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Title:
NEBULIZER SYSTEM FOR FRESHENING THE AIR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/177805
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a nebulizer device (40) comprising: an acoustic focusing nebulizer nozzle (4) provided with at least one opening (14) for the intake of liquid and a liquid-outlet opening (15) and, on the side opposite the outlet opening (15), a ceramic piezoelectric component (1) which can emit acoustic waves into the liquid and create a mist (19) of droplets (18) of the liquid; a collection reservoir (6) which supplies the nozzle (4) with liquid; a circulation pump (10) connected to the collection reservoir (6) and to the nozzle (4) by means of the at least one intake opening (14) provided in the nozzle (4), the circulation pump (10) being able to generate in the nozzle (4) a liquid pressure sufficient to maintain a liquid jet (17) emerging via the outlet opening (15) of the nozzle (4); and a pressurizing chamber (5) through which passes the liquid emerging from the circulation pump (5) before entering the nozzle (4). The nebulizing device is characterized in that the volume (V5) of the upper part of the pressurizing chamber (5) at a liquid level which is higher than the highest of the following three points: the highest water-intake opening (14) of the nozzle, the upper edge of the outlet opening (15) of the nozzle (4), the highest point of the ceramic piezoelectric component (1), is at least twice (preferably at least six or even more times, preferably at least twelve times) the volume (V4) of the nozzle (4).

Inventors:
GSCHWIND MICHEL (FR)
RICHARD FRÉDÉRIC (FR)
SABRAOUI ABBAS (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/051025
Publication Date:
November 06, 2014
Filing Date:
April 29, 2014
Export Citation:
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Assignee:
ARECO FINANCES ET TECHNOLOGIE ARFITEC (FR)
International Classes:
A47F3/00; B05B17/06; B05B7/00; B60H3/02; F24F6/14; B05B12/08
Domestic Patent References:
WO2011039487A12011-04-07
Foreign References:
FR2788706A12000-07-28
FR2787352A12000-06-23
EP0931595A11999-07-28
EP0691162A11996-01-10
FR2716415A11995-08-25
EP0691162A11996-01-10
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIDT, MARTIN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif de nébulisation (40) comportant

a) une buse (4) de nébulisation pourvue d'au moins un orifice (14) d'admission de liquide et d'au moins un orifice de sortie de liquide (15), et au côté opposé dudit orifice de sortie (15) un élément piézo-électrique (1 ) apte à émettre des ondes acoustiques dans ledit liquide,

et la section transversale de ladite buse (4) présentant un rétrécissement progressif en direction dudit premier orifice de sortie (15), de manière à ce que dans ladite buse (4) les ondes acoustiques soient focalisées pour créer un brouillard (19) de gouttelettes (18) dudit liquide ;

b) un réservoir de collecte (6) qui alimente ladite buse (4) en liquide ;

c) une pompe (10) dite « pompe de circulation » reliée d'une part au réservoir de collecte (6) et d'autre part à ladite buse (4) par le au moins un orifice (14) d'admission aménagé dans ladite buse (4), ladite pompe de circulation (10) étant apte à générer dans ladite buse (4) une pression de liquide suffisante pour maintenir un jet de liquide (17) sortant par ledit orifice de sortie (15) de la buse (4) ;

d) une chambre de mise en pression (5) qui est traversée par le liquide sortant de la pompe de circulation (5) avant son entrée dans ladite buse (4), ledit dispositif de nébulisation étant caractérisé en ce que le volume (V5) de la partie supérieure de la chambre de mise en pression (5) se situant à un niveau de liquide supérieur au plus haut des trois points suivants : l'orifice (14) d'admission d'eau de la buse situé le plus haut, le bord supérieur de l'orifice (15) de sortie de la buse (4), le point le plus haut de la céramique (1 ), est au moins deux fois (de préférence au moins six fois et encore plus préférentiellement au moins douze fois) plus grand que le volume (V4) de la buse (4).

Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la section transversale de ladite buse (4) présente un rétrécissement tel que les ondes acoustiques soient focalisées au niveau dudit orifice de sortie (15).

Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la somme des surfaces des orifices d'admission (14) est supérieure, et de préférence au moins trois fois supérieure, à la section de l'orifice de sortie (15).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'axe longitudinal de ladite buse (4) forme un angle d'inclinaison a par rapport à l'horizontale qui se situe entre 0° et 45°, de préférence entre 0° et 30° et encore plus préférentiellement entre 5° et 20°.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une plaque de stabilisation (16) du niveau de liquide, disposée horizontalement, verticalement ou en biais, comportant chacune au moins une ouverture (20) et/ou formant au moins une ouverture (20) avec au moins une autre plaque de stabilisation (16) ou une paroi dudit réservoir (6).

Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdites plaques stabilisation (16) sont au nombre d'au moins deux et sont disposées de manière à ce que les ouvertures (20) sont décalées les unes par rapport aux autres.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ce que le fond (26) dudit réservoir de collecte (6) est incliné en direction d'un orifice d'évacuation (25) par lequel le liquide entre dans ladite pompe de circulation (10).

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit réservoir de collecte (6) et ladite buse (4) forment un bloc.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de ventilation pour créer un flux d'air qui emporte ledit brouillard (19) de gouttelettes (18) vers l'extérieur dudit dispositif (40).

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un tube de collecte (7) apte et disposé à recueillir le jet de liquide (17) sortant de l'orifice de sortie (15) et à se vider dans ledit réservoir de collecte (6).

1 1 . Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit tube de collecte (7) est traversé par ledit flux d'air, qui emporte ledit brouillard (19) de gouttelettes (18) vers sa sortie (12).

12. Dispositif selon l'une quelconque de revendications 1 à 1 1 , caractérisé en ce qu'il comprend un réservoir secondaire de liquide relié au réservoir primaire (6), de préférence par l'intermédiaire d'une pompe.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de chauffage apte à évaporer le liquide résiduel dans ledit dispositif après son arrêt.

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen (9, 24) de détection d'un manque de liquide associé à une boucle de rétroaction pour couper ou diminuer l'intensité des ondes acoustiques émises par l'élément piézo-électrique (1 ) en cas de manque d'eau.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que ledit moyen de détection d'un manque de liquide est un capteur ou une pluralité de capteurs, et/ou comprend une mesure d'un paramètre électrique de la pompe de circulation (10).

16. Dispositif selon la revendication 14 ou 15, caractérisé en ce qu'il comprend un détecteur de niveau d'eau (9) dans le réservoir primaire (6).

17. Procédé de mise en route d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 14 à 16, dans lequel

(a) On fait enter du liquide dans le réservoir primaire (6) par l'orifice d'entrée (13) ;

(b) Lorsque le niveau dudit liquide monte dans ledit réservoir primaire (6) jusqu'à un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau d'eau (9) dans le réservoir primaire (6), on met en fonctionnement la pompe de circulation (10) ;

(c) La pompe de circulation (10) créé une pression de liquide suffisante pour que le liquide puisse envahir la buse (4), éventuellement après avoir envahi la chambre de mise en pression (5), et pour former un jet de liquide (17) stable qui sort de l'orifice de sortie (15), sachant que pendant au moins une partie de ce temps, on fait entrer du liquide dans le réservoir primaire (6) par l'orifice d'entrée (13) ;

(d) Lorsque le niveau dudit liquide dans ledit réservoir primaire a atteint un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau, on active l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique (1 ) pour créer des gouttelettes de liquide.

18. Procédé selon la revendication 17, dans lequel dans l'étape (d) ledit point prérégi et/ou ledit détecteur de niveau son le(s) même(s) qu'à l'étape (b).

Description:
SYSTEME DE NEBULISATION POUR RAFRAICHIR L'AIR

Domaine technique de l'invention

L'invention concerne les systèmes de nébulisation aptes à générer un brouillard de micro- gouttelettes d'un liquide, par exemple d'eau, dans le but de rafraîchir l'atmosphère, et plus particulièrement les systèmes de nébulisation de petite taille qui peuvent être montés sur un étal de vente pour humidifier et rafraîchir des produits frais exposés à la vente, ou encore dans un véhicule pour humidifier et rafraîchir l'air et le rendre agréable à respirer.

Etat de la technique

De tels systèmes sont connus en tant que tels. Le brevet EP 0 691 162 décrit un système de nébulisation avec une buse de concentration dans laquelle un élément piézoélectrique immergé dans l'eau génère un brouillard de gouttelettes d'eau à la sortie d'une buse qui concentre les ultrasons générés par ledit élément piézo-électrique en son point de sortie ; le brouillard est ensuite emporté par un courant d'air généré par un ventilateur. Cette buse est en règle générale disposée verticalement, avec la sortie focalisante pointant vers le haut ; la buse peut aussi être inclinée, par exemple à 45°.

De tels systèmes sont utilisés couramment sur des étals de vente de produits frais ; cela correspond normalement à un environnement stationnaire et stable. En revanche, aucune utilisation n'est connue dans des véhicules, qui représentent un environnement non stationnaire et perturbé. Par ailleurs, les systèmes utilisés sur des étals sont perfectibles dans la mesure où un étal, lui aussi, peut être perturbé par des chocs et d'autres perturbations mécaniques, dans la mesure où il est entouré par des personnes qui peuvent entrer en contact mécanique avec lui. Plus particulièrement, les perturbations mécaniques peuvent engendrer une fluctuation de l'alimentation en eau de la buse de concentration. Or, si l'élément piézoélectrique n'est pas constamment immergé pendant son fonctionnement il peut être endommagé.

La demanderesse s'est aperçu que les mesures constructives qui visent à réduire l'encombrement du système, et en particulier sa hauteur, tendent à augmenter le risque que l'élément piézo-électrique se trouve temporairement incomplètement immergé ou à même sec. Plus particulièrement, on observe que lorsque l'on cherche à incliner la buse, ce qui contribue à diminuer la hauteur totale du système, le fonctionnement du système résiste moins bien à des perturbations mécaniques que dans le cas d'une buse verticale. De même, lorsque l'on cherche à diminuer la quantité globale d'eau dans le système, ce qui contribue à diminuer l'encombrement total du système, on augmente le risque d'un manque d'eau dans la buse.

Objet de l'invention

La présente invention constitue une amélioration de ce système, notamment en vue de son utilisation dans des environnements perturbés par le mouvement, l'accélération, la vibration ou le choc, et notamment dans des véhicules. Plus précisément, le but de l'invention est de présenter un dispositif de nébulisation compact, robuste, fiable et simple à utiliser, léger et bon marché, qui peut être utilisé pour humidifier, rafraîchir et/ou parfumer et/ou désinfecter l'air de l'habitacle d'un véhicule.

Un autre but est de présenter un dispositif de nébulisation compact, robuste, fiable et simple à utiliser, léger et bon marché, qui peut être utilisé pour humidifier ou rafraîchir des marchandises, notamment des produits frais, exposés à la vente sur un étal. Encore un autre but est de présenter un dispositif de nébulisation compact, robuste, fiable et simple à utiliser, léger et bon marché, qui peut être utilisé pour humidifier, rafraîchir et/ou parfumer et/ou désinfecter l'air d'un local stationnaire, tel qu'un atelier, et en particulier dans des conditions mécaniquement perturbées, par exemple par des vibrations ou chocs.

L'exigence de compacité résulte du besoin d'une petite taille générale du dispositif, et en particulier d'une hauteur limitée, qui est particulièrement forte lorsque le dispositif doit être intégré dans un habitacle de véhicule.

L'exigence de robustesse résulte du besoin de résistance du dispositif contre des conditions perturbées, et de son fonctionnement fiable dans des conditions perturbées, telles que les pentes, l'accélération et le freinage brusques, les vibrations, les chocs. Elle résulte également du souhait d'éviter une maintenance fréquente du nébuliseur.

L'exigence de simplicité d'utilisation résulte notamment de l'impossibilité pratique de demander à l'utilisateur de veiller à l'approvisionnement régulier du nébuliseur en eau. L'exigence de légèreté résulte du besoin général de limiter la masse qui s'ajoute à un véhicule (et notamment à un aéronef) par l'ajout d'options et fonctions supplémentaires.

L'exigence de prix milite en faveur d'un dispositif de construction simple. Ces objectifs sont atteints par un dispositif de nébulisation apte à générer et à répandre un brouillard de micro-gouttelettes pour rafraîchir et/ou humidifier l'atmosphère ambiante d'un local et/ou pour rafraîchir et/ou humidifier des produits exposés sur un présentoir de vente, et/ou pour rafraîchir et/ou parfumer l'atmosphère d'un habitacle, ledit dispositif comportant

(a) une buse de nébulisation pourvue d'au moins un orifice d'admission de liquide et d'au moins un orifice de sortie de liquide, et au côté opposé dudit orifice de sortie un élément piézo-électrique apte à émettre des ondes acoustiques dans ledit liquide, et la section transversale de ladite buse présentant un rétrécissement progressif en direction dudit premier orifice de sortie, de manière à ce que dans ladite buse les ondes acoustiques soient focalisées pour créer un brouillard de gouttelettes dudit liquide ;

(b) un réservoir de collecte qui alimente ladite buse en liquide,

(c) une pompe dite « pompe de circulation » reliée d'une part au réservoir de collecte et d'autre part à ladite buse par le au moins un orifice d'admission aménagé dans ladite buse, ladite pompe de circulation étant apte à générer dans ladite buse une pression de liquide suffisante pour maintenir un jet de liquide sortant par ledit orifice de sortie de la buse,

(d) une chambre de mise en pression qui est traversée par le liquide sortant de la pompe de circulation avant son entrée dans ladite buse, ledit dispositif de nébulisation étant caractérisé en ce que le volume de la partie supérieure de la chambre de mise en pression se situant à un niveau de liquide supérieur au plus haut des trois points suivants : l'orifice d'admission d'eau de la buse situé le plus haut, le bord supérieur de l'orifice de sortie de la buse, le point le plus haut de la céramique, est au moins deux fois (de préférence au moins six fois et encore plus préférentiellement au moins douze fois) plus grand que le volume de la buse. Ce dispositif de nébulisation forme le premier objet de l'invention. Il peut être réalisé selon différents modes de réalisation et variantes.

La section d'admission de la buse (i.e. la somme des surfaces des orifices d'admission) doit être supérieure à la section de l'orifice de sortie, et de préférence au moins trois fois supérieure, afin d'éviter le phénomène de cavitation dans la buse.

Ainsi, le dispositif selon l'invention présente un rapport V5A 4 et un dimensionnement de l'orifice de sortie de la buse et des orifices d'admission de liquide de la buse tels que lors que la pompe de circulation cesse d'apporter de l'eau, l'élément piézo-électrique reste immergé dans ledit liquide (et pourrait ainsi continuer à fonctionner sans risque d'endommagement) pendant une durée t s qui est avantageusement d'au moins une seconde et de préférence comprise entre 1 et 10 secondes, et de préférence entre 2 et 5 secondes.

Grâce à sa buse à focalisation d'ondes acoustiques générées par un élément piézo- électrique, le dispositif de nébulisation selon l'invention est apte à créer et répandre un brouillard formé de gouttelettes d'un diamètre moyen typique compris entre 0,5 μηη et 10 μηι, de préférence entre 1 μηη et 5 μηι.

La focalisation des ondes acoustiques sera plus efficace pour créer un brouillard de gouttelettes dudit liquide si le rétrécissement progressif de la section transversale de ladite buse en direction dudit premier orifice de sortie est tel que les ondes acoustiques soient focalisées au niveau dudit orifice de sortie. La focalisation se fera avantageusement dans l'axe longitudinal de la buse qui traverse le centre de l'orifice de sortie, et encore plus avantageusement dans le plan horizontal dudit orifice ou légèrement à l'extérieur de ce plan. Ledit liquide à nébuliser est préférablement de l'eau, qui peut comporter des additifs, tels que des parfums et/ou des produits désinfectants (par exemple : H 2 0 2 , acide peracétique, acide citrique).

Le dispositif selon l'invention comprend avantageusement des moyens de ventilation pour créer un flux d'air qui emporte ledit brouillard de gouttelettes vers l'extérieur dudit dispositif.

D'une manière générale, ladite pompe de circulation peut être de tout type approprié ; une pompe hélice convient bien. Elle est avantageusement située au-dessous du réservoir de collecte.

Dans un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, ledit réservoir de collecte comporte au moins une plaque de stabilisation du niveau de liquide, disposée horizontalement, verticalement ou en biais, comportant chacune au moins une ouverture. Cela sécurise l'alimentation de la pompe de circulation en liquide, stabilise le jet de liquide et fiabilise le fonctionnement du dispositif.

Avantageusement, lesdites plaques de stabilisation sont au nombre d'au moins deux et sont disposées de manière à ce que les ouvertures soient décalées les unes par rapport aux autres. Cela améliore leur effet de stabilisation du niveau de liquide dans le réservoir de collecte. Alternativement ou en plus, au moins une partie desdites ouvertures peuvent être obturées par un clapet qui s'ouvre au moins partiellement sous une pression d'eau venant d'un côté et se ferme sous une pression d'eau venant du côté opposé, ou s'ouvre moins largement sous une pression d'eau venant d'un côté que sous une pression d'eau équivalente venant du côté opposé.

Dans un autre mode de réalisation, au moins une desdites plaques de stabilisation est réalisée au moins partiellement sous la forme d'une grille ou passoire. Un autre moyen pour rendre le fonctionnement du dispositif insensible contre les perturbations mécaniques consiste en une construction spécifique du fond dudit réservoir de collecte, qui est incliné en direction d'un orifice d'évacuation par lequel le liquide entre dans ladite pompe de circulation. Dans une variante, le réservoir de collecte présente une forme d'entonnoir. Dans un mode de réalisation qui peut être combiné avec tous les autres, l'axe longitudinal de ladite buse forme un angle d'inclinaison a par rapport à l'horizontale qui se situe entre 0° et 45°, de préférence entre 0° et 30° et encore plus préférentiellement entre 5° et 20°. Cela permet une construction du dispositif particulièrement compacte.

Le dispositif peut comporter un tube de collecte apte et disposé à recueillir le jet de liquide sortant de l'orifice de sortie et à se vider dans ledit réservoir de collecte. Il peut être incliné par rapport à la verticale. Ce tube de collecte peut être traversé par ledit flux d'air, qui emporte ledit brouillard de gouttelettes vers sa sortie. Cela diminue la hauteur du dispositif et simplifie sa construction.

Dans un mode de réalisation qui peut être combiné avec les précédents, le réservoir de collecte et ladite buse forment un seul bloc.

Dans un autre mode de réalisation qui peut être combiné avec les précédents, le dispositif comprend un réservoir secondaire de liquide relié au réservoir primaire, ledit réservoir secondaire étant de préférence un réservoir souple ou semi-rigide. Il alimente, de manière permanente ou intermittente, ledit réservoir de collecte, de préférence par l'intermédiaire d'une pompe.

Dans un mode de réalisation qui peut être combiné avec le précédent ou avec tous les autres, le système de nébulisation selon l'invention est alimenté en eau par un système de récupération d'eau de provenance extérieure audit système de nébulisation. Cette eau de récupération peut être de l'eau de condensation qui se forme sur des surfaces des matériaux en contact avec l'eau fonte de glace utilisée pour la réfrigération directe des produits frais exposés sur un étal.

Le dispositif peut comporter un moyen de chauffage apte à évaporer le liquide résiduel dans ledit dispositif après son arrêt. Le même moyen de chauffage peut être utilisé pour chauffer l'eau contenue dans le dispositif à une température suffisante pour diminuer sa teneur en germes pathogènes.

Le dispositif selon l'invention peut comporter également au moins un moyen de détection d'un manque de liquide associé à une boucle de rétroaction pour couper ou diminuer l'intensité des ondes acoustiques émises par l'élément piézo-électrique en cas de manque d'eau. Ce moyen de détection peut être un capteur (par exemple un capteur de niveau d'eau dans le réservoir primaire, et/ou un capteur de pression dans la chambre de mise en pression), ou une pluralité de capteurs, et/ou peut comprendre une mesure d'un paramètre électrique de la pompe de circulation. Un autre objet de l'invention est un procédé de mise en route d'un dispositif selon l'invention, dans lequel

(a) on fait entrer du liquide dans le réservoir primaire par l'orifice d'entrée ;

(b) lorsque le niveau dudit liquide monte dans ledit réservoir primaire jusqu'à un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau d'eau dans le réservoir primaire, on met en fonctionnement la pompe de circulation ;

(c) la pompe de circulation crée une pression de liquide suffisante pour que le liquide puisse envahir la buse, éventuellement après avoir envahi la chambre de mise en pression, et pour former un jet de liquide stable qui sort de l'orifice de sortie, sachant que pendant au moins une partie de ce temps, on fait entrer du liquide dans le réservoir primaire par l'orifice d'entrée ;

(d) lorsque le niveau dudit liquide dans ledit réservoir primaire a atteint un point préréglé qui est détecté par un détecteur de niveau, on active l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique pour créer des gouttelettes de liquide.

Plus particulièrement, ledit procédé de mise en route peut être appliqué à un dispositif de nébulisation apte à générer et à répandre un brouillard de micro-gouttelettes pour rafraîchir et/ou humidifier l'atmosphère ambiante d'un local et/ou pour rafraîchir et/ou humidifier des produits exposés sur un présentoir de vente, et/ou pour rafraîchir et/ou parfumer l'atmosphère d'un habitacle, ledit dispositif comportant une buse de nébulisation pourvue d'au moins un orifice d'admission de liquide et d'au moins un orifice de sortie de liquide, et au côté opposé dudit orifice de sortie un élément piézo-électrique apte à émettre des ondes acoustiques dans ledit liquide, et la section transversale de ladite buse présentant un rétrécissement progressif en direction dudit premier orifice de sortie, de manière à ce que dans ladite buse les ondes acoustiques soient focalisées pour créer un brouillard de gouttelettes dudit liquide (sachant que dans ladite buse les ondes acoustiques pouvant être focalisés par exemple au niveau dudit orifice de sortie) ;

un réservoir de collecte qui alimente ladite buse en liquide,

une pompe dite « pompe de circulation » reliée d'une part au réservoir de collecte et d'autre part à ladite buse par le au moins un orifice d'admission aménagé dans ladite buse, ladite pompe de circulation étant apte à générer dans ladite buse une pression de liquide suffisante pour maintenir un jet de liquide sortant par ledit orifice de sortie de la buse,

une chambre de mise en pression qui est traversée par le liquide sortant de la pompe de circulation avant son entrée dans ladite buse, ledit dispositif de nébulisation étant caractérisé en ce que le volume de la partie supérieure de la chambre de mise en pression se situant à un niveau de liquide supérieur au plus haut des trois points suivants : l'orifice d'admission d'eau de la buse situé le plus haut, le bord supérieur de l'orifice de sortie de la buse, le point le plus haut de la céramique, est au moins deux fois (de préférence au moins six fois et encore plus préférentiellement au moins douze fois) plus grand que le volume de la buse.

Ce dispositif auquel est appliqué ledit procédé de mise en route peut présenter l'ensemble des variantes décrites en relation avec ce dispositif, ou seulement certaines d'entre elles.

Dans l'étape (d) dudit procédé de mise en route, ledit point préréglé et/ou ledit détecteur de niveau peuvent être le(s) même(s) qu'à l'étape (b)).

Un autre objet de l'invention est l'utilisation du dispositif de nébulisations selon l'invention pour générer et répandre un brouillard de micro-gouttelettes pour rafraîchir et/ou humidifier l'atmosphère ambiante d'un local et/ou pour rafraîchir et/ou humidifier des produits exposés sur un présentoir de vente, et/ou pour rafraîchir et/ou parfumer l'atmosphère d'un habitacle d'un véhicule, notamment d'un véhicule terrestre, maritime ou aérien.

Figures

Le dispositif selon l'invention est illustré de manière schématique par les figures 1 à 5 qui en montrent différents modes de réalisation.

La figure 1 montre un dispositif selon l'invention, en vue latérale (figure 1 a) et vu du haut (figure 1 b). Les figures 2a à 2d montrent de manière schématique et successive quatre phases de la mise en route et du fonctionnement du dispositif de la figure 1. La figure 3 montre un autre dispositif selon l'invention, en vue latérale (figure 3a) et vu du haut (figure 3b). Les figures 4a à 4d montrent manière schématique et successive quatre phases de la mise en route et du fonctionnement du dispositif de la figure 3.

La figure 5 montre un autre mode de réalisation du dispositif selon l'invention : les figures 5a et 5b montrent le même dispositif et se distinguent uniquement par les repères numériques et repères géométriques qui n'ont pas pu être portés tous sur la même figure pour une raison d'encombrement.

Liste des repères utilisés sur les figures :

1 Céramique piézo-électrique 18 Micro-gouttelettes d'eau

2 Joint 19 Brouillard

3 Support de la céramique 20 Ouverture dans la plaque de stabilisation

4 Buse de concentration 21 Paroi de la buse

5 Chambre de mise en pression 22 Paroi de la chambre de mise en pression

6 Réservoir de collecte (primaire) 23 Base de la buse

7 Tube de guidage de la diffusion 24 Capteur de la présence d'eau

8 Conduit de remplissage chambre 5 25 Orifice d'évacuation du réservoir 6

9 Capteur de la présence d'eau 26 Fond du réservoir de collecte 6

10 Pompe de circulation 40 Dispositif de nébulisation

1 1 Entrée d'air

12 Sortie de nébulisation V1 Volume d'eau dans le réservoir 6

13 Entrée remplissage en eau V2 Volume d'eau dans la pompe 10

14 Orifice d'admission d'eau de la buse V3 Volume d'eau dans la chambre 5 (inf)

15 Orifice de sortie de la buse V4 Volume d'eau dans la buse 4

16 Plaques de stabilisation V5 Volume d'eau dans la chambre 5 (sup)

17 Jet d'eau Q Débit d'eau généré par la céramique 1 Description détaillée

Le système ou dispositif 40 de nébulisation selon l'invention comprend une buse de concentration 4, de type connu, apte à contenir un liquide à pulvériser (typiquement de l'eau) et présentant un orifice de sortie 15, la section transversale de l'intérieur de ladite buse de concentration 4 présentant un rétrécissement progressif en direction dudit orifice de sortie 15. Ladite buse 4 présente en outre, sur le côté opposé à son orifice de sortie 15, un élément (céramique) piézo-électrique 1 apte à émettre des ondes acoustiques dans le liquide. La paroi interne de ladite buse 4 est en un matériau dur apte à réfléchir les ondes acoustiques générées par ledit élément piézo-électrique 1. La forme convergente des parois internes de la buse 4 est déterminée de manière à faire focaliser les ondes acoustiques ultra-soniques à un endroit proche de la partie centrale de l'orifice de sortie 15 ; ainsi est généré un brouillard de micro-gouttelettes du liquide à pulvériser lorsque la buse 4 est remplie de liquide et la céramique 1 émet des ondes acoustiques de fréquence et intensité appropriées. Ladite forme convergente des parois internes de la buse 4 est de préférence parabolique, ce qui améliore le rendement de la buse de concentration 4. Ladite forme des parois internes de la cuve 4 montre très avantageusement une symétrie radiale.

Selon l'invention, et comme illustré sur la figure 1 , l'axe longitudinal de la buse 4 est incliné par rapport à la verticale. Cette inclinaison, exprimée par l'angle a par rapport à l'horizontale (voir la figure 5b), vise à diminuer la hauteur totale du dispositif 40. L'angle a peut être inférieur à 65°, de préférence inférieur à 45°, plus préférentiellement inférieur à 30° et encore plus préférentiellement inférieur à 15°. Il peut être de 5° ou de 0° (axe longitudinal de la buse orientée dans le plan horizontal), et peut être même négatif, car lors du fonctionnement de l'élément piézoélectrique 1 , l'intérieur de la buse 4 est rempli du liquide à pulvériser par une pompe 10 qui maintient une pression de liquide dans ladite buse 4 ; cela nécessite une pompe 10 d'une capacité suffisante. L'inclinaison peut être de -90°, c'est-à-dire que l'orifice de sortie 15 se trouve en bas de la buse 4 ; cela donne un bon rendement de brouillard mais le système de nébulisation 40 présente alors une hauteur plus grande que lorsque l'inclinaison a est de 0° ; cette plus grande hauteur peut rendre plus difficile son intégration dans un habitacle de véhicule.

Les inventeurs ont trouvé qu'un angle a compris entre 0° et 45° (de préférence entre 0° et 30°, et encore plus préférentiellement entre 5° et 20°) assure un excellent compromis entre le rendement de nébulisation, la taille de la pompe 10 et l'encombrement du système 40 (auquel contribue la dimension de la pompe 10). Dans le cadre de la présente invention on préfère un angle a compris entre 0 et 30°, et de préférence entre 5 et 20°.

De manière connue, la buse 4 comporte au moins un orifice d'admission de liquide 14 permettant de remplir ladite buse 4 de liquide à pulvériser. Ce remplissage a deux fonctions. D'une part, sachant qu'en fonctionnement, une partie du liquide contenu dans la buse 4 part sous la forme de brouillard, il est nécessaire de réapprovisionner la buse 4 en liquide. D'autre part, un remplissage continu de la buse 4 associé à la recirculation du liquide permet de stabiliser les conditions de fonctionnement du système 40 même en présence de fortes accélérations du système, comme on peut les trouver dans un véhicule terrestre, maritime ou aérien par exemple. A cette fin, ladite buse 4 est alimentée en liquide par au moins un réservoir de liquide 6, dit « réservoir primaire » ou « réservoir de collecte ». Une pompe 10 dite « pompe de circulation » reliée d'une part audit réservoir primaire de liquide 6 et d'autre part à la buse 4 (par l'intermédiaire d'un conduit 8) permet de faire circuler en permanence le liquide dans la buse 4 et de générer un jet de liquide 17 à la sortie de l'orifice de sortie 15 de la buse 4. Ladite pompe de circulation 10 est avantageusement située directement au- dessus du réservoir de collecte 6, comme cela est visible sur les figures, afin d'éviter autant que possible son désamorçage par manque d'eau.

L'admission du liquide en provenance du réservoir primaire de liquide 6 dans la buse 4 se fait à travers au moins un orifice d'admission 14. De manière préférée, une pluralité d'orifices d'admission 14 sont aménagés autour de l'axe longitudinal de la buse 4 dans une zone proche de l'élément céramique piézo-électrique 1.

Le système de nébulisation 40 selon l'invention comprend une chambre de mise en pression 5 qui communique avec la buse 4 par au moins un orifice 14 d'admission d'eau dans la buse. Selon l'invention, cette chambre de mise en pression 5 a un certain volume intérieur par rapport au volume de la buse 4, ce qui assure une meilleure stabilité de la pression d'eau dans la buse 4 dans des conditions perturbées comme décrites ci-dessus ; cela sera expliqué ci-dessous de manière détaillée en relation avec la figure 5.

Selon l'invention, cette chambre de mise en pression 5 peut avoir différentes formes. Dans une variante montrée sur la figure 1 , la buse 4 est réalisée avec une double paroi, la paroi interne 21 étant la paroi proprement dit de la buse 4, apte à réfléchir les ondes acoustiques, comme décrit ci-dessus, et la paroi externe 22 renfermant avec la paroi 21 de la buse 4 un volume qui forme ladite chambre de mise en pression 5. La chambre de mise en pression 5 enfermée entre sa paroi externe 22 et la paroi 21 de la buse 4 est reliée, d'une part, à l'intérieur de la buse 4 par au moins un orifice d'admission 14 de liquide (et de préférence, comme indiqué ci-dessus, par une pluralité d'orifices d'admission 14 aménagées de manière radiale, par exemple quatre orifices), et d'autre part au réservoir de collecte 6 par l'intermédiaire du conduit 8.

Dans le mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 1 , le réservoir de collecte 6 et la buse 4 forment un élément monobloc. Cela permet de simplifier sa construction ; un tel élément monobloc est plus robuste et résiste mieux à l'environnement perturbé d'un véhicule.

L'orifice de sortie 15 de la buse 4 a de préférence une forme circulaire. Dans une mode de réalisation, son diamètre est compris entre 3 et 8 mm, et avantageusement entre 4 et 6 mm ; la longueur intérieure de la buse est comprise entre 25 mm et 42 mm, sachant que cette distance correspond au champ proche des ultrasons générés par la céramique piézo-électrique 1. A titre d'exemple, on peut utiliser une buse de hauteur 38 mm, avec un orifice de sortie d'un diamètre de 6 mm. La section d'admission de la buse 4 (i.e. la somme des surfaces des orifices d'admission 14) doit être supérieure à la section de l'orifice de sortie 15 (de préférence au moins trois fois supérieure) afin d'éviter le phénomène de cavitation dans la buse 4 (ainsi qu'un manque d'eau). Cette condition est remplie par exemple avec quatre orifices d'admission 14 d'un diamètre de 5 mm pour un orifice de sortie 15 d'un diamètre de 6 mm.

En particulier pour l'utilisation du système de nébulisation 40 dans un véhicule, on prévoit avantageusement que le jet de liquide 17 généré à la sortie 15 de la buse 4 se vide dans un tube de collecte 7 dont l'axe longitudinal est de préférence incliné par rapport à la verticale. Le tube de collecte 7 peut être traversé par un flux d'air généré par un moyen de ventilation (non montré sur les figures), qui est de préférence réglable en débit et qui est situé en amont, en aval ou à l'intérieur du tube de collecte 7. Ledit flux d'air entre dans le système de nébulisation 40 par une entrée d'air 11 et emporte les micro-gouttelettes d'eau 18 générées par la buse 4 autour du jet d'eau 17. Ainsi se forme un brouillard 19 de micro-gouttelettes qui quitte le tube de collecte 7 par sa sortie 12 et entre dans son environnement de destination, par exemple l'habitacle d'un véhicule. Le jet d'eau 17 se projette contre la paroi interne du tube de collecte 7, et le liquide ainsi recueilli se jette dans le bac à eau 6. Ainsi le tube de collecte 7 sert également comme tube de guidage de la diffusion du brouillard. Ce mode de réalisation peut convenir également pour un système de nébulisation 40 stationnaire, notamment un système monté sur un étal.

Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend, en plus du réservoir primaire de collecte 6, un réservoir de liquide dit secondaire (non représenté sur les figures), qui peut être déporté et relié au circuit de liquide représenté par le réservoir primaire de collecte 6 et la buse 4 par un conduit. Cela permet de diminuer la taille et l'encombrement du réservoir primaire 6. Ledit réservoir de liquide secondaire peut être en tout matériau approprié, qui peut être souple, rigide ou semi-rigide. Il peut notamment être en métal (notamment aluminium, acier inoxydable) ou en plastique (notamment PE et PP). Comme il sera expliqué en plus grand détail ci-dessous, le réservoir secondaire peut comporter ou contenir une résistance chauffante ou plus généralement un moyen de chauffe, afin d'assurer l'hygiène, notamment bactériologique, de ce volume d'eau en chauffant l'eau et/ou les parois à une température suffisante pour détruire au moins partiellement des germes pathogènes, et plus généralement pour désinfecter et/ou sécher l'ensemble du dispositif 40. D'une manière générale, l'élément de céramique piézo-électrique 1 est de préférence de forme cylindrique, typiquement une plaquette de forme circulaire. A titre d'exemple, il peut avoir un diamètre de 20 mm ou de 25 mm. La fréquence d'ultrasons est avantageusement comprise entre 1 ,3 kHz et 2,3 kHz. Elle peut être par exemple de 1 ,68 MHz. Dans un mode de réalisation, l'élément de céramique piézo-électrique 1 est fixé sur la paroi externe 22 de la chambre de mise en pression 5 à la base 23 de la buse 4 par un support 3 ; un joint 2 assure l'étanchéité entre ladite chambre de mise en pression 5 et le support 3.

Ledit élément piézo-électrique 1 peut absorber une puissance électrique importante, par exemple 40 W pour un diamètre de 20 mm. Environ 40% de cette puissance est rendue sous forme d'énergie acoustique transmise au liquide, le reste est dissipé sous forme thermique. Pour cette raison, pendant son fonctionnement, l'élément piézo-électrique 1 doit être constamment refroidi par le liquide afin d'éviter sa détérioration par surchauffe. Les inventeurs se sont rendus compte que lorsque l'élément piézo-électrique 1 fonctionne à sec même pour une très courte durée, il risque d'être endommagé ou même être détruit. Pour éviter cela, les inventeurs ont prévu que le système de nébulisation 40 comporte des moyens appropriés permettant d'empêcher que ledit élément piézoélectrique 1 ne fonctionne (i.e. n'émette pas d'ondes acoustiques ou seulement des ondes acoustiques de très faible puissance) lorsque l'élément piézo-électrique 1 n'est pas immergé dans le liquide à pulvériser. Ces moyens peuvent prendre différentes formes, et comprennent en général au moins un moyen de détection du manque de liquide et/ou un moyen de détection de réchauffement de l'élément piézo-électrique 1 , et un moyen de rétroaction sur l'alimentation électrique dudit élément piézo-électrique 1.

Ledit moyen de détection du manque de liquide peut être un capteur de niveau 9 ou un capteur de présence qui coupe ou régule le fonctionnement de l'élément piézoélectrique 1. Ce capteur 9 peut être un capteur optique ou un capteur capacitif ou encore un capteur inductif, mais parmi ces trois, on préfère un capteur optique qui présente une meilleure fiabilité. Ce capteur 9 peut se situer à différents endroits, notamment dans le récipient de collecte, ou à l'intérieur de la buse 4, ou encore dans la chambre de mise en pression 5 de la buse 4. Dans un mode de réalisation on utilise un capteur situé dans le réservoir primaire 6. On peut également utiliser un capteur à ultrasons, agissant comme un capteur analogique permettant de faire la mesure du débit instantané du système.

Ledit moyen de détection du manque de liquide peut être un capteur qui détecte la présence du jet de liquide 17 en sortie de l'orifice de sortie 15 de la buse 4. Ce moyen est moins préféré car il entraîne un retard dans la détection d'un défaut d'immersion dudit élément piézo-électrique 1.

Ledit moyen de détection du manque de liquide peut être un capteur de pression dans la buse 4 et/ou dans la chambre de mise en pression 5 et/ou à la sortie de la pompe de circulation 10 et/ou dans le conduit 8.

Un autre moyen pour détecter le manque de liquide dans la buse 4 est un détecteur de la température à la surface et/ou à l'intérieur dudit élément piézo-électrique 1 , ce qui permet de détecter réchauffement rapide dudit élément piézo-électrique 1 avant qu'il n'ait pris dommage. Cette détection peut se faire par exemple à l'aide d'un thermocouple. Dans le cadre de la présente invention la détection thermique au niveau de l'élément piézoélectrique 1 n'est cependant pas un mode de réalisation préféré : on préfère les moyens qui détectent de manière plus directe le manque de liquide, et à un stade plus précoce auquel le manque de liquide n'a pas encore perturbé le fonctionnement dudit élément piézo-électrique 1. On peut combiner deux ou plusieurs moyens de détection, sélectionnés parmi ceux qui viennent d'être présentés et/ou parmi ceux qui le seront ci-dessous.

Différents types de pompes peuvent être utilisés pour la pompe de circulation 10. Elle doit être à débit réglable ; une pompe réglable entre 0,1 et 2,8 litres/min convient pour une buse 4 qui présente les dimensions indiquées ci-dessus. Dans un mode de réalisation avantageux, qui convient bien à un système miniaturisé utilisable pour l'habitacle d'un véhicule, la pompe de circulation 10 peut être une pompe hélice. Avantageusement, cette pompe absorbe un courant continu et on règle la tension pour faire varier la vitesse de rotation et donc la pression de refoulement en sortie de la buse 4, ce qui permet de modifier la longueur du jet 17. D'une manière générale, un système tel que décrit ci-dessus présente le risque que la pompe de circulation 10 aspire temporairement de l'air plutôt que du liquide lorsque le niveau d'eau dans le réservoir de collecte 6 change fortement, par exemple suite à l'accélération, au freinage ou au basculement brusque du véhicule. Il y a également un risque de formation de bulles d'air dans le réservoir de collecte 6 si l'environnement est très perturbé ; ces bulles d'air peuvent être avalées par la pompe 10. L'aspiration d'air peut même conduire au désamorçage temporaire ou permanent de la pompe. Cela risque de conduire à une baisse de la pression d'eau dans la buse 4 et à un manque de liquide tel que l'élément piézo-électrique 1 n'est plus immergé. Pour éviter un manque de liquide dans la buse 4, on propose trois moyens qui peuvent être combinés (et auxquels peuvent s'ajouter le cas échéant les moyens de détection de manque de liquide présentés ci-dessus) : Le réservoir de collecte 6 peut avoir une forme caractérisée par un fond 26 au moins partiellement incliné dont le point bas est proche de son orifice d'évacuation 25 ; cette forme peut être une forme d'entonnoir comme sur la figure 1 ou une autre forme comme sur les figures 3a et 5. Par ailleurs, comme illustré sur les figures 1 , 2 et 5, on peut compartimenter le réservoir de collecte 6 par au moins une plaque 16 dite « plaque de stabilisation » qui a pour effet de stabiliser le niveau de liquide, et de préférence d'une pluralité de telles plaques de stabilisation, qui peuvent être disposées dans le sens vertical, horizontal ou incliné. Ladite plaque de stabilisation 16 est une plaque comportant au moins une ouverture 20 à travers laquelle peut s'écouler le liquide. Le troisième moyen annoncé ci-dessus est lié au volume de la chambre de mise en pression 5 ; il sera présenté ci-dessous en relation avec la figure 5.

Comme indiqué ci-dessus, le réservoir de collecte 6 peut comporter au moins une plaque de stabilisation 16 du niveau de liquide qui est sensiblement horizontale qui s'étale sur toute ou partie de la largeur du réservoir, et il peut, également ou en plus, comporter au moins une plaque qui n'est pas horizontale, par exemple une plaque verticale, qui s'étale sur toute ou partie de la hauteur dudit réservoir. Le réservoir peut comporter des plaques qui sont sensiblement parallèles. De préférence, les ouvertures 20 de deux plaques 16 parallèles voisines ne se trouvent pas au même endroit, c'est-à-dire ne se superposent pas, mais sont décalés dans le plan de la plaque.

La figure 1 montre un exemple d'un réservoir de collecte 6 en forme d'entonnoir pourvu de trois plaques 16 de stabilisation du niveau de liquide horizontales et parallèles ; leurs ouvertures 20 ne se superposent pas. Le réservoir de collecte 6 peut comporter une évacuation du liquide (non montrée sur les figures) dans sa partie basse qui constitue avantageusement le point le plus bas du système de nébulisation ; ainsi on minimise le volume mort en cas d'arrêt du système 40, après son vidage par ce point le plus bas.

Pour améliorer encore l'effet des plaques de stabilisation 16, au moins une partie desdites ouvertures 20 peuvent être obturées au moins en partie par un clapet qui s'ouvre au moins partiellement sous une pression d'eau venant d'un côté et se ferme sous une pression d'eau venant du côté opposé, ou s'ouvre moins largement sous une pression d'eau venant d'un côté que sous une pression d'eau équivalente venant du côté opposé.

Dans une variante qui peut être combiné avec les clapets, lesdites plaques de stabilisation 16 peuvent être réalisées toutes en en partie sous la forme de grilles ou de passoires. On peut également positionner au moins une plaque de stabilisation 16 dans le tube de guidage 7 comme cela est montré schématiquement sur la figure 4d. Cela résout un problème qui est propre aux systèmes de nébulisation dont la buse 4 présente un axe longitudinal incliné par rapport à la verticale et dont le jet de liquide 17 est collecté dans un tube de guidage 7 : il y a un risque de formation de bulles d'air lors de la collecte du liquide du jet ; ces bulles peuvent se retrouver dans le réservoir de collecte 6 et être aspirées par la pompe de circulation 10, dont elles sont susceptibles de perturber le bon fonctionnement. Les inventeurs ont trouvé qu'une plaque de stabilisation 16 disposée dans le tube de guidage 7 peut diminuer la formation et le transport de bulles d'air. Les figures 2a à 2d montrent de manière schématique et successive la mise en route et le fonctionnement du dispositif 40 selon l'invention présenté sur la figure 1 . Comme montré sur la figure 2a, le système 40 est rempli en faisant entrer du liquide par l'orifice d'entrée 13. Le remplissage peut être réalisé à travers une électrovanne ou par une pompe péristaltique ou d'autres types de pompe (piston, membrane ....) (non montrées sur la figure) situées en amont de l'entrée 13 ; ce remplissage fait monter le niveau de liquide dans le réservoir 6 et le conduit 8 jusqu'à un point détecté par un capteur de présence d'eau 9 à partir duquel la pompe de circulation 10 est mise en route.

Comme montré sur la figure 2b, le remplissage progressif du réservoir 6 par l'orifice d'entrée 13 et la pression générée par la pompe de circulation 10 font que le liquide envahit la chambre de mise en pression 5 puis la buse 4, et un jet d'eau court 17 sort de l'orifice de sortie 15.

Lorsque le niveau de liquide dans le réservoir 6 est de nouveau suffisant (tel que détecté par exemple par le capteur de présence d'eau 9) et l'élément piézo-électrique complètement immergé, voir la figure 2c, l'alimentation électrique de l'élément piézo- électrique 1 est activée. La céramique 1 est excitée à sa fréquence de résonance, ce qui a pour conséquence de générer une onde acoustique qui est canalisée par la buse 4 agissant, grâce à la forme spécifique de sa paroi interne, comme concentrateur d'onde acoustiques. Comme montré sur la figure 2d, le jet d'eau 17 se rallonge sous l'effet des ondes acoustiques jusqu'à s'écouler dans le tube de guidage 7, et des micro- gouttelettes 18 d'eau sont arrachées par l'onde acoustique. Sous l'effet du flux d'air (représenté par les flèches), un brouillard 19 se forme ; il quitte le tube de guidage 7 par sa sortie de nébulisation 12. Le jet d'eau 17 est recueilli par le tube de guidage 7 et l'eau est collectée dans le récipient de collecte 6 pour être recyclée dans le système 40.

Lorsque le niveau d'eau tel que détecté par le capteur de présence d'eau 9 est insuffisant pour assurer que l'élément piézo-électrique 1 est totalement immergé, une boucle de rétroaction interrompt ou diminue le fonctionnement de l'élément piézo-électrique 1. Si cette baisse de niveau se prolonge au-delà d'une certaine durée, de l'eau est rajoutée par l'entrée de remplissage 13, si possible, par exemple à partir dudit réservoir secondaire. L'ajout d'eau peut aussi se faire de manière permanente, de manière continue ou discontinue, par exemple à l'aide d'une pompe péristaltique (non montrée sur les figures), afin de compenser la perte d'eau due à la nébulisation.

La figure 3 montre un autre mode de réalisation de l'invention qui se distingue de celui de la figure 1 par la forme du réservoir primaire de collecte 6 et par la forme de la chambre de mise en pression 5 (qui sera expliquée en plus grand détail en relation avec la figure 5). Le dispositif de nébulisation 40 selon la figure 3 est équipé d'un deuxième capteur 24 de la présence d'eau qui se situe dans la chambre de mise en pression 5, de préférence dans la partie supérieure de celle-ci ; ce deuxième capteur 24 est optionnel.

Plus précisément, le réservoir primaire de collecte présente une forme caractérisée par un fond au moins partiellement incliné dont le point bas est proche de son orifice d'évacuation 25, mais cette forme n'est pas celle d'un entonnoir comme dans la figure 1 . Le dispositif selon la figure 3 ne montre pas de plaques de stabilisation 16, mais celles-ci peuvent être ajoutées (par exemple d'une manière analogue à ce qui est montré sur la figure 5b).

Les figures 4a à 4d montrent de manière schématique et successive la mise en route et le fonctionnement du dispositif 40 selon l'invention présenté sur la figure 3 ; ce procédé est similaire à celui expliqué ci-dessus en relation avec les figures 2a à 2d. Comme montré sur la figure 4a, le système 40 est rempli en faisant entrer du liquide par l'orifice d'entrée 13. Comme dans le cas de la figure 2a, le remplissage peut être réalisé à travers une électrovanne ou par une pompe péristaltique ou d'autres types de pompe (piston, membrane....) (non montrées sur la figure) situées en amont de l'entrée 13 ; ce remplissage fait monter le niveau de liquide dans le réservoir 6 et le conduit 8 jusqu'à un point détecté par un capteur de présence d'eau 9 à partir duquel la pompe de circulation 10 est mise en route.

Comme montré sur la figure 4b, le remplissage progressif du réservoir 6 par l'orifice d'entrée 13 et la pression générée par la pompe de circulation 10 font que le liquide envahit la chambre de mise en pression 5 puis la buse 4, et un jet d'eau court 17 sort de l'orifice de sortie 15.

Lorsque le niveau de liquide dans le réservoir 6 est de nouveau suffisant (tel que détecté par exemple par le capteur de présence d'eau 9) et l'élément piézo-électrique complètement immergé, voir la figure 4c, l'alimentation électrique de l'élément piézo- électrique 1 est activée. La céramique 1 est excitée à sa fréquence de résonance, ce qui a pour conséquence de générer une onde acoustique qui est canalisée par la buse 4 agissant, grâce à la forme spécifique de sa paroi interne, comme concentrateur d'onde acoustiques. Comme montré sur la figure 4d, le jet d'eau 17 se rallonge sous l'effet des ondes acoustiques jusqu'à s'écouler dans le tube de guidage 7, et des micro-gouttelettes 18 d'eau sont arrachées par l'onde acoustique. Sous l'effet du flux d'air (représenté par les flèches), un brouillard 19 se forme ; il quitte le tube de guidage 7 par sa sortie de nébulisation 12. Le jet d'eau 17 est recueilli par le tube de guidage 7 et l'eau est collecté dans le récipient de collecte 6 pour être recyclée dans le système 40. Lorsque le niveau d'eau tel que détecté par le capteur de présence d'eau 9 est insuffisant pour assurer que l'élément piézo-électrique 1 est totalement immergé, une boucle de rétroaction interrompt ou diminue le fonctionnement de l'élément piézo-électrique 1. Si cette baisse de niveau se prolonge au-delà d'une certaine durée, de l'eau est rajoutée par l'entrée de remplissage 13, si possible, par exemple à partir dudit réservoir secondaire. L'ajout d'eau peut aussi se faire de manière permanente, de manière continue ou discontinue, par exemple à l'aide d'une pompe péristaltique (non montrée sur les figures), afin de compenser la perte d'eau due à la nébulisation.

Dans tous les modes de réalisation, on peut prévoir un deuxième capteur de présence d'eau 24 en haut de la chambre de mise en pression 5 : si ce capteur indique un niveau insuffisant de liquide, une boucle de rétroaction peut couper ou diminuer l'alimentation de l'élément piézo-électrique 1 et/ou augmenter le débit de la pompe de circulation 10. Ainsi, le volume de la chambre permet d'assurer une protection de l'élément piézo-électrique 1 , le temps que son alimentation soit coupée et que l'élément piézo-électrique 1 cesse de résonner. La figure 5 montre un autre mode de réalisation de l'invention. Le tube de guidage 7 forme ici au moins en partie le réservoir de collecte 6, de manière à ce que son fond incliné forme au moins en partie le fond incliné dudit réservoir de collecte 6. Il comporte au moins une plaque de stabilisation 16, et de préférence (comme sur la figure 5) une pluralité de plaques de stabilisation 16, disposées par exemple horizontalement et/ou verticalement. Ce mode de réalisation permet une construction particulièrement compacte du système de nébulisation 40 et dont la tolérance aux perturbations mécaniques et excellente. Il n'est pas gênant si en cas de très grande perturbation mécanique (choc) le niveau de liquide du réservoir de collecte 6 déborde occasionnellement et temporairement au-dessus du niveau de l'orifice de sortie 14 de la buse 4, de manière à noyer le jet d'eau 17 : cela interrompt momentanément la production de brouillard 19, mais ne met pas en péril l'élément céramique, et ne conduira pas à un effet perceptible pour l'utilisateur du système.

La figure 5 illustre un aspect essentiel de l'invention qui est expliqué ici en détail. Il est lié aux relations entre différents volumes. On désigne par V1 le volume de liquide dans le réservoir de collecte 6, par V2 le volume de liquide dans la pompe de circulation 10, par V3 le volume de liquide dans la chambre de mise en pression 5 en partie inférieure de la buse 4 (i.e. inférieur à la hauteur qui définit le plan inférieur du volume V5, voir ci- dessous) et par V4 le volume de liquide dans la buse 4. Le volume V3 peut être très faible voire nul. On désigne par V5 le volume de liquide dans la partie supérieure de la chambre de mise en pression 5 se situant à un niveau de liquide supérieur au plus haut des trois points suivants : l'orifice 14 d'admission d'eau de la buse situé le plus haut, ou le bord supérieur de l'orifice 15 de sortie de la buse 4, le point le plus haut de la céramique 1 piézoélectrique. Ainsi quelle que soit l'inclinaison a de la buse 4, tout point de la céramique piézo-électrique 1 se trouve à un niveau inférieur au volume V5.

En fonctionnement normal du système 40 (voir par exemple les figures 2d et 4d), les volumes V1 , V2, V3, V4 et V5 sont remplis de liquide, la pompe de circulation 10 et l'élément piézo-électrique 1 fonctionnent et génèrent un jet d'eau 17 de longueur approximativement constante, ce qui illustre l'état stationnaire du système. Selon l'invention, on dimensionne la chambre de mise en pression 5 de manière à ce qu'elle présente un volume tampon (volume de sécurité) V5 suffisant par rapport au volume V4 de la buse 4, de manière à ce que dans le cas où la pompe de circulation 10 ne pompe plus de liquide (par exemple lorsque le niveau de liquide dans le réservoir de collecte 6 est insuffisant, ou lorsque la pompe de circulation 10 est désamorcée), le volume V5 assure durant un certain laps de temps t s l'alimentation en eau du volume V4 de la buse 4, de manière à ce que l'élément piézo-électrique 1 soit encore noyé pendant ce laps de temps t s . Ce laps de temps t s peut être, tout ou en partie, mis à profit pour couper l'alimentation de l'élément piézo-électrique 1 , et/ou pour attendre si le niveau de liquide se rétablit tout seul (notamment en cas de perturbation mécanique ou lorsque la pompe de circulation 10 a simplement avalé une bulle d'air). Le temps t s doit être suffisamment long pour permettre la coupure totale de l'alimentation de l'élément piézoélectrique 1 et l'arrêt de son fonctionnement ; la demanderesse a en effet observé que l'arrêt du fonctionnement de l'élément piézo-électrique 1 n'est pas instantané lorsque l'on coupe son alimentation électrique : l'élément piézo-électrique 1 continue à vibrer pendant que les circuits de son alimentation électrique se vident. D'une manière générale, on préfère dans le cadre de la présente invention que le rapport des volumes V5A 4 soit d'au moins 2 et de préférence d'au moins 6, et encore plus préférentiellement d'au moins 12.

D'une manière plus précise, on prend en considération le temps de réaction souhaitable du système pour couper l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique 1 en cas de manque d'eau. Il n'est pas forcément souhaitable de couper l'alimentation à la moindre baisse de niveau dans la chambre de mise en pression 5, ce qui risque de conduire à une génération de brouillard trop intermittente. Mais il faut être sûr que lorsque cette baisse se prolonge ou s'aggrave au-delà d'une certaine durée, l'alimentation électrique de l'élément piézo-électrique 1 soit coupée ou au moins fortement réduite. Ainsi, les inventeurs considèrent que dans un environnement mécaniquement instable (véhicule, étal entouré par une foule de personnes) le système de nébulisation 40 selon l'invention doit permettre un fonctionnement de l'élément piézo-électrique 1 pendant une durée t s comprise entre 1 et 1 0 secondes sans alimentation en liquide par la pompe de circulation 10, et de préférence entre 2 et 5 secondes.

Dans ce contexte, un paramètre important est le débit de liquide généré par l'élément piézo-électrique 1 à la sortie de l'orifice 14 de la buse 4 en l'absence de pompage par la pompe de circulation 10 ; ce débit (qui se manifeste souvent par la présence d'un petit jet d'eau appelé « fontaine acoustique ») dépend (pour un angle a de positionnement de la buse 4 et un liquide donnés) essentiellement de la puissance de l'élément piézoélectrique 1.

De manière encore plus précise, le débit de la fontaine acoustique peut être exprimé par

Qpiezo K X Pmax où P max est la puissance électrique maximale consommée par l'élément piézoélectrique et Qpiezo est le débit de la fontaine acoustique à cette puissance Qpiezo, et K est un facteur de proportionnalité. On souhaite une durée de fonctionnement de sécurité de t s secondes, c'est-à-dire que lorsque la pompe de circulation 10 cesse de fonctionner (notamment par désamorçage), le système dispose d'un délai d'environ t s secondes pour couper l'alimentation de l'élément piézoélectrique 1. Avantageusement, le délai t s est compris entre 1 et 1 0 secondes, et on préfère une valeur entre 2 et 5 secondes. Selon l'invention, cet objectif peut être atteint en prévoyant un volume tampon de sécurité V5 suffisant, qui correspond au volume de la chambre de mise en pression 5 se situant à un niveau de liquide supérieur au bord supérieur de l'orifice 15 de sortie de la buse 4. Ce volume doit être supérieur au volume V4 de la buse 4. On souhaite donc que V5≥ V4 + Q pi ezo x t s .

Cette relation peut être exprimée par V5≥ V4 + K x P max x t s .

Dans un exemple typique on utilise une buse 4 avec un volume V4 de 0,0054 litres, et Q iezo est 50 W pour une tension d'alimentation de 22 V avec un rendement acoustique d'environ 40% ; l'angle est a compris entre 0 et 30°. Dans ces conditions P max est d'environ 1 ,5 litres/min, et par conséquent K = 0,0005 l/Ws. Si l'on vise une valeur t s = 5 secondes, V5 doit être au moins égal à 0,13 litres. Le rapport V5A 4 est donc de 24. Comme indiqué ci-dessus, la valeur t s peut être inférieure à 5 secondes, ce qui tend à diminuer le rapport V5A 4. On peut estimer le rapport V5A 4 encore d'une manière plus précise, qui prend en compte notamment la valeur de l'angle a et les sections des orifices 14,15. On constate cependant que sauf situation extrême (notamment : angle a inférieur à -30°, rapport des sections de l'orifice de sortie 15 et des orifices d'admission 14 trop faible), l'ordre de grandeur du résultat ne change pas. Afin de ne pas alourdir la présente description nous présentons en plus grand détail une estimation plus précise dans l'annexe ci-dessous.

Un autre problème d'un système de nébulisation 40 est son alimentation en liquide. Dans le cas où il est installé dans un véhicule, il est exclu de faire assurer l'alimentation en eau du système par un opérateur humain (utilisateur du véhicule, technicien etc.), à l'instar du système de lave-glace d'un véhicule. Dans le cas où le système de nébulisation 40 est installé sur un étal de vente, une alimentation en eau externe n'est pas toujours disponible, ou ne peut être monopolisée par un branchement permanent au système de nébulisation 40 ; on peut prévoir dans ce cas un réservoir secondaire de liquide de capacité suffisante qui peut être rempli par un opérateur (par exemple tous les matins ou une fois par semaine). De manière avantageuse, le système de nébulisation 40 selon l'invention est alimenté en eau par un système de récupération d'eau de provenance extérieure audit système de nébulisation.

Cette eau de récupération peut entrer dans le système de nébulisation 40 par ledit réservoir secondaire de liquide. Il peut s'agir par exemple de l'eau de condensation qui se forme sur des surfaces des matériaux en contact avec l'eau de fonte de glace utilisée pour la réfrigération directe des produits frais (par exemple poisson, fruits de mer) exposés sur l'étal. Elle peut également provenir d'un système de climatisation, et plus spécialement de l'eau de condensation issue dudit système de climatisation. Elle peut être admise de manière continue ou discontinue dans le système de nébulisation 40. Quelle que soit l'origine de l'eau de récupération, elle doit être purifiée avant d'entrer dans la buse 4. La purification peut être réalisée par chauffage à une température suffisante pour une durée suffisante (ce chauffage peut être réalisé de manière permanente ou intermittente, par exemple par une résistance chauffante), et/ou par un élément filtrant (par exemple un filtre céramique capable d'éliminer des particules de taille supérieure à 1 μηη et de préférence supérieure à 0,5 μηη). Pour alimenter l'élément filtrant en eau à purifier, une pompe (par exemple une pompe péristaltique) peut être prévue qui génère une pression suffisante pour vaincre la perte de charge causée par l'élément filtrant.

Encore un autre problème est le vidage du système de nébulisation 40 : on ne souhaite pas qu'en cas de non fonctionnement prolongé, l'eau stagne dans des parties du système, car cela est susceptible de favoriser la prolifération de germes pathogènes. Pour cela, différentes variantes sont proposées ici.

Dans un mode de réalisation avantageux, le vidange du liquide se fait par un orifice aménagé dans la partie basse du réservoir de collecte 6. Cet orifice peut être le même que celui par lequel arrive l'eau pour remplir ledit réservoir de collecte 6 (dans cette variante il s'agit donc de l'orifice portant le repère 13). Une électrovanne peut être prévue, et/ou une pompe d'aspiration et/ou de remplissage.

Dans une variante on remplit le réservoir de liquide primaire 6 par une pompe réversible à partir du réservoir de liquide secondaire. Dans ce cas, il est possible de vider le réservoir primaire 6 dans le réservoir secondaire par cette même pompe ; le réservoir secondaire peut ensuite être vidé dans le système de climatisation avec lequel il communique par un conduit.

Dans un autre mode de réalisation, qui convient en particulier à l'utilisation du système de nébulisation 40 sur un étal dans un lieu de vente, le système dispose d'une alimentation externe en eau sous pression. Compte tenu du fait qu'il est d'une manière générale plus facile d'installer une arrivé d'eau sous pression qu'une évacuation d'eau, il serait souhaitable de ne pas avoir impérativement besoin d'une évacuation d'eau pour un tel système de nébulisation. Selon l'invention, le système de nébulisation 40 comprend des moyens de chauffage permettant son vidage par évaporation complète du liquide. La vapeur d'eau générée ainsi peut être aussi utilisée pour la décontamination au moins partielle du système (notamment des gaines et tuyaux de circulation du brouillard et du tube de guidage de la diffusion 7, du volume V1 ainsi que des volumes V2, V3, V4 et V5).

De manière préférée, ce moyen de chauffage est une résistance chauffante qui ne craint pas la surchauffe si elle est utilisée à sec ; une résistance chauffante enrobée de silicone de type connu peut convenir. Cette résistance chauffante peut être installée à l'intérieur du réservoir de collecte 6. Elle peut être utilisée de différentes manières. Notamment, elle peut chauffer de manière intermittente l'eau à une température suffisante pour tuer certains types de germes pathogènes, tels que les germes provoquant la légionellose contenus dans le liquide du système et sur ses parois. Elle peut aussi être utilisée pour évaporer l'ensemble du liquide stagnant dans le système lors d'un arrêt prolongé. Cela évite l'utilisation de produits bactéricides. A cette fin, la température doit pouvoir atteindre au moins 70°C, comme décrit dans la demande de brevet WO 201 1/039487 de la demanderesse.

Le dispositif 40 selon l'invention, grâce à sa buse 4 à focalisation d'ondes acoustiques générées par un élément piézo-électrique 1 , est apte à créer et répandre un brouillard formé de gouttelettes d'un diamètre moyen typique compris entre 0,5 μηη et 10 μηη, de préférence entre 1 m et 5 μηη. Cette taille de particules dépend notamment de la fréquence des ondes acoustiques produites par ledit élément piézo-électrique 1. Il peut être utilisé à bord de tout type de véhicule, notamment terrestre, aérien ou maritime. Il peut y être utilisé notamment pour rafraîchir et/ou humidifier et/ou parfumer et/ou désinfecter l'air d'un habitacle (par exemple d'une cabine de wagon ferroviaire, de navire ou d'un aéronef) ou d'un volume de transport de produits. Il peut aussi être utilisé dans des applications stationnaires, par exemple dans un local commercial, artisanal, industriel ou dans un local d'habitation, pour rafraîchir et/ou humidifier et/ou désinfecter et/ou parfumer l'air ambiant. Il peut être utilisé notamment pour rafraîchir et/ou humidifier des produits (notamment des produits frais) exposés à la vente sur un étal. Ce dispositif 40 présente les avantages d'être particulièrement compact (grâce à sa conception avec buse 4 inclinée qui vide son jet d'eau dans le tube de guidage 7 de la diffusion du brouillard), particulièrement fiable (grâce à sa résistance aux perturbations mécaniques et grâce à sa conception qui résiste à une interruption du fonctionnement de la pompe de circulation 10 de quelques secondes) et de nécessiter peu de maintenance (grâce au système de récupération d'eau).

Annexe à la description :

Cette annexe montre en plus grand détail le calcul du rapport V5/V4 pour un dispositif selon l'invention qui a été réalisé par les inventeurs ; il sert également comme exemple. Dans cette annexe le paramètre t s est désigné par t se curit é -et l'angle a est désigné par Θ. Les paramètres physiques connus et mesurables sont les suivants :

Section de sortie 15 de la buse 4 de concentration

Section d'entrée 14 de la buse 4 de concentration

- H Hauteur de la buse 4 de concentration, de la base jusqu'à la

section S s

lue Puissance électrique Afin de limiter le phénomène de cavitation ainsi qu'un manque d'eau dans la buse 4, on fixe les conditions suivantes :

S e » S s , idéalement il faut que S e ≥ 3,5 S s

On sait que la vitesse de sortie du jet v je t 17 est liée à la puissance acoustique de l'élément piézo-électrique 1 ainsi qu'aux paramètres géométriques de la buse 4 :

Vjet f(Pacoustique H S s , Θ)

Si on fixe les paramètres géométriques H, S s , Θ on obtient

Vjet = f(Pacoustique ; Ki ) avec indice Ki constante.

De plus on sait que Pacoustique = f( éiectriqu e ; K 2 ) avec indice K 2 constante.

On obtient v jet = f(Péiectrique ; Ki ; K 2 ) soit

Vjet = f(Péiectrique ; K 3 ) avec indice K 3 constante.

On donne ici un descriptif du fonctionnement en cas de désamorçage de la pompe de circulation 10, notamment pour évaluer le rapport des volumes d'eau V5A 4 :

Les conditions initiales sont les suivantes (régime stationnaire) :

Système rempli en eau.

Pompe de circulation 10 et acoustique (génération du brouillard, excitation de la céramique 1 ) en fonctionnement.

Les volumes V-ι, V 2 , V 3 , V 4 et V 5 sont quasiment constants. En cas de désamorçage de la pompe 10 dû à une perturbation d'aspiration de l'eau dans le réservoir de collecte 6, c'est-à-dire lorsque que la pompe de circulation 10 n'arrive plus à aspirer le volume V-ι et V 2 en eau, il faut que le volume V 5 (volume d'eau supérieur dans la chambre de mise en pression 5) assure durant un temps t S écurité l'alimentation en eau du volume V 4 de la buse 4. On en déduit donc la relation suivante : V 5 ≥ Q jet . t curité

V5≥ Vjet■ S s . tsécurité

V 5 ≥ K 3 . "électrique■ S s . tsécurité comme Se≥ 3 S s On peut aussi dire que : V 5 ≥ [K 3 . Péiectrique■ S e . t sécuri té] / 3

Un dispositif réalisé par les inventeurs est caractérisé par les paramètres suivants :

£ = mm 2 avec d = 6 mm pour le diamètre de l'orifice 15 de sortie de la buse 4. On vérifie que S e » S s , * 5 ? et 100 » 36.

Nous savons que K 3 = 0,02 pour un diamètre de buse compris entre 4 et 8 mm et 9 = 10° avec H = 38 mm (H désigne la hauteur intérieure de la buse 4).

De plus, dans l'exemple Péiectrique = 50 W (constant).

Si on fixe comme objectif t curité = 3 sec, on obtient : V 5 ≥ K3 . Péiectrique■ S s . tsécurité St V 5 ≥ 85 ml.

Il faut donc que le volume V 5 soit au minimum de 85 ml pour assurer une alimentation en eau dans le volume de la buse V 4 durant 3 secondes.