NOUVEAU JOINT SECONDAIRE

L'invention a pour objet un nouveau type de joint secondaire destiné à être inséré au fond d'un bouchon ou d'une capsule.

De manière connue, les joints secondaires sont constitués de mousses de polypropylène (PP) ou de polyéthylène (PE), éventuellement contrecollées avec des films de PP, PE ou polyéthylène téréphtalate (PET). Ces joints ont pour fonction d'assurer l'étanchéité des emballages vis-à-vis tout d'abord du contenu, liquide ou non, mais également vis-à-vis de l'oxygène, ainsi que vis-à-vis des arômes et odeurs. Ils présentent toutefois un certain nombre d'inconvénients. Tout d'abord, il s'avère que les joints de l'art antérieur présentent une barrière à l'oxygène, aux arômes et odeurs insuffisante. En outre, leur résistance à la température limitée entraîne un ramollissement systématique du joint lorsque celui-ci est stérilisé. Enfin, du fait de leur rigidité insuffisante, le risque subsiste de voir les joints sortir accidentellement du bouchon ou de la capsule lorsque ces derniers sont livrés avec le joint secondaire déjà incorporé.

Le document JP2006/123970 décrit des joints secondaires présentant une dureté rockwell élevée, de l'ordre de 110. Ces joints sont formés d'une mousse de PET contrecollée sur chacune de ses faces avec un film de polymère réalisé en PE. Si la rigidité est améliorée, on observe une barrière à l'oxygène et une résistance à la température encore insuffisantes.

Le document US 2007/007229 Al concerne des joints thermoscellables destinés à être scellés sur le buvant du récipient et non des joints secondaires destinés à être insérés définitivement au fond du bouchon.

Le document US 3 213 743 décrit un joint associant deux couches de polymère de densité distincte destiné à être inséré dans la gorge périphérique d'un couvercle. Il ne s'agit pas d'un joint secondaire au sens de l'invention.

Le document US-A-4 699 286 décrit un joint réalisé en une mousse de polystyrène.

Le problème que se propose donc de résoudre l'invention est de mettre au point des joints secondaires remplissant au moins les 3 critères que sont :

barrière à l'oxygène, aux arômes, aux odeurs, résistance à la température, - rigidité.

Le Demandeur a constaté que de manière tout à fait surprenante, l'utilisation d'une seule mousse de polyester, avantageusement de PET en tant que joint secondaire permettait de résoudre simultanément l'ensemble de ces problèmes. En particulier, une mousse de PET seule donne de meilleurs résultats en terme de barrière à l'oxygène, de résistance à la température et de rigidité que le complexe mousse PET - film PE tel que décrit dans l'art antérieur.

L'invention a donc pour objet un joint secondaire destiné à être inséré au fond d'un bouchon ou d'une capsule constitué d'un support réalisé en un matériau expansé, qui se caractérise en ce que ledit matériau est une mousse de polyester, avantageusement de polyéthylène téréphtalate (PET). Selon l'invention, le joint peut présenter sur au moins une de ses faces un film de polymère, à l'exception du PE.

En pratique, la mousse de polyester, avantageusement de PET a une densité comprise entre 30 et 500 kg/m ² , avantageusement comprise entre 100 et 300 kg/m ³ c'est-à-dire une densité moyenne.

Selon une autre caractéristique, l'épaisseur de la mousse de polyester, avantageusement de PET est comprise entre 0,6 mm et 2 mm.

Dans un mode de réalisation avantageux, pour améliorer encore la rigidité, la mousse de polyester, avantageusement de PET constitutive du joint secondaire de l'invention présente sur au moins une de ses faces, avantageusement la face en regard du fond du bouchon ou de la capsule, un film PET. Le film PET peut être coextrudé ou calandre.

En pratique, le film PET a une épaisseur comprise entre 5 μm et 100 μm, de préférence entre 10 et 30 μm.

Dans un autre mode de réalisation, la mousse de polyester, avantageusement de PET est recouverte sur au moins une de ses faces d'un film de polypropylène, appliqué par collage. Là encore le demandeur a démontré qu'un tel complexe donnait de meilleurs

résultats en terme de barrière à l'oxygène, de résistance à la température et de rigidité, que le complexe mousse PET - film PE tel que décrit dans l'art antérieur.

En pratique, la colle utilisée est une colle bicomposant isocyanate - hydroxyde.

Dans un autre mode de réalisation, la mousse de polyester est une mousse d'acide polylactique ou une mousse de PETG (par exemple copolyester d'acide téréphtalique avec un mélange d'éthylène glycol et d'un autre diol tel que le cyclohexanediméthanol).

Bien entendu, la forme des joints secondaires de l'invention sera déterminée en fonction de la forme du bouchon ou de la capsule.

L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est un schéma en coupe du joint secondaire de l'invention dans sa forme la plus simple.

La figure 2 est une vue en coupe d'un second mode de réalisation d'un joint secondaire de l'invention.

Comme représenté sur la figure 1, le joint secondaire de l'invention désigné par la référence générale 1 est constitué d'une simple mousse PET (2). La mousse à une épaisseur de 1 mm et une densité de 200 kg/m ³ .

La figure 2 est une représentation d'un second mode de réalisation. Dans cette configuration, le joint (1) est constitué d'une mousse PET (2) présentant les mêmes caractéristiques que précédemment, recouverte sur ses deux faces, d'un film PET (3, 4) appliqué par coextrusion. Le film PET a une épaisseur de 25 μm.

L'invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la description qui précède. On note en particulier la substitution des complexes mousse PET/ film PE par une simple mousse PET qui permet d'améliorer la barrière à l'oxygène, la résistance à la température et la rigidité.