horizontal.

Grâce à un couvercle selon l'invention, l'utilisateur n'a plus à se soucier de l'ouverture et la fermeture permanente de la galette d'origine. Une fois le couvercle accessoire ou l'outillage installé sur une boîte de peinture, le bricoleur reconstitue alors un emballage de sécurité qui lui assure tous les usages nécessaires à la préparation et l'application manuelle, et proprement, d'une peinture pendant toute sa durée de vie et en optimisant aussi bien sa gestion du temps que la réduction des déchets pour le respect de l'environnement.

L'invention permet d'éviter au maximum un contact de la peinture avec l'air. La mise à l'air s'effectue uniquement au moment de l'ouverture du bec verseur qui constitue l'unique entrée d'air lors du versement. Pour cela, une géométrie d'un bec verseur telle que présentée aux exemples décrits ci-dessous est adaptée pour améliorer considérablement les écoulements fluides rapides ou lents sans limitation de l'inclinaison du pot.

L'invention permet de proposer un couvercle accessoire monobloc simplifié, dédié aux petits conditionnements de peinture du type des boîtes cylindriques de 0,5 ou 2,5 L qui assure un minimum de conservation de la peinture. Cet accessoire peut être réutilisable plusieurs fois et peut disposer de plusieurs fonctions adaptées à un usage grand public. Les activités de peinture, jugées trop ingrates et qualifiées de corvée, peuvent alors en être rendues plus agréables. Un avantage est la grande flexibilité du produit qui peut s'adapter aux boîtes existantes sur le marché et effacer les multiples contraintes perçues comme les contacts avec la peinture dans des opérations fréquentes de versement ou de brassage.

Un couvercle selon l'invention peut en outre s'adapter facilement sur les diamètres des pots cylindriques existants. Il peut assurer une liaison rapide aussi bien à la mise en place qu'à l'ouverture sur le bord extérieur périphérique des pots existants en garantissant une sécurité totale de l'assemblage. De plus, les moyens de verrouillage peuvent faire apparaître de façon visuelle et/ou sonore l'état de fermeture et contribuer ainsi au sentiment de sécurité, en évitant une ouverture trop facile.

Un couvercle selon l'invention permet une utilisation confortable pour renforcer la notion de plaisir et rendre plus agréables les pratiques de

décoration en plein essor. Pour cela, les moyens utilisés sont plus compacts que les cinématiques actuelles sophistiquées.

Un couvercle selon l'invention permet d'assurer la conservation de la peinture pour pouvoir travailler à son rythme sans aucune contrainte de temps liée à la dégradation rapide de la peinture. Celle-ci doit pouvoir être au moins conservée pendant une période suffisante correspondant à la date de péremption préconisée par les fabricants de peinture (au plus de,(2 ans selon des «ermes- actuelles). ' A ^^

Un couvercle selon l'invention permet d'alterner une agitation rapide pour une utilisation instantanée et une agitation lente pour un stockage en conservation de la peinture à base d'eau sans dégradation. De ce fait, l'axe de la pale d'agitation peut recevoir indifféremment l'arbre d'une manivelle ou d'un petit moto-réducteur standard du marché.

Enfin, l'invention propose un couvercle dont la conception de la structure géométrique plus esthétique et très économique permet d'assurer une grande rigidité pour une très bonne étanchéité de l'emballage reconstitué avec un système de fixation simple sans générer d'efforts mécaniques importants sur le pot.

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non limitatifs.

Aux dessins annexés :

- la figure 1 est une vue en perspective, légèrement de dessus, d'un pot de peinture équipé d'un premier mode de réalisation pour couvercle selon l'invention, un pinceau étant introduit dans une trappe prévue à cet effet dans le couvercle et les moyens d'agitation étant représenté par transparence dans le pot;

- la figure 2 est une vue éclatée, selon un même angle, d'un deuxième mode de réalisation pour un couvercle modulaire selon l'invention;

- la figure 3 est une vue en coupe axiale et verticale, du couvercle de la figure 1;

- la figure 4 est une vue intérieure du couvercle des figures 1 et 3;

- la figure 5 est une vue de détail et en coupe verticale sur un bord périphérique d'un couvercle selon l'invention, au droit d'un plot, le verrou en étant en position de verrouillage;

- les figures 6(a) à 6(C), sont des vues en perspectives et de détail du bord périphérique et du verrou de la figure 5; et,

- les figures 7(a) et 7 (b) sont des vues d'un bec selon l'invention pour un couvercle selon l'invention, respectivement sans ou avec son obturateur. La figure 1 représente un pot de peinture 1 équipé d'un couvercle 2 selon l'invention selon un premier mode de réalisation. La figure 2 représente en vue éclatée un deuxième mode de réalisation pour un couvercle modulaire selon l'invention. Les couvercles des figures 1 et 2 comprennent principalement une jupe 3 pour sensiblement recouvrir l'ouverture du pot. Un bec verseur 4 est monté sur la jupe 3, pour permettre le versement de la peinture sans retirer le couvercle du pot 1. Des moyens d'agitation 6,5 comprenant des pales 5 qui s'étendent dans le pot 1 et des moyens moteurs 6 pour les pales, ici une manivelle 61, sont montés axialement sur la jupe 3. Le couvercle 2 comprend, en outre des moyens de verrouillage 7, 7.1,7.2,7.3 montés sur un bord périphérique 30 de la jupe 3 pour fixer solidairement le couvercle sur le pot et une poignée 8 pour pouvoir soulever le pot lorsque le couvercle est solidaire de celui-ci. Les couvercles illustrés aux figures 1 et 2 comprennent aussi une trappe 9 coopérant avec une ouverture 90 dans la jupe 3 pour permettre l'accès à l'intérieur du pot sans désolidariser le couvercle d'avec le pot. Comme particulièrement illustré à la figure 1, cette trappe est avantageuse pour introduire et maintenir dressé un pinceau 11 dans le pot 1.

Dans le mode de réalisation de la figure 2 le couvercle est modulaire, c'est-à-dire que les accessoires, notamment le bec 4, les moyens d'agitation 5,6 la poignée 8 et la trappe 9 sont prévus amovibles. Ainsi, on peut seulement utiliser la jupe du couvercle si l'on veut pouvoir simplement boucher le pot, ou bien lui adjoindre l'un ou plusieurs des accessoires selon les besoins. Le couvercle s'il est vendu sans accessoires montés sur la jupe, peut alors être muni d'opercules (non représentés aux figures) venant obturer les orifices 40,90 prévus pour le montage respectif du couvercle et de la trappe. De même, un bouchon 69 peut être prévu pour obturer un orifice de montage des moyens d'agitation 5,6. Si l'on veut utiliser un bec verseur 4 ou une trappe 9 sur le couvercle 2, il suffit d'ôter l'opercule correspondant puis de monter l'accessoire 4,9 choisi sur l'orifice 40,90 ainsi

libéré. Ces accessoires peuvent être transparents ou translucides pour visualiser la peinture.

Dans le mode de réalisation des figures 1 et 3, le bec et la poignée, notamment, ne sont pas prévus amovibles. Ils sont totalement solidaires de la jupe.

La trappe 9 a une forme de demi-lune, dont un bord en arc de cercle suit le bord périphérique 30 de la jupe. Elle est articulée en rotation selon un axe porté par la corde dudit arc de cercle. La trappe comprend une matière transparente, de sorte l'on peut connaître la couleur de la peinture dans le pot, sans avoir à l'ouvrir. La trappe est agencée de sorte que dans une position fermée elle peut garantir une étanchéité comparable à celle de l'obturateur 45. Dans le mode de réalisation de la figure 2, la trappe s'étend au-delà d'un diamètre de la jupe, de sorte qu'elle vient contourner le centre de la jupe, où il est prévu de pouvoir monter les moyens d'agitation.

Pour la fixation du couvercle 2 sur le bord du pot de peinture, la jupe 3 comprend le rebord périphérique 30 quijϋVétend sensiblement vers le bas.

Les moyens de verrouillage 7 permettent de solidariser le couvercle sur Ie pot tout en acceptant une certaine tolérance dans le diamètre extérieur de l'ouverture de pot. Les pots vendus au grand public étant normalisés, il suffit d'avoir un modèle de couvercle pour chaque taille de pot. Ainsi, la tolérance nécessaire est généralement simplement une tolérance de fabrication. Cependant, la prise possible pour le couvercle sur le bord du pot est généralement très faible (voisin de 5/10èmes de millimètre) relativement au diamètre extérieur du pot. Il peut donc être important de prévoir des~ée-ρn=évθ+r des raidisseurs 120 (voir figure 4). Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, les raidisseurs 120 comprennent deux parois 121, 122 cylindriques et coaxiales, sensiblement parallèles avec le bord périphérique 30 du couvercle. Les parois cylindriques s'étendent vers le bas depuis une face intérieure du couvercle. Elles sont reliées entre elles et avec le bord périphérique 30 par de nombreux raidisseurs radiaux 123. les raidisseurs radiaux s'étendent depuis la face intérieure de la jupe vers le bas, aussi loin que la paroi 122. Ils sont plus nombreux, deux fois plus nombreux dans l'exemple illustré, entre les deux parois cylindriques 121,122 qu'entre cette paroi 122 et le bord périphérique. La paroi 121

s'étend vers le bas au-delà des raidisseurs radiaux 123. Une telle disposition permet, pour des couvercles de grande largeur, notamment en matériaux plastiques de s'assurer qu'une déformation radiale du bord périphérique 30 n'excédera pas l/10ème de millimètre). Ainsi, les raidisseurs 120 forment entre eux des alvéoles participant à la rigidité du couvercle.

La paroi cylindrique 121 porte un filetage intérieur (voir figure 3) prévu pour s'adapter sur un filetage complémentaire de certains autres pots de peinture. Ce couvercle peut donc être utilisé indifféremment avec un pot de peinture 1 sans filetage complémentaire, tel qu'illustré à la figure 3, ou avec un pot (non illustré), dont l'ouverture comporte un tel filetage complémentaire.

La paroi cylindrique 121 définit une zone centrale, ici sensiblement horizontale, dans laquelle s'ouvre la trappe 9 (voir figures 1 et 2). On va maintenant décrire les moyens de verrouillage 7 en référence aux figures 5 et 6(a) à 6(c). Les moyens de verrouillage comprennent quatre plots 71 régulièrement espacés sur le bord périphériques 30 et pour chaque plot un verrou 72 respectif.

La figure 6(a) est une vue en perspective éclatée des moyens de verrouillage. La figure 6(b) est une illustration des moyens de verrouillage en position déverrouillée. La figure 6(c) est une illustration des moyens de verrouillage en position verrouillée.

Comme particulièrement illustré aux figures 5 et figure 6(a), les plots sont formés dans le bord périphérique 30 et y sont reliés, en leur partie inférieure dans l'exemple illustré, par une partie élastiquement déformable. Le verrou 72 est monté coulissant sur le bord périphérique grâce à deux rails 73 formés d'une seule pièce avec le verrou et coopérant l'un avec une gorge 33 sur le dessus de la jupe et l'autre avec l'intérieur du bord inférieur 307 du bord périphérique 30. Le plot 71 comprend un dièdre 170 formé d'une première rampe 171 et une deuxième rampe 172, inclinées relativement à la verticale, la première rampe 171 au dessous de la deuxième 172 de sorte que l'arête du dièdre 170, à la jonction des deux rampes, est horizontale. Cette arrête est sensiblement circulaire, de façon à être sensiblement parallèle au bord périphérique 30 de la jupe, donc, dans sa position d'usage, au bord du pot

de peinture. Le dièdre est situé à proximité d'une extrémité libre supérieure du plot, distante de et opposée à sa partie inférieure formant liaison avec le bord périphérique 30. En outre, le dièdre s'étend radialement vers l'intérieur de la jupe 3, de sorte que l'arête est au-delà de la face intérieure d'un cylindre général formé par le bord périphérique 30.

Ainsi, lors d'un enfoncement sensiblement vertical du couvercle sur le pot, la première rampe 171 interagit avec le bord du pot 1, de sorte que le plot échappe radialement et élastiquement au passage dudit bord du pot. De même, lors d'un retrait sensiblement vertical du couvercle de sur le pot, la deuxième rampe 172 le plot échappe radialement et élastiquement au passage dudit bord du pot.

Puisque le dièdre s'étend radialement vers l'intérieur de la jupe 3, lorsque le couvercle est en position sur le pot, le plot étant dans une position sensiblement non contrainte élastiquement, la deuxième rampe 172 est disposée sous le bord du pot 1. Comme illustré à la figure 5, l'inclinaison de la partie inférieure 171, relativement à la verticale, fait un angle aigu voisin de 30° alors que l'inclinaison de la partie supérieure 172 fait un angle plus important, voisin de 45° par rapport à la verticale. Ainsi, la mise en place du couvercle est plus aisée que son retrait. Un effort élastique sensiblement plus fort assure le maintien en position des plots du couvercle juste en contact au dessous du bord extérieur du pot.

Le verrou 72 comprend un cordon horizontal 74 qui s'étend depuis une face intérieure du verrou, en vis-à-vis du bord périphérique 30. Le cordon forme un appui glissant pour le verrou sur l'extérieur du bord périphérique 30. Le verrou comprend en outre une fenêtre 700 disposée de telle sorte que le cordon 74 est interrompu sur une largeur de ladite fenêtre. Dans une position de verrouillage telle qu'illustrée aux figures 5 et 6(c), le cordon 74 prend appui sur l'extrémité libre supérieure 75 du plot. Dans cette position verrouillée le verrou n'exerce sensiblement aucune contrainte sur le plot. Cependant, le cordon limite le mouvement du plot, de sorte que le plot ne peut pas échapper radialement au bord du pot et y reste en prise. Le couvercle ainsi verrouillé est donc ainsi maintenu en toute sécurité sur le pot.

Il existe une position du verrou, illustrée à la figure 6(b), et dite position déverrouillée, pour laquelle le plot 71 est en vis-à-vis de la fenêtre

700. La fenêtre étant plus large que le plot, mesuré selon l'horizontale, et le cordon étant interrompu par la fenêtre, dans cette position le plot peut librement échapper au bord du pot. Lorsque la poignée est amovible pour son interchangeabilité, la liaison s'opère à une extrémité par un rail 82 selon un mode élastique dans une p > H gorge sur la jupe 3 et à l'autre extrémité par un rail 81 d'une seule pièce avec la poigne 8 ayant prise sur le bord périphérique 30.

La fenêtre permet en outre pour un utilisateur de visualiser très facilement si un verrou est dans une position déverrouillée, lorsque le plot respectif est apparent, ou verrouillé lorsque le plot respectif est masqué par le verrou. D'autres moyens de visualisation sont aussi prévus. Ils comprennent un repère en forme de flèche 76 portés par le verrou, et deux autres repères, l'un représentant un cadenas fermé 77 et l'autre un cadenas ouvert 78. Dans la position verrouillée la flèche 76 fait face au cadenas fermé 77. Dans la position déverrouillée la flèche 76 fait face au cadenas ouvert 78. -

Les mouvements de verrouillage/déverrouillage peuvent être prévus pour qu'ils puissent se faire d'un seul mouvement des deux mains. Ainsi, les quatre verrous peuvent être montés en opposition deux à deux, de sorte que le pouce et l'index d'une même main étant respectivement posés sur deux verrous voisins, le rapprochement des deux doigts provoque le verrouillage, ou leur éloignement provoque le déverrouillage.

Avantageusement, les verrous coulissant comprennent des crans d'indexage 720 à une extrémité du rail 73 sous forme d'une petite sphère qui coopère avec deux petites cavités complémentaires dans la gorge 33 correspondant au maintien desdits verrous dans leurs positions extrêmes de fermeture ou d'ouverture. Cet indexage assure un maintien en place du verrou pour éviter son déplacement inopiné, notamment en cas de chute.

En outre, la résistance mécanique par frottement et déformation élastique génère un mouvement de décrochage qui s'accompagne d'une mise en butée sonore. Ce bruit est un retour d'information sur l'efficacité de l'action de l'utilisateur en plus de la vérification visuelle.

Un joint conique 12, plus étroit dans sa partie basse et s'évasant dans sa partie haute est fixé, en appui sur les raidisseurs et fixé à la paroi 121, sous la jupe 3. Un tel joint conique permet d'effectuer un pré-centrage du

couvercle à l'intérieur du bord du pot 1, puis, une fois le verrouillage effectué, d'assurer une étanchéité à l'air et aux liquides entre la jupe et le pot. Il permet aussi de rattraper un jeu possible entre les plots 71 et le bord du pot 1 On va maintenant décrire le bec verseur 4 de, l'invention, notamment en référence aux figures 7(a) et 7(b). Le bec verseur comprend un canal pour écoulement de la peinture, le canal étant formé d'un fond 41 et de deux parois latérales 42. Le fond 41 est sensiblement incliné à 45 degrés relativement à l'horizontale, et s'étend en s'élevant depuis un bord de l'orifice 40 jusque sensiblement à l'aplomb du bord périphérique 30 de la jupe 3. Les parois latérales 42 s'étendent sensiblement verticales et planes au-dessus et de part et d'autre du fond 41. Le bec 4 comprend en outre une paroi supérieure 43 s'étendant depuis un bord opposé de l'orifice 40. Les deux parois latérales 42 s'étendent depuis le fond 41 jusque et de part et d'autre de Ia paroi supérieure de couverture 43. Le bec forme ainsi une première ouverture d'entrée du bec coïncidant avec l'orifice 40 et une deuxième ouverture pour la sortie du bec, dans le sens de la vidange du pot. Dans l'exemple illustré, l'ouverture est formée dans la zone centrale de la jupe. Elle y est donc sensiblement horizontale. Comme Je montre la figure 3, le bec verseur est de préférence de forme circulaire avec un obturateur à déplacement curviligne pour limiter l'encombrement des positions extrêmes d'ouverture et de fermeture. L'avantage est une réduction importante de l'amplitude de déplacement de l'obturateur, contrairement au système existant d'obturateur plan, tout en ayant une ouverture maximale du bec verseur identique pour toutes les tailles de pots. Ainsi, le bec verseur peut être installé sur un petit pot de 0,5 litre ou 1 litre, où l'espace disponible est très réduit, sans limiter pour autant la qualité du versement. L'espace nécessaire est équivalent seulement à l'épaisseur de l'obturateur 45 en position d'ouverture maximale.

La mobilité de l'obturateur peut être assuré par des moyens mécaniques ou plus simplement de façon manuelle comme le montre les figures 2 et 7(b) par l'intermédiaire d'une zone de préhension 46.

Le bec comprend en outre un obturateur 45 monté articulé en rotation de part et d'autre des parois latérales 42 et conçu pour venir obturer

complètement la deuxième ouverture. De plus, le maintien de l'obturateur par un axe en pivot 47 de part et d'autre sur les parois latérales 42 garantit sa retenue en cas de chute. Afin d'en garantir la fermeture suffisante, notamment l'étanchéité aux liquides et de préférence aussi l'étanchéité à l'air, le bec comprend des matériaux plasto-aimants disposés de sorte qu'ils tendent à maintenir l'obturateur dans sa position d'obturation optimale. Avantageusement, à Ia fois le canal, la paroi supérieure et l'obturateur peuvent être tous entièrement d'un même matériau plasto-aimant.

Lorsque le bec verseur est amovible pour son interchangeabilité, Ia liaison d'étanchéité se fait mécaniquement par un principe cône sur cône. Le bec verseur possède à une extrémité un rail 49 qui s'engage horizontalement ou verticalement dans une gorge sur la jupe 3 et à l'autre extrémité un rail 48, rails 48,49 d'une seule pièce avec Ie bec verseur 4 ayant prise sur le bord périphérique 30. Une face intérieure au bec de la paroi supérieure 43 comprend des rainures 44 s'étendant sensiblement parallèlement aux parois latérales, entre la première ouverture la deuxième ouverture du bec. Ces rainures se prolongent sur Ia face intérieure du couvercle. Ces rainures ont avantageusement une largeur maximale de quelques centièmes de millimètres, de sorte que la peinture ne peut y pénétrer et qu'elles ne peuvent pas être bouchées par celle-ci. Elles permettent ainsi de faire communiquer l'intérieur du pot avec l'air ambiant extérieur et remplacent avantageusement un évent. En effet, lorsque le l'obturateur est en position fermée les rainures sont obturées en même temps que le canal, de sorte qu'une étanchéité est garantie. Ce n'est pas le cas d'un évent formé dans Ia jupe d'un couvercle, qui doit être obturé individuellement au repos, et présente des risques de fuite lors d'un versement.

La paroi supérieure 43 forme une voûte, c'est-à-dire qu'elle est concave vue de l'intérieur du bec verseur et s'éloigne d'abord du fond 41 à mesure où elle s'éloigne depuis Ia première ouverture en direction de la deuxième ouverture. De façon surprenante, il apparaît qu'une telle disposition du bec, associant les rainures à la forme en voûte, évite l'effet de hoquet qui tend à projeter le liquide, ici la peinture, par saccades en dehors du bec, ce qui a pour conséquence d'éclabousser.

Les moyens d'agitation vont maintenant être décrit, particulièrement en référence aux figures 1,2 et 3.

Ces moyens d'agitation comprennent des moyens moteurs qui peuvent être une manivelle 61, telle que représentée à la figure 1 ou 2, soit un moteur électrique 62, tel qu'illustré à la figure 2 ou 3. Ils comprennent en outre une pale 5 (figures 2) ou des pales 5 (figure 1), fixées sur un arbre 51.

Pour le montage des moyens d'agitation, le couvercle comprend des moyens de fixation pour les moyens d'agitation. Les moyens de fixation comprennent un tube 35 s'étendant sensiblement axialement depuis la jupe 3, à l'intérieur du couvercle. Le tube est ouvert à chacune de ses extrémités, respectivement à l'intérieur et à l'extérieur du couvercle. Si le couvercle est utilisé sans les moyens d'agitation, il peut, être prévu le bouchon amovible 69 pour assurer une étanchéité du couvercle. Le tube 35 est prévu pour servir de palier de rotation pour l'arbre 51.

Le tube 35 comprend des moyens d'encliquetage, ici une gorge 350 ménagée dans une paroi intérieure du tube, associée à un bourrelet correspondant 510 sur l'arbre 51. Le tube 35 comprend en outre, à une extrémité distale relativement à la jupe, une lèvre ayant une surface 351 sensiblement conique coopérant avec une surface conique complémentaire

511 sur l'arbre 51. Les surfaces coniques sont maintenues en pression par une disposition appropriée des moyens d'encliquetage 350,510. Elles forment un appui glissant lors de la rotation des moyens d'agitation et assurent ensemble une étanchéité entre l'intérieur et l'extérieur de couvercle lorsque les pales sont montées sur le couvercle.

Dans le mode de réalisation illustré à la figure 1, les pales 5 sont au nombre de deux et comprennent chacune un plan principal, plans sensiblement coplanaires qui s'étendent de part et d'autre de l'arbre 51. Ces plans sont prolongés horizontalement et verticalement par des racleurs 52,53, respectivement pour racler les côtés et le fond du pot. Les racleurs peuvent être souples et/ou articulés de façon élastique avec les plans principaux. Ainsi, cette souplesse et/ou cette articulation, permet d'adapter la largeur des pales à une certaine variation de dimensions, notamment dues à des tolérances de fabrication, entre le pot et les pales. Pour assurer le raclage, les racleurs sont orientés depuis les plans, selon un sens de

rotation R des pales de sorte que l'appui de la peinture sur les racleurs vienne plaquer leurs bords de raclage respectifs contre le pot. Les pales sont en outre prévues ajourées afin de ne pas trop offrir de résistance à la rotation et facilité la circulation de la peinture, Dans le mode de réalisation illustré à la figure 2, l'unique pale 5 est montée à une extrémité inférieure d'un arbre 51 plus court que celui de la figure 1. Elle ne comprend pas de racleur pour les côtés mais seulement des racleurs 53 pour le fond. Ce racleur permet d'adapter la pale à une profondeur de pot qui peut être différente selon le pot. Il permet aussi d'amortir un choc au fond du pot, si l'on retire la pale alors que le couvercle est encore en place sur le pot.

Une extrémité supérieure 512 de l'arbre 51 est prévue pour recevoir une extrémité d'un arbre moteur 63, que ce soit d'un moteur électrique 62 ou d'une manivelle 61. Ainsi, l'utilisateur peut changer rapidement le moyen d'entraînement de la pale d'agitation, manuellement ou automatiquement, en fonction de son besoin, soit d'agitation rapide pour un usage immédiat avec une manivelle pouvant tourner à des vitesses variables jusqu'à 200 tr/mn ou d'agitation lente pour Ia conservation longue durée avec une motorisation à une vitesse inférieur à 60 tr/mn. L'avantage de ce double usage est bien de répondre à la préoccupation majeure du particulier de pouvoir conserver sa peinture, normalement périssable, une fois la galette d'origine ôtée. Ce système contribue ainsi au respect de l'environnement par une réduction des déchets grâce au maintien de la durée de vie de la peinture. L'utilisateur peut consommer la peinture après une période de stockage raisonnable.

La manivelle possède une base suffisamment large pour une bonne assise et le rayon de rotation est défini pour éviter un couple trop important des forces appliquées par l'utilisateur. Comme particulièrement illustré à la figure 3, une plateforme 36 est prévue sur la jupe 3 pour le positionnement du moteur sur le couvercle.

L'extrémité de l'arbre 51 est donc prévue en retrait de la plateforme, vers l'intérieur du couvercle, de sorte que l'arbre moteur 63 puisse pénétrer au travers de la jupe jusque dans le tube 35 et dans l'arbre 51, lorsque Ie moteur 62 est en appui sur la plateforme 36. Une nervure 37 est prévue

sur la plateforme 36, complémentaire à une gorge 66 dans un boîtier 65 du moteur 62, de sorte que lorsque la nervure 37 et la gorge 66 sont emboîtées elles interdisent la rotation relative de la jupe et du boîtier autour de l'arbre moteur 62. Avantageusement, des moyens de commande, non illustrés sont prévus\ faire fonctionner le moteur à intervalles réguliers, à chaque fois pendant un temps choisi, suffisamment fréquemment et longtemps pour maintenir l'homogénéité de la peinture. La consommation électrique est donc relativement faible, le moteur illustré à la figure 3 est alimenté par un câble 67 relié au réseau électrique, mais il peut aussi l'être par piles.

Les moyens de commande peuvent en outre être prévus pour commander plusieurs moteurs, chacun équipant un couvercle respectif

La manivelle illustrée aux figures 1 et 2 est prévue avec une même extrémité que celle de l'arbre 63 du moteur de la figure3, de sorte que Ton puisse utiliser indifféremment avec le même couvercle 2, Ie moteur 62 ou la manivelle 61.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples, sans sortir du cadre de l'invention. Outre la peinture, un bec verseur ou un couvercle selon l'invention peut être utilisé par exemple avec un pot de verni, ou d'autres produits techniques. L'invention peut aussi être utilisés avec d'autres produits, par exemple des produits alimentaires. En particulier, un couvercle agitateur selon l'invention est adapté à la conservation de liquides alimentaires en émulsion.

Tout ou partie des accessoires peuvent ne pas être prévus sur le couvercle, en particulier, les pales peuvent ne pas comprendre de racleurs, ou seulement une partie des racleurs. Elles peuvent notamment ne comprendre que des racleurs pour le fond du pot. Le joint, au lieu d'être conique, peut être un joint plat, par exemple en mousse et adhésif, prenant appui sur un bord supérieur du pot, et qui peut être fixé sur les raidisseurs radiaux.

La trappe 1 comprendre Taxe de la pale de sorte qu'elle peut garantir une accessibilité plus grande à la peinture. Dans ce cas, l'ouverture peut s'étendre sur toute la surface centrale délimitée par \i la paroi cylindrique

jusqu'au droit du bec verseur. Notamment dans cette configuration, la trappe en outre être encliquetée au lieu d'être articulée sur la jupe. Lorsque la trappe est retirée, la jupe est sensiblement réduite à une couronne annulaire, une telle disposition étant particulièrement adaptée à une opération de transvasement.

Le verrou peut être adapté pour assister le déplacement élastique du plot