Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
NASAL COLLECTION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/160945
Kind Code:
A1
Abstract:
A nasal collection device comprising: - a sampling means (200) comprising a collection tank (201) intended to collect fluid and provided at one end with a nasal sampling tip (210) and at the other end with an electrical or oral suction means (220), provided with a control means (223); - a means (100) for administering washing fluid (103) for nasal use comprising a reserve (101) activated by the manual force of an operator. According to the invention, it also comprises a connection means (300) capable of securing the two means (100) and (200) in a position such that, when the device is connected to the nose of a patient, the control means (223) occupies a space that is accessible to the mouth of the operator or to at least one of the fingers of the hand exerting a force on the reserve (101).

Inventors:
CHARROIN LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/000010
Publication Date:
August 19, 2021
Filing Date:
February 07, 2021
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
CHARROIN LAURENT (FR)
International Classes:
A61H35/04; A61M1/00; A61M3/02
Foreign References:
EP2389918A12011-11-30
FR2960423A12011-12-02
FR2297032A11976-08-06
FR3016125A12015-07-10
GB178630A1922-04-27
EP2389918A12011-11-30
FR3016125A12015-07-10
FR2960423A12011-12-02
FR2297032A11976-08-06
Download PDF:
Claims:
Revendications

1. Dispositif de recueil à visée nasale comprenant :

- un moyen de prélèvement (200) comportant un réservoir de recueil (201) destiné au recueil de fluide et pourvu par une extrémité d’un embout nasal de prélèvement (210) destiné à être raccordé à une première narine d’un patient, et pourvu par l’autre extrémité d’un moyen d’aspiration (220) configuré pour établir dans le moyen de prélèvement (200) une aspiration par le biais d’une pompe électrique (224) ou à partir de celle générée par l’aspiration buccale d’un opérateur, et comportant un moyen de contrôle (223) configuré pour procurer au dit opérateur le contrôle du flux d’aspiration par la bouche ou la main,

- un moyen d’administration (100) de fluide de lavage à visée nasale comprenant une réserve (101) remplie de fluide de lavage (103) et pourvue d’un embout nasal d’administration (110) destiné à être raccordé à la seconde narine du patient, réserve (101) configurée pour transmettre, au fluide de lavage (103) ou à une valve d’administration (120) conçue pour le contenir sous pression, la force manuelle qui lui est appliquée par l’opérateur et administrer le dit fluide de lavage (103) selon un flux indépendant de celui présent dans le moyen de prélèvement (200), caractérisé en ce que le dispositif de recueil à visée nasale comporte aussi un moyen de liaison (300) conçu pour solidariser mécaniquement le moyen d’administration (100) avec le moyen de prélèvement (200) et procurer une position de l’un par rapport à l’autre telle que la distance entre les axes longitudinaux des embouts nasaux (110, 210) corresponde à l’écart entre les deux narines du patient et que le moyen de contrôle (223) occupe un emplacement accessible à la bouche de l’opérateur ou à au moins un des doigts de la main exerçant une force sur la réserve (101), de sorte à lui permettre, lorsque les embouts nasaux (110,210) sont placés dans le nez du patient, d’y administrer le fluide de lavage (103) tout en contrôlant le flux d’aspiration dans le moyen de prélèvement (200).

2. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est pourvu d’un élément de maintien (305) configuré pour réaliser une liaison mécanique amovible et/ou mobile avec l’embout nasal d’administration (110) ou avec l’embout nasal de prélèvement (210).

3. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est pourvu d’un élément de maintien (305) configuré pour réaliser une liaison mécanique amovible et/ou mobile avec la réserve (101) ou avec le réservoir de recueil (201).

4. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est réalisé avec un matériau viscoélastique.

5. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un élément de maintien (305) constitué par une pince ou une bague.

6. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un élément de maintien (305) configuré pour être positionné sur l’embout nasal d’administration (110), l’embout nasal de prélèvement (210) ou la réserve (101) et les recouvrir tout en procurant l’étanchéité avec la narine.

7. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 6 caractérisé en ce que l’élément de maintien (305) comporte un moyen de butée, telle une collerette, configuré pour limiter la pénétration de l’embout nasal d’administration (110) dans la narine.

8. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est doté de propriétés d’étanchéité configurées pour procurer une liaison mécanique étanche avec la réserve (101), l’embout nasal d’administration (110) ou l’embout nasal de prélèvement (210).

9. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est doté de caractéristiques mécaniques, et en particulier élastiques, configurées pour procurer le transfert de la force manuelle de l’opérateur sur la réserve (101).

10. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un orifice (307) ou un élément de maintien (305) configuré pour procurer une liaison rotative avec le moyen d’administration (100).

11. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est doté de caractéristiques mécaniques lui conférant une mémoire de forme et configuré pour être déformé manuellement afin d’assurer une position variable et stable entre le moyen de prélèvement (200) et le moyen d’administration (100).

12. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un moyen d’articulation (310) configuré pour procurer une position selon une orientation variable entre le moyen d’administration (100) et celui de prélèvement (200).

13. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est constitué par un élément unique issu d’injection plastique incluant l’embout nasal d’administration (100) et /ou l’embout nasal de prélèvement (200).

14. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen d’administration (100) est constitué par un spray nasal configuré pour administrer le fluide de lavage (103) lorsque une force manuelle est exercée sur l’embout nasal d’administration (110) par l’un des doigts de la main exerçant une force sur la réserve (101).

15. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 14 caractérisé en ce le moyen de liaison (300) comporte un élément de maintien (305) configuré d’une part pour positionner l’embout nasal d’administration (110) selon un emplacement accessible à l’extrémité distale de l’index ou du majeur de la main exerçant une force sur la réserve (101) et d’autre part pour positionner le moyen de contrôle (223) selon un emplacement accessible au pouce de cette même main.

16. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications 1 à 13 caractérisé en ce que la réserve (101) ou le réservoir de recueil (201) est constitué(e) par une pipette à usage unique pré remplie de façon stérile du fluide de lavage (103) et déformable élastiquement sous l’effet d’une force ou d’une pression manuelle qui lui est appliquée directement par l’opérateur de manière transversale.

17. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen d’aspiration (220) comporte un moyen de détection de flux (230) configuré pour asservir le fonctionnement de la pompe électrique (224) à la présence d’un flux d’air généré par la bouche de l’opérateur dans le moyen de contrôle (223).

18. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de contrôle (223) comporte un contact électrique configuré pour procurer le contrôle de l’alimentation de la pompe électrique (224).

19. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il comporte un moyen de mobilisation (150) configuré pour établir le transfert du fluide de lavage (103) dans le moyen d’administration (100).

20. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est constitué par un élément unique issu d’injection plastique, réalisé avec un matériau viscoélastique, formant à la fois l’embout de prélèvement (210) et l’élément de maintien (305), et configuré pour être positionné sur l’embout nasal d’administration (110) d’un spray nasal ou celui d’une pipette élastiquement déformable à usage unique.

REVENDICATIONS MODIFIÉES reçues par le Bureau international le 27 mai 2021 (27.05.2021 )

1. Dispositif de recueil à visée nasale comprenant :

- un moyen de prélèvement (200) comportant un réservoir de recueil (201) destiné au recueil de fluide et pourvu par une extrémité d’un embout nasal de prélèvement (210) destiné à être raccordé à une première narine d’un patient, et pourvu par l’autre extrémité d’un moyen d’aspiration (220) configuré pour établir une aspiration par une pompe électrique (224) ou par l’aspiration buccale,

- un moyen d’administration (100) de fluide de lavage à visée nasale pourvu d’un embout nasal d’administration (110) destiné à être raccordé à la seconde narine du patient et comprenant une réserve (101) remplie d’un fluide de lavage (103), caractérisé en ce que le dispositif de recueil à visée nasale comporte :

- un moyen de liaison (300) conçu pour associer et solidariser mécaniquement le moyen d’administration (100) avec le moyen de prélèvement (200), tout en assurant leur autonomie fluidique, et configuré pour procurer une position du moyen d’administration (100) par rapport au moyen de prélèvement (200) telle que la distance entre les axes longitudinaux des embouts nasaux (110, 210) soit comprise entre 8 mm et 20mm,

- un moyen de contrôle (223) positionné à une distance comprise entre 1 mm et 100 cm de la réserve (101) et configuré pour procurer à un opérateur le contrôle du flux d’aspiration dans le moyen d’aspiration (220) par la bouche ou la main et générer dans le moyen de prélèvement (200) une aspiration selon un flux indépendant de celui présent dans le moyen d’administration (100), et caractérisé en ce que la réserve (101) est conçue pour transmettre au fluide de lavage (103), ou à une valve d’administration (120) conçue pour le contenir sous pression, la force manuelle qui lui est appliquée par l’opérateur, et administrer ledit fluide de lavage (103) selon un flux indépendant de celui présent dans le moyen de prélèvement (200), de sorte à procurer un dispositif de recueil à visée nasale destiné à administrer le fluide de lavage (103) dans une narine simultanément ou non à son aspiration par la seconde.

2. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est pourvu d’un élément de maintien (305) configuré pour réaliser une liaison mécanique amovible et/ou mobile avec l’embout nasal d’administration (110) ou avec l’embout nasal de prélèvement (210).

3. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est pourvu d’un élément de maintien (305) configuré pour réaliser une liaison mécanique amovible et/ou mobile avec la réserve (101) ou avec le réservoir de recueil (201).

4. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est réalisé avec un matériau viscoélastique.

5. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un élément de maintien (305) constitué par une pince ou une bague.

6. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un élément de maintien (305), doté de propriétés élastiques, configuré pour procurer l’étanchéité entre la narine et l’embout nasal d’administration (110), l’embout nasal de prélèvement (210) ou la réserve (101).

7. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 6 caractérisé en ce que l’élément de maintien (305) comporte un moyen de butée, telle une collerette, destiné à limiter la pénétration de l’embout nasal d’administration (110) dans la narine.

8. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est doté de propriétés élastiques et configuré pour procurer le maintien de façon étanche de la réserve (101) ou de l’embout nasal d’administration (110).

9. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est doté de caractéristiques mécaniques élastiques configurées pour procurer le transfert de la force manuelle de l’opérateur sur la réserve (101).

10. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un orifice (307) ou un élément de maintien (305) configuré pour maintenir par ajustement l’embout nasal d’administration (110).

11. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est doté de caractéristiques mécaniques lui conférant une mémoire de forme et configuré pour être déformé manuellement afin d’assurer une position variable et stable entre le moyen de prélèvement (200) et le moyen d’administration (100).

12. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) comporte un moyen d’articulation (310) configuré pour procurer une position selon une orientation variable entre le moyen d’administration (100) et celui de prélèvement (200).

13. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est constitué par un élément unique issu d’injection plastique incluant l’embout nasal d’administration (100) et /ou l’embout nasal de prélèvement (200).

14. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen d’administration (100) est constitué par un spray nasal configuré pour administrer le fluide de lavage (103) sous forme de pulvérisation lorsqu’une force manuelle est exercée sur l’embout nasal d’administration (110) formant tête de pulvérisation.

15. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication précédente caractérisée en ce que le spray nasal comporte une pompe mécanique ou une valve d’administration (120) coopérant avec la réserve (101) configurée pour contenir le fluide de lavage (103) sous pression.

16. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de contrôle (223) comporte un contact électrique configuré pour procurer le contrôle de l’alimentation de la pompe électrique (224) et positionné à une distance comprise entre 3mm et 20 cm de la réserve (101) ou de l’embout nasal d’administration (110).

17. Dispositif de recueil à visée nasale selon l’une quelconque des revendications 1 à 13 caractérisé en ce que la réserve (101) ou le réservoir de recueil (201) est constitué(e) par une pipette à usage unique pré remplie de façon stérile du fluide de lavage (103) et déformable élastiquement sous l’effet d’une force ou d’une pression manuelle qui lui est appliquée directement par l’opérateur de manière transversale.

18. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen d’aspiration (220) comporte un moyen de détection de flux (230) configuré pour asservir le fonctionnement de la pompe électrique (224) à la présence d’un flux d’air généré par la bouche de l’opérateur dans le moyen de contrôle (223).

19. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce qu’il comporte un moyen de mobilisation (150) configuré pour établir le transfert du fluide de lavage (103) dans le moyen d’administration (100).

20. Dispositif de recueil à visée nasale selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de liaison (300) est constitué par un élément unique issu d’injection plastique, réalisé avec un matériau viscoélastique, configuré pour former à la fois l’embout de prélèvement (210) et l’élément de maintien (305), et destiné à être positionné sur l’embout nasal d’administration (110) d’un spray nasal ou celui d’une pipette élastiquement déformable à usage unique.

Description:
Description

Titre de l’invention : Dispositif de recueil à visée nasale

La présente invention concerne un dispositif conçu pour administrer et prélever un fluide de lavage, chargé ou non de substances, dans la sphère ORL.

Il est destiné à l’hygiène, à l’irrigation, au recueil et à l’analyse biologique des prélèvements ainsi qu’au traitement et au soin des fosses nasales, et plus particulièrement au désencombrement de celles du jeune enfant ou d’une personne handicapée en faisant office de mouche -bébé irrigateur.

L'accumulation des mucosités dans les fosses nasales d'un enfant est problématique car elle l'empêche de respirer normalement (c'est particulièrement vrai pour le bébé de moins d'un an qui ne sait pas respirer par la bouche). De plus, leur stagnation favorise la prolifération bactérienne avec le risque d'une contamination étendue à toute la sphère ORL (otite par exemple).

L'évacuation des mucosités chez le jeune enfant jusqu'à trois ans, âge où il a généralement acquis une autonomie dans le geste du mouchage, peut s'effectuer avec un mouche-bébé. Le soin consiste à générer une dépression dans une narine afin d'en extraire les mucosités qui entravent le flux respiratoire.

Il existe différents types de mouche-bébé :

- le mouche-bébé par aspiration buccale, comportant un tuyau raccordé à la bouche de l'utilisateur, un embout nasal et un réservoir destiné à recueillir les mucosités extraites de la narine sous l'effet de l'aspiration de l'utilisateur. Il peut également comporter un filtre pour prévenir le passage des mucosités dans le tuyau d'aspiration.

- le mouche-bébé à poire déformable. Après déformation par l'utilisateur, le retour en position d'un élément élastique génère une aspiration afin d'extraire les mucosités et les recueillir dans un réservoir.

- le mouche-bébé électrique qui par le biais d'une pompe électrique génère une dépression permettant de recueillir les mucosités dans un réservoir.

Ces dispositifs sont largement utilisés, cependant il faut reconnaître qu'en cas d'obstruction sévère ou de mucosités sèches, le résultat n'est pas toujours au rendez-vous. De plus, une utilisation trop fréquente d'un dispositif d'aspiration sans humidification des fosses nasales conduit à leur irritation. Pour cette raison, l’aspiration dans la narine est souvent précédée d’une pulvérisation ou d’une instillation de sérum physiologique, ce qui nécessite cependant d’introduire successivement dans chaque narine l’embout du flacon, puis l’embout d’aspiration, opérations qui prennent du temps et contribuent à l’énervement de l’enfant.

L’administration d’un liquide dans une narine et son aspiration par l’autre est une thérapeutique connue sous le nom de "méthode de déplacement de Proetz" et consiste à administrer dans une première narine le liquide avec une pipette maintenue dans une main et ensuite de le prélever dans la seconde narine par le biais d'une source d'aspiration électrique maintenue dans l'autre main et généralement asservie à une commande au pied. Le soin nécessite beaucoup de précautions de la part de l'utilisateur car il est indispensable, sous peine de graves traumatismes, de contrôler la valeur de la dépression appliquée dans la sphère ORL du patient. En outre, pour que la dépression puisse s'établir, il est nécessaire que le patient maintienne le voile du palais étanche (par exemple en prononçant le phonème "KéKéKé"), isolant ainsi le rhinopharynx de la gorge. Par le fait, cette méthode n'est pas applicable aux enfants de moins de 4 ans, ou aux personnes handicapées, incapables d'obturer volontairement leur voile du palais.

Différents documents décrivent des dispositifs permettant d’irriguer les deux narines simultanément.

Le document GB 178630 décrit un dispositif d’administration comprenant, raccordés à un réservoir commun :

-Un moyen d’administration, raccordable de façon étanche à une narine de l’utilisateur et apte à contenir un liquide et,

-Un moyen de prélèvement, raccordable de façon étanche à la seconde narine de l’utilisateur,

-Un moyen d’entrée connecté à la bouche de l’utilisateur.

Avec ce dispositif, la solution liquide est administrée dans une narine par action de la pression délivrée par le souffle de l’utilisateur, et son excédent parvenant à l’autre narine retourne au réservoir par le moyen de prélèvement. Le fait de souffler obture automatiquement le voile du palais, ainsi le liquide ne passe pas dans la gorge. Le dispositif fonctionne donc sans aspiration et en circuit fermé, ce qui conduit à obtenir un débit de prélèvement identique au débit d’administration et, de plus, subordonné à ce dernier.

Il est cependant impossible d’appliquer un tel dispositif à un bébé ou à une personne handicapée, puisque dans l’incapacité de souffler volontairement ou de fermer le voile du palais. Le document EP 2389918 déposé au nom de la demanderesse ainsi que le brevet FR 3 016 125 A 1 décrivent un dispositif administrant un liquide dans une première narine tout en le prélevant par l’autre grâce à la mobilisation d’un moyen de séparation qui peut être constitué par le piston d’une seringue ou par une membrane déformable. Ce dispositif fonctionne en circuit fermé, sans source d'aspiration externe, ce qui permet, par un phénomène de tension de surface, de limiter la pénétration de liquide dans la gorge, en particulier chez les enfants, à condition toutefois d’avoir une étanchéité parfaite au niveau des narines, ce qui n’est pas toujours simple à obtenir si l’enfant se débat. En outre, l’administration de liquide est subordonnée à un transfert de fluide dans le moyen de prélèvement, ce qui prive l’utilisateur de la possibilité d’administrer le liquide puis de suspendre l’opération pendant la phase d’aspiration.

Le document FR 2 960423 Al décrit un dispositif conçu pour administrer un liquide dans les fosses nasales par le biais d’un élément configuré pour produire un mouvement mécanique interactif entre un circuit d’administration et celui de prélèvement.

Les flux d’administration et d’aspiration étant liés, le dispositif ne permet pas d’avoir une administration de fluide autonome.

Le document FR 2297032 Al décrit un dispositif conçu pour nettoyer et désinfecter les fosses nasales comportant une pompe aspirante-refoulante permettant de faire circuler un liquide dans la sphère ORL en circuit fermé.

Le dispositif ainsi présenté ne permet pas de disposer d’un flux d’administration indépendant de celui d’aspiration.

La démarche du demandeur a donc été de reconsidérer les méthodes traditionnelles de désobstruction ou de recueil à visée nasale et de chercher s’il serait possible d'obtenir un dispositif permettant d'irriguer et d'extraire les éléments présents dans les deux fosses nasales à la fois en permettant à un utilisateur de contrôler chacun des débits indépendamment, avec une seule main, en particulier pour pouvoir être utilisé par un opérateur seul, les deux opérations intervenant de façon simultanée ou décalée temporellement, tout en évitant la pénétration de liquide dans l'arrière gorge quelle que soit la position de la tête du bénéficiaire du soin.

C'est ce que propose l'invention, en utilisant les moyens connus, à savoir:

- un moyen de prélèvement comportant un réservoir de recueil destiné au recueil de fluide et pourvu par une extrémité d’un embout nasal de prélèvement destiné à être raccordé à une première narine d’un patient, et pourvu par l’autre extrémité d’un moyen d’aspiration configuré pour établir dans le moyen de prélèvement une aspiration par le biais d’une pompe électrique ou à partir de celle générée par l’aspiration buccale d’un opérateur, et comportant un moyen de contrôle configuré pour procurer au dit opérateur le contrôle du flux d’aspiration par la bouche ou la main,

- un moyen d’administration de fluide de lavage à visée nasale comprenant une réserve remplie de fluide de lavage et pourvue d’un embout nasal d’administration destiné à être raccordé à la seconde narine du patient, réserve configurée pour transmettre la force manuelle qui lui est appliquée par l’opérateur, au fluide de lavage ou à une valve d’administration conçue pour le contenir sous pression, et administrer le dit fluide de lavage selon un flux indépendant de celui présent dans le moyen de prélèvement.

Le dispositif de recueil à visée nasale selon l’invention comprend en plus un moyen de liaison conçu pour solidariser mécaniquement le moyen d’administration avec le moyen de prélèvement et procurer une position de l’un par rapport à l’autre telle que la distance entre les axes longitudinaux des embouts buccaux corresponde à l’écart entre les deux narines du patient et que le moyen de contrôle occupe un emplacement accessible à la bouche de l’opérateur ou à au moins un des doigts de la main exerçant une force sur la réserve, de sorte à lui permettre, lorsque les embouts nasaux sont placés chacun dans le nez du patient, d’y administrer le fluide de lavage tout en contrôlant le flux d’aspiration dans le moyen de prélèvement.

Ainsi, l'utilisateur peut, d'une seule main, effectuer un soin complet des cavités nasales du patient tout en contrôlant l’administration de fluide de lavage et son prélèvement, les deux opérations, dont les flux sont indépendants, intervenant simultanément ou non. II est intéressant également de pouvoir utiliser le dispositif quelle que soit la position de la tête du patient, le soin pouvant s’effectuer ainsi indifféremment en position couchée ou assise. Le dispositif, de par l’aspiration simultanée, permet d’éviter la pénétration de liquide dans la gorge et par conséquent rend l’opération moins traumatisante pour le patient, facilitant ainsi sa réitération.

Dans une variante d’exécution, le dispositif comporte un tuyau et un embout buccal afin que l’opérateur puisse générer une aspiration buccale. Le dispositif ne nécessite ainsi pas de source d’énergie autre que celle fournie par l’utilisateur. De surcroît, l’aspiration buccale est ici particulièrement bien appropriée car elle permet de générer un flux d’air maîtrisé avec un débit de pointe important, tout en restant dans des valeurs de dépression non dangereuses pour le patient.

Dans une autre configuration, l’aspiration est fournie par une pompe électrique. Ainsi l’utilisateur est dispensé d’aspirer dans le dispositif, l’opération pouvant parfois être incommodante. Cette configuration permet également de pratiquer, chez l’adulte, des opérations d’évacuation d’éléments corporels, telles des croûtes, notamment dans le cas de soins post chirurgicaux. Dans une variante d’exécution, le moyen de liaison est configuré pour procurer une liaison mécanique amovible et stable avec la réserve. Ainsi, le dispositif est particulièrement adapté à utilisation de consommables déjà présents sur le marché, spray nasal ou pipette à usage unique unidose, en procurant leur mise en place de manière rapide et aisée.

Dans une forme d’exécution de l’invention, le dispositif comporte au moins une réserve élastiquement déformable par une pression ou une force manuelle appliquée transversalement, telle une pipette de type unidose initialement remplie de liquide. Ainsi, le liquide contenu dans la pipette est administré directement dans la narine, et une pipette préalablement utilisée fait office de réservoir de recueil jetable.

Dans une variante d’exécution, le moyen d’administration est constitué d’un spray nasal, à pompe manuelle ou comportant une réserve de liquide sous pression associée à une valve d’administration actionnée par appui sur un embout nasal formant tête de pulvérisation. Cette configuration permet l’utilisation d’un accessoire déjà présent sur le marché et conçu pour procéder à de nombreuses administrations de liquide sans intervention de remplacement.

Dans une forme d’exécution de l’invention, la pompe électrique est pilotée par le flux d’air issu de la bouche de l’opérateur, lui offrant ainsi la possibilité de contrôler le flux d’aspiration dans le moyen de prélèvement en soufflant ou en aspirant.

Dans une forme d’exécution préférée de l’invention, un spray nasal de type pressurisé est associé avec un mouche-bébé électrique, offrant ainsi la possibilité à l’opérateur d’utiliser conjointement deux dispositifs autonomes et de combiner leur action pour obtenir un dispositif électrique permettant à l’opérateur de contrôler le flux d’administration du fluide de lavage et celui de son prélèvement avec une seule main,

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description qui suit en référence au dessin annexé, représentant de manière schématique plusieurs formes d’exécution, et dans lequel :

[Fig.l] illustre une forme d’exécution avec l’utilisation d’une réserve de liquide déformable associée à une aspiration buccale.

[Fig.2] représente une variante d’exécution de l’invention utilisant deux pipettes à usage unique de type unidose.

[Fig.3] représente une variante d’exécution dans laquelle le transfert de fluide de lavage dans le moyen d’administration est assuré par un piston.

[Fig.4] illustre une variante d’exécution utilisant un spray à pompe mécanique. [Fig.5] illustre une variante d’exécution avec un spray du type pressurisé.

[Fig.6] illustre une configuration dans laquelle l’aspiration est assurée par une pompe électrique.

[Fig.7] illustre une configuration dans laquelle la commande de la pompe électrique est assurée par la bouche de l’utilisateur.

[Fig.8] illustre une forme d’exécution préférée dans laquelle un spray nasal est associé à une pompe électrique.

Dans la description, les termes patient ou bénéficiaire du soin désignent la personne à laquelle le soin est prodigué. Les termes opérateur ou utilisateur désignent la personne qui prodigue le soin, celle-ci pouvant également pratiquer le soin pour elle-même.

La figure 1 montre le dispositif constitué par un moyen d'administration 100, un moyen de prélèvement 200 et un moyen de liaison 300.

Le moyen d’administration 100 est constitué par une réserve 101, d’administration, déformable par une force ou une pression manuelle et apte à contenir un fluide de lavage 103, chargé ou non de substances de traitement, par exemple un liquide tel que du sérum physiologique, de l’eau thermale ou de l’eau de mer, réserve 101 raccordée dans sa partie supérieure à une narine du bénéficiaire du soin par un conduit d’administration 102 muni à son extrémité d’un embout nasal d’administration 110, de préférence souple et déformable. La réserve 101, avantageusement en matériau viscoélastique, comporte des soufflets latéraux, pour faciliter sa déformation axiale, associés à un élément de déformation 302, situé à sa base et réalisé en matériau non déformable.

Le moyen de prélèvement 200 comporte un réservoir de recueil 201 raccordé à l’autre narine du patient par l’intermédiaire d’un conduit de prélèvement 202 muni à son extrémité d’un embout nasal de prélèvement 210, de préférence souple et déformable et apte à être connecté de façon étanche. Le réservoir de recueil 201 accueille dans sa partie inférieure un obturateur 203 destiné à procurer une fermeture étanche, le dit obturateur 203 comportant un conduit d'aspiration 204 apte à contenir un moyen de filtration 205, par exemple une mousse alvéolée. Un moyen d’aspiration 220 permet d’établir une aspiration dans le moyen de prélèvement 200 à partir de l’aspiration générée par le circuit respiratoire de l’opérateur, en l’occurrence la bouche. Il est constitué par un connecteur 221 en liaison étanche par une extrémité avec la partie inférieure du conduit d’aspiration 204, par exemple par serrage, et raccordé par la seconde extrémité à un tuyau d’aspiration 222 lui-même raccordé à un moyen de contrôle 223, tel un embout buccal, destiné à être connecté à la bouche de l’opérateur ou celle du bénéficiaire du soin. Le moyen de contrôle 223 permet à l’utilisateur de générer et de contrôler par la bouche le flux d’aspiration présent dans le moyen de prélèvement 200.

Le moyen de liaison 300 procure un assemblage solidaire du moyen d'administration 100 et du moyen de prélèvement 200 en associant de manière orientable et amovible deux éléments de liaison 301 par l’intermédiaire d’un moyen d’articulation 310, afin de réunir et immobiliser par ajustement les deux conduits 102 et 202, de sorte que, lorsque l’embout nasal de prélèvement 210 est positionné de façon étanche dans une première narine d’un patient, la position de l’embout d’administration 110 se situe à l’entrée de la seconde narine. Ainsi la distance entre les axes longitudinaux des deux embouts nasaux 110 et 210 correspond à l’écart entre les deux narines du patient, soit à titre d’exemple une distance comprise entre 8 et 20 mm Afin de faciliter le positionnement des embouts nasaux 110 et 210 dans les narines du patient, le moyen d’articulation 310, par exemple une liaison pivot de type rotule, est configuré pour procurer un angle a d’inclinaison entre les deux axes longitudinaux des dits embouts nasaux compris entre 0° et 120 °. Le moyen d’articulation 310 assure une liaison amovible mais stable par un serrage adapté avec chaque élément de liaison 301 permettant à l’opérateur d’orienter manuellement le moyen d’administration 100 par rapport au moyen de prélèvement 200 tout en assurant la stabilité de la position ainsi acquise. Le moyen de liaison 300, et en particulier l’élément de liaison 301 situé à proximité de l’embout nasal d’administration 110, procure une surface d’appui permettant d'assurer la position de deux doigts (index et majeur) et leur appui tandis que le pouce de la même main se positionne sur le bas de la réserve 101, sur l’élément de manipulation 302. Le moyen de liaison 300, par le biais de chaque élément de liaison 301 solidarise et positionne les moyens 100 et 200 l’un par rapport à l’autre, et par conséquent procure un emplacement de la réserve 101 par rapport au moyen de contrôle 223 selon une distance D et une orientation correspondant à celles de la main de l’opérateur par rapport à sa bouche de sorte que lorsqu’il tient la réserve 101 dans une main, le moyen de contrôle 223 occupe une position accessible à sa bouche. De par sa longueur, le tuyau d’aspiration 222 est à même de procurer une position du moyen de contrôle 223 par rapport à la réserve 101 correspondant au maximum à la distance entre la bouche de l’opérateur et celle de sa main lorsque le bras est tendu, soit à titre indicatif une distance comprise entre 1 mm et 100 cm.

Le moyen de liaison 300, de par sa conception, réalise un dispositif de recueil à visée nasale comportant un espace libre autour de la réserve 101 et procure une zone d’appui sur la dite réserve 101 accessible à au moins un doigt de la main de l’utilisateur afin qu’il puisse exercer une force manuelle en vue de la déformer et d’administrer le fluide de lavage 103. Le moyen de liaison est conçu pour associer mécaniquement le moyen d’administration 100 et celui de prélèvement 200 tout en leur assurant leur autonomie d’un point de vue fluidique. Le flux d’administration dans le moyen d’administration 100 est par conséquent indépendant de celui d’aspiration dans le moyen de prélèvement 200 et inversement.

Après avoir rempli la réserve 101 avec le fluide de lavage 103 approprié et en maintenant le patient en position favorable avec son bras ou sa main libre dans le cas d’un usage pédiatrique, l'opérateur positionne son autre main sur le dispositif, pouce sur l’élément de déformation 302, index et majeur sur l’élément de liaison 301, de façon similaire au positionnement des doigts sur une seringue. Le moyen de contrôle 223 maintenu entre les lèvres, il met en place ensuite l’embout nasal de prélèvement 210 de façon étanche dans une narine du patient ainsi que l’embout nasal d’administration 110 dans l’autre, sans autre appui externe. La force manuelle appliquée par l’opérateur sur la réserve 101 la déforme et est transmise au fluide de lavage 103 pour l’administrer dans la narine correspondante. Simultanément ou après avoir suspendu sa délivrance, l’opérateur génère un flux d’aspiration dans le moyen de prélèvement 200 par une aspiration buccale appliquée au moyen d’aspiration 220 par le biais du moyen de contrôle 223 afin de recueillir le fluide de lavage 103 dans le réservoir de recueil 201, éventuellement chargé de mucosités en provenance des cavités nasales, ceci sans être obligé de changer la position de ses doigts sur le dispositif. Il peut recommencer le soin à loisir sans changement de position. Il a en outre la possibilité de doser précisément le débit et la quantité du fluide de lavage 103 administré en variant la force manuelle exercée sur la réserve 101, séparément ou de façon simultanée à l’aspiration, le flux d’administration du liquide étant indépendant de celui de l’aspiration et inversement. L’opérateur, en modulant la force de l’aspiration générée par son système respiratoire, contrôle avec sa bouche et par le biais du moyen de contrôle 223, le flux d’aspiration dans le moyen de prélèvement 200 pour l’adapter au soin.

Si le débit de prélèvement est suffisant, le soin est efficace quelle que soit la position de la tête du patient car en s’opposant à la gravité du fluide de lavage 103, il l’empêche de pénétrer dans la gorge. Le maintien de l'aspiration après la phase d'administration permet d'évacuer le liquide résiduel correspondant au volume des fosses nasales.

Une autre forme d’exécution est illustrée par la figure 2 dans laquelle le moyen d’administration 100 est une réserve constituée par une pipette à usage unique de type pipette unidose, de conception par ailleurs bien connue, formant à la fois la réserve 101 et l’embout nasal d’administration 110, pipette déformable élastiquement par une force ou une pression manuelle appliquée transversalement sur ses parois, c'est-à-dire selon une force dont la composante principale est perpendiculaire à l’axe de sa réserve, et pré remplie de façon stérile du fluide de lavage 103 à administrer. Le réservoir de recueil 201 est également constitué par une pipette unidose, préalablement utilisée et dont l’orifice a été agrandi, par exemple par coupure ou par l’introduction d’une tige de diamètre supérieur, afin de faciliter le passage des mucosités. Le conduit d’aspiration 204 comporte un moyen d’étanchéité 208 apte à perforer le fond du réservoir de recueil 201 (la pipette unidose), tel un trocart, et à même de procurer un raccordement étanche avec ce dernier. Le moyen de filtration 205 est positionné dans le conduit d’aspiration 204, celui-ci étant obturé par l’obturateur 203. Ce dernier est une pièce issue d’injection plastique comportant également le connecteur 221 lui-même raccordé de façon étanche au tuyau d’aspiration 222 et au moyen de contrôle 223, ici un embout buccal.

Le moyen de liaison 300, avantageusement monobloc et en matériau viscoélastique, comporte deux éléments de maintien 305, tels des pinces à clipper, clips issus de moulage, bagues ou anneaux élastiques, aptes à procurer une liaison mécanique, avantageusement amovible, avec chaque moyen 100 et 200, par le biais, dans cette configuration, respectivement de la réserve 101 et du réservoir de recueil 201 afin de pouvoir les mettre en place ou les sortir tout en les maintenant solidaires du dit moyen de liaison 300 pendant le soin. Ce dernier comporte également un élément d’arrêt 306 configuré ici pour bloquer la translation du moyen de prélèvement 200. On notera que les éléments de maintien 305 sont conçus également pour procurer une liaison mécanique assurant la mobilité entre les deux moyens 100 et 200 afin de faire varier leur position respective, et par conséquent celle de la réserve 101, par exemple par glissement, tout en offrant, par un serrage suffisamment ferme, un maintien et la stabilité de la position une fois celle-ci obtenue. Le dispositif de recueil à visée nasale ainsi agencé procure un espace libre autour de la paroi déformable de la réserve 101 accessible à au moins un doigt de l’opérateur afin qu’il puisse exercer une force manuelle et la déformer.

L’opérateur désopercule la pipette unidose constituant la réserve 101, l’insère dans le moyen de liaison 300, après avoir pris soin de procéder à la mise en place d’une pipette unidose, vide, sur le conduit d’aspiration 204 en l’appuyant vers le bas pour que sa partie inférieure soit transpercée par le moyen d’étanchéité 208. Par une force ou une pression manuelle contrôlée et appliquée transversalement sur la réserve 101, il la déforme. La force ou la pression manuelle est ainsi transmise au fluide de lavage 103 pour l’administrer dans la narine du patient et procéder au soin tel que décrit précédemment.

L’élément de maintien 305 est réalisé en matériau viscoélastique lui conférant des caractéristiques mécaniques, et particulièrement des propriétés élastiques, permettant d’assurer le transfert de la force manuelle qui lui est appliquée par l’opérateur sur la réserve 101. Sa forme est adaptée à celle de la réserve 101. Dans une variante de réalisation non illustrée, l’élément de maintien 305 qui permet le positionnement de la réserve 101 se présente sous l’aspect d’une pince comportant à la base d’au moins une de ses branches une zone transversale de moindre épaisseur lui conférant des caractéristiques et propriétés mécaniques de souplesse et de flexibilité. Comme précédemment, l’élément de maintien 305 est conçu pour procurer le transfert de la force manuelle de l’opérateur sur la réserve 101.

On notera que le moyen de liaison 300 de par son agencement procure une surface d’appui ou donne accès à une zone d’appui sur la réserve 101 permettant à l’opérateur de tenir et d’utiliser le dispositif seulement avec deux doigts de la même main.

Il peut tenir le dispositif en positionnant un doigt sur le moyen de liaison 300, en l’occurrence un des éléments de maintien 305, et simultanément appuyer sur la réserve 101 avec un second doigt de la même main. Ainsi, le moyen de liaison 300 comporte une surface d’appui accessible à au moins un doigt de la main de l’opérateur exerçant une force sur la réserve 101.

Il peut aussi tenir et faire fonctionner le dispositif en positionnant les deux doigts d’une même main sur l’élément de maintien 305, celui-ci procurant de par ses propriétés élastiques le maintien du moyen d’administration 100 par le biais de la réserve 101 ainsi que le transfert de la force ou la pression manuelle de l’opérateur.

Dans un mode de réalisation non illustré, l’élément de maintien 305 se présente sous l’aspect d’une bague, d’un manchon, d’une collerette ou d’un anneau réalisé en matériau viscoélastique configuré pour être positionné sur l’embout nasal d’administration 110, l’embout nasal de prélèvement 210 ou encore la réserve 101. L’élément de maintien 305, de par ses propriétés élastiques ou ses dimensions adaptées, procure un serrage assurant le maintien du moyen de prélèvement 200 par le biais de l’embout nasal de prélèvement 210 ou du réservoir de recueil 201 et celui du moyen d’administration 100 par le biais de l’embout nasal 110 ou de la réserve 101. D peut ainsi s’adapter à divers profils d’embouts nasaux d’administration ou de modèles de réserve. La liaison mécanique obtenue permet l’ajustement de la position entre les moyens 100 et 200 en autorisant le glissement et la rotation de chaque embout nasal et/ou de la réserve 101.

Dans une variante non illustrée du mode de réalisation précédent, l’élément de maintien 305 se présente sous l’aspect d’un capuchon, d’une collerette ou d’un manchon formant de par leurs propriétés élastiques un moyen d’étanchéité. L’élément de maintien 305 est configuré pour procurer une surface de contact avec le nez permettant d’assurer ou de renforcer l’étanchéité au niveau de la narine lorsqu’il est positionné sur l’embout nasal d’administration 100 ou celui de prélèvement 200, particulièrement lors de l’utilisation d’une pipette à usage unique présentant parfois des embouts agressifs. Avantageusement, l’élément de maintien 305 forme un embout nasal souple, élastique et déformable, qui maintient et recouvre, au moins en partie, l’embout nasal 110 ou 210 ou bien encore la réserve 101 en procurant également une liaison mécanique étanche avec ces éléments.

La figure 3 illustre une configuration dans laquelle la réserve 101, d’administration, tel un corps de seringue, permet le déplacement d’un moyen de mobilisation 150 apte à générer le transfert du fluide de lavage 103 dans le moyen d’administration 100. Le moyen de mobilisation 150 est constitué par un piston 155 lié solidairement à une tige 152 coulissant dans un palier 151 ménagé dans la partie inférieure de la réserve 101 à des fins de guidage, le dit moyen de mobilisation 150 disposant, pour être actionné, d’un élément de manipulation 153 destiné à permettre l’appui du pouce.

Un ajutage 104, tel un gicleur, apte à administrer le fluide de lavage 103 sous forme de pulvérisation, de gouttelettes ou de jets fins, est positionné dans le conduit d’administration 102, avantageusement à proximité de l’embout nasal d’administration 110. Le moyen d’administration 100 se présente donc sous la forme d’une seringue, avantageusement pré remplie du fluide de lavage 103.

L’opérateur exerce une force manuelle sur l’élément de manipulation 153 pour la transmettre au fluide de lavage 103 et ainsi administrer ce dernier sous forme de fines gouttelettes pour pouvoir le prélever, éventuellement en association avec des mucosités, par aspiration buccale via le moyen de contrôle 223.

Selon le diamètre de l’ajutage 104, le moyen de mobilisation 150, à l’identique d’une seringue, permet d’aspirer le fluide de lavage 103 par l’embout nasal d’administration 110, à partir d’un récipient annexe, pour ensuite le délivrer au patient. Il permet ainsi d’établir le transfert du fluide de lavage 103 dans le moyen d’administration 100, soit par aspiration, soit par administration.

La figure 4 illustre une forme d’exécution dans laquelle le moyen d’administration 100 est constitué par un dispositif apte à délivrer le fluide de lavage 103 contenu dans la réserve 101 sous forme de pulvérisation, de gouttelettes ou de jets fins, tel un spray nasal à pompe mécanique. Celui-ci est un dispositif mécanique comportant une pompe mécanique actionnée par pression manuelle et configurée pour administrer le fluide de lavage 103 lorsqu’une force manuelle est exercée simultanément sur la réserve 101 et l’embout nasal d’administration 110, ce dernier faisant également office de tête de pulvérisation. Ces dispositifs sont de conception connue par ailleurs et d’utilisation répandue. Ceux-ci comportent donc un embout nasal d’administration 110 formant la tête de pulvérisation et comportant éventuellement un ajutage 104, une pompe mécanique comportant clapets et ressorts et une réserve 101 remplie du fluide de lavage 103.

L’élément de liaison 300 comporte un orifice 307 apte à permettre le passage et maintenir par ajustement l’embout nasal d’administration 110. L’orifice 307 procure une liaison rotative avec l’embout nasal d’administration 110 et par conséquent avec le moyen d’administration 100 par rapport au moyen de liaison 300, et permet, par le fait, de modifier la position spatiale du moyen de prélèvement 200 par rapport à celle du moyen d’administration 100, ainsi que celle de l’embout nasal d’administration 110 par rapport à celle de l’embout nasal de prélèvement 210. Le moyen d’administration 100 se positionne indifféremment à droite ou à gauche du moyen de prélèvement 200 afin d’être utilisé par un opérateur droitier ou gaucher.

Le moyen de liaison 300 comporte un élément de liaison 301 configuré pour prendre une forme et la garder afin de modifier et maintenir la position des deux moyens 100 et 200, et par conséquent des deux embouts nasaux 110 et 210, l’un par rapport à l’autre. Pour y parvenir, il est constitué par une bandelette comportant deux fils métalliques incorporés dans un matériau viscoélastique, l’ensemble lui conférant ainsi une mémoire de forme. Il possède des caractéristiques mécaniques lui procurant la capacité à être déformé par l’utilisateur, manuellement et sans l’aide d’outils, tout en gardant tout au long du soin la position ainsi obtenue.

Le moyen de liaison 300 comporte aussi un élément d’appui 308 positionné sur l’élément de liaison 301, en périphérie de l’embout nasal d’administration 110, configuré pour procurer une zone d’appui destinée au positionnement et à l’appui d’au moins un doigt de la main de l’opérateur exerçant une force sur la réserve 101, en l’occurrence l’index et/ou le majeur dans cette configuration. L’élément d’appui 308 est réalisé avantageusement en matériau viscoélastique destiné à améliorer l’adhérence du support.

Après avoir déformé le moyen de liaison 300 à sa convenance, l’utilisateur positionne les deux moyens 100 et 200 et plus particulièrement les deux embouts nasaux 110 et 210 pour qu’ils s’adaptent bien aux narines du patient. Il positionne l’index et le majeur sur l’élément d’appui 308, solidaire de l’embout nasal d’administration 110, et il exerce une force manuelle, opposée à celle exercée par l’index et le majeur, par le biais de son pouce sur la partie inférieure de la réserve 101, ce qui a pour effet d’actionner la pompe mécanique du spray nasal et de délivrer une dose de fluide de lavage 103 sous forme de gouttelettes ou de jets fins. La figure 5 illustre une variante de la configuration précédente dans laquelle le moyen d’administration 100 est un spray nasal du type pressurisé, comportant une réserve 101, généralement réalisée avec un matériau métallique, apte à contenir le fluide de lavage 103 initialement conditionné sous pression, et coopérant avec une valve d’administration 120 configurée pour contenir le dit fluide de lavage 103 sous pression et l’administrer lorsqu’elle est actionnée par la force manuelle de l’opérateur exercée à la fois sur l’embout nasal d’administration 110, constituant la tête de pulvérisation et incluant éventuellement un ajutage 104, et à l’encontre de la réserve 101. Ces dispositifs sont de conception connue par ailleurs et d’utilisation répandue.

Le moyen de liaison 300 est constitué de deux éléments de maintien 305, par exemple deux pinces du type clip, assemblés tête bêche et destinés à maintenir de façon amovible, par un serrage adapté, le moyen d’administration 100 par le biais de l’embout nasal 110 et celui de prélèvement 200 par le biais du réservoir de recueil 201. Les deux éléments de maintien 305, et par conséquent le moyen de liaison 300, forment avantageusement une seule et même pièce issue de moulage. Selon qu’il est droitier ou gaucher, l’opérateur positionnera le moyen de prélèvement 200 à gauche ou à droite du moyen d’administration 100. L’opérateur positionne la réserve 101 dans une main et la serre entre sa paume et au moins un doigt, tout en plaçant un autre doigt de la même main, l’index ou le majeur de préférence, en appui sur l’embout nasal d’administration 110. En exerçant une force manuelle à l’encontre de ces deux points d’appui, il procède à l’administration du fluide de lavage 103.

On notera que le moyen de liaison 300 pourrait de la même façon être solidaire de l’embout nasal de prélèvement 210 par le biais d’un premier élément de maintien 305, le second assurant le maintien de l’embout nasal d’administration 110 ou de la réserve 101.

Le moyen de liaison 300 peut se présenter également sous l’aspect d’une pièce ou d’un élément unique issu d’injection plastique incluant l’embout nasal d’administration 110 et /ou l’embout nasal de prélèvement 210.

Comme décrit précédemment, l’élément de maintien 305 peut se présenter sous l’aspect d’une bague élastique se fixant sur l’embout nasal d’administration 110, notamment sur la partie tubulaire de la tête de pulvérisation, ou bien d’un manchon formant un moyen de butée, telle une collerette de préférence élastique, procurant, lorsqu’il est positionné sur l’embout nasal d’administration 110, son recouvrement et réalisant ainsi une étanchéité renforcée au niveau de la narine. L’élément de maintien 305 fait alors office alors de « sur-embout nasal », permettant une protection hygiénique de l’embout nasal d’administration 110. Le moyen de butée procure en outre une limitation de la pénétration de l’embout nasal d’administration 110 à l’intérieur de la narine afin d’éviter tout risque de blessure.

Dans une forme de réalisation non illustrée, le moyen de liaison 300 est constitué en partie par l’embout nasal de prélèvement 210. H est conçu par un élément unique issu d’injection plastique, réalisé avec un matériau viscoélastique, comportant à la fois l’embout de prélèvement 210 et l’élément de maintien 305. Ce dernier, par exemple un manchon, est configuré pour être positionné sur l’embout nasal d’administration 110, particulièrement sur l’extrémité de la tête de pulvérisation d’un spray nasal du type pressurisé comme décrit précédemment, ou sur celui d’une pipette élastiquement déformable à usage unique, tout en assurant leur maintien. Dans le cas de la pipette, le moyen de liaison 300 procure de par ses propriétés élastiques le recouvrement et le maintien, au moins en partie, de la réserve 101 puisque confondue avec l’embout nasal d’administration 110, éventuellement selon une liaison étanche. L’embout nasal de prélèvement 210 est raccordé au réservoir de recueil 201, lui-même connecté à un embout buccal par le biais d’un tuyau d’aspiration. Le moyen de liaison 300 procure ainsi un assemblage de réalisation simple entre un dispositif d’administration de liquide existant et le réservoir de recueil d’un mouche bébé par aspiration buccale.

La figure 6 illustre une configuration dans laquelle l’aspiration est générée par un moyen d’aspiration 220 constitué d’un corps 228 abritant une pompe électrique 224 alimentée par une source d’énergie 229, telles des piles. La pompe électrique 224 comporte dans sa partie supérieure un tuyau d’aspiration 222 destiné à être connecté au connecteur 221. La pompe électrique 224 comporte également un canal de refoulement 226, latéral, débouchant à l’air libre. Le moyen d’aspiration 220 comporte aussi un moyen de contrôle 223, par exemple un élément de pilotage tel un interrupteur à contact électrique du type poussoir, destiné à procurer à l’opérateur le contrôle du flux d’aspiration par le contrôle de l’alimentation de la pompe électrique et configuré pour opérer la mise en route ou l’arrêt de la pompe électrique 224 en établissant ou interrompant la connexion électrique avec la source d’énergie 229. Le moyen d’aspiration 220 est de conception par ailleurs bien connue, et avantageusement, il correspond à une pompe de mouche bébé électrique apte à générer une dépression pneumatique, limitée à - 500 mb afin d’éviter d’éventuels barotraumatismes.

Le moyen de liaison 300 est assemblé de façon solidaire par tout élément de fixation approprié sur la partie supérieure du moyen d’aspiration 220. De manière avantageuse, il fait partie intégrante du corps 228. Il est apte aussi à maintenir de façon solidaire le moyen d’administration 100 par la base de la réserve 101 et le moyen de prélèvement 200 par le biais de l’obturateur 203, l’ensemble ainsi formé constituant un dispositif tenant dans une main. Le moyen de contrôle 223 est positionné par rapport à la réserve 101 selon une distance D et une orientation telle que son emplacement est accessible à au moins un doigt de G utilisateur, par exemple l’index ou le majeur, tandis qu’un autre de la même main, par exemple le pouce exerce une force sur la réserve 101. A titre indicatif, la distance D entre la réserve 101 et le moyen de contrôle 223 est comprise entre 1 mm et 20 cm, espacement correspondant à l’écartement maximal entre le pouce et l’extrémité du majeur. Ainsi, l’utilisateur contrôle avec une seule main le flux d’aspiration qu’il peut établir dans le moyen de prélèvement 200 à tout moment du soin, simultanément ou séparément de l’administration de liquide, le flux d’aspiration étant indépendant de celui d’administration et inversement.

La figure 7 illustre une variante de la configuration précédente dans laquelle le moyen d’aspiration 220 comporte un moyen de détection du flux 230, tel un capteur de débit ou de pression, configuré pour piloter un contact électrique en fonction du flux d’air ou de la pression pneumatique qui lui est appliqué. Le moyen de détection du flux 230 est raccordé au moyen de contrôle 223, tel un embout buccal, par l’intermédiaire d’un tuyau de détection 227. La position occupée par le moyen de contrôle 223 par rapport à la réserve 101 correspond à un emplacement accessible à la bouche de l’opérateur lorsque une de ses mains est en appui sur la réserve 101. Le contact électrique du moyen de détection de flux 230 est connecté à la pompe électrique 224.

Lorsque l’opérateur aspire ou souffle au travers du moyen de contrôle 223 positionné entre ses lèvres, il génère un flux d’air dans le tuyau de détection 227 et commande, par l’intermédiaire du moyen de détection du flux 230, le pilotage de la pompe 224. Cette dernière, en étant asservie au flux d’air produit par l’opérateur, établit un flux d’aspiration dans le moyen de prélèvement 200.

La figure 8 illustre une forme d’exécution préférée de l’invention dans laquelle le moyen d’administration 100 est constitué par un spray nasal de type pressurisé comportant un embout nasal d’administration 110 constituant la tête de pulvérisation et configuré pour actionner par appui manuel une valve d’administration 120 coopérant avec une réserve 101 de fluide de lavage 103 initialement conditionné sous pression afin de l’administrer sous forme de pulvérisation.

Le moyen de prélèvement 200 comporte un moyen d’aspiration 220 muni d’une pompe électrique 224 logée dans un corps 228 et un réservoir de recueil 201 muni d’un embout nasal de prélèvement 210.

Le moyen de liaison 300 solidarise le moyen d’administration 100 et celui de prélèvement 200 en procurant avec chacun d’eux une liaison amovible par l’intermédiaire d’un moyen de maintien 305, par exemple une pince en matériau viscoélastique dotée de propriétés mécaniques lui permettant d’assurer un maintien stable des moyens d’administration et de prélèvement. Un moyen d’arrêt 306 permet le blocage en translation du moyen d’administration 100 en réalisant un appui sur le bas de la réserve 101. Le moyen de maintien 305 autorise également la rotation de la réserve 101, et par conséquent son orientation, afin d’ajuster plus précisément le positionnement de l’embout nasal d’administration 110. Le moyen de maintien 305 est configuré pour positionner l’embout nasal d’administration 110 selon un emplacement accessible à l’index ou au majeur de la main exerçant une force sur la réserve 101 et pour positionner le moyen de contrôle 223 selon un emplacement accessible au pouce de cette même main. Le moyen de contrôle 223 est donc positionné sur le moyen de liaison 300 selon un emplacement tel que l’embout nasal d’administration 110 est accessible à l’extrémité distale de l’index ou du majeur de la main exerçant une force sur la réserve 101 tandis que le moyen de contrôle 223 est accessible au pouce de cette même main. A titre indicatif, la distance D entre le moyen de contrôle 223 et l’embout nasal d’administration 110 est comprise entre quelques mm et 20 cm.

L’opérateur saisit le dispositif de recueil ainsi constitué avec une seule main positionnée simultanément sur la réserve 101 et le moyen de liaison 300 et place les deux embouts nasaux 110 et 210, déjà convenablement orientés par l’agencement du dispositif, chacun dans une narine du patient. Il administre le fluide de lavage 103 par appui manuel, via la dernière phalange de l’index ou du majeur positionnée sur l’embout nasal d’administration 110 tandis qu’il place son pouce sur le moyen de contrôle 223 pour générer une aspiration dans le moyen de prélèvement 200.

Bien entendu, le moyen de liaison 300 a la possibilité d’être agencé de manière à ce que n’importe quel couple de doigt de la main exerçant une force sur la réserve 101 soit à même d’être en contact et d’exercer un appui simultanément sur l’embout nasal d’administration 110 et sur le moyen de contrôle 223. L’emplacement de l’embout nasal d’administration 110 correspond donc à celui occupé par un des doigts de la main exerçant une force sur la réserve 101 tandis qu’un autre des doigts de cette main est placé sur le moyen de contrôle 223.

Il ressort de ce qui précède que le dispositif selon l’invention est destiné à faciliter le traitement, et plus particulièrement l'irrigation et l'extraction des mucosités chez un patient, en offrant à un opérateur seul la possibilité de prodiguer un soin complet des cavités nasales. Il trouve également sa place dans le recueil des prélèvements à des fins d’analyse biologique, par exemple pour détecter la présence de virus ou de bactéries présents dans la sphère ORL. L’opération s’effectuant à domicile, elle offre une approche économique en limitant les coûts liés aux déplacements et aux équipements de protection.