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Title:
OPEN WEB ELEMENT WITH MASKING EFFECT, METHOD FOR MAKING SAME AND TEMPORARY CEILING MADE WITH SUCH ELEMENTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/048951
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an open web element with masking effect, in particular for making suspended temporary ceilings. Said web element consists of stacked thin material strips (11), assembled via securing transverse lines (13), distributed at a pitch on the sides of each strip (11) and offset from one strip side to the next in intermediate positions. The strips (11) are designed to be extended in the longitudinal direction (B) substantially perpendicular to the stacking plane (A) to form a web stretched in accordance with an extension of the strips (11) and constituting a cellular structure wherein the sides of the cells (12) with deformable quadrilateral cross-section, are formed by the segments of the strips (11) included between the securing lines (13).

Inventors:
CHENEL GUY GILBERT (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/051011
Publication Date:
May 03, 2007
Filing Date:
October 10, 2006
Export Citation:
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Assignee:
CHENEL GUY G (FR)
International Classes:
E04B9/34
Foreign References:
FR2567566A11986-01-17
EP0004455A21979-10-03
DE2840023A11980-03-27
Attorney, Agent or Firm:
CABINET HERRBURGER (Paris, FR)
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Claims:

R E V E N D I C A T I O N S

1°) Elément de nappe ouverte à effet masquant pour la réalisation de plafonds temporaires, suspendus, caractérisé en ce qu' il est formé d'un empilage de bandes (1 1) de matériau mince, réunies les unes aux autres par des lignes transversales de solidarisation (13), réparties suivant un pas (P) sur les faces de chaque bande (1 1) et décalées (δ) d'une face de bande à l'autre dans des positions intermédiaires, - les bandes (1 1) étant destinées à être déployées dans la direction longitudinale (B) sensiblement perpendiculaire à leur plan d'empilage (A) pour former une nappe tendue suivant un déploiement des bandes (1 1) et constituant une structure alvéolaire dont les côtés des alvéoles (12) à section en quadrilatères déformables, sont formés par les segments des bandes (1 1) compris entre les lignes de solidarisation (13).

2°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les bandes (1 1) sont munies d'orifices traversants (14) répartis sur leur longueur dans des positions alignées pour toutes les bandes (1 1), pour le passage de fils de support (15) tendus entre deux points fixes de l'installation du plafond.

3°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les bords latéraux des bandes (1 1) sont reliés deux à deux par des segments de bande de longueur sensiblement égale à la diagonale de l'alvéole parallèle à la direction d'extension de la nappe.

4°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les lignes de solidarisation (13) des faces externes des deux bandes d'extrémité (I le) d'un empilage sont munies de coulisseaux (3) destinés

à être engagés dans un rail (2) pour permettre le glissement suivant la déformation des bandes, résultant de leur extension.

5°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les lignes transversales de solidarisation (13) d'une bande occupent des positions intermédiaires respectivement situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente.

6°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les lignes transversales de solidarisation (13) d'une bande occupent des positions intermédiaires non situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente.

7°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 6, caractérisé en ce que les lignes transversales de solidarisation (13) d'une bande occupent des positions intercalaires situées à un tiers du pas (P) des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente.

8°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 4, caractérisé en ce que le coulisseau (3) a une longueur (L) égale à l'écartement des lignes transversales de solidarisation (13) en position de déploiement maximum.

9°) Elément de nappe ouverte selon la revendication 4, caractérisé en ce que le coulisseau (3) est un croisillon dont une branche (31) forme l'élément coulissant dans un rail (2) et l'autre (32), de longueur de préférence sensiblement égale à la hauteur de la bande (1 1), est fixée sur toute sa longueur suivant une ligne transversale de solidarisation (13) de la bande (1 1).

10°) Procédé de fabrication d'éléments de nappe ouverte selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'

- on pose (102) une longueur de matière en feuille, - on applique (103) un ensemble de lignes de solidarisation sur la face de la feuille, au pas (P) des lignes transversales de solidarisation de l'élément de nappe, on place (104) une feuille identique sur cette feuille ainsi munie des lignes d'adhésif puis - on applique un ensemble de lignes d'adhésif sur la face supérieure de cette nouvelle feuille en décalant ces lignes par rapport à celles appliqués sur la feuille du dessous,

- on recouvre d'une nouvelle feuille, on poursuit l'assemblage avec le nombre (n) nécessaire de feuilles puis on découpe (105) perpendiculairement aux lignes de solidarisation, le paquet de feuilles ainsi réalisé, à la largeur correspondant à la hauteur voulue pour les bandes des éléments de nappe empilés,

- on fixe (106) des coulisseaux aux bandes externes (I le).

1 1°) Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu' on dépose en continu (203) des longueurs de matière en feuilles, alternativement les unes sur les autres après application de lignes de solidarisation sur la face supérieure de chaque longueur de feuille avant la dépose de la longueur de feuille suivante.

12°) Plafond temporaire formé d'éléments de nappe ouverte selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu' il comporte des rails (2) dans lesquels sont engagés les coulisseaux (3) fixés à l'extrémité des éléments de nappe (1).

Description:

« Elément de nappe ouverte à effet masquant, procédé de fabrication et plafond temporaire réalisé à l'aide de tels éléments » Domaine de l'invention

La présente invention concerne un élément de nappe ouverte à effet masquant, notamment pour la réalisation de plafonds temporaires, suspendus.

L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel élément de nappe ainsi que les plafonds temporaires réalisés avec ces éléments de nappe. Etat de la technique

II existe de multiples formes de réalisation de faux plafonds, notamment de faux plafonds temporaires à effet masquant, c'est-à-dire occultant le volume situé au-dessus du faux-plafond pour un certain angle de vision d'un observateur moyen, tout en permettant le passage vertical des fluides tels que des gaz et fumées pour leur évacuation ou la chute d'eau de pulvérisateurs d'incendie.

Ainsi, il existe un élément de faux plafond décrit dans le document FR 2 455 138. Ce faux plafond est constitué d'éléments en forme de bandes de matériau mince. Les bandes sont suspendues longitudinalement à une tige ou un câble et la bande est pliée en zigzag transversalement à sa longueur. Cette bande coulisse sur la tige ou le câble et se déploie en zigzag.

Le faux plafond est constitué par un alignement de tels éléments, les uns à côté des autres rapprochés de façon à être jointifs ou à se couvrir mutuellement pour créer l'effet l'occultation.

Cet élément de faux plafond bien que d'une fabrication assez simple, présente néanmoins l'inconvénient d'une installation relativement longue et de ce fait, coûteuse. Le démontage de l'installation est également relativement long à cause de la multiplicité des supports tels que les câbles nécessaires à leur mise en place. La mise en place peut également être délicate si l'on cherche à composer des motifs autres qu'une disposition sensiblement parallèle.

Lorsque les bandes juxtaposées doivent former des figures fermées et quadrilatères tels que des carrés, il est souvent

délicat de faire coïncider exactement les sommets de deux bandes pour obtenir un effet esthétique satisfaisant selon les exigences actuelles.

Il existe également une variante, objet du document FR 2 508 078 ou un autre développement objet du document FR 2 535 762 consistant à suspendre des volets pour former une résille de lames verticales.

Mais ces différents modes de réalisation d'éléments de plafonds temporaires sont relativement complexes à installer et de ce fait, d'un coût important. But de l'invention

La présente invention a pour but de développer un élément de plafond temporaire facile à fabriquer, à stocker, à transporter et à mettre en œuvre dans sa forme compacte, permettant de réaliser un plafond temporaire par déploiement de cet élément, qui soit léger, très simple à installer et offre de bonnes caractéristiques masquantes et de diffusion de lumière tout en laissant une section de passage importante tant pour la remontée des gaz (air, fumées, vapeurs) et pour la chute de liquides tel que le liquide des pulvérisateurs de lutte contre l'incendie. Exposé et avantages de l'invention

A cet effet, la présente invention à pour objet un élément de nappe ouverte à effet masquant, notamment pour la réalisation de plafonds temporaires composé de bandes de matériau minces suspendues, caractérisé en ce qu'il est formé d'un empilage de bandes de matériau mince, réunies les unes aux autres par des lignes transversales de solidarisation, réparties suivant un pas sur les faces de chaque bande et décalées d'une face de bande à l'autre dans des positions intermédiaires, - les bandes étant destinées à être déployées dans la direction longitudinale sensiblement perpendiculaire à leur plan d'empilage pour former une nappe tendue suivant un déploiement des bandes et constituant une structure alvéolaire dont les côtés des alvéoles à section en quadrilatères déformables, sont formés par les segments des bandes compris entre les lignes de solidarisation.

Cet élément de nappe ouverte en position déployée permet de respecter de manière surabondante les contraintes de sécurité car en plus de la résistance au feu qu'il est facile de donner à ce produit par le choix de matériaux appropriés, la perméabilité verticale au gaz chaud et au liquide d'extinction est supérieure à 95 %. La légèreté des éléments de nappe et par suite de la nappe complète ainsi que la forme compacte des bandes à l'état non déployé constituent un avantage important pour l'économie d'exploitation. Cela permet également d'envisager le réemploi de telles installations après démontage et repliement. Sur le plan de l'esthétique, ces plafonds offrent des solutions très intéressantes et variées aux architectes de créations éphémères comme des installations de salons car la forme des alvéoles peut être modifiée dans une très large mesure à partir d'un même élément de base. Cela permettra la pose à des altitudes différentes, la réalisation de surfaces planes galbées ou inclinée. Le choix des coloris par teinture préalable du produit en nappe mince permet également une très grande diversité d'effets.

Les effets de lumière sont également très intéressants car les éléments de nappe selon l'invention permettront de réaliser soit des surfaces diffusantes outre leur effet masquant des sources lumineuses directes mais aussi la suppression des rayons obliques sans réflexion latérale si les nappes sont réalisées en un produit sombre. Dans ce cas le flux lumineux ne traversera les nappes pratiquement que dans la direction perpendiculaire. Outre la position suspendue horizontale ou inclinée, les éléments de nappe selon l'invention permettent également de réaliser des surfaces verticales de types claustra avec une direction de déploiement de bande verticale. Ces nappes peuvent avantageusement s'utiliser comme des stores de types stores vénitiens pour modifier la diffusion de la lumière et les effets d'éclairage.

L'orientation des nappes en tant que stores peut également être verticale.

Les éléments de nappe selon l'invention sont d'une réalisation et d'une mise en place particulièrement simples.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, les bandes sont munies d'orifices traversants répartis sur leur longueur dans des positions alignées pour toutes les bandes, pour le passage de fils de support tendus entre deux points fixes de l'installation du plafond.

Cette réalisation est particulièrement intéressante tant sur le plan de l'installation que celui du résultat. En dissociant ainsi la fonction de plafond couvrant ou masquant ou de diffusion lumineuse et la fonction de support, on peut réaliser les éléments de nappe en une matière extrêmement mince et légère, la tenue de la nappe étant assurée par les câbles traversant la nappe. Partant de nappes connues tells que celles rappelées dans le préambule et qui ont, suivant le cas, un poids de l'ordre de 160 à 250 g/ m 2 suivant la nature du matériau utilisé, l'invention permet d'atteindre des poids de l'ordre de 80 g/m 2 et moins.

Suivant une autre variante de l'invention, les nappes sont reliées directement par des fils de support qui forment des boucles lâches intercalaires lorsque les nappes sont repliées alors qu'ils sont tendus lorsque les nappes sont déployées. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les bords latéraux des bandes sont reliés deux à deux par des segments de bande de longueur sensiblement égale à la diagonale de l'alvéole parallèle à la direction d'extension de la nappe. Ces bords latéraux permettent de limiter le degré d'extension de la nappe, que celle-ci soit autoportante ou qu'elle soit portée par des câbles traversant des orifices des bandes comme indiqué ci-dessus.

De façon avantageuse, les lignes d'assemblage des faces externes des deux bandes d'extrémité d'un empilage sont munies de coulisseaux destinés à être engagés dans un rail pour permettre le glissement suivant la déformation des bandes, en fonction de leur extension. Ces coulisseaux permettent d'une part de tenir chaque extrémité de la nappe en plusieurs points de manière à répartir les efforts. Ces coulisseaux permettant également de tenir les bandes d'un élément de nappe suivant la ligne d'assemblage et de disposer ainsi d'une surface de contact importante. De manière particulièrement

intéressante, le coulisseau est un croisillon dont une branche forme l'élément coulissant dans un rail et l'autre, de longueur de préférence sensiblement égale à la hauteur de la bande, est fixée sur toute sa longueur suivant une ligne transversale d'assemblage de la bande. Les coulisseaux avec une branche coulissante assurant l'écartement des différents coulisseaux d'un élément de nappe permettent de bloquer automatiquement le degré d'extension de la nappe en fonction de la forme voulue pour la section des alvéoles.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, les lignes transversales de solidarisation d'une bande occupent des positions intermédiaires respectivement situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente. Dans ce cas, on obtient des alvéoles à section en forme de losange à côtés droits ou, le cas échéant, curvilignes. Cette forme de losange peut évoluer entre un losange à direction principale transversale par rapport à la nappe ou une forme orientée dans la direction perpendiculaire en passant par la forme carrée. Cette forme carrée est la plus avantageuse pour l'effet masquant.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, les lignes transversales de solidarisation d'une bande occupent des positions intermédiaires non situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente. Ce décalage des lignes transversales de solidarisation d'une bande à l'autre (ou d'une face de bande à l'autre) donne des alvéoles dont la section est un quadrilatère irrégulier avec deux groupes de deux côtés égaux. Les petits côtés étant adjacents dans la direction de déploiement ou d'extension de la nappe, suivant le degré d'extension, ses côtés seront alignés et limiteront ainsi l'extension de la nappe. L'alvéole prend alors une section triangulaire particulièrement intéressante si elle correspond à un triangle équilatéral ; dans ce cas la position d'une ligne d'assemblage d'une face de bande se situera à 1 /3 du pas de l'écartement des lignes d'assemblage de l'autre face de la bande. Ce motif se répétant, on aura ainsi une succession d'alvéoles à section en forme de triangle équilatéral.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, les lignes transversales de solidarisation d'une bande occupent des positions intermédiaires non situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente. La présente invention concerne également un procédé de fabrication de tels éléments de nappe ouverte caractérisé en ce qu'

- on pose une longueur de matière en feuille, on applique un ensemble de lignes de solidarisation sur la face de la feuille, au pas des lignes transversales d'assemblage de l'élément de nappe,

- on place une feuille identique sur cette feuille ainsi munie des lignes d'adhésif puis

- on applique un ensemble de lignes d'adhésif sur la face supérieure de cette nouvelle feuille en décalant l'ensemble de ces lignes par rapport à celles appliqués sur la feuille du dessous, on recouvre d'une nouvelle feuille,

- on poursuit la solidarisation avec le nombre nécessaire de feuilles puis

- on découpe perpendiculairement aux lignes de solidarisation, le paquet de feuilles ainsi réalisé, à la largeur correspondant à la hauteur voulue pour les bandes des éléments de nappe empilés, et on fixe des coulisseaux aux bandes externes.

Ce procédé de fabrication a l'avantage d'être particulièrement simple et efficace. II est également possible de déposer en continu des longueurs de bande de matière en feuille alternativement les unes sur les autres après application de lignes de solidarisation sur la face supérieure de chaque longueur de feuille avant la dépose de la longueur de feuille suivante. Cette disposition en boucle permet de réaliser automatiquement la liaison entre les extrémités de chaque bande considérée isolément dans l'empilage.

L'invention concerne également des installations telles que des plafonds temporaires, réalisées avec des éléments de nappe ouverte tels que définis ci-dessus et comportant des rails dans lesquels

sont installés les coulisseaux portés par les bandes d'extrémité d'éléments de nappe ouverte.

Les matières utilisées pour la fabrication des bandes sont de préférence des matières de type non-tissé tel que du papier, chargées de préférence de fibres de verre améliorant, si cela est nécessaire, les propriétés de diffusion lumineuse et de tenue de la bande en leur conférant une certaine rigidité et par suite élasticité. Dessins

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation de l'invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue partielle, isométrique, d'un élément de nappe à effet masquant pour la réalisation de plafonds temporaires selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus de l'élément de la figure 1 , la figure 3 est une vue en coupe d'un rail servant à la fixation d'une extrémité de l'élément masquant de la figure 2, la figure 4 est une vue en plan d'un coulisseau tenant la nappe dans un rail, - la figure 5 est une vue isométrique éclatée de la structure d'un élément de nappe ouverte selon les figures 1 et 2,

- les figures 6A, 6B représentent respectivement une vue de dessus et une vue isométrique d'une partie d'un élément de nappe ouverte à effet masquant selon l'invention, - la figure 7 est une vue isométrique partielle d'un autre mode de réalisation d'un élément de nappe,

- les figures 8A, 8B, 8C sont des schémas explicatifs d'un autre mode de réalisation d'un élément de nappe ouverte à effet masquant,

- la figure 9A et 9B sont des vues isométriques de l'élément de nappe selon les figures 8A, B, C,

- les figures 10A, 10B montrent schématiquement deux étapes de fabrication d'éléments de nappe ouverte à effet masquant selon l'invention, la figure 1 1 est un schéma d'un procédé de fabrication d'un élément de nappe ouverte à effet masquant selon l'invention,

- la figure 12 est un schéma d'un autre mode de réalisation du procédé de fabrication d'éléments de nappe masquante,

- la figure 13 est une vue isométrique de la mise en place des couches de matière pour la réalisation de l'élément de nappe masquante selon le procédé représenté à la figure 12, et plus précisément par la figure isométrique 9,

- les figures 14A et 14B sont des schémas respectivement en coupe verticale et en coupe horizontale explicitant la notion d'effet masquant d'un faux plafond. Description de modes de réalisation de l'invention

La figure 1 montre schématiquement, en vue isométrique, un élément de nappe 1 notamment pour la réalisation de faux plafonds temporaires ou plus généralement de surfaces séparatrices tendues, à effet masquant, partiel et/ ou total ou à effet de diffusion de lumière. Cet élément 1 constitue par déploiement une nappe ouverte formée de bandes 1 1 de matériau mince. Ces bandes 1 1 sont tendues ou suspendues comme cela sera explicité et en déploiement, elles forment des alvéoles 12 à sections droites ou mixtilignes, notamment curvilignes ou sinusoïdales, bordées par les côtés des bandes. A la limite de leur extension, ces bandes tendent à être des segments droits.

La définition des directions et la terminologie correspondante utilisées par convention sont indiquées à la figure 1 :

- la direction transversale A est celle des bandes 1 1 constituant l'élément de nappe 1 , - la direction longitudinale B est la direction de déploiement de la nappe (elle est perpendiculaire à la direction transversale A),

- la direction de hauteur est la direction perpendiculaire à la direction transversale A et à la direction longitudinale B, formant le plan de la nappe déployée, - la hauteur H de la nappe 1 est la mesure de l'épaisseur de la nappe 1 ou de la largeur des bandes 1 1 qui la constitue.

De manière plus précise, l'élément de nappe 1 est composé d'un empilage à plat de bandes 1 1 comme cela apparaît à la figure 5. Ces bandes 1 1 de longueur LB et de hauteur HB sont réunies les unes aux autres par des lignes transversales de solidarisation 13

dirigées suivant la hauteur H, c'est-à-dire la largeur des bandes. Les lignes transversales de solidarisation 13 sont constituées par exemple par un cordon d'adhésif, appliqué sur une face des bandes 1 1. Les lignes de solidarisation 13 sont réparties suivant un pas (P). Une bande 1 1 munie d'un ensemble de lignes de solidarisation reçoit une autre bande 1 1 qui la couvre et se fixe à celle-ci suivant ces lignes de solidarisation. Ensuite, la nouvelle bande 1 1 reçoit elle-même des lignes transversales de solidarisation, parallèles aux précédentes mais intercalées chaque fois entre deux lignes de solidarisation de la bande précédente. Ces nouvelles lignes de solidarisation sont réparties suivant le même pas (P) que les précédentes. En d'autres termes, les lignes de solidarisation d'une face de la bande sont décalées par rapport aux lignes de solidarisation de l'autre face de la bande.

Suivant la forme d'alvéole 12 à réaliser par déploiement d'un empilage de bandes 1 1 comme cela sera vu ultérieurement ou comme cela est représenté aux figures 1 et 2, les ensembles successifs de lignes transversales de solidarisation 13, d'une bande à la bande suivante, sont décalés et peuvent être chaque fois au milieu de l'intervalle de deux lignes de solidarisation de façon à obtenir des alvéoles de forme prismatique à base carrée ou en losange. Mais il est également possible de décaler les deux ensembles successifs de lignes de solidarisation 13 d'un décalage différent d'un demi pas (1 /2 P) pour ne pas correspondre au milieu mais constituer un moyen de blocage de déploiement de l'élément de nappe. A l'état non déployé, l'élément de nappe 1 est un empilage à plat de bandes 1 1 comme celles de la figure 5 en nombre correspondant à la longueur de la nappe à réaliser par déploiement de cet empilage ou par assemblage de plusieurs empilages l'un à la suite de l'autre. Lorsque les ensembles de lignes transversales de solidarisation 13 sont décalés chaque fois d'un demi-pas (1 /2P) de l'ensemble de lignes de solidarisation précédent, le déploiement forme des alvéoles 12 à sections en losange. Ces alvéoles sont plus ou moins déformées suivant l'extension donnée à l'élément de nappe ; elles sont d'abord à côtés curvilignes puis si la tension augmente ils deviennent

droits. Cette extension se traduit naturellement par une contraction dans la direction transversale.

Selon la figure 1 , les bandes, déployées, prennent un profil sinusoïdal délimitant entre elles des alvéoles en forme semi- losangique. L'élément de nappe 1 est avantageusement soutenu par deux câbles 15 passant par des perforations 14 homologues à travers toutes les bandes 1 1. Suivant la longueur des bandes, c'est-à-dire la largeur de la nappe, on utilisera un nombre plus important de câbles 15.

Les figures 2, 6A et 6B montrent la contraction transversale de l'élément de nappe 1 déployé. L'élément de nappe est constitué par des bandes 1 1 en un matériau léger mince et par exemple translucide. Il peut s'agir d'un matériau non tissé tel que du papier d'une densité de quelques dizaines de grammes au m 2 . Ce matériau contient de préférence un certain pourcentage de fibres de verre de manière à donner du « ressort » ou du « nerf » pour l'équilibrage des alvéoles lors du déploiement de la nappe. Les fibres de verre incluses dans le non-tissé ont une seconde fonction, celle de diffuser et de réfléchir la lumière. De telles caractéristiques sont particulièrement intéressantes pour la réalisation de faux plafonds luminescents. Mais, inversement, le matériau peut également être opaque et traité en teinte sombre de façon à créer un voile opaque et sombre à la vue et ayant un effet directionnel pour des systèmes d'éclairage placés au-dessus de la nappe et dont le flux traverse la nappe. La figure 3 montre la fixation de l'extrémité de la nappe 1 dans un rail 2 par l'intermédiaire de coulisseaux 3 portés par la face extérieure de chaque bande d'extrémité I le (figure 1). Les coulisseaux 3 coulissent librement dans des rails profilés 2.

Ces coulisseaux 3 sont fixés sur les deux côtés extérieurs opposés des bandes extrêmes I le d'un empilage de bandes 1 1 au sommet des ondulations des bandes extérieures et qui correspondent à la position de certaines lignes transversales de solidarisation.

La figure 4 montre un mode de réalisation d'un coulisseau 3 en forme de croisillon correspondant à celui représenté en coupe à la figure 3.

Ce coulisseau 3 se compose d'une branche 31 de section rectangulaire reliée par une partie intermédiaire 32 à une autre branche 33 de section rectangulaire perpendiculaire à la première. La première branche 31 est destinée à coulisser dans le rail 2 à section en forme de C et l'autre branche 32 constitue la surface de liaison d'une ligne transversale de solidarisation. Selon un mode de réalisation avantageux, la hauteur de cette partie de liaison 33 est égale à la hauteur H de la bande 1 le à laquelle elle est fixée. La longueur L de la partie coulissante 31 est avantageusement égale au pas (P) des lignes de solidarisation après extension de l'élément de nappe 1 , c'est-à-dire rapprochement des lignes transversales de liaison.

En fait, de part et d'autre de l'axe de la partie de liaison 33, cette partie coulissante 31 a une longueur égale au demi- pas (1 /2P) de façon à venir en butée contre les parties coulissantes des autres coulisseaux.

Ces parties coulissantes 31 des coulisseaux 3 constituent ainsi des éléments d'écartement, indépendamment d'autres moyens prévus sur l'élément de nappe 1 qui limitent le degré d'extension de la nappe pour obtenir les figures géométriques ou dont la section des alvéoles ainsi formées correspond à la forme voulue.

Dans ce mode de réalisation, la partie verticale 31 du coulisseau 3 a une largeur 1. Cette largeur est au moins égale à la largeur de la ligne transversale de liaison du coulisseau 3 à la bande de l'élément de nappe 1. Selon un mode de réalisation avantageux, la partie intermédiaire 32, qui dans un mode de réalisation peut se limiter à l'intersection des surfaces en plan (figure 4) des parties 31 et 33, peut également s'étendre sur toute la longueur L de partie 31 et avoir une hauteur (ou largeur) Hl correspondant sensiblement à la largeur de l'ouverture du rail C de façon à constituer un moyen de guidage supplémentaire de la partie coulissante 31 dans et avec le rail 2.

Le coulisseau 3 est avantageusement réalisé en une matière plastique ayant de bonnes caractéristiques de glissement. Il peut également s'agir d'une pièce métallique, par exemple en aluminium.

La figure 5 est une vue isométrique schématique d'un élément de nappe 1 et de certaines bandes 1 1 montrant notamment des bandes de longueur LB, de hauteur HB avec les lignes transversales de solidarisation 13 respectivement décalées d'une bande l i a l'autre. Ces lignes de solidarisation 13 se retrouvent sur les deux faces d'une même bande 1 1. Toutefois, au moment de la réalisation, seule une face de bande reçoit les moyens permettant de réaliser ces lignes transversales de solidarisation 13 et ces moyens sont chaque fois décalés d'une bande à la bande suivante, la seconde bande suivante reprenant la même disposition et ainsi de suite.

Les figures 6A, 6B montrent une nouvelle fois la forme d'une partie d'un élément de nappe 1 présentant en vue de dessus et en vue isométrique, d'une part l'empilage de bandes et d'autre part, ces mêmes bandes déployées, mettant en évidence la contraction transversale associée au déploiement longitudinal et les orifices homologues réalisés dans ce cas de figure, toutes les bandes pour le passage de câbles de support.

Pour la mise en oeuvre plafonds temporaires, on installe les éléments de nappe sur les câbles 15 que l'on tend progressivement entre les deux extrémités de la zone qui sera couverte par cet élément déployé de nappe 1 ou par la mise en place l'un à la suite de l'autre de plusieurs tels éléments de nappe assemblés suivant la longueur de la zone à couvrir. Les éléments de nappe sont également juxtaposés les uns à côté des autres pour former le plafond. La vue isométrique de la figure 7 montre deux positions d'un autre mode de réalisation d'un élément de nappe IA, à gauche l'état déployé et à droite l'état empilé des bandes 1 IA. En fait, dans ce mode de réalisation, les bandes 1 IA sont constituées par une bande continue repliée aux extrémités avec une surlongueur dl égale sensiblement à la diagonale du carré constituant le motif de l'alvéole 12A de l'élément de nappe 1 IA à l'état déployé.

Les figures 8A, 8B, 8C montrent un autre mode de réalisation d'un élément de nappe ouverte qui se distingue des modes de réalisation précédents par le décalage non symétrique de deux ensembles de lignes transversales de solidarisation successives :

La figure 8 A montre, à l'aide d'un schéma de solidarisation, la structure d'un élément de nappe. Cet élément est représenté par trois tronçons de bande Bn, Bn+ 1 , Bn+2, figurés par des traits. Les lignes transversales de solidarisation LAn, LAn+ 1 ,

LAn+2 réalisées sur une face de chaque bande Bn, Bn+ 1 , Bn+2 sont figurées par des triangles posés sur la face supérieure de chacune de bandes ; elles portent les références LAn (pour Bn), LAn+ 1 (pour Bn +1), LAn+2 (pour Bn +2). Les lignes de solidarisation LAn, LAn+ 1 , LAn+2 sont toutes réparties suivant le même pas P sur chacune des bandes Bn, Bn+ 1 , Bn+2. Mais, d'une face de bande à l'autre, ces lignes sont décalées du décalage δ de sorte qu'une ligne transversale de solidarisation LAn+ 1 de la bande Bn+ 1 est toujours située entre deux lignes transversales de solidarisation LAn de la bande Bn et ainsi de suite avec une répétition modulo 3. Chaque troisième bande a de nouveau la même disposition des lignes transversales de solidarisation que la première bande de ce groupe de trois bandes.

Pour les besoins de la description, les bandes sont d'une part représentées décalées et d'autre part, munies des lignes transversales de solidarisation. En pratique, ces lignes transversales de solidarisation sont contractées successivement par la pose de chaque bande.

La figure 8A montre également de manière schématique l'assemblage de deux bandes successives : la bande Bn+ 1 se fixe à la bande Bn sur les lignes transversales de solidarisation LAn suivant les lignes PAn appartenant à la bande Bn+ 1 (ces lignes de solidarisation sont figurées schématiquement par des ronds).

Ensuite, on réalise les lignes de solidarisation LAn+ 1 sur la face supérieure de la bande BN+ 1 au pas P. Mais cet ensemble de lignes de solidarisation LAn+ 1 est décalé par rapport à l'ensemble des lignes de solidarisation LAn de la bande de la bande Bn ou de la trace de ces lignes sur la bande BN+ 1 , c'est-à-dire les lignes PAn.

La bande Bn+2 se fixe suivant les lignes PAn+ 1 aux lignes transversales de solidarisation LAn+ 1 de la bande Bn+ 1. Puis, on

réalise sur la bande Bn+2, les lignes transversales de solidarisation LAn+2 au pas P et sans décalage par rapport aux lignes LAn et ainsi de suite.

Le décalage δ des lignes transversales de solidarisation LAn+ 1 par rapport aux lignes de solidarisation LAn permet d'obtenir différentes formes de sections des alvéoles délimitées par les bandes en position déployée partiellement ou totalement.

Pour la description de la forme des sections, il est préférable de prendre les longueurs d'une ligne par exemple Pan, par rapport aux deux lignes de solidarisation LAn+ 1 situées de part et d'autre, à une distance respectivement égale à (Ic) et (11) correspondant l'une à la longueur de décalage δ et l'autre au complément de cette longueur dans le pas, c'est-à-dire (P-δ).

Ces distances (Ic), (11) représentent la longueur des deux segments adjacents du quadrilatère de la section d'une alvéole, délimitée par deux bandes successives, par exemple Bn, Bn+ 1 , sachant que du fait du principe de solidarisation avec un décalage répété toutes les secondes bandes, on obtient des quadrilatères symétriques par rapport à la direction XX des bandes Bn non déployées (figure 8A) ; cette direction est aussi celle du rail auquel se fixe l'élément de nappe.

Pour un décalage δ = 1 A P, la section des alvéoles est un losange qui peut se déployer de préférence sous la forme d'une section carrée comme cela a été vu dans les modes de réalisation des figures 1 , 2, 6A, 6B et 7. Pour un décalage δ ≠ 1 A P, la section diffère de celle de losanges car l'une des branches, par exemple la branche de longueur (Ic) est plus courte que l'autre branche de longueur (11) ce qui donne un quadrilatère irrégulier représenté en position non complètement déployée à la figure 8B et en position de déploiement maximum à la figure 8C.

Dans cette position de déploiement maximum, le quadrilatère se transforme en un triangle isocèle à deux côtés égaux de longueur (11) et un troisième côté de longueur égale à (21c).

Le triangle est équilatéral si Ic = V2II, c'est-à-dire si le pas est divisé en trois parties et que la ligne PAn se trouve à 1 Z 3 P de la ligne LAn.

Une alvéole à section en triangle équilatérale est intéressante pour la fonction masquante car cette figure géométrique est régulière (en plus d'être simple) et, elle est inscriptible dans un cercle ; ainsi son caractère masquant est pratiquement le même quelle que soit l'orientation de la direction de vue sur 360° (direction prise dans un plan horizontal). Les figures 9A et 9B sont des vues isométriques d'un élément de nappe avec un décalage non symétrique des bandes Bn, Bn+ 1 , Bn+2 comme dans les schémas des figures 8A, 8B, 8C. La figure 9A représente l'élément non déployé et la figure 9B, le même élément déployé. Les figures 10A, 10B et 1 1 montrent un procédé de réalisation d'un élément de nappe ouverte à effet masquant tel que décrit ci-dessus.

Selon une première étape, on coupe une feuille Fl de matière servant à fabriquer les bandes constitutives de l'élément de nappe. Cette feuille découpée a une certaine longueur et sa largeur correspond à la longueur des futurs empilages de bandes ; elle reçoit sur une face des lignes adhésives LC réparties au pas (P) des lignes transversales de solidarisation des éléments des nappes à réaliser. Ces lignes transversales de solidarisation sont de préférence des cordons d'un adhésif, notamment thermofusible.

Une fois que les cordons ou lignes adhésives LC ont été réalisés, on place par-dessus cette feuille Fl , une nouvelle feuille F2 de mêmes dimensions et en général de même matière et on recommence l'opération de mise en place de cordons d'adhésifs. Ces cordons d'adhésif seront réalisés avec le même intervalle ou pas (P) que celui des cordons de la feuille du dessous mais l'ensemble des cordons sera décalé d'une certaine distance δ pour se trouver entre chaque fois deux cordons de l'ensemble de cordons précédent.

L'opération décrite ci-dessus sera répétée autant de fois qu'il faut de bandes dans un empilage de bandes formant un élément de nappe selon l'invention dans son état compact.

Une fois ces empilages réalisés, on obtient un paquet de feuilles PF comme celui présenté à la figure 5B. Ce paquet de feuilles solidarisées les unes aux autres suivant les lignes de solidarisation, est ensuite découpé transversalement pour dégager chaque fois un empilage de bandes EB. Cette découpe transversale, faite de préférence par une découpe mécanique, correspond à un pas égal à la hauteur des bandes d'un empilage. L'empilage est également perforé pour le passage des câbles et on peut le munir de coulisseaux sur ses deux faces extérieures.

L'empilage est ainsi prêt pour être utilisé.

La figure 1 1 montre schématiquement le déroulement du procédé de fabrication d'éléments de nappe comme ceux présentés ci- dessus.

Ainsi, partant d'une bobine 100 de matériau mince pour la fabrication des bandes, on découpe (101) de cette bobine une feuille d'une longueur appropriée que l'on place (102) dans une position de solidarisation pour y appliquer (103) les lignes transversales de solidarisation. Ensuite cette feuille est couverte (104) par une nouvelle feuille de matériau qui reçoit à son tour les lignes de solidarisation mais décalées des précédentes. L'opération se répète (n) fois comme indiqué par le tracé en boucle, pour avoir autant de feuilles qu'il faudra de bandes dans un élément de nappe. Ce choix dépend à la fois du besoin final, c'est-à-dire de l'élément de nappe ou de la longueur de nappe, mais aussi des machines de découpe utilisées ensuite pour découper le bloc stratifié constitué par l'empilage des feuilles en autant d'empilages de bandes de hauteur (largeur) correspondant aux impératifs de masquage.

Ensuite, on découpe (105) la pile de feuilles en éléments et on fixe (106) les coulisseaux sur les faces des éléments de nappe.

La figure 12 montre une variante du procédé présenté de manière générale à l'aide des figures 10A, 10B et 1 1.

Selon la figure 12, le procédé et l'installation permettent de réaliser un empilage de nappes formé chaque fois d'un ruban continu.

Pour cela, partant d'une bobine 200 que l'on dévide à l'aide d'un dispositif de dévidage 201 formé par exemple de deux rouleaux, on fournit la bande 202 à un dispositif de réception à capacité variable encore appelé « chambard » 203 constitué par un rouleau fixe 204 et un rouleau mobile 205 sur lesquels passe la bande 202. En sortie, la bande passe sur un rouleau de sortie 206 et sur un rouleau de dépose 207 situé au niveau de la pile de couches à réaliser.

Les rouleaux 206, 207 se déplacent suivant un mouvement de va-et-vient pour déposer des couches successives de bandes destinées à former l'empilage. Le rouleau 205 se déplace suivant un mouvement opposé à celui des rouleaux 206 et 207 de manière à absorber le mouvement de translation aller/retour des rouleaux 206, 207 et permettre le défilement continu de la bande 202 assuré par les rouleaux distributeurs 201.

On obtient ainsi un empilage continu de bandes 208. Sur chaque couche supérieure un dispositif d'encollage 209 composé schématiquement d'une poutre équipée de buses de distribution d'adhésif 210, effectuent un mouvement de va-et-vient transversalement à la pile de bandes 208 pour déposer chaque fois des lignes d'adhésif sur la face supérieure de la bande qui vient d'être déposée. Cet ensemble 209 se décale chaque fois d'une distance correspondant à la position du nouvel ensemble de lignes de solidarisation par rapport à celui qui vient d'être réalisé.

Lorsque la pile de couches 208 en nombre approprié a été déposée, la bande 202 est coupée et la pile est découpée mécaniquement suivant des lignes de coupe perpendiculaires aux lignes d'encollage, c'est-à-dire des lignes de coupe 21 1 réalisées avec un dispositif de coupe mécanique non représenté pour former des piles de bandes 212.

La figure 13 montre schématiquement une telle pile 208 formée de trois couches avec des retours d'une couche à l'autre. Cette figure montre également le décalage des lignes de solidarisation et les

orifices traversant les différentes bandes 212 pour le passage des fils ou câbles de suspension.

Suivant une autre caractéristique de l'invention concernant le découpage des bandes et leur percement en 201 (figure 12), les paquets de bandes sont prédécoupées mais restent légèrement maintenues de côté par des fibres non coupées et elles seront solidarisés comme précédemment.

Les figures 14A et 14B montrent schématiquement la notion de masquage appliqué à un faux plafond. La figure 14A est une coupe verticale de principe suivant CD de la coupe horizontale, (figure 14B). Une nappe de faux plafond plan est représentée, horizontalement, devant et plus haut que l'observateur A. Ce faux plafond est constitué par des bandes opaques et légères, les alvéoles constituant des prismes droits à bases identiques et carrées.

Le fonctionnement de ce type de faux plafond à trois dimensions se base sur le principe dit « de la vision humaine habituelle ». Il est reconnu que la vision habituelle d'un spectateur situé sur une surface horizontale, s'exerce majoritairement horizontalement. Cette vision est inscrite dans un cône dont l'axe est horizontal et normal au segment réunissant les deux yeux du spectateur. Ce cône a une ouverture de 30° verticalement, (figure 14A) et de 60° horizontalement, (figure 14B). Le volume supérieur du hall situé au-dessus du plafond est complètement masqué, pour le spectateur situé en A, à partir du point 1 / 1 et au-delà. Le point 1 / 1 représentant le début de la vision habituelle de l'observateur situé en A. (sommet du cône de vision) ; si l'observateur immobile, relève inhabituellement sa tête, le plafond ne lui semblera plus totalement masquant, entre le point 1 / 1 et la portion d'espace située au-dessus de lui. Ce cas a peu d'importance, l'expérience montre que même dans cette situation, le spectateur gardera l'impression d'avoir visité une exposition comportant un plafond masquant, continu sur toute la surface. C'est cette particularité de la mémoire visuelle liée au comportement humain qui est exploitée dans la conception et la réalisation des faux plafonds à 3 dimensions. Dans la réalité, l'angle α (ou demi-angle vertical au-dessus de l'axe

horizontal de vision), est sensiblement supérieur à 15°, ce qui permet de réaliser des plafonds masquants même si le spectateur relève un peu la tête, par exemple pour observer des objets volumineux situés près de lui. Les axes des cônes de vision habituelle sont donc horizontaux et s'orientent avec le déplacement des yeux du spectateur.

De même, le cône de non perception surplombe le visiteur dans ses déplacements .

On constate que la génératrice la plus haute, A G (figure 14A) du cône de vision habituelle, pour un observateur, définit la limite supérieure de sa vision habituelle, autrement dit, le principe de défilement optimum d'un faux plafond 3 D.

La présente invention n'est pas limitée à son application à la réalisation de faux plafonds masquants mais peut également s'utiliser à la réalisation de plafonds simplement couvrants, pour la diffusion lumineuse ou de plafonds ayant une certaine opacité pour diriger des flux lumineux ou occulter des sources lumineuses et réaliser des effets d'éclairage.

Enfin, la disposition préférentielle, horizontale des nappes n'est pas la seule. Ces nappes peuvent être inclinées voire mises en position verticale pour créer des cloisons de type claustras.