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Title:
NOVEL FURYLPHOSPHINES AND ORGANOMETALLIC COMPLEXES CONTAINING THEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/060003
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns novel water soluble furylphosphines. It also concerns organometallic complexes comprising said furylphospines and the use of said complexes. The invention further concerns the method for preparing water soluble furylphosphines.

Inventors:
MATHEY FRANCOIS (FR)
SAVIGNAC PHILIPPE (FR)
EYMERY FREDERIC (FR)
BURATTIN PAOLO (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/001129
Publication Date:
November 25, 1999
Filing Date:
May 11, 1999
Export Citation:
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Assignee:
RHONE POULENC FIBRES (FR)
MATHEY FRANCOIS (FR)
SAVIGNAC PHILIPPE (FR)
EYMERY FREDERIC (FR)
BURATTIN PAOLO (FR)
International Classes:
B01J27/185; B01J31/24; C07B61/00; C07C2/36; C07C5/03; C07C5/25; C07C45/50; C07C47/228; C07C47/52; C07C51/347; C07C67/343; C07C69/618; C07C231/12; C07C231/14; C07C253/10; C07C253/30; C07C255/03; C07F9/50; C07F9/655; C07F15/00; C08F20/10; C07C233/47; (IPC1-7): C07F9/655; C07F15/00; C07C45/50; C08G67/02; C07C253/30
Foreign References:
FR2314910A11977-01-14
EP0305012A21989-03-01
Other References:
V. FARINA: "Large rate accelarations in the Stille reaction with tri-2-furylphosphine and trifurylarsine as palladium ligands: mechanistic and synthetic implications", JOURNAL OF THE AMERICAN CHEMICAL SOCIETY., vol. 113, no. 25, 1991, DC US, pages 9585 - 9595, XP002090428
Attorney, Agent or Firm:
Esson, Jean-pierre (Rhodia Services Direction de la Propriété Industrielle C.R.I.T. - Carrières Boîte postale 62 Saint-Fons Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. 1)Furylphosphines, caractérisées en ce qu'elles sont hydrosolubles et répondent à la formule générale (I) : dans laquelle : n représente un nombre entier de 1 à 3 au moins un radical R2 représente un groupe hydrophile tel que S02M,SOgM,C02M,P03M, M représentant un reste cationique minéral ou organique choisi parmi le proton, les cations dérivés des métaux alcalins ou alcalino terreux, les cations ammoniumN (R) 4 dans la formule desquels les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, les autres cations dérivés de métaux dont les sels des acides furylsulfiniques, des acides furylcarboxyliques, des acides furylsulfoniques ou des acides furylphosphoniques sont solubles dans t'eau, N (R) 3X dans la formule duquel les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, X représente un anion organique ou minéral, OH, Rl représente un groupe hydrophile tel que défini pour R2 ou un groupe alkyle ou alcoxy ayant 1 à 12 atomes de carbone, un atome d'hatogène, un groupe nitrile ou un groupe halogénoalkyle ayant 1 à 12 atomes de carbone, m représente 1 ou 2, p représente un nombre entier de 0 à 3, lorsque m est égal à 2, un radical R2 peut aussi représenter un groupe alkyle ou alcoxy ayant 1 à 12 atomes de carbone, un atome d'halogène, un groupe nitrile ou un groupe halogénoalkyle ayant 1 à 12 atomes de carbone. 2)Furylphosphines hydrosolubles selon la revendication 1, caractérisées en ce qu'elles répondent à la formule générale (I) dans laquelle : n représente un nombre entier de 1 à 3 R2 représente un groupe hydrophile tel queS02M,S03M,C02M,P03M, M représentant un reste cationique minéral ou organique choisi parmi le proton, les cations dérivés des métaux alcalins ou alcalinoterreux, les cations ammoniumN (R) 4 dans ta formule desquels les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, les autres cations dérivés de métaux dont les sels des acides furylsulfiniques, des acides furylcarboxyliques, des acides furylsulfoniques ou des acides furylphosphoniques sont solubles dans t'eau, m représente 1 ou 2 R1 représente un groupe hydrophile tel que défini pour R2, ou un substituant N (R) 3 X dans la formule duquel les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone et X représente un anion organique ou minéral, ou un substituantOH ou un substituant alkyle ou alcoxy ayant 1 à 4 atomes de carbone, un atome d'halogène, un groupe nitrile ou un groupe trifluoroalkyle, p représente un nombre entier de 0 à 2. 3)Procédé de préparation de furylphosphines hydrosolubles selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste à introduire sur les cycles furyle les groupes hydrophiles R2 et éventuellement sur les cycles phényle les groupes Rl, à partir d'un précurseur diphénylfurylphosphine ou phényldifurylphosphine ou trifurylphosphine non substituée par des groupes hydrophiles.
2. 4)Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'on opère par condensation d'un composé organolithien, dont la partie organique correspond à un composé de formule générale (I) ne comportant pas de substituants R.
3. et qui est lié à I'atome de lithium par son ou ses cycles furyle, sur le centre électrophile d'un précurseur de R.
4. tel que le dioxyde de soufre, le dioxyde de carbone, les chlorophosphates d'alkyle, les sulfonates de pyridine ou les sulfonates de trialkylamine. 5)Complexes organométalliques, caractérisés en ce qu'ils comprennent au moins une furylphosphine hydrosoluble selon l'une des revendications 1 ou 2 et au moins un métal choisi parmi les métaux de transition des groupes 1 b, 2b, 3b, 4b, 5b, 6b, 7b et 8 de la Classification périodique des éléments. 6)Complexes organométalliques selon la revendication 5, caractérisés en ce qu'ils comprennent au moins un métal choisi parmi le nickel, le cobalt, le fer, le ruthénium, le rhodium, le palladium, l'osmium, l'iridium, le platine, le cuivre, I'argent, I'or, le zinc, le cadmium, le mercure. 7)Procédé de préparation de complexes organométalliques selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que l'on met en contact une solution d'un composé du métal choisi avec une solution aqueuse de la furylphosphine hydrosoluble de formule (I). 8)Procédé de préparation selon la revendication 7, caractérisé en ce que le composé du métal est dissous dans l'eau ou dans un solvant organique, ledit solvant organique pouvant luimême être miscible ou nonmiscible à t'eau. 9)Procédé de préparation selon l'une des revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que le métal se trouve dans le composé mis en oeuvre, soit au degré d'oxydation qu'il aura dans le complexe organométallique, soit à un degré d'oxydation supérieur avec une réduction in situ. 10)Utilisation des complexes organométalliques selon l'une des revendications 5 ou 6 comme catalyseurs de réactions chimiques. 11)Utilisation selon la revendication 10 pour I'hydroformylation et I'hydrocarbonylation des oléfines en présence de complexes du rhodium, l'hydrogénation des oléfines, des aldéhydes, des acides, des énamides et des composés nitroaromatiques en présence de complexes du ruthénium, du rhodium, du platine ou du palladium, la télomérisation des diènes, t'isomérisation des oléfines, la dimérisation de l'éthylène ou de I'acrylonitrile, I'hydrocyanation des oléfines en présence de complexes du nickel, la synthèse du furanne en présence de complexes du ruthénium, la métathèse des oléfines en présence de complexes du ruthénium, la polymérisation des acrylates en présence de complexes du nickel, les réactions de couplage carbonecarbone 12)Utilisation selon la revendication 10 pour l'isomérisation des nitriles obtenus par hydrocyanation d'un diène. 13)Utilisation selon la revendication 12, caractérisé en ce que la réaction est l'isomérisation du 3méthyl 2butène en 3pentène nitrile.
Description:
NOUVELLES FURYLPHOSPHINES ET COMPLEXES ORGANOMETALLIQUES LES COMPRENANT La présente invention concerne de nouvelles furylphosphines hydrosolubles.

Elle concerne également des complexes organométalliques comprenant ces furylphosphines et l'utilisation de tels complexes.

Elle a trait aussi au procédé de préparation des furylphosphines hydrosolubles.

Des trifurylphosphines non substituées sont décrites dans un article de V. Farina et B. Krishnan publié dans Journal of American Chemical Society, 1991,113, pages 9585- 9595. Des systèmes comprenant ces trifurylphosphines présentent selon cet article une activité catalytique remarquable.

L'art antérieur ne décrit pas de furylphosphines hydrosolubles telles que celles faisant l'objet de la présente invention.

Les nouvelles furylphosphines hydrosolubles répondent à la formule générale (I) : dans laquelle : -n représente un nombre entier de 1 à 3 -au moins un radical R2 représente un groupe hydrophile tel que -S02M,-S03M,-C02M,-P03M, M représentant un reste cationique minéral ou organique choisi parmi le proton, les cations dérivés des métaux alcalins ou alcalino- terreux, les cations ammonium-N (R) 4 dans la formule desquels les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, les autres cations dérivés de métaux dont les sels des acides furylsulfiniques, des acides furylcarboxyliques, des acides furylsulfoniques ou des acides furylphosphoniques sont solubles dans l'eau, -N (R) 3X dans la formule duquel les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, X représente un anion organique ou minéral -OH -R, représente un groupe hydrophile tel que défini pour R2 ou un groupe alkyle ou alcoxy ayant 1 à 12 atomes de carbone, un atome d'halogène, un groupe nitrile ou un groupe halogénoalkyle ayant 1 à 12 atomes de carbone,

-m représente 1 ou 2 -p représente un nombre entier de 0 à 3 -lorsque m est égal à 2, un radical R2 peut représenter un groupe alkyle ou alcoxy ayant 1 à 12 atomes de carbone, un atome d'halogène, un groupe nitrile ou un groupe halogénoalkyle ayant 1 à 12 atomes de carbone.

Par le terme hydrosoluble ou l'expression soluble dans ! 'eau, on entend dans le présent texte un composé soluble à au moins 0,01 g par litre d'eau.

Les furylphosphines hydrosolubles de l'invention sont le plus souvent des composés de formule générale (I) dans laquelle : -n représente un nombre entier de 1 à 3, -R2 représente un groupe hydrophile tel que-S02M,-S03M,-C02M,-P03M, M représentant un reste cationique minéral ou organique choisi parmi le proton, les cations dérivés des métaux alcalins ou alcalino-terreux, les cations ammonium-N (R) 4 dans la formule desquels les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, les autres cations dérivés de métaux dont les sels des acides furylsulfiniques, des acides furylcarboxyliques, des acides furylsulfoniques ou des acides furylphosphoniques sont solubles dans l'eau, -m représente 1 ou 2, -Rl représente un groupe hydrophile tel que défini pour R2, ou un substituant- N (R) 3 X dans la formule duquel les symboles R, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone et X représente un anion organique ou minéral, un substituant-OH, un substituant alkyle ou alcoxy ayant 1 à 4 atomes de carbone, un atome d'halogène, un groupe nitrile ou un groupe trifluoroalkyle, -p représente un nombre entier de 0 à 2.

La présente invention a également pour objet la préparation des nouvelles furylphosphines hydrosolubles. Cette préparation est généralement effectuée à partir de d'un précurseur tel que diphényl-furylphosphine ou phényl-difurylphosphine ou trifurylphosphine non substituée par des groupes hydrophiles. Elle consiste à introduire sur les cycles furyle les groupes hydrophiles R2 et éventuellement sur les cycles phényle les groupes Rl.

Par exemple, on peut ainsi préparer de manière générale les furylphosphines de formule (I) par condensation d'un composé organolithien, dont la partie organique correspond à un composé de formule générale (I) ne comportant pas de substituants R2 et qui est fié à l'atome de lithium par son ou ses cycles furyle, sur le centre électrophile d'un précurseur de R2 comme par exemple le dioxyde de soufre, le dioxyde de carbone,

les chlorophosphates d'alkyle, les sulfonates de pyridine ou les sulfonates de trialkylamine.

Le composé organolithien est lui-même obtenu par action d'une base lithiée (par exemple butyllithium) sur la furylphosphine précurseur.

Pour la préparation des furylphosphines précurseurs, on peut se référer par exemple à l'article de A. J. Zapata et A. C. Rondon dans Org. Prep. Proced. Int. 27,5 (1995), pages 567 et suivantes.

Les furylphosphines hydrosolubles permettent de préparer des complexes organométalliques qui comprennent au moins une furylphosphine hydrosoluble de formule (I) et au moins un métal.

Les métaux qui peuvent être complexés par les furylphosphines hydrosolubles sont de manière générale tous les métaux de transition des groupes 1 b, 2b, 3b, 4b, 5b, 6b, 7b et 8 de la Classification périodique des éléments, telle que publiée dans"Handbook of Chemistry and Physics, 51 st Edition (1970-1971)"de The Chemical Rubber Company.

Parmi ces métaux, on peut citer plus particulièrement les métaux pouvant être utilisés comme catalyseurs de réactions chimiques. Ainsi on peut mentionner à titre d'exemples non limitatifs, le nickel, le cobalt, le fer, le ruthénium, le rhodium, le palladium, I'osmium, I'iridium, le platine, le cuivre, I'argent, I'or, le zinc, le cadmium, le mercure.

La préparation des complexes organométattiques comprenant les furylphosphines hydrosolubles peut être effectuée en mettant en contact une solution d'un composé du métal choisi avec une solution aqueuse de la furylphosphine hydrosoluble de formule (I).

Le composé du métal peut être dissous dans l'eau ou dans un solvant organique, ledit solvant organique pouvant lui-même être miscible ou non-miscible à t'eau.

Le métal peut se trouver dans le composé mis en oeuvre, soit au degré d'oxydation qu'il aura dans le complexe organométallique, soit à un degré d'oxydation supérieur.

A titre d'exemples, on peut indiquer que dans les complexes organométalliques de l'invention, le rhodium est au degré d'oxydation (I), le ruthénium au degré d'oxydation (II), le platine au degré d'oxydation (I), le palladium au degré d'oxydation (II), I'osmium au degré d'oxydation (0), I'iridium au degré d'oxydation (0), le nickel au degré d'oxydation (0).

Si lors de la préparation du complexe organométallique, le métal est mis en oeuvre à un degré d'oxydation plus élevé, il devra être réduit in situ.

Les complexes organométalliques comprenant les furylphosphines hydrosolubles de formule (I) peuvent être utilisés comme catalyseurs de réactions chimiques.

En catalyse biphasique aqueuse, les furylphosphines hydrosolubles bénéficient de la synergie entre I'hydrophilie naturelle du cycle furyle et celle du ou des radicaux R2.

Elles atteignent des valeurs de solubilité dans l'eau très élevées.

Comme réactions chimiques pouvant être catalysées par des complexes organométalliques comprenant les furylphosphines hydrosolubles de formule (I), on peut citer par exemple I'hydroformylation et I'hydrocarbonylation des oléfines en présence de complexes du rhodium, l'hydrogénation des oléfines, des aldéhydes, des acides, des énamides et des composés nitroaromatiques en présence de complexes du ruthénium, du rhodium, du platine ou du palladium, la télomérisation des diènes, t'isomérisation des oléfines, la dimérisation de l'éthylène ou de I'acrylonitrile, I'hydrocyanation des oléfines en présence de complexes du nickel, la synthèse du furanne en présence de complexes du ruthénium, la métathèse des oléfines en présence de complexes du ruthénium, la polymérisation des acrylates en présence de complexes du nickel, ou les réactions de couplage carbone-carbone comme par exemple la réaction de HECK, ou de SUZUKI en présence de complexes du nickel ou du palladium.

Les composés de l'invention sont notamment utiles pour la réaction d'isomérisation des nitriles obtenus par hydrocyanation d'un diène, et plus particulièrement l'isomérisation du 2-méthyl 3-butène en 3-pentene nitrile. Cette réaction a une grande importance industrielle dans le procédé de fabrication de I'adiponitrile. Ce dernier est un grand intermédiaire de synthèse pour notamment la fabrication des monomères de polyamides tels que le caprolactame ou t'hexaméthytène diamine.

Les exemples qui suivent illustrent l'invention.

EXEMPLES 1 A 4 : synthèse de furylphosphines hydrosolubles de formule EXEMPLE 1 : 2- (diphénylphosphino)-furyl-5-carboxylate de sodium Dans un ballon tétracol de 500 ml, préalablement purgé à I'azote et surmonté d'une ampoule isobare, d'un réfrigérant muni d'un bulleur, d'une agitation mécanique et d'un thermomètre, on charge 30,3 ml (47 mmol) de n-butyllithium (dosé à 1,55 M), puis on incorpore rapidement 6,4 ml (42 mmol) de tétraméthyléthylènediamine (TMEDA) <BR> <BR> <BR> dans 50 mi d'éther éthylique anhydre dégazé à I'azote. On coule goutte à goutte 10,65 g (42,3 mmol) de diphénylfurylphosphine préalablement dissoute dans 50 ml d'éther éthylique anhydre dégazé à I'azote, en laissant t'exothermie se développer jusqu'à 35°C.

Le mélange se teinte en orange.

Après 15 min d'agitation sous courant d'azote, on contrôle en RMN 31 p la formation de I'anion. Cette formation est complète 15 min après la fin d'addition de la phosphine.

On adapte alors à la place du réfrigérant une canule qui permet de transférer la solution goutte à goutte dans un vase Dewar contenant du dioxyde de carbone solide

immergé dans environ 200 ml d'éther éthylique anhydre dégazé à l'azote L'anion se condense immédiatement pour donner un précipité blanc. Après une nuit à l'air libre, le solide blanc en suspension dans l'éther est repris par 100 ml d'une solution saturée de NaHCO3 et l'ensemble est extrait. La phase éthérée est encore extraite par deux fois 30 ml d'eau dégazée. Les phases aqueuses sont réunies, acidifiées à froid par de petites portions de HCI 12 N jusqu'à pH neutre. On extrait cette phase aqueuse par trois fois 50 ml de dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies et on leur ajoute 1,49 g de soude dissoute dans quelques ml d'eau. Après évaporation des solvants, on obtient une huile brun-jaune visqueuse qui se transforme en fine poudre blanche après plusieurs triturations et lavages dans de l'éther éthylique anhydre et après séchage à 90°C sous vide. On récupère 11,44 g du produit recherché (36 mmol), soit un rendement de 85 %.

II est caractérisé par : 31P(D2O):#=25,1-RMN -RMN 1 H (D20) : 6 = 6,20 (d, 1 H, 3JHH = 3,2, C3H) ; 8 = 6,81 (m, 1H, C4H) ; 8 = 7,06 (m, 10H, Ar) <BR> <BR> -RMN 13c (D20) : 6 = 117,8 (s, C3H) ; 8 = 124,9 (m, Ç_H) ; 8 = 131,1 (d, 3JCp = 7,0,<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> Cméta). S = 131,7 (s, Cpara) ; # = 135, 5 (d, 2JCp = 19,7, _ortho) ; # = 136,8 (d, 1JCP = 4,4, Cipso) ; # = 156,4 (s, COO) ; 8 = 156,9 (d, 1JCp = 13, 7, C5H) ; # = 168, 1 (s, C2H).

La solubilité dans l'eau de cette furylphosphine est de 250 g/l à 23°C.

EXEMPLE 2 : 2- (diphénylphosphino)-furyl-5-phosphonate de disodium Dans un ballon tétracol de 500 ml, préalablement purgé à l'azote et surmonté d'une ampoule isobare, d'un réfrigérant muni d'un bulleur, d'une agitation mécanique et d'un thermomètre, on charge 33,8 ml (52 mmol) de n-butyllithium (dosé à 1,55 M), puis on incorpore rapidement 6,4 ml (42 mmol) de TMEDA dans 50 ml d'éther éthylique anhydre dégazé à I'azote. On coule goutte à goutte 12,32 g (48,9 mmol) de diphénylfurylphosphine préalablement dissoute dans 40 ml d'éther éthyiique anhydre dégazé à I'azote, en laissant t'exothermie se développer jusqu'à 35°C. Le mélange se teinte en orange.

Après 15 min d'agitation sous courant d'azote, on contrôle en RMN 31 p la formation de I'anion. Cette formation est complète 15 min après la fin d'addition de la phosphine.

On refroidit le mélange réactionnel à-70°C et on adapte à la place du réfrigérant une canule. On transfère la solution goutte à goutte dans un second réacteur tétracol équipé du même appareillage que le premier, refroidi à-60°C et contenant 7,3 ml (49 mmol) de diéthylchlorophosphate dilué dans 20 ml d'éther éthylique anhydre.

On laisse le milieu revenir à température ambiante avant d'hydrolyser in situ par 100 ml d'une solution aqueuse de chlorure d'ammonium. On extrait alors par trois fois 50 mi d'éther éthylique. Les phases organiques sont réunies et on les sèche sur sulfate de Mg.

On filtre et on évapore pour obtenir 20 g d'une huile brun-jaune. Celle-ci est chauffée à 100°C sous 10-2 mm de mercure (1,3 Pa) dans un four à boules afin d'éliminer les phosphates. On récupère 17,2 g d'une huile visqueuse brun-jaune qui est ensuite chromatographiée sur 10 cm de gel de silice avec un mélange 50/50 acétate d'éthyle/hexane comme éluant. Après évaporation des solvants, on recueille 14,2 g d'une huile colorée que l'on place pendant une nuit en solution dans 60 ml de dichlorométhane, sous agitation magnétique, en présence de 10 ml (74 mmol) de bromotriméthylsilane.

La réaction est exothermique et l'on observe une décoloration du milieu. Après évaporation des solvants, le produit est repris dans 60 mi d'acétone et 2 ml d'eau distillée. Après 2 h 30 les solvants sont évaporés et le produit est repris dans le minimum de méthanol. A froid on incorpore sous agitation 3,04 g de soude en solution aqueuse à 40 %. II se forme un précipité blanc. Les solvants sont évaporés et le produit est lavé à l'acétone, filtré et séché à 100°C sous vide. On récupère le produit recherché avec un rendement de 54 %.

II est caractérisé par : -RMN 31 p (D2O) : 8 = 28,2 ; d = 0,8 (P=O) -RMN 1H (D20) : å = 6,72 (m, 2H, C3H, C4H) ; 5 = 7,41 (m, 10H, Ar) -RMN 13c (D20) : 8 = 117,9 (dd, 4JCp = 4,67,3JCp = 20,0, Ç3H) ; 8 = 124,6 (dd, JCP = 3, 5, JCp = 21,0, Ç_H) ; # = 131,6 (d, 3JCp = 7,5, Cméta) ; # = 132. 2 (s. Cpara) ; 8 = 135,8 (d, 2JCp = 19,2, Cprtho) ; # = 137, 8 (s, Cipso) ; # = 155, 4 (dd, JCP = 7, 4, JCP = 10,4, C_H) ; 8 = 165,1 (d,JCp = 199, 0, C2H).

La solubilité dans l'eau de cette furylphosphine est de 680 g/I à 20°C.

EXEMPLE 3 : 2-2'-phenylphosphinediyl-bis (furyl-5-phosphonate de disodium) Dans un ballon tétracol de 500 ml, préalablement purgé à l'azote et surmonté d'une ampoule isobare, d'un réfrigérant muni d'un bulleur, d'une agitation mécanique et d'un thermomètre, on charge 42 mi (65 mmol) de n-butyllithium (dosé à 1,55 M), puis on incorpore rapidement 9,15 mi (60 mmol) de TMEDA dans 50 ml d'éther éthylique anhydre dégazé à I'azote. On coule goutte à goutte 4,41 ml (60,0 mmol) de furanne préalablement dilué dans 40 ml d'éther éthylique anhydre dégazé à I'azote, en laissant t'exothermie se développer jusqu'à 35°C pendant 30 min. Le mélange se teinte en orange.

On refroidit à-40°C pour couler goutte à goutte 4,2 ml (30 mmol) de dichlorophénylphosphine diluée dans 20 ml d'éther. Après contrôle en RMN 31P de ta formation du produit, on remonte à température ambiante pour incorporer 9,15 ml

(60 mmol) de TMEDA dans 50 éthylique,d'éther puis on coule rapidement 42 ml (65 mmol) de n-butyllithium (dosé à 1,55 M). Après 15 min d'agitation sous courant d'azote, on contrôle en RMN 31 p ta formation de I'anion. Cette formation est complète 15 min après la fin d'addition de la phosphine.

On refroidit le mélange réactionnel à-70°C et on adapte à la place du réfrigérant une canule. On transfère la solution goutte à goutte dans un second réacteur tétracol équipé du même appareillage que le premier, refroidi à-60°C et contenant 8,95 mi (60 mmol) de diethylchlorophosphate dilué dans 20 ml d'éther éthylique anhydre.

On laisse le milieu revenir à température ambiante avant d'hydrolyser in situ par 100 ml d'une solution aqueuse de chlorure d'ammonium. On extrait alors par trois fois 50 ml d'éther éthylique. Les phases organiques sont réunies et on les sèche sur sulfate de Mg.

On filtre et on évapore pour obtenir 20 g d'une huile brun-rouge. Celle-ci est chauffée à 100°C sous 10-2 mm de mercure (1,3 Pa) dans un four à boules afin d'éliminer les phosphates. Le produit est ensuite chromatographié sur 10 cm de gel de silice avec de t'acétate d'éthyle comme éluant. On élimine ainsi de la difurylphénylphosphine et du composé monophosphorylé. Après évaporation des solvants, on recueille 3,5 g de produit pur (rendement : 23 %). L'ensemble de la réaction est reproduit une seconde fois afin d'obtenir suffisamment de produit pour la suite de la synthèse.

On place pendant une nuit 8,55 g (16,6 mmol) de composé diphosphorylé en solution dans 50 ml de dichlorométhane, sous agitation magnétique, en présence de 9,43 ml (70 mmol) de bromotriméthylsilane. La réaction est exothermique et l'on observe une décoloration du milieu. Après évaporation des solvants, le produit est repris dans 50 mi d'acétone et 2 ml d'eau distillée. Après 2 h 30, les solvants sont évaporés et le produit est repris dans le minimum de méthanol. A froid on incorpore sous agitation 2,8 g de soude en solution aqueuse à 40 %. Le milieu fonce du jaune au brun.

Les solvants sont évaporés et le solide orange résultant est trituré et lavé à l'acétone, filtré et séché à 100°C sous vide. On récupère 6,7 g du produit recherché de couleur blanchâtre avec un rendement de 82 % (par rapport au composé diphosphorylé).

11 est caractérisé par : 31P(D2O):#=49,5;d=0,0(P=O)-RMN -RMN 1H (D2O) : # = 6,67 (m, 2H, C4H) ; a = 6,80 (m, 2H, C3H) ; â = 7,41 (m, 5H, Ar) -RMN 13C (D20) : â = 117,7 (d, 3JCP = 20,4, C3H) ; â = 123,9 (dd, 3JCPO = 9,2,2JCp = 18,3, Ç_H) ; â = 131,4 (d, 3JCp = 7,0, Cméta) ; s = 131,9 (s, Cpara) ; # = 134, 7 (d, <BR> <BR> 2jCp = 19, 0, _Qortho) 5 = 136,9 (s, C, pso) ; 8 = 153,5 (d, 1JCP = 7, 3, JCp = 10,4, C5H)<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> 8 = 164,5 (d, 1Jcpo = 199, 5, Ç2H).

La solubilité dans l'eau de cette furylphosphine est de 1140 g/t à 23°C.

EXEMPLE 4 : 2- (diphénylphosphino)-furyl-5-sulfinate de sodium Dans un ballon tétracol de 500 ml, préalablement purgé à l'azote et surmonté d'une ampoule isobare, d'un réfrigérant muni de deux bulleurs (eau et huile de silicone), d'une agitation mécanique et d'un thermomètre, on charge 26,3 ml (40 mmol) de n-butyllithium (dosé à 1,52 M), puis on coule goutte à goutte 10,65 g (42,3 mmol) de diphénylfurylphosphine prealablement dissoute dans 50 ml d'éther éthylique anhydre dégazé à I'azote, en laissant t'exothermie se développer jusqu'à 30°C. Le mélange se teinte en jaune.

Après 45 min d'agitation sous courant d'azote, on contrôle en RMN 31 p la formation de I'anion. On refroidit le mélange réactionnel à-60°C et on remplace le courant d'azote par un courant de dioxyde de soufre. Un précipité blanc apparaît, puis le milieu se colore en jaune, ensuite en brun. La réaction est exothermique. On rétablit ensuite un fort courant d'azote pour dégazer le réacteur et on laisse le milieu revenir lentement à température ambiante. On rajoute ensuite in situ 100 ml d'eau dégazée et on laisse sous agitation pendant une heure. On extrait trois fois 6 1'eau. Les phases aqueuses sont réunies, refroidies par un bain de glace et acidifiées par 10 ml de HCI 3N en présence de 100 ml de dichlorométhane. La couleur jaune disparaît. On extrait alors rapidement trois fois par du dichlorométhane. Les phases organiques sont réunies et on incorpore à froid sous agitation magnétique 1,2 g de soude. On évapore les solvants sous vide en limitant la température à 40°C au maximum. On obtient 6,86 g (20,3 mmol) du produit recherché (solide blanc) ; le rendement est de 51 %.

Le produit est caractérisé par : 31P(D2O):#=26,7-RMN -RMN 1H (D2O) : 8 = 6,40 (m, 1H, C3H) ; s = 6,53 (m, 1H, C4H) ; â = 7,06 (m, 10H, Ar) -RMN 13c (D2O) : # = 111,6 (s, Ç3H) ; â = 124,8 (m, C4H) ; # = 131,1 (d, 3JCP = 7,0, <BR> <BR> Cméta). S = 131,7 (s, Cpara) ; # = 135,5 (d, 2JCp = 19,4, Cprtho) ; 6 = 136,8 (d, 1JcP = 2,9. Cjpsp) ; â = 156,5 (d, JCp = 16, 5, C5H) ; 8 = 170,1 (s, Ç2H).

La solubilité dans l'eau de cette furylphosphine est de 205 g/l à 21°C.

EXEMPLES 5 A 13 : préparation de complexes métalliques de furylphosphines hydrosolubles de formule (I) et utilisation de ces complexes comme catalyseurs d'hydrogénation On opère dans un autoclave de 50 ml, dont les parois sont revêtues de Teflon@, équipé d'un barreau magnétique, d'une valve de sûreté, d'un manomètre, d'une vanne d'arrivée de gaz et d'une vanne d'introduction de liquide.

On prépare tout d'abord les différents complexes du rhodium (exemples 5 à 8),

qui seront ensuite utilisés comme catalyseurs pour t'hydrogénation de I'acide Z-a-acétamidocinnamique (exemples 9 à 13).

La préparation des complexes du rhodium consiste à agiter pendant 10 min sous atmosphère d'argon une solution dans 2 ml d'eau de 0,05 mmol de l'une des furylphosphines hydrosolubles préparées dans les exemples 1 à 4, mélangée à une solution dans 1 ml d'acétone de 0,025 mmol de [Rh (COD) 2] +, PF6- (COD = cyclooctadiène). Après le changement de coloration du milieu de l'orange au jaune, on contrôle en RMN 31 p Le tableau 1 ci-après rassemble les éléments de caractérisation des complexes du Rh préparés. Exemples Furyl Aspect 8P (enppm)Rh-P () phosphine Ex 5 Exemple 1 jaune vif 14,6 (d) 144 limpide Ex 6 Exemple 4 jaune vif 15,0 (d) 148 limpide Ex 7 Exemple 2 jaune vif 12,0 (d, Pull) 148 limpide-1,7 (s, P=O) Ex 8 Exemple 3 jaune vif-1,0 (s, P=O) 150 limpide-4,0 (d, Plil) Tableau 1 On introduit dans l'autoclave à l'aide d'une seringue le complexe préparé précédemment, puis une solution de 0,410 g (2 mmol) d'acide Z-a-acétamidocinnamique dans 30 ml de méthanol et d'eau (en proportions volumiques de 1/1 ou 1/2) Le mélange reste homogène.

On établit une pression de 3 à 4 bar (0,3 à 0,4 MPa) d'hydrogène et on agite pendant un temps variable (voir tableau 2 ci-après) selon la nature de la furylphosphine et l'absorption de gaz. En fin d'essai, après dégazage, le mélange réactionnel est évaporé à sec et analyse par RMN 1 H dans le diméthylsulfoxyde d6.

Le tableau 2 ci-après rassemble les caractéristiques des différents exemples (référence du complexe, rapport pondéral complexe organométallique/substrat à hydrogéner en %, pression H2, durée) et les résultats obtenus (taux de conversion du substrat). Exemples Complexe Complexe Rapport Pression Durée Taux (reférence % en méthanol H2 conversion exemple) poids/eau Ex 9 Exemple 5 1, 25 1/2 4,0 bar 3h 30 66 % Exemple51,251/13,0bar4h3095%Ex10 Ex 11 Exemple 7 1, 25 1/1 3,1 bar 2h 100 % Ex 12 Exemple 6 0, 5 1/1 3,0 bar 18h 30 8 % Ex 13 Exemple 8 1, 25 1/1 3,1 bar 2h 100 %

Tableau 2 EXEMPLES 14 A 16 : préparation de complexes métalliques de furyiphosphines hydrosolubles de formule (I) et utilisation desdits complexes pour I'hydroformylation du styrène Préparation des complexes On préforme le complexe organométallique en additionnant goutte à goutte la furylphosphine de formule (I) dissoute dans 1 ml d'eau au précurseur métallique [Rh (CO) 2Cl]2 ou [Rh (CO) 2acac], I'abréviation"acac"signifiant"acétylacétonate",

en solution soit dans 1 ml d'acétone (variante (a) dans le tableau 3 ci-après) ce qui conduit à un milieu résultant homogène, soit dans 1 ml de toluène (variante (b) dans le tableau 3 ci-après) ce qui conduit à un milieu résultant hétérogène (biphasique).

Lorsque l'on opère en milieu hétérogène, on observe un transfert de la coloration jaune de la phase organique vers la phase aqueuse et la solution obtenue est limpide.

Lorsque l'on opère en milieu homogène, une partie du métal reprécipite sous forme d'aiguilles vert-métal et la couleur du milieu est jaunâtre, voire noire.

L'utilisation comme précurseur du dimère [Rh (CO) 2CI] 2 nécessite l'ajout de triéthylamine (0,1 ml).

Les complexes ainsi préparés ont été analysés par RMN 31 p à température ambiante. Ils conduisent tous à un spectre présentant un pic large (caractéristique d'une <BR> <BR> <BR> <BR> complexation avec échange rapide de ligands) d'un déplacement chimique 8 =-10 à + 20 ppm en fonction de la phosphine utilisée.

Hydroformylation du styrène On purge à l'argon un autoclave de 250 ml, équipé d'un barreau magnétique, d'une valve de sûreté, d'un manomètre et de deux vannes d'arrivée de gaz.

Sous courant d'argon, on introduit successivement à la pipette, le toluène et l'eau distillée préalablement dégazés sous azote, puis le catalyseur (complexe organométallique).

Deux variantes d'essais ont été réalisés : -variante (a) avec 8 mi d'eau/8 ml de toluène/2 g de styrène d'une part et 1ml d'acétone/1 ml d'eau distillée/0,08 mmol de Rh/0,16 mmol de furylphosphine d'autre part -variante (b) avec 2,5 ml d'eau/2,5 ml de toluène/1 g de styrène d'une part et 1ml de toluène/1 ml d'eau distillée/0,04 mmol de Rh/0,08 mmol de furylphosphine d'autre part.

On établit une pression de 10 bar (1 MPa) de monoxyde de carbone et de 10 bar (1 MPa) d'hydrogène. On chauffe en température (T°C) sous agitation magnétique vigoureuse pendant 18 h.

Après ventilation de l'excès de gaz, le mélange réactionnel est décanté en deux phases et la phase organique est analysée en chromatographie en phase gazeuse.

Les résultats sont rassemblés dans le tableau 3 ci-après : rendement (Rendt) en aldéhyde et rapport aldéhyde ramifié/aldéhyde linéaire (Ar/Al). Phosphine Précurseur Variante T°C Rendt Ar/AI Exemple (exemple) Exemple préparée [Rh (CO) 2CI] 2 (a) 55°C 32 % 86/14 14 exemple 1 Exemple préparée [Rh (CO) 2acac] (a) 65°C 100 % 83/17 15 exemple 2 Exemple préparée [Rh (CO) 2acac] (b) 50°C 69 % 81/19 16 exemple 4

Tableau 3 EXEMPLES 17 à 26c : Utilisation de complexes métalliques avec différents ligands dans les réactions de couplage carbone-carbone en milieu aqueux (Réaction de Heck) Dans un tube de Schlenk muni d'un barreau aimanté et sous atmosphère d'argon, on introduit 2 mmol (0,42 g) d'iodobenzène, 3 mmol (0,30g) d'acrylate d'éthyle, 3 mol (0,31 g) de triéthylamine et 3 ml d'acétonitrile.

On ajoute au milieu 0,05mmol (11,2 g) de Pd (O2CCH3) 2 puis un ligand phosphinique (0,15 mmol) sous forme dissoute dans 0,5 ml d'eau.

Le mélange est chauffé à une température déterminée sous vive agitation pour obtenir une homogénéisation du milieu.

En fin de réaction, la solution est filtrée puis transférée dans une ampoule pour être décantée.

Après plusieurs lavages à l'eau et à t'éther éthylique, on réalise une extraction des composés formés par de t'éther.

Après évaporation des solvants, une huile brune est recueillie.

Le taux de conversion de l'iodobenzène est déterminé par analyse par RMN du proton de l'huile brune recueillie.

La nature des ligands utilisés, la température et le temps de réaction sont indiqués dans le tableau 4 ci-dessous. Dans ce tableau est également précisé le taux de transformation de l'iodobenzène en cinnamate d'éthyle.

Les différents ligands utilisés sont : -Ligand A : : 2,2'-phénylphosphino-bis (furyl-5-sulfinate de lithium) -Ligand B : 2- (diphénylphosphino)-furyl-5-phosphonate de disodium -Ligand C : 2- (diphénylphosphino)-furyl-5-carboxylate de sodium -Ligand D : 2,2'-phénylphosphino-bis (furyl-5-carboxylate de lithium) -Ligand E : métatriphenylphosphine trisulfonate de sodium (ligand de fart antérieur) Exemple 17 18 19 20 21 22 23 24 25c 26c Lignads A B C D E T°C 222280 40 70 40 80 40 80 40 70 Durée 10 2, 5 2 1 2 1 2 1 2 1 (Heure) Taux de transformation de I'iodobenzène (%) 65 100 100 100 55 90 99 100 21 100 Tableau 4 Les ligands conformes à l'invention permettent donc d'obtenir un taux de transformation de l'iodobenzène à des températures peu élevées et même à température ambiante.

EXEMPLES 27 à 29c Utilisation de complexes métalliques avec différents ligands dans la réaction d'isomérisation du 2-méthyl 3-butène nitrile (2M3BN) en 3-pentènenitrile (3PN) Dans un tube de Schlenk muni d'un barreau aimanté et sous atmosphère d'argon, on introduit une 1,5 g de solution aqueuse d'un ligand hydrosoluble L avec une concentration exprimée en mmol/kg de ligand On ajoute 5g de 2M3BN puis 40 à 45 mg de bis (1,5-cyclooctadiène) nickel (0) (Ni (COD) 2) pour obtenir dans le milieu un rapport molaire Ligand/Nickel égal à 4,5.

Le mélange agité est porté à 90°C et maintenu à cette température pendant 3 heures.

Après refroidissement, la masse réactionnelle est dissoute dans de l'acétone et analysée par Chromatographie en Phase Gazeuse pour doser les composés organiques présents.

Les résultats obtenus avec plusieurs ligands dont deux conformes à l'invention sont rassemblés dans le tableau 5 ci-dessous. Exemple 27 28 29c Ligands 2,2'- 2,2'- phénylphosphinophénylphosphino-TPPTS Na3 -bis(furyl-5- bis (furyl-5- sulfinate de phosphonate de lithium) disodium) Concentration en 500 800 500 ligand L (mmol/kg) Rapport ligand / 4, 5 4,5 4, 5 Ni Tauxde 20 87 68 transformationdu 2M3BN (%) Rendement en 73 92 87 3PN(%) TPPTS : méta triphénylphosphine trisulfonée

Tableau 5 Les ligands de l'invention permettent d'obtenir des taux de transformation du 2M3BN élevés avec une bonne sélectivité en 3PN.

Dans les tableaux 4 et 5 les exemples 25c, 26c et 29c sont des exemples comparatifs réalisés avec un ligand de fart antérieur.