_La présente invention concerne une nouvelle "disposition" d'aménage¬ ment pour passagers de nuit (mais également de jour, du moins partiel- mβnt) danB tout véhicule (mer, air, terre, rail, voire dans un lieu de transit) à places superposées (soit semi-couchées de relaxation, soit couchées planes), notamment dans une voiture de chemin de fer. -Cette "disposition" concerne la "totalité des éléments constitutifs" dudit aménagement, qui contribuent chacun au "confort d'ensemble" et à "l'agrément global" du passager dans tous ses gestes et déplace- ments successifs, y compris repos et distractions, depuis l'instant de son entrée dans le véhicule jusqu'à celui de sa sortie. -Ces divers "éléments constitutifs" sont: Primo, les "places" elles- mêmes offertes aux passagers et dont le nombre définit la "capacité du véhicule". Secundo, divers"auxiliaires" tout aussi nécessaires tels que: les moyens de circulation; les moyens d'accès à chacune des pla¬ ces précitées; les toilettes avec les moyens de signaler leur occu¬ pation; les divers rangements pour bagages avec leurs moyens d'accès et de surveillance contre le vol; les divers appareillages (tels que : éclairage, climatisation, radio); les moyens de diversion dans le couloir (debout devant une fenêtre ou assis sur un strapontin), mo¬ yens de ^' diversion utilisés par roulement (étant en nombre inférieur à ladite "capacité" mais cependant suffisant pour procurer aux pas¬ sagers une relative "mobilité" d'autant plus efficace d'ailleurs que personnen'a à déranger ses voisins pour gagner ou quitter sa place). -Chacun des ces "éléments constitutifs" est réalisé concrètement dans l'invention par ce qu'on appellera un "dispositif" approprié. Ces nouveaux "dispositifs" respectifs sont étroitement liés entre eux danε l'agencement global car leurs volumes respectifs s'imbriquent et s'inscrivent dans le volume total imparti au dit aménagement. -Ceε divers "dispositifs" se déterminent donc mutuellement en nombre et en importance, d'une façon qui doit satisfaire au mieux : Primo, le passager qui paie (et dont le voyage peut être gâché par un seul "dispositif" déficient). Secundo, l'exploitant qui encaisse, et qui (par souci de concurrence et tout en offrant le meilleur confort. possible) recherche les "deux facteurs" essentiels de "rentabilité marginale ^' " que sont: la "majoration de capacité" même faible, et le "plein emploi" du véhicule. -La description qui suit, donnée uniquement à titre d'exemple, repré¬ sente une voiture de chemin de fer, car ces "deux facteurs" de ren- tabilité y sont bien accentués: Primo, son agencement en soi majore fortement sa "capacité intrinsèque". Secundo, la "bivalence nuit- our" de cette voiture (dont le besoin est total de nuit, et seulement partiel de jour) permet son "plein emploi extrinsèque" malgré l^js,

ces. Dans ce but: D'une part, des "rames de nuit" constituées de voi tures selon l'invention, circuleront régulièrement et en permanence à longueur d'année. D'autre arti aux périodes de vacances (où la 5 demande en places de nuit couchées est plus forte globalement), on constituera des "rames de nuit" supplémentaires, en re-groupant d'au tres voitures selon l'invention, qui le reste de l'année seront re¬ dispersées dans des "rames de jour" classiques régulières, à raison de deux ou trois par.rame, pour y poursuivre leur "plein emploi". 10-Dans cette utilisation "dispersée" de jour, ces autres voitures son attelées en extrémité des rames de jour classiques, de préférence: " Primo, cela facilite les mouvements temporaires successifs précités de re-groupement et de re-dispersion. Secundo, cela permet aux deux contrôleurs de billets d'opérer simultanément dans les deux branche 15 âe couloir de ces voitures en début ou en fin de leur service.

-Cette "bivalence nuit- our" aurait dû être un "handicap" pour l'inven tion, car les besoins en chaque "dispositif" étant di férents denui et de jour, ces voitures devaient, pour rester concurrentielles, ré pondre obligatoirement au plus fort de ces deux besoins: C'est ains 20. u'il faut plus de rangements de bagages en trajet de nuit que de jour. Et de même pour les toilettes, spécialement en raisondu "rush en fin de nuit. Alors que c'est l'inverse pour les"strapontins de diversion" surtout utiles de jour. -Eh bien! le paradoxe de la présente invention, et la preuve du gran 25 ain qu'elle procure, est que ce "handicap" réel est aisément surmo té, comme on va le voir, dans cette voiture internationale de chemi de fer de 2.640 centimètres (= cm) avec ses 10 sièges de relaxatio pour passagers de taille moyenne 186 cm, avec largeur au buste de _ cm (et même 75 cm en y ajoutant les deux accoudoirs de O cm), soit 30 une "majoration de capacité" de "]& % et 57 % par rapport aux voitures classiques de 88 places de jour et_66 places de nuit, respectivement. -En effet, ce gain très important en capacité n'est nullement ohtenu au détriment des "dispositifs auxiliaires" qui s'avèrent être tous au moins égaux aux meilleurs de nuit et de jour des voitures classi 35 ques les plus avantagées. Encore prend-on soin dans la comparaison, de rapporter au nombre de places les résultats obtenus: en divisant donc ceux-ci par 10--+ d'une part, et par j$8 et 66 d'autre part. -Or le gain est manifeste quel que soit le critère de comparaison choisi: volume, surface, longueur, nombre, ou encore, aisance des 40 gestes du corps et facilités des déplacements.

-La présente invention répond à ces diverses préoccupations. -Selon une première caractéristique de l'invention, ledit véhicule, équipé de "blocs de sièges superposés" (soit semi-couchés de relaxa

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on, so couc s e e ses vers aux a res am nagemen , comprendun "couloir unique de circulation", continu, périphérique, en forme de cadre sensiblement rectangulaire très allongé, desservant tous les "éléments- constitutifs" de l'aménagement. Le contour externe 5 continu de ce couloir est bordé directement par les portes d'accès du véhicule et par ses fenêtres ou analogues, tandis que son contour interne également continu, délimite et enserre un "ensemble" longi¬ tudinal compact très allongé composé desdits "blocs de sièges super¬ posés", desdites toilettes, d'une partie au moins desdits rangements

10 de bagages, des armoires desdits appareillages, avec accès libre à chacun des éléments de cet ensemble.

D'autres caractéristiques apparaîtront au cours de la description: La fig.1 est l'ensemble, vu en plan, d'une voiture internationale de chemin de fer de 2.640 cm, aménagée selon l'invention.

15 Les fig.2 à 7 sont des figures complémentaires plus détaillées des diverses parties de ladite voiture de la fig.1 :

La fig.2 est la vue en plan d'un tronçon intermédiaire de la fig.1. La fig.3 est une coupe transversale, en élévation, de la fig.2. La fig.4 est, en élévation, une partie du tronçon intermédiaire de

20 la fig.2 vu de la gauche du dessin et de l'extérieur de la voiture. La fig.5 est une extrémité du dessin de la fig.1, plus détaillée. La fig. estla coupe transversale verticale milieu de la fig.1, avec signalisation de l'occupation des deux toilettes cδté frein à main. La fig.7 est un schéma de la voiture avec tableaux permanents exté-

25 rieurs et intérieurs guidant chaque arrivant vers sa place numérotée. (NOTA: Quand un même chiffre de référence se retrouve dans plusieurs figures différentes, la figure prioritaire est énoncée la -première. Et d'autre part, tous les chiffres -non de référence- sont soulignésQ -Pour simplifier la description, on notera que tout l'aménagement .de

•30 cette voiture 1 fig.1 présente en son milieu 2 un axe vertical de symétrie, mis à part trois détails (les jdeux armoires d'appareilla¬ ges 3 et 4 différentes, et le frein à main unique, fig.1,5)- -La voiture de la fig.1 aménagée avec des places superposées semi- couchéeε de relaxation, comporte un "couloir unique" de circulation,

35 continu, périphérique, 6 fig.1, ,5 en forme de cadre sensiblement rectangulaire très allongé. -Le contour externe continu 7 fig.1, ,5,. audit cadre est bordé di¬ rectement par les six portes d'accès des passagers, symbolisées par leurs six flèches d'entrée, fig.1,5 : 8,9,10,11 venant des quais, et

4012,13 venant des soufflets de liaison 14,15 aux autres voitures. Ce ' contour externe est également bordé par 24 fenêtres 16 fig.1,2,3,4,5 , 6 qui ont bien entendu les dimensions réglementaires de sécurité. -Le contour interne également continu 17 fig.1,2,3,5 dudit cadre,

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fig.1,2,3,5 dont les "éléments constitutifs" sont d'accès libre le long dudit contour interne 17, à savoir successivement d'une extré¬ mité àl'autre en commençant par celle où se trouve le frein à main: -Une armoire d'appareillages 4 à côté du frein à main 5 fig»1 _» 5- Puis deux toilettes jumelles 19,20 fig.1,5 symétriques du plan vertical ' médian longitudinal, ayant chacune un V.C. 21 fig.5 avec poignéepour se relever 21 ', et un lavabo 22 fig.5» Puis une longue suite longi¬ tudinale de ~ blocs 23 fig.1,2,3,4,5,6 contenant chacun &_ places 0 longitudinales semi-couchées de relaxation, superposées sur 4 étages 24,25,26,27 fig.4,3, soit au total 104 places. Puis à nouveau deux autres toilettes jumelles 28,29 fig.1 identiques à 19,20. Enfin, une autre armoire d'appareillages 3 fig.1 plus grande que l'armoire 4. -Les"blocs" successifs précités 23 fig.1, ,3- _» 4,5,6 sont analogues à 5 ceux décrits dans les brevets Pierre Legrand notamment le brevet français 7126437 et son additif 713830 . Les places de relaxation de chaque "bloc" sont disposées entre elles en double "tête-bêche": Primo, des "tête-bêche" horizontaux entre chaque couple de places de même étage, tel. que 30,31 ou 32,33 fig.1, , ou encore 34,35 fig.1,5- 0 Secundo, des"tête-bêche" verticaux entre deux places quelconques su¬ perposées d'un étage au suivant telles que 25,26 fig.4,3, quel que soit le demi-bloc latéral 36,37 fig.2,3,4,5.(On notera que les 26 places dessinées fig.1,2,5, telles que 30,31,32,33 et 34,35, repré¬ sentent aussi bien l'étage Λ_ que l'étage _ des"blocs". 5-Selon une deuxième caractéristique de l'invention, lesdits "blocs" 23 ne sont pas simplement juxtaposés l'un à la suite de l'autre, mais s'imbriquent légèrement entre eux longitudinalement dans les régions frontales des têtes et pieds, de sorte que le pourtour com¬ mun à deux blocs successifs est, vu en plan et à chaque étage, une 0 ligne sinueuse 38,39,40,41 fig.2 qui contourne têtes et pieds, tout en respectant l'isolement étanche de chaque occupant. -Cet isolement est complété par des rideaux fig.4: 42(fixe) côté ^• pieds, et 43 (coulissant et se repliant en 43») côté tête. -Cette imbrication généralisée applicable à tout véhicule, présente 5 deux avantages: Primo, il suffit d'une pénétration réciproquedé cha¬ que bloc de _t cm -acceptable- (soit 15 cm au total), pour gagner par cumul la longueur du 13° bloc, ce qui crée une ".majoration de capacité" de 8,35 %» Secundo, cette imbrication diminue d'autant la "portée libre" des sièges de relaxation tels que 25 ou 26 entre les 0 consoles 45 s'appuyant sur les montants 44 fig.4. Ceci allège le poids d'ensemble des sièges eux-mêmes et de leurs structures de sou¬ tien, ce qui intéresse particulièrement les avions et les autocars. -Les deux blocs d'extrémité, voisins des toilettes, ne sont imbriqués

, , . , » abaisse la taille moyenne des occupants de "18? cm à 186 cm. (A noter que des "couchettes planes superposées ⁰ disposées en semblables "tête-bêche" seraient tout aussi "imbricables". -Pour ne pas surcharger la vue d'ensemble de la fig.1, certains des dits "dispositifs" de l'aménagement n'y figurent pas et n'apparais¬ sent que dans les figures suivantes, par exemple, les 26 échelles télescopiques et les 48 strapontins. -Selon une troisième caractéristique de l'invention, les ~ "blocs" sont subdivisés en 26 î'demi-blocs" 36*»37» chacun, de quatre places superposées 24,25,26,27 fig.4,3»bordant intérieurement les deux branches 47,48 fig.1,2,3,5ι ,7 du couloir périphérique 6. Ces bran¬ ches contiennent, face à chaque demi-bloc 36 ₁ 37, une échelle téleε- copique articulée, en position de retrait et de repos 46 le long des flancs externes 7 de ces branches. Cette échelle, par coulissement sur elle-même et pivotement autour de l'axe horizontal 9fig.3,2,4,5, est tirée (un court instant) en 46' fig.3,4,5 pour permettre de mon¬ ter aux (ou descendre des) deux étages supérieurs 3. et 4, 26,27 du demi-bloc considéré, ladite échelle se retirant après usage, auto a- 0' tiquement et instantanément, contre le flanc 7 au moyen de ressorts de rappel 50 _> ' fig.3.2,4 (ou encore au moyen d'un tirage de rappel 51' actionné par poulie 52. et contrepoids 55.53* ) » -Les pieds de l'échelle sont munis de roulettes 54,54' fig.3,4,5 mon¬ tées sur ressorts 55.55 * ₁ qui font saillie par rapport à la face in- 5 férieure ,56' de ces pieds, dès que ladite échelle se trouvé libé¬ rée du poids de son emprunteur. (Les roulettes 54 et les ressorts 55 précités sont bien entendu intérieurs aux pieds de l'échelle, mais ont été dessi nés à l'extérieur pour être visibles.) -La fig.3 montre le double coude 57 du pied de l'échelle 46 pour con- C tourner le gainage bas 58 alimentant la montée d'air conditionné58', ce qui fait garder aux roulettes 4,54' un roulement plan horizontal qui facilite le dit retrait automatique de l'échelle.

«La circulation des passagers ^' dans le "couloir unique" 6 périphérique est indiquée par des flèches sur la fig.5 : Le flot des passagers ve- 5 nant du quai par la porte 8 (ou bien 9) se répartit entre les deux branches 47,48 par moitiés 59,60 (ou bien 59',6θ»). Malgré la grande capacité de 104 places, il n'y a pas d'encombrement spécial du cou¬ loir, pour trois raisons: Primo,- tout se passe comme s'il y avait "fictivement" deux demi-voitures distinctes (de 52 places et deux 0 toilettes chacune) ayant chacune un large couloir de 80 cm, alors qu'un couloir de voiture classique n'a que 7_0 cm environ pour 88_ ou 66 occupants. Secundo, on diminue de moitié la "circulation générale inter-voiture" en créant un "sens unique" par exemple "à droite"

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selon les flèches 61,61». Tertio, les __ échelles dans chaque bran¬ che de couloir ne sont guère gênantes, car elles ne sont déployées qu'une "infime" partie du temps (1/100° environ). Chaque échelle n'a d'ailleurs que "deux" emprunteurs (pour les deux seuls étages 3. ^e * _ de chaque demi-bloc), alors que l'échelle classique d'un compart__βent de couchettes planes à trois étages a"quatre" emprunteurs (le double). -Des poignées hautes 62,63 fig»3»2,4 fixées sur la voûte latérale, parfont l'aisance sur l'échelle pour accéder à l'étage 4 et pour at¬ teindre aisément le rangement de bagages haut 64 fig.3,2,4. -0utre ces rangements haute, il ya ceux en bas: 65 fig.4 et 66 fig.2. -Tous ces bagages haut et bas près de leurs propriétaires, sontacces¬ sibles en cours de voyage et bien surveillés contre le vol. -Il est avantageux d'élever l'étage 2, 25, à la hauteur maximum com¬ patible encore avec l'accès direct, soit 82 cm environ au point bas de son profil de relaxation. Tandis que l'étage 1 _^ , 24, sera également élevé àla hauteur maximum donnant encore une aisance suffisante d'ac¬ cès et de gestes, soit 35 cm environ au point bas de son profil, de façon à réserver sous cet étage 1_un volume maximum de bagages bas 65. -Les 48 "strapontins de diversion" rabattables 67 fig.3,2,5, ainsi que (quand lesditε strapontins restent relevés) les "lieux de diver¬ sion" debout devant les barres d'appui 68 fig.3 des fenêtres 16 fig.3, ,4,5, permettent aux passagers de ne pas rester toujours à leur même place durant tout le voyage. On voit par les dessins que personne n'a à déranger ses voisins pour gagner son siège de relaxa- tion ou le ^* quitter, et c'est cette "mobilité dans l'indépendance" qui confère aux dits "moyens de diversion" toute leur valeur pratique. -De plus, avec cette grande largeur de £S0 cm des branches de couloir, il devient possible de s'asseoir sur lesdits "strapontins de diver¬ sion" aussi bien longitudinalement que transversalement, selon sa convenance ou les possibilités de chaque instant. Et l'on peut aisé¬ ment pivoter assis sur place d'une position à l'autre, grâce à l'ar¬ rondi en quart de cercle de rayon approprié du coin 67* fig.2,5 opposé à l'échelle voisine. -Un panneau amovible 69 fig.4,3, & ^~ ~ mêmes dimensions réglementaires à- sécurité que les fenêtres 16, est inséré dans la partie supérieu¬ re verticale plane de la cloison médiane gauche 70 fig.3,2 séparant les deux demi-blocs latéraux 36,37 composant chaque bloc médian 23. -Tous les sièges de relaxation sont orientés d'un angle aigu "a" fig.2 (de dix degrés environ) par rapport au plan longitudinal. Cet angle ui s'inverse d'un étage à l'autre, procure l'avantage de tourner d'autant tous les regards vers les fenêtres à tous les étages. -Ces sièges étant ainsi presque longitudinaux, les sangles de sécurité réglementaires 71 fig.4,2,3,5 àeβ trois étages supérieurs 25,26,27,

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arrêt brutal éventuel, mais simplement contre une chute intempestive, de somnambule par exemple. -Le siège inférieur 24 n'a donc pas besoin de telles sangles de sécu- rite, mais il est bon de le protéger du heurt involontaire des pieds d'un usager se trouvant sur la première marche de l'échelle, au moyen d'un écran rabaitable 72, tendu à la volonté de l'occupant par un tirant élastique 73 i±s- _t 3. -Sur le bord externe de chaque siège de relaxation, tel que 25 fig.4 par exemple, est avantageusement fixée par ses deux extrémités une "bande-accoudoir" 74 doublement galbée qui, sous le poids des fesses de celui qui entre ou sort, β'abaisse et s'efface momentanément au travers d'un ressort 75 à course limitée disposé à l'une de ses ex¬ trémités. Cette "bande-accoudoir" soutient le coude externe, tandis qu'un creux (connu) est réservé au soutien du coude interne, dans la cloison médiane gauche 70 fig.3,2. -Les parois latérales 76,76' et 77,77* fig.5 des toilettes 19»20, ainsi que leurs portes d'accès 78,79, sont cylindriques. Ces portes 78,79, qtii s'ouvrent en coulissant en 78',79' au moyen de poignées concaves 8θ,8θ' et 81,81', sont suspendues par le haut à des rails circulaires prolongés 82,83, et sont guidées par le bas. -Tous les véhicules sont intéressés par le contour original de ces toilettes, qui permet une très petite surface unitaire compatible cependant avec l'aisance de gestes habituelle de l'occupant (au be- soin, un lent renouvellement de l'air se fait par ventilateur au verrouillage de la porte). Cette configuration cylindrique en effet présente, vue en plan, le grand avantage de superposer et réduire à une seule et même surface, les trois surfaces (classiquement plus ou moins distinctes^ situées: devant la porte d'accès, devant les W.C., et devant le lavabo. De plus, la rigidité propre d'une tδle simple cylindrique, supprime les 2_ cm d'épaisseur des membrures nécessaires à une surface plane. Enfin, l'étranglement de circulation qui se si¬ tue classiquement parle travers des portes de toilettes 78,79 fig«5, est limité à sa plus courte longueur grâce au dit contour cylindrique. -De plus, le montage jumelé "dos à dos" des deux chauffages électriques individuels 84,85 fig-5 des toilettes 19,20, supprime les deux volu¬ mes du calorifugeage de la face arrière murale de chacun d'eux. -Les toilettes jumelles 19,20 sont à un bout des branches 47,48 fig.1,5 (et de même à l'autre bout, les toilettes identiques 28,29 fig.1)- θ-Au bout et en haut de chacune des quatre extrémités desdites bran¬ ches 47,48, deux signes lumineux indiquent l'occupation des deux toilettes proches, l'un plus latéral pour celle du même bord, l'autre plus central pour celle du bord opposé (par exemple: deux flèches

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lumineuses, respectivement vert cale et or zontale 20,1.'ou 19", 0 fig.6). Les deux flèches 19',19" fig-»6 s'allument en même temps au verrouillage de la toilette 19 entre porte ?8 et cloison 76* fig.5. (De même pour les flèches 20',20" fig.6, au verrouillage de la toi- lette 20 entre porte 79 e cloison 77* fig.5)- Cette signalisation •assure le plein emploi des 4 toilettes des 2 demi-voitures"f ctives de __ places, par utilisation réciproque de leurs temps morts. -Chaque occupant ne quitte d'ailleurs sa place qu'à bon escient, car deux simples coups d'oeil aux dits signes lumineux le renseignent e permanence sur l'occupation des 4 toilettes. (Ce réflexe acquis per met d'autres signalisations, par exemple, celle du prochain arrêt). -Des portes de visite d'entretien du matériel sont prévues sur le contour interne 17 fig.5,1» telles que 86 (frein à main) et 87,88,8 (appareillages 4). -Chacune des quatre portes battantes telles que 90,91 fig-5 de sépa¬ ration du couloir 6 entre toilettes 19,20 (ou 28,29) et blocs 23 fig»1, a une poignée comprise dans l'épaisseur mêmede là porte, sous forme d'.un barreau 92,93 de 1_ cm (placé au milieu d'une petite ou¬ verture 94,95 pratiquée à l'endroit voulu). Une telle poignée suffi car normalement on "pousse" la porte devant soi avec sa main libre voire même avec ses bagages. Et on ne la "tire à soi" que dans le cas très exceptionnel d'un obstacle insolite déposé derrière elle.. -Grâce à ce barreau, on évite la poignée classique "en relief" qui limiterait d'autant le débattement 90',91* fig-5 de la porte, à l'endroit du passage le plus étroit précisément, comme déjà dit. -Divers éclairages sont prévus: 96 fig.3,2,4, _. en haut de chaque é- chelle, et 97fig.4,2,3,5 au chevet de chaque siège de relaxation.

-Le schéma 8 fig.7 de la voiture, montre le détail de six tableaux verticaux, affichés en permanence: A,B,C,D près des quatre portes 8,9,10,11 respectivement, et E,F au milieu 99 de chacune des deux extrémités de l'ensemble 18. Les deux flèches de chaque tableau, suivies chacune d'une séquence de numéros de places, indiquent à l'arrivant dans quelle branche 47,48 se trouve sa place numérotée. -La numérotation des places est la suivante ^" : Il y a 26 demi-blocs (1° à 13° dans la branche 47, et 14 ^e à 26° dans la branche 48). Le numéro de chaque place est composé du numéro du demi-bloc, suivi du numéro de l'étage (1_ et 2 sans échelle, et ^ et avec échelle). Par exemple, 205 sera l'étage ^~ du demi-bloc 20". De plus, les pla¬ ces 7 à 74, et 20 à 204, des demi-blocs 7° et 20° du milieu de la voiture, figurent à la fois sur les 4 tableaux A,B,C,D.

Il est avantageux que l'occupant de chaque siège de relaxation puis se à volonté et sans gêner aucunement ses voisins, redresser son

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buste de temps à autre, et de préférence devant une tablette amovi¬ ble, de façon à pouvoir écrire, lire, ou prendre un repas. Dans ce but, le dossier des sièges, qui repose normalement sur la structure 100 fig.4, est articulé autour d'un axe G sensiblement hori- zontal et transversal. Ce dossier peut être redressé en 100*. Il est maintenu dans cette position par des ressorts de type connu à cran d'arrêt (ou par des jambes de force 101) manoeuvres par l'occupant. -Corrélativement, la région du siège située juste en avant dudit dos¬ sier relevable, est particulièrement élastique (ou mobile), de façon à pouvoir se creuser momentanément selonle profil 102 fig.4, sous la pression accrue des fesses de l'occupant ainsi redressé (qui augmen¬ te par là son aisance en hauteur, et parfait son calage longitudinal, sans que, pratiquement, l'occupant du dessous s'en aperçoive). -En complément de ces dossiers relevables, des tablettes rabattables de type connu, 103 fig.3 ou 104 fig.3,4, accouplées "dos à dos", verticalement au repos de part et d'autre de chaque cloison médiane de séparation 70 fig.3,2 des demi-blocs, se rabattent individuelle¬ ment à l'horizontale à volonté, en 103* fig.3 en en 104' fig.3,4. -De façon connue, la forme de "venturi" du volume de chaque loge de relaxation, permet un lent renouvellement individuel et à volonté de l'air conditionné, par soufflage en tête et/ou aspiration au pied. -Terminons sur un avantage social non négligeable qui s'inscrit dans "l'agrément global" précité de l'exemple: Malgré la haute densité de 104 occupants, il n'y a aucune promiscuité de par cette gageure qu'aucun des 104 occupants en relaxation ne voit aucun des 103autres. Ceci n'empêche cependant pas chacun de pouvoir user successivement et à sa guise, de toute une gamme de sociabilité, depuis la conversa¬ tion (entre un demi-bloc et les 2 strapontins d'en face), jusqu'à l'isolement total individuel ( en lecture ou en repos ) derrière son rideau tiré.

-Bien entendu, on peut, sans sortir du cadre de l'invention, adopter toute variante aux exemples dessinés.

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